Vagabondages Théâtre sans parole Jeune public à partir de 4 ans Durée : 50 mn INTERPRETATION Solène Bonfanti, Annabelle Garcia, Delphine Guibert MISE EN SCENE Laetitia Desplanque MUSIQUE Daritz Haï CONCEPTION NUMERIQUE Thierry Cailheton CONCEPTION GRAPHIQUE Alexandre David CREATION LUMIERE Alexandre Barthes COSTUMES Eve Meunier DECOR Fritz Ebertz Compagnie Encima, 66500 PRADES Tel: 04.68. 97.11.73 / 06 10 56 06 41 Site : www.encima.fr/mail: [email protected] Vagabondages Production Compagnie Encima, 66500 PRADES Tel: 04.68. 97.11.73 / 06 10 56 06 41 Site : www.encima.fr/mail: [email protected] Direction artistique : Laetitia Desplanque 06 86 81 25 28 Diffusion : Corinne Verdet 06 10 56 06 41 Régie technique : Thierry Cailheton 06 87 29 84 98 Administration : Corinne Lecaplain 04 68 97 11 73 Coproduction Théâtre de l’Archipel Scène Nationale - Perpignan Aide à la Création DRAC Occitanie La spedidam Résidences Théâtre de l’Archipel La Casa Musicale de Perpignan Théâtre de la Méditerranée « La Vista » Soutiens L’institut Jean Vigo Conseil Départemental des Pyrénées Orientales Ville de Prades La création a bénéficié d’un financement participatif Kiss Kiss Bank Bank La compagnie est accompagnée par Réseau en scène Languedoc Roussillon PAGE 2 « Vagabondages » c’est l’évocation d’un grand nom du cinéma, Charlie Chaplin, artiste de music-hall devenu acteur puis compositeur, réalisateur et producteur pour avoir sa propre liberté d'action. Nous voulons dire toute la complexité de son personnage, Charlot. Raconter au théâtre l’œuvre d’un grand créateur d’images … “L'humour renforce notre instinct de survie et sauvegarde notre santé d'esprit.” Charlie Chaplin Devenir des « charlots » est un processus de création vers la pantomime, pour faire penser, rire et émouvoir. Sans voix, le comédien va révéler les passions, exprimer les sentiments, raconter les émotions, faire exister l’invisible, porter au théâtre un regard sur notre monde entre hier et aujourd’hui… Contraint à la misère, sans attache, passager clandestin, le vagabond peut s’inspirer de cette liberté pour en faire une règle de vie. Oser découvrir, repérer ce qu’il y a d’opportun ici, à cet instant. Profiter. Savourer. Vagabonder ? Se laisser emporter par l’émotion du moment et rêver. Rêver d’ailleurs, de rencontres. Goûter à la vie, à une autre vie, par là, là- bas. Aller, venir, partir. Un instant, ou deux. Puis s’en aller. Rester, où ? L’œuvre de Chaplin « reste aujourd’hui un commentaire sur la survie de l’homme dans le contexte industriel, économique et social du vingtième siècle. Son message humain reste valable au vingt et unième siècle. » David Robinson En 5 Actes, nous racontons le périple de trois vagabonds, archétypes du pauvre dans un monde où l’équité n’a jamais existé. Contraints à être solidaires, l’art de l’entourloupe les aide à s’en sortir. Sans famille, ils survivent bon gré mal gré dans un petit port industriel. Le regard fixé sur le lointain, intrigués par l’horizon de l’océan. Un paquebot passe une fois par mois pour transporter les migrants. Peut-être qu’ailleurs, il y a une place pour eux. Ils fuient leur condition pour se rendre à l’autre bout du monde. Avec en poche, quelques petits bouts de pain difficilement obtenus, à partager. Le voyage est long et difficile dans la clandestinité. Ils rêvent. La solidarité devient un choix, l’amitié se révèle. A leur arrivée, ils se perdent dans la démesure de la ville. Ici, alors que tout semble à portée de main, tout est inaccessible. La même misère, la même solitude sinon qu’ici c’est l’inconnu. Ils apprennent à leurs dépens les règles sévères de ce nouveau monde. A l’évidence, il faut travailler pour vivre. Aspirés par la machine, ils ne parviennent pas à tenir la cadence et se font éjecter du système. Ils s’éloignent alors du rythme effréné et déshumanisé de la ville. Après une longue marche, un chapiteau, ils entrent... PAGE 3 Il nous inspire… Charles Spencer Chaplin est né à Londres le 16 avril 1889. Ses parents, Charles et Hannah, tous deux artistes de music-hall, se séparent avant ses trois ans. Mme Chaplin se bat pour élever Charles et son frère aîné Sydney, malgré sa santé défaillante. Elle finira par être internée en hôpital psychiatrique. Vivant la plupart du temps dans des conditions d’extrême pauvreté, les deux garçons passent le plus clair de leur petite enfance dans des institutions pour jeunes indigents. À dix ans, cependant, Charles débute sa carrière professionnelle dans une troupe d’enfants danseurs de claquettes. Pendant plusieurs années, il joue le petit groom Billy dans la pièce Sherlock Holmes. Dans ce rôle, on le voit au théâtre du West End, à Londres. S’ensuit une tournée, Chaplin commence à se faire un nom, il côtoie de grands acteurs qui lui enseignent l'art de la comédie. Plus tard, Charlie intègre une autre troupe : le Casey's Court Circus, où il brille par ses imitations de comiques célèbres. D’autres emplois dans le music-hall finissent par aboutir à son recrutement dans la troupe de Fred Karno. Les talents comiques exceptionnels de Chaplin en font très vite la star de la compagnie Karno. Fin 1913, lors d’une tournée dans les music-halls américains, il est remarqué par Mack Sennett et engagé par la Keystone Comedy Company à Hollywood. C’est le début d’une longue série de courts et de moyens métrages. Il crée alors le costume et le maquillage qui vont le rendre célèbre ; en l’espace d’une année, il a pris le chemin d’une gloire internationale, telle qu’aucun autre comédien n’en a jamais connue. « Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. « Charlie Chaplin PAGE 4 Vagabondages c’est une fiction inspirée des événements de la vie de Chaplin qu’il a traduit à l’écran… en filigrane, nous évoquons l’émigration, la misère, l’errance, en résonnance avec l'actualité. Au-delà du plaisir à rendre hommage à sa philosophie esthétique, son œuvre politique nous guide vers un théâtre engagé. Entre hier et aujourd’hui, notre société reste marquée par l’individualisme et l’indifférence. Vagabondages et l’œuvre de Chaplin Acte I, The KID : Chaplin montre plus que jamais son sens unique de la scène, de l’instant. Il s’agit sans doute de son film le plus célèbre, le plus universel d’un des cinéastes les plus universels. Le film se présente comme une succession de petits sketches. Le contexte exceptionnel dans lequel a été créé le film ne saurait néanmoins dissimuler et encore moins substituer les ambitions premières du cinéaste, qui sont ici pleinement exprimées. Faire rire autant qu’émouvoir grâce à un style épuré à l’extrême. Acte II, The Immigrant : Chaplin introduit pour la première fois un fond de situation tragique sur lequel l’humour vient prendre appui. Ici, il s’agit de la situation des immigrants qui arrivent aux Etats-Unis : traversée difficile, mauvais traitement par les services d’immigration et ensuite la pauvreté. Difficile de trouver plus tragique… et pourtant c’est l’humour qui domine. Le comique prend ainsi une dimension sociale, presque documentaire. Acte III, Les lumières de la ville et La Ruée vers l’or : Charles Chaplin donne un point de vue sur le monde assez désabusé, entre la vanité et l’égoïsme d’un milliardaire, l’indifférence voire le mépris de la foule face au vagabond et l’injustice qui voit la police enfermer un innocent en prison ou un propriétaire exproprier une aveugle sans le sou. Évitant avec tact tout pathos ou misérabilisme édifiant, et ce malgré un scénario qui lui tendait justement mille pièges, Chaplin alterne comique pur et mélodrame à l’ancienne, même s’il a toujours le bon goût de désamorcer tout moment susceptible de sombrer dans la mièvrerie par un gag salvateur. La Ruée vers l’or nous montre, à travers le personnage de Charlot, une authentique réflexion sur les rapports à l’argent et la réussite. Ce film de 1925 garde la même force aujourd’hui encore. On peut tout à la fois y admirer un portrait juste, féroce et touchant de l’être humain, une vision crue de ce qu’est le capitalisme par essence et une référence très personnelle à la propre biographie du réalisateur. Acte IV Les temps modernes : La première image du film montre une horloge géante sur laquelle l’aiguille des secondes se déplace inexorablement vers le haut de l’heure. Le symbole est clair: les gens vivent sous la tyrannie du temps mesurée mécaniquement –la dictature de l’horloge. Cette horloge représente la déshumanisation de l’homme moderne. Acte V, Le Cirque : L’harmonie parfaite, l’équilibre subtil entre burlesque et drame tient au talent de Chaplin et au choix du lieu où se déroule l’action : le chapiteau du cirque est le terrain d’expression du comique ; aux yeux de Chaplin il devient aussi le théâtre de la comédie humaine. C’est au cœur d’un monde brutal que Chaplin expose l’humanité du vagabond, un homme capable de partager, aimer et provoquer le rire du public avec lequel il pose les bases d’une relation intime. De là à dire que le regard des classes aisées et moyennes sur la pauvreté en fut changé, il y a un pas qu’il est difficile de franchir. PAGE 5 Tout est dans le jeu corporel. Le théâtre sans parole rejoint le cinéma muet. Une telle proposition souligne sa dimension universelle, un langage commun à tous. Le travail expressif est influencé par le jeu de Chaplin dans la construction du personnage de Charlot, de ses mimiques. Le mime corporel d’Etienne Decroux, le mimodrame vu par Jean Cocteau, le champ d’exploration du langage visuel de Phillipe Genty, se sont inscrits dans nos mémoires, ont nourri notre imaginaire. « Le Jeune homme et la mort (...) est un mimodrame où la pantomime exagère son style jusqu'à celui de la danse. C'est une pièce muette où je m'efforce de communiquer aux gestes le relief des mots et des cris (...). Ce sont des monologues et des dialogues qui usent des mêmes vocables que la peinture, la sculpture et la musique. » Jean Cocteau C’est d’abord le corps qui dit. Faire exister par le jeu ce qui n’existe pas matériellement, composer des mouvements réalistes avec du vide que le public doit remplir de son imagination. Faire du vrai dans la beauté du geste mais sans se laisser troubler par ce beau, qui éloigne la justesse de la gestuelle. L’esthétique n’est pas la préoccupation du directeur d’acteur, il guide le comédien pour trouver la précision. L’enjeu est d’autant plus important que la pantomime ou le burlesque peuvent facilement nous faire basculer dans un trait forcé. La direction d’acteur La distribution s’est orientée vers un trio de comédiennes, dont les silhouettes androgynes laissent transparaître une certaine féminité, dissimulée derrière le jeu d’acteur et la posture. Trois comédiennes, seules sur le plateau, entourées d’images animées, on ne voit et n’entend que ce qui attire leur attention. Chez Platon, l’archétype est un prototype des réalités visibles du monde. C’est cette définition que nous retiendrons pour la composition de nos personnages. Les comédiennes interprètent trois jeunes garçons de la rue, archétypes du vagabond. On ne les nommera pas, ils sont le reflet de tous les laissés-pour-compte d’une société solidement établie sur l’ordre et la propriété. Pour faire rire ou émouvoir, il faut du vrai, de l’émotion « vraie ». En nous inspirant de la technique de Chaplin, nous cherchons cette finesse dans le jeu. Seulement voilà, nous ne sommes pas au cinéma, pas de gros plan pour admirer la mimique, ce mouvement précis qui traduit la pensée. Il est donc essentiel de trouver un équilibre dans la précision et l’amplitude du mouvement. Car il n’y a pas de texte. Parce qu’il s’agit d’une histoire fort ordinaire, intemporelle et sans frontière, il est question d’un langage universel. Nous construisons une relation étroite entre le théâtre et la chorégraphie. La formation des comédiennes et de la metteure en scène au mime corporel tisse un lien entre ces disciplines. Les mouvements sont découpés, les corps segmentés, les intentions rythmées, les respirations synchronisées, chaque mouvement est réfléchi. PAGE 6 Vagabondages est une création originale qui relève d’une part d’écriture collective. La composition des personnages a été écrite lors du travail plateau, pour envisager l’avenir des protagonistes, il fallait définir leur temporalité. Lenny : « J’suis d'ici. Enfin... j'suis né pas loin d'ici mais j'étais encore qu'un mioche quand mon daron a trouvé du boulot ici. Mon vieux, il était pas méchant... mais j'crois qu'il s'est jamais remis d'la mort de ma mère. Moi j'l'ai pas connue. Elle est morte en couche comme on dit. Des fois quand il me regardait j'avais l'impression qu'il m'en voulait, mais il s'est toujours occupé de moi du mieux qu'il pouvait. Il est mort sur le chantier. Depuis j'me démerde comme je peux. C'est pas la bérézina c'est sûr mais c'est pas pire. Tout le monde me connaît ici mais... suis seul. J'préfère être seul. Y’a bien ces deux gars qui traînent au port avec qui on s'entraide des fois quand c'est trop dur, mais seul c'est moins compliqué et puis... j'ai pas grand chose à partager alors... Un jour je partirai. J'attends juste le bon moment. Le moment où... quand... enfin le bon moment quoi. Bon, c'est pas que mais faut qu'j'me bouge, va bientôt faire noir, faut qu'j'prépare ma nuit, peux pas rester là, demain y’a l'marché qui envahit l'quartier du port alors y’a d'la flicaille qui tourne pour faire place nette. » Archie : « J'suis né, j'ai grandi et je vis au même endroit. Une p'tite ville de rien du tout mais qui donne sur la mer. J'ai grandi à l'orphelinat. Les bonnes sœurs elles m'ont appelé Archie. Elles m'ont trouvé devant leur porte un matin de février. Faisait gris et froid qu'elles disaient. Mais quand j'ai été assez grand elles m'ont dit : « allez ! Débrouille toi maintenant, y'a des plus p'tits qui poussent à la porte. » Ce jour là, y'avait personne à la porte. Sauf moi…J'ai faim. J'ai toujours été avec d'autres gamins. Mais on a tous faim. Faut savoir être fort ou filou ou chapardeur ou débrouillard ou.. . Sinon…Depuis, j'vis dehors. Par-ci, par là… Des fois, j'aide à décharger les cageots de poissons et je gagne quelques cents… Mais c'est pas souvent qu'ils ont besoin de moi. Alors je traîne, je rôde autour des poubelles, j'me bats avec ces fichues mouettes ou d'autres gosses qui font comme moi. La nuit, on dort souvent à plusieurs, ça nous tient chaud...enfin, plus chaud… J'en ai marre. Tous les jours la galère .Une fois par mois, y'a le gros bateau de marchandise qui vient. L'autre fois, j'ai vu des gens monter dedans. Paraît qu'ils vont traverser l'océan. Parait que là-bas, de l’autre côté, tout le monde est riche. Paraît que tout le monde a une maison, à manger. » Tom : « J’aime bien regarder le ciel. Mais je le dis pas, les autres se moqueraient. Les autres, c’est Archie, Lenny et d’autres gars comme moi, qui galèrent, qui zonent, qui ont vécu les foyers ou l’orphelinat, ou les autres ; et le reste… La misère, la solitude, ça c’est ce qu’on partage. Mais pas besoin d’en parler, on le vit, c’est tout. J’imagine qu’eux aussi, ils rêvent. Comme moi quand je regarde le ciel. J’imagine que je vois des étoiles, et il en faut de l’imagination parce qu’ici on peut pas dire qu’on les voit souvent. Et je leur parle dans ma tête, des fois je fais comme si c’était ma mère et ma sœur. Parce que moi, j’ai de la chance, j’ai une famille, pas comme certains. J’ai une mère et une petite sœur. Quand j’étais jeune, on m’a envoyé en apprentissage, pour soulager ma mère qui s’en sortait pas. Dans une autre ville, celle où je vis maintenant. Ma ville natale, je m’en souviens pas. J’ai l’impression de toujours avoir vécu ici. L’apprentissage, c’était dur, le patron était dur, il a fini par me mettre à la porte, j’étais pas assez fort et costaud. « T’es qu’un rêveur », qu’il disait. Mais tout ça c’est du passé. J’oublie au fur et à mesure, j’évite de m’encombrer, ça vaut mieux. J’ai pas revu ma mère ni ma sœur. J’aurais aimé au moins pouvoir leur envoyer de l’argent une fois embauché mais ça s’est pas passé comme prévu et c’est tout. Une bouche en moins à nourrir, c’est déjà pas mal. Maintenant je suis là. C’est pas rose tous les jours, c’est le moins qu’on puisse dire. C’est au jour le jour. Mais je suis pas tout seul. Y’a Lenny et Archie surtout. A eux peutêtre que je pourrais leur dire ce que je vois dans les étoiles. » PAGE 7 Les techniques développées autour des acteurs Les ombres réelles du vidéoprojecteur et des projecteurs, les ombres filmées puis projetées, la variation de la taille des corps, les jeux d’apparition et de disparition créent la profondeur scénique. La projection des xylogravures numérisées et animées, la captation et l’incrustation de silhouettes en mouvement dans des décors, images et corps projetés sur des volumes, l’animation réalisée image par image, créent un univers graphique en mouvement. L’illusion est ainsi fabriquée. La bande originale « L’image a la faculté de laisser les spectateurs voyager dans leur imaginaire. Les mots eux renferment la représentation sur un sens. Par contre le son importe beaucoup plus que le contenu. Les sons sont aussi une sorte de matière première, au même titre que les images. » Philippe Genty La musique est composée comme au cinéma muet : elle s’intègre au jeu, soutient l’action, étire une gestuelle, accentue un mouvement. Les rythmiques et les harmonies sont l’expression, la voix du comédien. Le compositeur crée, au fil de la construction des tableaux. Le style musical se rapprocherait du Swing, placé sur une base de cajon, batterie aux balais, guitare, violon et violoncelle… inspiré des compositions de Charlie Chaplin, selon une grille harmonique commune. Comme souligné précédemment « la bande originale » du spectacle est réalisée en synchronisation avec le jeu. Après le travail de composition et d’enregistrement studio, les arrangements musicaux se font en coordination avec la mise en scène, comme si les musiciens étaient sur scène et qu’ils suivaient le récit. Parce qu’ils sont l’extension d’une action, d’une pensée, les bruitages vont nourrir l’imaginaire du spectateur en révélant l’invisible. Les références sonores sont posées dans la convention théâtrale, alors tout devient possible. « La musique met l’âme en harmonie avec tout ce qui existe » Oscar Wilde Les accessoires et les costumes Les costumes sont en noir et blanc, ils indiquent la condition des personnages avec simplicité : débardeur de coton, bretelles et pantalon 1920 à pinces. Les pantalons trop grands dissimulent les formes féminines des comédiennes tandis que le choix est fait de garder à vue les bras nues ce qui donne du relief à la pantomime, dessine les silhouettes. Certains points comme les pieds, le cou, les mains restent très dessinés tandis que disparaissent la taille, les fesses... Les accessoires sont réduits au minimum : un petit pain, trois mouchoirs, trois pommes. Le costume prendra de la valeur dans la scène du chapiteau car il fera l’objet de démesure, d’un jeu clownesque autour d’un pantalon et de bretelles gigantesques. C’est ici que nous suggérons Charlot avec la canne et le chapeau. Les autres personnages intervenant dans l'histoire, n’apparaissent qu’en ombres projetées. Les costumes et les accessoires utilisés donnent du réalisme à l’action et situent l’époque. PAGE 8 L’espace scénique La scénographie est conçue pour créer l’illusion d’un décor noir et blanc en relief tout en préservant un aspect synthétisé et suggestif. Nous remplaçons les panneaux peints comme au théâtre antique par des xylogravures projetées. La machinerie du théâtre baroque est suggérée par le mouvement de ces panneaux grâce à la mécanique humaine. Les prouesses technologiques se développent sans cesse dans le spectacle vivant et les moyens mis en œuvre sont au service de la création. Notre rapport à l’image en tant que créateur et celui au public est au cœur du propos. Alors que le monde virtuel rythme nos quotidiens, il s’agit d’interpeller sur les représentations du réel et de l’irréel. Nous voulons donner du relief à l’image, un rapport charnel à l’écran. La conception scénographique est simple et épurée, afin de transfigurer l’espace scénique au cours du déroulement. « Vagabondages » se construit à partir de séquences fabriquées sur le plateau comme on le ferait au cinéma. Les scènes réalisées sont ensuite coupées, collées, ajustées ou gommées pour concevoir l’histoire dans l’histoire. Les projections sont réalisées avec une intention similaire à celle du cinéma, procédé de cadrage : plans panoramiques horizontaux et verticaux, transparence et surimpression, géométrique et hors-champ pour laisser une portion d’imaginaire au spectateur. Omniprésentes, elles portent le jeu des comédiennes, les embarquent dans des univers, les accompagnent dans la construction de leur personnage, les transportent d’un lieu à l’autre. Les comédiennes font partie intégrante de la régie plateau : le spectacle se construit sous forme de tableaux, qu’elles « composent et décomposent » et dans lesquels elles vont faire évoluer leur personnage : le petit port industriel, le trottoir, le paquebot, le pont, la cale, la grande ville, la prison, la cabane, l’usine, le chemin, le chapiteau. PAGE 9 Le système de projection se fait à partir de deux sources de diffusion des images, une projection arrière pour l’écran principal, une projection de face pour l’écran et les panneaux. Nous utilisons le mapping vidéo pour projetées fixes et animées sur des panneaux mobiles. Resolume pilote la projection des images et des vidéos. VP CONTRE PROJECTION CENTRALE Plan de scène Vue de face Ecran mobile Ecran mobile Ecran central fixe Ecran mobile Ecran mobile VP FACE PROJECTION LARGE Vue de dessus PAGE 10 La presse en parle… PAGE 11 PAGE 12 PAGE 13 Fiche technique « Vagabondages » Compagnie Encima Régie Générale : Thierry Cailheton – 06 87 29 84 98 – [email protected] Production : Cie Encima – [email protected] Diffusion : Corinne Verdet – 06 10 56 06 41 – [email protected] Spectacle jeune public Durée : 50 mn Jauge : 300 places en gradins Equipe Plateau Annabelle Garcia, Comédienne Delphine Guibert, Comédienne Solène Bonfanti, Comédienne Mise en Scène Laëtitia Desplanque Médiation Culturelle Olga Sanzula Création/Régie Lumière Alexandre Barthes Création/Régie Son Darritz Haï Création/Régie Vidéo Thierry Cailheton Création Graphique Alexandfre David Equipe en tournée 3 comédiennes, 1 metteur en scène, 1 médiatrice culturelle, 1 régisseur son, 1 régisseur lumière, 1 régisseur Vidéo : 8 personnes. Scénographie Fourni 1 écran Lycra hauteur 2 m x largeur 3 m classement au feu M2 4 panneaux hauteur 2 m x largeur 1,2 m classement au feu M2 Plateau A fournir Ouverture : 9 m Mur à mur : 10 m Profondeur : 8 m Sol : De couleur noire de jardin à cour sur la totalité du plateau Tapis de sol : Couverture d'une surface de 3 m x 2 m – Hauteur de 4 cm Cage de scène : Noire et sans fuite de lumière Pendrillonnage à l'Italienne à jardin et cour PAGE 14 Salle La salle doit être complètement occultée Gradins de préférence pour une jauge optimale Sonorisation Diffusion Scène 1 diffusion stéréo sur pied au lointain à cour et jardin Diffusion Salle 1 Diffusion stéréo en façade, adaptée au volume de la salle Périphériques 1 console de mixage analogique ou numérique 4 équaliseurs 31 bandes 2 câbles jack-jack 6,35mm pour liaison : Ordinateur de diffusion vers table de mixage Si nécessaire, un deuxième plan de face sera disposé en salle et retardé à l'aide d'une ligne de retard adéquate. Exemple de puissance minimum requis pour une salle de 300 places : Lointain 2 haut-parleurs min 500w à cour et jardin Face 2 haut-parleurs min 500w à cour et jardin 2 subwoofers 500w à cour et jardin Fourni Ordinateur pour la diffusion du son Vidéo A fournir 1 vidéo projecteur type Dhd 800 Christie pour la face en résolution minimum de 1440 x 1080 Câble VGA du fond de scène à la régie Câble VGA du vidéo projecteur de face à la régie Le vidéo projecteur de face sera fixé en hauteur dans la salle à une distance de 8 à 10m du plateau. Fourni Vidéo projecteur grand angle au sol en fond de scène Ordinateur pour la diffusion vidéo PAGE 15 Régie A fournir Espace pour accueil régisseurs son, lumière, vidéo Accès câble son table de mixage Accès câbles VGA vidéo projecteur face et vidéo projecteur fond de scène Accès câble DMX pour pilotage gradateurs Onduleur 500w minimum pour l'ordinateur de diffusion vidéo Les régies son, lumière et vidéo doivent être rassemblées afin d'être manipulées simultanément par les régisseurs de la compagnie. Personnel requis Le plan de feu sera monté, testé, gélatiné, prêt à être réglé, le système son installé et testé, les câbles vidéo et le vidéo projecteur de face installés avant l'arrivée de l'équipe (à définir). Un service avec 2 techniciens (son/lumière/vidéo) pour l'installation Un service avec 2 techniciens (son/lumière/vidéo) pour la conduite, les raccords Un service avec 2 techniciens (son/lumière/vidéo) pour la représentation, le démontage Déchargement : 1h - Montage : 4 h Démontage : 2h - Chargement : 1h Loges 1 grande loge pour 3 comédiennes 4 chaises + 2 tables Miroirs éclairés Portants Douche et serviettes de douche Restauration légère (fruits, fruits secs, eau, thé, café, ...) PAGE 16 PAGE 17 PAGE 18 PAGE 19 Présentation de la compagnie : - direction artistique supports techniques programmation : spectacles et lieux de diffusion partenaires l’équipe - Direction artistique : Laetitia Desplanque 06 86 81 25 28 Diffusion : Corinne Verdet 06 10 56 06 41 Régie technique : Thierry Cailheton 06 87 29 84 98 Administration : Corinne Lecaplain 04 68 97 11 73 PAGE 20 DIRECTION ARTISTIQUE Parce que nous avons une vocation privilégiée pour le jeune public, en mettant en scène nos sensibilités propres à l’enfant, nous souhaitons susciter l’envie de savoir, rêver, comprendre, réaliser… penser par soi-même ! Parce que le jeune public est un public honnête, généreux, attentif, il nous plaît d’éveiller sa curiosité. Parce l’enfant est toujours accompagné, nous fabriquons du théâtre pour toucher l’enfant en chacun de nous ! Les pensées, les découvertes, les rencontres ravitaillent le grenier des envies. S’enclenche la curieuse mécanique de la créativité. Notre théâtre est fait de décors sonores, d’expressions plastiques ou d’arts numériques pour accompagner les artistes inventeurs qui font la dramaturgie. Nourrir l’imaginaire et le questionnement est l’une des vocations premières que nous accordons au spectacle vivant. Nous pratiquons cet art comme un miroir ouvert sur le réel, pour le représenter, le critiquer, le réinventer et le sublimer. La direction artistique trouve son sens dans le croisement des disciplines : notre démarche, dans la diversité des procédés, est au service d’une création intuitive et cherche à accompagner une intention, à servir un propos passionné chargé de sens. Cela se traduit par le désir de proposer au public un instant de partage sensoriel relié à nos mémoires. A travers un texte, des histoires, des personnages, des lieux, des images et des sons, notre intention est de faire vivre ou revivre des moments d’existences, tout simplement. En parallèle de notre travail d’écriture, de plateau, nous nous engageons auprès de partenaires locaux pour l’accès à la culture par la pratique et mettons au service de notre territoire un savoirfaire. Nous accompagnons la mise en place de projets culturels en plaçant le théâtre et les arts associés au cœur des actions afin de sensibiliser les publics à des sujets liés au respect de l’homme, de son environnement social et patrimonial. En retour, cette sensibilité se retrouve dans nos créations. Les rencontres, la recherche, la documentation scientifique, sociologique, nourrissent notre propos, notre intention artistique. SUPPORTS TECHNIQUES La compagnie est engagée depuis près de 10 ans sur le terrain audiovisuel, que ce soit dans la création de spectacles vivants ou sur le plan pédagogique. L’image La vidéo est un des éléments clef du travail de la compagnie. Thierry Cailheton, concepteur numérique et Alexandre David, plasticien, sont les piliers techniques de sa conception. Ils développent ensemble des systèmes de projections, d’animations et d’incrustations d’images sur différents supports : captation d’éléments plastiques réalisés et diffusés en temps réel et en direct, captation et incrustation en direct dans des décors réalisés au préalable, réalisation de film projeté sur des volumes, réalisation de film image par image à partir de support graphique et plastique. Le son Le décor sonore fait partie intégrante de l’univers de création. Darritz Haï, Solène Bonfanti et Thierry Cailheton, musiciens, recherchent une consonance entre la musique et le bruitage à partir d’objets détournés, fabriqués, numérisés. Ils composent à partir d’instruments virtuels mécano-acoustiques et de textures sonores générées, manipulées par des instruments de lutherie électronique. PAGE 21 EN TOURNEE : A partir de 6 ans, Souvenirs de Gibraltar, créé en 2012 : L’adaptation de l’album jeunesse de Laurence Gillot nous raconte le voyage d’un grand-père avec sa petite fille vers le village de son enfance. Nous revivons l'enfant étonné, comme la chance d'une page blanche. Ce moment a sa place dans nos vies. Comme le bonheur de transmettre, partager, donner… A partir de 2 ans P’tit Bonhomme, créé en 2014 : Complices, Alexandre David et Solène Bonfanti fabriquent pour chaque expédition un nouveau monde animé. Le public assiste à sa réalisation : Alexandre l’illustrateur déroule les paysages, Solène la musicienne accompagne en son et en musique chaque découverte ; Alexandre manipule P’tit Bonhomme, Solène guette chaque apparition. Pour la petite enfance Flic Flac Floc, créé en 2011 : En jouant ensemble, dans les mondes imaginaires qu’elles ont créés, Lulu et Lola peuvent partager ce qu’elles ont en commun et ce qu’elles ont de différent. D’objets détournés en histoires inventées, arrive le moment de partager. Ca se complique… Petites Formes, créé en 2013 : Trois personnages, petites dames vêtues de robes à roulettes, inventent un langage corporel et sonore pour dire l’eau et l’air. Ces robes couvertes de poches dissimulent des objets sonores, visuels... sensoriels. La musicalité s’inspire de chansons empruntées au répertoire populaire, décomposées pour être recomposées. Dedans dehors, créé en 2015 : S’éveiller à la vie, de l’œuf qui nous protège à l’être en devenir, une exploration du nouveau de chaque instant, un périple à la découverte de soi dans le monde … PAGE 22 Les lieux qui ont accueilli la compagnie - Centre Culturel d’Alenya, 66 Centre culturel de Cabestany, 66 Centre culturel El Mil.Lenari, Toulouges, 66 Théâtre des Aspres à Thuir, 66 Théâtre de La Fabrica, Ille sur Têt, 66 La Casa Musicale, Perpignan, 66 L’Institut Jean Vigo, 66 Les Ciné-Rencontres, 66 Ligue de l’Enseignement, 66 Fête du livre vivant, Prix des Incorruptibles, 66 Réseau de médiathèques des Pyrénées-Orientales, 66 Le Théâtre de l’Archipel, scène nationale, Perpignan, 66 Réseau des Médiathèques de Nîmes, 30 Festival des grands chemins, Ax les Thermes, 09 Centre culturel Aigues Mortes, 30 Théâtre Na Loba, 11 Théâtre de la Vista, Montpellier, 34 Chemin de Traverse, 66, 48, Réseau Petits Chaperons Rouges, 34 Réseau Cinéma en terres romanes,66 Réseau Scène d’enfance de l’Aude, 11 Réseau des médiathèques de l’agglomération de Montpellier, 34 PARTENAIRES Ils accompagnent la compagnie par un soutien financier et/ou logistique : - La ville de Prades, 66 Le cinéma Le Lido à Prades, La ville d’Alenya, 66 La Casa Musicale, Perpignan, L’Institut Jean Vigo, Le Théâtre de l’Archipel, scène nationale, Perpignan Agglomération de Perpignan, Théâtre de La Vista, Montpellier, Le conseil départemental des Pyrénées Orientales, La Ligue de l’enseignement des Pyrénées Orientales, Réseau en scène Languedoc-Roussillon, Direction Régionale des Affaires Culturelles. PAGE 23 L’EQUIPE Laëtitia Desplanque, Directrice artistique, metteure en scène D’abord à l’école de théâtre « Le Miroir ouvert » à Chambéry puis en classe de chant au Conservatoire de Lyon, elle est distribuée dans des pièces comme Les guêpes, Aristophane, Théâtre sans animaux, J-M Ribbes, Après la pluie, Sergi Belbel. Elle décide de créer la compagnie Encima en 1998 à Grenoble où elle démarre son expérimentation interdisciplinaire musicale et théâtrale. Elle est accueillie en résidence au Chapiteau d’Adrienne Larue, Paris 18ème pour sa première création jeune public « Les Inventions » qui partira en tournée en région Rhône Alpes. En 2003, la compagnie Encima se joint à un collectif artistique avec notamment Thomas Pénanguer de la Cie L’alouette et Karim Arrim de la Cie Volubilis au théâtre Helena d’Elne. Elle codirige alors plusieurs chantiers de création pluridisciplinaire orientée vers le théâtre de rue ; de ce laboratoire naissent des créations originales tels Les Curieux et Conteurs nomades. En parallèle, elle crée Cultures Renouvelables et dirige plusieurs actions culturelles visant l’accès à la culture par la pratique artistique. Elle continue sa formation avec Corinne Soum du Théâtre de l’Ange Fou de Londres, elle travaille le mime corporel selon Etienne Decroux. En parallèle, elle poursuit son travail de comédienne et joue pour le jeune public dans des adaptations au théâtre, d’ouvrages littéraires jeunesse tel que Toi de Martine Bourre et Le Roman de Renart, mis en scène par Jack Coudert. 1 8 7 a v e n u e d u G é n é r a l d e Elle poursuit en tant que metteure en scène pour le jeune public, elle envisage la scénographie comme une alchimie où se mêlent les arts visuels et numériques, en préservant le comédien au centre de ses créations : La Dame des livres, Flic, Flac, Floc, Souvenirs de Gibraltar, Petites Formes, P’tit Bonhomme, Dedans dehors. Elle travaille également pour l’événementiel sur des sites historiques : Au Carrefour du temps, au Palais des Rois de Majorque à Perpignan, Le sel de la Révolte au Fort Lagarde de Prats de Mollo. En 2016, en résidence à La Casa Musicale de Perpignan, elle réunit une équipe composée d’un plasticien, d’un concepteur numérique et d’un compositeur, pour soutenir la création d’un mimodrame pour 3 comédiennes, inspiré de l’œuvre cinématographique de Charlie Chaplin. Vagabondages est co-produit et programmé par la scène nationale de Perpignan, le Théâtre de l’Archipel. G a u l l e 6 6 5 PAGE 24 Thierry Cailheton Musicien ,concepteur- développeur arts numériques et multimédia Sa formation commence par un DUT Informatique et Algorithmique, puis un BPJEPS Nouvelles Technologies guitare et chant. Il rencontre en parallèle des compagnies de théâtre (Cie Volubilis, Cie L’Alouette), crée des liens, fait de la musique et fonde plusieurs groupes, où il sera guitariste, auteur, chanteur. Il travaille en étroite collaboration avec la Cie Encima. Il est compositeur et illustrateur sonore pour le spectacle vivant Conteurs nomades, système de diffusion itinérant, Les émigrés : système interactif sonore, Le Roman de Renart, Le sel de la révolte. Passionné d’arts numériques, il mène des recherches en développement multimédia interactif et arts numériques (Arduino, Processing, MAX/MSP/JITTER, Pure Data…). Il travaille sur l’interaction Homme-machine appliquée à la vidéo et à la musique en temps réel. Il applique certains procédés dans différentes créations comme L’homme Insecte ,V.J., Rectus, reconstitution historique au château d’Arlempdes, Carrefour du Temps, théâtre électro. Il travaille la vidéo : La Légende du Desman ; Les pieds dans le livre, La Terre, Ma Maison. Il développe un système d’incrustation d’images avec effets vidéo en temps réel. Il continue la formation aux nouvelles technologies de l’image : Passeur d’images (DRAC Languedoc Roussillon), Pure data, programmation interactive pour les arts de la scène , Introduction aux technologies des médias interactifs numériques - Le Cnam - Mooc Fun Programmation interactive pour les arts de la scène - ISTS Python : des fondamentaux à l'utilisation du langage - Inria- Mooc Fun Machine Learning for Musicians and Artists - Goldsmiths University of London - Mooc Kadenze Programming Max: Structuring Interactive Software for Digital Arts - Stanford University - Mooc Kadenze- Sound Production in Ableton Live for Musicians and Artists - California Institute of the Arts - Mooc Kadenze Daritz Haï Musicien multi-instrumentiste Il se forme au Music Academy International, école de musiques actuelles de Nancy et commence par donner des cours de musique pour enfants et adultes. Il pratique différents types de guitares (classique, électrique, basse), le clavier, la batterie et les percussions, mais c’est comme violoniste et violoncelliste qu’il se professionnalise. Il collabore avec de nombreux groupes de styles musicaux très divers : Manao, world fusion afrobeat ; Alice in Wunderland, électro pop vintage ; Circo Divino, fusion rock psychédélique, avec lesquels il enregistre l’EP « Ma Quête » ; Mattou & les souris dansent, chanson française, Belleville Blues Band, blues … Il enregistre un single pour l’artiste Gaspard Royant, un album avec l’artiste Christophe Châtel dans le cadre du projet « Gyrafrique » sous le label Lulu Prod’ (France, Afrique), projet duquel sera issu un dvd. Il enregistre également des pièces musicales (piano-violoncelle-voix) en collaboration avec Juliette Mosconi dans le cadre du projet « Pi », conte musical. Ces différentes collaborations l’amènent à voyager un peu partout en France et en Europe. PAGE 25 Alexandre Barthes Régisseur général / lumière/ concepteur / pupitreur / technicien Il suit une formation aux métiers du spectacle vivant, sous la direction de J.Claude VALLAT, avec pour marraine Madly BAMY (compagne de Jacques Brel). Il entre dans le spectacle en tant que musicien (dans de nombreux groupes, notamment Quidam Project (funk) ; Laye (world music)), ce qui lui permet de faire de nombreux concerts, de voir des scènes, de lieux différents, de travailler en studio d’enregistrement… Il y découvre donc en même temps l’envers du décor, l’aspect technique, et décide d’en faire son métier, tout en gardant la musique comme passion. Il développe ses compétences en lumière et scénographie et se forme entre autres aux habilitations électriques, au travail en hauteur et au levage scénique. Son parcours professionnel l’amène à collaborer avec de nombreuses compagnies de théâtre du département des Pyrénées-Orientales comme la Cie Troupuscule (Une Chenille dans le cœur), en tant que régisseur général et régisseur lumière. Il fait également la création lumière de spectacles de compagnies telles que Los Excéntricos (Barcelone) tournés un peu partout en Europe. Sa passion première pour la musique le pousse à faire la régie lumière de nombreux concerts, parmi lesquels les Skatalites et Némir (Elysée, Lille) ainsi que de festivals de musique du département : Les Musicales de Perpignan, Jazzèbre, Ida y Vuelta. Alexandre David Peintre, illustrateur, graphiste Passionné par la bande dessinée, ancien élève de l'école des beauxarts de la ville d'Angoulême et de l'école de graphisme Joso Comix à Barcelone, les œuvres de cet artiste n'ont qu'un but : raconter des histoires. Qu'il s'agisse de ses peintures ou de ses gravures sur bois, linoléum et à la pointe sèche, les créations d'Alexandre David sont étroitement liées à la narration graphique. Il a exposé au château l’Hospitalet à côté de Narbonne, au Palais des Rois de Majorque à Perpignan, Villemagne, … Il continue la recherche autour de son art et rencontre la Compagnie Encima : il participe à une performance de graphisme/projection/musique avec la Cie et Thomas Pénanguer, puis monte sur scène pour de la création graphique en direct dans Souvenirs de Gibraltar… Il mène des ateliers d’arts plastiques, de gravure, de BD, de narration graphique (médiathèque de Perpignan, musée d’art contemporain de St Cyprien, l’école "La Bressola",…) Il réalise des installations pour « Route d’enfer 1 et 2» (conte-musique-arts plastiques), projet collectif de la coop Terre de paroles, sur le thème des mines de fer du Canigou, et continue la création dans le spectacle Ptit bonhomme avec la Cie Encima. PAGE 26 Eve Meunier Créatrice de costumes Elle commence sa formation par le diplôme de costumier habilleur, option “audiovisuel”, dispensée par Agnès Nègre, l'ATEC-SUD (option audiovisuel) Pézenas, et fait un stage à l’Atelier des 13 vents, Montpellier (scène nationale). Elle suit également la formation de Modiste à l’Atelier-Musée du Chapeau à Chazelles-sur-Lyon. Elle travaille en tant que costumière pour différentes compagnie de théâtre telles que la Cie du Jeu de Paume, Pézenas ; l’Illustre Théâtre ; Théâtre Volubilis & la Cie Pérégrine, Perpignan, la Cie Gérard Gérard, Rivesaltes ; Le Gecko, Thuir, et réalise également les costumes pour les visites théâtralisées du Palais des Rois de Majorque, Perpignan. Elle est également habilleuse et intervenante en costumes de scène pour l’EPCC Théâtre de l’Archipel, habilleuse pour le Théâtre de L’Etang à Saint Estève et pour Les Estivales de Perpignan. Elle travaille aussi pour le cinéma en tant qu’habilleuse :“L’artiste et son modèle” de Fernando Trueba, et que costumière sur le film "Trois baisers...et 1000 de plus” de Pablo Sereno, La saga Byrrh, "Nestor Burma … Solène Bonfanti Musicienne, comédienne Ayant grandi dans un monde de cinéma et tout particulièrement de son au cinéma, elle se construit avec une approche particulière de la place du son dans notre quotidien. Après une expérience d'assistante à la prise de son, elle décide de se tourner vers la scène et se forme en tant que comédienne auprès de la compagnie In Extremis (Seine Saint Denis /Bruxelles). Un apprentissage acrobatique s'en suit sous le chapiteau Fratellini (Seine Saint Denis). Avec un bagage musical de pianiste, elle reste dans les cordes et travaille en autodidacte sur l'instrument qu'est la voix. Toujours en rapport avec l'univers sonore qui nous entoure et le langage, - qu'il soit corporel, musical, gestuel, bruité, mimé, ... elle plonge dans « le monde du silence » en travaillant sur deux créations avec des jeunes sourds ou malentendants. Petite pause créative pour participer à l'envers du décor, en rejoignant l'équipe du festival de cinéma international Les Ciné-Rencontres (Prades) où elle travaillera en tant que coordinatrice sur des projets autour de la diffusion cinématographique en milieu rural. C'est dans ce cadre qu'elle rencontre et décide de rejoindre la Compagnie Encima où elle s'affirme dans la création de décors sonores pour donner l'envie de palper l'invisible et d'écouter le monde avec curiosité... Elle rejoint ensuite la scène en tant qu’illustrateur sonore et comédienne pour le jeune public : Souvenirs de Gibraltar, Petites Formes, P’tit Bonhomme. PAGE 27 Delphine Guibert Comédienne Elle se forme d’abord dans un cursus classique de Conservatoire (Montpellier, Paris) et découvre ensuite d’autres formes de théâtre comme la Commedia dell'Arte (Carlo Boso), le clown (Raphaël Almosni). Elle participe à un stage du Théâtre du Soleil dirigé par Ariane Mnouchkine. Elle travaille avec différentes compagnies (Cie du Planisphère, Compagnie Vox Populi, Théâtre du Fil, Compagnie Volubilis, Le Gecko) et aborde des textes tels Les Voisins, James Sanders ; L’Aide-mémoire, J-C Carrière ; Monsieur Chasse, Feydeau ; Paysage au féminin, lecture de textes et poésie. Elle rencontre la Cie Encima et s’investit dans la création jeune public : Flic, flac, floc, Petites Formes, La Dame des Livres, Toi,… Elle prête sa voix régulièrement à des projets sonores (GMT Editions, Réseau Culturel Terre Catalane). Elle dirige depuis plusieurs années des ateliers de pratiques artistiques, des stages de formation au jeu d’acteur, et est, à ce jour, référente pédagogique de la Cie Encima. Annabelle Garcia Comédienne Installée à Toulouse, elle commence comme danseuse et assistante chorégraphe dans la compagnie de danse afro-jazz JeanPaul Massamba. Elle se forme au clown (Caroline Patissier) et au conte (Philippe Sizaire). Elle s'installe à Perpignan où elle obtient une licence professionnelle théâtre de « Conception et réalisation d'interventions théâtrales ». C’est dans ce cadre qu’elle rencontre la Cie Encima.Elle complète sa formation par des stages de mime corporel (Cie Moveo, Barcelone) et de travail de la voix (Cie Maritime). Elle part en tournée avec le spectacle Akiko, adaptation d'un album jeunesse d'Antoine Guillopé par la Compagnie les Trigonelles. En parallèle, elle travaille avec l'Association les Ciels d'Ici de Tautavel sur une adaptation des Reines de Normand Chaurette à la conception sonore et comme aide à la mise en scène. Depuis elle collabore avec la Cie Encima comme comédienne sur de nombreux spectacles : la Dame des Livres et Souvenirs de Gibraltar, prix des Incorruptibles 2011 et 2012, mis en scène par Laëtitia Desplanque, Flic Flac Floc, Petites formes, Dedans Dehors, spectacles petite enfance ou Roman de Renart, mise en scène de Jack Coudert. PAGE 28 CONTACTS : Corinne Verdet Chargée de diffusion 06.10.56.06.41 Compagnie Encima, 66500 PRADES Tel: 04.68. 97.11.73 Site : www.encima.fr /mail: [email protected] N° de Siret : 440 407 104 000 56 Code APE : 9001 Z n°licence : 2-1011176 PAGE 29