Techniques du milieu naturel Composantes abiotiques 147-123

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Techniques du milieu naturel
Composantes abiotiques
147-123-FE
LA PERTURBATION DES ÉCOSYSTÈMES CAUSÉE PAR LA MODIFICATION DU CLIMAT
Par :
Sharon Fontaine
Olivier Rioux
Catherine Gagné
Groupe : 143
Présenté à
Annette Huot
Cégep de Saint-Félicien
Automne 2010
Normalement, la nature suit son cours d’elle-même alors
lorsqu’ il y a intervention de l’homme, cela bouscule toute la
dynamique présente. La perturbation des écosystèmes causée par
la modification du climat en est un parfait exemple. Tout au long
de ce texte, il sera question des principales causes des
changements climatiques et des répercussions sur nos milieux
naturels accompagnées de leurs solutions envisageables.
La première cause des variations du climat est de loin
l’activité humaine. Par exemple, l’utilisation des carburants
fossiles pour la production de l’électricité et pour les transports
nuisent visiblement à la santé de la planète. Le gaz carbonique, le
méthane, l’oxyde nitreux et d’autres gaz sont des gaz à effet de
serre qui contribuent au réchauffement de la planète. Certains de
ces gaz, causent les pluies acides qui n’améliorent pas les
conditions du milieu.
L’écosystème le plus touché par le réchauffement de la
planète est l’Arctique. En effet, la calotte polaire fond à une
vitesse phénoménale. C’est ce qui entraîne peu à peu le déclin de
l’ours polaire. La principale source de nourriture de ce dernier, le
blanchon, a besoin de glace afin de pouvoir se développer.
N’ayant presque plus de glace, les femelles vont se déplacer afin
de mettre bas. Par conséquent, l’ours polaire, ne pourra plus
compenser sa dépense calorifique en se nourrissant seulement
d’autres espèces. En plus de nuire à la reproduction des
blanchons, la fonte des glaces affecte aussi le niveau de l’eau, car
celle-ci se réchauffe et prend plus d’expansion dû à sa dilatation
thermique. Étant une protection naturelle contre les vents
violents et les vagues, causes de l’érosion, le réchauffement fait
fondre la glace. Poursuivant ses conséquences destructives, la
fonte des glaces fait augmenter le niveau de l’eau salée, poussant
les marais à reculer vers les côtes.
Dans un autre domaine, l’humain agit de manière égoïste en
construisant de nombreuses routes et maisons aux abords du
fleuve Saint-Laurent réduisant ainsi l’espace disponible en
canalisant le fleuve dans un endroit restreint. Les marais ne
pouvant plus s’enraciner dans le sol sont alors détruits. Le fleuve,
cherchant toujours à grossir, va produire de plus en plus d’érosion
sur les rivages. Un exemple concret des ravages de l’érosion est
celui des plages de la Côte-Nord, jusqu’à 60% d’entre-elles sont
affectées par ce phénomène. Le gouvernement a instauré
certaines lois qui obligent les gens à se construire à une certaine
distance de la rive, soit 15 mètres. Même si nous respectons ces
normes, nous risquons actuellement de voir nos maisons
démolies par l’érosion. Une autre solution qui nous est proposée,
c’est l’enrochement qui est de loin la plus populaire. Celle-ci ne
contre aucunement l’effet de l’érosion, car l’eau pénètre la terre
en passant en dessous de cette dernière. N’ayant plus de support,
l’affaissement est inévitable.
D’autres milieux sont touchés. Les tourbières en sont un bon
exemple par leur sensibilité aux changements climatiques par
l’hydrologie, la biologie et la climatologie. Le principal résultat est
la diminution du débit d’eau empêchant la filtration et
l’oxygénation adéquate de l’eau riche en nutriments provenant
des bassins versants, avant que cette dernière ne soit rejetée dans
les lacs. L’assèchement des tourbières amène de nouvelles
espèces végétales à se développer. Celles-ci vont créer des
répercussions négatives, tels que la diminution de lumière pour
les autres espèces déjà présentes. Ce phénomène ne se crée pas
seulement dans les tourbières mais dans nos forêts aussi. Un
exemple concret est l’érable à sucre qui migre vers le nord, car les
conditions à sa survie sont favorables. Il va y avoir un changement
de distribution des espèces animales, qui vont ainsi se déplacer
vers le nord, comme c’est le cas du cerf de virginie qui monte de
plus en plus et qu’on retrouve même jusqu’au cinquantième
parallèle, car il y a moins de neige au sol.
Parmi ces nombreuses conséquences, la déforestation est
une cause des changements climatiques seulement si on change
sa fonction première qui est de transformer le gaz carbonique en
oxygène. Cela consiste à transformer la forêt en champ agricole.
Les jeunes forêts sont celles qui sont les plus actives dans
l’absorption du gaz carbonique, donc nous pouvons nous
permettre d’effectuer des coupes sélectives sans contribuer aux
changements climatiques. Les forêts ayant déjà un couvert stable
en limitant la perte d’humidité au sol, si nous coupons les jeunes
forêts, les feux vont alors augmenter considérablement, car le sol
va devenir très sec et une simple étincelle suffira pour embraser la
forêt entière.
Pour conclure, les seules solutions envisageables seraient de
trouver de nouvelles méthodes afin de produire notre énergie
sans émissions polluantes. L’investissement serait bénéfique à
long terme, mais pour l’instant aucune application n’est faite à
grande échelle. Seulement quelques projets sont étudiés, mais
leur mise en œuvre tarde. La conscientisation des populations
amène un changement d’habitudes direct sur nos écosystèmes.
En bref, l’humain est le seul responsable des perturbations sur
nos écosystèmes, mais espérons que la nature triomphe toujours
et continue à suivre son cours.
Sources :
http//climatique.centerblog.net/
http//adaptation.nrcan.gc.ca/perspective/forest_3_f.php
http://www.mrnf.gouv.qc.ca/energie/climatiques/index.jsp
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