o Athérosclérose : coronarites. Atteinte des vaisseaux au niveau des parois par
agression chimique. Aboutit à un bouchon lipidique => plaques d’athérome =>
perte d’élasticité et de perméabilité, diminution du flux vasculaire =>
ischémie.
o Hypertension : souvent modérée au départ (16/9), mais au long terme et
associé à la fermeture de la lumière du vaisseau due à l’épaississement de ses
parois, ainsi que la viscosité, elle augmente. Cela à des conséquences au
niveau coronarien et au niveau cérébral. Les atteintes au niveau rénal ne
permettent plus au système rénine/angiotensine d’être opérationnel
(insuffisance rénale à bas bruit). Les barorécepteurs ne vont également plus
être opérationnel, et vont être saturés.
o Artérite : c’est l’atteinte des artères avec un phénomène ischémique
périphérique par diminution des lumières des artères périphériques => signes
visibles (froideur, claudication, …).
o Autres atteintes artérielles : atteintes cérébrales, pelviennes (obstruction du
carrefour aortique), impuissance (artères honteuses).
Neuropathies : elles touchent 9% de la population diabétique. C’est l’atteinte du
système nerveux au niveau périphérique essentiellement, mais aussi au niveau
végétatif. Ceci est du à l’accumulation de sorbitol au niveau des nerfs, ce qui va
porter atteinte au fonctionnement de ces derniers. Il y a diminution importante des
apports en nutriments, une hypoxie, une ischémie. Cela va se traduire par une
atteinte du toucher fin au niveau des mains et des pieds.
o Neuropathies périphériques : polynévrites, avec des troubles sensitifs à type
de paresthésies, d’hyperesthésie, crampes, brulures. Il y a aussi des troubles
moteurs avec diminution de la force musculaire avec un syndrome
d’amyotrophie, avec douleurs diffuses.
o Neuropathies végétatives (centrales) : le système végétatif est défaillant
notamment avec des syndromes d’hypotension orthostatique, de
gastroparésie diabétique (estomac inefficace en post prandial), diarrhée
motrice (syndrome de chasse), neuropathies génito-urinaire avec une atonie
vésicale et une impuissance érectile.
o Le pied diabétique : première cause d’infirmité pour le diabétique ainsi que
d’hospitalisation prolongée. C’est une urgence thérapeutique. Il est du à une
diminution de la vascularisation du pied, à des lésions neurologiques et plus
particulièrement la perte de sensibilité. Il est associé également des
hypotonies musculaires (perte des pressions au niveau veineux) et appuis
anormaux (risque d’escarres). Il y a déminéralisation des os du pied. S’ajoute
à cela des défauts de soins et de surveillance devant une peau sèche et
crevassée (mal perforant plantaire).
Complications cutanées : la meilleure des préventions reste l’équilibre du diabète. Ce
sont des lésions très fréquentes résultant de l’ischémie tissulaire et de troubles
métaboliques. On remarque du prurit, augmentation du risque infectieux cutané,
perte d’élasticité, psoriasis.
Troubles métaboliques : circulation de substances anormales (sorbitol), hyper
uricémie.
Spécificité du diabète de type 2 : il y a sécrétion d’insuline mais hyperglycémie.