228 J . D'ARBAUMONT feuilles adultes de Sedum Sieboldii sous l'action d'une radiation lumineuse très intense. Les phénomènes de l'inclusion primitive de nos corpuscules dans la couche périphérique du plasma fondamental et de leuradhérence persistante à l'utricule primordial, nous ont paru beaucoup moins accusés chez les corps chlorophylliens de la Section B que chez les autres, et le mode même de répartition de beaucoup d'entre eux contre les parois de la cellule, bien plus variable dans une constante irrégularité. Ajoutons qu'on les voit même assez souvent s'en détacher pour se répandre çà et là dans le suc cellulaire Nous terminons ici la suite de nos observations sur les divers modes de formation et sur les allures primitives des différents corps chlorophylliens. CONCLUSIONS Dé l'ensemble des observations consignées au présent mémoire, nous nous croyons un droit de conclure : J° Que les corps chlorophylliens considérés dans l'ensemble des végétaux Phanérogames : Angiospermes et Gymnospermes, se divisent en deux catégories principales : Section A, à corpuscules monotypes, toujours localisés dans des cellules spéciales ; — Section B, comprenant au contraire quatre variétés subordonnées, chacune d'elles pouvant de même se localiser dans des cellules spéciales, ou s'associer au contraire de diverses façons, dans la môme cellule, et cela aussi bien dans les tissus assimilateurs de la tige que dans ceux de la feuille, tant des espèces ligneuses que des espèces herbacées ; 2° Que les corps chlorophylliens de la Section A, morphologiquement supérieurs aux autres, leur sont au contraire subordonnés au point de vue du rôle que la chlorophylle est appelée à remplir dans le phénomène capital de la réduction du gaz acide carbonique de l'air ; 3° Que les corps chlorophylliens des deux Sections peuvent se former, selon les diverses espèces, tantôt avec le concours, tantôt sans le concours de l'amidon, ces deux modes de formation pouvant du reste se trouver associés dans la même espèce ;