Fluor-Sources d`exposition par voie orale

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Les sources d’exposition au fluorure par la voie orale
FLUORIDE ACTION NETWORK
Adaptation française (avec la permission de FAN) : Action Fluor Québec:
http://www.qve.qc.ca/afq/sources-fluor.html
Voici un inventaire non-exhaustif des principales sources d’exposition au fluorure via l'alimentation (voie orale).
La présence de fluorure dans les aliments s'explique en grande partie par l'utilisation sans cesse croissante des
pesticides fluorés en agriculture, dans les méthodes d'entreposage et dans les processus de transformation des
aliments. Les recommandations et mises en garde quant à l’utilisation du fluorure dans la dentisterie,
l’obsolescence de la législation dont le fluor fait l’objet et enfin les question environnementales soulevées par
l’utilisation du fluor et des fluorures sont traités plus en profondeur ailleurs; nous nous concentrons ici sur la
contamination au fluorure dans les aliments ainsi que sur l'accroissement, tant des sources orales d’exposition
au fluorure, que sur l'accroissement de l'incidence de la fluorose chez les enfants et les adultes.
Les sources d’exposition au fluorure - voie orale
On retrouve du fluorure à des niveaux de concentration divers dans la pâte à dent, dans l’eau du robinet (de
même que dans les cours d’eau, théoriquement non-fluorés), dans le lait maternisé, dans les préparations pour
bébé, dans les céréales transformées avec de l’eau fluorée (en particulier celles pour bébé), dans toute la
panoplie des jus de fruits, boissons gazeuses, thé, thé glacé et produits du thé, les vins, les bières, les
conserves (les soupes), le poulet désossé mécaniquement, le poisson et les fruits de mer, les batteries de
cuisine (poêles et poêlons) au téflon, le sel iodé, la cigarette et les anesthésiants tels que l’enflurane, l’isoflurane
et le sevoflurane.
Il est à retenir que le fluor s’accumule dans l’organisme et que les sources d’exposition au fluorure se multiplient
chaque année, ce qui accroît continuellement l'apport journalier moyen en fluorure, sous la recommandation des
dentistes (!). La fluorose dentaire, qui n'est pas qu'un problème purement esthétique, est un symptôme
d'accumulation et d'intoxication au fluorure, et cette maladie des dents frappe de plus en plus d’individus qui en
sont victimes chaque année. Les tout-petits, tout comme les enfants en âge de développer leurs dents adultes,
sont les plus vulnérables.
Pâte à dent
Selon S.M. Levy et N. Guha-Chowdhury, « Pratiquement tous les auteurs ont noté que certains enfants peuvent
ingérer plus de fluorure, uniquement à partir de leur dentifrice, que la dose quotidienne recommandée. ». Cet
apport quotidien recommandé, établi par l’Institut américain de médecine, bien que contesté par quantité de
chercheurs, serait de 0.05 milligrammes par kilogramme de masse corporelle par jour. Ref.:Total fluoride intake
and implications for dietary fluoride supplementation. Journal of Public Health Dentistry, 1999 59: 211-23.
L’eau potable fluorée
On en retrouve non seulement dans l’eau potable, qui est de plus en plus fluorée depuis les années 1940, mais
aussi dans les jus de fruit, les conserves (notamment la soupe). Cette quantité de fluorure s’ajoute à celle déjà
présente dans l’eau potable, ce qui, en comparaison avec les individus qui habitent les municipalités où l’eau
n’est pas fluorée, augmente considérablement la quantité de fluorure ingérée. Réf. : Fomon SJ, Ekstrand J,
Ziegler EE. (2000). Fluoride intake and prevalence of dental fluorosis: trends in fluoride intake with special
attention to infants. Journal of Public Health Dentistry 60(3):131-9.
Lait maternisé (et préparations pour bébé)
Reconstitués avec une eau fluorée, les préparations de lait maternisé pour bébé contiennent de 100 à 200 fois
plus de fluorure que le lait maternel ou de vache. Réf.: Levy SM, Guha-Chowdhury N. (1999). Total fluoride
intake and implications for dietary fluoride supplementation. Journal of Public Health Dentistry 59: 211-23.
Selon D. Brothwell et H. Limeback (2003), les parents devraient être avisés du fait qu’il est possible de réduire la
quantité de fluorure ingérée par les bébés en les allaitant, et qui plus est, en les allaitant le plus longtemps
possible. S’il faut absolument utiliser une préparation, celle-ci devrait idéalement être reconstituée avec de l’eau
filtrée désionisée (soit par osmose inversée ou distillée) ou avec de l’eau embouteillée à faible concentration en
fluorure. Ref.: Breastfeeding is protective against dental fluorosis in a nonfluoridated rural area of Ontario,
Canada. Journal of Human Lactation 19: 386-90.
Les céréales transformées
La transformation des aliments concentre le fluorure et l’eau utilisée pour leur transformation en contient
souvent. Les produits alimentaires ayant subi une telle transformation présentent une concentration fluorique
supérieure à ceux qui ont été transformés avec de l’eau non-fluorée.
Une étude menée par J.J. Warren et SM Levy (2003) a détecté une quantité de fluorure significativement plus
élevée (de 3.8 ppm à 6.3 ppm) dans les céréales récoltées dans des régions où l’eau est fluorée. Même si l’eau
utilisée dans le processus de transformation s’évapore, des résidus de fluorure restent. Ref.: Current and future
role of fluoride in nutrition. Dental Clinics of North America 47: 225-43.
Enfin, selon J.R. Helman et al. (1997), les enfants qui mangent des céréales reconstituées avec de l’eau fluorée
ingèrent de cette façon une quantité substantielle de fluorure. Ref. : Fluoride concentrations of infant foods.
Journal of the American Dental Association 128(7):857-63.
Jus de fruit
Les jus et boissons de fruit sont souvent préparés avec une eau qui est déjà fluorée. Ref.: Levy SM, GuhaChowdhury N. (1999). Total fluoride intake and implications for dietary fluoride supplementation. Journal of
Public Health Dentistry 59: 211-23.
Les recherches de M.C. Kiritsy et al. (1996) indiquent que « Les jeunes enfants qui boivent régulièrement ou
fréquemment des quantités substantielles de jus ne devraient pas être exposés à d’autres sources de fluorure,
tels que les suppléments au fluorure, car ils sont beaucoup plus à risque de souffrir de fluorose. » Ref. :
Assessing fluoride concentrations of juices and juice-flavored drinks. Journal of the American Dental Association
127(7):895-902.
Quelques exemples de marques de jus contenant du fluorure, ainsi que leur concentration fluorique en
parties par million :
Jus de raisins blancs Gerber (Fremont, MI) : 6.80 ppm
Jus de raisins blancs Minute Maid (Houston, TX) : 3.00 ppm
Jus de raisins pur à 100% Welch's (Concord, MA) : 2.60 ppm
Jus de pommes pur à 100% Minute Maid (Houston, TX) : 1.30 ppm
Jus de raisons Minute Maid, (Houston, TX) : 1.25 ppm
Jus de pommes pur à 50% Welch's (Concord, MA) : 1.09 ppm
Brevage aux raisins Tropicana (Brandenton, FL) : 0.47 ppm
Jus de Canneberge et Framboises Ocean Spray Middleboro, MA) : 0.27 ppm
Jus d’orange Tropicana (Brandenton, FL) : 0.20 ppm
Boissons gazeuses
Selon J.R. Heilman et al. (1999), « 71% des boissons gazeuses présentent un niveau de concentration fluorique
excédant 0.60 ppm, subvenant ainsi à elles seules à la dose quotidienne recommandée, au-delà de laquelle le
niveau de fluorure ingéré devient excessif ». Une fois absorbée la dose quotidienne recommandée, les
suppléments de fluorure sont contre-indiqués . Réf. : Assessing fluoride levels of carbonated soft drinks.
Journal of the American Dental Association 130(11):1593-9.
Selon J.J. Warren et S.M. Levy, « Schultz (1996) a découvert que presque toutes les boissons gazeuses
vendues à Baltimore (une ville où la fluoration de l’eau est optimale : 1.10 ppm) présentent une concentration de
fluorure 0.8 ppm et plus. Shannon (1977) a testé les boissons gazeuses vendues à Houston, Texas… Il a
découvert que la concentration fluorique… correspondait largement à celle retrouvée dans les réservoirs d’eau
potable municipaux. Cette conclusion est confirmée par d’autres études, incluant celles publiées et non-publiées
de l’auteur, qui examinent 332 marques de boisson gazeuse. » Ref. : Systemic fluoride: Sources, amounts, and
effects of ingestion. Dental Clinics of North America 43: 695-711.
Thé et produits du thé
Selon J. Cao et al. (2004) « La législation appropriée du contenu fluorique des produits du thé devrait être une
question urgente de santé publique. » Ref.: Fluoride in newer tea commodities. Fluoride 37: 286-300.
« Le thé soluble (thé à infuser) (…) contient des quantités dangereusement élevées de fluorure… Les
chercheurs ont découvert que des préparations de thé de force moyenne contiennent près de 6.5 ppm de fluor,
4 ppm étant le maximum permis pour l’eau potable fluorée par l’Agence américaine de protection
environnementale (EPA).» Ref.: ''Potentially harmful fluoride levels found in some instant tea'', Washington
University School of Medicine, January 25, 2005.
Selon une autre étude de S.M. Lévy et N. Guha-Chowdhury (1999), la concentration de fluor dans le thé va de
0.1 à 4.2 ppm, avec une moyenne de 3 ppm. Ref.: Levy SM, Total fluoride intake and implications for dietary
fluoride supplementation. Journal of Public Health Dentistry 59: 211-23.
De plus, la plupart des boissons de thé glacé étudiées sont hautement concentrés en fluorure. Si les enfants en
consomment de grandes quantités en raison de leur bon goût sucré et si l’on comptabilise le fluorure ingéré
quotidiennement provenant d’autres sources, il y a un risque réel de surdose incontrôlée. Ref.: Behrendt A,
Oberste V, Wetzel WE. (2002). Fluoride concentration and pH of iced tea products. Caries Research 36(6): 405410.
Les vins
Selon A.W. Burgstahler et al. (1997), « Les analyses de dix-neuf vins californiens ont révélé des
concentrations fluoriques alant de 0.23 ppm à 2.80 ppm (moyenne de 1.02 ppm), avec sept échantillons
contenant une quantité supérieure à la limite internationale de 1 ppm. » Ref.: Fluoride in California wines
and raisins. Fluoride 30: 142-146).
Selon E. Connett et P. Connett (2001), « Entre 1990 et 1994, les chercheurs de l’Université de l’état de la
Californie à Fresno ont conduit une étude sur 5 ans dans les vignobles de la Vallée de San Joaquin. Leurs
recherches indiquent que « Les applications multiples du Cryolite (un pesticide fluoré) durant la saison de
production augmentent significativement le taux de fluorure dans le vin », avec des niveaux de fluorure allant de
3 à 6 ppm dans les vins suivants: Zinfandel, Chardonnay, Cabernet Sauvignon, Chenin Blanc, Thompson
Seedless, Barbera, Muscat Candi, Rubi Cabernet ; et des niveaux allant entre 6 et 9 ppm dans le French
Colombard et le Zinfadel… S'il contient 6 ppm, un verre de vin (175 ml) contient autant de fluorure qu’un litre
d’eau fluorée à un niveau « optimal » Ref.: Fluoride: The Hidden Poison in the National Organic Standards.
Pesticides and You 21: 18-22.
Les bières
Selon Warnakulasuriya et al. (2002), « Les bières brasées dans des municipalités où l’eau contient un haut
niveau de fluorure contribuent significativement à la dose quotidienne recommandée et ce particulièrement chez
les gros buveurs. Les maladies osseuses reliées aux abus d’alcool sont considérablement aggravées par la
présence de fluorure dans l’alcool. » Ref.: Fluoride content of alcoholic beverages. Clinica Chimica Acta 320: 14.
Selon Groth (1973), « Les boissons gazeuses et les bières embouteillées contiennent entre 0.7 à 1 ppm de
fluorure; si la consommation de bière varie en fonction des individus et que la bière contient 0.7 ppm de fluor, les
gros buveurs ingèrent plus de 4 mg de fluorure seulement avec la bière. » Ref.: Two Issues of Science and
Public Policy: Air Pollution Control in the San Francisco Bay Area, and Fluoridation of Community Water
Supplies. Ph.D. Dissertation, Department of Biological Sciences, Stanford University, May 1973.
Poulet désossé mécaniquement
Selon Fein et Cerklewski (2001) : « La nourriture composée de poulet désossé mécaniquement contribue de
façon majeure à l’apport quotidien de fluorure recommandé. (…) Elle augmente le risque de fluorose dentaire
chez les enfants de moins de huit ans lorsqu'elle est combinée à l'exposition à d’autres sources de fluorure. »
Ref.: Fluoride content of foods made with mechanically separated chicken. Journal of Agricultural Food
Chemistry 49(9):4284-6.
Heilman et al. (1997) concluent que la nourriture pour bébé avec poulet contient un niveau élevé de
fluorure. Un enfant qui mange régulièrement plus que quelques onces de nourriture pour bébé avec
poulet est exposé à un risque élevé de fluorose. Réf.: Fluoride concentrations of infant foods. Journal of the
American Dental Association 128(7):857-63.
Poissons et fruits de mer
Selon l’Agence d'enregistrement des substances toxiques et des maladies (Agency for Toxic
Substances and Disease Registry, 2001), les catégories d’aliments contenant le plus de fluorure sont les
poissons (2.118 ppm), les breuvages (1.148 ppm) et les soupes (0.606 ppm). Les échantillons individuels
contenant le plus haut niveau de fluorure sont le thé (4.97 ppm), le poisson en conserve (4.57 ppm), les
moules (3.36 ppm), le veau cuit (1.23 ppm) et les céréales de blé cuisinées (1.02 ppm). Réf.: Toxicological
Profile for Fluorides: Draft Profile for Public Comment. U.S. Department of Health & Human Services, Public
Health Service.
Les batteries de cuisine au téflon
Selon Marier et Rose (1977), « Les batteries de cuisine à base de téflon contribuent à l’ingestion de fluorure.
"Ful et Parkins ont fait bouillir de l’eau fluorée à feu doux jusqu’à ce qu’un tiers ou la moitié de la quantité d’eau
se soit évaporée pour ensuite déterminer la quantité du dépôt de fluorure. Elle atteignait près de 3 ppm. Si ces
résultats sont justes, une enquête s’impose sur la libération de fluorure dans la nourriture cuisinée dans des
poêles et poêlons à revêtement de plastique. » Réf.: Environmental Fluoride. National Research Council of
Canada. Associate Committe on Scientific Criteria for Environmental Quality. NRCC No. 16081.
Le sel de table (ou sel iodé)
Le sel de table fluoré est de plus en plus répandu partout à travers le globe. Alors que les Etats-Unis et le
Canada n’ont pas encore de programme de fluoration systématique du sel (c’est le cas de l’Autriche, la Bolivie,
la Colombie, le Costa-Rica, la République Domincaine, la France, l’Allemagne, le Honduras, le Nicaragua, le
Panama, la Suisse et le Venezuela), on estime que plus de gens sont exposés au fluorure du sel de table qu’au
fluorure contenu dans l’eau. Le sel fluoré contient près de 250 ppm de fluor, ce qui entraîne une consommation
quotidienne de près de 2.5 mg de fluor par jour pour chaque personne consommant à peine 10 grammes de
sel. Pour en savoir plus : Cliquez ici.
Les anesthésiants (Enflurane, Isoflurane et Sevoflurane)
Selon M. Nuscheler et al. (1996), « Durant les années soixante, l’utilisation généralisée des anesthésiants
inhalés au méthoxyflurane était associée à une hausse significative des dysfonctions rénales postopératoires.
On attribuait ces dysfonctions à la biotransformation hépatique du méthoxyflurane et à une diffusion
subséquente d’ions fluoriques inorganiques dans la circulation. D’après les résultats d’expériences cliniques
avec le méthoxyflurane, les concentrations de sérum fluorique excédant 50 mumol/l étaient considérées
néphrotoxiques (toxique pour le rein). L’enflurane et même l’isoflurane peuvent, lors d’opérations prolongées,
entraîner un excès du niveau fluorique inorganique de 50 mumol/L. » Réf.: [Fluoride-induced nephrotoxicity:
fact or fiction?]. Anaesthesist 45 Suppl 1:S32-40.
De même, selon Goldberg et al. (1996), "L’administration de sévoflurane peut induire des concentration
excessives d’ions de sérum fluorique inorganique, qui a d’ailleurs été associé avec l’inhibition des
facultés de concentration rénales. » Réf.: Sevoflurane versus isoflurane for maintenance of anesthesia: are
serum inorganic fluoride ion concentrations of concern? Anesthesia and Analgesia 82(6):1268-72.
Cigarette
La cigarette est une autre source de fluorure reconnue, révèlent Marier J. et Rose D. (1977). Réf.:
Environmental Fluoride. National Research Council of Canada. Associate Committe on Scientific Criteria for
Environmental Quality. NRCC No. 16081).
Une exposition accrue au fluorure au cours des dernières années
Selon Marier J, Rose D. (1977), le fluorure est un bioacumulateur persistant et celui-ci pénètre dans la chaîne
alimentaire humaine en quantité sans cesse croissante. Réf.: Environmental Fluoride. National Research
Council of Canada. Associate Committe on Scientific Criteria for Environmental Quality. NRCC No. 16081.
Dans leur étude, Fomon SJ, Ekstrand J, Ziegler EE. (2000) concluent que « l’ingestion de fluorure chez les
enfants et les bébés accuse une augmentation significative depuis 1930, et, selon toute probabilité, il en sera de
même dans le futur, contribuant ainsi à une hausse croissante de l’incidence de la fluorose, à moins que des
mesures d’intervention soient adoptées. » Réf.: Fluoride intake and prevalence of dental fluorosis: trends in
fluoride intake with special attention to infants. Journal of Public Health Dentistry 60(3):131-9.
« L’incidence de la flurose dentaire aux Etats-Unis est en augmentation constante depuis 30 ans, tant dans les
communautés où l’eau est fluorée que dans celles où l’eau ne l’est pas » Réf.: Fluoride intake and prevalence
of dental fluorosis: trends in fluoride intake with special attention to infants. Journal of Public Health Dentistry
60(3):131-9.
Selon Pang D, et al. (1992), « L’incidence accrue de la fluorose dentaire suggère que l’exposition systémique
totale chez les enfants pendant la phase de développement des dents est en augmentation constante depuis les
années 1940. » Réf.: Fluoride intake from beverage consumption in a sample of North Carolina children.
Journal of Dental Research 71: 1382-1388.
D'après Rozier RG. (1999), « Quelques cas de fluorose dentaire plus sévères ont été découverts dans certaines
communautés. Puisque que l’incidence de la fluorose dentaire est significativement supérieure à celle d’il y a 50
ans, on peut en conclure que les sources d’exposition au fluorure sont plus nombreuses chez les enfants NordAméricains. » Réf.: The prevalence and severity of enamel fluorosis in North American children. Journal of
Public Health Dentistry 59(4):239-46).
L'incidence accrue de la fluorose dentaire
Selon McDonagh, M. et al. (2000), « L'incidence de la fluorose dentaire à un niveau fluorique de 1 ppm a été
estimée à 48% ; concernant les préoccupations esthétiques liées à la fluorose, elle a été prédite à 12.5%. »
Réf.: A Systematic Review of Public Water Fluoridation. NHS Center for Reviews and Dissemination, University
of York.
Locker, D. (1999) révèle que « Les études actuelles appuient la thèse voulant que la fluorose dentaire a
augmenté, et ce tant dans les communautés où l’eau est fluorée que dans celles où elle ne l’est pas. Les études
nord-américaines suggèrent un ratio de 20% à 75% là où l’eau est fluorée et de 12% à 45% là où elle ne l’est
pas. » Réf.: Benefits and Risks of Water Fluoridation. An Update of the 1996 Federal-Provincial Sub-committee
Report. Prepared for Ontario Ministry of Health and Long Term Care.
« Plusieurs rapports d’incidence de la fluorose dentaire, surtout en qui concerne la fluorose légère, révèlent des
proportions allant de 20% à 80%. » Réf.: Levy SM, Guha-Chowdhury N. (1999). Total fluoride intake and
implications for dietary fluoride supplementation. Journal of Public Health Dentistry 59: 211-23.
Source: Fluoride Action Network
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