Cie Violetta Wowczak / dossier de presse http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 1 Cie Violetta Wowczak / dossier de presse Le puits – Conte cruel L’épopée de la guerre de Troie par les femmes de la cité assiégée Contact : Sylvie Borten 06 30 33 09 16 [email protected] http://cie-violetta-wowczak.com Télérama TTT Paris Mômes Les deux comédiennes jouent avec une intensité qui fait frissonner. Une interprétation magistrale au service d’un très beau texte. La force expressive du jeu des comédiennes est telle qu’elles happent leur public comme le puits prophétique dont elles content l’histoire Françoise Sabatier Morel Orianne Charpentier http://cie-violetta-wowczak.com Pariscope Une alliance de textes qui donnent à ce spectacle toute sa force. On est transporté quelques siècles en arrière et on revit les récits de grands hommes Caroline Munsch [email protected] 2 Cie Violetta Wowczak / dossier de presse Jadis... … quand le grand fleuve, le Scamandre, abreuvait la vallée, une vache à l’allure fière et généreuse en lait, descendit cette montagne. Un homme la suivait…. Ilos… Oui, le bel, le fier Ilos ! Un grand guerrier, un prince ! Il suivait une vache pour trouver une terre ! L’homme et son guide cornu s’arrêtèrent sur les rives du fleuve pour étancher leur soif. La vache se coucha, paisible, dans l’herbe grasse et Ilos comprit, au regard bienheureux de la bête, qu’il était parvenu au terme de son voyage. Alors il répandit tout son amour sur cette terre choisie. Et cette terre s’offrit à lui, opulente, généreuse ; elle se laissa étreindre et accoucha d’une imposante cité… Ilion… Pour les heureux nés dans ses murs, cette cité était la grande, la belle et douce Ilion ; pour les autres, bien au-delà des terres et des mers, elle était la splendide et enviée cité de Troie. Ô Ilion, ton souffle enivrait les esprits. Tes fils étaient magnifiques, eux aussi. De fiers dompteurs de chevaux ! Mais de ces fruits merveilleux, il en fut un qui portait en lui ce ver qui dévora toute cette vie. Pâris… Pâris aux traits inoubliables ; fils du roi Priam, frère du grand Hector, Pâris, le plus beau prince que le ventre d’Hécube ait mis au monde. Toute cette beauté dans le corps d’un seul homme. C’était un signe. Un mauvais présage… Une femme comme prétexte à la conquête de l’orient.… Moi Hécube, reine de Troie, je les ai vus entrer dans la cité : mon fils Pâris, Hélène de Sparte et à leur suite notre funeste destinée. Mille navires grecs prêts à appareiller. Mille navires pour une infidèle, pour un lit outragé. Une femme comme prétexte à la conquête de l’orient. Et le jour fatal arriva où l’odeur du sang, nauséabonde, nous parvint depuis l’autre rive. Agamemnon égorgeait sa fille Iphigénie; lui, le chef suprême des Grecs, il tuait son enfant pour obtenir la clémence des vents et débarquer en Troade; misérable sacrifice d’une vierge pour aider à la guerre. Et ce fut la guerre. http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 3 Cie Violetta Wowczak / dossier de presse La pièce Un puits oublié que l’on croyait tari - unique vestige et mémoire ancestrale d’une cité aujourd’hui disparue, jadis luxuriante. Des voix s’en échappent soudain, comme tirées d’un long et profond sommeil…. Au fil de leur récit une cité apparaît. Elle est assiégée mais encore bien en vie. Audelà des remparts la bataille fait rage. Là-bas les hommes. Ici les femmes. A elles de faire vivre la cité et de la tenir en ordre de marche. Il y a des maisons à entretenir, des enfants à égayer, et le moral des hommes à soutenir. A elles d’alimenter la flamme, de puiser l’eau de la vie, de faire un somptueux repas avec de misérables restes et de bâtir les fondations de l’espoir sur le plus désespérant des deuils. Le travail file entre leurs mains savantes. Fortes, énergiques, méticuleuses, elles pilent le mil et battent le linge comme on frappe un ennemi pour le chasser. Battons femmes de Troie, battons de toutes nos forces ! Que nos hommes valeureux nous entendent. On ne peut faire cesser la guerre aux cris affreux Alors couvrons le tumulte monstrueux ! Battons filles de Troie, battons de toutes nos forces ! Excitons l’ardeur de nos héros. Que les têtes des grecs tombent sous leurs coups Et roulent dans la poussière noire et dans la boue ! (extrait) Réunies autour du puits, elles se taquinent, cancanent, se vantent et se défient : une joyeuse comédie pour chasser la peur…. Au-delà de l’histoire des Troyennes, Le Puits conte celle de toutes les femmes saisies par les tourments de la guerre et les glorieux combats qu’elles mènent loin des champs de bataille. Le texte, original, est inspiré des poèmes épiques et du théâtre antiques (L’Iliade d’Homère, l’Énéide de Virgile, les tragédies d’Euripide et de Sénèque). À des échanges dialogués entre les femmes, que nous avons voulus très quotidiens et teintés d’humour, se mêlent des instants contés à deux voix. Peuplée de chants, de rythmes et de couleurs la mise en scène pulse la vie et ancre la tragédie dans une réalité terriblement palpable ; car les guerres sont toujours et partout, les tourments des femmes aussi. http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 4 Cie Violetta Wowczak / dossier de presse L’équipe Violetta Wowczak/metteur en scène Violetta Wowczak est issue du Conservatoire national de Wroclaw en Pologne. Avant de s’installer en France en 1985, elle assiste le metteur en scène polonais Jerzy Bielunas au Teatr Kameralny et à l’Opéra de Worclaw, et dans de nombreux centres culturels pour la jeunesse. A Paris, elle est comédienne sous la direction de Roland Barbier à l’Aktéon théâtre, de Claudia Nottale au Théâtre du Saphir et au Théâtre d’Edgar, et de Vincent Tavernier au Théâtre de la Cité Internationale avec la compagnie Les Malins plaisirs. En 1991, elle revient à la mise en scène et fonde sa première compagnie, Le Samovar Enchanté, avec laquelle elle crée des spectacles pour le jeune public : Le Secret du vent co-écrit avec Sylvie Borten (théâtre d’Edgar / Paris, Espace Jacques Prévert / Aulnay-sous-Bois), L’Odyssée d’après Homère (Espace Jacques Prévert / Aulnay sous bois, Liège) et Arthur la légende des temps aventureux co-écrit avec Sylvie Borten (Espace Jacques Prévert / Aulnay-Sous-Bois, Gagny et Santes) La compagnie du Samovar Enchanté se consacre aujourd’hui exclusivement à la formation des amateurs. En 2005, elle fonde la compagnie Violetta Wowczak et crée Love me Lucile – adaptation des Précieuses ridicules et du Médecin Volant de Molière (parc Gainville / Aulnay-Sous-Bois, KironEspace /Paris). Elle présente ensuite quatre mises en scène successives au théâtre Les Déchargeurs à Paris, dont le point commun est de dénoncer la bêtise humaine : Le Jour de la photo de classe d’après la célèbre nouvelle de Dan Simmons (tournée à l’Espace Jacques Prévert / Aulnay-sous-Bois), Ubu Roi, une version déjantée de l’œuvre d’Alfred Jarry (tourné à Casino de Lavelanet), et Le Puits – conte cruel, co-écrit avec Sylvie Borten d’après Euripide, Homère, Sénèque et Virgile (tournée en cours : festival Couleur conte / Strasbourg, Festival de théâtre Antique / Vaison-la-Romaine, Médiathèque d’Ivry-sur-Seine, scène nationale de Bayonne / Théâtre Claude Debussy/ Maisons-Alfort ; Théâtre de Bézier) et enfin, la saison dernière, Monsieur Kraus et la politique d’après l’œuvre de Gonçalo M. Tavares (Tournée en cours). Enfin, auteur, elle a coécrit avec Sylvie borten un album Aliocha ou le secret du vent paru en 2005 chez Casterman (Albums Duculot). Sylvie Borten/comédienne Sylvie Borten interrompt des études de médecine en 4e année pour se lancer dans une carrière théâtrale. Elle suit la classe libre de l’Aktéon théâtre, ainsi que des stages notamment avec Carlo Bozo et Michèle Guigon. Elle travaille avec Violetta Wowczak depuis 1992, avec qui elle co-écrit de nombreux spectacles et joue sous sa direction dans Monsieur Kraus et la polique de http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 5 Cie Violetta Wowczak / dossier de presse Gonçalo M. Tavares ( Les Déchargeurs / Paris), Ubu Roi d’Alfred Jarry (Les Déchargeurs / Paris – Théâtre du casino / Lavelanet), Le Jour de la photo de classe, adapté de la nouvelle de Dan Simmons (Les Déchargeurs / Paris – Espace Jacques Prévert / Aulnay-sous-bois), Love me Lucile d’ap. les Précieuses ridicules et du Médecin Volant de Molière (Parc Gainville / Aulnay-Sous-Bois, Kiron Espace / Paris), Barouf à Chioggia de Carlo Goldoni (Espace Confluences / Paris ),et dans de nombreux spectacles jeune public comme Le Puits – conte cruel d’après Euripide, Homère, Sénèque et Virgile (Les Déchargeurs / Paris, festival Couleur conte / Strasbourg, festival de théâtre antique / Vaison-la-Romaine, Médiathèque d’Ivrysur-Seine, Scène Nationale de Bayonne, Théâtre Claude Debussy / Maisons-Alfort). Elle joue sous la direction de Carlo Bozo dans Les Deux canailles d’après Shakespeare, dans Les Diablogues de Roland Dubillard mis en scène par Roland Barbier (Aktéon Théâtre / Paris) et dans Les Sept voyages de Sindbad le marin mis en scène par Claudia Notale (théâtre d’Edgard / Paris).. Isabelle Degraeve/comédienne Elle découvre le théâtre à neuf ans à l’école et depuis ne cesse de le pratiquer. Issue des ateliers de Violetta Wowczak elle a été également élève de Colette Louvois et Danièle Netter. Elle mène sa carrière de comédienne parallèlement à celle d’orthophoniste. Le Puits-conte cruel est sa troisième collaboration avec Violetta Wowczak après Love me Lucile, comédie rock’n’roll musicale d’après Molière (rôle de Magdelon) ; L’Oiseau vert de Carlo Gozzi (rôle de Ninette). On a pu aussi la voir dans 8 femmes (rôle d’Augustine – mise en scène d’Alexis Mahi). Elle a en projet avec ce dernier Trois soeurcières d’après Terry Pratchett (rôle de Magrat Goussedail). Eric Bernard/Lumières Il est actuellement directeur technique de L’Espace Jacques Prévert d’Aulnay-SousBois, après l’avoir été aux théâtres de Longjumeau et de Mérignac ainsi que de nombreuses compagnies en tournée. Il rencontre Violetta Wowczak en 1992 sur sa première création, Le secret du vent (Café d’Edgar, Aulnay-Espace Jacques Prévert), dont il est régisseur son. Il crée notamment pour elle les lumières de Western (Aulnay-Espace Jacques Prévert), Love me Lucile (Kiron Espace) et, aux déchargeurs, celles de Le Puits-conte cruel et de Le Jour de la photo de classe d’après la nouvelle de Dan Simmons. http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 6 Cie Violetta Wowczak / dossier de presse Les sources Le spectacle aborde un des grands mythes : la guerre de Troie. Le Puits-conte cruel est un texte original, ce n’est pas un collage de textes. Nous avons cependant puisé aux sources antiques majeures dont nous avons tenté de respecter la poésie et le langage. L’Iliade - L’Iliade est l’une des deux premières œuvres de la littérature occidentale. La seconde est l’Odyssée. - L’Iliade et l’Odyssée sont des poèmes épiques dont on attribue la paternité à Homère. - Poète Grec (aède), Homère aurait vécu au VIIIe ou au VIIe avant J.-C. On ne sait pas grand-chose de lui aujourd’hui. Il est souvent représenté comme un conteur aveugle car les Grecs pensaient que la mémoire d'un homme était d'autant plus impressionnante qu'il était dépourvu de la vue. Certains se demandent s’il a réellement existé ; d’autres affirment que l’Iliade et l’odyssée sont l’œuvre de plusieurs poètes. Il semble, en effet, que les contemporains d’Homère connaissaient parfaitement bien la légende troyenne et ses héros. Or, il n’en fait pas la présentation dans son œuvre. Le génie d’Homère a sans doute été de collecter un ensemble de poèmes épiques bien antérieurs et de les rassembler en une seule œuvre magistrale. Celle-ci fit sa gloire dès l’époque antique. Les Grecs anciens lui vouaient un véritable culte et de nombreuses villes s’attribuaient celui que l’on nommait « Le Poète » - Les poèmes épiques sont de longs poèmes à la gloire d’événements du temps passé où se mêlent réel et merveilleux. Ils sont issus de la tradition orale antique et apparus bien avant Homère. De bouche à oreille, les poètes se transmettaient le plan de ces histoires. Ils avaient un ensemble de formules toutes faites qu’ils réutilisaient à chaque fois. L’art de chacun résidait en sa capacité d’improviser nombre de vers à partir de bases communes et généralement bien connues de leur auditoire. Ces poèmes étaient le plus souvent chantés. - L’Iliade est un poème long de 1600 vers. Il est composé de vingt-quatre chants. L’action se situe dans la neuvième année de la guerre. Elle est centrée sur la personnalité d’Achille (sa révolte face à Agamemnon et sa colère contre Hector). Le récit est profondément humain. Il laisse la part belle aux états d’âme de ses héros. Le langage très poétique n’en décrit pas moins l’âpreté des combats et nous plonge en plein cœur d’une guerre sanglante. L’Iliade s’achève sur les funérailles d’Hector. http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 7 Cie Violetta Wowczak / dossier de presse - L’Odyssée conte le retour d’Ulysse. - Les épithètes homériques sont très caractéristiques : Achille aux pieds infatigables, Héra aux bras blancs, Athéna aux yeux pers, l’Aurore aux doigts de rose, Zeus assembleur de nuées, Agamemnon roi des guerriers, Thétis aux pieds d’argent, Hector dompteur de chevaux, Poséidon qui ébranle la terre, Ulysse l’homme aux mille ruses…. L’Énéide - L’Énéide est également un poème épique dont l’auteur est Virgile. Il célèbre les exploits du héros troyen Énée, chanté dans l’Iliade, et la fondation mythique de Rome. Le poème conte son errance périlleuse de la chute de Troie jusqu’à son établissement en Italie dans le Latium pour y fonder le peuple romain. Le poème est composé de douze chants dont le second relate la prise de Troie (le cheval de Troie, le massacre des Troyens, la mort de Priam …) - Virgile (70 à 19 avant J.-C.) est un grand poète de l’antiquité romaine. Il bénéficia de l’aide matérielle de Mécène, un proche de l’empereur Auguste (successeur de Jules César) et bienfaiteur des artistes. Il écrivit l’Énéide les onze dernières années de sa vie. Insatisfait et conscient de n’avoir plus le temps ni d’achever ni de parfaire son œuvre, il demanda que l’on brûle l’Énéide à sa mort. L’empereur Auguste s’y refusa et la publia deux ans après, avec sans doute quelques ajouts et corrections. - L’Énéide est une œuvre de propagande à la gloire de Rome et de son empereur. Les Romains sortaient de plusieurs années de guerres civiles et Auguste voulait les fédérer autour de valeurs héroïques. Le théâtre antique Les Troyennes, Hécube et Iphigénie à Aulis d’Euripide - Ces trois œuvres dramatiques sont des tragédies (genre théâtral) et puisent leur inspiration dans la légende troyenne - Euripide (480 à 406 avant J.-C.) est l’un des trois grands dramaturges de la Grèce antique, avec Eschyle son prédécesseur (525 à 456 av J- C.) et Sophocle son rival et contemporain (496 à 405 avant J.-C.). Il connut un moindre succès que ce dernier car, libre penseur, il fut très critique envers l’état. Par ailleurs, ses tragédies présentent les hommes et les http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 8 Cie Violetta Wowczak / dossier de presse dieux sous un jour plus complexe que ne le voulaient les conventions du genre. - Les tragédies grecques connaissent leurs heures de gloire au Ve siècle avant J.-C. Elles sont nées, à Athènes, lors de fêtes données en l’honneur de Dionysos et au cours desquelles on organisait des concours dramatiques. Trois poètes s’y opposaient en présentant chacun trois tragédies et un drame satyrique. Sur la masse des œuvres très certainement produites à l’époque, il n’en reste que très peu. Eschyle est le premier de ces poètes dont l’œuvre nous est véritablement connue. Ces célébrations étaient à la fois religieuses et civiques. La participation aux représentations était l’une des tâches du citoyen. La cité en gérait l’organisation, rétribuait les acteurs, désignait pour chaque poète un riche citoyen qui avait pour fonction d’assumer les frais de production (le chorège) et offrait leurs places aux plus pauvres. Les représentations avaient une fonction politique en explorant des problèmes d’actualité au travers des grands mythes et de leurs héros. Les tragédies sont écrites en vers et répondent à des règles strictes. Chaque pièce alterne chœur (parties chantées et dansées) et épisodes (parties parlées) Le chœur est composé de quinze membres qui chantent et dansent toujours ensemble ; ils sont dirigés par le coryphée. Celui-ci peut dialoguer avec les personnages ; il est la voix du chœur. Les acteurs sont peu nombreux. A l’origine il n’y en avait qu’un seul, souvent le poète lui-même. Eschyle est le premier à introduire deux acteurs dans ses tragédies. Les acteurs ne sont pas plus de trois. Tous masculins, ils interprètent plusieurs personnages (masculins et féminins) que l’on distingue par leur masque et leur costume. Ainsi, il arrivait fréquemment qu’un même personnage soit interprété par des acteurs différents au cours de la même représentation. - Les Troyennes relate le sort des femmes survivantes de la guerre de Troie, au matin suivant la prise de la cité et jusqu’à leur départ emmenés par les Grecs. Dans cette pièce Euripide met en avant la cruauté de la guerre, la barbarie des vainqueurs et sa compassion à l’égard des vaincus (il est alors très opposé à la deuxième guerre du Péloponnèse en préparation). - Hécube évoque la vengeance de la reine troyenne contre Polymestor, roi de Thrace, meurtrier du fils (Polydor) qu’elle lui avait confié. La pièce est aussi son plaidoyer devant les chefs Grecs qui lui donneront finalement raison. http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 9 Cie Violetta Wowczak / dossier de presse - Iphigénie à Aulis est la dernière pièce écrite par Euripide. Elle a pour action le sacrifice d’Iphigénie par le chef des Grecs Agamemnon, son propre père. Elle sous-tend le sujet du conflit entre la raison d’état et les relations personnelles. Les Troyennes de Sénèque - Sénèque (4 avant J.-C. à 65 après J.-C.) est un philosophe et dramaturge romain. Le seul dont on a conservé des tragédies dans leur intégralité. - La tragédie antique latine est une transposition de la tragédie antique grecque et de ses mythes qu’elle filtre au travers du mode de pensée Romain. Elle est également en résonance avec l’actualité. Dans le style elle se caractérise notamment par de grands monologues dont les romains étaient très friands. - Dans cette pièce Sénèque s’inspire à la fois des Troyennes et d’Hécube d’Euripide. Il relate le meurtre d’Astyanax et le sacrifice de Polyxène après la chute de Troie. http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 10 Cie Violetta Wowczak / Revue de presse Le puits – Conte cruel L’épopée de la guerre de Troie par les femmes de la cité assiégée Revue de Presse Contact : Sylvie Borten 06 30 33 09 16 [email protected] http://cie-violetta-wowczak.com http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 2 Cie Violetta Wowczak / Revue de presse La Scène - Numéro 59 / hiver 2010-211 Compagnie Violetta Wowczak – Le Puits-conte cruel Etonnant spectacle que celui-là : seulement deux comédiennes, un décor plus que minimaliste, et une histoire apparemment aride – celle des Troyennes pendant la légendaire guerre de Troie. Pourtant on en sort enthousiaste. Dans cette petite forme, le texte sonne, éclatant, tout vibrant des combats et des attentes. Les deux auteurs se sont inspirés pour l’écrire d’Homère, de Virgile, d’Euripide. Le résultat, dit avec une intensité de rituel, est un bonheur à entendre – quel que soit son âge, à condition d’avoir un peu entendu parler d’Hélène, reine de Sparte, de Paris, le prince troyen, d’Hector et d’Andromaque. Outre la perfection de la langue (rare à ce point dans un spectacle jeune public), on y découvre le destin de ces femmes, filles, sœurs, mères des héros partis en guerre : être la mémoire d’un monde en train de disparaître. Orianne Charpentier http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 3 Cie Violetta Wowczak / Revue de presse Télérama – octobre 2009 Deux femmes invoquent "les puissances de la mémoire" autour d'un puits. Comme un choeur antique, elles nous racontent la légende de Troie, de sa fondation à sa chute. Puis, dans la ville assiégée, elles prennent le rôle de celles qui attendent, se taquinent, se plaignent. Qu'elles pilent le mil, lavent le linge en cadence ou qu'elles soient Hécube, reine de Troie, ou Andromaque, ce sont elles qui font vivre la cité malgré la guerre. Dans un décor simple, sculptures peintes autour de la scène, caisse au centre, et au rythme des percussions, les deux comédiennes jouent avec une intensité qui fait frissonner. On tremble, on se réjouit, on se lamente avec elles. On voit le combat d'Hector et d'Achille. Une interprétation magistrale au service d'un très beau texte, écrit d'après Euripide, Homère, Sénèque ou encore Virgile. 10 ans Françoise Sabatier-Morel http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 4 Cie Violetta Wowczak / Revue de presse Paris mÔme – septembre 2009 Si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’aller voir ce spectacle réjouissez-vous : il se rejoue cet Automne aux Déchargeurs. Le Puits-conte cruel fait en effet partie des bonnes surprises de la saison passée. Avec une économie de moyen et une belle efficacité d’interprétation, les deux comédiennes nous entrainent sur les remparts de Troie et nous font revivre le siège de la ville par les grecs. Quelques accessoires, un texte magnifique (mais qui reste accessible à un public jeune, à condition qu’il connaisse un peu l’Odyssée), et un jeu sans faiblesses, rendent l’illusion parfaite : nous ne sommes plus des spectateurs dans un théâtre mais des témoins d’une épopée. Ainsi semblent défiler sous nos yeux, dans un clair-obscur de crépuscule, les mères, les épouses des guerriers troyens qui partirent à la guerre : drôles, grinçantes, pleines d’imprécations, d’espoirs, de plaintes et de chansons. Parmi elles, il y a Hécube, la mère de Pâris, et Andromaque, la femme d’Hector, figures poignantes de l’attente et de la révolte – et toutes deux penchées sur le puits divinatoire qu’elles n’ont pas écouté, et qui donne son titre à cette fresque en miniature. Orianne Charpentier http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 5 Cie Violetta Wowczak / Revue de presse 10/11/2009 Le Puits, conte cruel : quand les femmes ont leurs maux à dire Aujourd'hui et demain, la Scène Nationale accueille la Compagnie Violetta Wowczak. Avec Puits, conte cruel, la compagnie fait vivre aux petits et aux grands l'Iliade du point de vue des femmes de la cité assiégée. La pièce inspirée des écrits d'Euripide, Homère, Sénèque et Virgile raconte aux enfants (à partir de 9 ans) les affres de la guerre. Grâce à l'engouement et à la force des deux actrices, le spectateur fait un retour dans le temps, pour le moins fantastique. Une nuit de pleine lune. Des nappes de brouillard se dissipent. Un puits oublié que l'on croyait tari apparaît. Mémoire ancestrale d'une cité autrefois luxuriante, aujourd'hui disparue. Soudain, comme tirées d'un long sommeil, des voix s'en échappent... ce sont des voix de femmes. Comme tirées d'un long et profond sommeil, ces voix sont celles de reines, de servantes, de mères, d'épouses et de filles des héros de cette cité. Ce sont celles de Tisiphone et d'Alecto, déesses des profondeurs, «à la fois inexorables et bienveillantes». Au-delà des remparts, la bataille fait rage. Là-bas les hommes, ici les femmes. Inspirée de la légende de Troie, ces femmes nous content la guerre, de leur point de vue, elles qui sont restées dans la cité. Elles nous content l'Histoire à partir de leur histoire. Parole venue des temps anciens pour alerter, cette guerre devient alors «celle de toutes les femmes saisies par les tourments et les glorieux combats qu'elles mènent loin des champs de bataille». Un spectacle instructif et ludique Avec l'Odyssée, l'Iliade est le texte majeur de la littérature grecque. «Poème de la force» selon Simone Weil, l'Iliade conte à merveille le modèle aristocratique des Grecs anciens en la figure d'Achille, prêt à sacrifier une longue vie à une gloire impérissable. Si nous avons tous dû sacrifier de longues heures à l'étude de ce texte sur les bancs du collège, pour la plupart d'entre nous il reste un texte fastidieux, dont la lecture a reposé sur le seul impératif parental de ramener à la maison un relevé de notes qui ne s'apparente pas à un bon bain (plein de bulles...). Le Puits, conte cruel, plongée dans l'histoire servie par deux comédiennes «éblouissantes» selon la critique, va enfin donner au spectateur une vraie bouffée d'oxygène. Elle fait en effet pénétrer le spectateur dans le monde fascinant des grandes légendes antiques... sans l'ennuyer. Nathalie Kuperman résume ainsi le spectacle dans les colonnes de Telerama : «Une vitalité et un humour qui suspendent les enfants à leurs lèvres. Une réflexion sans pathos sur les dégâts de la guerre». Le spectacle qui aura lieu aujourd'hui et le mercredi 11 novembre, à 20 heures, aux Ecuries de Baroja (à Anglet) affiche déjà complet. C.L. http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 6 Cie Violetta Wowczak / Revue de presse PARIS-MÔMES - 04/03/09 Orianne Charpentier spectacle Le Puits — conte cruel • Paris 1er A partir de 9 ans du 24 février au 11 avril 2009 © i fou - le pôle média D’abord on descend dans la petite salle du théâtre des Déchargeurs, dans une ancienne cave aux murs de pierre voûtés. Et là, on les découvre : elles sont déjà là, patientes, assises sur des tabourets. Les deux comédiennes du Puits ressemblent ainsi, dans cette attente, aux personnages qu’elles jouent : les femmes troyennes qui vécurent de l’intérieur le terrible siège de la guerre de Troie, raconté par Homère, Sophocle ou Euripide. A l’aide de quelques accessoires comme un châle ou un bâton de pluie, elles jouent tour à tour Hécube, la mère de Pâris, Andromaque, la femme d’Hector, et toutes les autres, sœurs ou veuves des guerriers qui partirent affronter les Grecs à cause de la belle Hélène. Ce texte peut apparaître complexe au premier abord pour un public jeune. Mais il est en fait accessible dès qu’on a entendu parler de l’Odyssée. Et la force expressive du jeu des comédiennes est telle Orianne Charpentier http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 7 Cie Violetta Wowczak / Revue de presse Télérama sortir/enfants – 12 novembre 2008 TTT Du fond d’un puits s’échappent des voix… Ce sont celles de Tisiphone et d’Alecto, les déesses des profondeurs. Elles vont faire revivre sous nos yeux l’épopée de la guerre de Troie en donnant la parole aux femmes : les mères, les épouses, les filles, les sœurs des héros de la guerre. Le récit est un savant mélange des textes d’Euripide, d’Homère, de Sophocle et de Virgile, et les deux comédiennes – excellentes – le servent avec une vitalité et un humour qui suspendent les enfants à leurs lèvres. La cave voûtée et le jeu des éclairages nous plongent dans l’intimité du drame. Une reflexion sans pathos sur les dégats de la guerre. Nathalie Kuperman Sortir/Enfants http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 8 Cie Violetta Wowczak / Revue de presse Pariscope / Enfants du 12 novembre 2008 Le Puits conte cruel Deux voix, deux déesses, un puits. Un puits que l’on croyait tari, au sein d’une cité oubliée. Cette cité, fondée sur l’espoir, la force et la croyance d’un homme, Ilos. Cette ville, il la baptisa Ilion, renommée par la suite Troie. Priam, petit-fils du fondateur de cette terre prometteuse, en fût roi bien plus tard et c’est à cette époque que l’histoire bascula. Priam eut deux fils, Hector et Pâris, l’un bon, l’autre… Le puits avait pourtant prédit le danger, et prévenu sa mère de tuer Pâris à sa naissance. Elle n’en fit rien, et de là le chaos est survenu. Soif de gloire et de haine, ce maudit fils a conduit sa cité à sa perte…. Cette introduction est le fruit de la convergence entre plusieurs récits. Euripide, Homère, Sophocle, Virgile… Une alliance de textes qui donne à ce spectacle toute sa force. Deux comédiennes, en harmonie totale, interprètent toute une foule de personnages (mère, fille, sœur, soldats ou encore puits, confident€, chienne…). Une galerie de portraits brossée avec souplesse, à travers des claquements de doigts, de mains, d’échange de paroles qui s’assemblent, se défont, s’affrontent. Sylvie Borten et Isabelle Degraeve, artistes aux parcours atypiques en imposent. Leur jeu glisse, embarque, intrigue. Où vont-elles ? Tout simplement dans notre âme de spectateur, venu chercher un signe pour un départ en voyage. C’est fait ! On est transporté quelques siècles en arrière et on revit les récits de grands hommes. Caroline Munsch http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 9 Cie Violetta Wowczak / Revue de presse Mon Quotidien / 21 octobre 2008 Les rendez-vous… au théâtre Si, pendant les vacances de la Toussaint, tu fais un tour à Paris, le théâtre des Déchargeurs propose une pièce inspirée, en tre autre, de l’Iliade d’Homère. 2 comédiennes racontent la guerre de Troie. C’est vivant et original. La sa lle ressemble à une petite grotte. On peut se coucher sur des coussins… Un voyage garanti dans l’Antiquité pendant une heure ! Raphaëlle Botte http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 10 Cie Violetta Wowczak / Revue de presse Daily-neuvième - 06/10/ 2009 Aux Déchargeurs, la guerre de Troie revue par les femmes Vous ne saviez pas comment intéresser votre enfant aux odyssées grecques ? Le spectacle "Le puits - Conte cruel" est reconduit jusqu'au 19 décembre aux Déchargeurs, 3 rue des Déchargeurs, dans le 1er arrondissement de Paris. Violetta Wowczak , connue dans le 9e pour donner des cours de théâtre, met en scène cette adaptation de l'histoire de la guerre de Troie. Les deux actrices Isabelle Degraeve et Sylvie Borten (à gauche et à droite sur la photo) jouent à elles seules toutes les femmes de l'ancienne cité. Rencontre avec le trio... "Dis maman, elle pleure pour de vrai la dame ?" Dans la salle sombre, des centaines d'yeux sont fixés sur les deux actrices, assises sur leur puits. Elles revisitent les épopées d'Euripide, d'Homère, de Sophocle et de Virgile. Mais avec un regard de femmes qui connaissent les douleurs de la guerre et de la mort. Les enfants hésitent entre le rire et la peur. Une chose est sûre, à la fin de la pièce d'une heure, ils ne verront plus les classiques grecs du même œil. C'est en tout cas le pari de Violetta Wowczak, la metteur en scène et de ses deux comédiennes, Sylvie Borten et Isabelle Degraeve. Comment est née la pièce "Le Puits - Conte cruel" ? Violetta Wowczak: Sylvie et moi travaillons ensemble depuis 1992, et nous avons coécrit de nombreux spectacles. Cette idée nous est venue il y a 5 ans. Nous sommes terriblement attachées au récit de la guerre de Troie, qui n'est pas assez transmis au jeune public. Le spectacle s'est finalement créé en octobre 2008. La mise en scène avec des femmes en boubous africains racontant la guerre de Troie est assez surprenante: pourquoi ce choix ? Violetta Wowczak: Nous traitons une thématique assez lourde. Je voulais casser les règles de la tragédie pour donner un intérêt nouveau au genre. Et puis l'Afrique est la terre de naissance de l'humanité, le pays des conteurs, et c'est un endroit du monde qui connait beaucoup de combats qui font écho à la pièce. D'autre part, nous avons voulu appréhender l'histoire de la guerre avec les yeux des femmes, dont l'héroïsme ne se voit pas sur les champs de bataille mais qui symbolisent l'espoir du renouveau. Comment faire passer ce message difficile auprès du jeune public ? Sylvie Borten: Le spectacle s'adresse aux enfants à partir de 9 ans. Nous avons travaillé le vocabulaire des écrits d'origine pour qu'il soit plus accessible. Le schéma du conte crée une intimité directe en se basant sur l'imagination des petits et des grands. Nous n'avons pas voulu éluder l'horreur de la guerre : au moment des récits de scènes de bataille, les enfants sont souvent en apnée. Nous avons alterné les moments drôles et tragiques pour leur permettre de respirer. Comment cela se traduit-il dans le jeu ? Isabelle Degraeve: Avec Sylvie, nous avons beaucoup travaillé la synchronisation du texte et de la gestuelle. Quand nous parlons en même temps dans la pièce, cela rappelle les chœurs présents lors des représentations grecques. Nous sommes seulement deux mais nous jouons une multitude de personnages. Le plus difficile est de s'adapter à un public jeune à chaque représentation ! Aude Gérard http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 11 Cie Violetta Wowczak / Revue de presse L’amuse.net - 10 novembre 2008 Le Puits - Conte cruel de Sylvie Borten et Violetta Wowczak Mise en scène de Violetta Wowczak avec Sylvie Borten et Isabelle Degraeve Depuis toujours, pendant toutes les guerres, les femmes ont peur, craignent pour leurs enfants, leurs époux, leurs frères… Ici ce sont les femmes de Troie qui tremblent, qui pleurent ou qui rient pour oublier leurs peurs. Hécube, Andromaque, et toutes les femmes de cette cité en guerre pendant 10 ans, nous rappellent leurs tourments et nous alertent, car les guerres sont toujours partout et avec elles, les souffrances des femmes. Deux excellentes comédiennes, nous content cette histoire avec énergie et talent. Un chapeau, un foulard, une voix, un port de tête… en quelques secondes, elles se transforment et deviennent une autre. La salle La bohême est toute petite, intimiste, idéale pour ce spectacle. Presque une séance privée. Durée du spectacle : 1h05 A partir de 10 ans. Un conseil : avant de venir, révisez ou expliquez pour les plus jeunes, l’histoire de la guerre de Troie. Muriel Desveaux http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 12 Cie Violetta Wowczak / Revue de presse Jeune public Par Dominique Darzacq Le Puits – Conte cruel d’après Euripide, Homère, Sophocle, Virgile… Savoureux Ça se passe au creux d’une chaleureuse cave voûtée dont l’accès et l’ambiance sont déjà une promesse et prédisposent à bien entendre les voix de Tisiphone et d’Alecto. Déesses des profondeurs, elles s’élèvent contre l’oubli et le silence qui ensevelissent la mémoire. Venues du fond d’un puits, tas de pierres, seul vestige de Troie, leurs voix sont celles de mères, d’épouses, de filles, de servantes et, à travers elles, ce sont tous les personnages de la guerre de Troie qui se mettent à vivre sous nos yeux. Pour nous raconter cette légendaire et sanglante épopée, Violetta Wawczak et Sylvie Borten ont puisé aux sources d’Euripide, Homère, Sophocle, Virgile et effectué un subtil montage dans lequel la guerre est vue à travers le regard des femmes, leurs peurs, leurs colères, leurs angoisses. Tandis que sous les remparts, la bataille fait rage, que les hommes s’entretuent et que leurs flèches fusent comme essaims d’abeilles, elles s’affairent autour du puits, battent le linge comme on frappe un ennemi, parlent, cancanent, s’en prennent à Hélène la fauteuse de trouble. Leurs rires et leurs larmes sonnent comme une alerte car leur tourment d’hier vaut pour les guerres d’aujourd’hui. Une percussion, un claquement de mains, un halo de lumière et l’on passe de la fureur de la bataille au quotidien de la vie. La simplicité raffinée de la mise en scène, le jeu vif de comédiennes, tour à tour récitantes et actrices, qui se passent la parole comme on se passe le ballon, tout est à l’œuvre pour faire de la Guerre de Troie, un conte dont la cruauté traversée d’humour et de tendresse enchante petits et grands Tout public à partir de 9 ans http://cie-violetta-wowczak.com [email protected] 13