Art grec - Site du collège Victor Hugo de Sarcelles

Analyse de l’œuvre
C’est le sculpteur Phidias qui décida de réaliser un temple
dédié à la déesse Athéna. Construit en marbre blanc, le Par-
thénon est un temple périptère (colonnade faisant le tour de
l’édifice). La répétition des colonnes rend la vision du temple
moins monotone et lui confère force et élégance. Les notions
de rythme et d’équilibre font de ce monument une des plus
grandes réalisations classiques. L’architecture est soumise à
l’eurythmie : jeu de rapports simples et harmonieux entre les
parties elles-mêmes et entre les parties et le tout. Le souci de
la proportion est essentiel. La largeur de la façade divisée par
la hauteur donne le chiffre 1,614, c’est le « nombre d’or », un
calcul qui, selon les Grecs, serait le symbole de la perfection
idéale. Les colonnes, pas tout à fait parallèles, sont légèrement
inclinées vers l’intérieur afin de corriger les effets d’optique et
donner l’illusion d’une verticalité parfaite.
Art grec
Le Parthénon (V° siècle av. J.-C.)
Technique : Architecture en marbre
Dimensions : 69,50 m x 30,85 m
Epoque
Premier art classique
Ordre dorique
Lieu : Acropole, Athènes, Grèce.
- UNE ŒUVRE A LA LOUPE -
L’art grec puise ses sources dans la
civilisation mycénienne (fin de l’âge
du bronze) Ici, la Porte des lions qui
marque l’entrée du palais royal des
Atrides (1250 av. J.-C. environ), à
Mycènes (sud de la Grèce).
En architecture, les ordres déter-
minent les proportions, les formes
et l’ornementation des édifices.
Selon les époques, les Grecs an-
ciens définissaient trois ordres :
dorique, ionique et corinthien.
Plus tard, les Romains s’inspire-
ront des Grecs pour construire
leurs temples. Ici, la Maison
carrée de Nîmes (France), édi-
fiée à la fin du Ier siècle av. J.-C.
Le saviez-vous ?
Influence des Grecs
Une frise sculptée fait le tour du Parthénon,
au-dessus des colonnes. Elle anime et dé-
core le temple en alternant les métopes
(plaques décorées de sculptures) et les tri-
glyphes (éléments à rainures verticales).
A l’intérieur, une
pièce (le naos) abritait
la statue d’Athéna
faite d’or et d’ivoire
d’une hauteur de 12
m et réalisée par Phi-
dias. Une autre pièce
(l’opisthodome) ren-
fermait un trésor im-
portant.
Le Parthénon témoigne de la pensée des Grecs anciens pour
qui le calcul et la recherche de la beauté pouvaient élever
l’esprit humain.
Dorique Ionique Corinthien
Sources
de l’art
grec
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