REMERCIEMENTS
« La reconnaissance silencieuse ne sert à personne »
(Gladys Bronwyn Stern)
Au cours de la réalisation de ce travail, certaines collaborations se sont révélées importantes,
pour lesquelles j’aimerais exprimer mes remerciements.
En premier lieu, merci à mon directeur de thèse, son soutien inestimable, son empressement, son
enseignement et ses critiques toujours pertinentes, sans qui je n’aurais pu finaliser cette recherche.
Je veux également rendre hommage à ceux qui ont contribué au projet originel de cette thèse.
Sandrine Michel et Xavier Oudin m’ont encadré pour le mémoire de DEA sur le sujet de la mobilité
du travail dans l’économie socialiste cubaine. Je les remercie profondément d’avoir confirmé mon
envie d’approfondir la recherche sur la thématique éducative.
À la source de mon étude, il y a certainement un intérêt inaltérable pour les relations humaines
et les premiers contacts noués avec des Cubains lors du premier séjour réalisé en 1992, j’avais 16 ans.
Que la préoccupation d’investigation se soit cristallisée tout au long des séjours suivants (18 voyages
réalisés sur la période 1992-2008) sur l’éducation cubaine n’est pas accidentelle. Il y a là, tout d’abord,
l’attrait pour un pays dont l’histoire et la culture sont marquées par l’élaboration d’un référent collectif
attaché à la formation d’une conscience nationale et patriotique unique en son genre et singulière en
Amérique latine. Des enseignants et étudiants m’ont fait partager leur passion pour une culture, une
histoire et un « esprit cubain » libre de toute influence étrangère. Je remercie particulièrement les
pédagogues Alejandro Rafael Torres Saavedra et Rosa Maria Masson Cruz qui m’ont fait découvrir
l’essence de la pédagogie cubaine au travers de nos investigations communes en éducation comparée.
J’ai eu le bonheur d’intégrer, en tant que stagiaire, le Bureau de l’UNESCO à La Havane, avec
comme encadrant Miguel Jorge Llivina Lavigne, spécialiste de l’éducation cubaine, dont les
encouragements, les conseils et l’enthousiasme m’ont permis de découvrir en profondeur le système
éducatif cubain, et d’élaborer avec lui une étude comparée sur la formation des professeurs dans le
secondaire à Cuba et en République dominicaine. Je remercie l’ensemble du personnel du Bureau, et
par-dessus tout pour la gentillesse et l’empressement de son accueil.
J’ai une dette de reconnaissance envers Juan Triana Cordovi, économiste au Centre d’études de
l’économie cubaine à La Havane, dont l’apport personnel à cette thèse a été fructueux,
particulièrement sur la question de l’économie fondée sur le savoir à Cuba.
Ces contacts et d’autres plus personnels m’ont permis de bénéficier d’un accès privilégié à la
société cubaine ainsi qu’à ses ressources documentaires importantes. En étant « immergé »
pratiquement chaque année depuis 1992 dans un environnement exclusivement cubain, bénéficiant
d’un contact direct avec la population et les conditions de vie, soit un milieu d’investigation favorable