Cochon d`Inde

Le cobaye est un rongeur calme, attachant
et très interactif, ce qui fait de lui un animal
tout à fait indiqué pour les enfants.
Une fois la confiance installée, c’est une belle
histoire qui s’écrit tant que vous savez lui accorder
le temps et la patience nécessaires.
Très câlin, le cochon d’inde appréciera
grandement les papouilles sur vos genoux.
Ce petit dépliant vous aidera à mieux connaitre ses
besoins et anticiper les maladresses avant
l’adoption de ce merveilleux rongeur.
En Bref
 Le cobaye est un rongeur diurne, il est actif en début
et fin de journée ;
 Il peut vivre environ 6 à 8 ans ;
 Son régime alimentaire est herbivore strict (foin à
volonté et légumes) ;
 Il a un besoin quotidien vital de recevoir sa dose
de vitamine C (20 mg/kg) ;
 Le cochon d’inde est une espèce grégaire, il a
besoin de la compagnie de congénères de même
sexe ;
 Pas de copeaux de bois de résineux ;
 Il requiert une attention quotidienne ;
 Il requiert les soins d’une personne responsable, mais
peut être manipulé par de jeunes enfants sous
surveillance ;
 La cage doit être spacieuse : au moins 1 m de
longueur ;
 La reproduction du cobaye est dangereuse pour les
femelles de moins de 700g et plus de 7 mois :
rigidification de la symphyse pubienne (bassin)
bloquant la mise bas ;
 La gestation s’étale sur 68 jours en moyenne ;
 Le cobaye est nidifuge : il nait complètement formé ;
Le Cobaye sur internet
 Les Sites informatifs :
Passion Cobaye : http://www.passioncobaye.com
Cobaye’s Club : http://www.cobayesclub.com
 Les Fora :
CobayeBelgique : http://cobayebelgique.forumactif.com
Passion Cobaye : http://www.passioncobaye.com/forum
La Santé
Comme chez les autres rongeurs, le cobaye a un
métabolisme très rapide ; en cas de doute sur son état de
santé, consultez un vétérinaire sans plus tarder.
Les visites de contrôle ne sont jamais inutiles : la
prévention, c’est la santé ! Pensez à contrôler le poids,
l’appétit (…) de votre animal quotidiennement, et mettre en
quarantaine les nouveaux venus.
Contrairement aux autres rongeurs, le cobaye peut être
vacciné contre les maladies respiratoires et les
entérotoxémies, mais ces vaccins sont hors Autorisation de
Mise sur le Marché et sous la responsabilité du vétérinaire.
Parmi de nombreuses pathologies, la carence en vitamine
C est la plus facile à éviter et pourtant celle qui cause aussi
le plus de conséquences sur la santé du cobaye.
Où Adopter ?
Privilégiez l’adoption en élevage sérieux, plutôt que chez
des particuliers ou en animalerie, de façon à adopter un
animal habitué à la manipulation.
Vous pouvez également adopter votre cochon d’inde en
refuge, mais beaucoup de composantes sont inconnues.
Lors d’une adoption, pensez à vérifier les points suivants :
 absence d’apathie et d’anorexie ;
 absence de gonflements abdominaux ;
 absence de trous, pellicules dans les poils ;
 absence de gonflements et rougeurs sur les pattes ;
 absence d’anomalies dentaires (incisives du haut
positionnées devant celles du bas).
L’A.F.A.R. présente…
Le
Cochon d’Inde
Validé par le Dr POUYOL
www.afar-asbl.net
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Présentation
Originaire de la Cordillère des Andes (Amérique du Sud),
le Cavia porcellus est connu et domestiqué depuis plus de 3
millénaires pour sa chair délicate. Ce n’est qu’au XVIème
siècle qu’il est importé en Europe, pour devenir animal de
laboratoire 3 siècles plus tard.
Même s’il reste élevé pour sa viande en Amérique Latine, le
cobaye est maintenant un animal de compagnie à part
entière en Europe.
Cependant, des études génétiques et taxonomiques menées
depuis une vingtaine d’années mènent à penser que le
cobaye n’est peut-être pas un rongeur au même titre que les
rats et souris. Affaire à suivre !
Tout comme la souris, le cobaye présente une diversité
importante de variétés de couleurs, types de poils, ou
encore marquages ; regroupés par « races », ou encore
standards.
Diurne, le cochon d’inde s’active principalement pendant la
matinée et en fin de journée.
Assez massif, il mesure 30 à 40 cm et peut peser jusqu’à 2
kg. Le dimorphisme sexuel est légèrement marqué ; la zone
génitale est représentée par un « Y » chez les femelles et un
« i » chez les mâles.
La maturité sexuelle est atteinte à l’âge de 4 semaines pour
les femelles contre 9 semaines en moyenne chez les mâles.
Nidifuges, les jeunes sont sevrés à l’âge de 21 jours avec
un poids moyen de 200g.
Son espérance de vie en captivité a été évaluée entre 6 et
8 ans.
Grégaire à l’état sauvage, le cobaye a besoin de vivre
avec un compagnon du même sexe. Il est néanmoins
possible de n’en prendre qu’un uniquement si vous êtes
disponible.
Les interactions sociales sont intéressantes à observer, le
cochon d’inde étant très bavard et plutôt pacifique.
Naturellement calme, le cobaye a besoin d’être manipulé
avec douceur. A l’inverse du chinchilla ou de l’octodon,
c’est un rongeur qui pourra rester calmement sur vos
genoux, mais n’oubliez pas de le remettre de temps à autre
dans sa cage pour lui laisser faire ses besoins.
La Cage
Le cobaye a besoin d’espace pour se dépenser et s’occuper
pendant votre absence. Au minimum, sa cage doit mesurer
1m à 1m40 de longueur (« cages à lapin »).
Les cages à barreaux qui présentent une ouverture frontale
sont les plus indiquées car permettent d’avoir un contact
permanent avec votre animal et de ne pas l’aborder par le
dessus, mais également d’accrocher accessoires et jeux.
Les cages en plexiglas, terrariums et aquariums isolent trop
votre cobaye, en plus d’être insuffisamment ventilés, tandis
que les clapiers, en bois, sont plutôt indiqués pendant la
période estivale car difficiles à entretenir.
Il est également tout à fait possible de bricoler votre propre
« meuble à chons » avec des matériaux judicieusement
choisis tout en respectant les dimensions idéales et les
règles de sécurité.
La Litière
Etalée au fond de la cage, la litière de cellulose se présente
comme la meilleure alternative aux copeaux de bois de
résineux, toxiques, à la fois vis-à-vis de ses propriétés
absorbantes que l’absence de poussières irritant les voies
respiratoires.
Peuvent également être utilisées les litières de chanvre ou
de lin et une couche de papier journal (attention à l’encre,
toxique) en fond de cage. La paille est déconseillée car trop
poussiéreuse, peu absorbante et susceptible de blesser les
yeux ou la bouche puisque trop rigide et vulnérante.
Le renouvellement de la litière est à effectuer 2 à 3 fois par
semaine.
A noter que le foin est une nourriture et non une litière.
L’Alimentation
L’alimentation est responsable de 75% des décès
lorsqu’elle n’est pas adaptée aux besoins nutritionnels du
cochon d’inde ; respectés par des aliments pauvres en
éléments nutritifs mais riches en cellulose brute.
Le cobaye est un herbivore strict ; son régime alimentaire
se compose majoritairement de foin – à volonté dans un
râtelier, favorisant le transit intestinal et l’usure des
molaires – d’au moins 1/10ème de son poids en légumes
variés, de 30 g de pellets (granulés cylindriques, surtout
pas de mélanges de graines !) et parfois quelques fruits.
Les pellets, alimentation industrielle, peuvent être totalement
remplacés par une alimentation composée de 75% de foin
et 25% de légumes.
Un apport journalier en vitamine C (20mg/kg) est
obligatoire, à donner en pipette directement dans la
bouche.
La nourriture doit être à disposition de façon
permanente (sinon, arrêt du transit digestif) ; tout en variant
les sources de fibres, pensez à éviter les changements
brusques en habituant votre cobaye progressivement.
L’eau est distribuée en biberon, afin de la conserver au
propre, et renouvelée de façon quotidienne. L’alimentation
doit être répartie dans deux gamelles distinctes si vous
donnez pellets et légumes.
Les Sorties
Naturellement peureux, le cochon d’inde doit être sortit s’il
est confiant, ne brûlez pas les étapes. Une fois habitué à
votre main, caressez-le puis prenez-le doucement.
Peu habile, le cochon d’inde se divertit en partant à
l’aventure pendant au moins 1 à 2 heures par jour ; cet
exercice étant très bénéfique pour son système digestif.
Ces sorties peuvent s’effectuer en intérieur dans un parc ou
une pièce sécurisée - veillez alors à lui interdire l’accès aux
zones sensibles (fils, mobilier, plantes vertes) – comme en
extérieur dans votre jardin ou votre balcon clôturé, à l’abri
des courants d’air, ou encore dans un enclos qui reste la
meilleure solution, sans lui faire subir de changement
brusque de température.