Et... Pourquoi avez-vous choisi architecture

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Et...
Pourquoi avez-vous choisi architecture ?
L’architecture avant
et pendant les
études.
Rapport de Licence
Clara Lefort
Vincen Cornu - Valérie Nègre
SOMMAIRE
Introduction
La découverte de la première
année
- Le regard-
L’espace de la deuxième année
-L’espace habité-
D’une échelle à une autre; la
troisième année
-De l’habitat à la ville-
Et... Pourquoi avez-vous choisi architecture ?
L
a question récurrente, à laquelle, souvent, nous
détestons répondre.
On essaye toujours d’avoir l’air sûr de nous, en se
débattant tant bien que mal pour y répondre, puisque
finalement, on réalise qu’on ne sait pas bien pourquoi.
Alors on se justifie en invoquant une certaine
pluridisciplinarité en architecture, (en général, « un bon
compromis entre art et sciences », ou « sociologie et art »
etc...). On rapporte que le stage de tant de semaines,
fait dans tel cabinet, nous a permis d’être sûr que c’était
cela, et rien d’autre.
On invoque ce voyage là, celui-ci, où nous avons vu
tel musée, où tel bâtiment, telle œuvre nous a touché,
surpris, interloqué. Notre regard novice et peu critique
ne s’arrête que sur de grands bâtiments imaginés par
des architectes « stars », que l’on apprendra plus tard à
détester.
L’image n’est pas forcément fausse, mais elle est loin de
la réalité. Ce que l’on pense être architecture, ce que
l’on croît savoir sur l’architecture, n’est en réalité qu’une
partie infiniment petite de ce que l’on va apprendre, et
de ce qu’est l’architecture.
Madame, Monsieur ;
Actuellement en classe de Mise à Niveau en Arts
Appliquées, je vous soumets ma candidature, pour
l’entrée en école d’architecture.
J’aimerais me tourner vers ces études car.........
Car j’aimerais apprendre ce qu’est l’architecture.
Première année, la découverte.
Ou la découverte de la première
année..
« Après avoir vu, alors peut-être pourrons-nous commencer à savoir. »
(P.Panerai, Analyse Urbaine)
A
pprendre à regarder. Le premier outil de travail, un
des plus importants.
Alors oui, le 20 septembre, on arrive dans cette nouvelle
école, la trousse remplie de crayons et stylos, prêt à
remplir le petit carnet acheté spécialement pour cette
occasion.
Mais on comprendra au fur et à mesure, que les crayons
ne sont que les pantins du regard, articulés par notre
main peu experte, dont le tremblement s’atténuera au fil
des heures passées à dessiner la ville, en cours d’art
plastique ou en TD d’histoire.
Savoir observer, apprendre à placer le regard au bon
endroit, éveiller un regard critique que l’on avait pas.
Apprendre à restituer, une idée, un point de vue.
Apprendre aussi à analyser, un lieu, un espace, en
s’inspirant de l’ambiance, du comportement des usagers
de cet espaces, des passants, promeneurs, visiteurs. Leur
attitude nous renseigne sur les qualités de cet espace,
ses éventuelles améliorations, et ce que l’on peut y
apporter.
Regarder, observer, et ressentir constituent les prémisses
du projet architectural.
L’apprentissage des proportions, en dessin pour la
restitution, ou celle d’une échelle entre l’homme et
l’espace. Les bases de l’architecture, que l’on ignorait.
Ces bases qui sont celles d’une architecture que l’on
associait auparavant à quelques bâtiments stars,
véritables « objets » clinquants, et qui deviennent celles
de l’homme, et de son évolution à l’intérieur d’un
espace.
On ne regarde plus l’architecture comme un simple
objet, on apprend à poser le regard sur d’autres formes,
d’autres lieux, que l’on associait pas, ou peu, à de
l’architecture. C’est alors que notre intérêt s’éveille et
grandit.
Nous passons d’un regard gratuit à un regard
investigateur.
Apprendre aussi à analyser, un lieu, un espace, en s’inspirant de
Analyse des vides ...
croquis topographique
« La darse », Ressentir un lieu
Le territoire choisi pour cet
exercice est une darse, petite
avancée d’eau orthogonale
au canal de l’ourcq, lieu
deserté par les promeneurs
et les passants. Pourtant, de
l’autre côté de la darse du
fond de rouvray se trouve
une école de musique, un
potager public, et un grand
parc, annexe du parc de La
Villette. L’enjeu de cet exercice
était de comprendre pourquoi
cet espace était abandonné,
oublié et comment redonner
des qualités, des usages à cet
espace.
l’ambiance, du comportement des usagers de cet espaces (...).
....et des pleins.
Un premier relevé sur place permet de faire connaissance
avec le lieu, et de confronter l’echelle humaine aux différentes
échelles qui l’entourent. Il s’agit ensuite d’observer, de ressentir,
de s’imprégner du lieu. Comme l’écrivait Panerai, « s’imprégner
d’une ambiance sans autre souci apparent que se faire plaisir,
et de laisser le temps opérer une certaine osmose entre nous,
spectateur, et le spectacle de la rue ». Cela a été une partie
importante de cet exercice.
Enfin, une propostition d’aménagement doit être faite pour
améliorer les qualités du site, et lui donner un usage et une utilité:
deux pontons ont été créés, facilitant ainsi l’accès aux bureaux
et à l’école de musique. Les berges ont été redessinées en
promenades, avec bancs publics et piste cyclable, favorisant
l’envie de se promener le long de cette darse.
S’imprégner d’un lieu, l’étudier et le dessiner ont été les maîtres
mots de cet exercice. Il a été aussi important d’observer, et
surtout savoir poser ses yeux au bon endroit. Là où il est important
de travailler.
les crayons ne sont que les pantins du regard, articulés par notre main
Voyage à Londres
Sous le thème du logement
social, nous sommes partis 5
jours à Londres durant le mois
de Février de première année.
Ce thème fut un pretexte
pour nous faire découvrir la
ville, et la dessiner. Mettre en
application les techniques
apprises durant le premier
semestre. La perspective,
l’observation, la retranscription
et parfois la schématisation
de certains bâtiments. Toutes
les techniques de dessins
ont été abordées durant ce
voyage, remplissant peu à
peu notre petit carnet de
début d’année, dont les
pages gondolées garderont à
jamais l’empreinte de la pluie
londonnienne. .
dont le tremblement s’atténuera au fil des heures passées à dessiner
Art Plastique
Les différents sujets défilent.
le croquis de nu pour
apprendre les proportions.
21 jours passés à dessiner
une fleur, pour réussir enfin à
se rapprocher de la réalité,
à avoir le trait juste.
Apprivoiser l’ombre et la
lumière, le point de vue,
réussir à choisir le bon
angle, afin de transmettre
par la photographie notre
volonté première; «équilibre
menaçant».
L’espace de la deuxième année.
« Un édifice est comme une bulle de savon.
Cette bulle est parfaite et harmonieuse si
le souffle est bien réparti, bien réglé de
l’intérieur. L’extérieur est le résultat d’un
intérieur.»
(Le Corbusier, Vers une architecture)
U
n intérieur et un extérieur. Connaître, enfin, le vrai
sens de ces deux mots, leurs liens et surtout leurs
enjeux.
Appréhender l’espace, qui est celui d’un homme, d’un
usager. Celui d’un extérieur en relation avec un intérieur,
et la transition qui s’opère pour passer de l’un à l’autre.
Transcire ses idées noir sur blanc, ses intentions précises
ou non, et les fixer pour en faire un plan.
Connaître toutes ces relations qui forment un tout,
l’espace. Un cheminement, une orientation, des vues,
une dimension, une structure. Apprendre à les mettre en
forme, à les lier, à les accorder, à différencier les espaces
selon leurs usages. Ces différents usages qui renvoient à
une architecture différente, que l’on ne soupçonnait pas
forcément. Une architecture du livre, de l’exposition, de
la lecture publique, de l’habiter et du vivre, seul ou en
communauté. En passant d’une échelle à une autre, on
apprend à mesurer l’impact d’un intérieur sur un
extérieur, les différentes échelles de ces extérieurs et leurs
conséquences.
Un dessin d’un intérieur, où l’on apprend que le moindre
détail peut avoir son importance. Un redan par exemple,
même étroit, peut apporter des vues ou une orientation
que la pièce n’avait pas et qui maintenant peut se
satisfaire d’un rayon de soleil provenant du Sud ou de
l’Ouest.
Pour cela, l’étude de bâtiments exemplaires est
indispensable, et le regard porté sur les immeubles
d’habitations change. On apprend à apprécier un
immeuble, sa façade, sa structure, et on essaie de
deviner ses plans, que notre curiosité aimerait connaître.
De l’immeuble d’Aalto à Hansaviertel (Berlin), à celui
de Renzo Piano Rue de Meaux (Paris) en passant par
celui d’Edith Girard rue de la réunion (Paris). Un Séjour
traversant, une loggia, une façade à redans...
On apprend que la structure est un moteur clé du projet.
On ne fait désormais plus sans structure, on apprend à
faire de celle-ci un élément fort, un atout. Parfois même,
elle crée le rythme de la façade, que l’on apprend à
dessiner en fonction du plan, et qui n’est pas le résidus
de ce dernier. La façade vient compléter le plan, lui
donner une identité.
On comprend finalement que l’architecture, c’est
raconter une histoire.
Un cheminement, une orientation, des vues, une dimension, une
croquis sur la salle du petit bureau, ouverte sur le patio
La petite bibliothèque privée
Une petite bibliothèque privée
doit être réalisée sur un site
fictif mais orienté. Elle doit être
composée de trois pièces
bien distinctes, une salle de
lecture, un petit bureau, et
une salle de réunion.
Il s’agit d’apprendre à
différencier les espaces
selon leur usage (différentes
lumières, hauteurs et
vues) et d’appréhender
l’ « architecture du livre » suite
à l’étude de bibliothèques
exemplaires qui seront source
d’inspiration.
structure. Apprendre à différencier les espaces selon leurs usages.
Plan de la bibliothèque, en relation à la maison déjà implantée.
Coupe perspective montrant la différence de hauteur des pièces
Construite dans l’alignement d’une maison existante,
tenant compte de l’existant, les trois pièces qui composent
cette bilbiothèque s’articulent autour d’un patio,
permettant également une organisation des pièces selon
les vues et la lumière. Enfin, le terrain en pente permet une
différenciation des pièces selon l’usage.
On se constitue une bibliothèque d’exemple, devenant sensible
Logements à Hansaviertel, Alvar Aalto
L’exercice de l’analyse de bâtiments exemplaires permet
d’introduire et de comprendre ce qu’est le logement collectif.
Cette nouvelle échelle suit des règles précises de circulations,
d’espaces communs et privés, de rapport à la rue, à l’extérieur. Il
est également fondamental de comprendre comment s’articule
un logement à l’intérieur d’un espace dense et collectif comme
l’immeuble, et la découverte et la compréhension de ces
bâtiments s’avèrent être d’une grande aide. Il a été demandé,
pour chacune de ces analyses réalisées en cours, de dégager
un « logement générique », c’est à dire un logement que
l’architecte à voulu « idéal » et qui servira de matrice pour les
autres appartements.
Par exemple, l’analyse du bâtiment d’Alvar Aalto à hansaviertel
(Berlin), permet de trouver la méthode pour composer un
logement et le répéter, le combiner, tout en préservant ses
qualités premières.
Ici, chaque appartement possède une loggia, créee telle
une pièce en plus, une «fenêtre habitée» . Un redan, mince
décalage entre le plan et la façade, permet à chaque
logement de faire entrer la lumière et d’éviter les vis à vis directs.
La circulation à l’intérieur des logements se fait autour du salon,
qu’Aalto place au centre.
L’étude de la circulation commune, et de la transition intérieur/
extérieur, public/privé, rue/parcelle est une part importante de
cette analyse et est un des nouveaux points abordé au cours de
cette année.
Cette analyse a permis de comprendre la manière dont la
circulation devait être prise en compte dans l’élaboration d’un
immeuble et d’un logement. Les qualités de ce logements
m’ont inspiré pour le dernier éxercice de cette deuxième année.
à certains détails qui varient selon les personnes.
Logement générique d’Alvar Aalto à Hansaviertel
un extérieur en relation avec un intérieur, et la transition qui
Le «logement générique» et sa répétition
La séquence d’entrée, hall traversant: transition rue/parcelle
Le petit immeuble
Il s’agit ici du premier travail sur le logement collectif. On apprend
que le dessin de l’espace doit être le plus précis possible.
L’exercice est divisé en trois étapes: on s’attache d’abord au corps
de l’édifice,et à l’assemblage du « logement idéal » ( ou logement
générique ), puis à l’attique, c’est à dire au rapport au ciel, et enfin au
pied, le rapport au sol.
s’opère pour passer de l’un à l’autre..
La façade, identité du plan.
Cet exercice a permis d’apprendre à créer en fonction d’un
existant: la largeur du bâtiment aligné sur rue est donc donnée
par la largueur de ceux qui le bordent.
L’analyse introductive des bâtiments «exemplaires» a été source
d’inspiration:
La transition rue/parcelle se fait par un hall traversant laissant
entrevoir les prémisses d’une cour végétale surélevée tout
en gardant sa fonction principale, celle de la desserte.
Cette desserte est faite par deux cages d’escaliers éclairées
naturellement desservent un système de logements traversants.
Chacun de ces appartements dispose d’une agréable loggia
orentée sud.
La façade est rythmée par un système de volet en quinconce,
les cages d’escaliers étant lisibles depuis l’extérieur grâce à des
panneaux de bois. Elle donne une identité au plan.
D’une échelle à une autre, la troisième
année.
« Échelle : Suite de degrés, de niveaux
classés dans un ordre progressif,
hiérarchie. - Série de division sur un
instrument de mesure. - Rapport entre les
distances figurées sur une carte, un plan et
les distances réelles sur le terrain. »
(Le Petit Robert)
C
ette dernière année de licence a suivi une
transition progressive vers l’échelle de la ville,
du territoire. Les notions apprises au cours de ces deux
dernières années ont été agrandies et approfondies,
pour s’adapter à cette dernière échelle.
La définition citée précédemment reflète bien tout
l’apprentissage de cette dernière année de licence,
étroitement liée à l’enseignement suivi lors des deux
années qui l’ont précédée;
« Dans un ordre progressif », tout d’abord. Une suite
de « degrès » s’est bien instaurée, nous permettant
ainsi d’opérer une transition fluide entre l’échelle de
l’individuel, de l’habiter, à celle du collectif, du public,
en somme à celle de la ville ; l’échelle de l’immeuble
de logements collectifs était venue clore la deuxième
année, instaurant ainsi une dimension plus large aux
exercices qui le précédaient, et introduisant l’échelle de
la ville de cette troisième année. Nos « instruments de
mesures » ont donc naturellement évolués, bien que
leur bases soient restées inchangées. Il faut réapprendre
à analyser: Il ne s’agit plus ici de chercher un logement
« idéal » et ses qualités, mais plutôt d’analyser
historiquement et actuellement la ville, sa genèse nous
renseignant sur ses grands tracés importants;
Les routes qui la traversent, les parcelles qui la divisent,
la topographie qui la structure, les logements qui
l’habitent, ses activités qui la font vivre, et parfois la
désertent... Ses points forts et faibles. Chaque portion
territoriale est dotée d’une histoire, et donc d’un
avenir, déjà crée, peut-être à améliorer, ou à recréer.
La prise en compte de cet historique est un principe
fondamental dans la révision d’un îlot, d’une portion
territoriale, Il faut s’en inspirer, faire « avec » et « en
fonction » de cette histoire, afin de ne pas s’éloigner du
contexte dans lequel la ville s’est créée, et a « grandi ».
Le regard, la question de l’oeil comme organe
d’observation: il faut apprendre à objectiver le territoire
urbain, à avoir un regard descriptif et analytique pour
une parfaite compréhension et connaissance de la ville.
Savoir jouer avec son regard, son œil, tel un objectif,
pour passer d’une vision large d’ensemble à une vision
de détail.
L’espace , n’est plus celui d’un individu, d’une famille,
mais bien celui d’une ville. Un cheminement routier, des
axes et des noeuds à améliorer, des accès à faciliter. Un
paysage est à penser, et toutes ses caractéristiques sont
à apprendre. Les friches sont a requalifier, les industries
doivent parfois être déplacées.
Finalement, les domaines d’actions de l’architecture sont
aussi vastes que la ville.
Les notions apprises au cours de ces deux dernières années ont été
Coupe sur l’ensemble du projet, le
Photographie de la Maquette, centrée sur la venelle
Aubervilliers
Ce premier semestre est entièrement consacré à la conception
d’un îlot de quatre parcelles, sur un terrain existant à
Aubervilliers. Bordé par des avenues, une venelle permet sa
traversée. Faire l’exercice inverse, et partir de l’aménagement
d’un îlot, pour ensuite s’intéresser au logement. Un idée nouvelle
est introduite, celle d’un plan masse globale, dont les logements
s’accommoderont par la suite.
Cet exercice constitue une transition entre l’échelle du logement
de deuxième année et celle de la ville du second semestre de
cette troisième année.
agrandies et approfondies, pour s’adapter à une nouvelle échelle
long de la venelle; Les différences de hauteur du bâti annoncent
l’entrée de cette dernière.
La venelle traversant cet îlot est un enjeu majeur de notre
projet. Elle est au coeur de nos réflexions. Un plan masse est
d’abord réalisé: il s’agit de déterminer les bâti et leurs hauteurs,
de réfléchir aux différentes stratégies d’annonce de la venelle,
de penser les failles, les percées visuelles… Tout en respectant
l’environnement dans lequel cette îlot est implanté. Une analyse
de l’historique d’Aubervilliers réalisée au préalable a permis
une meilleure compréhension de la ville, et donc une meilleure
approche du site, une meilleure compréhension des enjeux de
cet îlot.
Nos « instruments de mesures » ont donc naturellement évolués, il
Le site du projet urbain est le cadre de la confluence de voies
importantes de la banlieue parisienne, à l’endroit où le paysage
est particulièrement intéressant du fait de la boucle de la Seine,
et où les vestiges d’un bastion de l’enceinte de Thiers sont
peu visibles malgré la valeur patrimoniale importante qu’ils
présentent.
La confluence est celle de la boucle de la Seine, de la
tangentielle nord qui est une route nationale qui traverse le
territoire d’est en ouest, et des rails du RER B. Ce site est traversé
par ces voies et compris entre le centre-ville historique de SaintDenis et celui d’Epinay sur Seine. Malgré les atouts du site, il n’y a
aucune vie de quartier, c’est un site délaissé sur lequel industries,
concessionnaires automobiles et infrastructures du réseau
électrique et du traitement des eaux se sont installés. Il est
aujourd’hui un entre-deux sur lequel passent routes et chemins
de fer.
Un travail préliminaire d’analyse de tout ce territoire a permis
sa compréhension. Sous le thème principal «Aires Urbaines»,
elle porte surtout sur le repérage des grandes enclaves ( zones
industrielles et espaces publics ), des lotissements et des grands
ensembles. Cette analyse doit nous servir à créer le projet urbain
du semestre.
Le projet est donc motivé par les constats faits sur place et lors
de l’analyse, et tente de révéler les qualités du lieu, aujourd’hui
complètement ignorées.
Nous tentons donc d’apprendre à requalifier les rues, et de
placer patrimoine et paysage au coeur du dispositif.
faut réapprendre à analyser (...) apprendre à objectiver le territoire
Analyse des grands ensembles
Analyse des lotissements
Conclusion
T
out au long de ces trois années, nous avons découvert ce qu’est vraiment l’architecture. Et même si
l’idée que nous nous faisions de ces études et du métier
ne reflétait pas entièrement la réalité, rien a changé.
C’est toujours cela, et rien d’autre. Et pour beaucoup
plus de raisons qu’il y a trois ans.
...
... Madame, Monsieur ;
Actuellement en troisième année de cycle de Licence,
je vous soumet ma candidature pour l’entrée en cycle
Master.
Je me suis tournée vers ces études car je pensais
et est maintenant sûre que l’architecture est un métier
pluridisciplinaire, alliant toutes les échelles territoriale,
de l’habitat individuelle au logement collectif, de la
mutation des villes, à l’amélioration du territoire. J’ai
appris à regarder et observer, à imaginer l’espace, à
l’habiter et le rendre habitable, le meubler, lui donner
des qualités. J’ai également commencé à apprendre
ce qu’est la planification de la ville à grande échelle,
la ville et ses difficultés, la ville sans cesse en mutation.
De son analyse à sa compréhension, il me reste, certe,
beaucoup de choses à apprendre la concernant, mais
je n’ai jamais été aussi certaine que c’est vers elle que je
veux me tourner.
J’ai commencé à apprendre ce qu’est l’architecture,
j’aimerai maintenant apprendre ce qu’est être
architecte.
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