lire doléances - Mirabel-LNE

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Les doléances des associations du collectif.
1. De VITTELITE -BIO (Vittel)
« Revendication et injonction
Aux candidats députés des quatre circonscriptions des Vosges.
Les futurs députés devront faire pression sur le gouvernement français, pour que ses représentants fassent arrêter
au niveau de la commission Européenne, le projet de directive qui va autoriser :
Les pesticides.
Les OGM.
Dans les produits biologiques !!!
Autoriser ces polluants c’est la mort programmée de l’alimentation bio.
Le bio c’est la santé .
Avec 80 % des Français souhaitant consommer bio , l’association Vittélité-Bio exige :
o une vigilance absolue sur ce point, des députés élus.
o Un engagement ferme pour mettre en place des mesures efficaces pour
développer la production agricole des produits bio en France. »
Association Vittélité-Bio .
Décision prise à l’assemblée générale le 14 mai 2007 à Vittel
2. AMI-BIO (Golbey)
Ami Bio demande
Le respect de l'environnement et de l'être humain
Une alimentation saine
Une meilleure qualité de vie
à travers la consommation de produits issus de l'Agriculture Biologique et l'utilisation de produits écologiques.
3. L’association MENARNON (Ménarmont, Rambervillers)
L'association MénarNON rappelle la fermeture irrévocable de la décharge de Ménarmont en juin 2009.
Si les nombreux élus ne respectent pas leur promesse sur cette fermeture définitive en 2009, comment, en cette
période électorale respecter la parole des politiques ?
Pas question non plus d’accepter des tonnages toujours aussi importants de déchets dans notre canton, dans la
décharge comme dans l’incinérateur de Rambervillers.
Nous demandons donc une politique exemplaire de réduction des déchets, afin de pouvoir mettre en place de
nouvelles méthodes de traitement , plus respectueuses de l'environnement.
32 années de nuisances de la décharge de Ménarmont : il est temps de s'engager AUTREMENT!
4.
Doléances du CRAD
Le Collectif Rural Anti Décharges (CRAD) s'est constitué en octobre 2005 avec pour buts :
o
•
•
•
s’opposer au projet d'implantation d'une décharge à Pierraumont (Escles) ;
contribuer à l'information de nos concitoyens sur la réalité des problèmes liés aux déchets et sur
les possibles solutions alternatives ;
contribuer à la protection de la biodiversité, des écosystèmes et de la qualité de la vie dans ses
dimensions économiques, culturelles et sociales ;
veiller au respect des lois et règlements relatifs à la protection de l'environnement et des citoyens.
Nous souhaitons attirer votre attention sur le traitement actuel des déchets, à savoir incinération et
enfouissement en mélange, qui créent de nombreux risques pour l'environnement :
•
pollutions atmosphériques (substances toxiques, odeurs) ;
•
pollutions des terres ;
•
pollutions des eaux superficielles et souterraines ;
o pénurie prévisible des matières premières et énergétiques due à la surexploitation et au
gaspillage.
•
Les différentes pollutions ont un impact direct sur les populations mais également sur toute la faune et la
flore environnantes. L'impact est réel et irréversible, aussi bien à court qu'à long terme.
Quelles autres solutions pensez-vous proposer et mettre en oeuvre pour une politique des déchets
respectueuse de l'environnement ?
5. L’association départementale agréée, VOSGES ECOLOGIE
Les problématiques environnementales dans les Vosges
o Le traitement envisagé des déchets par stockage (Pierraumont, Robécourt, Rugney, Ménarmont..) est vu
sans perspective écologique. Nous demandons une gestion alternative, notamment par un tri sélectif plus poussé,
un ramassage des fermentescibles et l’instauration d’une redevance évaluée à la pesée embarquée. Nous
rappelons que le compostage des déchets verts entrent dans une dynamique de puits de carbone. Le zéro déchet
doit constituer une perspective..
Brûler des déchets est interdit. Nous exigeons, qu’on lutte contre les brûlages illégaux ( Saint Nabord,
Dogneville, Le Val d’Ajol, nombreux industriels, commerçants et artisans), les enfouissements illégaux etc..
o Nous sommes très favorables à la production d’énergie propre. Toutefois, les projets de production
électrique par biomasse sans cogénération (Centrales thermiques d’Eloyes et d’Arches). constituent un
gaspillage de la ressource bois. L’écobilan est en outre très défavorable.
o La zone sommitale du Massif Vosgien, fragile, doit bénéficier d’une protection particulière .(éviter la
surfréquentation , nécessité d’un tourisme doux, )
o Dans les stations de ski, le développement des canons à neige constitue une fuite en avant. préjudiciable
à l’environnement. Nous préférons un tourisme doux à ce tourisme agressif. (constructions au pied des pistesdéforestation - couverture de La Moselotte à Vologne, gaspillage d’énergie)
o Dans les vallées du massif, les pollutions atmosphériques (NOx, particules..) accentuées par le
phénomène physique de l’inversion des températures ( Cf. mesures Airlor) font la preuve de la nécessité de
réduire les flux de camions.
o Le développement incontrôlé de la circulation des engins à moteur, (quads, motos –neige, motos vertes
..) est particulièrement important, notamment dans le Massif au détriment des autres usagers et de la faune.
Nous demandons le respect de la loi et de la circulaire Olin.
o Une menace d’ extinction pèse en permanence sur le grand tétras . Il est en outre très difficile d’ établir
les périmètres Natura 2000 ainsi que la rédaction des contrats d’objectifs, notamment dans le Sud du
Département.
o S’agissant de l’eau, la surexploitation de la nappe des grès (creux piézométrique aux environs de Vittel,
Mirecourt) avec menace de sa minéralisation. est bien connue. La mise en place d’un S.A.G.E. (Schéma
d’Aménagement et de Gestion de l’Eau) est urgente
o La présence d’Arsenic et de Baryum dans l’eau. dont les normes ont été revues à la baisse, sont encore
trop élevées. (Cf. rapport sénatorial et étude épidémiologique INVS sur l’Auvergne)
o Les 33 captages abandonnés et non récupérables, à la suite de pollutions diffuses, (bactériologie,
engrais, pesticides..) sont la preuve du type d’agriculture pratiqué dans l’ouest du Département.
o Le lobby agricole fait obstacle pour faire entrer dans la zone vulnérable « Nitrates », à prescriptions
spécifiques, de nouveaux territoires pourtant menacés.
o Entre Arches et Thaon, la situation de La Moselle est particulièrement dégradée ( indice IBGN –
présence d’Arsenic)
o En aval des blanchisseurs du Costet Beillard, la situation de la Cleurie est également très dégradée.
(indice IBGN)
o En amont de Saint Nabord sur La Moselle , la Moselotte et affluents, les renoncules aquatiques
(pollution verte) prolifèrent de manière incontrôlée. Le phénomène est dû à la présence de nutriments
essentiellement d’origine agricole..
o Les carrières, SAGRAM, en aval de Thaon et l’extension de la carrière de CHAMAGNE en lit de
rivière, détruisent les éco-systèmes et menacent les réserves d’eau potable.
o Les Vosges ont subi la radioactivité due à l’explosion de Tchernobyl, notamment sur le secteur de Saint
Dié ( sanglier et champignons radioactifs sur Saint Jean d’Ormont)
Nous demandons l’abandon de l’enfouissement des déchets radioactifs et notamment du site de Bure ainsi que
l’arrêt progressif des centrales nucléaires.
o De nombreuses entreprises, notamment des PME, tardent à se mettre aux normes pour leurs rejets dans
l’environnement (ex :excès de Composés Organo Volatils - C.O.V. à Plastijo , Vecoux)
o De nombreux sites pollués ont dû être placés sous surveillance, certains abandonnés par les
propriétaires sont dits sites orphelins . Ex : Lagune BTT à Thaon, Décharge BTT Thaon, Usine de Celles Sur
Plaine, , Yeramex à Vieux Moulin, des décharges de verrerie et de papeteries, etc.. Voir le site BASOL à partir
du site DRIRE Lorraine. 49 sites répertoriés.
Les problématiques générales et leur traitement dans les Vosges
Climat : La poursuite d’un programme de développement routier favorable aux camions et aux déplacements en
voiture. (RN 66 et CD 417, bitube envisagé pour le tunnel Sainte Marie) ne nous paraît pas compatible avec le
plan Climat. Parallèlement, nous considérons que les mesures pour les alternatives sont insuffisantes. (transports
publics, covoiturage, piste cyclable etc..) La reprise de la ligne ferroviaire Laveline Gérardmer fait l’objet
d’atermoiements inacceptables.
On pourrait attendre des pouvoirs publics et des collectivités, un caractère d’exemplarité quant à la lutte contre
l’effet de serre. Cette lutte, si elle a lieu, est invisible.
Energie. Les communes s’équipent de chaudières bois pour chauffer leurs bâtiments mais ces installations
devraient être précédées d’une isolation des dits bâtiments.
Agriculture. Nous craignons le développement inconsidéré de la filière des agro-carburants conduisant à une
utilisation nocive d’intrants et de pesticides.
6.
De l’association Horizon et du CMR (Chrétiens dans le monde rural)
Nous allons droit dans le mur, des changements radicaux s’imposent !
Un système économique et une organisation de la société basés sur toujours plus de consommation et une
augmentation des richesses matérielles entraînent forcement un épuisement du capital naturel de la planète et une
accumulation de pollutions. Nous savons aussi qu’il n’y a pas de croissance illimitée possible dans le monde
parce que les ressources naturelles sont limitées. Par exemple : si tout le monde avait une voiture, il faudrait 3
terres ! Au rythme de la consommation de pétrole d’un français moyen, nous épuiserions la terre en 13 ans.
Nous sommes à la croisée des chemins si nous voulons laisser à nos enfants une
planète vivable ; et si nous voulons permettre un développement équilibré sur l’ensemble de la planète avec une
distribution des ressources plus équitable. Il n’y aura pas de planète de rechange !
Face à l’urgence et à l’importance des enjeux, il est illusoire de penser que les progrès technologiques suffiront à
faire face aux problèmes ; des changements radicaux s’imposent :
•
Sortir du dogme de la croissance et de la société de consommation.
•
Aller vers un autre développement plus écologique et plus équitable basé sur :
la diminution de la consommation de certains biens matériels et d’énergie,
la relocalisation de l’économie en commençant notamment par la production et la
consommation alimentaire par le développement de circuits courts entre producteurs et
consommateurs.
Le développement de filières de production (alimentaire et autre) et de transports plus
écologiques.
Le développement d’une économie basée sur des services (peu consommateurs de
ressources matérielles et d’énergie), le développement de filières de vente d’occasion, de
recyclage, et de réparation (qui sont plus favorables à l’environnement et à l’économie
locale que la production de produits neufs).
Le développement d’activités de régénération de l’environnement.
Ces changements radicaux doivent être impulsés par les pouvoirs publics par des politiques et une fiscalité
incitative pour orienter les choix dans la consommation, dans la production, dans le logement, dans les transports
et dans d’autres domaines.
Mais ces changements ne seront possibles que grâce à l’adhésion des citoyens et des différents acteurs, un travail
important de sensibilisation et d’éducation doit donc être engagé et soutenu.
En tant que citoyens et consommateurs, nous essayons d’adopter d’autres comportements de consommation,
nous appelons cela la simplicité volontaire : consommer moins, différemment, localement, avoir besoin de moins
de revenus et donc pouvoir se libérer du temps, s’interroger sur nos besoins, qu’est ce qui permet réellement de
s’épanouir, de retrouver l’essentiel ?
Des gestes sont à la portée de chacun dans les domaines de la consommation d’eau, d’énergie, dans les
déplacements, dans l’alimentation et la santé, dans nos habitudes et lieux d’achats, dans l’habitat.
De plus en plus de citoyens et d’acteurs (associations, collectivités locales, paysans, entreprises…)
expérimentent d’autres modes de production et de consommation, ces initiatives doivent être considérées comme
de véritables expérimentations pouvant inspirer les politiques publiques.
Initier ces changements radicaux aujourd’hui en anticipant et en s’appuyant sur la participation de chacun c’est
être solidaire avec les générations futures et avec les populations les plus fragilisées (chez nous et sur d’autres
continents) qui seront les plus vulnérables aux conséquences de la dégradation de l’environnement et aux
mesures drastiques qui devront alors être prises.
7. De l’association « Mousse citoyenne » (le Val d’Ajol)
Les règles de l'économie sont souvent implacables, notamment pour les producteurs les plus modestes. Ces
derniers sont insérés dans une chaîne agroalimentaire qui exige d'eux le meilleur coût, c'est-à-dire le plus bas,
quelle que soit la qualité de leur produit.
Défendant l'idée d'un commerce équitable avec les producteurs des Pays en Développement, la Mousse
Citoyenne propose que l'on applique à l'agriculture locale les principes de l'économie solidaire, en développant
notamment les Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne (AMAP). Leur mode de
fonctionnement est simple : faire de la vente directe entre des clients réguliers, prêts à payer à leur juste coût des
produits achetés à un agriculteur de proximité. Chaque consommateur s'engage à acheter par avance sa part de la
récolte, qu'il récupère lors de la saison de production, et à partager le surcoût éventuel dû aux risques naturels.
De son côté, l'agriculteur s'engage à fournir des produits de haute qualité, selon les modalités définies avec le
groupe d'acheteurs, et à garantir une parfaite transparence sur les modes de production et le fonctionnement de
l'exploitation.
8. De l’association départementale ATTAC (intervention publique du 12 Mai)
Nous avons tous compris que les multiples revendications exprimées dans ce défilé ont TOUTES une origine
commune : l’ultralibéralisme qui fait systématiquement prévaloir la distribution de dividendes sur l’homme :
Ainsi :
o Derrière les projets de centrales d’Arches et Eloyes, il y a les fonds de pension.
o Derrière les fermetures d’usines et les licenciements, dans des secteurs d’activité toujours plus
nombreux, il y a l’exigence d’une rentabilité toujours plus forte.
o La motivation profonde des gestionnaires de déchets n’est pas le confort ou la santé des citoyens, mais
la perspective de profits juteux.
o Les groupes industriels qui polluent les eaux par les intrants agricoles, qui polluent l’air par de
multiples molécules, ont les mêmes actionnaires que ceux qui exploitent ensuite les centrales de
traitement, et que ceux qui commercialisent les médicaments censés soigner l’explosion de cancers
consécutive à l’absorption de leurs produits toxiques.
o Quant aux transports, n’oublions pas que le tout routier est une aberration économique autant
qu’écologique, et que le prodigieux TGV cache en fait – non pas un train – mais la disparition de
nombreuses liaisons locales.
NON !, l’homme n’est pas au service de l’économie. C’est à l’économie d’être au service des hommes.
NON, les normes ne doivent plus être une arme économique permettant aux puissants d’éliminer les petits, mais
doivent retrouver leur rôle de protection des individus et des peuples.
NON, le brevetage du vivant n’est pas tolérable,
NON, les études préalables à la commercialisation de quelque produit que ce soit ne peuvent rester secrètes.
Au contraire de ces pratiques, nous devons imposer de nouvelles modalités :
= commissions d’étude composées d’experts réellement indépendants et des industriels, et du pouvoir
politique
= système démocratique d’information, de contrôle, de consultation et de recours des citoyens
Le libéralisme n’est pas compatible avec de telles contraintes : la mondialisation est organisée sur la base d’une
régulation par le marché ; opposons-lui une autre mondialisation, fondée sur les droits des êtres humains. Les
droits écologiques, sociaux, économiques, culturels, politiques doivent l’emporter sur la logique du profit et de la
concurrence effrénée.
Et ce combat contre l’ultra libéralisme est indissociable de celui de l’écologie – véritable enjeu de société. Car la
crise écologique et environnementale qui se profile – et ses conséquences irréversibles pourraient bien rendre
dérisoires toutes autres préoccupations !
Le redressement de cette situation doit d’autant plus être le combat de tous, qu’il est porteur d’emploi, de
solidarité, de lien social.
Nous devons ainsi dépasser les intérêts particuliers, et seule une prise de conscience à la fois individuelle et
collective nous permettra de construire un monde nouveau. Cependant, toutes ces bonnes volontés ne suffiront
pas, si elles ne sont pas relayées et soutenues par des décisions nationales et internationales – c'est-à-dire par une
volonté politique forte et affirmée
Messieurs nos futurs représentants, vous allez devoir écouter nos questions et y apporter des réponses
convaincantes.
Les lois de demain devront prendre en compte notre volonté de transformation de la société.
9.
De L’association « Arbres et routes » Trampot.
ASSOCIATION « ARBRES ET ROUTES » - CAHIER DE DOLEANCES
2007
Les arbres de bord de route appartiennent depuis 300 ans à l’histoire de la France.
Ils appartiennent au paysage.
Ils sont notre patrimoine.
« L’ensemble des collectivités publiques […] sont […] garantes et responsables des paysages,
patrimoine commun de la nation selon l’article L.110-1 du code de l’environnement. […] Le paysage
constitue un élément essentiel du bien-être individuel et social, une ressource économique reconnue
pour l’activité touristique, pour la promotion des produits du terroir comme pour l’attractivité et le
développement de tous les territoires. »
Circulaire du 1er mars 2007 relative à la promotion et à la mise en œuvre de la
Convention européenne du paysage (Ministère de l’écologie et du développement
durable)
« Le changement de paysage est radical avec un paysage largement ouvert dominé par les cultures, où
l'arbre est relégué aux lisières forestières. Dans ce contexte, les quelques alignements d'arbres qui
accompagnent les routes prennent une très grande importance visuelle. »
Direction Départementale de l'Equipement des Vosges (mars
2006)
La sécurité routière est à juste titre une grande cause nationale.
Les arbres contribuent à la sécurité routière par la lisibilité.
Agir sur les comportements, pour une « conduite apaisée », est la solution la plus efficace pour augmenter la
sécurité routière
« Il serait […] absurde de couper les arbres, comme il a été proposé par certains, pour réduire
l'insécurité routière. […] Incriminer les arbres n'en demeure pas moins typique d'une certaine
perception de la route en France, où ce sont plus souvent des éléments extérieurs que les
comportements des conducteurs qui sont jugés responsables des méfaits »
Académie des Sciences morales et politiques (2003)
Pourquoi alors, chaque année, des arbres de bord de route sont-ils abattus par centaines alors qu’ils ont
encore une espérance de vie de plusieurs dizaines d’années ?
Pourquoi les rares alignements restants sont-ils toujours menacés d’abattage ?
Les Français sont attachés au patrimoine des arbres de bord de route :
§ Enquête Automobile Club de l'Est (2006) : sur 1000 réponses, 80 % pour le maintien des arbres.
§ Jury citoyen Meurthe-et-Moselle (2006) : « maintien, et même développement, des alignements
d'arbres en bordure de route »
Une volonté politique forte, à tous les niveaux, est nécessaire pour que la protection du patrimoine des
arbres de bord de route devienne une réalité :
§
§
§
arrêt des abattages
suivi du patrimoine
replantations aux mêmes distances que les alignements existants, sur les itinéraires qui ont perdu leurs
arbres par le passé
« Mais j’ajoute qu’avant tout je protège les arbres pour leur beauté. […] Est-ce que je suis marchand
de planches ? Non ! Je suis l’intendant des routes de l’Etat et, comme tel, je dois demander que les
routes de l’Etat gardent leurs ornements. Comment ! Voici un arbre qui a échappé à tous les périls dans
sa jeunesse exposée à tous les dangers de nos charrois, à la malveillance et à la brutalité des passants ;
et, lorsqu’il s’épanouit dans toute sa majesté, je devrais le tuer ! […] Non ! Ce n’est pas ainsi que je
comprends mon rôle de protecteur et de régisseur de nos routes. »
M. Delbeke, ministre des Travaux publics belges (1909)
« La sauvegarde des arbres plantés au bord des routes - et je pense en particulier aux magnifiques
routes du Midi bordées de platanes - est essentielle pour la beauté de notre pays, pour la protection de
la nature, pour la sauvegarde d'un milieu humain. »
Georges Pompidou. Président de la République Française (1970)
En Allemagne, les élus du Land de Mecklembourg, confrontés à des problèmes de sécurité routière comparables
aux nôtres, ont inscrit la protection de leurs alignements dans leur Constitution.
Ils conservent leurs alignements à moins d'1 m du bord de la chaussée, replantent à l’identique dans les « dents
creuses », replantent des alignements complets, avec des arbres à 1,50 m, à 2 m, à 3,50 m ou à 4,50 m du bord
de chaussée, selon le trafic.
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