LIVRET PÉDAGOGIQUE Musée Anne-de-Beaujeu & Maison Mantin Place du colonel Laussedat 03000 MOULINS 04.70.20.48.47 www.mab.allier.fr [email protected] PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION Du 13 décembre 2014 au 20 septembre 2015, le musée Anne-de-Beaujeu présente sa nouvelle exposition : Ensorcelés ! Magie et sorcellerie dans l’Antiquité. Sujet longtemps délaissé, l’étude de la magie antique a retrouvé ces dernières années une place au sein des études classiques. Les publications, mais aussi les expositions du musée d’Argentomagus (Indre) puis du musée de Jublains (Mayenne) ont permis d’en renouveler l’approche. La magie et la sorcellerie dans l’Antiquité nous sont connues grâce aux sources littéraires : papyrus magiques, traités d’astrologie, … Les fouilles archéologiques livrent également un grand nombre d’objets qui permettent d’appréhender ce qu’est le quotidien des pratiques et surtout leur large diffusion. À travers des instruments de rituel, des talismans et des objets mystérieux que l’on ne sait pas toujours interpréter, la richesse et la variété des pratiques sont dévoilées, de la magie blanche à la magie noire, en passant par l’astrologie et la divination. Pour parfaire l’exposition, un parcours pédagogique et des ateliers créatifs permettent au jeune public de découvrir l’univers fascinant de la magie et de la sorcellerie dans l’Antiquité. Pour les plus grands, un riche programme culturel alliant visites commentées, visite musicale et conférences est proposé. Pour le public scolaire, différentes pistes pédagogiques peuvent être exploitées : la civilisation de l’Antiquité et ses rites, la mythologie, la littérature antique (textes de Pline ou de Tacite)… Découvrez nos offres pédagogiques dans ce livret. 2 PARCOURS DE L’EXPOSITION Salle 1 : Divinités et magiciennes La magie antique a recours à un grand nombre d’intermédiaires, au premier rang desquels se trouvent les divinités. Hécate passe pour être la déesse en charge des arts magiques. Divinité à trois têtes, elle symbolise les trois phases de l’évolution humaine (enfance, âge adulte, vieillesse) et favorise le « passage ». Elle partage ce privilège avec deux autres dieux fréquemment invoqués en magie : Hermès / Mercure, qui escorte les âmes des défunts vers l’autre monde ; Dionysos, permet le passage vers le désordre intérieur, le délire, la transe. Suite aux conquêtes d’Alexandre, à la mise en place et à l’extension de l’Empire romain, les magiciens n’hésitent pas à invoquer d’autres divinités honorées dans les panthéons étrangers telles Isis, Osiris ou Seth voire Ereshkigal et Adonaï, afin d’accroître la qualité et la puissance de leur pratique magique. Les magiciens créent également des divinités composites issues des cultures grecque, romaine et égyptienne. Dans l’Antiquité, la magie est essentiellement incarnée par Circé et Médée, figures d’une magie fantasmée issues de la mythologie. Alors que la magie est plutôt pratiquée par des hommes, les Grecs comme les Romains voient la femme comme la détentrice privilégiée des arts magiques. Après une lente évolution au fil de l’histoire, leurs pouvoirs se chargent d’une connotation négative. De magiciennes, elles deviennent sorcières. Hécate Illustration de Benjamin BlascoMartinez pour l’exposition 3 Salle 2 : La cache du magicien de Chartres En juillet 2005, à Chartres, la fouille d’une domus (maison de ville,) située dans le quartier des Épars, révèle une sorte de petite cave et un important matériel archéologique daté de la fin du 1er siècle ou du début du 2e siècle. Les décors et les inscriptions présents sur les objets permettent d’identifier cet ensemble exceptionnel comme faisant partie de l’arsenal d’un magicien et de son « laboratoire ». Cette cave est appelée « cache du magicien ». Pour la période antique, c’est l’une des rares preuves d’un lieu où la magie se pratique. La cache est reconstituée dans une salle de l’exposition. Lampe à huile et vase cratère, terre cuite, 1e - 2e siècle, Chartres © ville de Chartres, service archéologique Cet ensemble est remarquable à plus d’un titre. Il offre, à côté d’objets du quotidien détournés de leur fonction primaire, une série de pièces clairement confectionnées pour ce type de cérémonie, pour ou par le magicien lui-même. Enfin, il témoigne de l’extrême diffusion de pratiques qui, malgré leur adaptation à un milieu local, se retrouvent aux quatre coins de l’Empire. La cache du magicien découverte à Chartres. Illustration de Benjamin Blasco-Martinez pour l’exposition 4 Salle 3 : Envoûtement L’envoûtement est une pratique très courante chez les Grecs et les Romains. Attestée dans la littérature, de Platon (428/427-348/347 av. J.-C.) à Tacite (58-12 ap. J.-C.), la pratique consiste littéralement à « clouer », « lier », soumettre à sa volonté une personne, un lieu voire même un animal. Pour nous renseigner sur l’envoûtement, les tablettes dites de défixion sont les objets archéologiques retrouvés en plus grand nombre. Gravées au cours de rituels précis que nous rapportent en détail les papyrus magiques grecs, ces tablettes de plomb sont pliées ou roulées, parfois transpercées de clous, et déposées dans des lieux censés favoriser le contact avec le monde d’enbas (puits, tombe, source…). Tablette de défixion © Sorbonne, Institut de papyrologie Des centaines d’exemples ont été retrouvé aux quatre coins du monde grécoromain, couvrant une fourchette chronologique allant du 6e siècle avant J.-C. au 6e siècle après J.-C. Les tablettes étaient parfois accompagnées d’objets ou de substances qui venaient renforcer le caractère de l’envoûtement. Scène de défixion Illustration de Benjamin BlascoMartinez pour l’exposition 5 Salle 4 : Magie médicale et de protection La magie médicale existe depuis la Préhistoire. Elle repose sur la constatation que certaines substances naturelles, comme les plantes, peuvent soigner. Dans l’Antiquité, de nombreux écrits rapportent aussi bien la cueillette des plantes médicinales que leur conservation et leur préparation, afin de fournir des philtres et des pommades mais aussi des poisons. Si des plantes légendaires sont mentionnées telles que le moly ou le prométhéion, d’autres, bien réelles, sont attestées comme la pivoine, la chicorée ou l’asphodèle. Il en va de même pour les minéraux dont les pouvoirs prétendus nous sont connus par les lapidaires (textes techniques rassemblant les connaissances de l’époque sur les pierres). La vertu du minéral se trouve associée à une image dans un but bien précis : ainsi nombre d’intailles* ont une destination médicale avérée. Les formules et les mots sont aussi utilisés pour soigner. Les procédés sont mis par écrit sur des phylactères qui sont souvent roulés et introduits dans des tubes en bronze. Attachés à une chaînette, ils peuvent être portés autour du cou. *Intaille : pierre gravée en creux qui réunit le pouvoir de la pierre et celui de l’image qui est gravée dessus. Elle était portée en pendentif ou monté en bague. Scène de cueillette Illustration de Benjamin BlascoMartinez pour l’exposition 6 Intaille présentant le héros Tantale, hématite, période romaine © BNF Salle 5 : Divination et astrologie Dans l’Antiquité, divination et astrologie sont communément associées à la magie. Dans les textes de loi, leur pratique est parfois sanctionnée car elle peut remettre en cause l’ordre établi. Il y a toujours eu une divination officielle, au service de la société ou du pouvoir en place. Mais à côté de celle-ci, il existe des pratiques magiques officieuses, qui concernent la vie privée. De nombreuses recettes et rituels nous sont parvenus grâce à des papyrus magiques, découverts en Égypte. Certains, livrent des techniques pour connaître l‘avenir. Quant à l’astrologie, son origine peut être la Mésopotamie, alors considérée par les Grecs et les Romains comme une contrée non civilisée, ce qui suffit à la rendre suspecte et à la ranger du côté des pratiques dont il convient de se méfier. Pourtant, là encore, le pouvoir et les empereurs romains y ont communément recours afin de justifier et faire accepter leurs décisions. L’astrologie est répandue dans tout l’Empire romain, même en Gaule où plusieurs témoignages attestent de sa vitalité. On peut supposer que l’astrologie s’est aussi largement diffusée grâce à l’itinérance des astrologues, dont les pratiques s’appuient souvent sur les croyances locales, comme par exemple celles des Celtes en Gaule. Signe astrologique du lion Signe astrologique du sagittaire Signe astrologique du taureau ___________________________________________________________ Salle 6 : Superstitions Le domaine de la superstition est particulièrement vaste et parfois difficile à cerner. Il concerne une série de pratiques quotidiennes, de petits objets qui ne nécessitent pas le recours à un praticien mais se transmettent de génération en génération dans un but de protection et de prévention. C’est aussi le cas des multiples amulettes qui étaient destinées à lutter contre le mauvais œil. 7 Risus, terre-cuite, période gallo-romaine © MAB OFFRES PÉDAGOGIQUES VISITE COMMENTÉE Suivez un parcours guidé au fil des salles pour découvrir les collections et leurs secrets. Familiarisez-vous avec les pratiques magiques, ses rituels, ses objets indispensables et ses figures protectrices. Le médiateur peut s’adapter à une demande spécifique, choisissant de développer certaines sections plutôt que d’autres, n’hésitez à orienter la visite lors de votre réservation. ___________________________________________________________ ATELIERS DE PRATIQUE ARTISTIQUE Contes et légendes Maternelle / CP / CE Œuvres exploitées : illustrations des dieux et magiciens de l’Antiquité, objets évoquant leur histoire et les pratiques magiques qui leurs sont liées. Dans l’exposition, les enfants observent les personnages mythologiques associés à la magie : Médée, Circé, Héphaïstos, Hermès, Dionysos, Hécate. Leur légende leur est racontée. Répartis en petits groupes en atelier, un personnage est attribué à chaque groupe qui crée une scène correspondant à son histoire. Découpage, collage et composition sur un papier de grande taille illustrera la vie de ces personnages. En rassemblant toutes les créations, une frise mythologique peut être exposée en classe. Objectifs pédagogiques : se familiariser avec la mythologie antique développer la curiosité et la créativité découvrir différentes formes d’expression artistique travailler en petit groupe Hermès Illustration de Benjamin Blaso-Martinez pour l’exposition 8 Herbier de papier Maternelle / Primaire Œuvres exploitées : objets ou décors liés aux plantes qui sont utilisées par les magiciens pour fabriquer leurs philtres. Au fil d’un parcours choisi dans les salles, les enfants étudient les pratiques magiques liées aux plantes. Pour le magicien, le mode d’emploi est très précis : identification des plantes, cueillette, fabrication de potions… Les enfants découvrent les pouvoirs étonnants des plantes et réalisent en atelier leur propre herbier de papier reproduisant des plantes magiques. belladone Objectifs pédagogiques : expression orale : décrire une œuvre s’approprier un vocabulaire spécifique travailler sur les formes géométriques travailler en binôme ou en trinôme Constituer une œuvre collective gattilier ___________________________________________________________ Amulette magique ! Primaire / Collège Œuvres exploitées : amulettes et autres objets utilisés dans l’Antiquité et qui ont trait à la superstition. Les enfants repèrent les différents objets exposés dans les salles qui sont utilisés au quotidien dans l’Antiquité. Leur fonction est expliquée : objet protecteur lié à la magie ou à la superstition, l’amulette peut être portée dès l’enfance. Les enfants façonnent leur propre amulette en terre, en sélectionnant le motif protecteur de leur choix parmi une liste proposée. Objectifs pédagogiques : découvrir différentes formes d’expression artistique (matériau, outils, technique) s’approprier un vocabulaire spécifique développer la curiosité et la créativité travailler la terre Main de Sabazios, bronze, période gallo-romaine © Musée de Picardie 9 Tablette de défixion (envoûtement) Primaire / Collège / Lycée Œuvres exploitées : tablettes de défixion. Dans l’exposition, les élèves étudient les tablettes de défixion. Petites lamelles de plomb, elles sont utilisées par les magiciens dans le cadre de la magie noire pour lancer des envoûtements. Pliées, roulées voire transpercées d’un clou, les tablettes sont ensuite jetées dans un lieu en rapport avec le monde souterrain. En atelier, les élèves devront inventer un texte d’envoûtement qu’ils graveront sur une feuille de métal qui imite la tablette de défixion. Objectifs pédagogiques : s’approprier un vocabulaire spécifique développer la curiosité et la créativité découvrir différentes formes d’expression artistique (matériau, outils, technique) Tablette de défixion, plomb, 5e siècle © Sorbonne, Institut de Papyrologie ___________________________________________________________ Carte magique CM / Collège Œuvres exploitées : illustrations des dieux et magiciens de l’Antiquité, objets présentant des signes magiques. Les élèves observent et étudient les figures mythologiques associées à la magie : Médée, Circé, Héphaïstos, Hermès, Dionysos, Hécate. Leur légende est expliquée. Sur les objets exposés dans les salles, les signes magiques sont repérés. En atelier, chaque élève choisit son personnage préféré et travaille sur papier un dessin simplifié de ce héros, accompagné de différents signes magiques. Ensuite, sur un support spécifique, il reproduit sa composition avec la technique de la carte à gratter. Objectifs pédagogiques : expression orale : décrire une œuvre découvrir la mythologie antique ou approfondir ses connaissances sur le sujet s’approprier un vocabulaire spécifique réaliser un travail original en créant une carte à gratter Dieu acéphale Seth 10 Intaille magique CM / Collège Œuvres exploitées : intailles et figures qui y sont gravées. Les élèves observent les intailles magiques dans l’exposition : l’intaille est une pierre de petite taille gravée en creux, montée sur une bague ou portée en pendentif. Différentes sortes de pierre leur sont présentées, les formes et les couleurs sont identifiées, le décor est étudié : personnage, animal, végétation, scène mythologique… En atelier, chaque élève réalise une ou plusieurs intailles en résine polymère (pâte Fimo©). Plusieurs couleurs sont proposées, et un décor en creux sur les galettes de pâte est à créer avec des outils spécifiques. Objectifs pédagogiques : expression orale : décrire une œuvre selon la forme, la couleur et le sujet s’approprier un vocabulaire spécifique utiliser des outils spécifiques liés au travail du Intaille magique, jaspe vert, époque romaine modelage et de la gravure © BNF ___________________________________________________________ Il était une fois… Collège / Lycée Œuvres exploitées : illustrations des dieux et magiciens de l’Antiquité, objets évoquant leur histoire et les pratiques magiques qui leurs sont liées. Les élèves étudient les figures mythologiques associées à la magie, représentées dans les salles : Médée, Circé, Héphaïstos, Hermès, Dionysos, Hécate. Leur légende leur est racontée. Les pratiques magiques placées sous leur protection sont expliquées. Répartis en petits groupes en atelier, les élèves inventent un nouveau personnage, dieu ou héros, et construisent un épisode de son histoire imaginaire, comme s’il intégrait le panthéon de l’Antiquité. Ils fabriquent une scène en deux dimensions correspondant à l’histoire du personnage choisi, grâce à différents papiers, matériaux, et jeux de découpe et de collage. À la fin de la séance, chaque histoire est présentée au reste de la classe. Objectifs pédagogiques : approfondir ses connaissances sur la mythologie antique développer en groupe une forme d’expression artistique développer la curiosité et la créativité Dionysos Illustration de Benjamin Blaso-Martinez pour l’exposition 11 Lampe à huile Collège / Lycée Œuvres exploitées : céramiques de la cache du magicien de Chartres. Dans l’exposition, les élèves observent la reconstitution de la cache du magicien de Chartres. Ils identifient les objets qui y sont disposés, et portent une attention particulière à la lampe à huile, peut-être réalisée spécialement pour la pratique magique qui se déroule dans la cache. Objet tant utilitaire que décoratif, la lampe à huile est un objet caractéristique de l’Antiquité. En atelier, les élèves fabriquent une lampe à huile grâce à un moule. Ils peuvent ajouter des décors et signes magiques, identifiés lors de la visite. Objectifs pédagogiques : découvrir différentes formes d’expression artistique (matériau, outils, technique) utiliser un vocabulaire spécifique lié à la pratique du modelage développer la curiosité et la créativité Lampe à huile, terre cuite, 1er - 2e siècle, Chartres. © ville de Chartres, service archéologique 12 FORMULES ET TARIFS Formule 1 séance découverte VISITE GUIDÉE La visite guidée est menée par un médiateur. Elle est l’occasion d’un éclairage approfondi sur les œuvres et d’une discussion avec les élèves. Elle s’organise selon un parcours choisi et adapté en fonction du public. Des thèmes précis peuvent être développés sur demande des enseignants. Sur réservation / durée : environ 1h15 / tarif : 45 € par classe (jusqu’à 30 élèves, audelà application de deux forfaits). Formule 2 séance pratique ATELIER L’atelier est l’occasion de s’inspirer des œuvres présentées dans l’exposition et de réaliser une création originale, individuellement ou en petits groupes. C’est un moment de manipulation et d’expérimentation qui aide à la compréhension. Sur réservation / durée : environ 1h30 / tarif : 60 € par classe (jusqu’à 30 élèves, audelà application de deux forfaits). Formule 3 séance couplée VISITE GUIDÉE + ATELIER Cette formule permet de découvrir les œuvres de l’exposition et d’approfondir un sujet en particulier selon le thème d’atelier choisi. Les deux temps se font à la suite ; il est cependant possible de mener la visite guidée le matin et l’atelier l’après-midi. Sur réservation / durée : environ 2h30 / tarif : 80 € par classe (jusqu’à 30 élèves, audelà application de deux forfaits). Formule 4 séance liberté VISITE EN AUTONOMIE Sous l’encadrement de l’enseignant. Sur réservation / tarif : 20 € par classe. PROJETS PÉDAGOGIQUES « SUR MESURE » Le service médiation est à la disposition des enseignants et éducateurs qui souhaitent bâtir un projet spécifique pour leur classe ou leur groupe. 13 MUSÉE MODE D’EMPLOI Contacts Musée Anne-de-Beaujeu & Maison Mantin Place du colonel Laussedat 03 000 Moulins Service médiation 04.70.34.16.21 04.70.20.48.47 / [email protected] Émilie BOUDET [email protected] www.mab.allier.fr Julie COURTINAT [email protected] Le musée est ouvert toute l’année. De septembre à juin : du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, dimanche et jour férié de 14h à 18h. En juillet et août : du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30, dimanche et jour férié de 14h à 18h30. Fermé le lundi, 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. Pavillon du musée Anne-de-Beaujeu © musée Anne-de-Beaujeu / Christian Parisey (CG03) Maison Mantin © musée Anne-de-Beaujeu Le musée Anne-de-Beaujeu propose aux groupes des visites (guidées ou libres) et des ateliers pédagogiques en lien avec ses collections : Égypte ancienne (momies et sarcophages), histoire des ducs de Bourbon, sculpture religieuse, faïence de Moulins du 18e siècle, peinture du 19e siècle (portraits, paysages…). 14 Attenante au musée, la Maison Mantin est une villa du 19e siècle ayant appartenu à Louis Mantin. Après un long sommeil et une campagne de restauration, elle a ouvert ses portes aux visiteurs en 2010 pour des visites générales ou thématiques, permettant de découvrir la vie d’un bourgeois et les collections éclectiques que le propriétaire a accumulées au fil de sa vie. Accueil du groupe ☺ Les groupes venant au musée en visite guidée ou en autonomie doivent obligatoirement effectuer une réservation auprès du service médiation. Les visites et ateliers sont conçus pour des tranches d’âge spécifiques, il est important de mentionner le niveau ou classe d’âge des enfants. Si des enfants entrent dans le cadre d’un dispositif d’accompagnement particulier, il est indispensable de le signaler au service médiation afin que la prestation choisie leur soit adaptée. Le responsable du groupe est prié de se présenter à l’accueil du musée pour enregistrer son arrivée. Le groupe est ensuite pris en charge par un médiateur. ► en cas de retard sur l’horaire prévu, il vous est demandé de prévenir le musée. L’animation ne pourra se prolonger au-delà de l’horaire prévu. ► en cas de désistement, nous vous prions de prévenir rapidement le service médiation (72h à l’avance). Possibilités pour le repas : - pique-nique dans le parc entourant le musée Anne-de-Beaujeu - déjeuner au self-service du lycée Banville (à 5 minutes à pied) Réservation obligatoire. Lycée Théodore de Banville 12 cours Vincent d’Indy 03 000 Moulins / 04.70.44.26.42 Accès Bus urbain ligne D / arrêt Palais de justice, rue des fausses braies, juste derrière le musée. La gare de Moulins est située à 20 minutes à pied du musée. Les cars peuvent déposer les groupes sur l’arrêt de bus urbain Palais de justice, et stationner sur le cours Anatole France ou sur le cours Jean Jaurès (parkings payants). 15 ENSORCELÉS ! MAGIE ET SORCELLERIE DANS L’ANTIQUITE Exposition présentée par le musée départemental Anne-de-Beaujeu du 13 décembre 2014 au 20 septembre 2015. Commissariat scientifique et textes : Michaël Martin, docteur en Histoire ancienne Commissariat général : Judith Henon, conservatrice du patrimoine, directrice du musée Anne-de-Beaujeu et du musée de l’illustration jeunesse Marie Bèche-Wittmann, attachée de conservation du patrimoine, responsable des collections archéologiques Parcours pédagogique : Emilie Boudet, Julie Courtinat, Florie Salvaya, Charlotte Teyssier Scénographie : Jean-Michel Fiori Conception graphique : Léa Schreiner (ça crée bestiole) Illustrations : Benjamin Blasco-Martinez Sons : Corinne Duchêne (bande-son aimablement prêtée par le musée d’Argentomagus), Dominique Lefebvre (enregistrement réalisé gracieusement par RCF Moulins) Réalisation technique : Dominique Lefebvre et Thierry Faure (coordination), Denis Bertrand, Christophe Caccioppoli, Jean Ferreira, Gilles Muller Régie des œuvres : Jérome Jaillet Convoiements : Alain Baudin, Jérome Jaillet, Marc Jeandel, Marc Poligny Communication/presse : Cindy Baudin, Delphine Charret, Florine Corbara Administration : Karine Laurens Secrétariat : Viviane Evelette-Khote Médiation : Emilie Boudet, Julie Courtinat, Maud Leriche, Marc Poligny Accueil : Alain Baudin, Hervé Bruyère, Amale Chouchane, Carmen Judais, Cindy Labonne, Bruno Marsura, Sandrine Martin, Alexis Raynaud, Caroline Remond, Charlotte Teyssier Boutique : Patrice Chérion Cette exposition n’aurait pu voir le jour sans l’aide et l’aimable accord de Coralie Bay (conservatrice du patrimoine, DRAC Centre) et Agathe Legros (conservatrice du patrimoine, musée de Jublains) à qui nous adressons nos plus vifs remerciements. 16 Nous remercions également les musées, institutions et particuliers qui ont accepté de nous confier leurs collections le temps de cette exposition : Institut de Papyrologie de la Sorbonne, Paris Michaël Martin Musée de Picardie, Amiens Musée Rolin, Autun Musée Calvet, Avignon Musée du Berry, Bourges Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon Musée Vivant Denon, Chalon-sur-Saône Maison de l'Archéologie, Chartres Musée de Châteauroux Musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland, Clamecy Musée Antoine Vivenel, Compiègne Musée Lecoq, Clermont-Ferrand Musée Bargoin, Clermont-Ferrand Musée archéologique départemental de Jublains Musée départemental de la Céramique de Lezoux Musée d’archéologie de Lons-le-Saunier Musée de Millau et des Grands Causses Maison du patrimoine de Montagnac Musée Jean Calvin, Noyon Musée Alfred Danicourt, Péronne Musée Fenaille, Rodez Musée d'Archéologie nationale, Saint-Germain-en-Laye Musée d’Argentomagus, Saint-Marcel Service régional de l’archéologie, DRAC Centre Service régional de l’archéologie, DRAC Auvergne 17