toit en pente raide d'une maison d'habitation
de 3 étages génère des coûts plus impor-
tants qu'un bungalow d'un étage avec un
toit plat. Selon la situation, la sous-
construction et les coûts de montage doi-
vent être évalués différemment. Pour finir,
ce sont les coûts d'exploitation qui entrent
en jeu, d'une part les équipements tech-
niques additionnels (parafoudre, surveillance
de l'installation etc.), d'autre part quelques
dépenses courantes comme le nettoyage.
« LG fournit de la qualité. Nous ne voulons
pas entrer en concurrence avec des produits
de masse bricolés rapidement, » explique
Bastian Rösch en parlant du positionnement
de LG Solar sur le marché. « Nos modules se
manipulent très aisément grâce à leur con-
ception optimisée dans les moindres détails
et leur faible poids. Cela diminue les coûts de
montage. »
En général, il est assez difficile pour le consommateur final de comparer différentes offres
d'installations solaires. Les difficultés commencent déjà au niveau des modules solaires dont
on compare les prix absolus sans tenir compte des catégories et des densités de puissance.
C'est pourquoi Bastian Rösch nous donne ce conseil : « Les clients devraient tenir compte
du coût de revient de l’électricité, c'est à dire les coûts par kilowatts produits sur toute la du-
rée d'utilisation de l'installation. Les modules solaires de LG puissants et à fort rendement
peuvent faire une grande différence, même en cas de coûts d'investissement élevés. Une
puissance d’env. 20 % en plus sur le toit signifie un rendement supplémentaire non négli-
geable. »
Tarif de rachat cont re aut oconsommation
Du côté des rentrées d'argent, deux concepts de consommation différents, inégaux au sein de
l'Europe, entrent en jeu : d'un côté, un tarif de rachat fixe et de l'autre l'économie en matière
de dépense en électricité lorsqu'on produit sa propre consommation. En France, l'État garan-
tit un tarif fixe sur 20 ans pour chaque kilowattheure réinjectée dans le réseau électrique. De
l’autre coté, les prix de l'électricité permettent de calculer à leur tour combien il faudrait dé-
penser pour obtenir la quantité d'électricité que l'on produit avec sa propre installation pho-
tovoltaïque. Lorsqu'on fait le calcul total, il faut donc considérer sa propre consommation de
l'électricité que l'on produit soi-même. Bastian Rösch : « Un taux d’autoconsommation de
25 % est aisément possible. Ce taux peut être bien-sûr encore augmenté avec un dispositif
de stockage de l'électricité. » Le prix de rachat de l’électricité en France a certes diminué ces
dernières années mais la garantie de 20 ans accordée par l'État offre une grande sécurité en
matière de planification pour l'exploitant de l'installation solaire.