Annexe 5B-mesures de.. - Cen-LR

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ANNEXE 5B : Détail des mesures compensatoires
Pâturage en automne et en hiver. La durée dépend de la race choisie, du nombre de bêtes et de la taille
de la parcelle.
Mesure C1 : Restauration et gestion de milieux ouverts
Mesure C1-A : Ouverture des milieux
Objectifs
Restaurer et conserver des zones ouvertes favorables à un grand cortège d'espèces végétales et
animales inféodées aux pelouses sèches méditerranéennes.
Suivi
scientifique
Reptiles : Lézard ocellé, Couleuvre de Montpellier, Psammodrome algire, Seps strié, Couleuvre à
échelons, Lézard vert.
Espèces ciblées
Oiseaux : Rollier d’Europe, Circaète Jean-le-blanc, Bruant ortolan, Pipit Rousseline, Pie-Grièche à tête
rousse, Coucou-geai, Huppe fasciée, Fauvette grisette, Fauvette à tête noire.
Suivi
Suivi
Suivi
Suivi
des espèces végétales patrimoniales
de la structure de végétation tous les 5 ans
d'indicateurs du milieu : orthoptères et avifaune
des reptiles
Plan de gestion sur 20 ans, avec réunions régulières (CEL, Ecolgistes de l’Euzière), évaluation
intermédiaire du plan à T+10 ans et ajustement éventuel.
Gestion
Insectes : Magicienne dentelée
L’année N correpond à l’année de mise en place des mesures compensatoires. Un état initial précis sera
fait avant la mise en place de ces mesures.
Plantes : Ail, Gagée…
Autres espèces
pouvant
bénéficier de la
mesure
Avantages
fonctionnels
Oedipode occitane, Arcyptère languedocienne, Chiroptères, Avifaune et Herpétofaune
méditerannéennes associées aux milieux ouverts
Action
Calendrier
prévisionnel
- Permet le maintien d’un écosystème particulier en voie de disparition (abandon du pastoralisme,
fermeture des milieux) et donc la présence des espèces inféodées à ces milieux.
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
Inventaire botanique
Evaluation structure
végétation
Débroussaillage
Suivi faune
Acteurs
1ere étape : En premier lieu, il convient d’établir un diagnostic botanique afin de définir les proportions
des différentes strates et les éventuelles stations à
Acteur potentiel
+9
+10
…
+20
…
…
…
…
Gestion : Les parcelles acquises seront retrocédées au CEN-LR qui en assurera la gestion. Une
convention a été signée entre ASF et le CEN-LR (Annexe 14).
Débroussaillage-Gyrobroyage-coupe d’arbre : A.L.M. (Agents du Littoral Méditerranéen), Compagnie des
Forestiers
Option 1 : Débroussaillement mécanique
-
Débroussaillage : 0,45€/m², soit 4500€/ha
-
Abattage : Environ 2500€/ha (dépend de la taille et du nombre d’arbres)
Option 2 : Débroussaillement par pâturage
Coût indicatif
Option 1 : Débroussaillement alvéolaire et mécanique
-
Pâturage itinérant et en enclos mobile: 700 à 900 € / ha
Suivis faune, flore, structure de la végétation sur 20 ans: intégré au suivi global des milieux
ouverts
Option 1 A : Ligneux > 25% : arrachage et coupe avec exportation (attention aux espèces qui rejettent) ;
Principe
+1
Plan de gestion pastorale
- Protection contre les incendies.
préserver. Les techniques décrites ci-après ne
doivent pas être appliquées sur l’ensemble des
parcelles, mais doivent au contraire laisser des
zones arborées et d’autres arbustives afin de
favoriser une biodiversité maximale. Les zones réouvertes et maintenues ouvertes doivent constituer
environ 80% de la surface, en laissant des zones
plus fermées afin de créer une mosaïque.
N
Matériel : Tronçonneuse, broyeur à chaînes.
Coût total de la mesure MC1-A : intégré au coût global de la mesure MC1
Option 1 B : Ligneux < 25% et/ou garrigue-maquis dense et dur : gyrobroyage (permet de favoriser les
herbacées) avec exportation des coupes.
Matériel : Gyrobroyeur, débroussailleuse.
Option 2 : Débroussaillement par pâturage
Bibliographie
Biotope et CEN-LR, DIREN LR, 2009 – Catalogue régional des mesures de gestion des habitats et des
espèces d’intérêt communautaire (Type milieux agropastoraux) – version provisoire – 204 p.
SETRA, 2009 – Eléments de coûts des mesures d’insertion environnementales (exemple de l’est de la
France) – 24p.
- Etablir un diagnostic pastoral permettant d’évaluer la valeur fourragère et les contraintes du site
(végétation, pente, accès…)
- Mise en place du plan de gestion pastorale (définition des parcelles à pâturer (cartographie), des zones
où les enjeux sont les plus importants, des points d’attraction ou d’inconfort du troupeau, et identification
des travaux préalables à effectuer et mise en place d’un calendrier de pâturage pour l'automne et l’hiver).
- Contact avec les éleveurs locaux sur la base du plan de gestion élaboré avec le CEN-LR
- Travaux mécaniques avant pâturage : en fonction de la proportion de ligneux (voir option1)
- Contrat avec les éleveurs et mise en place du plan de gestion pastorale.
Période
Gyrobroyage et/ou coupe d’octobre à mars. Il faut éviter au maximum la période estivale et les périodes
sèches.
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
239
Gîte :
Mesure C1-B : Création de murets et pierriers
Objectifs
Positionner au milieu du pierrier ou du muret, une boîte de 50cm de long pour 20cm de large et de
fond sera très favorable à la ponte et au gîte des reptiles. Elle doit être reliée à l’extérieur par des
« tunnels » conçus au moment du montage du pierrier grâce à un positionnement particulier des
pierres.
Recréer un linéaire de murets en pierres sèches locales, agrémenté de pierriers à proximité, et si
possible complété par une haie (mesure n°3), afin de créer des sites de refuge pour les reptiles mais
également pour certains oiseaux, mammifères…
Muret : entre 60 et 90cm de large sur 1m de haut et 10m de long
Espèces ciblées
Lézard ocellé, Psammodrome algire, Couleuvre de Montpellier, Couleuvre à échelons, Seps strié.
- Ne pas utiliser de liant.
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Reptiles (Lézard des murailles, Coronelle girondine, Orvet), Oiseaux (Huppe fasciée), Petits
mammifères (hérisson, musaraignes), Insectes (hyménoptères, coléoptères…), araignées, lichens,
- Construire la base en utilisant de grosses pierres. Plus le mur est haut, plus la base doit être large
pour en assurer la stabilité et la pérennité.
mollusques.
- Incliner les pierres vers l’intérieur du mur pour la stabiliser et pour favoriser l’écoulement de l’eau.
- Empiler les pierres en quinconce pour laisser des interstices entre elles.
Les interstices entre les pierres sèches servent de refuge, de lieux de ponte ou de terrain de chasse à
de nombreuses espèces. On y trouve :
Avantages
fonctionnels
-
des batraciens, comme les grenouilles et les crapauds ;
de petits mammifères, y compris des chauves-souris ;
des reptiles, comme les lézards (lézard vert, lézard ocellé…) et les serpents (couleuvre de
Montpellier et autres) qui s’y chauffent et chassent escargots, mammifères et insectes ;
des mollusques qui recherchent la fraîcheur en s’enfonçant dans les grosses fentes des
murets ;
des insectes qui pondent ou s’installent dans les anfractuosités des vieux murs
des araignées, des acariens, etc.
des végétaux comme le lierre dont les baies nourrissent certains oiseaux..
Nombre de murets et pierriers : Certaines espèces étant territoriales, il est conseillé de faire
plusieurs murets et pierriers. Le plus intéressant est de combiner les deux techniques en créant
plusieurs pierriers aux abords des murets. Les pierriers sont plus favorables à certaines espèces
(comme le Lézard ocellé) qui ont besoin de grands espaces entres les pierres. Les murets peuvent
profiter aux couleuvres.
- Lier avec des boutisses en disposant au moins une pierre traversante par mètre linéaire
Période
Suivi scientifique
Gestion
Suivi faune intégré au suivi global des milieux ouverts
Au Sud : soumis à un ensoleillement important ne nécessitent qu’un entretien limité.
Au Nord : l’humidité peut favoriser la pousse de mousses ou de plantes à croissance rapide, Il est
alors conseillé d’effectuer un grattage ou un sarclage.
La couche herbacée ou arbustive qui se développe sur le mur peut être maintenue (à l’exception des
robiniers), pour son rôle refuge.
N
Calendrier
prévisionnel
Au total, 10 à 20 murets et 10 à 20 pierriers seront ainsi aménagés. Il est également conseillé de
créer des gîtes au sein des murets et pierriers. .
Acteurs potentiels
+1
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
+9
+10
…
Construction murets +
pierriers
…
Construction gîtes
…
Suivi faune
…
N+20
Pierrier, murets et gîtes : A.L.M. (Agents du Littoral Méditerranéen) avec soutien d’un écologue.
Muret : 6000€ pour 10 murets.
Matériel : récupérer des pierres d’anciens
murets, ou tout du moins des pierres locales.
Ne pas utiliser de liant. Pour les gîtes, du bois
et des vis.
Pierrier : 2 400€ pour 20 pierriers d’1m3
Coût indicatif
Principe
Pierrier : Positionner les pierres en tas, sans
liant, en faisant plusieurs tas à proximité, sur
1 m de haut, et 2m de diamètre. L’irrégularité
dans le positionnement des pierriers est à
privilégier. Le muret peut être construit en
positionnant les pierres une à une ou
simplement en mettant toutes les pierres d’un
coup de façon à former un tas aux interstices
irréguliers.
Automne – hiver
Gîtes : La plupart des matériaux peuvent être récupérés en scierie ou autre (chutes de planche, vieux
tubes PVC). Si tous les matériaux doivent être achetés, le prix de revient est d’environ 700€ , main
d’œuvre comprise.
Suivi faune sur 20 ans : intégré au suivi global des milieux ouverts
Coût total de la mesure MC1-B : intégré au coût global de la mesure MC1
Bibliographie
LPO Alsace et TYPHO, ND – Fiche pratique n°2 : Murs de pierres sèches et pierriers – 8p.
APICQ et Syndicat Mixte du Pays Midi-Quercy, ND – Charte patrimoine et paysages pour demain :
restaurer les murets en pierres sèches.
Ecologistes de l’Euzière, 2008 - Invitez la nature dans votre jardin, sur votre terrasse ou votre balcon
– 34p.
La présence de substrats très diversifiés tels que sable, graviers, gros blocs de pierres ainsi que
vieilles souches permet d’obtenir diverses vitesses de réchauffement ainsi que de nombreuses niches
favorables à la faune.
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
240
Septembre-octobre : préparation du site
Mesure C1-C : Plantation de haies
- Coupe de la strate herbacée.
Objectifs
Créer des haies, pouvant venir en complément de la création de murets
Etapes et périodes
Oiseaux : Coucou geai, Huppe fasciée
Espèces ciblées
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Avantages
fonctionnels
Octobre – février : plantation
Reptiles : Lézard vert, Psammodrome algire
- Plantation de plants d’origine locale : Chêne vert, Pistachier lentisque, Cornouiller mâle,
Aubépine, Phyllaire, Eglantier, Prunellier
Insectes, Mammifères
Suivi scientifique
Renforcer la biodiversité en créant et/ou renforçant des corridors permettant à la faune de circuler,
de s’alimenter et de se reproduire.
Plantation de 500 ml de haies dans les espaces sous maîtrise foncière en lien avec les éléments
structurants du paysage (ripisylves, haies existantes). Il s’agit d’une mesure à long terme.
-
-
A la fin de la première année : les plants morts sont remplacés.
Gestion
Humide
Sec
Haute tige
Amandier
Prunus dulcis
x
x
Micocoulier
Celtis australis
x
x
Sorbier
Sorbus domestica
x
x
x
Prunier
Prunus domestica
x
x
x
Cerisier
Prunus avium
x
Mûrier
Morus nigra
Poirier traditionnel
Pyrus communis
Poirier à feuilles
d'amandier
Pyrus spinosa
Cornouiller mâle
Cornus mas
Azerolier
Crataegus azarolus
x
Cognassier
Cydonia oblonga
x
Grenadier
Punica granatum
x
Figuier
Ficus carica
x
x
Prunellier
Prunus spinosa
x
x
Sureau noir
Sambucus nigra
x
Cerisier de Sainte Lucie
Prunus mahaleb
Fusain
Euonymus europaeus
x
Troène
Ligustrum vulgare
x
Filaire
Phillyrea angustifolia
x
-
Dégagements manuels uniquement autour des plants tous les deux ans pour favoriser la
pousse des ligneux en limitant la compétition avec les herbacées.
Bois morts conservés au sol (favorise la biodiversité)
N
Calendrier
prévisionnel
Acteurs potentiels
+1
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
+9
+10
…
Préparation du site
…
Plantation
…
Remplacement des plants
morts
Dégagement manuel autour
des plants
+20
…
…
A.L.M. (Agents du Littoral Méditerranéen), Compagnie des Forestiers
x
x
x
Il est prévu de planter 500m de linéaire de haie.
x
x
Débroussaillage, pose fumier et paille : environ 300€.
x
x
x
Coût indicatif
x
Cornouiller sanguin
Cornus sanguinea
x
x
Crataegus monogyna
x
x
Noisetier
Corylus avellana
x
Plantation : 25€/ml (dépend des essences plantées et de la densité définie) : 12500€.
x
Suivi faune : intégré au suivi des milieux ouverts
x
Coût total de la mesure MC1-C : intégré au coût global de la mesure MC1
Bibliographie
x
Aubépine
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
Au cours des premières années :
-
Il peut être intéressant de mêler à la haie, à intervalles irréguliers, quelques fruitiers de
haute tige. Le tableau ci-dessous donne une liste d’espèces utilisables selon le contexte :
Nom latin
Suivi faune intégré au suivi global des milieux ouverts
Eviter un entretien répété au niveau des haies et alignements d’arbres qui seront créés, afin de
permettre l’installation d’une entomofaune favorable aux insectivores (oiseaux, mammifères).
il est important de planter différentes strates (arbustives, arborées) pour une plus grande
diversité d’habitats. De même, il faut privilégier des essences locales afin d’assurer une
meilleur persistance des végétaux sans entretien.
Nom vernaculaire
Principes
- Dépôt d’une couche de fumier (15 cm) et de paille (15 cm) afin d'augmenter l'activité biologique
du sol ainsi que son humidité en période estivale.
SUIVIS GLOBAUX MC1
COUT GLOBAL MC1
-
Mission Haie CRPF, ND – Comment préserver les haies efficacement au sein d’une
procédure d’aménagement foncier - 9p.
-
SETRA, 2009 – Eléments de coûts des mesures d’insertion environnementales (exemple
de l’est de la France) – 24p.
-
Ecologistes de l’Euzière, 2012 - Diagnostic biodiversité de l’exploitation viticole de Mme
Jeannot et de M. PegolottiMaraussan (34) – 13p.
Suivis faune – flore : 110 jours au total
200 à 350 K€
241
• Phase 1 - repérage et arrachage des pieds à prélever : Mars-juin
Mesure C2 : Mesures en faveur de l’Ail petit-Moly
Repérage : entre mars et avril, marquage au sol pour repérage des pieds à prélever.
1 – Gestion des stations existantes
Objectifs
Arrachage : Le mois suivant la floraison. Un suivi précis de la phénologie des stations sera réalisé
l’année du prélèvement afin de définir au mieux la fenêtre d’intervention : les individus devront être
prélevés lors du jaunissement et de l’ouverture des capsules, afin de récupérer les graines.
Maintenir les populations existantes.
• Phase 2 - mise en jauge et multiplication : Juillet
Espèces ciblées
Principes
Etapes et périodes
Suivi scientifique
Gestion
Ail petit-Moly (Allium chamaemoly)
Gestion de sites où cette espèce est déjà présente ;
Débroussaillage manuel de la station pour garder un niveau d’ouverture du milieu suffisant pour
l’espèce tous les 3 ans en octobre. Cela nécessite un repérage préalable et un balisage des pieds
entre janvier et avril.
Acteurs
Acteurs potentiels
Coût indicatif
Etapes et périodes
Réimplantation après multiplication : les individus multipliés seront replantés dans les parcelles après
deux ans, vers la dernière quinzaine de juillet (période en fonction des conditions climatiques de
l’année en cours).
• Phase 4 - mise en exclôt : juin-juillet
Les principales mesures de gestion consisteront à débroussailler manuellement les stations pour
éviter la fermeture du milieu ou à mettre en place un plan de pâturage (cf mesure 1).
+1
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
Débroussailler
Suivi de l’état de
conservation
+9
+10
…
Les stations d’accueil feront l’objet d’une mise en exclôt durant les trois premières années. Cette
démarche a pour objectif de soustraire les individus nouvellement implantés à tout impact direct :
piétinement bovin et autres dégradations. A la suite de cette période sensible, la totalité des exclôts
sera évacuée du site.
+20
…
…
Gestion : CEN-LR
Débroussaillage : A.L.M. (Agents du Littoral Méditerranéen)
• Phase 3 - ré-implantation sur les parcelles cibles :
Réimplantation directe : immédiatement après leur arrachage.
Suivi de l’évolution de l’espèce dans les sites existants.
N
Calendrier
prévisionnel
Multiplication : à partir des graines. Ces dernières seront implantées dans un substrat très humifère,
humide mais parfaitement drainé, et entreposées à l’extérieur.
Suivi scientifique
Débroussaillage manuel : 0,45€/m²
Suivi des stations sur 20 ans : compris dans le suivi global des milieux ouverts sur 20 ans
Gestion
Expérimentation sur 5 ans
-Suivi sur deux ans de l’essai de multiplication
-L’évaluation de la reprise de végétation devra se faire au début de la saison de végétation qui suit la
ré-implantation. Plusieurs placettes seront suivies pour évaluer l’efficacité de la mesure :
o suivi du site où seront transplantés les pieds
o suivi d’un site témoin où l’espèce est déjà présente. Ce témoin permet de
déterminer si les conditions environnementales à l’année N sont favorables ou non
à l’espèce.
Outre la gestion de la multiplication des bulbes, les principales mesures de gestion consisteront à
débroussailler / faucher les nouvelles stations.
2 – Mesure expérimentale : transplantation et multiplication des pieds
N
Ce protocole de mise en oeuvre est fourni à titre d’exemple. Il sera modifié dans le cadre du partenariat établi avec le
CEFE de Montpellier pour l’expérimentation sur les 4 espèces concernées (voir Annexe 20)
Renforcer les populations existantes via multiplication et transplantation.
Objectifs
Espèces ciblées
Calendrier
prévisionnel
Création de nouvelles populations
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
+9
+10
Arrachage des pieds
Transplantation des pieds
arrachés
Multiplication
Transplantation des pieds
multipliés
Suivi de la transplantation
…
+20
…
…
…
…
…
Ail petit-Moly (Allium chamaemoly)
Acteurs
-Renforcement de population via la transplantation des pieds qui seront impactés par le projet ;
Expérimentation avec le CEFE sur 5 ans : 40 K€ pour les 4 espèces soit 10 k€
Coût indicatif
-Multiplication des graines et plantation sur des sites favorables.
Frais annexes à l’expérimentation : 5K€
Suivi complémentaire sur 20 ans : compris dans le suivi global des milieux ouverts
Bibliographie
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE) de Montpellier
Ecologistes de l’Euzière
Frais liés à l’expérimentation :
Le nombre de pieds à multiplier pour avoir une population viable sera établie en concertation avec le
CBN, et le CSRPN.
Principes
+1
- SETRA, 2009 – Eléments de coûts des mesures d’insertion environnementales (exemple de l’est de
la France) – 24p.
- Ecologistes de l’Euzière, 2009 - Projet de restauration d’une infrastructure hydraulique : recréation
d’une prise d’eau sur la rivière Jonte (48) – 84p.
242
Allium chamaemoly, l’Ail petit-Moly
Mesure C3 : Mesures en faveur de la Gagée de Granatelli
Acquisitions de connaissances et expérimentations (étude réalisée par le CEFE)
1 – Gestion des stations existantes
Distribution
Sténoméditerranéenne : de l’Espagne jusqu’à la Grèce + Corse, Sicile, Sardaigne, Baléares. En
France : en plaine à travers toute la région méditerranéenne
Comprendre la dynamique et l’écologie de l’espèce en région méditerranéenne française par
rapport aux régions plus méridionales
Enjeux de
connaissances
et objectifs
Fournir des bases scientifiques pour une aide à la décision concernant le choix (i) des populations
à renforcer, (ii) des sites adéquats pour la création de nouvelles populations (analyse des sites
préconisés pour la compensation) et (iii) de méthodologies concernant l’implantation des individus
(matériel, nombre, etc)
Mettre en place un protocole de suivi de populations naturelles et introduites
Existe-il des particularités des populations françaises par rapport aux populations plus
méridionales en termes de dynamique et / ou de niche écologique ?
Questions
Elaborer et tester un protocole pour les suivis et l’évaluation de l’état de conservation des
populations
Mise en place de
d’expérimentation,
suivis et analyses
Suivi de l’évolution de l’espèce dans les sites directement impactés, en périphérie (populations
isolées) et en dehors de la zone d’impact
Renforcement de populations existantes et création de nouvelles populations
Principes
Etapes et périodes
Suivi scientifique
Gestion
Gagée de granatelli (Gagea granatelli)
Gestion de sites où cette espèce est déjà présente ;
Débroussaillage manuel de la station pour garder un niveau d’ouverture du milieu suffisant pour
l’espèce tous les 3 ans en octobre. Cela nécessite un repérage préalable et un balisage des pieds
entre janvier et avril.
Suivi de l’évolution de l’espèce dans les sites existants.
Les principales mesures de gestion consisteront à débroussailler manuellement les stations pour éviter
la fermeture du milieu ou à mettre en place un plan de pâturage (cf mesure 1).
N
Calendrier
prévisionnel
Acteurs
Acteurs potentiels
Coût indicatif
Analyse de la dynamique des populations naturelles, impactées et introduites en relation avec les
mesures de gestion
Etudes écologiques expérimentales sur la germination et la survie en conditions contrôlées et en
milieu naturel
Organisation
Partenaires
Espèces ciblées
Maintenir les populations existantes.
Quel est l’état de conservation des populations françaises par rapport aux populations plus
méridionales ?
Analyse de la niche écologique en France et ailleurs
Développement de
protocoles
Objectifs
+1
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
+9
+10
Débroussailler
Suivi de l’état de
conservation
…
+20
…
…
Gestion : CEN-LR
Débroussaillage : A.L.M. (Agents du Littoral Méditerranéen)
Débroussaillage manuel : 0,45€/m²
Suivi des stations sur 20 ans : compris dans le suivi global des milieux ouverts sur 20 ans
2 – Mesure expérimentale : transplantation et multiplication des pieds
Ce protocole de mise en oeuvre est fourni à titre d’exemple. Il sera modifié dans le cadre du partenariat établi avec le
CEFE de Montpellier pour l’expérimentation sur les 4 espèces concernées (voir Annexe 20)
CEN-LR, CBNMP, Ecologistes de l'Euzière
Objectifs
Espèces ciblées
Renforcer les populations existantes via multiplication et transplantation.
Gagée de granatelli (Gagea granatelli)
Le nombre de pieds à multiplier pour avoir une population viable sera établie en concertation avec le
CBN et le CSRPN.
Principes
Renforcement de population via la transplantation des pieds qui seront impactés par le projet ;
Multiplication des bulbes et plantation sur des sites favorables.
Itinéraire technique utilisé pour la Gagée jaune (Gagea lutea) en 2009, adaptable à ce cas-ci car
c’est une bulbeuse également, et appartenant au même genre.
Etapes et périodes
• Phase 1 - repérage et arrachage des bulbes à prélever.
Repérage : entre mars et avril, marquage au sol pour repérage des bulbes à prélever.
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
243
Arrachage : Le mois suivant la floraison. Un suivi précis de la phénologie des stations sera réalisé
l’année du prélèvement afin de définir au mieux la fenêtre d’intervention : les individus devront être
prélevés lors du jaunissement des feuilles et avant l’ouverture des capsules (juin). D’après Tison JM
(com.pers), ce jaunissement intervient de manière décalée pour les juvéniles. L’intervention se
déroulera en deux temps (individus mâtures et juvéniles), les juvéniles étant utilisés pour la
multiplication.
Bibliographie
SETRA, 2009 – Eléments de coûts des mesures d’insertion environnementales (exemple de l’est de la
France) – 24p.
Ecologistes de l’Euzière, 2009 - Projet de restauration d’une infrastructure hydraulique : recréation
d’une prise d’eau sur la rivière Jonte (48) – 84p.
• Phase 2 - mise en jauge et multiplication : Juillet
Déplacement : attention particulière à porter au transport des individus juvéniles afin de limiter les
risques de maladies cryptogamiques (espèce sensible au pourrissement).
Multiplication : à partir des bulbilles. Ces derniers seront implantés dans un substrat humide mais
parfaitement drainé, et entreposés à l’extérieur. Les individus issus de la multiplication seront
conservés en jauge deux ans avant ré-implantation.
• Phase 3 - ré-implantation sur les parcelles cibles :
Réimplantation directe : immédiatement après leur arrachage.
Réimplantation après multiplication : Les bulbes déshydratés provenant de la multiplication seront réimplantés sur le site deux ans minimum après leur mise en jauge, vers la dernière quinzaine de juillet
(période en fonction des conditions climatiques de l’année en cours). Les plants issus de bulbilles ne
sont pas à même de supporter une déshydratation complète la première année de végétation. Ils sont
par ailleurs très fragiles durant cette première saison (rupture du cotylédon aérien entraîne la mort).
• Phase 4 - mise en exclôt : juin-juillet
Les stations d’accueil feront l’objet d’une mise en exclôt durant les trois premières années. Cette
démarche a pour objectif de soustraire les individus nouvellement implantés à tout impact direct :
piétinement bovin et autres dégradations. A la suite de cette période sensible, la totalité des exclôts
sera évacuée du site.
Suivi sur deux ans de l’essai de multiplication
Suivi scientifique
Gestion
L’évaluation de la reprise de végétation devra se faire au début de la saison de végétation qui suit la
ré-implantation. Plusieurs placettes seront suivies pour évaluer l’efficacité de la mesure :
o
suivi du site où seront transplantés les bulbes
o
suivi d’un site témoin où l’espèce est déjà présente. Ce témoin permet de déterminer
si les conditions environnementales à l’année N sont favorables ou non à l’espèce.
Outre la gestion de la multiplication des bulbes, les principales mesures de gestion consisteront à
débroussailler / faucher les nouvelles stations.
N
Calendrier
prévisionnel
Acteurs
+1
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
+9
+10
Arrachage des bulbes
Transplantation des bulbes
arrachés
Multiplication
Transplantation des bulbes
multipliés
Suivi de la transplantation
…
+20
…
…
…
…
…
Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE) de Montpellier
Ecologistes de l’Euzière
Frais liés à l’expérimentation :
Coût indicatif
Expérimentation avec le CEFE sur 5 ans : 40 K€ pour les 4 espèces soit 10 k€
Frais annexes à l’expérimentation : 5K€
Suivi complémentaire sur 20 ans : compris dans le suivi global des milieux ouverts
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
244
Gagea granatelli, la Gagée de Granatelli
Acquisition de connaissances et expérimentation (étude réalisée par le CEFE)
Distribution
Sténoméditerranéenne : de l’Espagne jusqu’à la Crimée. En France : en plaine à travers toute la
région méditerranéenne
Comprendre la dynamique et l’écologie de l’espèce en région méditerranéenne française par rapport
aux régions plus méridionales
Enjeux de
connaissances
et objectifs
Fournir des bases scientifiques pour une aide à la décision concernant le choix (i) des populations à
renforcer, (ii) des sites adéquats pour la création de nouvelles populations (analyse des sites
préconisés pour la compensation) et (iii) de méthodologies concernant l’implantation des individus
(matériel, nombre, etc)
Mettre en place un protocole de suivi de populations naturelles et introduites
Existe-il des particularités des populations françaises par rapport aux populations plus méridionales
en termes de dynamique et / ou de niche écologique ?
Questions
Quel est l’état de conservation des populations françaises par rapport aux populations plus
méridionales ?
Analyse de la niche écologique en France et ailleurs
Elaborer et tester un protocole pour les suivis et l’évaluation de l’état de conservation des populations
Développement de
protocoles
Mise en place de
d’expérimentation,
suivis et analyses
Suivi de l’évolution de l’espèce dans les sites directement impactés, en périphérie (populations
isolées) et en dehors de la zone d’impact ;
Renforcement de populations existantes et création de nouvelles populations
Analyse de la dynamique des populations naturelles, impactées et introduites en relation avec les
mesures de gestion
Etudes écologiques expérimentales sur la germination et la survie conditions contrôlées et en milieu
naturel
Organisation
Partenaires
CEN-LR, CBNMP, Ecologistes de l'Euzière
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
245
2. Transplantation la journée même de ¾
des pieds, avec arrosage directement
après la transplantation, et deux fois le
mois suivant, en fonction de la
pluviométrie ;
Mesure 4 : Mesures en faveur de la Proserpine
1 – Gestion des stations existantes
Objectifs
Espèces ciblées
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Principes
Gestion de stations d’Aristoloche pistoloche afin de maintenir et favoriser la population de Proserpine.
Proserpine (Zerynthia rumina)
Gestion de sites où pousse l’Aristoloche pistoloche, plante hôte de la Proserpine, par débroussaillage
manuel ou pâturage.
Débroussaillage manuel de la station pour garder un niveau d’ouverture du milieu suffisant pour
l’espèce tous les 3 ans en octobre.
Suivi scientifique
Etude de la présence de la Proserpine sur les stations d’aristoloches : comptages tous les trois ans
des adultes volants et des chenilles (fin avril-mai).
Gestion
Les principales mesures de gestion consisteront à débroussailler manuellement les stations pour
éviter la fermeture du milieu (cf mesure 1) en automne.
N
Acteurs potentiels
Coût indicatif
- 1/3 des pieds est coupé en deux
verticalement au niveau du « bulbe » avant
la transplantation en faisant attention à ce
qu’il y ait autant de bourgeons d’un côté
que de l’autre ;
Diane (Zerynthia polyxena)
Etapes et périodes
Calendrier
prévisionnel
3. Le quart restant est conservé en quadrat
chez un pépiniériste, pour des essais de
multiplication par éclatement de souche.
Dans ce quart :
+1
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
+9
+10
…
Débroussailler
…
Suivi de la Proserpine
…
- 1/3 est coupé de la même façon et
transplanté avec de l’auxine (hormone de
bouturage qui aide à la croissance, à la
cicatrisation et à la production de racines) ;
- 1/3 des pieds est transplanté sans
modification = portion témoin.
Si la multiplication a fonctionné, les pieds
sont transplantés au mois de septembre de l’année suivante.
Suivi de végétation :
+20
-
Suivi scientifique
A.L.M. (Agents du Littoral Méditerranéen)
-
suivi du site où seront transplantés les bulbes
suivi d’un site témoin où l’espèce est déjà présente. Ce témoin permet de déterminer si les
conditions environnementales à l’année N sont favorables ou non à l’espèce.
Suivi sur deux ans de l’essai de multiplication
Etude de la dynamique de reconquête de la Proserpine sur les stations d’Aristoloches nouvellement
créées : comptages des adultes volants et des chenilles (fin avril-mai).
Débroussaillage manuel : 0,45€/m²
Suivi flore et papillon : compris dans le suivi global des milieux ouverts sur 20 ans
Gestion
Outre la gestion de la multiplication des pieds, les principales mesures de gestion consisteront à
débroussailler / faucher les nouvelles stations d’Aristoloche pistoloche en automne.
N
+1
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
+9
+10
…
2 – Mesure expérimentale : transplantation et multiplication des pieds
Arrachage / Transplantation
…
Ce protocole de mise en oeuvre est fourni à titre d’exemple. Il sera modifié dans le cadre du partenariat établi avec le
CEFE de Montpellier pour l’expérimentation sur les 4 espèces concernées (Voir Annece 20)
Multiplication
Tranplantation des plants
multipliés
Suivi des plants et
Proserpine
…
Objectifs
Calendrier
prévisionnel
Renforcer les populations existantes via des techniques de multiplication (par éclatement de
souches) et de transplantation.
+20
…
…
Mise en place du protocole : CEFE / Ecologistes de l’Euzière
Espèces ciblées
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Proserpine (Zerynthia rumina)
Acteurs
Prélèvement/transplantation/débroussaillage : A.L.M.
Diane (Zerynthia polyxena)
Débroussaillage manuel : 0,45€/m²
Frais liés à l’expérimentation :
-Renforcement de population via la transplantation des pieds qui seront impactés par le projet ;
Principes
Etapes et périodes
Multiplication : Pépiniériste Filippi
-Etude expérimentale de multiplication des bulbes et plantation sur des sites favorables. Le nombre
de pieds à multiplier pour avoir une population viable sera établie en concertation avec le CSRPN.
Coût indicatif
Expérimentation avec le CEFE sur 5 ans : 40 K€ pour les 4 espèces soit 10 k€
Frais annexes à l’expérimentation : 5K€
Suivi complémentaire sur 20 ans : compris dans le suivi global des milieux ouverts
1. Prélèvement en juin-juillet de tous les pieds présents sur le site qui sera impacté ;
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
246
Aucune référence disponible à ce jour. Les mesures compensatoires mises en place sont
Bibliographie
expérimentales. Le suivi scientifique permettra d’apporter des éléments concrets sur l’efficacité des
mesures destinées à la reconstitution des stations d’Aristoloche pistoloche.
SETRA, 2009 – Eléments de coûts des mesures d’insertion environnementales (exemple de l’est de
la France) – 24p.
Aristolochia pistolachia (l’Aristoloche pistoloche) et Zerynthia rumina (la
Proserpine)
Mesure C5 : Conception et pose de nichoirs pour le Rollier d’Europe
Objectifs
Espèces ciblées
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Favoriser la présence et la reproduction du Rollier d’Europe.
Rollier d’Europe (Corracias garrulus)
Cheveche d’Athéna, Petit-duc scops, Faucon crécerelle (si le toit est endommagé),
Huppe fasciée
Pose de 20 nichoirs :
Acquisition de connaissances et expérimentation (étude réalisée par le CEFE)
Matière : bois ni peint ni traité (type sapin, peuplier, chêne), vis, charnières.
Distribution
Sténoméditerranéenne : Sud-ouest de l’Europe – France, Espagne, Portugal et Sardaigne. En
France, lieux secs et arides du Midi jusqu’aux Hautes Alpes, la Drôme, l’Aveyron
Hauteur de pose : au-dessus de 4 mètres
Support de pose : arbres au sein de ripisylves, et/ou poteaux électriques.
Enjeux de
connaissances
et objectifs
Bilan des connaissances concernant les relations entre la plante hôte et son espèce de papillon : la
Proserpine (Zerynthia rumina)
Fournir des bases écologiques et scientifiques pour une aide à la décision concernant les sites
adéquats pour le renforcement et la création de nouvelles populations de la plante hôte qui soient
adéquates pour la Proserpine (effectifs de la plante et écologie du site)
Quelle est la spécificité du papillon en termes de préférences pour sa plante hôte nourricière ? Sa
chenille est-elle totalement inféodée à l’Aristoloche pistoloche ? Les sites connus de la Proserpine,
sont ils toujours des sites d’occurrence de l’Aristoloche pistoloche ?
Questions
Dimensions et plan : Il est conseillé de fixer le toit avec des charnières afin de pouvoir l’ouvrir
pour l’entretien et le suivi.
Nichoir « traditionnel »
Nichoir « économique »
Principe
Quels sont les besoins du papillon adulte en termes d’espèces / fleurs de butinage ?
Quels effectifs de plantes sont nécessaires pour le maintien d’une population du papillon ? Comment
et où recréer / renforcer une population de l’aristoloche afin d’assurer la présence pérenne du
papillon.
Analyse bibliographique (spécificité, occurrence, connaissances générales sur les aristoloches et
leurs chenilles)
Développement de
protocoles
Mise en place de
d’expérimentation,
suivis et analyses
Etudes expérimentales de la germination et de la reproduction végétative
Examiner les listes de semences utilisées pour les re-végétalisation (argumentaire écologique pour y
inclure les aristoloches selon le type de milieu)
La pose se fait d’octobre à février, pour que les nichoirs soient sur place lorsque les oiseaux
entameront leurs recherches de gîtes.
Elaborer un protocole pour étudier les populations de papillons et de la plante nourricière
Conseils de pose :
Protocole de renforcement de populations existantes et création de nouvelles populations (essais de
semis et de re-végétalisation avec entreprise / pépiniériste)
Etapes et périodes
- Fixer le nichoir à l’aide d’un fil de fer gainé de plastique et le desserrer régulièrement afin
d’éviter l’incrustation dans l’écorce de l’arbre en croissance.
Etudes écologiques expérimentales sur la relation plante - chenille
Organisation
Partenaires
- Incliner légèrement le nichoir vers l’avant pour évacuer les eaux de pluie (des petits trous dans
le plancher peuvent améliorer ce phénomène)
- Utiliser des cales en bois pour que le fil rigide ne touche pas le tronc et ne le blesse pas.
CEN-LR, Ecologistes de l'Euzière, CBNMP, OPIE, pépiniériste
- Suivi de l’occupation du nichoir, du nombre de nichées, nombre d’œufs…
Suivi scientifique
- Suivi des individus présents avec baguage.
- Suivi les 5 premières années puis suivi tous les 2 ans , suivi pendant 3 années consécutives
Gestion
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
- Si le nichoir est occupé tous les printemps, le vider à l’automne, tous les 2 ou 3 ans.
247
- Suivi du bon état du nichoir, réparation des dégâts si nécessaire (pluie, grêle, prédateur…).
Mesure C6 : Conception et pose de nichoirs pour la Huppe fasciée
N
Calendrier
prévisionnel
+1
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
+9
+10
Pose des nichoirs
…
…
Entretien
…
Suivi
…
Création et pose des nichoirs : Ecologistes de l’Euzière
Acteurs potentiels
+20
Objectifs
Espèces ciblées
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Favoriser la présence et la reproduction de la Huppe fasciée.
Huppe fasciée (Upupa epops)
Cheveche d’Athéna, Petit-duc scops, Faucon crécerelle (si le toit est endommagé),
Rollier d’Europe
Matière : bois ni peint ni traité (type sapin, peuplier, chêne), vis.
Suivi : Ecologistes de l’Euzière
Hauteur de pose : au-dessus de 4 mètres
Création et pose de nichoir : 70 € / nichoir. Total : 1 400 € HT pour 20 nichoirs
Support de pose : arbres de tous types (plan 1) et pierriers (plan 2)
Coût indicatif
Suivi Rollier sur 20 ans: 45 jours
Dimensions Les mesures notées dans les plans suivants sont données en mm. Il est conseillé
de fixer le toit avec des charnières afin de pouvoir l’ouvrir pour l’entretien et le suivi.
Coût global de la mesure MC5 : 25 K€
Plan 1 : nichoir à Huppe fasciée pour arbre
Principe
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
248
Plan 2 : nichoir à Huppe fasciée pour pierrier
4.3.2. Mesures compensatoires en faveur des espèces liées aux zones humides
Les mesures en faveur des espèces liées aux zones humides concernent des Insectes, des Amphibiens et des
Chiroptères. Les mesures qui seront mises en place sont presque toutes spécifiques :
- Création de mare,
-
Gestion de milieu favorable à la Diane,
-
Gestion de grands cours d’eau en faveur des Cordulies (500 ml de cours d’eau),
-
Gestion de petits cours d’eau en faveur de l’Agrion de Mercure (600 ml de cours d’eau).
Elles sont décrites sous forme de fiche action dans ce qui suit.
Groupe
ODONATES
Espèces phares
bénéficiaires
Cordulie à corps fin
Cordulie splendide
Agrion de Mercure
La pose se fait d’octobre à février, pour que les nichoirs soient sur place lorsque les oiseaux
entameront leurs recherches de gîtes.
LEPIDOPTERES
Diane
AMPHIBIENS
Rainette méridionale
CHIROPTERES
Pipistrelle pygmée
Conseils de pose :
Etapes et périodes
- Incliner légèrement le nichoir vers l’avant pour évacuer les eaux de pluie (des petits trous dans
le plancher peuvent améliorer ce phénomène)
- Fixer le nichoir à l’aide d’un fil de fer gainé de plastique et le desserrer régulièrement afin
d’éviter l’incrustation dans l’écorce de l’arbre en croissance.
- Utiliser des cales en bois pour que le fil rigide ne touche pas le tronc et ne le blesse pas.
Suivi scientifique
Suivi de l’occupation du nichoir, du nombre de nichées, nombre d’œufs…
Nettoyage annuel avec surveillance de son utilisation (Loir, Lérot, guêpes…)
Gestion
Si le nichoir est occupé tous les printemps, le vider à l’automne, tous les 2 ou 3 ans.
Suivi du bon état du nichoir, réparation des dégâts si nécessaire (pluie, grêle, prédateur…).
N
Calendrier
prévisionnel
+1
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
+9
+10
Pose des nichoirs
…
+20
…
Entretien
Suivi
Création et pose des nichoirs : Ecologistes de l’Euzière
Acteurs potentiels
Suivi : Ecologistes de l’Euzière
Création et pose de nichoir : 70 € / nichoir. Total : 700 € HT pour 10 nichoirs
Coût indicatif
Suivi Huppe pendant 5 ans : 5 jours
Coût global de la mesure MC6 : 5 K€
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
249
2 – Mesure expérimentale : transplantation et multiplication des pieds
Mesure C7 : Mesures en faveur de la Diane
Ce protocole de mise en oeuvre est fourni à titre d’exemple. Il sera modifié dans le cadre du partenariat établi avec
le CEFE de Montpellier pour l’expérimentation sur les 4 espèces concernées (Voir Annexe 20)
1 – Gestion des stations existantes
Objectifs
Espèces ciblées
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Principes
Objectifs
Gestion de stations d’Aristoloche à feuilles rondes en faveur de la Diane.
Diane (Zerynthia polyxena)
Espèces ciblées
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Proserpine (Zerynthia rumina)
Gestion de sites où pousse l’Aristoloche à feuilles rondes, plante hôte de la Diane, par
débroussaillage manuel.
Principes
Renforcer les populations existantes via des techniques de multiplication par éclatement de
souche et transplantation.
Diane (Zerynthia polyxena)
Proserpine (Zerynthia rumina)
- Transplantation des pieds d’Aristoloche à feuilles rondes : les pieds seront prélevés sur
les sites qui seront impactés par le projet puis replantés l’après-midi sur les parcelles acquises.
- Etude expérimentale de multiplication des bulbes et plantation sur des sites favorables.
Débroussaillage manuel tous les 5 ans en octobre.
Etapes et périodes
Création de talus/fossé pour constituer des zones favorables à l’Aristoloche à feuilles
1. Prélèvement en juin-juillet des pieds présents sur le site (nombre à définir)
rondes.
2. Transplantation la journée même de ¾ des pieds, avec arrosage directement après
transplantation, et deux fois le mois suivant.
Suivis de l’Aristoloche sur les parcelles gérées
3. Le quart restant est conservé en quadrat chez un pépiniériste, pour des essais de
multiplication par éclatement de souche.
Dans ce quart :
Suivis de la dynamique de recolonisation végétale des talus nouvellement créés :
Suivi scientifique
étude de la végétation : mise en place de 10 quadrats de 1 m2 suivis tous les 2 ans
pendant les 6 premières années, puis tous les 5 ans pendant 20 ans. Les résultats de
ces suivis permettront de réorienter les modalités de gestion des talus en cas de non
installation d’Aristoloche.
Etude de la présence de la Diane sur les stations d’Aristoloches : comptages annuels
des adultes volants et des chenilles (fin avril-mai).
Gestion
Calendrier
prévisionnel
Acteurs potentiels
Etapes et périodes
stations pour éviter la fermeture du milieu (cf mesure 1), tous les 5 ans en automne.
+1
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
+9
+10
…
Débroussailler
…
Suivi de la Diane
…
- 1/3 des pieds est coupé en deux au
niveau
du
« bulbe »
avant
la
transplantation en faisant attention à ce
qu’il y ait autant de bourgeons d’un côté
que de l’autre ;
- 1/3 est coupé de la même façon et
transplanté avec de l’auxine (hormone
de bouturage qui aide à la croissance, à
la cicatrisation et à la production de
racines) ;
Les principales mesures de gestion consisteront à débroussailler manuellement les
N
la
+20
- 1/3 des pieds est transplanté sans
modification, c’est la portion témoin.
Si la multiplication a fonctionné, les pieds
sont transplantés au mois de septembre
suivant.
A.L.M. (Agents du Littoral Méditerranéen)
Débroussaillage manuel : 0,45€/m²
Création de talus/fossé : 1 à 5€/m²
Coût indicatif
Suivi de végétation :
Suivi flore et papillon : compris dans le suivi global des milieux ouverts sur 20 ans
-
suivi du site où seront transplantés les bulbes
-
suivi d’un site témoin où l’espèce est déjà présente. Ce témoin permet de déterminer si
les conditions environnementales à l’année N sont favorables ou non à l’espèce.
Suivi scientifique
-
Suivi sur deux ans de l’essai de multiplication
Etude de la dynamique de reconquête de la Diane sur les stations d’Aristoloches nouvellement
crées : comptages annuels des adultes et des chenilles (début avril-mai).
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
250
Outre la gestion de la multiplication des pieds, les principales mesures de gestion consisteront à
Gestion
débroussailler / faucher les nouvelles stations d’Aristoloche à feuilles rondes tous les 4 ans en
automne.
N
+1
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
+9
+10
Arrachage / Transplantation
Calendrier
prévisionnel
Multiplication
Tranplantation des plants
multipliés
Suivi des plants
…
+20
Acquisition de connaissances et expérimentation (Etude réalisée par le CEFE)
…
…
…
Distribution
Europe du Sud, de la France jusqu’à la Turquie + Corse, Sicile, Sardaigne, Baléares. En France :
Prés, haies, lieux pierreux du Midi et du Sud-Ouest jusque dans les Hautes Alpes, l’Aveyron, la
Charente inférieure et la Corse
…
Multiplication : Pépiniériste Filippi
Acteurs potentiels
Aristolochia rotunda (l’Aristoloche à feuilles rondes) et Zerynthia polyxena
(la Diane)
Plantation, création des fossés, entretien mécanique : A.L.M.
Enjeux de
connaissances
et objectifs
Bilan des connaissances concernant les relations entre la plante hôte et son espèce de papillon : la
Diane (Zerynthia polyxena)
Fournir des bases écologiques et scientifiques pour une aide à la décision concernant les sites
adéquats pour le renforcement et la création de nouvelles populations de la plante hôte qui soient
adéquates pour la Diane (effectifs de la plante et écologie du site)
Débroussaillage manuel : 0,45€/m²
Quelle est la spécificité du papillon en termes de préférences pour sa plante hôte nourricière ? Sa
chenille est-elle totalement inféodée à l’Aristoloche à feuilles rondes ? Les sites connus de la Diane,
sont ils toujours des sites d’occurrence de l’Aristoloche à feuilles rondes ?
Frais liés à l’expérimentation :
Coût indicatif
Expérimentation avec le CEFE sur 5 ans : 40 K€ pour les 4 espèces soit 10 k€
Frais annexes à l’expérimentation : 5K€
Questions
Quels effectifs de plantes sont nécessaires pour le maintien d’une population du papillon ? Comment
et où recréer / renforcer une population de l’aristoloche afin d’assurer la présence pérenne du
papillon.
Suivi complémentaire sur 20 ans : veille au-delà du suivi de 5 ans
-
Bibliographie
-
Aucune référence disponible à ce jour. Les mesures compensatoires mises en place
sont expérimentales. Le suivi scientifique permettra d’apporter des éléments concrets
sur l’efficacité des mesures destinées à la reconstitution des stations d’Aristoloche à
feuilles rondes.
SETRA, 2009 – Eléments de coûts des mesures d’insertion environnementales
(exemple de l’est de la France) – 24p.
Quels sont les besoins du papillon adulte en termes d’espèces / fleurs de butinage ?
Analyse bibliographique (spécificité, occurrence, connaissances générales sur les aristoloches et
leurs chenilles)
Développement de
protocoles
Examiner les listes de semences pour la re-végétalisation (argumentaire écologique pour y inclure les
aristoloches selon le type de milieu)
Etudes expérimentales de la germination et de la reproduction végétative
Mise en place de
d’expérimentation,
suivis et analyses
Elaborer un protocole pour l’étude des populations de papillons et de la plante nourricière
Protocole de renforcement de populations existantes et création de nouvelles populations (essais de
semis et de re-végétalisation avec entreprise / pépiniériste)
Etudes écologiques expérimentales sur la relation plante - chenille
Organisation
Partenaires
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
CEN-LR, Ecologistes de l'Euzière, CBNMP, OPIE, pépiniériste
251
Mesure C9 : Mesures en faveur de la Cordulie splendide
et de la Cordulie à corps fin
Mesure C8 : Mesures en faveur de l’Agrion de Mercure
Objectifs
Espèces ciblées
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Restauration d’un cours d’eau favorable au développement des populations d’Agrion de Mercure
Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale)
Espèces ciblées
Cortège d’espèces associé à l’Agrion de Mercure : Calopteryx splendens, Calopteryx
xanthostoma, Calopteryx virgo, Cordulegaster boltonii, et Orthetrum coerulescens.
Restauration d’un petit cours d’eau à courant faible mais permanent. Les conditions suivantes
sont requises pour accueillir l’espèce :
Principes
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Cordulie splendide (Macromia splendens) et Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii)
- A Macromia splendens : Boyeria irene, Onychogomphus, Gomphus graslinii, G. pulchellus, G.
simillimus, G. vulgatissimus,
- A Oxygastra curtisii : Boyeria irene, Onychogomphus, Cordulegaster boltonii, Calopteryx
xanthostoma, Platycnemis latipes et P.acutipennis.
Restauration d’un cours d’eau permanent et profond à courant lent. Les conditions suivantes
sont requises pour accueillir l’espèce :
Principes
- Débroussaillage des berges
- cours d’eau important à courant lent
- présence d’une ripisylve épaisse avec des arbres immergés
- Enlèvement des déchets et embâcles éventuels
- Enlèvement des déchets et embâcles éventuels
- Plantation d’hydrophyte en cas de besoin
Suivi odonatologique avec 3 prospections annuelles (mai, juin et juillet, à adapter en fonction des
conditions climatiques).
Suivi scientifique
Restauration de cours d’eau favorables au développement des populations de Cordulies
Cortège d’espèces associées :
- cours d’eau à courant faible mais permanent
- eau bien oxygénée
- cours d’eau bien ensoleillé
- présence d’hydrophytes à tige molle (Cresson officinale) pour la ponte
- cours d’eau entouré de structures herbacées ouvertes : friches, prairie mésophile où l’espèce
peut réaliser sa maturation après l’émergence.
- Reprofilage des berges d’un petit-cours d’eau
Etapes et périodes
Objectifs
Suivi de la végétation aquatique (favorable aux pontes de l’Agrion de mercure) : Potamots,
Elodées, Callitriches. La majorité des observations concerne Berula erecta (Huds.) et
Helosciadium nodiflorum.
Etapes et périodes
- Arrachage des plantes envahissantes (ex : Robinier, Cannes de Provence)
- Plantation d’arbres en ripisylve si nécessaire
Suivi scientifique
- Suivi odonatologique avec 3 prospections annuelles (mai, juin et juillet, à adapter en fonction
des conditions climatiques).
Suivi de la végétation rivulaire (risque d’embroussaillement).
Gestion
Gestion
Débroussaillage des berges
- Enlèvement des déchets et des embâcles
Nettoyage du lit : enlèvement des déchets, et des embâcles
N
+1
+2
+3
+4
+5
+6
N
+7
Reprofilage des berges
Calendrier
prévisionnel
+8
+9
+10
…
Restauration / nettoyage
du cours d’eau
Débroussaillage/ Arrachage
invasives
Suivi végétation
…
Suivi odonates
…
+20
…
Débroussaillage
Suivi odonates
Suivi végétation
Acteurs
SIATEO (Syndicat Intercommunal de l’Assainissement des Territoires de l’Etang de l’Or) et
SYMBO avec le soutien d’un écologue (Convention signée en Annexe 15).
Calendrier
prévisionnel
Acteurs
Débroussaillage des berges tous les 5 ans : 0,45€/m²
Bibliographie
+2
+3
+4
+7
+8
+9
+10
…
+20
…
…
…
…
Coût indicatif
Plantations : 7 à 8.3€ le m². Varie en fonction des espèces plantées et dépend des parcelles
acquises.
Arrachage des plantes envahissantes : 0,45€/m² (dépend des parcelles acquises).
Suivi sur 5 ans et passage à T+10 ans : 20 jours
Coût global mesure MC8 : 50 K€
Coût global mesure MC9 : 40 K€
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
+6
SyBLe (Syndicat du Bassin du Lez)
Suivi sur 5 ans et passage à T+10 ans : 20 jours
SETRA, 2009 – Eléments de coûts des mesures d’insertion environnementales (exemple de l’est de la
France) – 24p.
+5
Nettoyage du lit : 12,5€/mètre linéaire, 3 750€ pour les 300ml
Nettoyage du lit et reprofilage des berges : Compris dans le DLE
Plantation d’hélophytes : 5 pieds pour 1m², 3€/U, soit 15€/m². Si l’on considère que le cours
d’eau est large de deux mètres, il représente 1 600m², soit 24 000€.
+1
La mesure prendra effet sur 300ml
La mesure prendra effet sur 600 ml de cours d’eau
Coût indicatif
- Débroussaillage des berges
Bibliographie
SETRA, 2009 – Eléments de coûts des mesures d’insertion environnementales (exemple de l’est de la
France) – 24p.
252
Autour et au fond des mares
Mesure C10 : Création de mares
Objectifs
Espèces ciblées
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Avantages
fonctionnels
seront disposés des blocs
rocheux, des souches et des
rondins (abris). Des ligneux
peuvent être également plantés
entre 5 et 10 mètres des berges
des mares (favorables aux
oiseaux, insectes, mammifères).
Créer une zone humide favorable à l'accueil de la faune et de la flore, et notamment au cycle de
vie complexe des amphibiens (habitat terrestre et habitat aquatique), en compensant la perte
des habitats lors du projet.
Rainette méridionale (Hyla meridionalis), Couleuvre à collier (Natrix natrix)
Reptiles (Couleuvre vipérine), Chiroptères
(Petit Murin, Minioptère de Schreibers), Insectes
(odonates,
coléoptères,
macro-invertébrés
benthiques).
Recommandations :
Avant le terrassement, la terre
végétale peut être décapée sur
une vingtaine de centimètres,
conservée, puis reposée au fond
de la mare afin de favoriser
l’implantation de la végétation.
Les
mares
doivent
être
déconnectées du système de
collecte des eaux de chaussée.
Renforce la biodiversité du site et permet la reproduction des amphibiens, des odonates et
autres insectes. Apport d'eau, de nourriture et abris pour la faune, lieu de développement d'une
flore particulière.
Création de trois mares de 50m² chacune. Disposition différente selon les configurations (étude
hydrogéologique au préalable, possibilité de faire plusieurs mares peu éloignées). Surface
limitée afin d’éviter l’apparation d’une faune piscicole.
Caractéristiques physiques :
-
Mare plus ou moins circulaire de 50m² de surface en eau ;
-
Pentes variant de 15 à 25% (pente douce pour favoriser l’accès aux batraciens
- Evaluation du contexte hydrogéologique du site considéré (pente, nappes, cours d’eau…)
-
Entre 20 et 80cm de profondeur sur l’essentiel de la surface (de manière à anticiper un
atterrissement). Cela permet un assèchement estival de la mare favorisant le
développement des hélophytes et des végétaux hydrophiles annuels pionniers tout en
limitant le risque d’implantation des poissons ;
- Création en amont des fortes pluies (automne) :
Principe
Etapes et périodes
-
Terrassement
-
Compactage du fond (bâche ou argile)
- Laisser la végétation s’exprimer.
-
Etanchéité réalisée avec une géomembrane benthonitique ;
-
Pose d’un dallage (calcaire) pour couvrir la géomembrane et la protéger.
- Entretien en période d'assec si la mare est temporaire ou en automne (octobre-novembre),
période où la plupart des espèces ont fini leur cycle biologique.
Engins mécaniques nécessaires :
-
-
- Suivi des amphibiens avec 3 prospections annuelles (mars, avril, mai, à adapter en fonction
des conditions climatiques).
Une pelle mécanique ou tracto-pelle munie d’un godet orientable pour le terrassement
et le profilage du trou ;
- Suivi des odonates (exuvies et adultes), deux passages par an, en mai et juillet.
Un camion pour l’évacuation des matériaux extraits lors du terrassement.
Suivi scientifique
- Suivi de la végétation aquatique (favorable aux pontes des amphibiens) : s'il n'y a pas
installation de végétation pionnière favorables, des apports de plantes aquatiques typiques des
mares méditerranéennes (Potamot dense, Phragmites, Carex, Joncs, Menthe aquatique)
pourront être faits 2 ans après la création.
- Suivi de la végétation rivulaire (arbres ou arbustes trop près apportent de la matière
organique).
- Evaluation de l’accumulation de matière organique
Gestion
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
Entretien tous les 3 ans (ratissage de la surface de l'eau si algues et lentilles, fauchage des
envahissantes, curage de la mare si trop de matière organique)
253
N
Calendrier
prévisionnel
+1
+2
+3
+4
+5
+6
+7
+8
+9
+10
…
Création mare
…
Entretien
…
Suivi flore
…
Suivi faune
…
+20
Dallage, compactage : A.L.M. (Agents du Littoral Méditerranéen), , Compagnie des forestiers).
Acteurs potentiels
Fourniture et pose de la geomembrane : Bec Fayat groupe, GETECH
La mesure compensatoire permettra de créer trois mares de 50m², soit une surface totale
de 150m²
Coût indicatif
Mesure C11 : Aménagements de gîtes favorables aux chiroptères
Objectifs
Espèces ciblées
Chiroptères (Murin de Daubenton, Pipistrelles, Minioptère de Schreibers, Grand Rhinolophe)
Autres espèces
pouvant
bénéficier de la
mesure
Murin de Naterrer, Noctule commune, Petit Rhinolophe, Rhinolophe de Méhély, Molosse de
Cestoni, Vespère de Savi,…
Avantages
fonctionnels
Les gîtes naturels des chiroptères sont de plus en plus rares à cause de la destruction et la
fragmentation de leurs habitats. Créer des gîtes pour ce groupe va permettre de favoriser et
maintenir certaines populations. De plus, les ponts sont très peu utilisés par les rhinolophidés
car ils ont besoin de beaucoup d’espace. La mise en place d’un caisson permet de favoriser
cette famille.
Création de la mare : 10 K€ / mare
Suivi amphibiens-odonates-flore sur 5 ans et passage à T+10 ans et T+20 ans : 49 jours
Coût total du suivi : 55 K€
Ivanez D., 2007 – Définition et mise en œuvre de mesures compensatoires sur un site classé
(Création de mares temporaires de substitution sur le site du Pont du Diable, Aniane, 34) – 19p.
Bibliographie
Permettre aux chiroptères de gîter en été et/ou en hiver au sein des infrastructures.
En premier lieu :
- Vérifier les fissures avant chaque phase de travaux et noter les gîtes occupés.
SETRA, 2009 – Eléments de coûts des mesures d’insertion environnementales (exemple de l’est
de la France) – 24p.
- Ne pas combler les corniches du pont par des injections de béton.
- Laisser les chiroptères s’installer dans les piles creuses et les drains.
- Au maximum : laisser des interstices entre les pierres du pont.
Principe
Lors des travaux :
1 - Création de « sandwich de pierre ».
2 - Pose de gîtes artificiels (briques, nichoirs, tuiles, parpaings).
3 - Aménagement de caissons dans les culées creuses des ouvrages.
Périodes importantes :
Rouge : Travaux impossibles, Jaune : à éviter, Vert : possibles
Période
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Les différents aménagements doivent être suivis pour évaluer leur efficacité (nombre
d’espèces et nombre d’individus) :
Suivi scientifique
- au minimum deux passages de jour par an (hiver-été) ;
- écoute des ultrasons pour évaluer la fréquentation du site.
Gestion
Le suivi scientifique décrit précédemment
réparer/nettoyer les gîtes en cas de dégradation.
doit
aussi
permettre
d’intervenir
pour
Le coût des mesures est décrit dans les fiches suivantes
Coût indicatif
Suivi sur 5 ans : 10 jours
Coût global de la mesure MC 11 : 10 K€
Groupe Chiroptères de Midi-Pyrénées et Espaces Naturels de Midi-Pyrénées, 2005 – Fiche
technique n°8 : des chauves-souris et des ponts – 6p.
Bibliographie
Laurent A., Lemaire M., Pénicaud P. et DREAL Centre, 2002 – Plaquette : Les chauves-souris
hôtes des ponts, connaissance et protection – 6p.
Groupe Chiroptère Pays de la Loire, ND – Les ponts, des ouvrages d’art favorables
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
254
Mesure C11-1 : Gîtes artificiels pour les chiroptères
Objectifs
Espèces ciblées
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Avantages
fonctionnels
Permettre aux chiroptères de gîter en été et/ou en hiver au sein des infrastructures.
Pipistrelles, Murin de Daubenton
Murin de Naterrer, Minioptère de Schreibers, Noctule commune, Petit Rhinolophe, Rhinolophe de
Méhély, Molosse de Cestoni, Vespère de Savi,…
Offre un gîte artificiel d’hiver ou d’été, à proximité d’une zone de chasse très favorable (cours d’eau).
Généralités
-
Placer sous le pont et/ou sur les piles des briques creuses ouvertes uniquement d’un seul
côté, des tuiles faîtières ou des parpaings.
-
Ces gîtes doivent être placés en hauteur pour éviter tout risque de prédation/dérangement
et également pour éviter les inondations en cas de montée des eaux.
-
Le plus important est de varier les matériaux et les orientations des gîtes pour augmenter la
diversité et la capacité d’accueil.
Photographie illustrant l’utilisation par des Pipistrelles de gîtes artificiels placés sous un ouvrage
d’art de l’Autoroute A9 - ASF
Pose de 50 gîtes
Périodes importantes :
Briques, parpaings et tuiles
Les différents types de matériaux doivent être positionnés de manière
à n’avoir qu’une entrée, dirigée vers le bas de préférence, ou sur les
côtés mais en bas du matériau.
Principe
Période
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Rouge : Travaux impossibles, Jaune : à éviter, Vert : possibles
Les autres entrées doivent être colmatées.
Il est conseillé de poser plusieurs briques, tuiles et parpaings pour
diversifier et multiplier les gîtes.
Suivi scientifique
Gestion
Nichoirs en bois et en béton
Suivi de l’utilisation du gîte créé avec au minimum deux passages par an (hiver-été) et de l’écoute
les 5 premières années, après la mise en place des gîtes.
Pas de gestion.
N
Plan de nichoir en bois. Le nichoir en béton ne peut qu’être acheté.
Le nichoir doit être posé
contre le mur, bien en
hauteur.
Les
dimensions
dépendent du nombre de
chauves-souris que l’on veut
attirer.
Calendrier
prévisionnel
+1
+2
+3
+4
+5
Création des gîtes
Suivi chiroptères
+6
+7
+8
+9
+10
…
+20
…
…
Fournisseur : Association Faune et espaces
Acteurs potentiels
Suivi : Ecologistes de l’Euzière
Le projet est de poser 8 briques et 4 tuiles par ouvrages, soit 48 briques et 24 tuiles en tout.
Tuile : 8€/U, 24x8 = 192€
Coût indicatif
Brique/Parpaing : 1€/U, soit 48€
Gîte/nichoir : entre 20 et 50€ en fonction de la taille
Suivi sur 5 ans : intégré au suivi global
Groupe Chiroptères de Midi-Pyrénées et Espaces Naturels de Midi-Pyrénées, 2005 – Fiche
technique n°8 : des chauves-souris et des ponts – 6p.
Bibliographie
Laurent A., Lemaire M., Pénicaud P. et DREAL Centre, 2002 – Plaquette : Les chauves-souris hôtes
des ponts, connaissance et protection – 6p.
Groupe Chiroptère Pays de la Loire, ND – Les ponts, des ouvrages d’art favorables
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
255
Périodes importantes :
Mesure C11-2 : Création de caissons en faveur des rhinolophes
Objectifs
Espèces ciblées
Autres espèces
pouvant bénéficier
de la mesure
Avantages
fonctionnels
Permettre aux chiroptères de gîter en été et/ou en hiver au sein des infrastructures.
Période
Rouge : Travaux impossibles, Jaune : à éviter, Vert : possibles
J
Grand rhinolophe
Grand Murin, Murin à oreilles échancrées, Petit-Rhinolophe
Offre un gîte artificiel d’hiver ou d’été, à proximité d’une zone de chasse très favorable (cours
d’eau).
En complément des gîtes artificiels, il est envisagé dans l’espace libre au niveau des culées
creuses des piles du pont de la Mosson, la création de caissons qui réduisent l’ouverture et
créent une « cavité » favorable aux chiroptères et notamment aux Rhinolophes. Des aspérités
devront être créées au plafond pour pouvoir permettre aux chiroptères de s’accrocher.
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Suivi scientifique
Suivi de l’utilisation du gîte créé avec au minimum deux passages par an (hiver-été) et de
l’écoute les premières années.
Gestion
N
Calendrier
prévisionnel
+1
+2
+3
+4
+5
+6
Création du caisson
Suivi chiroptères
Acteurs potentiel
Le volume du caisson devrait idéalement faire 6m3 (2x2x2m)
+7
+8
+9
+10
…
+20
…
…
Suivi : Ecologistes de l’Euzière
Caissons : Coût intégré dans la conception du viaduc
Coût indicatif
Bibliographie
Suivi sur 5 ans : intégré au suivi global
Discussions avec le « CORA Faune sauvage » devenu la « LPO coordination Rhône-Alpes ».
Retours d’expérience sur ce genre d’aménagement.
Principe
Exemple : Avant l’aménagement du caisson
Exemple : Après l’aménagement du caisson
Cette mesure est intégrée dans la conception du viaduc.
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
256
Cette mesure ne concerne pas d’aménagements mais seulement la mise en place de suivis, en
accompagnement d’autres mesures.
Mesure C12 : mesure d’accompagnement : Etude de la fonctionnalité des ouvrages au
niveau des garrigues de la Lauze, des garrigues de Castries et des principaux ouvrages
Objectifs
Espèces
ciblées
Autres
espèces
pouvant
bénéficier du
suivi
Passages
ciblés
Ces suivis seront effectués grâce à :
Evaluer la transparence écologique des ouvrages de l’autoroute vis-à-vis de la faune sauvage.
- des pièges photographiques pour les mammifères terrestres, les reptiles et les
amphibiens ;
Mammifères volants et terrestres, reptiles, amphibiens, insectes (orthoptères, lépidoptères et odonates)
Principe
- des appareils d’enregistrements d’ultrasons (SM2) pour les
chiroptères et éventuellement des captures (filet à mono-filament) ;
- des prospections directes pour les arthropodes (filet à papillon,
filet fauchoir)
Oiseaux, autres insectes.
Deux zones sensibles ont été identifiées : les garrigues de la Lauze, et les garrigues de Castries. Des
corridors ont été définis également, entre ces deux zones : le Lez, le ruisseau de la Jasse, et la
Salaison.
Les inventaires se font majoritairement au printemps et en été, même si les pièges photographiques peuvent
être laissés aussi longtemps que souhaité.
Le tableau ci-dessous présente les ouvrages concernés par un suivi, et quels groupes seront inventoriés et les
méthodes utilisées
piège photographique
Ouvrage
Type
Végétation
Mammifères
terrestres
Reptiles
SM2
Amphibiens
Chiroptères
- Les pièges photographiques peuvent être posés sans arrêt, mais ils doivent être relevés au moins une fois
par semaine à l’aide de deux jeux de carte mémoire, vidées ensuite sur un ordinateur.
Prospection directe
Amphibiens
Insectes
Période
Amphibiens : inventaires spécifiques (en plus des pièges photographiques, peu efficaces). Trois passages
dans l’année, en mars, avril et juin, prospection au chant et à l’épuisette.
Garrigues de la Lauze
PI 1089 Mosson
Mammifères volants : des enregistrements de 2 nuits d’affilées peuvent être faits entre juin et septembre, à
raison d’une session par mois (juin, juillet-aout, septembre). Des captures peuvent être fait en parallèle pour
avoir des informations plus comportementales que ne fournissent pas forcément les enregistrements (les
chiroptères passent-il réellement sous l’ouvrage ?)
Viaduc
oui
x
x
x
x
x
x
OH 1095
Buse béton
non
x
x
x
x
OH 1092
Buse béton
non
x
x
x
OH 1080
Buse métallique
non
x
x
x
OH 1074
Buse béton
non
x
x
x
PI 909 Cadoule
Portique ouvert
oui
x
x
x
x
x
x
PI 871 Bérange
Portique ouvert
oui
x
x
x
x
x
x
Insectes : inventoriés à vue :
- Odonates : jumelles et filet à papillon, deux passages dans l’année, en mai et en juillet.
- Lépidoptères : filet à papillon, deux passages dans l’année, en mai et en juillet.
x
- Orthoptères : avec un filet fauchoir, deux passages dans l’année en juillet et en aout.
Garrigues de Castries
Gestion
En parallèle de ces suivis, une attention sera portée sur l’état du passage (pas d’obstruction, de déchets…)
Janv.
OH 892
Buse béton
non
x
x
x
OH 877
Cadre béton
non
x
x
x
OH 857
Buse béton
non
x
x
x
2 Viaducs
oui
x
x
x
x
x
x
oui
x
x
x
x
x
x
Mammifères volants
Hérpétofaune (piège
photographique)
Amphibien
(prospection directe)
Odonates
oui
x
x
x
x
x
x
Lépidoptères
Corridors autres
PI 1004B Lez
OH 962B
PI 948 Salaison
2 cadres béton
Portique ouvert
Fev.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Aout
Sept.
Oct.
Dec.
Mammifères
terrestres
Calendrier
prévisionnel
Orthoptères
Avantages
fonctionnels
La présence de ces passages permet de restaurer une véritable transparence écologique, donc de conserver
les corridors écologiques créés par les cours d’eau et leur ripisylve, tout en diminuant la fragmentation des
habitats et les collisions dues au trafic routier.
Il serait intéressant d’effectuer ces inventaires les cinq années suivant les travaux.
Acteurs
potentiel
Suivi : Ecologistes de l’Euzière
Matériel à acheter
Coût
indicatif
-
Achat de 5 enregistreurs ultrasoniques Song Meter SM2BAT (TM). 1416.52€/U. 7082,6€/5 SM2
-
Achat de 11 pièges photographiques de type Reconyx HC600. 750€/U. 8250€/11 pièges
photographiques.
Suivi pour un an
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
257
-
Pièges photographiques : 2 journées tous les 2 mois pour la relève des pièges photographiques sur
les 15 ouvrages, soit 8 jours/ an.
-
Pose des SM2 : Ils seront posés 2 nuits par ouvrage, dans tous les ouvrages, sauf les buses dont le
diamètre est inférieur à 2000mm, soit 9 ouvrages au total. Ces sessions de deux nuits seront
réalisées trois fois dans l’année, soit 27 nuits au total. 9 jours sont à compter pour la pose et la relève
des SM2 pour les 3 sessions. En y ajoutant le temps d’analyse (une demi-journée d’analyse pour
deux nuits d’enregistrements), on peut ajouter 14 jours de travail.
Les inventaires suivant ne sont effectués que sur les cadres végétalisés, portiques et viaducs, soit 6 sites :
-
Inventaire amphibiens :
Inventaire Odonate et Lépidoptère :
Inventaire Orthoptères :
Suivi sur 5 ans : 297 jours
Coût global de la mesure MC12 : 160 K€
Projet de déplacement de l’autoroute A9 – Novembre 2012
258
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