
tout point xde M,̟xl’isomorphisme canonique d’espaces vectoriels rendant
commutatif le diagramme de projections
TxMωx
→ G
↓ ր̟x
νx(F
et σl’application de Gdans l(M,F) dans qui `a tout λ∈ G associe σ(λ) d´efinie
par σ(λ)(x) = (̟x◦evx)−1(λ); σest un isomorphisme lin´eaire de Gsur l(M,F)
On remarquera que pour tous X, Y ∈l(M,F),
1) σ−1(X)=ω(X) ,
2) ω(X) est une fonction constante sur Met
3) ω[X, Y ] = [ω(X), ω(Y)].
Il en r´esulte que σest alors un isomorphisme d’alg`ebres: c’est cet isomor-
phisme canonique qui permet d’identifier G=Lie(G) et l’alg`ebre de Lie struc-
turale l(M,F) de F. Ici pour la clart´e de la d´emonstration nous nous garderons
de faire une telle identification.
Ceci ´etant, consid´erons le syst`eme diff´erentiel Pd´efini sur Mpar
P(x) = TxF⊕evx(e
H)
Soit X(P) et X(F) les A0(M)−modules des champs de vecteurs tangents
respectivement `a Pet `a F. On a
X(P) = X(F)⊕(A0(M)⊗e
H)
Comme les champs de vecteurs de e
Hsont feuillet´es pour F, cette d´ecomposition
permet de voir que le module X(P) est stable par le crochet et que par suite
Pest un syst`eme diff´erentiable compl`etement int´egrable qui d´efinit F′.Ainsi la
sous-alg`ebre de Lie H=σ−1(e
H) de Get le sous-groupe de Lie connexe Hdans
Gcorrespondant sont d´efinis sans ambig¨ut´e `a partir de l’extension F′.
R´eciproquement la donn´ee d’un sous-groupe de Lie connexe Hde Gpermet
au moyen de σd’associer un feuilletage extension de Fobtenu avec le syst`eme
diff´erentiel compl`etement int´egrable Pd´efini sur Mpar
P(x) = TxF⊕evx(σ(Lie(H))
2. - Soit FHune extension de Fet Hla sous-alg`ebre de Lie de Gcorrespon-
dant `a H, soit (e1, ..., eq) une base de l’alg`ebre de Lie Gtelle que (eq′+1, ..., eq)
engendre Het ω=
q
P
i=1
ωi⊗eila 1−forme de F´edida de F. Puisque en tout point
de Mles 1−f ormes scalaires ω1, ..., ωqsont lin´eairement ind´ependantes ,alors
les 1−f ormes ω1, ..., ωq′sont aussi lin´eairement ind´ependantes partout et la con-
dition de Mauer- Cartan (*) assure que le syst`eme diff´erentiel ω1=... =ωq′= 0
est compl`etement int´egrable et d´efinit donc un feuilletage F′de codimension q′
qui n’est rien d’autre que le G
H−feuilletage d´efini par ω.
Par ailleurs encore comme σ−1(X)=ω(X), si X∈e
H=σ(H) alors pour tout
X∈e
H,ω(X)∈ H. Ce qui permet alors de voir que pour tout k, 1≤k≤q′, et
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