livret pédagogique - Musée Anne de Beaujeu

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LIVRET PÉDAGOGIQUE
Musée Anne-de-Beaujeu & Maison Mantin
Place du colonel Laussedat
03000 MOULINS
04.70.20.48.47 www.mab.allier.fr [email protected]
PRÉSENTATION
DE L’EXPOSITION
Du 13 décembre 2014 au 20 septembre 2015, le musée Anne-de-Beaujeu
présente sa nouvelle exposition :
Ensorcelés !
Magie et sorcellerie dans l’Antiquité.
Sujet longtemps délaissé, l’étude de la magie antique a retrouvé ces dernières
années une place au sein des études classiques.
Les publications, mais aussi les expositions du musée d’Argentomagus (Indre)
puis du musée de Jublains (Mayenne) ont permis d’en renouveler l’approche.
La magie et la sorcellerie dans l’Antiquité nous sont connues grâce aux sources
littéraires : papyrus magiques, traités d’astrologie, … Les fouilles archéologiques livrent
également un grand nombre d’objets qui permettent d’appréhender ce qu’est le
quotidien des pratiques et surtout leur large diffusion.
À travers des instruments de rituel, des talismans et des objets mystérieux que
l’on ne sait pas toujours interpréter, la richesse et la variété des pratiques sont
dévoilées, de la magie blanche à la magie noire, en passant par l’astrologie et la
divination.
Pour parfaire l’exposition, un parcours pédagogique et des ateliers créatifs
permettent au jeune public de découvrir l’univers fascinant de la magie et de la
sorcellerie dans l’Antiquité.
Pour les plus grands, un riche programme culturel alliant visites commentées,
visite musicale et conférences est proposé.
Pour le public scolaire, différentes pistes pédagogiques peuvent être exploitées :
la civilisation de l’Antiquité et ses rites, la mythologie, la littérature antique (textes de
Pline ou de Tacite)… Découvrez nos offres pédagogiques dans ce livret.
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PARCOURS
DE L’EXPOSITION
Salle 1 : Divinités
et magiciennes
La magie antique a recours à un grand nombre d’intermédiaires, au premier
rang desquels se trouvent les divinités.
Hécate passe pour être la déesse en charge des arts magiques. Divinité à trois têtes,
elle symbolise les trois phases de l’évolution humaine (enfance, âge adulte, vieillesse)
et favorise le « passage ».
Elle partage ce privilège avec deux autres dieux
fréquemment invoqués en magie : Hermès / Mercure,
qui escorte les âmes des défunts vers l’autre monde ;
Dionysos, permet le passage vers le désordre
intérieur, le délire, la transe.
Suite aux conquêtes d’Alexandre, à la mise en
place et à l’extension de l’Empire romain, les
magiciens n’hésitent pas à invoquer d’autres divinités
honorées dans les panthéons étrangers telles Isis,
Osiris ou Seth voire Ereshkigal et Adonaï, afin
d’accroître la qualité et la puissance de leur pratique
magique. Les magiciens créent également des
divinités composites issues des cultures grecque,
romaine et égyptienne.
Dans l’Antiquité, la magie est essentiellement
incarnée par Circé et Médée, figures d’une magie
fantasmée issues de la mythologie. Alors que la magie
est plutôt pratiquée par des hommes, les Grecs
comme les Romains voient la femme comme la
détentrice privilégiée des arts magiques. Après une
lente évolution au fil de l’histoire, leurs pouvoirs se
chargent
d’une
connotation
négative.
De
magiciennes, elles deviennent sorcières.
Hécate
Illustration de Benjamin BlascoMartinez pour l’exposition
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Salle 2 : La
cache du magicien de Chartres
En juillet 2005, à Chartres, la fouille d’une domus
(maison de ville,) située dans le quartier des Épars,
révèle une sorte de petite cave et un important matériel
archéologique daté de la fin du 1er siècle ou du début du
2e siècle. Les décors et les inscriptions présents sur les
objets
permettent
d’identifier
cet
ensemble
exceptionnel comme faisant partie de l’arsenal d’un
magicien et de son « laboratoire ». Cette cave est
appelée « cache du magicien ». Pour la période
antique, c’est l’une des rares preuves d’un lieu où la
magie se pratique.
La cache est reconstituée dans une salle de
l’exposition.
Lampe à huile et vase cratère, terre cuite,
1e - 2e siècle, Chartres
© ville de Chartres, service archéologique
Cet ensemble est remarquable à plus d’un
titre. Il offre, à côté d’objets du quotidien détournés
de leur fonction primaire, une série de pièces
clairement confectionnées pour ce type de
cérémonie, pour ou par le magicien lui-même.
Enfin, il témoigne de l’extrême diffusion de pratiques qui, malgré leur
adaptation à un milieu local, se retrouvent aux quatre coins de l’Empire.
La cache du magicien découverte à Chartres.
Illustration de Benjamin Blasco-Martinez pour
l’exposition
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Salle 3 : Envoûtement
L’envoûtement est une pratique très courante chez
les Grecs et les Romains. Attestée dans la littérature, de
Platon (428/427-348/347 av. J.-C.) à Tacite (58-12 ap. J.-C.),
la pratique consiste littéralement à « clouer », « lier »,
soumettre à sa volonté une personne, un lieu voire même
un animal.
Pour nous renseigner sur l’envoûtement, les
tablettes dites de défixion sont les objets archéologiques
retrouvés en plus grand nombre. Gravées au cours de
rituels précis que nous rapportent en détail les papyrus
magiques grecs, ces tablettes de plomb sont pliées ou
roulées, parfois transpercées de clous, et déposées dans
des lieux censés favoriser le contact avec le monde d’enbas (puits, tombe, source…).
Tablette de défixion
© Sorbonne, Institut de papyrologie
Des centaines d’exemples ont été retrouvé aux quatre coins du monde grécoromain, couvrant une fourchette chronologique allant du 6e siècle avant J.-C. au 6e
siècle après J.-C.
Les tablettes étaient parfois accompagnées d’objets ou de substances qui venaient
renforcer le caractère de l’envoûtement.
Scène de défixion
Illustration de Benjamin BlascoMartinez pour l’exposition
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Salle 4 : Magie
médicale et de protection
La magie médicale existe depuis la Préhistoire. Elle repose sur la constatation
que certaines substances naturelles, comme les plantes, peuvent soigner. Dans
l’Antiquité, de nombreux écrits rapportent aussi bien la cueillette des plantes
médicinales que leur conservation et leur préparation, afin de fournir des philtres et
des pommades mais aussi des poisons. Si des plantes légendaires sont mentionnées
telles que le moly ou le prométhéion, d’autres, bien réelles, sont attestées comme la
pivoine, la chicorée ou l’asphodèle.
Il en va de même pour les minéraux dont les pouvoirs
prétendus nous sont connus par les lapidaires (textes
techniques rassemblant les connaissances de l’époque sur les
pierres). La vertu du minéral se trouve associée à une image
dans un but bien précis : ainsi nombre d’intailles* ont une
destination médicale avérée.
Les formules et les mots sont aussi utilisés pour soigner.
Les procédés sont mis par écrit sur des phylactères qui sont
souvent roulés et introduits dans des tubes en bronze. Attachés
à une chaînette, ils peuvent être portés autour du cou.
*Intaille : pierre gravée en creux qui réunit le pouvoir de la pierre et celui de
l’image qui est gravée dessus. Elle était portée en pendentif ou monté en bague.
Scène de cueillette
Illustration de Benjamin BlascoMartinez pour l’exposition
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Intaille présentant le
héros Tantale, hématite,
période romaine
© BNF
Salle 5 : Divination
et astrologie
Dans l’Antiquité, divination et astrologie sont communément associées à la
magie. Dans les textes de loi, leur pratique est parfois sanctionnée car elle peut
remettre en cause l’ordre établi.
Il y a toujours eu une divination officielle, au service de la société ou du pouvoir en
place. Mais à côté de celle-ci, il existe des pratiques magiques officieuses, qui
concernent la vie privée. De nombreuses recettes et rituels nous sont parvenus grâce à
des papyrus magiques, découverts en Égypte. Certains, livrent des techniques pour
connaître l‘avenir.
Quant à l’astrologie, son origine peut être la Mésopotamie, alors considérée par
les Grecs et les Romains comme une contrée non civilisée, ce qui suffit à la rendre
suspecte et à la ranger du côté des pratiques dont il convient de se méfier. Pourtant, là
encore, le pouvoir et les empereurs romains y ont communément recours afin de
justifier et faire accepter leurs décisions.
L’astrologie est répandue dans tout l’Empire romain, même en Gaule où
plusieurs témoignages attestent de sa vitalité. On peut supposer que l’astrologie s’est
aussi largement diffusée grâce à l’itinérance des astrologues, dont les pratiques
s’appuient souvent sur les croyances locales, comme par exemple celles des Celtes en
Gaule.
Signe astrologique du lion
Signe astrologique du sagittaire
Signe astrologique du taureau
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Salle 6 : Superstitions
Le domaine de la superstition est particulièrement
vaste et parfois difficile à cerner. Il concerne une série de
pratiques quotidiennes, de petits objets qui ne nécessitent
pas le recours à un praticien mais se transmettent de
génération en génération dans un but de protection et de
prévention.
C’est aussi le cas des multiples amulettes qui étaient
destinées à lutter contre le mauvais œil.
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Risus, terre-cuite,
période gallo-romaine
© MAB
OFFRES PÉDAGOGIQUES
VISITE COMMENTÉE
Suivez un parcours guidé au fil des salles pour découvrir les collections et leurs secrets.
Familiarisez-vous avec les pratiques magiques, ses rituels, ses objets indispensables et
ses figures protectrices.
Le médiateur peut s’adapter à une demande spécifique, choisissant de développer
certaines sections plutôt que d’autres, n’hésitez à orienter la visite lors de votre
réservation.
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ATELIERS DE PRATIQUE ARTISTIQUE
Contes et légendes
Maternelle / CP / CE
Œuvres exploitées : illustrations des dieux et magiciens de l’Antiquité, objets
évoquant leur histoire et les pratiques magiques qui leurs sont liées.
Dans l’exposition, les enfants observent les personnages mythologiques associés à la
magie : Médée, Circé, Héphaïstos, Hermès, Dionysos, Hécate. Leur légende leur est
racontée.
Répartis en petits groupes en atelier, un personnage est attribué à
chaque groupe qui crée une scène correspondant à son histoire.
Découpage, collage et composition sur un papier de grande taille
illustrera la vie de ces personnages. En rassemblant toutes les
créations, une frise mythologique peut être exposée en classe.
Objectifs pédagogiques :
se familiariser avec la mythologie antique
développer la curiosité et la créativité
découvrir différentes formes d’expression artistique
travailler en petit groupe
Hermès
Illustration de Benjamin
Blaso-Martinez pour
l’exposition
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Herbier de papier
Maternelle / Primaire
Œuvres exploitées : objets ou décors liés aux plantes qui sont utilisées par les
magiciens pour fabriquer leurs philtres.
Au fil d’un parcours choisi dans les salles, les enfants étudient les pratiques magiques
liées aux plantes. Pour le magicien, le mode d’emploi est très précis : identification des
plantes, cueillette, fabrication de potions…
Les enfants découvrent les pouvoirs étonnants des plantes et
réalisent en atelier leur propre herbier de papier reproduisant des
plantes magiques.
belladone
Objectifs pédagogiques :
expression orale : décrire une œuvre
s’approprier un vocabulaire spécifique
travailler sur les formes géométriques
travailler en binôme ou en trinôme
Constituer une œuvre collective
gattilier
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Amulette magique !
Primaire / Collège
Œuvres exploitées : amulettes et autres objets utilisés dans l’Antiquité et qui ont trait
à la superstition.
Les enfants repèrent les différents objets exposés dans les salles qui sont utilisés au
quotidien dans l’Antiquité. Leur fonction est expliquée : objet protecteur lié à la magie
ou à la superstition, l’amulette peut être portée dès l’enfance.
Les enfants façonnent leur propre amulette en terre, en sélectionnant le motif
protecteur de leur choix parmi une liste proposée.
Objectifs pédagogiques :
découvrir différentes formes d’expression artistique
(matériau, outils, technique) s’approprier un
vocabulaire spécifique
développer la curiosité et la créativité
travailler la terre
Main de Sabazios, bronze,
période gallo-romaine
© Musée de Picardie
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Tablette de défixion (envoûtement)
Primaire / Collège / Lycée
Œuvres exploitées : tablettes de défixion.
Dans l’exposition, les élèves étudient les tablettes de défixion. Petites lamelles de
plomb, elles sont utilisées par les magiciens dans le cadre de la magie noire pour
lancer des envoûtements. Pliées, roulées voire transpercées d’un clou, les tablettes
sont ensuite jetées dans un lieu en rapport avec le monde souterrain.
En atelier, les élèves devront inventer un texte d’envoûtement qu’ils graveront sur une
feuille de métal qui imite la tablette de défixion.
Objectifs pédagogiques :
s’approprier un vocabulaire spécifique
développer la curiosité et la créativité
découvrir différentes formes d’expression artistique
(matériau, outils, technique)
Tablette de défixion, plomb, 5e siècle
© Sorbonne, Institut de Papyrologie
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Carte magique
CM / Collège
Œuvres exploitées : illustrations des dieux et magiciens de l’Antiquité, objets
présentant des signes magiques.
Les élèves observent et étudient les figures mythologiques associées à la magie :
Médée, Circé, Héphaïstos, Hermès, Dionysos, Hécate. Leur légende est expliquée. Sur
les objets exposés dans les salles, les signes magiques sont repérés.
En atelier, chaque élève choisit son personnage préféré et travaille sur papier un
dessin simplifié de ce héros, accompagné de différents signes magiques. Ensuite, sur
un support spécifique, il reproduit sa composition avec la technique de la carte à
gratter.
Objectifs pédagogiques :
expression orale : décrire une œuvre
découvrir la mythologie antique ou
approfondir ses connaissances sur le sujet
s’approprier un vocabulaire spécifique
réaliser un travail original en créant une carte
à gratter
Dieu acéphale Seth
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Intaille magique
CM / Collège
Œuvres exploitées : intailles et figures qui y sont gravées.
Les élèves observent les intailles magiques dans l’exposition : l’intaille est une pierre
de petite taille gravée en creux, montée sur une bague ou portée en pendentif.
Différentes sortes de pierre leur sont présentées, les formes et les couleurs sont
identifiées, le décor est étudié : personnage, animal, végétation, scène mythologique…
En atelier, chaque élève réalise une ou plusieurs intailles en
résine polymère (pâte Fimo©). Plusieurs couleurs sont
proposées, et un décor en creux sur les galettes de pâte est à
créer avec des outils spécifiques.
Objectifs pédagogiques :
expression orale : décrire une œuvre selon la forme,
la couleur et le sujet
s’approprier un vocabulaire spécifique
utiliser des outils spécifiques liés au travail du
Intaille magique, jaspe vert,
époque romaine
modelage et de la gravure
© BNF
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Il était une fois…
Collège / Lycée
Œuvres exploitées : illustrations des dieux et magiciens de l’Antiquité, objets évoquant
leur histoire et les pratiques magiques qui leurs sont liées.
Les élèves étudient les figures mythologiques associées à la
magie, représentées dans les salles : Médée, Circé, Héphaïstos,
Hermès, Dionysos, Hécate. Leur légende leur est racontée. Les
pratiques magiques placées sous leur protection sont expliquées.
Répartis en petits groupes en atelier, les élèves inventent un
nouveau personnage, dieu ou héros, et construisent un épisode
de son histoire imaginaire, comme s’il intégrait le panthéon de
l’Antiquité. Ils fabriquent une scène en deux dimensions
correspondant à l’histoire du personnage choisi, grâce à
différents papiers, matériaux, et jeux de découpe et de collage.
À la fin de la séance, chaque histoire est présentée au reste de la
classe.
Objectifs pédagogiques :
approfondir ses connaissances sur la mythologie antique
développer en groupe une forme d’expression artistique
développer la curiosité et la créativité
Dionysos
Illustration de Benjamin Blaso-Martinez
pour l’exposition
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Lampe à huile
Collège / Lycée
Œuvres exploitées : céramiques de la cache du magicien de Chartres.
Dans l’exposition, les élèves observent la reconstitution de la cache du magicien de
Chartres. Ils identifient les objets qui y sont disposés, et portent une attention
particulière à la lampe à huile, peut-être réalisée spécialement pour la pratique
magique qui se déroule dans la cache. Objet tant utilitaire que décoratif, la lampe à
huile est un objet caractéristique de l’Antiquité.
En atelier, les élèves fabriquent une lampe à huile grâce à un moule. Ils peuvent
ajouter des décors et signes magiques, identifiés lors de la visite.
Objectifs pédagogiques :
découvrir différentes formes d’expression
artistique (matériau, outils, technique)
utiliser un vocabulaire spécifique lié à la pratique
du modelage
développer la curiosité et la créativité
Lampe à huile, terre cuite, 1er - 2e siècle,
Chartres.
© ville de Chartres, service archéologique
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FORMULES ET TARIFS
Formule 1
séance découverte VISITE GUIDÉE
La visite guidée est menée par un médiateur. Elle est l’occasion d’un éclairage
approfondi sur les œuvres et d’une discussion avec les élèves. Elle s’organise selon un
parcours choisi et adapté en fonction du public. Des thèmes précis peuvent être
développés sur demande des enseignants.
Sur réservation / durée : environ 1h15 / tarif : 45 € par classe (jusqu’à 30 élèves, audelà application de deux forfaits).
Formule 2
séance pratique ATELIER
L’atelier est l’occasion de s’inspirer des œuvres présentées dans l’exposition et de
réaliser une création originale, individuellement ou en petits groupes. C’est un
moment de manipulation et d’expérimentation qui aide à la compréhension.
Sur réservation / durée : environ 1h30 / tarif : 60 € par classe (jusqu’à 30 élèves, audelà application de deux forfaits).
Formule 3
séance couplée VISITE GUIDÉE + ATELIER
Cette formule permet de découvrir les œuvres de l’exposition et d’approfondir un
sujet en particulier selon le thème d’atelier choisi. Les deux temps se font à la suite ; il
est cependant possible de mener la visite guidée le matin et l’atelier l’après-midi.
Sur réservation / durée : environ 2h30 / tarif : 80 € par classe (jusqu’à 30 élèves, audelà application de deux forfaits).
Formule 4
séance liberté VISITE EN AUTONOMIE
Sous l’encadrement de l’enseignant.
Sur réservation / tarif : 20 € par classe.
PROJETS PÉDAGOGIQUES « SUR MESURE »
Le service médiation est à la disposition des enseignants et éducateurs qui souhaitent bâtir un projet
spécifique pour leur classe ou leur groupe.
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MUSÉE MODE D’EMPLOI
Contacts
Musée Anne-de-Beaujeu & Maison Mantin
Place du colonel Laussedat
03 000 Moulins
Service médiation 04.70.34.16.21
04.70.20.48.47 / [email protected]
Émilie BOUDET [email protected]
www.mab.allier.fr
Julie COURTINAT [email protected]
Le musée est ouvert toute l’année.
De septembre à juin : du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, dimanche et
jour férié de 14h à 18h.
En juillet et août : du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30, dimanche et
jour férié de 14h à 18h30.
Fermé le lundi, 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.
Pavillon du musée Anne-de-Beaujeu
© musée Anne-de-Beaujeu / Christian Parisey (CG03)
Maison Mantin © musée Anne-de-Beaujeu
Le
musée
Anne-de-Beaujeu
propose aux groupes des visites
(guidées ou libres) et des ateliers
pédagogiques en lien avec ses
collections :
Égypte ancienne (momies et
sarcophages), histoire des ducs de
Bourbon, sculpture religieuse,
faïence de Moulins du 18e siècle,
peinture du 19e siècle (portraits,
paysages…).
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Attenante au musée, la Maison
Mantin est une villa du 19e siècle
ayant appartenu à Louis Mantin.
Après un long sommeil et une
campagne de restauration, elle a
ouvert ses portes aux visiteurs en
2010 pour des visites générales
ou thématiques, permettant de
découvrir la vie d’un bourgeois et
les collections éclectiques que le
propriétaire a accumulées au fil
de sa vie.
Accueil du groupe
☺
Les groupes venant au musée en visite guidée ou en autonomie doivent
obligatoirement effectuer une réservation auprès du service médiation.
Les visites et ateliers sont conçus pour des tranches d’âge spécifiques, il est
important de mentionner le niveau ou classe d’âge des enfants. Si des enfants entrent
dans le cadre d’un dispositif d’accompagnement particulier, il est indispensable de le
signaler au service médiation afin que la prestation choisie leur soit adaptée.
Le responsable du groupe est prié de se présenter à l’accueil du musée pour
enregistrer son arrivée. Le groupe est ensuite pris en charge par un médiateur.
► en cas de retard sur l’horaire prévu, il vous est demandé de prévenir le musée.
L’animation ne pourra se prolonger au-delà de l’horaire prévu.
► en cas de désistement, nous vous prions de prévenir rapidement le service
médiation (72h à l’avance).
Possibilités pour le repas :
- pique-nique dans le parc entourant le musée Anne-de-Beaujeu
- déjeuner au self-service du lycée Banville (à 5 minutes à pied)
Réservation obligatoire.
Lycée Théodore de Banville
12 cours Vincent d’Indy
03 000 Moulins / 04.70.44.26.42
Accès
Bus urbain ligne D / arrêt Palais de justice, rue des fausses braies, juste derrière le
musée.
La gare de Moulins est située à 20 minutes à pied du musée.
Les cars peuvent déposer les groupes sur l’arrêt de bus urbain Palais de justice, et
stationner sur le cours Anatole France ou sur le cours Jean Jaurès (parkings payants).
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ENSORCELÉS !
MAGIE ET SORCELLERIE
DANS L’ANTIQUITE
Exposition présentée par le musée départemental Anne-de-Beaujeu
du 13 décembre 2014 au 20 septembre 2015.
Commissariat scientifique et textes :
Michaël Martin, docteur en Histoire ancienne
Commissariat général :
Judith Henon, conservatrice du patrimoine, directrice du musée Anne-de-Beaujeu et du musée de
l’illustration jeunesse
Marie Bèche-Wittmann, attachée de conservation du patrimoine, responsable des collections
archéologiques
Parcours pédagogique : Emilie Boudet, Julie Courtinat, Florie Salvaya, Charlotte Teyssier
Scénographie : Jean-Michel Fiori
Conception graphique : Léa Schreiner (ça crée bestiole)
Illustrations : Benjamin Blasco-Martinez
Sons : Corinne Duchêne (bande-son aimablement prêtée par le musée d’Argentomagus), Dominique
Lefebvre (enregistrement réalisé gracieusement par RCF Moulins)
Réalisation technique : Dominique Lefebvre et Thierry Faure (coordination), Denis Bertrand,
Christophe Caccioppoli, Jean Ferreira, Gilles Muller
Régie des œuvres : Jérome Jaillet
Convoiements : Alain Baudin, Jérome Jaillet, Marc Jeandel, Marc Poligny
Communication/presse : Cindy Baudin, Delphine Charret, Florine Corbara
Administration : Karine Laurens
Secrétariat : Viviane Evelette-Khote
Médiation : Emilie Boudet, Julie Courtinat, Maud Leriche, Marc Poligny
Accueil : Alain Baudin, Hervé Bruyère, Amale Chouchane, Carmen Judais, Cindy Labonne, Bruno
Marsura, Sandrine Martin, Alexis Raynaud, Caroline Remond, Charlotte Teyssier
Boutique : Patrice Chérion
Cette exposition n’aurait pu voir le jour sans l’aide et l’aimable accord de Coralie Bay (conservatrice
du patrimoine, DRAC Centre) et Agathe Legros (conservatrice du patrimoine, musée de Jublains) à qui
nous adressons nos plus vifs remerciements.
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Nous remercions également les musées, institutions et particuliers qui ont accepté de nous confier
leurs collections le temps de cette exposition :
Institut de Papyrologie de la Sorbonne, Paris
Michaël Martin
Musée de Picardie, Amiens
Musée Rolin, Autun
Musée Calvet, Avignon
Musée du Berry, Bourges
Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon
Musée Vivant Denon, Chalon-sur-Saône
Maison de l'Archéologie, Chartres
Musée de Châteauroux
Musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland, Clamecy
Musée Antoine Vivenel, Compiègne
Musée Lecoq, Clermont-Ferrand
Musée Bargoin, Clermont-Ferrand
Musée archéologique départemental de Jublains
Musée départemental de la Céramique de Lezoux
Musée d’archéologie de Lons-le-Saunier
Musée de Millau et des Grands Causses
Maison du patrimoine de Montagnac
Musée Jean Calvin, Noyon
Musée Alfred Danicourt, Péronne
Musée Fenaille, Rodez
Musée d'Archéologie nationale, Saint-Germain-en-Laye
Musée d’Argentomagus, Saint-Marcel
Service régional de l’archéologie, DRAC Centre
Service régional de l’archéologie, DRAC Auvergne
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