Bastian Baker a prêté sa voix aux rangs d’un
chœur d’école à un âge où la musique n’était
pas au centre de ses préoccupations. Il chante
aujourd’hui, à 22 ans seulement, sur les plus
grandes scènes de Suisse et d’Europe avec
l’assurance de ceux qui ont longtemps écumé
les planches. Pour croiser les premières traces
de son destin artistique, il faut scruter ses
années d’adolescence. Bastian Baker cultivait
déjà un jardin quasi secret, en compagnie d’une guitare et d’une plume. Les premiers textes et
les premiers accords remontent à ses quinze ans. Ils laissaient déjà entrevoir la possibilité d’une
éclosion.
Celle-ci arriva très vite. Découvert par Patrick Delarive, qui décide de le soutenir, le chanteur sort
en 2011, un premier single, « Lucky ». Son succès tient de la déflagration: les lignes mélodiques
entêtantes, pop et folk à la fois, conquièrent les ondes radio. Un nom venu de nul part s’installe
avec force dans le paysage musical; il est l’auteur, le compositeur, l’arrangeur et le producteur
de ses désirs musicaux. En avril de la même année, la rencontre avec Claude Nobs, fondateur
regretté du Montreux Jazz Festival est un coup de foudre artistique et amical. Alors que le jeune
artiste se produit dans un bar de Zermatt, le grand connaisseur disparu reconnaît le talent et
l’invite sur la scène off de son festival quelques mois plus tard. Entre temps, le chanteur affine ses
armes et s’impose dans d’autres festivals suisses et français.
L’album qui lance véritablement sa carrière, « Tomorrow May Not Be Better », paraît en septembre
2011. Il prolonge le succès de « Lucky » en gardant le même cap artistique: des mélodies à
l’immédiateté décoiffante, une voix solide et des arrangements fins. Les singles « I’d Sing For You
», « Tomorrow May Not Be Better » et « Hallelujah » - reprise de Leonard Cohen – font un carton.
L’album, lui, s’arrache en Suisse (45’000 copies écoulées), et s’exporte très bien en France (35’000
copies) et en Belgique (10’000 copies).
Bastian Baker prend la route, enchaîne les concerts, côtoie son public et s’enrichit des rencontres
innombrables. En près de deux ans, il y aura des centaines de dates, dont certaines au prestige
BASTIAN BAKER
BIOGRAPHIE
enviable: Montreux Jazz Festival, Paléo Festival, Francofolies de La Rochelle et ailleurs, dans
des salles qui ont fait l’histoire. On retiendra la plus éclatante d’entre elles: l’Olympia à Paris
en avril 2013. Le phénomène grossira encore avec des premières parties de concert tout aussi
prestigieuses: Elton John, Bryan Adams, Johnny Hallyday et Mark Lanegan. La reconnaissance
des pairs est là. Mais Bastian Baker thésaurise avec beaucoup de modestie les adoubements
successifs.
D’autres reconnaissances parsèment sa jeune carrière. Un passage par Taratata, menée par un
Nagui conquis. Mais aussi trois Swiss Music Awards récoltés en deux ans; ou encore le titre de
troisième personnalité préférée des Suisses en 2012 et une performance aux NRJ Music Awards
en 2013. Les deux ans s’achèvent ainsi comme une longue aventure, qui mènera Bastian Baker à
jouer tantôt aux antipodes (Japon, Russie, Etats-Unis), tantôt en Europe (Angleterre, Allemagne,
France, Belgique). Un voyage musical qui promet de l’amener encore plus loin.
Le capital humain et artistique cumulé durant les longues pérégrinations marquent les contours
et l’esprit du nouvel album, « Too Old to Die Young ». Le disque dévoile une instrumentation plus
étoffée et des textes mûrs et accomplis. L’œuvre a été élaborée dans l’isolement de la campagne
anglaise avec ses musiciens. Puis entre les murs du Angelic Studio, à Brackley (Angleterre), que
dirige le claviériste et compositeur de Jamiroquai, Toby Smith. Ici, Bastian Baker s’est entouré,
entre février et mars 2013, du percussionniste et batteur Fergus Gerrand (Sting, Madonna, Duran
Duran), du guitariste et claviériste Ken Stringfellow (R.E.M,
The Posies) et du bassiste David Levy (Chris de Burgh, Mike
Oldfield). L’enregistrement s’est fait en condition «live»,
un postulat de départ auquel Bastian Baker n’a pas voulu
déroger. La dernière touche aux nouveaux morceaux a été
apportée à New York par Mark Plati (mixage), une légende
qui a croisé le chemin de David Bowie, The Cure, Robbie
Williams, Alain Bashung et d’autres gloires encore.
Le premier single, « 79 Clinton Street » réitère déjà le succès
des chansons qui l’ont précédé. Bastian Baker est donc prêt
à parcourir une fois encore le chemin qui l’a mené aux nues.
BIOGRAPHIE
BASTIAN BAKER
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