Exercice 5 :
Lors de la phase de primo-infection représentée sur le graphique, on note que le nombre de virus
présents dans le sang augmente fortement en 6 semaines. Cela est dû au fait qu’un virus qui pénètre
dans un lymphocyte T s’y multiplie rapidement et que les nouveaux virus libérés parasitent d’autres
lymphocytes et ainsi de suite (vf dessin d’observation ci-dessus, et d’après les schémas). On peut
préciser ici qu’un virus peut donner naissance à 200 virus qui sortent de la cellule tuée. En ce qui
concerne la quantité d’anticorps dirigés contre le virus du Sida, on remarque qu’elle augmente après
un temps qui correspond au temps de fabrication des anticorps (5 semaines environ).
L’augmentation est forte et régulière pendant environ 7 semaines ce qui semble indiquer que le
fonctionnement du système immunitaire n’est pas perturbé. Après 12 semaines, la quantité de
lymphocytes T diminue régulièrement et dramatiquement vers la fin de la phase de latence. Cela se
traduit rapidement par une diminution de la fabrication des anticorps par les lymphocytes B alors
que leur taux était resté stable pendant la presque totalité de la phase de latence. Le système
immunitaire devient fragile. À la fin de la phase de latence, les anticorps voient leur quantité
diminuer, ce qui ne permet plus de limiter la quantité de virus dans le sang : l’organisme est envahi.
S’il n’y a plus de lymphocytes, on remarque que les anticorps ne sont plus produits. Les maladies qui
ne rendent pas malade habituellement n’ont plus de résistance du système immunitaire lorsqu’elles
contaminent les personnes atteintes par le virus du Sida (cf. tableau). Le malade du Sida voit son
système immunitaire déficient : il ne peut plus servir aux défenses naturelles.