L`Acropole

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Minotaure. Elle fut aussi utilisée par les Turcs, qui abattirent le temple
en 1687 pour y placer un canon. La dernière reconstruction du temple
date de 1936, et lui a rendu une partie du lustre qu’il avait lors de sa
première édification, en 420 avant JC. S’il ne se visite pas, on pourra
tout de même admirer les fragments de frises extérieures
représentants des scènes mythologiques et des batailles. En
poursuivant le long des remparts, on arrive à ce qui fut la
Chalcothèque qui servait à entreposer les « bronzes », c’est-à-dire les
armes de toutes natures.
● 3 – Le Parthénon : Quelques petites années, de - 447 à - 438,
furent suffisantes pour bâtir cet édifice majeur de l’humanité due au
génie de Callicratès et Ictinos, sous la conduite de Phidias. Sur le
même emplacement, d’autres temples précédèrent ce qui devait rester
comme le plus grand temple dorique de la Grèce Antique. Son toit était
en bois, avec un plafond bleu parsemé d’étoiles. Le reste, notamment
les 8 colonnes des façades et les 17 de chacun des côtés, était taillé
dans le marbre. Une large frise de plus de 150 m de long courait tout
autour. Le plus important fragment (75 m) se trouve à exposé à
Londres. Plus qu’un lieu de culte, le Parthénon était surtout destiné à
accueillir la précieuse statue en ivoire d’Athéna, ainsi que le trésor de
la cité. Aujourd’hui encore, on ne peut qu’admirer le jeu de correction
optique, qui « trahie » la géométrie au profit de l’harmonie.
● 4 – Le Musée de l’Acropole : Deux époques de l’art Grec
(Archaïsme et Classicisme) sont particulièrement bien représentées
dans ce musée. La visite débute par l’exposition des vestiges des
temples antérieurs à l’édification du Parthénon. La suite est également
composée grâce aux trouvailles des archéologues. Parmi les pièces
majeures, on verra la statue d’Athéna Niké rajustant sa sandale, le
Moskophoros ou porteur de veau, les fragments des frises qui ornaient
le Parthénon et celles du Temple d’Athéna, ou encore les Koré, ces
femmes aux sourires emprunts de mystères. Dans le futur, toutes ces
merveilles devraient déménager dans un nouveau musée installé au
centre de la ville.
Ouvert t.l.j de 8h30 à 15 h (19 h de juillet à octobre)
● 5 – L’Erechtéion : Edifié entre 421 et 406 avant notre ère,
transformé un temps en harem par les Turcs, aujourd’hui restauré,
l’Erechtéion était surtout le principal lieu de culte de l’Acropole. On y
trouve les sanctuaires d’Athéna, de Poséidon, de Pandrose et du roi
mythique de la cité Erecthée, de qui il tient son nom. Les 6 jeunes filles
drapées qui composent le Portique des Caryatides (les vraies sont
exposées au musée tout proche, sauf une emportée par les Anglais)
forment la partie la plus spectaculaire du lieu.
III. Boire & manger
• Pour vous restaurer, il vous faudra quitter le site pour descendre
dans le quartier de Plakà (voir ce MemoPage).
Editeur : MemoPage.com SA / 2006 / Auteur : Philippe Charollois
1 – La porte de Boulé et les Propylées : Redécouverte par
l’archéologue dont elle porte aujourd’hui le nom cette porte était
occupé par une rampe d’accès du temps des Grecs, d’un escalier
monumental à l’époque Romaine. Un peu plus haut, les Propylées
marquaient la véritable entrée majestueuse dans l’enceinte de
l’Acropole. Dessinées par Mnesiclès, elles furent achevées en - 437,
soit après le Parthénon. Dans l’aile gauche se trouvait la Pinacothèque
qui exposait des peintures.
Ouvert t.l.j. sauf lun de 9 h à 16 h.
● 2 – Le Temple d’Athéna Niké : Le temple Athéna de la victoire
(Niké) se trouve à droite en entrant dans l’enceinte de l’Acropole, audessus du rempart. Cette position élevée assure une superbe vue
panoramique. Elle joua aussi un rôle plus tragique, puisque le père de
Thésée se serait jeté du sommet, croyant son fils victime du
●
II. Itinéraire
x Métro station Akropoli - Entrée par la rue Théorias à l’angle des
boulevards Apostolou Pavlou et Dionysou Aéropaghitou - Ouvert
t.l.j. de 8 h à 18h30 h. (14h30 les week-ends)
I. Y aller
:: Acro Polis : la Ville haute a toujours fasciné, et ce plateau de
calcaire et de schiste rouge, haut de 156 m, était occupé bien
avant les Grecs, qui lui donnèrent sa splendeur. A cette
époque, l’Acropole formait un ensemble bien plus coloré que ce
qu’il en reste à voir aujourd’hui. Largement détruit par les
Perses en 480 avant JC, le site sera reconstruit par Périclès, qui
confiera à Phidias le soin de l’embellir. Si l’invasion Romaine de
- 86 n’entraînera pas trop de dégâts, celle des Turcs, en 1456,
sera bien plus préjudiciable, d’autant plus que les envahisseurs
furent délogés à coups de canons par les Vénitiens. Plus tard,
un consul Anglais se servira largement parmi les merveilles
pour alimenter les collections du British Museum qui les rendra
peut-être un jour. Malgré toutes ces dégradations (sans oublier
celles qui sont provoquées par la pollution de la ville),
l’Acropole reste LE site incontournable d’Athènes.
L’Acropole
Athènes - Balades urbaines :
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