Moët et Chandon
De Claude Moët à Bernard Arnault
Refait Michel
Langres Editions Dominique Guéniot
2011 217 p.
C.I.D. Cote : M606
HISTOIRE ; ACTIVITES ECONOMIQUES
HISTOIRE ECONOMIQUE
“Commencé en 1717 par Claude Moët, le
commerce du vin s'est développé
constamment dans sa Maison jusqu'à donner
naissance à LVMH. Avec leurs économies et
leur esprit d'entreprise, ses héritiers achètent
des vignes et des terrains, creusent des caves,
construisent des bâtiments, font œuvre
industrielle. Ils reçoivent successivement
Napoléon Ier et le tsar, Louis-Philippe et
Napoléon III, Georges V et le Kronprinz... Ils
font connaître le Champagne au monde
entier.
Mais ils n'oublient ni le personnel ni les
vignerons. Dès 1868, bien avant les lois
correspondantes, ils créent une
réglementation du travail, une caisse de
retraite et de prévoyance. Ils défendent les
producteurs de raisin, face aux exigences des
maisons de commerce. Ils gèrent Moët &
Chandon, déjà leader du négoce champenois,
à travers guerres, crises, phylloxéra,
différends familiaux et accroissement des
lourdeurs administratives.
De plus, ils maintiennent leur avance. Introduite en bourse en 1962, la Maison se développe en
France et à l'étranger avec, outre la sienne, d'autres marques de Champagne, de parfum, de
cognac... La croissance est fulgurante. Au Palais Brongniart, Moët-Hennessy, après Moët &
Chandon, reste un des blue-chips de la cote.
En 1987, des accords sont passés avec le brasseur britannique Guinness; Moët-Hennessy est présent
partout dans le monde. La fusion avec Louis Vuitton-Malletier modifie la raison sociale, qui devient
LVMH. Elle permet à Bernard Arnault d'entrer dans le groupe, de le diriger et d'en prendre le
contrôle. Bien diversifié, LVMH devient, à l'aube du XXIe siècle, le premier groupe mondial de
produits de prestige.
Son histoire méritait d'être racontée, sa réussite analysée et ses hommes ressuscités. Outre trois cents
heures d'entretiens avec les actionnaires et les membres du personnel, une riche bibliographie, le
dépouillement des archives de la Maison, la consultation des actes notariés et d'état civil ont permis
à l'auteur de vérifier ses sources, de rectifier les légendes verbales, d'authentifier les faits. La réalité
est belle à dire, elle doit être transmise, elle peut servir de modèle.”