thermique. Étant une protection naturelle contre les vents
violents et les vagues, causes de l’érosion, le réchauffement fait
fondre la glace. Poursuivant ses conséquences destructives, la
fonte des glaces fait augmenter le niveau de l’eau salée, poussant
les marais à reculer vers les côtes.
Dans un autre domaine, l’humain agit de manière égoïste en
construisant de nombreuses routes et maisons aux abords du
fleuve Saint-Laurent réduisant ainsi l’espace disponible en
canalisant le fleuve dans un endroit restreint. Les marais ne
pouvant plus s’enraciner dans le sol sont alors détruits. Le fleuve,
cherchant toujours à grossir, va produire de plus en plus d’érosion
sur les rivages. Un exemple concret des ravages de l’érosion est
celui des plages de la Côte-Nord, jusqu’à 60% d’entre-elles sont
affectées par ce phénomène. Le gouvernement a instauré
certaines lois qui obligent les gens à se construire à une certaine
distance de la rive, soit 15 mètres. Même si nous respectons ces
normes, nous risquons actuellement de voir nos maisons
démolies par l’érosion. Une autre solution qui nous est proposée,
c’est l’enrochement qui est de loin la plus populaire. Celle-ci ne
contre aucunement l’effet de l’érosion, car l’eau pénètre la terre
en passant en dessous de cette dernière. N’ayant plus de support,
l’affaissement est inévitable.
D’autres milieux sont touchés. Les tourbières en sont un bon
exemple par leur sensibilité aux changements climatiques par
l’hydrologie, la biologie et la climatologie. Le principal résultat est
la diminution du débit d’eau empêchant la filtration et
l’oxygénation adéquate de l’eau riche en nutriments provenant
des bassins versants, avant que cette dernière ne soit rejetée dans