enviable: Montreux Jazz Festival, Paléo Festival, Francofolies de La Rochelle et ailleurs, dans
des salles qui ont fait l’histoire. On retiendra la plus éclatante d’entre elles: l’Olympia à Paris
en avril 2013. Le phénomène grossira encore avec des premières parties de concert tout aussi
prestigieuses: Elton John, Bryan Adams, Johnny Hallyday et Mark Lanegan. La reconnaissance
des pairs est là. Mais Bastian Baker thésaurise avec beaucoup de modestie les adoubements
successifs.
D’autres reconnaissances parsèment sa jeune carrière. Un passage par Taratata, menée par un
Nagui conquis. Mais aussi trois Swiss Music Awards récoltés en deux ans; ou encore le titre de
troisième personnalité préférée des Suisses en 2012 et une performance aux NRJ Music Awards
en 2013. Les deux ans s’achèvent ainsi comme une longue aventure, qui mènera Bastian Baker à
jouer tantôt aux antipodes (Japon, Russie, Etats-Unis), tantôt en Europe (Angleterre, Allemagne,
France, Belgique). Un voyage musical qui promet de l’amener encore plus loin.
Le capital humain et artistique cumulé durant les longues pérégrinations marquent les contours
et l’esprit du nouvel album, « Too Old to Die Young ». Le disque dévoile une instrumentation plus
étoffée et des textes mûrs et accomplis. L’œuvre a été élaborée dans l’isolement de la campagne
anglaise avec ses musiciens. Puis entre les murs du Angelic Studio, à Brackley (Angleterre), que
dirige le claviériste et compositeur de Jamiroquai, Toby Smith. Ici, Bastian Baker s’est entouré,
entre février et mars 2013, du percussionniste et batteur Fergus Gerrand (Sting, Madonna, Duran
Duran), du guitariste et claviériste Ken Stringfellow (R.E.M,
The Posies) et du bassiste David Levy (Chris de Burgh, Mike
Oldfield). L’enregistrement s’est fait en condition «live»,
un postulat de départ auquel Bastian Baker n’a pas voulu
déroger. La dernière touche aux nouveaux morceaux a été
apportée à New York par Mark Plati (mixage), une légende
qui a croisé le chemin de David Bowie, The Cure, Robbie
Williams, Alain Bashung et d’autres gloires encore.
Le premier single, « 79 Clinton Street » réitère déjà le succès
des chansons qui l’ont précédé. Bastian Baker est donc prêt
à parcourir une fois encore le chemin qui l’a mené aux nues.
BIOGRAPHIE
BASTIAN BAKER