Vagabondages
Théâtre sans parole
INTERPRETATION
Solène Bonfanti,
Annabelle Garcia,
Delphine Guibert
MISE EN SCENE
Laetitia Desplanque
MUSIQUE
Daritz Haï
CONCEPTION NUMERIQUE
Thierry Cailheton
CONCEPTION GRAPHIQUE
Alexandre David
CREATION LUMIERE
Alexandre Barthes
COSTUMES
Eve Meunier
DECOR
Fritz Ebertz
Compagnie Encima, 66500 PRADES
Tel: 04.68. 97.11.73 / 06 10 56 06 41
Site : www.encima.fr/mail: [email protected]
Jeune public à partir de 4 ans
Durée : 50 mn
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Vagabondages
Production
Compagnie Encima, 66500 PRADES
Tel: 04.68. 97.11.73 / 06 10 56 06 41
Site : www.encima.fr/mail: [email protected]
Direction artistique : Laetitia Desplanque
06 86 81 25 28
Diffusion : Corinne Verdet
06 10 56 06 41
Régie technique : Thierry Cailheton
06 87 29 84 98
Administration : Corinne Lecaplain
04 68 97 11 73
Coproduction
Théâtre de l’Archipel
Scène Nationale - Perpignan
Aide à la Création
DRAC Occitanie
La spedidam
Résidences
Théâtre de l’Archipel
La Casa Musicale de Perpignan
Théâtre de la Méditerranée « La Vista »
Soutiens
L’institut Jean Vigo
Conseil Départemental des Pyrénées Orientales
Ville de Prades
La création a bénéficié d’un financement participatif
Kiss Kiss Bank Bank
La compagnie est accompagnée par
Réseau en scène Languedoc Roussillon
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« Vagabondages » c’est l’évocation d’un grand nom du cinéma, Charlie Chaplin, artiste de
music-hall devenu acteur puis compositeur, réalisateur et producteur pour avoir sa propre
liberté d'action. Nous voulons dire toute la complexité de son personnage, Charlot.
Raconter au théâtre l’œuvre d’un grand créateur d’images
“L'humour renforce notre instinct de survie et sauvegarde notre santé d'esprit.”
Charlie Chaplin
Devenir des « charlots » est un processus de création vers la pantomime, pour faire penser, rire
et émouvoir. Sans voix, le comédien va révéler les passions, exprimer les sentiments, raconter
les émotions, faire exister l’invisible, porter au théâtre un regard sur notre monde entre hier et
aujourd’hui…
Contraint à la misère, sans attache, passager clandestin, le vagabond peut s’inspirer de cette
liberté pour en faire une règle de vie. Oser découvrir, repérer ce qu’il y a d’opportun ici, à cet
instant. Profiter. Savourer.
Vagabonder ? Se laisser emporter par l’émotion du moment et rêver. Rêver d’ailleurs, de
rencontres. Goûter à la vie, à une autre vie, par là, là- bas. Aller, venir, partir. Un instant, ou deux.
Puis s’en aller. Rester, où ?
L’œuvre de Chaplin « reste aujourd’hui un commentaire sur la survie de l’homme dans le contexte
industriel, économique et social du vingtième siècle. Son message humain reste valable au vingt et
unième siècle. » David Robinson
En 5 Actes, nous racontons le périple de trois vagabonds, archétypes du pauvre dans un monde
où l’équité n’a jamais existé.
Contraints à être solidaires, l’art de l’entourloupe les aide à s’en sortir. Sans famille, ils survivent
bon gré mal gré dans un petit port industriel. Le regard fixé sur le lointain, intrigués par
l’horizon de l’océan. Un paquebot passe une fois par mois pour transporter les migrants.
Peut-être qu’ailleurs, il y a une place pour eux. Ils fuient leur condition pour se rendre à l’autre
bout du monde. Avec en poche, quelques petits bouts de pain difficilement obtenus, à partager.
Le voyage est long et difficile dans la clandestinité. Ils rêvent. La solidarité devient un choix,
l’amitié se révèle.
A leur arrivée, ils se perdent dans la démesure de la ville. Ici, alors que tout semble à portée de
main, tout est inaccessible. La même misère, la même solitude sinon qu’ici c’est l’inconnu.
Ils apprennent à leurs dépens les règles sévères de ce nouveau monde. A l’évidence, il faut
travailler pour vivre. Aspirés par la machine, ils ne parviennent pas à tenir la cadence et se font
éjecter du système.
Ils s’éloignent alors du rythme effréné et déshumanisé de la ville. Après une longue marche, un
chapiteau, ils entrent...
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Il nous inspire…
Charles Spencer Chaplin est à Londres le 16 avril 1889. Ses
parents, Charles et Hannah, tous deux artistes de music-hall, se
séparent avant ses trois ans. Mme Chaplin se bat pour élever
Charles et son frère né Sydney, malgré sa santé défaillante. Elle
finira par être internée en hôpital psychiatrique. Vivant la plupart
du temps dans des conditions d’extrême pauvreté, les deux
garçons passent le plus clair de leur petite enfance dans des
institutions pour jeunes indigents.
À dix ans, cependant, Charles débute sa carrière professionnelle dans une troupe d’enfants
danseurs de claquettes. Pendant plusieurs années, il joue le petit groom Billy dans la pièce
Sherlock Holmes. Dans ce rôle, on le voit au théâtre du West End, à Londres. S’ensuit une
tournée, Chaplin commence à se faire un nom, il côtoie de grands acteurs qui lui enseignent l'art
de la comédie. Plus tard, Charlie intègre une autre troupe : le Casey's Court Circus, il brille
par ses imitations de comiques célèbres. D’autres emplois dans le music-hall finissent par aboutir
à son recrutement dans la troupe de Fred Karno. Les talents comiques exceptionnels de Chaplin
en font très vite la star de la compagnie Karno.
Fin 1913, lors d’une tournée dans les music-halls américains, il est remarqué par Mack Sennett et
engagé par la Keystone Comedy Company à Hollywood. C’est le début d’une longue série de
courts et de moyens métrages. Il crée alors le costume et le maquillage qui vont le rendre
célèbre ; en l’espace d’une année, il a pris le chemin d’une gloire internationale, telle qu’aucun
autre comédien n’en a jamais connue.
« Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place,
au bon moment. «
Charlie Chaplin
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Vagabondages c’est une fiction inspirée des événements de la vie de Chaplin qu’il a traduit à
l’écran… en filigrane, nous évoquons l’émigration, la misère, l’errance, en résonnance avec
l'actualité. Au-delà du plaisir à rendre hommage à sa philosophie esthétique, son œuvre politique
nous guide vers un théâtre engagé. Entre hier et aujourd’hui, notre société reste marquée par
l’individualisme et l’indifférence.
Vagabondages et l’œuvre de Chaplin
Acte I, The KID : Chaplin montre plus que jamais son sens unique de la scène, de l’instant. Il
s’agit sans doute de son film le plus célèbre, le plus universel d’un des cinéastes les plus universels.
Le film se présente comme une succession de petits sketches. Le contexte exceptionnel dans
lequel a été créé le film ne saurait néanmoins dissimuler et encore moins substituer les ambitions
premières du cinéaste, qui sont ici pleinement exprimées. Faire rire autant qu’émouvoir grâce à
un style épuré à l’extrême.
Acte II, The Immigrant : Chaplin introduit pour la première fois un fond de situation tragique sur
lequel l’humour vient prendre appui. Ici, il s’agit de la situation des immigrants qui arrivent aux
Etats-Unis : traversée difficile, mauvais traitement par les services d’immigration et ensuite la
pauvreté. Difficile de trouver plus tragique… et pourtant c’est l’humour qui domine. Le comique
prend ainsi une dimension sociale, presque documentaire.
Acte III, Les lumières de la ville et La Ruée vers l’or :
Charles Chaplin donne un point de vue sur le
monde assez désabusé, entre la vanité et l’égoïsme
d’un milliardaire, l’indifférence voire le mépris de
la foule face au vagabond et l’injustice qui voit la
police enfermer un innocent en prison ou un
propriétaire exproprier une aveugle sans le sou.
Évitant avec tact tout pathos ou misérabilisme
édifiant, et ce malgré un scénario qui lui tendait
justement mille pièges, Chaplin alterne comique pur et mélodrame à l’ancienne, même s’il a
toujours le bon goût de samorcer tout moment susceptible de sombrer dans la mièvrerie par
un gag salvateur.
La Ruée vers l’or nous montre, à travers le personnage de Charlot, une authentique réflexion sur
les rapports à l’argent et la réussite. Ce film de 1925 garde la même force aujourd’hui encore.
On peut tout à la fois y admirer un portrait juste, féroce et touchant de l’être humain, une vision
crue de ce qu’est le capitalisme par essence et une référence très personnelle à la propre
biographie du réalisateur.
Acte IV Les temps modernes : La première image du film montre une horloge géante sur laquelle
l’aiguille des secondes se déplace inexorablement vers le haut de l’heure. Le symbole est clair: les
gens vivent sous la tyrannie du temps mesurée mécaniquement la dictature de l’horloge. Cette
horloge représente la déshumanisation de l’homme moderne.
Acte V, Le Cirque : L’harmonie parfaite, l’équilibre subtil entre burlesque et drame tient au talent
de Chaplin et au choix du lieu se déroule l’action : le chapiteau du cirque est le terrain
d’expression du comique ; aux yeux de Chaplin il devient aussi le théâtre de la comédie humaine.
C’est au cœur d’un monde brutal que Chaplin expose l’humanité du vagabond, un homme
capable de partager, aimer et provoquer le rire du public avec lequel il pose les bases d’une
relation intime. De à dire que le regard des classes aisées et moyennes sur la pauvreté en fut
changé, il y a un pas qu’il est difficile de franchir.
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