GRECE
ATHENES
L’ACROPOLE
UN LIEU HAUTEMENT SYMBOLIQUE
L’Acropole, lieu de défense devenu symbole de la
puissance et de la richesse d’Athènes durant une
période de l’histoire grecque.
L’Acropole, lieu important de l’art grec : un
art gratuit ( la frise ionique du Parthénon
était pour ainsi dire invisible !), un art
poussé à l’extrême (les "trucs" de
construction du Parthénon pour
compenser les "erreurs"
d’optique).
Un ensemble qui a eu, au
cours des siècles, un destin
varié ! Divers personnages
importants ont habité dans
ces monuments : des
évêques, des ducs, des
pachas turcs quand on
pense que le Panthéon est devenu à
l’époque turque un entrepôt de poudre !
Un des ensembles les plus visités du monde, ce qui
pose le problème de sa conservation (ce problème se
pose aussi à cause de la pollution de l’air à Athènes, le
marbre est attaqué, s’effrite…).
La décoration, les statues que l’on peut voir au musée
de l’Acropole, à Londres ou à Paris, sont la preuve du
rayonnement d’une cité qui a marqué l’histoire du
monde.
En guise de conclusion, trouvez-vous normal qu’il faille
aller à Londres pour contempler une grande partie de
la décoration du Parthénon ?
DE L'ANTIQUITÉ À NOS JOURS
LES GRANDS MOMENTS DE L'ACROPOLE
3500 av JC : l’Acropole était déjà occupée par les
hommes.
1400-1200 av JC : forteresse mycénienne avec palais
mycénien et fortifications cyclopéennes.
750av JC : l’Acropole devient uniquement lieu de
culte.
VIesiècle av JC : construction du temple d’Athéna
Polias et du premier Parthénon. Epoque des korés.
ac
480 av JC: Destruction des monuments par les Perses
(480, année de la 2ème bataille entre Perses et Athé-
niens, à Salamine).
447 av JC : Début des
"grands travaux" (financés
en grande partie par le tré-
sor de la ligue de Délos).
Ces constructions, dirigées
par Périclés (462-429) et
par le sculpteur et archi-
tecte Phidias, sont inter-
rompues par la guerre du
Péloponnèse et reprises
en 406. Elles sont le
témoignage de l’art et de
la politique du "siècle
de Périclès".
L’Acropole aura ensuite
des utilisations nom-
breuses et variées.
LES CAUSES DE DÉGRADATION
L’anhydride sulfureux produit par les usines à l’ouest
d’Athènes et le chauffage individuel provoquent la
décomposition du marbre en plâtre.
Mesures prises (campagne de l’O.M.S.) : interdiction de
chauffer au mazout autour de l’Acropole (en 1978,
diminution de 50 % de l’anhydride sulfureux ) + traite-
ment de la surface du marbre par une pellicule protec-
trice (travaux en cours).
Agents atmosphériques et intempéries : les fis-
sures provoquées sont détectées, puis traitées ; ou les
sculptures sont remplacées par des moulages (carya-
tides).
Les restaurations du XIXesiècle : utilisation
d’assemblages métalliques qui en rouillant et se dilatant
ont endommagé le marbre ; ils sont peu à peu rempla-
cés par des pièces d’un métal inoxydable : le titane.
L’usure causée par le passage de millions de touristes a
nécessité l’interdiction d’entrer dans les temples…
L’OLIVIER D’ATHÉNA
Le roi Cécrops organise un concours entre Athéna et Poséi-
don, afin de choisir la divinité protectrice de sa ville : tan-
dis que le dieu frappe de son trident le rocher et en fait
jaillir un superbe coursier (ou une source d’eau salée),
Athéna fait pousser un olivier ; l’arbre, symbole de paix et
de prospérité, est jugé plus utile que le "cadeau" de Poséi-
don, et Athéna devient la déesse protectrice du royaume.
L'Acropole
est un rocher
escarpé de 80m
d’altitude dont le
plateau supérieur
mesure 300 x 150m. On
trouve sur ses versants des
sources et des grottes.
les clefs
Texte : Mireille ROUX - Conception et réalisation : Michèle GOZARD - Edition 2001
THÉÂTRE DE DIONYSOS
Situé au sud du rocher, dans le "téménos du dieu", a
été construit en pierre au IVe siècle av JC. Il contenait
16.000 spectateurs, et son architecture est typique-
ment celle d’un théâtre grec (adaptation au site naturel,
demi-cercle outrepassé, orchestra circulaire). Les
sièges "d’officiels", actuellement au bord de l’orchestra,
datent du IIIe siècle ap JC.
STOA D’EUMÈNE*
Cette promenade à
colonnes, destinée aux
spectateurs des théâtres,
date de 160 av JC.
*Eumène : roi de Pergame.
L’ÉRECHTHÉION
Construit par Philoclès entre 421 et 415, puis en
406, il était destiné à remplacer l’ancien
temple d’Athéna. C’est un ensemble
complexe qui comporte plusieurs lieux de
culte et qui abritait des vestiges sacrés :
l’olivier sacré, empreinte du trident, la
statue (xoanon) d’Athéna …
Les colonnes sont remplacées par
les six caryatides.
ODÉON
D’HÉRODE ATTICUS,
Construit au IIesiècle ap
JC, il contient 6000 spec-
tateurs.
Son architecture est celle
d’un théâtre romain :
gradins en demi-cercle,
orchestra semi-circulaire,
grand mur de scène fer-
mant l’espace scénique).
LES PROPYLÉES
Construits par Mnésiclès entre 437 et 432,
inachevés à cause la guerre du Péloponnèse
(431-404), ils constituent une entrée monu-
mentale encadrant la rampe d’accès au pla-
teau sacré.
Les colonnes sont doriques à l’extérieur,
ioniques à l’intérieur ; le plafond à caissons
de marbre était orné d’étoiles d’or sur fond
bleu. A gauche se trouvait la Pinacothèque.
Au 17e siècle, une explosion de munitions,
puis un incendie, les détruisirent en partie.
TEMPLE D’ATHÉNA NIKÉ
(ou de la victoire Aptère, c’est-à-dire "sans
ailes")
Construit par Callicratès en 427 à
l’emplacement d’un temple du VIe siècle,
il comporte deux façades à quatre
colonnes monolithes de style
ionique. Une frise ionique orne tout
le tour du temple.
Les sculptures d’origine sont à
Londres. Le temple abritait une sta-
tue en bois ou xoanon.
LE PARTHÉNON
Il a été construit par Ictinos et Kallicratès
entre 447 et 438, à l’emplacement d’un
précédent temple inachevé cause de
l’arrivée des Perses en 480). La décoration
a été terminée en 432. Le temple est
construit en marbre du Pentélique (une
montagne proche d’Athènes célèbre pour
son marbre) ; la charpente était en bois,
recouverte de tuiles en marbre très fines.
Les blocs étaient scellés avec du plomb ou
avec des chevilles de bois.
Le temple, consacré à Athéna, protectrice
des jeunes filles, se composait d'un pro-
naos, d'un naos, avec colonnade dorique à
étage, se dressait la statue de culte chry-
séléphantine (en or et ivoire) haute de
12m, œuvre de Phidias (restitution ci-
dessous), de l'oïkos à colonnes ioniques et
de l'opisthodome.
Le temple est périptère, de style dorique : il
comporte 8 colonnes sur chaque façade et
17 sur chaque côté. Dimensions : 70m x
26m. Chaque colonne mesure 10,40m de
haut, se compose de 10 ou 11 tambours et
comporte 20 cannelures.
MUSÉE
1 / 2 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !