ÉROSION
Dénition
Ensemble des processus qui enlèvent des matériaux à la surface d’une roche ou d’un sol.
Situation
Le territoire du COBAMIL est inclus en totalité dans les basses terres du Saint-
Laurent. Pour cette raison, la grande majorité des rivières et ruisseaux de la zone
des Mille-Îles s’écoulent dans des dépôts meubles abondants (ex. sables, limons,
argiles) qui sont plus vulnérables à l’érosion. Tous les cours d’eau du territoire
sont touchés par ce problème. L’encaissement (enfoncement) prononcé d’une
rivière et la sévérité des pentes en rive augmentent les risques de décrochement
de berges. Les sols aussi sont affectés par l’érosion, surtout lorsque le couvert
végétal est absent ou appauvri. Bien que le processus soit naturel, la modication
de l’environnement par l’homme tend à l’accentuer signicativement. En 2001,
on estimait que les milieux naturels ne couvraient plus que 30 % du territoire du
COBAMIL. Des activités qui participent directement ou indirectement à l’érosion
occupent maintenant ces supercies nouvellement soumises à une inuence
anthropique. Toujours en 2001, les terres agricoles et les milieux urbains occupaient respectivement 45 % et 19 % de
la zone des Mille-Îles, fragilisant les sols et les berges tout en modiant profondément le régime hydrologique naturel.
Causes principales
Modication du régime hydrologique naturel (crues plus rapides et intenses)
• La disparition des milieux humides et naturels
• L’imperméabilisation du territoire (réseau routier, tissu urbain)
• Le drainage agricole et routier (fossés)
• L’articialisation des cours d’eau (ex. canalisation, linéarisation)
Plus grande vulnérabilité à l’érosion
• Appauvrissement de la couverture végétale en rive
• Sols nus ou vulnérables (ex. activités agricoles, chantiers de construction)
Conséquences nuisibles
• Perte de sol (ex. agriculture) ou de terrain
• Dommages aux infrastructures (ex. ponts, routes, propriétés résidentielles)
• Pollution de l’eau
• Dégradation des écosystèmes aquatiques et riverains
• Sédimentation/envasement pouvant nuire à la pratique d’activités nautiques
(voir les causes et conséquences de la sédimentation dans la che associée)
• Perte potentielle de rendement agricole
1. À l’état naturel, la majorité de l’eau de pluie est interceptée par le couvert végétal et s’inltre
dans le sol. Suite à l’urbanisation, une grande proportion de l’eau ruisselle sur les surfaces im-
perméables (ex. rues, toits, stationnements) et ne s’inltre plus. L’imperméabilisation des sols
participe aux problèmes d’érosion, d’inondation et de pollution de l’eau.
COBAMIL 2011
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