2014-01-29 Le DSM-5 Le DSM-5 Mise en garde ! Comme la version française n’est pas encore parue, les termes ont été traduits par moi-même et Google traduction Fanny Trudel, psychologue 2013 • Les principaux changements : – Système multiaxial – Restructuration des groupes de diagnostics • S’accorde avec le ICD (International Classification of Diseases), le système officiel aux USA – Ajouts, retraits, refontes ©Toute reproduction, représentation ou diffusion, partielle ou intégrale, par quelque procédé que ce soit, de ce contenu est strictement interdit Système multiaxial Questionnaire WHODAS • Axe I – II – III : combinés – Troubles mentaux (axes I et II) ET médicaux (axe III) – Problèmes médicaux importants qui peuvent apporter une compréhension ou une gestion spécifique au trouble mental diagnostiqué Pour évaluer le GAF • Axe IV : supprimé mais noté Version française disponible sur le site internet • codes V du ICD-9 www.who.int – problèmes psychosociaux pouvant affecter le traitement et le pronostic du trouble mental diagnostiqué – à partir du printemps 2014 : codes Z du ICD-10 • codes à la p. 715 du DSM-5 • Axe V – N’est plus utilisé • World Health Organization Disability Assessment Schedule • WHODAS 2.0 est accessible mais présentement à l’étude • P. 745 Questionnaire WHODAS 2 manières de compiler : Simple : additionner les items selon les scores numériques Complexe : - additionner les items selon les scores numériques recodés Normes WHODAS http://www.who.int/classifications/icf/Pop _norms_distrib_IRT_scores.pdf -Additionner les scores de chaque domaine -Additionner tous les domaines (sur 180) -Ramener le résultat sur 100 (donne le summary score) -Se référer aux normes -La méthode complexe nécessite l’emploi d’un programme accessible sur le site internet -www.who.int 1 2014-01-29 Restructuration des groupes de diagnostics – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – • Division des chapitres – Chapitres troubles de l’enfance et l’adolescence – Organisation actuelle Internalisés • Développementale – Global : » premier chapitre : troubles neurologiques du développement » dernier chapitre : troubles neurocognitifs – Catégorie : » enfance et l’adolescence • Du « dedans » vers le « dehors » (offrir cadre empirique) – Global: » Troubles internalisés (émotifs-somatiques) » Troubles externalisés (comportements) Nouveautés • Concepts culturels Externalisés Tr.neurodéveloppementaux • Ensemble de conditions débutant durant l’enfance • Inclus : – Handicap intellectuel (au lieu de retard mental) – Glossaire de descripteurs de la détresse selon vocabulaire/perception culturels – p.833 • Emphase sur l’évaluation de la capacité cognitive (QI) ET sur le fonctionnement adaptatif • La sévérité est évaluée en fonction de l’adaptation du pt – Tr.de la communication • Inclus : – – – – • Différences en fonction du genre – Fait maintenant l’objet d’un paragraphe pour chaque dx • Consolidation du trouble autistique, du syndrome d’Asperger et des troubles envahissants du développement – TDA-H – Permet de communiquer la raison pour laquelle les critères sont incomplets • Critères essentiellement les mêmes • 5 critères pour les adultes (17 ans et plus) et 6 critères pour les enfants-ados • Onset avant l’âge de 12 ans (au lieu de 7 ans dans le DSM-4) • p.ex. autres troubles dépressifs, épisode dépressif avec symptômes insuffisants – Tr.d’apprentissage – Tr.moteurs • Troubles de la coordination (avant dans Troubles habituellement dx durant l’enfance) • Trouble mouvements stéréotypés (avant dans Autres troubles de la première enfance) • Tics (avant dans Troubles habituellement dx durant l’enfance) • Résultats recherches en génétique et neurosciences – Intégrés dans les chapitres • Schizophrénie – Élimination du « N.B » qui dicte qu’un seul critère est nécessaire si les idées délirantes sont bizarres ou si plusieurs voix conversent entre elles – Ajout : au moins un des critères en A doit être des idées délirantes, des hallucinations ou un discours désorganisé – – – Tourette Persistants – vocaux ou moteurs Transitoires – vocaux ou moteurs Tr.bipolaires • Réorganisation de la catégorie : • Inclus : • • Inclus trouble de personnalité schizotypique – Mais le lecteur est invité à se reporter à la section sur les troubles de personnalité… Trouble du langage Trouble du discours (trouble phonologique Trouble de la fluidité (bégaiement) Trouble de la communication sociale/pragmatique (difficultés persistantes dans l’usage social de la communication verbale et non verbale) – Troubles du spectre de l’autisme • Autres troubles spécifiés / Troubles non-spécifiés Schizophrénie et autres tr.psychotiques Tr.neurodéveloppementaux Tr.du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques Tr.bipolaires et connexes Tr.dépressifs Tr.anxieux Tr.obsessionnel-compulsifs et connexes Tr.liés aux traumatismes et aux stresseurs Tr.dissociatifs Tr.somatiques Tr.des conduites alimentaires Tr.de l’élimination Tr.du cycle circadien Dysfonctions sexuelles Dysphorie de genre Tr.du contrôle des impulsions et des conduites Tr.liés à l’abus de substance et aux dépendances Tr.neurocognitifs Tr.de la personnalité Paraphilies Autres troubles mentaux Tr.du mouvement induits par la médication et autres effets secondaires Trajectoire développementale Chapitres – – séparation des troubles bipolaires des troubles dépressifs maintenant entre schizophrénie et troubles dépressifs • Fait le pont entre les deux en termes de symptomatologie, de l’histoire familiale et de la génétique – – Tr.bipolaire I et II Tr.cyclothymique – – – – – – Avec détresse anxieuse Avec caractéristiques À cycles rapides Avec caractéristiques Avec caractéristiques Avec caractéristiques – – – Avec catatonie Avec début péripartum À caractère saisonnier – – En rémission partielle En rémission complète – Léger, modéré, sévère selon le nombre de sx Marqueurs pour trouble bipolaire I et II : mixtes mélancoliques atypiques psychotiques • Humeur congruente • Humeur non-congruente • Spécifier : • Spécifier : 2 2014-01-29 Tr.bipolaires • « Autres troubles bipolaires spécifiés » – Épisodes hypomaniaques brefs avec épisodes de dépression majeure • Durée de 2-3 jours – Épisodes hypomaniaques à insuffisance de symptômes avec épisodes de dépression majeure – Épisode hypomaniaque non précédé d’un épisode de dépression majeure – Épisode bref de cyclothymie (moins de 24 mois chez adultes, moins de 12 mois chez enfants-ados) • Durée de 4 jours ou plus d’élévation de l’humeur + un à trois autres symptômes (selon humeur irritable ou non) • Inclus : – – – – Tr.de dérèglement de l’humeur Dépression majeure Tr.dépressif persistant (dysthymie) Tr.dysphorique prémenstruel (Trouble dépressif non spécifié) • Si survient chez un patient dysthymique, les deux diagnostics peuvent être posés • Plusieurs épisodes avec : hypomanie à insuffisance de symptômes + dépression majeure à insuffisance de symptômes • Symptômes présents la plupart des jours • Jamais d’absence de symptômes pour plus de 2 mois consécutifs • Tr.dépressifs « Troubles bipolaires non-spécifiés »… – …mais avec marqueurs spécifiques – – En rémission partiel ou complète Léger, modéré, sévère • • • • • • • • • Avec détresse anxieuse (léger, modéré, modéré-sévère, sévère) Avec caractéristiques mixtes À cycles rapides Avec caractéristiques mélancoliques Avec caractéristiques atypiques Avec caractéristiques psychotiques (humeur congruente ou non) Avec catatonie Avec début péripartum À caractère saisonnier • Trouble de dérèglement de l’humeur (disruptive mood dysregulation disorder) – Vise à diminuer le surdiagnostic de trouble bipolaire chez les enfants-adolescents – S’adresse aux enfants-adolescents qui présentent une irritabilité persistante, avec de fréquents épisodes de trouble des conduites (agressivité envers les gens ou la propriété) qui sont, selon la situation ou la provocation, hors proportion en intensité et en durée – Doit apparaître avant l’âge de 10 ans mais pas avant 6 ans, donc un diagnostic pour les 7-18 ans Tr.dépressifs • Dépression majeure – Demeure inchangé au niveau des critères (sauf élément de perte significative – critère E « sx ne sont pas mieux expliqués par un deuil où ces sx persistent pendant plus de 2 mois… ») • Dépression majeure vs deuil – Dans le DSM-IV, on pouvait poser le diagnostic de dépression majeure 2 mois après le début du deuil – Dans le DSM-5 ce n’est plus possible. Cette exclusion est justifiée par l’APA par ces raisons : • Inapproprié de considérer que le deuil dure 2 mois • La dépression majeure liée au deuil est plus fréquent chez les personnes ayant des facteurs de risque pour la dépression • Nécessite le même traitement (thérapie et Rx) que la dépression majeure • Le « Deuil complexe persistant » est dans le chapitre des troubles devant être étudiés avant d’être inclus – Donc « Dépression majeure » peut être diagnostiquée peu importe la date de début du deuil Tr.dépressifs • Sx en réponse à une perte : – Tristesse importante, ruminations, insomnie, perte d’appétit, perte de poids (tous retrouvés dans le critère A) – Donc peut ressembler à une dépression majeure, mais différences : DEUIL DÉPRESSION MAJEURE Sentiment de vide, de perte Humeur dépressive, incapacité à anticiper/ressentir le plaisir Dysphorie qui diminue avec le temps, survient par vagues et reliées aux pensées/souvenirs de la personne disparue Humeur dépressive plus persistante et non reliée à des pensées spécifiques ou des préoccupations Présence d’émotions positives Détresse et souffrance envahissantes Pensées et préoccupations orientées vers la personne disparue Pensées orientées vers l’autodépréciation et les ruminations pessimistes Estime de soi préservée (ne pas confondre avec culpabilité) Diminution de l’estime de soi Pensées de mort orientées habituellement vers l’idée de rejoindre la personne disparue Idéations suicidaires en raison de la croyance d’être sans valeur, de ne pas mériter de vivre ou d’être incapable de faire face à la douleur • plutôt important de différencier les deux… Tr.dépressifs • Dépression majeure – Spécifier : • Avec détresse anxieuse (au moins 2): – – – – – Sensation d’être survolté ou tendu Sensation d’être agité Difficulté à se concentrer en raison d’inquiétudes Peur que quelque chose d’affreux puisse survenir Peur de perdre le contrôle de soi • Avec caractéristiques mixtes (au moins 3 sx manie/hypomanie) – Humeur élevée ou expansive – Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur – Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir de parler constamment – Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent – Augmentation de l’activité orientée vers un but ou agitation psychomotrice – Engagement excessif dans des activités ayant un potentiel élevé de conséquences dommageables – Réduction du besoin de sommeil Tr.dépressifs • Dépression majeure – Spécifier : • Avec caractéristiques mélancoliques • Avec caractéristiques atypiques • Avec caractéristiques psychotiques – Congruentes à l’humeur – Non-congruentes à l’humeur • Avec caractéristiques catatoniques • A début péripartum (durant la grossesse jusqu’à 4 semaines après l’accouchement) • À caractère saisonnier – Léger, modéré, sévère – En rémission partielle, en rémission complète – Premier épisode ou épisodes récurrents 3 2014-01-29 Tr.dépressifs Tr.dépressifs • Tr.dépressif persistant – Remplace le tr. dépressif majeur chronique et le tr. dysthymique mais marqueurs spécifiques – Durant une période de 2 ans : – – humeur dépressive à tous les jours (ou plus de jours avec humeur dépressive que sans elle) pas plus de 2 mois consécutifs sans symptômes • Chez les enfants-adolescents, l’humeur peut être irritable et la durée est d’un an – Spécifier si : • • • • • Détresse anxieuse Avec caractéristiques Avec caractéristiques Avec caractéristiques Avec caractéristiques – – mixtes mélancoliques atypiques psychotiques Congruentes à l’humeur Non-congruentes à l’humeur • Début péripartum – Avant inclus dans Trouble dépressif non spécifié – Peut être diagnostiqué après 2 mois de symptômes significatifs (selon l’observation de la patiente à l’aide d’un journal) – Toujours dans la phase lutéale – (A) Dans la majorité des cycles menstruels, 5 symptômes doivent être présents dans la dernière semaine avant les règles, avec un début d’amélioration après le début des règles et une résorption complète ou quasi complète dans la phase folliculaire – (B) Met l’accent sur (au moins 1) : • • • • Labilité de l’humeur Irritabilité ou colère Humeur dépressive Anxiété • • • • • • • Diminution marquée de l’intérêt Difficulté subjective de concentration Léthargie, état de fatigue ou diminution marquée de l’énergie Augmentation marquée de l’appétit (en trop) Hypersomnie ou insomnie Sentiment d’être submergé ou de perte de contrôle Symptômes physiques (douleurs aux seins, enflure, douleurs articulaires, ballonnements, gain de poids) – (C) Au moins un (mais assez pour faire un total de 5 symptômes au total) : – Spécifier si : • En rémission partielle ou complète • Début précoce (avant 21 ans) ou tardif (21 ans et plus) – Spécifier si : • • • • • Tr.dysphorique prémenstruel Syndrome dysthymique pur Épisode persistent de dépression majeure Épisode intermittent de dépression majeure, avec épisode actuel Épisode intermittent de dépression majeure, sans épisode actuel – Spécifier si : – Différent du syndrome prémenstruel, où moins de 5 critères sont nécessaires • Léger, modéré, sévère Tr.dépressifs • Autres troubles dépressifs spécifiés : – Permet d’indiquer en quoi les critères ne sont pas tous rencontrés (durée ou nombres de sx) • Épisodes dépressifs brefs récurrents – – – – Humeur dépressive + 4 autres symptômes min. Durée de 2 à 13 jours Une fois par mois (sans concordance avec le cycle menstruel) Depuis 12 mois consécutifs • Épisode dépressif bref – Humeur dépressive + 4 autres symptômes min. – Durée de plus de 4 jours mais moins de 14 jours • Épisode dépressif avec insuffisance de symptômes – Semblable au trouble dépressif mineur – Humeur dépressive + 1 autre symptôme min. – Durée d’au moins 2 semaines Tr.dépressifs • Trouble dépressif non spécifié… – …mais avec marqueurs spécifiques : • • • • • Avec détresse anxieuse Avec caractéristiques mixtes Avec caractéristiques mélancoliques Avec caractéristiques atypiques Avec caractéristiques psychotiques (congruentes à l’humeur ou noncongruentes à l’humeur) • Avec catatonie • Début péripartum • A caractère saisonnier – …et indiquer si : • Rémission partielle • Rémission complète – …ainsi que : • Léger • Modéré • Sévère Tr.anxieux • Inclus : – Anxiété de séparation (auparavant dans Autres troubles de l’enfance) – Mutisme sélectif (auparavant dans Autres troubles de l’enfance) – Phobie spécifique – Tr.anxiété sociale – Tr.panique – Attaque de panique – Agoraphobie – Tr.anxiété généralisée • Retrait : • Troubles obsessionnel-compulsif – chapitre distinct Tr.anxieux • Anxiété de séparation – Ajout d’un élément dans le critère B : • La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, durant au moins 4 semaines chez les enfants-ados, et 6 mois ou plus chez les adultes • Anxiété sociale – Division du critère A en deux : • (A) Peur persistante et intense d’une ou plusieurs situations sociales où la personne est exposée à l’éventuelle observation des gens • (B) La personne craint d’agir ou de démontrer des symptômes anxieux engendrant de la part des autres des jugements négatifs – Critère F : • Dans le DSM-IV : chez les individus de moins de 18 ans, la durée est d’au moins 6 mois • Dans le DSM-5 : La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistent, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus (sans mention d’âge) • État de stress post-traumatique et État de stress aigu – regroupés dans le chapitre Troubles liés à des traumatismes et des stresseurs 4 2014-01-29 Tr.anxieux • Trouble panique (idem DSM-IV) – (A) Attaques de panique récurrentes et inattendues • Au moins 4 de ces symptômes (même que DSM-IV) – (B) Une des attaques est suivie pendant un mois ou plus de l’un des symptômes suivants : • Crainte persistante d’avoir d’autres attaques de panique ou de ses conséquences (avant décrits en 2 sx) • Des changements de comportements importants en relation avec les attaques Tr.obsessionnel-compulsifs et troubles connexes Tr.anxieux • Attaque de panique : – En tant que spécificateur seulement • Ce n’est pas un trouble mental • Peut survenir dans tous troubles anxieux ou tout autre trouble mental /condition médicale (cardiaque, respiratoire, etc.) • Agoraphobie : – Peut être diagnostiqué sans égard à la présence ou non d’un trouble panique – Si un patient présente un trouble panique et de l’agoraphobie, les deux dx sont posés Tr.obsessionnel-compulsifs et troubles connexes • Tr.obsessionnel-compulsif : – Divisé autrement : • Inclus : – Dysmorphisme (autrefois dans tr. Somato) – Accumulation compulsive (hoarding) – Trichotillomanie (avant dans Troubles du contrôle des impulsions) – Excoriation • (A) présence d’obsession, de compulsion ou des deux : – Obsession étant défini par 1 et 2 : » Pensées, impulsions ou images récurrentes et persistantes étant ressenties comme intrusives et inappropriées, causant anxiété/détresse marquée » La personne tente de les ignorer ou les réprimer avec d’autres actions ou pensées – Compulsion étant défini par 1 et 2 : » Comportements répétitifs ou actes mentaux que la personne se sent poussé à accomplir en réponse à l’obsession ou selon certaines règles devant être appliquées de manière rigide » Les comportements ou actes mentaux sont destinés à neutraliser ou diminuer l’anxiété, la détresse ou prévenir une situation redoutée… • Retrait du critère suivant : « …reconnaissance du caractère irraisonné ou excessif » • (B) L’obsession ou la compulsion est à l’origine d’une perte de temps considérable (p.ex. plus d’une heure par jour)… • Spécificateurs : – Avec bonne prise de conscience = les croyances sont définitivement ou probablement fausses – Avec peu de prise de conscience = les croyances sont probablement vraies – Absence d’insight = les croyances sont définitivement vraies • Spécificateurs : – Tics : la personne a actuellement un tic ou présent dans l’histoire Tr.obsessionnel-compulsifs et troubles connexes • Dysmorphisme : – Auparavant intégré dans Trouble délirant type somatique – Ajout de spécificateurs : • Avec dysmorphie musculaire • Avec bonne prise de conscience = les croyances sont définitivement ou probablement fausses • Avec peu de prise de conscience = les croyances sont probablement vraies • Absence d’insight = les croyances sont définitivement vraies Tr.obsessionnel-compulsifs et troubles connexes • Hoarding : – (A) difficulté persistante à jeter ou se séparer d’objets, sans égard à leur valeur – (B) cette difficulté est attribuable à la perception d’avoir besoin de conserver l’objet et une détresse à s’en séparer – (C) la difficulté à se séparer des objets engendre une accumulation qui créer un encombrement et un désordre de l’environnement physique. Si certaines pièces ne sont pas encombrées c’est en raison de l’intervention de l’entourage – (D) cause une détresse sig. – … – Spécifier si : • Avec acquisition excessive (acquisition d’objets dont la personne n’a pas besoin) – Spécifier si : • Avec bonne prise de conscience = la personne reconnaît que son comportement est problématique • Avec peu de prise de conscience = la personne reconnaît peu que son comportement est problématique malgré les évidences • Absence d’insight = la personne ne croit pas que son comportement est problématique en dépit des évidences 5 2014-01-29 Tr.obsessionnel-compulsifs et troubles connexes Tr.obsessionnel-compulsifs et désordres connexes • Autres tr.obsessif-compulsif spécifiés : – S’applique à toute présentation où des symptômes caractéristiques sont présents mais insuffisants – Permet d’indiquer la nature de la présentation • Excoriation : – – – – Grattage récurrent qui occasionne des lésions cutanées Tentatives répétées de cesser ou diminuer le grattage Cause une détresse sig…. N’est pas attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition médicale – N’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p.ex. hallucinations, délire, etc.) • De type dysmorphique avec imperfection apparente : imperfection légèrement apparente mais dont la réaction est disproportionnée • De type dysmorphique sans comportements répétitifs • Avec comportements répétitifs : se ronger les ongles, se manger les lèvres, se manger l’intérieur des joues… et tentatives répétées de diminuer ces comportements (avec détresse associée, etc…) • Jalousie obsessive • Quelques spécificateurs culturels – Shubo-kyofu – Koro – Jikoshu-kyofu Tr.liés aux traumatismes et aux stresseurs Tr.liés aux traumatismes et aux stresseurs • • Inclus : – – – – – Tr.réactionnel de l’attachement Tr.attachement – déshinibé État de stress post-traumatique État de stress aigu Tr.d’adaptation Trouble réactionnel de l’attachement (ressemble au DSM-IV) – (A) Inhibition ou retrait envers les adultes qui se manifeste par les deux caractéristiques suivantes : – (B) Perturbation sociale et émotionnelle persistante qui se manifeste par au moins deux des caractéristiques suivantes : • L’enfant recherche rarement ou minimalement le réconfort quand est en détresse • L’enfant répond rarement ou minimalement au réconfort quand est en détresse • Réponse sociale et émotionnelle minimale aux autres • Affects positifs limités • Épisodes inexpliqués d’irritabilité, de tristesse ou de peur qui apparaissent de manière évidente même quand les interactions ne sont pas menaçantes – (C) L’enfant a vécu ou vit dans des conditions de négligence importante, selon au moins une des caractéristiques suivantes : • Négligence affective persistante au niveau des besoins émotionnels de base (confort, stimulation, affection) • Changements répétés de l’adulte significatif qui entrave l’établissement d’un lien d’attachement stable (p.ex. famille d’accueil) • Mauvaises conditions de l’institution d’éducation (ratio élevé à la garderie ou autres) qui entrave l’établissement d’un lien d’attachement sélectif – – (D) les soins énumérés dans le critère C sont présumés responsables des comportements du critère A (E) l’enfant a un âge développemental d’au moins 9 mois – Spécifier si : – Spécifier la sévérité actuelle : • Persistant : le trouble est présent depuis plus de 12 mois Tr.liés aux traumatismes et aux stresseurs • Tr.attachement – déshinibé – – – (A) L’enfant approche et interagit avec des adultes non familiers selon au moins DEUX des caractéristiques suivantes : • Absence de réticence (ou réduction importante) • Comportements verbaux ou physiques trop familiers (non culturellement consistants et inappropriés selon l’âge) • Réduction ou absence de réassurance auprès de l’adulte significatif après exploration, même dans un contexte non familier • Prêt à quitter l’endroit avec un adulte non familier avec aucune ou peu d’hésitation (B) les comportements du critère A ne sont pas attribuables à l’impulsivité (TDA-H) (C) l’enfant se trouve dans une situation de négligence selon au moins UNE des caractéristiques suivantes : • Négligence affective persistante au niveau des besoins émotionnels de base (confort, stimulation, affection) • Changements répétés de l’adulte significatif qui entrave l’établissement d’un lien d’attachement stable (p.ex. famille d’accueil) • Mauvaises conditions de l’institution d’éducation (ratio élevé à la garderie ou autres) qui entrave l’établissement d’un lien d’attachement sélectif – – (D) les soins énumérés dans le critère C sont présumés responsables des comportements du critère A (E) l’enfant a un âge développemental d’au moins 9 mois – Spécifier si : • Persistant : le trouble est présent depuis plus de 12 mois – Spécifier la sévérité actuelle : • Considéré sévère quand l’enfant présente tous les symptômes du trouble, et que leur manifestation est élevée • Considéré sévère quand l’enfant présente tous les symptômes du trouble, et que leur manifestation est élevée Tr.liés aux traumatismes et aux stresseurs • Tr.stress post-traumatique (critères pour les 6 ans et plus) – (A) Exposition à un événement traumatique constituant ou ayant constitué une menace à la vie, des blessures graves, ou exposition à des violences sexuelles, selon au moins une des caractéristiques suivantes : • Être exposé directement à l’événement traumatique. • Être témoin, en personne, de l’événement traumatique qui survient à quelqu’un d’autre. • Apprendre que l’événement traumatique est survenu à un membre de sa famille ou un ami proche. Dans le cas d’un événement actuel, l’événement doit être violent ou accidentel. • Être exposé de manière répétée ou intensive à des détails aversifs de l’événement traumatique (p.ex. premier répondant qui ramasse des restes humains, policiers exposé de manière répétée aux histoires détaillées d’abus d’enfants) – ne s’applique pas à l’exposition à travers les médias électroniques, télévision, films, images, sauf si c’est dans le cadre de son travail – (B) Présence, d’un ou plus, des symptômes intrusifs suivants ayant débuté après la survenue de l’événement traumatique : • • • • Souvenirs persistants, involontaires et intrusifs Rêves répétitifs dont le contenu est relié à l’événement traumatique Réactions dissociatives (p.ex flashbacks) où le patient agit comme s’il revit l’événement Sentiment de détresse intense et prolongée lorsqu’exposé à des indices internes ou externes évoquant l’événement • Réactivité physiologique lors de l’exposition à des indices internes ou externes 6 2014-01-29 Tr.liés aux traumatismes et aux stresseurs • Tr.stress post-traumatique (critères pour les 6 ans et plus) – (C) Évitement persistant des stimuli associés à l’événement, avec au moins une des caractéristiques suivantes : • Efforts pour éviter les pensées, sentiments, souvenirs associés à l’événement • Efforts pour éviter les activités, conversations, objets, endroits, gens, qui éveillent les souvenirs – (D) Perturbations des cognitions et de l’humeur, ayant débuté après l’exposition à l’événement, selon au moins deux caractéristiques suivantes : • Difficulté à se souvenir d’aspects importants de l’événement (habituellement en raison de l’amnésie dissociative et non à cause de blessures, drogue, alcool) • Pensées négatives à propos de soi-même, des autres ou du monde • Distorsion cognitives à propos des causes et conséquences de l’événement qui amène la personne à se blâmer ou blâmer les autres • État émotionnel négatif qui persiste (peur, sentiment d’horreur, colère, culpabilité, honte) • Diminution marquée de l’intérêt dans les activités importantes • Sentiment de détachement d’autrui ou de devenir étranger • Impossibilité ou difficulté à ressentir des émotions positives Tr.liés aux traumatismes et aux stresseurs • Tr.stress post-traumatique (critères pour les 6 ans et plus) – (E) Présence d’au moins 2 symptômes d’activation neurovégétative parmi les suivants : • • • • • • Irritabilité ou accès de colère Témérité ou comportements autodestructeurs Hypervigilance Réaction de sursaut exagéré Difficulté de concentration Difficulté de sommeil (endormissement, interruption) – (F) Perturbation durant depuis plus d’un mois – (G) Perturbation entraîne une souffrance sign…. – Spécifier si : • Présence de symptômes dissociatifs – Dépersonnalisation – Déréalisation – Spécifier si : • Survenue différée (6 mois après l’événement) – Voir DSM-5 pour critère chez les moins de 6 ans Tr.liés aux traumatismes et aux stresseurs • Tr.d’adaptation – Maintenant inclus dans ce chapitre – Mêmes critères diagnostics mais avec spécificateurs • Humeur dépressive • Anxiété • Humeur anxio-dépressive • Perturbation des conduites • Perturbation des conduites et des affects • Non spécifié Tr.dissociatifs • Tr.dissociatif de l’identité – (A) Présence de deux ou plusieurs identités ou états de personnalité distincts, pouvant être décrit dans certaines cultures comme de la possession – (B) Incapacité à évoquer des souvenirs personnels qui ne peut s’expliquer par une mauvaise mémoire – (C) détresse cliniquement sig… – (D) La perturbation ne fait pas partie de pratiques religieuses ou culturelles, et les symptômes de consistent pas, chez les enfants, à des jeux imaginaires/amis imaginaires – (E) pas dû à une substance Tr.dissociatifs • Fait suite au chapitre sur les états de stress/trauma – Pcq ces troubles ont en communs des symptômes dissociatifs • Inclus : – Tr.dissociatif de l’identité (« personnalités multiples ») – Amnésie dissociative – Dépersonnalisation / déréalisation • Est retiré : – Fugue dissociative Tr.dissociatifs • Amnésie dissociative – Pas de changement • Trouble de dépersonnalisation /déréalisation – (A) présence prolongée ou récurrente d’expériences de dépersonnalisation, de déréalisation, ou les deux : • Dépersonnalisation : – Sensation d’irréalité, de détachement ou être un observateur extérieur de son propre fonctionnement mental/corps (p.ex. altération des perceptions, distorsion de la perception du temps, perception de soi irréelle ou absente) • Déréalisation : – Sensation d’irréalité, de détachement (p.ex. les individus ou les objets sont vécu de manière irréelle, comme dans un rêve) – (B) Durant ces expériences, le testing de réalité demeure intact 7 2014-01-29 Tr.somatiques • Par souci de clarification et simplification, des troubles ont été retiré • Tentative de ne pas associer systématiquement « symptômes physiques non médicalement expliqués » et trouble de santé mentale – Basé sur la présence de symptômes • Inclus : – – – – Tr.somatisation Hypocondrie Tr.conversion Tr.factice (intégré car auparavant dans un chapitre distinct) • Est retiré : – Tr.somatoforme indifférencié – Tr.douloureux – Dysmorphie Tr.somatiques • Tr.somatisation – Retrait du critère d’âge (avant 30 ans) – Retrait du nombre de critères par catégorie (quatre douloureux, deux gastrointestinaux, un sexuel, un pseudoneurologique) – (A) Présence d’un symptôme ou plus qui est vécu de manière pénible et qui provoque une altération du fonctionnement quotidien – (B) Pensées, émotions, et comportements excessifs, reliés aux symptômes ou à la condition physique, se manifestant au moins par un ou plus : • Pensées récurrentes et disproportionnées concernant l’importance du symptôme • Anxiété importante et persistante concernant le symptôme • Temps et énergie excessive consacré à penser à ces inquiétudes de santé – (C) Le fait d’être symptomatique doit persister au moins 6 mois (mais il n’est pas nécessaire qu’un même symptôme doit persister 6 mois). – Spécifier si : • Douleur prédominante (avant tr.douloureux) • Persistant : symptômes sévères, fonctionnement altéré marqué, durée de plus de 6 mois – Spécifier si : • Léger : seulement un élément du critère B • Modéré : deux éléments ou plus du critère B • Sévère : deux éléments ou plus du critère B, et plusieurs plaintes somatiques (ou un seul symptôme très sévère) Tr.somatiques Tr.somatiques • Tr.conversion • Hypocondrie – Retrait du spécificateur « avec peu de prise de conscience » – (A) identique – (B) des symptômes somatiques sont absents, ou s’ils sont présents ils sont de faible intensité. S’il y a une condition médicale pré-existante ou si les risques de développer un problème de santé sont élevés (p.ex. une histoire familiale fortement positive), les préoccupations du patient sont excessives et disproportionnées – (C)L’anxiété est forte lorsqu’il s’agit de la santé, et le patient est facilement alarmé par son état de santé – (D) Le patient fait des démarches excessives concernant sa santé (p.ex. s’examine de manière répétée à l’affût de symptômes) ou fait de l’évitement (p.ex. évite les r-v chez le médecin ou l’hôpital) – (E) Les préoccupations sont présentes depuis au moins 6 mois, mais l’affection/maladie que le patient craint peut changer durant cette période – (F) les préoccupations ne sont pas mieux expliquées par… – Spécifier si : • « Care-seeking type » • « Care-avoidant type » Tr.somatiques • Tr.factice – pour la personne elle-même – (A) production ou feinte intentionnelle de symptômes physiques ou psychologiques, ou de blessure/maladie, associé avec une déception identifiable – (B) la personne se présente comme étant blessée, malade ou affectée – (C) le comportement trompeur est présent en l’absence de récompense externe – (D) le comportement n’est pas mieux expliqué par… – Spécifier si : • Premier épisode • Épisode récurrent • Tr.factice – pour une tierce personne – (A) production ou feinte intentionnelle de symptômes physiques ou psychologiques, ou de blessure/maladie, chez une autre personne (victime), associé à une déception identifiable – (B) la personne présente l’autre (victime) comme étant blessée, malade ou affectée – (C) le comportement trompeur est présent en l’absence de récompense externe – (D) le comportement n’est pas mieux expliqué par… – Note : le diagnostic est attribué à l’auteur et non la victime – Spécifier si : – Retrait de l’élément « facteurs psychologiques ou conflits psychologiques » (critère B du DSM 4) – (A) un symptôme ou plus touchant la motricité volontaire ou les fonctions sensoriellessensitives – (B) incompatibilité entre les symptômes et la condition médicale – (C) les symptômes ou déficits ne sont pas mieux expliqués par… – (D) détresse cliniquement sig. + altération du fonctionnement – Spécifier si : • • • • • • • • faiblesse ou paralysie mouvement anormal « swallowing symptoms » tr.de la parole attaque ou crise anesthésie ou perte de sensibilité symptômes sensoriels (visuel, olfactif, ouïe) symptômes mixtes – Spécifier si : • Aigu (moins de 6 mois) • Persistant (plus de 6 mois) – Spécifier si : • Stresseurs psychologiques • Sans stresseurs psychologiques Tr.des conduites alimentaires • Inclus : – – – – – – Pica Mérycisme (rumination) Restriction/évitement de l’alimentation Anorexie mentale Boulimie Hyperphagie boulimique • Premier épisode • Épisode récurrent 8 2014-01-29 Tr.des conduites alimentaires • Restriction/évitement de l’alimentation – (A) difficultés de l’alimentation se manifestant par l’incapacité persistante de combler les besoins nutritionnels et énergétiques, associé à un ou plus des éléments suivants : • Perte de poids sig ou incapacité de prendre du poids selon le développement de l’enfant • Déficit nutritionnel sig • Dépendant de l’alimentation entérale ou de suppléments nutrionnels • Altération marquée du fonctionnement psychosocial – (B) la perturbation n’est pas expliquée par une indisponibilité de nourriture ou encore par une pratique culturelle – (C) ne survient pas pendant un épisode d’anorexie, boulimie, dysmorphisme – (D) n’est pas mieux expliquée par… – Spécifier si : Tr.des conduites alimentaires • Anorexie mentale – Retrait du critère (D) : aménorrhée – (A) restriction de la prise de nourriture conduisant à une perte sig. de poids selon l’âge, le sexe, la trajectoire développementale et la santé physique • Sig = poids inférieur à la normal ou, pour les enfants-ados, moins de ce qui est attendu p/r à son développement – (B) peur intense de prendre du poids ou de devenir gros alors que le poids est inférieur à la normale – (C) altération de la perception du poids et de la forme de son propre corps… – Spécifier si : • En rémission partielle • En rémission complète – Spécifier si : • • • • Léger : IMC ≥ 17 Modéré : IMC entre 16 et 16.9 Sévère : IMC entre 15 et 15.9 Extrême : ICM < 15 • En rémission Tr.des conduites alimentaires • Boulimie – (A) Survenue récurrente de crises de boulimie. Une crise de boulimie répond aux deux caractéristiques suivantes : • Absorption, en une période de temps limitée (p.ex. moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient • Sentiment de perte de contrôle pendant la crise – (B) Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids – (C) Les crises de boulimie et les comportements compensatoires surviennent tous deux, en moyenne, au moins une fois par semaine pendant trois mois (au lieu de 2 fois par semaine) – (D) Estime de soi influencée par le poids et la forme corporelle – (E) Ne survient pas exclusivement pendant des épisodes d’anorexie mentale – Spécifier si : • En rémission partielle • En rémission complète – Spécifier si : • • • • Tr.des conduites alimentaires • Hyperphagie boulimique – (A) Survenue récurrente de crises de boulimie – (B) La crise de boulimie est caractérisée par au moins 3 des caractéristiques suivantes : • • • • • Mange beaucoup plus rapidement que d’habitude Mange jusqu’à ce que la personne se sente inconfortable Mange une grande quantité de nourriture sans avoir faim Mange seul car se sent embarrassé de la quantité mangée Se dégoûte elle-même, se sent déprimée ou très coupable après la crise – (C) Détresse significative – (D) Les crises surviennent en moyenne au moins une fois par semaine pendant 3 mois – (E) La crise n’est pas accompagnée des comportements compensatoires et ne survient pas au cours d’un épisode de boulimie/d’anorexie – Spécifier si : • En rémission partielle • En rémission complète – Spécifier si : • • • • Léger : 1 à 3 comportements compensatoires par semaine Modéré : 4 à 7 comportements compensatoires par semaine Sévère : 8 à 13 comportements compensatoires par semaine Extrême : 14 comportements compensatoires ou plus par semaine Tr.des conduites alimentaires Léger : 1 à 3 crises par semaine Modéré : 4 à 7 crises par semaine Sévère : 8 à 13 crises par semaine Extrême : 14 crises ou plus par semaine Troubles de l’élimination • Autres troubles des conduites alimentaires spécifiés – Anorexie nerveuse atypique • Tous les critères d’anorexie nerveuse sont rencontrés sauf la perte de poids significative ou encore le poids demeure dans la fourchette normale – Boulimie • Tous les critères de boulimie sont rencontrés sauf la fréquence ou la durée – Hyperphagie boulimique • Tous les critères d’hyperphagie boulimique sont rencontrés sauf la fréquence ou la durée – Purgatif • Présence de comportements purgatifs afin de contrôler le poids ou la forme corporelle, en l’absence d’hyperphagie boulimique – Nocturne • Comprend : – – – – Énurésie (aucun changement) Encoprésie (aucun changement) Autres troubles de l’élimination spécifiés Troubles de l’élimination non spécifiés • Survenue récurrente d’épisodes où la personne se réveille pour aller manger, ou encore mange de manière excessive après le repas du soir. La personne a conscience qu’elle mange et s’en souvient le lendemain. • N’est pas mieux expliqué par des influences externes, telle une perturbation du cycle circadien, ou soumis à des normes sociales, ou suite à la consommation d’une substance, etc… 9 2014-01-29 Troubles du cycle circadien • Comprend 10 troubles : – – – – – – Insomnie (restructuré) Hypersomnolence (restructuré) Narcolepsie Troubles liés à la respiration Troubles liés au rythme circadien Parasomnies : • Troubles de la phase « non-REM » • Cauchemars • Troubles de la phase REM • Syndrome des jambes sans repos – Troubles du sommeil induits par une substance/médication Troubles du cycle circadien • Insomnie : – (A) plainte principale consistant en une insatisfaction dans la quantité ou la qualité du sommeil, présentant au moins une des caractéristiques suivantes : – – – – – – – (B) la difficulté cause une détresse sig… (C) se produit au moins 3 nuits par semaine (D) est présente depuis au moins 3 mois (E) survient malgré une opportunité adéquate à dormir (F) n’est pas mieux expliquée par un autre trouble du sommeil (p.ex.narcolepsie) (G) non attribuable à l’effet d’une substance (H) ne fait pas partie d’un autre trouble mental ou physique (p.ex. anxiété généralisée, délirium) – Spécifier si : • Comorbidité avec un trouble n’ayant pas de composante « sommeil » • Comorbidité avec un trouble médical • Avec autre trouble du sommeil – Spécifier si : • Épisodique : symptômes présents depuis au moins un mois mais moins de 3 • Persistent : symptômes depuis au moins 3 mois • Récurrent : 2 épisodes ou plus depuis un an Troubles du cycle circadien • Hypersomnie : – (A) Somnolence excessive en dépit d’une « nuit » de sommeil d’au moins 7 heures, présentant au moins une des caractéristiques suivantes : – – – – – • Périodes récurrentes de sommeil durant la journée • Une nuit de sommeil de plus de 9 heures qui est non réparateur • Difficulté à être complètement réveillé après un réveil abrupt (B) survient au moins 3 fois par semaine pendant au moins 3 mois (C) détresse sig… (D) n’est pas mieux expliquée par un autre trouble du sommeil (p.ex. narcolepsie) (E) pas attribuable à l’effet d’une substance/médication (F) la coexistance d’un autre trouble (mental ou physique) n’explique pas mieux la condition – Spécifier si : • Avec trouble mental (incluant abus de substance) • Avec condition médicale • Avec un autre trouble du sommeil – Spécifier si : Troubles du cycle circadien • Narcolepsie : – (A) Attaques irrésistibles de sommeil survenant au moins 3 fois par semaines pendant 3 mois (au lieu de quotidiennement) – (B) La présence d’au moins une des caractéristiques suivantes : • • • • • • • • • • Léger : cataplexie peu fréquente (une fois par sem), besoin de dormir 1-2 fois/jour, et moins de perturbation du sommeil noctune • Modéré : cataplexie 1 fois/jours ou quelques jours, sommeil nocturne perturbé, besoins de dormir plusieurs fois par jour • Sévère : cataplexie résistante (malgré Rx) avec plusieurs attaques par jour, somnolence quasipersistante, perturbation du sommeil nocturne • Léger : difficulté à maintenir l’éveil diurne 1-2 jours/sem • Modéré : difficulté à maintenir l’éveil diurne 3-4 jours/sem • Sévère : difficulté à maintenir l’éveil diurne 5-7 jours/sem Troubles du cycle circadien Troubles du cycle circadien • Troubles liés à la respiration (maintenant mieux définis) – Apnée hypopnée obstructive – 5 apnées obstructives ou hypopnées par heure de sommeil et un des deux éléments suivants : » Perturbations respiratoires nocturnes (ronflements, reniflements ou pauses respiratoires) » Somnolence diurne, fatigue, sommeil non réparateur 15 apnées obstructuves ou hypopnées par heure de sommeil, sans autres symptômes • Spécifier si : – – – Léger : index d’apnée hypopnée moins de 15 Modéré : index d’apnée hypopnée de 15-30 Sévère : index d’apnée hypopnée plus de 30 – Apnée centrale • 5 apnées centrale ou plus par heure de sommeil • Pas mieux expliqué par un autre trouble du sommeil • Spécifier si : – – – Idiopathique (i.e. sans obstruction des voies respiratoires) Respiration Cheyne-Stokes Comorbide avec utilisation d’opioïdes • Troubles liés au rythme circadien – – – – (A) épisodes persistants et récurrents de perturbations du rythme circadien (B) engendrent de la somnolence, de l’insomnie ou les deux (C) détresse sig… Spécifier si : • Phase retardée (endormissement et réveil retardés – incapacité à s’endormir et se réveiller tel que désiré) – Spécifier si : » Familial (présence de ce trouble au niveau familial) » Chevauchement avec un autre trouble du ryhtme circadien • Phase devancée (endormissement et réveils devancés – incapacités à demeurer endormi ou éveillé tel que désiré) – Spécifier si : » Familial • Spécifier si : – Dépend de la fréquence, de la saturation en oxygène et de la fragmentation du sommeil – Hypoventilation • Diminution de la respiration avec hausse du niveau de CO • Pas mieux expliqué par un autre trouble du sommeil • Spécifier si : – – – Idiopathique Congénital Avec comorbidité médicale (MPOC, etc.) • Spécifier si : – Selon le degré d’hypoxémie et d’hypercarpnie Sans cataplexie mais avec insuffisance en hypocrétine Avec cataplexie et sans insuffisance en hypocrétine Avec ataxie cérébelleuse autosomique dominante et surdité Avec narcolepsie autosomique dominante, obésité et diabète de type 2 Secondaire à une autre condition médicale – Spécifier si : – Spécifier si : – Retrait des hallucinations hypnopompiques ou hypnagogiques et des paralysies du sommeil Épisodes de cataplexie quelques fois par mois (ajout) Insuffisance en hypocrétine Polysomnographe démontrant une phase REM d’une durée de moins de 15 minutes, OU une période de latence de 8 minutes ou moins avec intrusion du sommeil paradoxal – Spécifier si : • Aigu : durée de moins d’un mois • Subaigu : durée entre 1 et 3 mois • Persistent : plus de 3 mois • Une ou l’autre : • Difficulté d’endormissement (chez les enfants, se traduit par une difficulté à s’endormir sans intervention d’un adulte) • Difficulté de maintien du sommeil • Réveil précoce avec incapacité de se rendormir • • • • Type irrégulier (désorganisé) Cycle non synchronisé 24hrs Quart de travail Non spécifié – Spécifier si : • Épisodique : symptômes présents entre 1 et 3 mois • Persistant : symptômes présents pour au moins 3 mois • Récurrent : 2 épisodes ou plus en un an 10 2014-01-29 Troubles du cycle circadien • Parasomnies : Troubles du cycle circadien • Parasomnies : – Cauchemars : idem… – Troubles de la phase non REM (inclus maintenant somnambulisme et terreurs nocturnes) – Trouble de la phase REM • (A) épisodes récurrents d’éveils incomplets survenant la plupart du temps dans le premier tiers de la nuit, et accompagnés d’un des éléments suivants : • (A) épisodes répétés d’éveil durant le sommeil avec vocalisation et/ou comportements moteurs complexes • (B) ces comportements surviennent durant la phase REM, donc après plus de 90 minutes après l’endormissement. Arrive rarement durant les siestes diurnes • (C) au réveil, la personne est complètement éveillé, alerte et non confus ou désorienté • (D) au moins un des éléments suivants : – Somnambulisme – Terreurs nocturnes • • • • • • (B) pas ou peu de souvenirs des rêves (C) amnésie concernant les épisodes de somnambulisme ou terreurs nocturnes (D) détresse sig… (E) pas attribuable à l’effet d’une substance (F) n’est pas mieux expliquée par une autre condition médicale ou mentale Spécifier si : – Aucune atonie notée lors de la phase REM – Une histoire suggestive de troubles de la phase REM et un dx de maladie associée à l’alphasynucléine (Parkinson, etc.) – Syndrome des jambes sans repos (auparavant dans Dyssomnie non spécifiée) • (A) besoin irrésistible de bouger les jambes, accompagné de sensations inconfortables et déplaisantes dans les jambes, tel que caractérisé par ce qui suit : – Type somnambulisme – Spécifier si : » Comportement de type alimentaire » Comportement de type sexuel – Type terreurs nocturnes – Besoin de bouger qui se manifeste durant les périodes de repos ou d’inactivité – Besoin de bouger est partiellement ou totalement soulagé par le mouvement – Besoin de bouger qui est pire en soirée ou la nuit, ou qui survient uniquement en soirée ou la nuit • (B) le critère A survient au moins 3 fois par semaine et dure depuis au moins 3 mois Dysfonctions sexuelles • DSM-4 : troubles sexuels et troubles de l’identité sexuelle = même chapitre • DSM-5 : séparés et appellations différentes • Dysfonctions sexuelles inclus : – – – – Éjaculation retardée (ajout) Troubles érectiles Troubles de l’orgasme chez la femme Troubles du désir et de l’excitation sexuelle chez la femme – Troubles sexuels avec douleur – Trouble du désir chez l’homme – Éjaculation précoce Dysphorie de genre • Maintenant chapitre distinct – Dysphorie de genre chez les enfants • DSM-4 : nécessite 4 critères sur 5 • DSM-5 : nécessite 6 critères sur 8 • Ajout d’un critère de durée : 6 mois • Spécificateur ajouté : avec trouble du développement sexuel (p.ex.syndrome adrénogénital) – Dysphorie de genre chez adolescents et adultes • DSM-4 : pas de nombre de critères • DSM-5 : nécessite 2 critères sur 6 • Ajout d’un critère de durée : 6 mois • Spécificateur ajouté : – avec trouble du développement sexuel (p.ex.syndrome adrénogénital) – Post-transition (personne vivant à temps plein selon l’identité de genre ET ayant entamé au moins une procédure médicale de transition) Dysfonctions sexuelles • Éjaculation retardée : • Troubles érectiles : • Troubles de l’orgasme chez la femme : • Troubles du désir/excitation sexuelle chez la femme : • Troubles de la douleur génito-pelvienne/pénétration : • Troubles du désir chez l’homme • Éjaculation précoce – – – – – – Avant : trouble de l’orgasme chez l’homme Critère de durée : 6 mois Critère de fréquence : dans au moins 75% des activités sexuelles Retard ou absence d’éjaculation Ajout d’un critère de durée : 6 mois Ajout d’un critère de fréquence : dans au moins 75% des activités sexuelles – – Ajout d’un critère de durée : 6 mois Ajout d’un critère de fréquence : dans au moins 75% des activités sexuelles – – – Maintenant combinés (étaient séparés dans le DSM-4) Ajout d’un critère de durée : 6 mois Ajout d’un critère de fréquence : dans au moins 75% des activités sexuelles – – – – – – – – Maintenant combinés (avant : dyspareunie et vaginisme séparés) Ajout d’un critère de durée : 6 mois Avant : trouble du désir Ajout d’un critère de durée : 6 mois Avant : pouvait survenir avant ou pendant la pénétration DSM-5 : doit survenir à l’intérieur de la première minute suivant la pénétration et sans que l’homme le veule Ajout d’un critère de durée : 6 mois Ajout d’un critère de fréquence : dans au moins 75% des activités sexuelles Troubles du contrôle des impulsions et des conduites • Trouble oppositionnel : – 8 mêmes critères mais séparés selon 3 catégories (4 minimum) : • Humeur irritable ou colérique • Comportement défiant ou contestataire • Vindicatif • Trouble explosif intermittent : – Pertes de contrôle des pulsions agressives selon au moins un des suivants : • Agression verbale ou agression physique ou destruction de biens ou agression envers les animaux, survenant environ 2 fois par semaine pour une période de 3 mois. Les agressions ne causent pas de dommages ou blessures. • En un an, 3 pertes de contrôles impliquent des dommages ou des blessures. – Les pertes de contrôle sont non préméditées et ne sont pas accomplis dans le but d’atteindre un objectif (pouvoir, argent, etc…) – La personne doit avoir au moins 6 ans d’âge chronologique (ou l’équivalent au niveau développemental) 11 2014-01-29 Tr.liés à l’abus de substance et aux dépendances Troubles du contrôle des impulsions et des conduites • Trouble des conduites : idem • Pyromanie : idem • Kleptomanie : idem • Retrait de cette catégorie : • Retrait des dx Abus de substances + Dépendance • Maintenant 2 catégories différentes : • Troubles reliés à l’alcool • Trouble lié à autre chose qu’à une substance : – Jeu pathologique – – – – – – – Troubles induits par l’alcool (plus de distinction entre abus et dépendance) Intoxication à l’alcool Sevrage d’alcool Autres troubles liés à l’alcool Troubles non spécifiés liés à l’alcool – Plus ou moins la même chose avec chaque substance : caféine, cannabis, hallucinogènes, inhalants, opiacés, sédatifs-hypnotiques-anxiolytiques, stimulants, tabac, autres. • inclus dans abus substance et dépendance – Trichotillomanie • inclus dans tr.obsessionnel-comp. Troubles neurocognitifs • Meilleure spécificité pour les troubles neurocognitifs légers et sévères • DSM-4 : Délirium, démence, troubles amnésiques et autres troubles cognitifs • DSM-5 : – Délirium : • sensiblement pareil • Nouveau spécificateur : hyperactif, hypoactif, mixte – Troubles neurocognitifs majeurs et mineurs : • (A) déficits cognitifs dans un ou plusieurs domaines (attention, fonctions exécutives, mémoire, langage…) basés sur : – – Inquiétudes de la personne ou de son entourage concernant un déclin significatif des fonctions cognitives ET Détérioration substantielle de la performance cognitive, documentée et/ou quantifiée • (B) les déficits interfèrent avec les AVD – AVQ (perte d’autonomie/d’indépendance) • (C) ne survient pas au cours d’un délirium • Spécifier la cause du délirium : – – – – – – – – – – – – – Alzheimer Dégénération du lobe fronto-temporal Corps de Lewy Vasculaire Trauma Substance/médication VIH Maladie à Prion Parkinson Huntington Autre condition médicale Étiologies multiple Non spécifiée Troubles liés à une substance Troubles liés à « autre chose qu’à une substance » – Jeu • Nécessite 4 critères sur 9 pendant 12 mois Troubles de personnalité • Idem pour l’ensemble des troubles • Ajout : – Changement dans la personnalité due à une condition médicale • Doit avoir évidence que la perturbation est directement liée à une condition médicale • Spécifier si de type : – – – – – – – – Labile Déshinibé Agressif Apathique Paranoïd Autre Combiné Non spécifié Paraphilies • • Maintenant chapitre distinct Ajout (pour toutes les catégories) des spécificateurs suivants : • Inclus : – – – Dans un environnement contrôlé (en institution) En rémission complète (5 ans minimum dans un environnement non contrôlé) Voyeurisme : • Sensiblement pareil • Ajout de l’âge minimal de 18 ans – Exhibitionnisme : – Frotteurisme : – Masochisme : – Sadisme : – – Pédophilie : pareil Fétichisme : – Travestisme : Axe 4 • Sensiblement pareil • Ajout de spécificateurs : – s’expose à des enfants prépubères, s’expose à des personnes physiquement mature, s’expose aux deux types • Sensiblement pareil • Sensiblement pareil • Spécificateur : avec asphyxiophilie • Sensiblement pareil • Pareil • Spécificateurs : partie du corps, objets inanimés, autre • N’est plus limité aux hommes hétérosexuels • Retrait du spécificateur « Avec dysphorie concernant l’identité sexuelle » • Ajout de spécificateurs : avec fétichisme, avec autogynéphilie (homme étant sexuellement excité à l’idée d’être une femme) 12 2014-01-29 Problèmes psychosociaux Problèmes psychosociaux • Axe 4 : problèmes psychosociaux – Suite : • Judiciaire, légal • – – – – Axe 4 : problèmes psychosociaux – – Utiliser les codes V du ICD-9-CM et les codes Z du ICD-10-CM Descriptions p. 715 • Autres services de santé/consultation • Problèmes relationnels – – – – – Avec la famille immédiate Séparation, divorce Deuil – – – – – – – – Chez les enfants, entre conjoints, entres adultes Physique, sexuel, psychologique • Éducation et travail – – – Académique Emploi Déploiement militaire • Milieu de vie – – – – – – – – – – Manque de nourriture, pas d’eau potable Pauvreté extrême Faible revenu Support insuffisant (assurance, aide-social, etc.) Histoire personnelle de trauma Histoire personnelle de tentatives de suicide Histoire personnelle de déploiement militaire Autre facteurs de risques Problèmes liés au style de vie/habitudes de vie (manque d’exercice, mauvaise habitudes de sommeil, etc.) Comportement antisocial (adultes) Comportement antisocial (enfants, ados) • Accès aux soins de santé • Environnement social – – – – – Religieux ou spirituel Grossesse non désirée Multiparité Conflits avec les services sociaux incluant la libération conditionnelle (probation), intervenants sociaux, etc. Victime de terrorisme ou torture Exposition à un désastre, guerre ou autres hostilités Autres problèmes reliés à des circonstances psychosociales Problèmes psychosociaux non spécifiés • Histoire personnelle Itinérance Insalubrité, inadéquation du logement (problèmes de chauffage, surpopulation, bruit excessif, etc.) Conflits avec les voisins ou le propriétaire • Socio-économique – – – – Consultation sexologie Autre consultation • Autres problèmes psychosociaux, personnels, environnementaux • Abus et négligence – – Victime de crime Condamnation au civil ou au criminel, sans emprisonnement Problèmes liés à la sortie de prison Problèmes liés à d’autres circonstances légales – Non disponibilité ou inaccessibilité • Non compliance au traitement médical Problèmes reliés au cycle de vie (quitte le foyer parental, retraite, début nouvelle carrière, etc.) Isolement, solitude Immigration Exclusion sociale Discrimination sociale – – – – – Non adhérence au traitement Surpoids ou obésité Simulation Errance dans le contexte d’une affection mentale (troubles neurocognitifs, autisme, etc.) Fonctionnement intellectuel limite Spécificateurs culturels (détresse) Concepts proposés • P.833 • Ataque de nervios – Chez les latinos – Caractérisé par • • • • • • • • • Bouleversement émotionnel important (anxiété, colère, tristesse) Hurler ou crier de manière incontrôlable Pleurs intenses Tremblements Sensation de chaleur dans la poitrine montant dans la tête Agressivité verbale et physique Expériences de dissociation (dépersonnalisation, déréalisation, amnésie) Évanouissement, perte de conscience Gestes suicidaires – Fréquemment déclenché par un événement familial • Décès, accident, dispute/conflit – Parfois, aucun déclencheur (plutôt une vulnérabilité personnelle) – Conditions reliées dans le DSM-5 : • Attaque de panique, trouble panique, autres troubles dissociatifs spécifiés ou non spécifiés, trouble de conversion, trouble explosif intermittent, autres troubles anxieux spécifiés ou non spécifiés, autres troubles traumatiques ou reliés au stress spécifiés ou non spécifiés Spécificateurs culturels (détresse) • Nervios – Chez les Latinos – Semblable à Ataque de nervios, mais ne se présente pas de manière aigue – Conditions reliées dans d’autres cultures : • Nevra (Grèce) • Nierbi (Sicile) • Nerves (Labrador, Terre-Neuve) – Conditions reliées au DSM-5 : • Dépression majeure, trouble dépressif persistant (dysthymie), tr.anxiété généralisée, anxiété sociale, autres tr.dissociatifs spécifiés et non spécifiés, tr.somatiques, schizophrénie. Spécificateurs culturels (détresse) • Dhat syndrome – Terme qui provient du sud de l’Asie qui attribue certains symptômes des jeunes hommes à la perte/diminution du sperme survenant quand la personne va à la selle ou urine – Relié au système Indien de médecine, l’Ayurveda, qui soutient que le sperme est l’un des sept fluides essentiels au maintien d’une bonne santé – Symptômes : • • • • • • • • Anxiété Fatigue Faiblesse Perte de poids Impotence Plaintes somatiques diverses Humeur dépressive Absence de dysfonction physique – Prévalence selon les recherches : • 64% des hommes qui fréquentent les services psychiatriques en Inde pour des troubles sexuels • 30% des hommes Pakistannais qui reçoivent des soins dans les cliniques de médecine générale – Conditions reliées dans d’autres cultures : • Koro dans le sud-est de l’Asie (en particulier à Singapour) • Shen-k’uei en Chine (déficience/dysfonction rénale) – Conditions reliées dans le DSM-5 : • Dépression majeure, dépression majeure persistante (dysthymie), tr.anxiété généralisée, tr.somatique, dysfonction érectile, éjaculation précoce, autre tr.sexuels spécifiés ou non spécifiés, hypocondrie*. 13 2014-01-29 Spécificateurs culturels (détresse) • Khyâl cap – Khyâl attacks ou wind attacks – Chez les Cambodgiens – Symptômes : • • • • Attaques de panique (palpitations, étourdissements, difficultés à respirer, extrémités froides) Anxiété Hypervigilance Peur intense reliée à la croyance que le khyâl (vent) puisse se lever à l’intérieur du corps et dans le sang, causant des dommages sérieux/mortels : – – Compresser les poumons, diminuant l’amplitude respiratoire et causant l’asphyxie Entrer dans le crâne pour causer acouphènes, étourdissements, vision brouillée, et menant à une syncope fatale – Khyâl attacks surviennent sans avertissements mais sont souvent déclenchées par des inquiétudes, fluctuation de la pression (orthostasis), odeurs spécifiques (associations négatives), situations de type agoraphobique (être dans une foule, conduire un véhicule) – Conditions reliées dans d’autres cultures : • • • • Pen lom (Laos) Srog rlung gi nad (Tibet) Vata (Sri Lanka) Hwa buyng (Corée) – Conditions reliées dans le DSM-5 : • Attaques de panique, tr.panique, tr.anxiété généralisée, agoraphobie, tr.stress posttraumatique, hypocondrie * Spécificateurs culturels (détresse) • Maladi moun – « humanly caused sickness » ou « sent sickness » – Chez les personnes d’origine haïtienne – « L’envoi » d’une maladie à une autre personne, provoquée par un sentiment d’envie ou de haine que suscite le succès évident (nouvel emploi, achat important, $) – L’appellation « sent sickness » dépend plus du mode d’apparition et du statut social de la victime que des symptômes à proprement parler – Conditions reliées dans d’autres cultures : • Craintes courantes dans plusieurs cultures, parfois exprimées sous forme de « evil eye » • Mal de ojo (Espagne) • Mal’occhiu (Italie) – Conditions reliées dans le DSM-5 : • Tr.délirant avec caractéristique persécutoire, schizophrénie avec paranoïa Spécificateurs culturels (détresse) • Susto – Latinos des USA, Mexicains – Âme qui quitte le corps, provoqué par un événement terrifiant (causé par les phénomènes naturels, animaux, situations interpersonnelles, trucs surnaturels) – La personne se sent malheureuse et malade. Difficultés dans son fonctionnement social – Peut survenir à l’intérieur de quelques jours, allant jusqu’à plusieurs années après l’événement terrifiant – Cas extrême de « Susto » : mort – Pas de symptômes typiques, mais ce qui a été répertorié : • • • • • • • • Tr.de l’appétit Tr.du sommeil (hypersomnie, agitation, cauchemars) Tristesse Dévalorisation Perte de motivation Douleurs musculaires, maux de tête Frilosité aux extrémité Nausées, diarrhée – Conditions reliées dans d’autres cultures : • Espanto (Andes) – Conditions reliées dans le DSM-5 : • Dépression majeure, tr.stress post-traumatique, autres tr.liés aux traumatiques et aux stresseurs spécifiés ou non spécifiés, tr.somatique. Spécificateurs culturels (détresse) • Kufungisisa – Terme signifiant « thinking too much » au Zimbabwe – Considéré comme causant de l’anxiété, de la dépression et des problèmes somatiques (« mon cœur fait mal pcq je pense trop ») • Ruminations, inquiétudes – Souvent indicateur de problèmes psychosociaux (difficultés conjugales/familiales, difficultés financières) – Dans plusieurs cultures, « trop penser » est souvent réputé endommager le cerveau et le corps, pouvant causer maux de tête et étourdissements – Peut aussi être retrouvé chez les Nigériens avec le terme « Brain fag » • Attribué à de l’étude excessive, ce qui peut endommager le cerveau et engendrer des sensations rampantes ou de chaleur dans la tête • Conditions reliées dans d’autres cultures : – « Thinking too much » est retrouvé dans diverses cultures, assez répandu – Afrique, Caraïbes, Amérique latine, Asie de l’est, autochtones de l’Amérique • Conditions reliées dans le DSM-5 : – Dépression majeure, tr.dépressif persistant (dysthymie), tr.anxiété généralisée, tr.stress post-traumatique, deuil compliqué* Spécificateurs culturels (détresse) • Shenjing shuairuo – Débalancement d’une des sept énergie vitale en raison de stresseurs, d’inquiétudes ou de frustrations – « fragilité du système nerveux » en Mandarin • • • • • Fatigue mentale Susceptibilité, irritabilité Fébrilité Douleurs nerveuses (maux de tête) Tr.du sommeil (insomnie) – Déclencheurs : • Stresseurs familiaux ou professionnels • Échecs, sentiment d’échec – Conditions reliées dans d’autres cultures : • Ashaktapanna (Inde) • Shinkei-suijaku (Japon) – Conditons reliées dans le DSM-5 • Dépression majeure, tr.dépressif persistant (dysthymie), tr.anxiété généralisée, tr.somatiques, anxiété sociale, phobie spécifique, tr.stress posttraumatique Spécificateurs culturels (détresse) • Taijin kyofusho – « interpersonal fear disorder » en japonais • Anxiété et évitement des situations sociales causées par la croyance que l’apparence et le comportements dans les interactions sont inadéquats/offensants • Variante : – – – – – Odeurs corporelles Rougissement du visage Contacts visuels inappropriés (fuir du regard ou fixer) Expressions faciales/corporelles rigides ou maladroites Difformités/complexes – Conditions reliées dans d’autres cultures : • Taein kong po (Corée) • Conditions semblables décrites aux USA, Australie, NouvelleZélande – Conditions reliées dans le DSM-5 : • Anxiété sociale, dysmorphie, tr.délirant, tr.obsessif-compulsif, autres tr.obsessif-compulsif spécifiés ou non spécifiés. 14 2014-01-29 Questionnaire Adulte Mesures proposées Domaines 1-2-3-4-5-89-10-11-12 : un score de « mild » doit être investigué. Domaines 13 (consommation), 6 (idées suicidaires) et 7 (psychose) : un score de « slight » doit être investigué Questionnaire enfants Domaines 1-2-4-5-6-7-8 : réponses « mild » doivent être investiguées Domaines 3 et 9 : réponses « slight » doivent être investiguées Questions 20 à 25 : réponses « yes » et « don’t know » doivent être investiguées Questionnaires Level 2 disponibles sur www.psychiatry.org/dsm5 Questionnaire Sévérité symptômes psychotiques Peut-être utilisé pour follow-up aussi Questionnaires Level 2 disponibles sur www.psychiatry.org/dsm5 15 2014-01-29 Fin 16