Séquence 7

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Séquence 7
Séquence 7
Séance 1
Exercice 1 : [I – Recenser et organiser des informations]
On doit faire la liste des micro-organismes dangereux (donc pathogènes) d’un côté et de ceux
qui ne le sont pas de l’autre. Il fallait réaliser le tableau suivant :
Classement des micro-organismes étudiés en fonction
de leur capacité ou non à rendre malade
Nombre
Dangereux
(pathogènes)
Borrelia burgdorferi
1
Très dangereux
Bacille de Koch
1
Très dangereux
Chlamydia
1
Dangereux
VIH
1
Très dangereux
Lactobacilles et
streptocoques
2
Inoffensifs et
utiles
372
Inoffensives et
utiles
Bactéries du corps
Inoffensifs voire
utiles
On remarque que les micro-organismes présents dans notre environnement sont nombreux
(soit un total de 378 espèces répertoriées dans cet exercice), et variés, qu’ils peuvent se
trouver dans différents lieux de vie (l’air, l’eau, d’autres êtres vivants, les aliments, sur la peau
et les muqueuses) et que la plupart ne sont pas pathogènes. Ils ne sont observables qu’au
microscope.
Exercice 2 : [I – Recenser et organiser des informations]
On demande dans cet exercice d’utiliser des informations pour préciser les modes de
transmission (d’une personne malade à une personne saine) de quelques micro-organismes
pathogènes pour l’Homme et de les traduire sous la forme d’un tableau.
Modes de transmission de quelques micro-organismes
pathogènes pour l’Homme
Mode de transmission
Bactérie ou virus concerné
Voyage dans l’air sous forme de particules
en suspension qui sont inhalées
Bacille de Koch, virus de la grippe, bactéries
de la bouche
Contact au niveau de la peau ou lors d’un
baiser avec un individu contaminé
Bactéries de la peau et de la bouche, virus de
la grippe, bacille de Koch
Contact (rapport) sexuel non protégé avec
une personne contaminée
Chlamydias, virus du Sida
Ingestion par un individu d’aliments
contaminés
Lactobacilles et streptocoques, listeria
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Séquence 7
Mode de transmission
Bactérie ou virus concerné
Voyage dans un être vivant, injection lors
d’un contact avec l’Homme
Borrelia burgdorferi avec la tique qui se nourrit
du sang humain
Contact avec des objets souillés
Virus de la grippe, bacille de Koch
Voyage dans l’eau librement, ingestion lors
de l’utilisation de cette eau souillée (par les
excréments)
Bacille du choléra, virus de la poliomyélite
Création d’une porte d’entrée dans la peau
(épines, couteau, …)
Les micro-organismes présents sur l’outil ou
sur les épines
Transmission lors d’une transfusion de sang
avec un sang contaminé
Virus du Sida, de l’hépatite B…
Il existe de nombreuses façons pour les micro-organismes de se transmettre d’un individu à un autre
et ainsi de pouvoir franchir les barrières naturelles que sont la peau ou les muqueuses.
Exercice 3 : [I – Rechercher et organiser de l’information]
Une fois les micro-organismes dans l’organisme (on parle de contamination), ils y trouvent des
conditions favorables pour se reproduire rapidement : c’est l’infection.
Les bactéries ont besoin de chaleur, d’humidité et de nourriture qu’elles trouvent dans notre
organisme et les virus utilisent toujours certaines de nos cellules pour s’y multiplier.
C’est la multiplication excessive de ces micro-organismes qui entraîne l’infection en perturbant
le fonctionnement de ce dernier (les virus détruisent les cellules infectées, les bactéries nous
envahissent).
Séance 2
Exercice 4 : [Faire preuve de responsabilité en matière de santé]
Les règles concernant les conduites à suivre en cas de grippe (et rhino pharyngites, rhumes et
autres maladies respiratoires contagieuses) sont les suivantes :
– utiliser un mouchoir à usage unique pour se moucher, éternuer ou pour tousser,
– se couvrir la bouche quand on tousse ou on éternue avec un mouchoir à usage unique
ou avec le bras ou la manche,
– se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon et obligatoirement après avoir
éternué ou toussé,
– éviter tout contact avec une personne malade de la grippe, sinon, porter un masque.
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Séquence 7
Exercice 5 : [I – Recenser et organiser des informations]
Pour répondre, il a été suggéré de faire un tableau.
Les solutions pour limiter les risques de contamination et d’infection
Méthode employée
Méthodes
Résultats obtenus
Asepsie
Laver les surfaces à l’eau de
Javel
Destruction des microbes
déposés sur les surfaces
Antisepsie
Utilisation d’alcool à 70° ou
de bétadine
Destruction des
microbes par les produits
antiseptiques, risque
d’infection réduit.
Préservatif
Membrane de latex qui
représente une barrière
infranchissable pour les
micro-organismes entre des
muqueuses en contact.
Empêche les contacts
directs entre les muqueuses
s’il est bien utilisé, risque
pratiquement réduit à 0.
Hygiène quotidienne
Lavage des mains plusieurs
fois par jour, hygiène de base
Limite les risques les plus
courants sans les éliminer.
Exercice 6 : [I – Recenser et organiser des informations]
Le rôle des antibiotiques est de détruire les bactéries et/ou d’empêcher leur multiplication. Ils
n’ont aucune efficacité sur les virus.
D’après l’antibiogramme, un antibiotique agit sur certaines bactéries et pas sur d’autres. Ils
n’agissent pas sur les virus.
Les règles à suivre sont des règles de bon sens : respecter les doses, le temps du traitement,
utiliser l’antibiotique seulement pour la maladie diagnostiquée par le médecin, …
Le non-respect de ces règles peut favoriser une résistance bactérienne et donc aggraver l’état du
malade.
Exercice 7 : [Ré – Récolter des informations par la recherche expérimentale]
Dans le cas de l’expérience A, on remarque que le mélange de l’eau et de l’huile n’entraîne pas
la formation d’une solution homogène. L’huile remonte toujours à la surface de l’eau sans
pouvoir se mélanger.
Dans le cas de l’expérience B, le mélange, en présence de savon, devient homogène après
agitation. L’huile et l’eau se mélangent en présence de savon.
Dans le cas de l’expérience A, il est aisé de comprendre que l’eau et l’huile ne se mélangent pas.
Cela fait partie de l’expérience de la vie quotidienne.
Dans le cas de l’expérience B, on peut comprendre le rôle du savon qui est attiré par l’eau et
par la graisse. En se liant aux deux liquides en présence (l’eau et l’huile), il permet le mélange.
Ainsi, l’eau seule « glisse » sur le sébum et laisse sur la peau les saletés et les micro-organismes
alors que le savon s’ancre dans le sébum et est entraîné par l’eau avec ce dernier si le lavage se
fait avec des frottements suffisants.
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Séquence 8
Séquence 8
Séance 1
Exercice 1 : [I - Rechercher, extraire et organiser de l’information]
Signes
L’acteur de la
réaction
Lieu de réaction
Vitesse de réaction
Gonflement des
ganglions
Au point de
contamination
Ensemble de
l’organisme
Localisé (un ou
plusieurs ganglions)
Les ganglions proches
Lente (plusieurs jours)
du lieu d’infection
Cellules du sang
Sang
Les globules blancs
Inflammation
Température
Les phagocytes
Rapide (quelques
heures)
L’organisme
Lente (plusieurs jours)
Lente (plusieurs jours)
Exercice 2 : [I - Observation]
Dessin d’observation de la goutte de pus.
Bactéries
Phagocyte
Goutte de pus observée au microscope (MO)
x 1000
Ordre des schémas : 4, 1, 2, 3.
Titres : (note que les éléments étrangers sont ici des bactéries)
4-les phagocytes se rapprochent de l’élément étranger,
1-les phagocytes entourent l’élément étranger,
2-ingestion de l’élément étranger,
3-digestion et destruction de l’élément étranger.
A noter que ce mécanisme de rapprochement, d’ingestion et de digestion d’éléments étrangers
(comme les bactéries) par des phagocytes s’appelle la phagocytose.
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Séquence 8
Exercice 3 : [I - Observation]
1- Schémas de l’observation des ganglions.
Ganglion sain (MO, x220)
2- Schéma de l’observation d’un leucocyte et de bactéries.
Ganglion gonflé suite à une
infection (MO, x220)
Exercice 4 : [C - Exploiter des résultats]
1-Lors de la rencontre d’un micro-organisme et d’un lymphocyte B, il se produit une
multiplication des lymphocytes qui n’est pas due au hasard. Seule une catégorie de
lymphocytes B se développe. Lorsque le micro-organisme injecté diffère, la catégorie
de lymphocytes B produite change. Et l’injection de deux micro-organismes différents
entraîne la prolifération de deux catégories précises de lymphocytes B.
2-La reconnaissance des micro-organismes est liée à la présence des antigènes sur ces
derniers. Les antigènes varient en fonction du micro-organisme étudié. Les lymphocytes
B possèdent sur leur membrane des molécules qui s’assemblent à une catégorie précise
d’antigène. Un micro-organisme précis est donc reconnu par un lymphocyte B précis qui
prolifère alors.
Séance 2
Exercice 5 : [I - Rechercher et extraire de l’information]
Les résultats obtenus par Von Behring montrent que l’on peut protéger un animal d’une
maladie (diphtérie) par l’intermédiaire du sérum d’un animal qui a survécu à la même
maladie (ici, la diphtérie).
La protection est donc contenue dans le sérum, cela signifie qu’elle est liée à un élément
qui n’est pas une cellule du système immunitaire.
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Séquence 8
Exercice 6 : [C - Exploiter des résultats]
Ce qui est contenu dans le sérum et qui protège contre une maladie, c’est un anticorps. Il
est toujours adapté à un antigène précis.
Dans le cas de la grippe saisonnière, les antigènes changent chaque année. La
contamination est toujours « nouvelle » pour l’organisme qui produit lentement les
anticorps adaptés et en faible quantité.
Dans le cas de la varicelle, l’antigène reste toujours le même. La première rencontre qui
se produit donne une production lente et réduite d’anticorps. Les contacts suivants
se traduisent par une production accrue et rapide. C’est comme si l’organisme avait
conservé « en mémoire » la maladie.
Exercice 7 : [C - Exploiter des résultats]
Le graphique 1 montre la réaction lors d’un premier contact avec un antigène. La réaction
est lente et elle se traduit seulement au bout de 7 jours par l’apparition des anticorps. La
protection est de courte durée.
Le graphique 2 montre la réaction lors de deux contacts successifs avec le même antigène.
La première réponse reste identique mais la deuxième réponse est plus rapide et la
production d’anticorps importante et durable.
Cette différence est liée à l’existence de cellules mémoires (les lymphocytes B mémoires) qui
survivent longtemps et permettent une réaction plus rapide lors des contacts ultérieurs.
Exercice 8 : [I - Rechercher et extraire de l’information]
Les lymphocytes T sont spécialisés dans la reconnaissance de cellules infectées par les virus ;
les lymphocytes T deviennent alors des antigènes. Ils agissent par simple contact. Lors de ce
contact, les lymphocytes T entraînent la destruction des cellules infectées (ils empêchent les
virus de se multiplier).
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Séquence 9
Séquence 9
Séance 1
Exercice 1 : [I - Rechercher, extraire et organiser de l’information]
1-Jenner observe qu’une maladie animale protège les fermiers contre la maladie humaine
mortelle. Il décide d’inoculer cette maladie animale à un jeune garçon puis de lui inoculer
plus tard la maladie humaine. L’enfant ne meurt pas. Il a été protégé parce que son
système immunitaire a fabriqué des anticorps contre la maladie animale qui se sont
avérés efficaces contre la maladie humaine.
2-Pasteur veut protéger les moutons contre la maladie du charbon.
Il injecte le micro-organisme atténué au lot A.
L’injection plus tard du micro-organisme pathogène à ce même lot se traduit par la survie
de tous les individus. En revanche, les moutons qui n’ont pas été en contact avec le
micro-organisme atténué (lot B) meurent tous lorsqu’ils rencontrent le micro-organisme
pathogène.
Les moutons ont été protégés par le micro-organisme atténué car ils ont produit des
anticorps contre le bacille du charbon.
Le micro-organisme atténué et le micro-organisme pathogène sont les mêmes. Cela
explique les résultats surprenants de Pasteur et les résultats aléatoires de Jenner. Dans le
cas de Pasteur, la défense s’organise contre le micro-organisme directement responsable
de la maladie. Dans le cas de Jenner, la défense s’organise contre un micro-organisme
proche mais pas identique. Sachant que les anticorps sont produits par les
lymphocytes B spécifiquement contre un micro-organisme, on peut comprendre la
différence des résultats des deux savants.
Exercice 2 : [Ra - Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale]
1-On remarque que lors de la première injection de l’antigène, le système immunitaire
réagit en produisant des anticorps spécifiques. La protection contre l’antigène A est de
courte durée. Les injections suivantes produisent le même effet mais la production des
anticorps est amplifiée à chaque nouveau contact.
2-Le rôle des lymphocytes B est connu. Lors du premier contact, les lymphocytes B
produisent des anticorps et certains des lymphocytes B sont mis en mémoire. Lors des
contacts qui suivront, la réponse sera plus forte et plus rapide du fait de l’existence de ces
lymphocytes B mémoires.
3-L’intérêt de la vaccination pour la protection réside dans le fait que la protection peut
être installée chez un individu qui n’a jamais rencontré la maladie. Dans ce cadre, elle
a un caractère préventif. L’autre intérêt est que la protection peut être de longue durée
lorsque la personne respecte les rappels.
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Séquence 9
Exercice 3 : [I - Rechercher, extraire et organiser de l’information]
1-D’après le tableau, on peut dire que la vaccination, si elle est suivie correctement, permet
une protection efficace et de longue durée pour de nombreuses maladies souvent
mortelles ou invalidantes, en particulier à des âges où les personnes sont fragiles sur le
plan de l’immunité (nourrissons, jeunes enfants et personnes âgées).
2-D’après le graphique, on remarque que la vaccination met un certain temps à avoir un
impact sur le nombre de cas de coqueluche. Mais pour la population, si chacun suit les
règles de prévention en se faisant vacciner, l’effet est bénéfique rapidement car les risques
de contamination diminuent en même temps que le nombre des cas déclarés. Au bout
d’un certain temps, il n’y a plus de personnes malades dans la population. Un geste
individuel sert ici à l’ensemble de la population.
Séance 2
Exercice 4 : [I - Rechercher, extraire et organiser de l’information]
1-Les régions d’Afrique sont les plus concernées par la propagation du virus du SIDA pour
trois raisons :
- les règles d’hygiène minimales sont peu respectées du fait d’un manque d’éducation,
- les règles de prévention ne sont pas suivies du fait d’un manque d’information et de
moyens,
- les traitements sont peu disponibles du fait d’un manque de moyens financiers.
2-La prévention a pour but de limiter les risques pour les personnes. Elle permet de limiter le
nombre de contaminations nouvelles et réduit ainsi l’expansion de la pandémie.
Exercice 5 : [I - Rechercher, extraire et organiser de l’information]
1Virus sortis
Virus qui sort
Lymphocyte T
Virus en attente
Dessin d’observation de l’étape 4 : les virus produits sortent du lymphocyte T.
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Séquence 9
2-Lors de la phase de primo-infection représentée sur le graphique, on note que le nombre
de virus présents dans le sang augmente fortement en six semaines. Cela est dû au
fait qu’un virus qui pénètre dans un lymphocyte T s’y multiplie rapidement et que les
nouveaux virus libérés parasitent d’autres lymphocytes et ainsi de suite.
3-En ce qui concerne la quantité d’anticorps dirigés contre le virus du SIDA, on remarque
qu’elle augmente après un temps qui correspond au temps de fabrication des anticorps
(cinq semaines environ). L’augmentation est forte et régulière pendant environ sept
semaines ce qui semble indiquer que le fonctionnement du système immunitaire n’est pas
perturbé.
4-Après douze semaines, la quantité de lymphocytes T diminue régulièrement et
dramatiquement vers la fin de la phase de latence. Cela se traduit rapidement par une
diminution de la fabrication des anticorps par les lymphocytes B alors que leur taux était
resté stable pendant la presque totalité de la phase de latence. Le système immunitaire
devient fragile. À la fin de la phase de latence, les anticorps voient leur quantité diminuer
ce qui ne permet plus de limiter la quantité de virus dans le sang : l’organisme est envahi.
5-S’il n’y a plus de lymphocytes, on remarque que les anticorps ne sont plus produits. Les
maladies qui ne rendent pas malade habituellement n’ont plus de résistance lorsqu’elles
contaminent les personnes atteintes par le virus du SIDA. Le malade du SIDA voit son
système immunitaire déficient : il ne peut plus servir aux défenses naturelles.
Exercice 6 : [I - Rechercher, extraire et organiser de l’information]
1-Les allergènes sont variés mais l’on trouve les grains de pollens, les venins injectés par les
piqures de guêpes, les acariens, les aliments. Les signes connus sont l’écoulement nasal,
les éruptions cutanées, les œdèmes, les démangeaisons et les boutons.
2-Lors d’un premier contact avec l’allergène, les lymphocytes B produisent des anticorps
spécifiques, qui se fixent sur des mastocytes (cellules du système immunitaire sensibles à
l’allergène) : c’est la sensibilisation.
Lors du second contact, les allergènes se fixent sur les anticorps portés par les
mastocytes ce qui provoque la libération rapide et massive de molécules responsables des
manifestations allergiques.
À noter que :
Lors d’une réaction allergique le système immunitaire réagit contre des substances inoffensives
(les allergènes), ce qui provoque des dysfonctionnements de l’organisme. C’est pourquoi on dit
qu’une réaction allergique est une réaction excessive du système immunitaire.
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Séquence 10
Séquence 10
Séance 1
Exercice 1 : [Ra - Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale]
Le tri permet de mettre en évidence une question relative à l’efficacité des moyens de
contraception : qu’est-ce que l’efficacité des moyens de contraception ? (Le préservatif
craque ou une fille a eu un bébé alors qu’elle prenait la pilule).
De même, on peut trouver (en triant) une question relative à l’IVG : quelles sont les causes
de recours à l’IVG ? (Le tableau qui indique les causes des 200 000 avortements pratiqués
chaque année).
En réalisant le tri de cette façon, on peut lister d’autres questions :
- Quel est l’impact de l’utilisation des moyens de contraception sur leur efficacité ?
- Que dit la loi sur les questions de contraception et d’IVG ?
- La contraception évite-t-elle la transmission des infections sexuellement transmissibles ?
- Comment agissent les différentes méthodes contraceptives ?
- Pourquoi ne sont-elles pas toujours efficaces ?
- Dans quel cas prendre telle ou telle contraception ?
Exercice 2 : [Ra - Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale]
Comme dans le cas de l’exercice 1, le tri des informations de manière méthodique permet
de se poser un certain nombre de questions dont voici quelques exemples :
- Quels sont les moyens qui existent aujourd’hui pour aider un couple à procréer ?
- Quelles sont les causes de la stérilité ?
- Q
uels sont les lieux d’action possibles dans le cadre du traitement de la stérilité
compte-tenu des connaissances sur la reproduction humaine ?
- Comment aide-t-on une femme stérile à avoir des enfants ?
- Comment aide-t-on un homme stérile à avoir des enfants ?
Exercice 3 : [Ra - Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale]
Comme dans les exercices précédents, les documents sont analysés dans le but de se
poser des questions ou des problèmes. Les questions qui peuvent se poser à l’aide des
documents fournis sont les suivantes :
- Quelles sont les solutions pour un individu stérile de trouver le moyen de procréer
- Q
uelles sont les questions qui se posent à la société lorsque les avancées techniques
sont mal utilisées comme dans le cas des octuplés ?
- Q
uelles sont les réponses à apporter dans les cas qui ne sont pas prévus par la loi
comme celui de Fabienne Justel ?
- Q
ue faire des cellules reproductrices et des embryons stockés lorsque les donneurs ou
les parents ne veulent plus les utiliser ?
- E
st-ce que l’on peut utiliser les dons de cellules reproductrices et les embryons comme
on veut ?
- Q
uelles réponses apporter personnellement aux différentes situations complexes qui se
posent dans le cadre de la procréation médicalement assistée ?
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Séquence 10
Séance 2
Exercice 4 : [I - Rechercher, extraire, organiser de l’information]
1-Une définition possible à l’aide des éléments présents dans les documents : la
contraception correspond à l’ensemble des méthodes visant à éviter une grossesse non
désirée comme par exemple, empêcher le rapprochement ou la production de cellules
reproductrices (cela va des méthodes naturelles au port du préservatif ou à l’utilisation
de la pilule) afin d’éviter l’installation ou le développement d’un éventuel embryon qui
se serait formé à la suite d’un rapport non protégé (contraception d’urgence mais l’on
parle de contragestion dans ce cas).
2-Il existe plusieurs causes de l’efficacité ou de l’inefficacité d’un moyen de
contraception :
- l’utilisation qui en est faite par l’utilisateur est primordiale car elle détermine très
fortement l’efficacité de la méthode (rappelons que le recours à la contraception
d’urgence est lié dans 57 % des cas à des problèmes d’utilisation des méthodes),
- dans le cas d’une utilisation convenable, la mesure de l’efficacité par l’indice de Pearl
montre que des méthodes comme le préservatif ou le diaphragme sont efficaces mais
comportent des risques (même s’ils sont faibles),
- dans le cas des méthodes naturelles, l’efficacité dépend du respect des consignes, ce
qui est aléatoire car la maîtrise du comportement est délicate lors des rapports sexuels
- enfin, les moyens qui existent sont variés et une méthode efficace est celle qui est
adaptée à la personne qui l’utilise notamment en fonction d’aspects physiologiques.
3-Les aspects positifs de l’évolution des moyens de contraception : ils sont liés à
l’évolution des techniques qui permettent d’adapter les moyens à chaque personne, cela
évite les désagréments liés à l’utilisation de certaines hormones par exemple ; ils sont liés
aussi à la possibilité de choisir consciemment le moment d’avoir un enfant ; ils sont liés
aussi à la liberté que cela donne à la femme de pouvoir « maîtriser » sa vie sexuelle et
affective.
Les aspects négatifs sont que la contraception n’étant pas efficace totalement
puisqu’elle dépend de plusieurs facteurs, risque de donner trop de confiance et
d’engendrer des comportements irresponsables. On peut aussi imaginer dans certains
pays des utilisations illicites ou dangereuses de certaines méthodes.
Exercice 5 : [I - Rechercher, extraire et organiser l’information]
explication 1
explication 2
explication 3
explication 4…
Origine
masculine
Le sperme
ne contient
pas assez de
spermatozoïdes
Le sperme
contient
trop de
spermatozoïdes
anormaux
Les
spermatozoïdes
ne sont pas
assez mobiles
Les
spermatozoïdes
ne franchissent
pas les barrières
de l’ovule
Origine féminine
Les trompes
sont obstruées
(bouchées)
Les hormones
de l’ovulation
ne sont pas
produites lors
du cycle
Origine mixte
À rechercher parmi les explications précédentes
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Séquence 10
Exercice 6 : [I - Rechercher, extraire et organiser l’information]
Insémination
artificielle
Injection de
spermatozoïdes
dans l’ovule
Fécondation in
vitro
Stimulation
ovarienne
Sur les
ovaires de la
femme
Lieu d’action
Utérus de la
femme
Directement
sur l’ovule puis
dans l’utérus
Rencontre
des cellules
reproductrices à
l’extérieur puis
transfert de
l’embryon dans
l’utérus
Prélèvements
Sperme du
conjoint ou
d’un donneur
Ovule de la
femme et
spermatozoïde
de l’homme
Ovules de
la femme et
spermatozoïdes de
l’homme
Aucun
Traitements
Pour la femme,
stimulation
ovarienne,
insémination
le jour de
l’ovulation
Pour la femme,
on peut faire
une stimulation
ovarienne
Pour la femme,
on réalise une
stimulation
ovarienne
Prescription
d’hormones
féminines
Stérilité
masculine
Généralement
stérilité
masculin
(parfois
féminin)
Généralement
stérilité féminine,
mais aussi stérilité
mixte
Sexe de la
personne stérile
Stérilité
féminin
Exercice 7 : [I - Rechercher, extraire et organiser l’information]
L’existence de lois qui encadrent les avancées techniques : on notera les lois qui existent
comme celle de janvier 1975 sur l’IVG, celle de 2001 qui donne un délai supplémentaire
pour réaliser l’IVG, celle de 1994 qui règlemente l’AMP, celle de 2004 qui donne naissance
au CCNE, celle qui règlemente le don de sperme, celle qui règlemente le don d’ovules
(autorisé en 1994), celle qui régit l’insémination qui n’est autorisée que dans le cas des
couples (mariés ou concubins).
Les exemples d’études réalisées par le CCNE sont nombreux. On notera que le CCNE suit
les évolutions techniques, leur utilisation et note les dérives qui peuvent apparaître ainsi
que les problèmes éthiques qui peuvent alors se poser. Ainsi, l’ICSI devient un problème
éthique important depuis quelques années parce qu’il permet de réaliser des actions
contraires à la loi ou non régies par la loi, contraires à la morale… Le CCNE avertit alors
les pouvoirs publics. Le CCNE met également en garde contre les effets possibles et non
connus des méthodes de mieux en mieux maîtrisées donc utilisées plus couramment
comme la stimulation ovarienne.
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Séquence 11
Séquence 11
Séance 1
Exercice 1 : [Ra - Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale]
La sélection consiste à conserver les documents qui sont en rapport avec les effets sur
la santé de la pollution de l’air. Les documents à conserver ne doivent pas apporter de
réponses, d’explications scientifiques mais ils doivent poser des questions.
Le tri permet de mettre en évidence une question relative à la compréhension de
l’augmentation du nombre de morts à l’aide du document 5 : Peut-on relier les effets de
la pollution de l’air sur l’organisme et l’augmentation constatée du nombre de morts ?
De même, on peut trouver en triant une question relative à la réduction des effets de cette
pollution à l’aide du document 6 : Comment réduire les effets de la pollution de l’air sur
la santé des Hommes ?
En réalisant le tri de cette façon, on peut lister d’autres questions :
- Quelles sont les actions individuelles à mettre en place pour réduire les effets de la
pollution de l’air  sur notre santé ?
- Quelles sont les mesures à prendre au niveau collectif pour réduire ces effets sur la
santé ?
Exercice 2 : [Ra - Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale]
Comme dans le cas de l’exercice 1, le tri des informations de manière méthodique permet
de se poser un certain nombre de questions à l’aide des documents 14, 17 et 20. En voici quelques exemples :
- Quelles sont les causes du réchauffement climatique ?
- Quel est l’impact de l’Homme sur le réchauffement climatique ?
- Quelles sont les questions individuelles à se poser sur le réchauffement climatique ?
- Quelles sont les questions collectives à se poser sur le réchauffement climatique ?
Exercice 3 : [Ra - Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale]
Comme dans les exercices précédents, les documents sont analysés dans le but de se
poser des questions ou des problèmes. Les questions qui peuvent se poser à l’aide des
documents 11, 13 et 20 sont les suivantes :
- Quelles sont les solutions individuelles que l’on peut mettre en place pour lutter
contre le réchauffement climatique ?
- Quelles sont les solutions collectives que l’on peut mettre en place pour lutter contre
le réchauffement climatique ?
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Séquence 11
Séance 2
Exercice 4 : [I - Rechercher, extraire, organiser de l’information]
Un exemple à partir du document 8 pour illustrer ce qui est attendu dans la réponse
en prenant l’exemple du dioxyde de soufre. Ce gaz produit par les combustions des
carburants fossiles (pétrole, charbon, etc.) se retrouve dans l’atmosphère en grande
quantité. Inhalé lors de la respiration, il va se transformer au contact de l’eau des
muqueuses en acide sulfurique et cela irritera ces dernières. L’irritation fragilise la
muqueuse et l’organisme se trouve plus facilement agressé par des micro-organismes,
d’où un nombre accru de maladies respiratoires telles les rhinites, les rhinopharyngites…
On peut rédiger un texte identique pour les autres polluants sans faire un catalogue, leurs
effets sur la santé étant souvent les mêmes (effets cancérigènes, affections respiratoires
comme les bronchiolites, et les rhinopharyngites par exemple).
Exercice 5 : [I - Rechercher, extraire, organiser de l’information]
Depuis le début de la société industrielle, la combustion des carburants fossiles fait
augmenter la concentration du dioxyde de carbone dans l’atmosphère (voir document 19). Cette augmentation est particulièrement forte depuis le milieu du
XXe siècle. En étudiant la température depuis le début de l’ère industrielle, on remarque
que les modifications de cette dernière sont liées à celles de la concentration en dioxyde
de carbone. Les scientifiques ont montré depuis longtemps le rôle de ce gaz dans le
réchauffement climatique du fait de son action primordiale dans l’effet de serre. En effet,
ce gaz permet de retenir une partie de la chaleur reçue par la Terre. Ce système permet à
notre planète d’avoir une température de surface de 15 °C en moyenne. Sans cela, cette
température moyenne serait de -18 °C.
Exercice 6 : [I - Rechercher, extraire, organiser de l’information]
Documents utilisés : 18, 20.
Actions ou mesures
mises en place …
Pour préserver la santé
Pour lutter contre le
réchauffement
Mesures techniques
- Réduire les polluants
présents dans les matériaux
- Réduire les déplacements
- Mieux filtrer l’air
- Suivre les polluants en les
mesurant
- Augmentation de
l’isolation thermique des
bâtiments
- Réduction des émissions
liées à des actions sur la
motorisation (réduction
de la consommation)
Mesures et actions
politiques
- Indication des conduites à
tenir collectivement en cas
de pollution
- Transport aérien
- Autoroutes de la mer
- Mise en œuvre de
la directive sur les
biocarburants
- Développement des
transports collectifs
urbains
- Bonus écologiques ou
taxes sur les grosses
cylindrées
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Séquence 11
Mesures agricoles
Réduire l’utilisation des
produits chimiques volatils
Mise en œuvre de
la directive sur les
biocarburants
Actions individuelles
- Ventiler les maisons
- Utiliser des matériaux moins
polluants
- Utiliser les plantes qui
absorbent les pollutions
- Acheter des produits
alimentaires écologiques
- Utiliser des transports
collectifs urbains
- Mieux isoler son
habitation
- Respecter les vitesses
autorisées
Actions éducatives
- Éducation à la santé en
classe
- Éducation à
l’environnement en classe
- Sensibilisation à la
conduite calme lors de
l’examen au permis de
conduire
- Informations claires
sur les consommations
(étiquette énergie)
Mesures et actions
répressives
Contrôle de vitesse lors des
pics de pollution à l’ozone
- Contrôle de vitesse
- Contrôle de pollution
par les industries
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Séquence 12
Séquence 12
Séance 1
Exercice 1 : [Ra - Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale]
Les réponses attendues aux deux questions posées sont les suivantes :
Peut-on répondre à ces questions grâce à une étude scientifique ?
Oui ou non
Peut-on connaître les causes de l’impact de l’Homme sur la biodiversité ?
Oui
Peut-on mesurer scientifiquement les effets de l’Homme sur la biodiversité ?
Oui
Pour les causes, l’étude des documents permet de déduire les éléments de réponse suivants :
Le document 1.1 permet de dégager une cause indirecte de l’impact de l’Homme sur la
biodiversité. Lorsqu’on regarde le graphique, on remarque que la pêche s’accroît au même
rythme que la population mondiale et on peut donc dire que l’impact de l’Homme est ici
de diminuer les ressources par une surpêche donc de menacer la survie des espèces par une
surpêche.
Le document 1.2 permet de dégager une cause directe de l’impact de l’Homme sur la
biodiversité. Le graphique montre une chute de l’abondance en pourcentage des espèces
d’oiseaux spécialisés liée directement dans le document à la mise en place de l’agriculture
intensive.
Le document 1.3 complète et confirme ce qui a été dit pour le document 1.1. Ce sont près
du quart des stocks qui sont menacés et le taux de renouvellement est très faible (de l’ordre
de 1 %) ce qui permet de comprendre le commentaire pour les grands prédateurs (réduction
de 90 % des stocks en 20 ans).
On peut résumer en disant que les deux causes principales sont l’exploitation des ressources
alimentaires et les activités humaines (agriculture).
Pour la mesure des effets, le même travail permet de dire que l’on sait mesurer assez
précisément les évolutions du nombre des espèces et des stocks. Le document 1.4 permet
de voir que les mesures actuelles sont directes mais que les estimations pour la totalité des
espèces sont des extrapolations c’est-à-dire des calculs mathématiques.
Le document 1.2 permet de dire que les études scientifiques (programme STOC) permettent
de mesurer ces effets directement, en temps réel et de façon assez précise.
Exercice 2 : [I - Rechercher, extraire et organiser de l’information]
La lecture des documents permet de dégager rapidement deux intérêts.
Le document 2.1 permet de voir que l’on réduit considérablement les quantités de polluants
dispersés (à cela s’ajoute une réduction importante des coûts), ce qui a un intérêt direct
pour l’Homme lui-même et la biodiversité.
Le document 2.2 permet de constater que l’agriculture intégrée possède l’intérêt
supplémentaire de faciliter l’accroissement de la biodiversité dans le milieu étudié.
La lecture du document 2.3 permet de comprendre que l’agriculture durable existe dans
les textes officiels mais qu’elle n’est pas mise en place de la même façon partout. Il y a là
une limite de ces solutions amplifiées par les divers types d’agriculture envisagés (durable,
raisonnée et biologique). Les décisions prises collectivement ne sont parfois appliquées
qu’individuellement.
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Séquence 12
Exercice 3 : [Ra - Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale]
Les réponses attendues aux deux questions sont les suivantes :
Peut-on répondre à ces questions grâce à une étude scientifique ?
Oui ou non
Peut-on connaître les causes de l’utilisation par l’Homme des ressources de la
planète ?
Oui
Peut-on mesurer scientifiquement les effets de l’utilisation par l’Homme des
ressources de la planète ?
Oui
Pour les causes, l’étude des documents permet de déduire les éléments de réponse suivants :
Le document 3.1 permet de constater que l’utilisation des ressources d’énergie fossiles de la
planète est en augmentation.
Le document 3.2 permet de connaître les causes d’utilisation des ressources. Elles
sont surtout liées à l’habitat et aux transports qui représentent les trois quarts de la
consommation, l’industrie et l’agriculture consommant le quart restant.
Le document 3.3 permet de dégager trois causes d’utilisation des ressources : la fourniture
d’électricité, le chauffage et le transport.
Pour la mesure des effets, le même travail permet de dire que l’on sait mesurer assez
précisément la production des déchets liée à ces utilisations. Le document 3.4 permet
de constater que les mesures de production de dioxyde de carbone sont suivies de façon
précise. De même, la part de l’utilisation des ressources fossiles et des énergies renouvelables
est connue par des études et permet de calculer les productions de déchets des différentes
sources afin de pouvoir les comparer.
Exercice 4 : [I - Rechercher, extraire et organiser de l’information]
Le document 4.1 permet de voir que les besoins de l’Homme peuvent tous être couverts
par les seules énergies renouvelables. Les solutions pour réduire les effets de l’utilisation des
ressources par l’Homme sont déduites de l’étude des documents 4.2 et 4.3.
Le document 4.2 permet de dire que certaines énergies renouvelables ne sont pas
suffisamment développées et qu’il est possible de les développer d’avantage.
Le document 4.3 permet de dire que les énergies renouvelables polluent moins que les
énergies fossiles et qu’il serait souhaitable de ne plus les utiliser autant voire plus du tout à
terme.
Séance 2
Exercice 5 : [Ra - Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale]
Les réponses attendues aux deux questions posées sont les suivantes :
Peut-on répondre à ces questions grâce à une étude scientifique ?
Oui ou non
Peut-on connaître les causes de l’augmentation constatée de certains cancers
et/ou d’autres maladies ?
Oui
Peut-on mesurer scientifiquement les effets des habitudes de vie sur
l’apparition de ces maladies ?
Oui
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Séquence 12
Pour les causes, l’étude des documents permet de déduire les éléments de réponse suivants :
Le document 5.1 montre l’augmentation du nombre de cancers de la peau.
Le document 5.2 montre qu’il existe différents types de peau plus ou moins sensibles par
rapport à l’action du soleil.
Le document 5.3 montre la durée d’exposition avant un coup de soleil pour deux types de
peau en fonction de l’indice UV.
En reliant ces trois documents entre eux, on peut dire que le soleil semble responsable de
l’apparition des cancers de la peau et que les causes de cette apparition sont la nature de la
peau de la personne et la durée d’exposition sans protection.
Pour la mesure des effets, le même travail permet de dire que l’on sait mesurer facilement les
cancers dans les différentes populations (adultes, enfants…). Il suffit de mettre ces mesures
en relation avec le temps d’exposition habituel des personnes sans protection pour mesurer
les habitudes de vie. De nombreuses études de ce genre permettent de montrer que les
mauvaises habitudes nuisent à la santé.
Exercice 6 : [I - Rechercher, extraire et organiser de l’information]
L’étude des documents permet de montrer que les mauvaises habitudes qui augmentent les
risques de contracter des maladies comme le diabète ou les maladies cardio-vasculaires sont
la sédentarité et le surpoids. Les façons de limiter ces risques sont donc l’activité physique et
une alimentation équilibrée.
Exercice 7 : [Ra - Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale]
Les réponses attendues aux deux questions posées sont les suivantes :
Peut-on répondre à ces questions grâce à une étude scientifique ?
Oui ou non
Peut-on connaître les réussites et les échecs des greffes et des
transplantations ?
Oui
Peut-on trouver des techniques médicales qui facilitent les greffes et les
transplantations ?
Oui
Pour les réussites et les échecs, l’étude des documents permet de déduire les éléments de
réponse suivants :
Le document 7.1 permet de voir les réussites des greffes et transplantations puisque la liste
des organes transplantés et tissus greffés s’allonge.
Le document 7.2 permet de constater que les échecs ont été nombreux au départ puis que,
selon les organes, ils ont persisté plus ou moins longtemps.
Les autres documents permettent de dire que l’on peut réduire les échecs et augmenter
les réussites si l’on respecte quelques règles simples comme la taille de l’organe, les
compatibilités tissulaires, cellulaires et sanguines et que l’on se limite à des utilisations des
seuls éléments utiles.
Pour les techniques qui facilitent les greffes et les transplantations, le même travail permet
de dire qu’il existe la solution de l’immunosuppression qui limite les rejets, le repérage des
compatibilités tissulaires et cellulaires et l’amélioration des techniques en elles-mêmes (voir
historique).
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Séquence 12
Exercice 8 : [I - Rechercher, extraire et organiser de l’information]
L’étude des documents permet de montrer que la responsabilité individuelle se situe à
différents niveaux.
Pour le don d’organes, la responsabilité est individuelle autant du temps de son vivant qu’au
moment de sa mort. C’est l’individu qui choisit de donner ou pas ses organes ou ses tissus.
Pour le don de sang, c’est une démarche personnelle mais elle est aussi collective : les
donneurs contribuent à la réserve collective de sang pour l’ensemble des malades ayant
besoin d’une transfusion. Ainsi, si chaque citoyen tient son rôle, il pourra en bénéficier à son
tour en cas de besoin. Le document 8.2 nous informe cependant que les besoins en sang
sont plus importants que les dons ce qui pose le problème de la responsabilité collective.
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