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Séquence 7
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SÉQUENCE 7
Séance 1
Exercice 1 : [I Recenser et organiser des informations]
On doit faire la liste des micro-organismes dangereux (donc pathogènes) d’un côté et de ceux
qui ne le sont pas de l’autre. Il fallait réaliser le tableau suivant :
Classement des micro-organismes étudiés en fonction
de leur capacité ou non à rendre malade
Nombre Dangereux
(pathogènes) Inoffensifs voire
utiles
Borrelia burgdorferi 1 Très dangereux
Bacille de Koch 1 Très dangereux
Chlamydia 1 Dangereux
VIH 1 Très dangereux
Lactobacilles et
streptocoques 2Inoffensifs et
utiles
Bactéries du corps 372 Inoffensives et
utiles
On remarque que les micro-organismes présents dans notre environnement sont nombreux
(soit un total de 378 espèces répertoriées dans cet exercice), et variés, qu’ils peuvent se
trouver dans différents lieux de vie (l’air, l’eau, d’autres êtres vivants, les aliments, sur la peau
et les muqueuses) et que la plupart ne sont pas pathogènes. Ils ne sont observables qu’au
microscope.
Exercice 2 : [I Recenser et organiser des informations]
On demande dans cet exercice d’utiliser des informations pour préciser les modes de
transmission (d’une personne malade à une personne saine) de quelques micro-organismes
pathogènes pour l’Homme et de les traduire sous la forme d’un tableau.
Modes de transmission de quelques micro-organismes
pathogènes pour l’Homme
Mode de transmission Bactérie ou virus concerné
Voyage dans l’air sous forme de particules
en suspension qui sont inhalées Bacille de Koch, virus de la grippe, bactéries
de la bouche
Contact au niveau de la peau ou lors d’un
baiser avec un individu contaminé Bactéries de la peau et de la bouche, virus de
la grippe, bacille de Koch
Contact (rapport) sexuel non protégé avec
une personne contaminée Chlamydias, virus du Sida
Ingestion par un individu d’aliments
contaminés Lactobacilles et streptocoques, listeria
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Séquence 7
Mode de transmission Bactérie ou virus concerné
Voyage dans un être vivant, injection lors
d’un contact avec l’Homme Borrelia burgdorferi avec la tique qui se nourrit
du sang humain
Contact avec des objets souillés Virus de la grippe, bacille de Koch
Voyage dans l’eau librement, ingestion lors
de l’utilisation de cette eau souillée (par les
excréments)
Bacille du choléra, virus de la poliomyélite
Création d’une porte d’entrée dans la peau
(épines, couteau, …) Les micro-organismes présents sur l’outil ou
sur les épines
Transmission lors d’une transfusion de sang
avec un sang contaminé Virus du Sida, de l’hépatite B…
Il existe de nombreuses façons pour les micro-organismes de se transmettre d’un individu à un autre
et ainsi de pouvoir franchir les barrières naturelles que sont la peau ou les muqueuses.
Exercice 3 : [I Rechercher et organiser de l’information]
Une fois les micro-organismes dans l’organisme (on parle de contamination), ils y trouvent des
conditions favorables pour se reproduire rapidement : c’est l’infection.
Les bactéries ont besoin de chaleur, d’humidité et de nourriture qu’elles trouvent dans notre
organisme et les virus utilisent toujours certaines de nos cellules pour s’y multiplier.
C’est la multiplication excessive de ces micro-organismes qui entraîne l’infection en perturbant
le fonctionnement de ce dernier (les virus détruisent les cellules infectées, les bactéries nous
envahissent).
Séance 2
Exercice 4 : [Faire preuve de responsabilité en matière de santé]
Les règles concernant les conduites à suivre en cas de grippe (et rhino pharyngites, rhumes et
autres maladies respiratoires contagieuses) sont les suivantes :
utiliser un mouchoir à usage unique pour se moucher, éternuer ou pour tousser,
se couvrir la bouche quand on tousse ou on éternue avec un mouchoir à usage unique
ou avec le bras ou la manche,
se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon et obligatoirement après avoir
éternué ou toussé,
éviter tout contact avec une personne malade de la grippe, sinon, porter un masque.
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Séquence 7
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Exercice 5 : [I Recenser et organiser des informations]
Pour répondre, il a été suggéré de faire un tableau.
Les solutions pour limiter les risques de contamination et d’infection
Méthode employée Méthodes Résultats obtenus
Asepsie Laver les surfaces à l’eau de
Javel Destruction des microbes
déposés sur les surfaces
Antisepsie Utilisation d’alcool à 70° ou
de bétadine Destruction des
microbes par les produits
antiseptiques, risque
d’infection réduit.
Préservatif Membrane de latex qui
représente une barrière
infranchissable pour les
micro-organismes entre des
muqueuses en contact.
Empêche les contacts
directs entre les muqueuses
s’il est bien utilisé, risque
pratiquement réduit à 0.
Hygiène quotidienne Lavage des mains plusieurs
fois par jour, hygiène de base Limite les risques les plus
courants sans les éliminer.
Exercice 6 : [I Recenser et organiser des informations]
Le rôle des antibiotiques est de détruire les bactéries et/ou d’empêcher leur multiplication. Ils
n’ont aucune efficacité sur les virus.
D’après l’antibiogramme, un antibiotique agit sur certaines bactéries et pas sur d’autres. Ils
n’agissent pas sur les virus.
Les règles à suivre sont des règles de bon sens : respecter les doses, le temps du traitement,
utiliser l’antibiotique seulement pour la maladie diagnostiquée par le médecin, …
Le non-respect de ces règles peut favoriser une résistance bactérienne et donc aggraver l’état du
malade.
Exercice 7 : [Ré Récolter des informations par la recherche expérimentale]
Dans le cas de l’expérience A, on remarque que le mélange de l’eau et de l’huile n’entraîne pas
la formation d’une solution homogène. L’huile remonte toujours à la surface de l’eau sans
pouvoir se mélanger.
Dans le cas de l’expérience B, le mélange, en présence de savon, devient homogène après
agitation. L’huile et l’eau se mélangent en présence de savon.
Dans le cas de l’expérience A, il est aisé de comprendre que l’eau et l’huile ne se mélangent pas.
Cela fait partie de l’expérience de la vie quotidienne.
Dans le cas de l’expérience B, on peut comprendre le rôle du savon qui est attiré par l’eau et
par la graisse. En se liant aux deux liquides en présence (l’eau et l’huile), il permet le mélange.
Ainsi, l’eau seule « glisse » sur le sébum et laisse sur la peau les saletés et les micro-organismes
alors que le savon s’ancre dans le sébum et est entraîné par l’eau avec ce dernier si le lavage se
fait avec des frottements suffisants.
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Séquence 8
SÉQUENCE 8
Séance 1
Exercice 1 : [I - Rechercher, extraire et organiser de l’information]
Signes Lieu de réaction Lacteur de la
réaction Vitesse de réaction
Inflammation Au point de
contamination Les phagocytes Rapide (quelques
heures)
Température Ensemble de
l’organisme Lorganisme Lente (plusieurs jours)
Gonflement des
ganglions Localisé (un ou
plusieurs ganglions) Les ganglions proches
du lieu d’infection Lente (plusieurs jours)
Cellules du sang Sang Les globules blancs Lente (plusieurs jours)
Exercice 2 : [I - Observation]
Dessin d’observation de la goutte de pus.
Bactéries
Phagocyte
Goutte de pus observée au microscope (MO)
x 1000
Ordre des schémas : 4, 1, 2, 3.
Titres : (note que les éléments étrangers sont ici des bactéries)
4- les phagocytes se rapprochent de l’élément étranger,
1- les phagocytes entourent l’élément étranger,
2- ingestion de l’élément étranger,
3- digestion et destruction de l’élément étranger.
A noter que ce mécanisme de rapprochement, d’ingestion et de digestion d’éléments étrangers
(comme les bactéries) par des phagocytes s’appelle la phagocytose.
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Exercice 3 : [I - Observation]
1- Schémas de l’observation des ganglions.
2- Schéma de l’observation d’un leucocyte et de bactéries.
Exercice 4 : [C - Exploiter des résultats]
1- Lors de la rencontre d’un micro-organisme et d’un lymphocyte B, il se produit une
multiplication des lymphocytes qui n’est pas due au hasard. Seule une catégorie de
lymphocytes B se développe. Lorsque le micro-organisme injecté diffère, la catégorie
de lymphocytes B produite change. Et l’injection de deux micro-organismes différents
entraîne la prolifération de deux catégories précises de lymphocytes B.
2- La reconnaissance des micro-organismes est liée à la présence des antigènes sur ces
derniers. Les antigènes varient en fonction du micro-organisme étudié. Les lymphocytes
B possèdent sur leur membrane des molécules qui s’assemblent à une catégorie précise
d’antigène. Un micro-organisme précis est donc reconnu par un lymphocyte B précis qui
prolifère alors.
Séance 2
Exercice 5 : [I - Rechercher et extraire de l’information]
Les résultats obtenus par Von Behring montrent que l’on peut protéger un animal d’une
maladie (diphtérie) par l’intermédiaire du sérum d’un animal qui a survécu à la même
maladie (ici, la diphtérie).
La protection est donc contenue dans le sérum, cela signifie qu’elle est liée à un élément
qui n’est pas une cellule du système immunitaire.
Séquence 8
Ganglion sain (MO, x220)
Ganglion gonflé suite à une
infection (MO, x220)
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