CHAPITRE 21. ÉTUDE DE FONCTION ET DE COURBES DANS LE PLAN 2
Exemple: La fonction f:x7→ √x2+xest continue sur ] − ∞,−1] ∪[0,+∞[,
comme composée de
–x7→ x2+xqui est un polynôme de ] − ∞,−1] ∪[0,+∞[→R+, et
–y7→ √yqui est continue sur R+.
Par contre, elle n’est dérivable que sur ]−∞,−1[∪]0,+∞[, car sur cet intervalle, on a x2+x > 0.
Attention à ne pas oublier les justifications (composée, quotient, produit), etc.
La meilleure rédaction est de faire un schéma, en indiquant les fonctions qui interviennent dans
la composition et les intervalles correspondants.
Souvent il s’agit de questions simples, pour lesquelles il est demandé une rédaction précise.
Attention aussi au cas des fonctions √, arccos et arcsin qui ne sont pas dérivables sur tout leur
ensemble de définition.
Déterminer l’intervalle d’étude On restreint l’intervalle d’étude à la partie intéressante,i.e. tout
ce qui ne peut pas s’obtenir par symétrie.
Si la fonction est paire ou impaire, on se restreint à la partie positive.
Rappel : on obtient alors la courbe représentative par symétrie par rapport à la droite y= 0
(cas pair) ou par symétrie de centre (0,0) (cas impaire).
Si la fonction est périodique de période T, on l’étudie sur une période, et on obtient la courbe
par translation de paramètre T.
Dans certains cas (plus rare), on une symétrie de centre un point a∈R.
C’est-à-dire qu’on peut trouver un point a∈R, tel que :
∀h∈R, a +h∈Df⇒a−h∈Dfet f(a+h) = f(a−h)
Cela revient à dire que la fonction h7→ f(a+h) est paire.
Alors on peut étudier la fonction que sur Df∩[a, +∞[. On obtient le reste de la courbe par
symétrie d’axe y=a. (Exactement comme les fonctions paires).
Exemple: Pour la fonction f:x7→ √x2+xOn a : x2+x= (x+1
2)2−1
4. D’où
f(−1
2+h) = rh2−1
4=f(−1
2−h).
Comme de plus Dfest symétrique autour de x=−1
2, on obtient que la courbe représentative
de fest symétrique autour de x=−1
2.
Il est important de remarquer ces symétries pour éviter des calculs inutiles et simplifier le
raisonnement (ex. se ramener à des intervalles sur lesquels les fonctions trigonométriques sont
bijectives).
Étude des points particuliers Si on a vu des points particuliers dans l’étude de la régularité, il
faut étudier la limite à droite et à gauche de ces points. Ainsi que l’existence de prolongement
continu ou dérivable en ces points. Par exemple, on a :
Exemple: Pour f:x7→ √x2+xon a vu que la fonction n’était a priori pas dérivable en 0. Si
on regarde le taux de variation, on a :
f(x)−f(0)
x−0=√x2+x
x=r1 + 1
x−−−−→
x→0++∞.