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Communiqué
de presse
12 mai 2014
Analyse d’un bilan : clés de lecture
A l’heure où les entreprises publient leurs comptes et organisent leurs assemblées générales, il est
important pour les actionnaires ou les associés de savoir analyser un bilan. Christine Raffray,
expert-comptable Baker Tilly France, donne les clés de lecture qui permettent d’identifier si les
principaux équilibres financiers sont respectés et si, d’une manière plus générale, l’entreprise est
économiquement saine.
Le bilan est la photo d’une entreprise à une date précise. Il est utilisé dans le cadre des relations internes à
l’entreprise – avec les associés ou les actionnaires, les salariés –, et des relations avec les fournisseurs, les
clients. Il constitue la base des négociations avec les partenaires financiers – banquiers et investisseurs –.
> La construction des comptes : des principes généraux incontournables
Les principes généraux sont définis par le Code du commerce : permanence des méthodes, régularité et
sincérité des comptes qui doivent refléter une « image fidèle » de l’entreprise et en traduire la situation
économique. En France, le principe de prudence prédomine : des provisions pour risques seront
comptabilisées, alors que des plus-values latentes ne seront pas intégrées.
Les exercices comptables sont indépendants les uns des autres. Au sein d’une période donnée sont
rattachés tous les produits et toutes les charges. L’exercice suivant, les compteurs sont remis à zéro.
Rappelons que l’actif représente ce qu’une entreprises possède – les biens, les créances clients – et le passif
ce qu’elle doit, d’une part à ses actionnaires – le haut de bilan –, et d’autre part à ses fournisseurs, à ses
salariés, à l’Etat (charges sociales, impôts) – le bas du bilan. En d’autres termes, l’actif représente les droits
de l’entreprise, et le passif représente ses obligations. Le bilan reflète le patrimoine de l’entreprise, toutes
opérations cumulées depuis sa création.
Le compte de résultat est un document d’ordre économique qui définit le résultat, bénéfice ou perte, de
l’exercice comptable.
> Les points de vigilance
Les états financiers contiennent bien plus d’informations qu’il n’y paraît au premier abord, à condition de
savoir comment ils sont construits et d’avoir des repères pour les lire.
Le niveau des fonds propres
Ceux-ci doivent être positifs. Aucun niveau absolu ne peut être défini car cela dépend des entreprises. Il
peut y avoir des pertes, mais, en tout état de cause, les fonds propres ne doivent jamais être inférieurs au
capital social. Les fonds propres doivent être suffisants pour financer la croissance, mais ils ne doivent pas
non plus être excessifs. Trop de réserves, c’est de la trésorerie qui dort !
La trésorerie
En haut du bilan, le fonds de roulement (capitaux propres moins actif immobilisé) est une ressource
durable. Positif, il peut permettre de financer le besoin en fonds de roulement (actif circulant moins dettes
circulantes), véritable nerf de la guerre au sein de toutes les entreprises. L’addition de ces deux soldes (FR
et BFR) constitue la trésorerie de l’entreprise.
Baker Tilly France – Obligations des candidats aux élections – Mars 2014 - 1/3
Les immobilisations
Outils de l’entreprise, elles doivent être financées par des capitaux permanents (dont les emprunts). La
logique est que les biens qui servent à l’entreprise à long terme soient financés par des financements
également à long terme.
Les emprunts
Le niveau d’endettement ne doit pas dépasser un certain niveau de fonds propres. On considère
généralement que tant que le total des dettes à moyen et long terme reste inférieur aux capitaux propres,
l’autonomie financière de l’entreprise est assurée.
La rentabilité
Au niveau du compte de résultat, il existe plusieurs soldes intermédiaires de gestion. Le plus parlant est le
résultat d’exploitation, puisqu’il reflète l’activité pure de l’entreprise. Il doit être positif. Attention,
concernant le résultat global, celui-ci peut être dégradé, par exemple par des charges financières, ou
amélioré, par exemple par des produits financiers des filiales. Dans ce cas, cela ne prouve pas que l’activité
économique en elle-même de la société en question soit viable.
Les variations d’une année sur l’autre
Les dirigeants doivent pouvoir expliquer ces variations. Sont-elles dues à une augmentation ou une
réduction de l’activité ? A une augmentation des postes de charges ? Si oui, pourquoi ? A des recettes
exceptionnelles ?
Les informations contenues dans l’annexe
Selon le Code du commerce, les comptes forment un tout : le bilan, le compte de résultat, l’annexe.
L’annexe est un document qui reprend en détail certains postes du bilan et qui, surtout, comporte une
partie narrative. Elle doit démontrer que les principes énoncés sont respectés. Elle donne des indications
sur ce qui s’est passé dans l’entreprise, sur le détail de certains postes, sur les frais de recherche et
développement, sur les éventuels litiges en cours, tels les prudhommes… L’annexe a pour objectif d’attirer
l’attention du lecteur sur certains points, de compléter et d’éclairer les données chiffrées. Elle peut être très
simple pour les petites entreprises, et extrêmement fournie pour les grandes sociétés, avec par exemple le
détail du chiffre d’affaires par pays, par gammes de produits, des précisions sur la qualification du
personnel pour démontrer la force et la qualité de l’entreprise.
> L’appui d’un expert pour faire les bons choix
Les associés et les actionnaires ont investi dans l’entreprise. Au moindre doute, ou avant de réaliser un
investissement supplémentaire, ils auront tout intérêt à faire appel à un expert-comptable qui pourra les
aider à décrypter les comptes annuels.
Contact presse :
 Cordiane : Nicole Coiffard Tél : 01 39 62 33 42 [email protected]
 Baker Tilly France : Olivia Ponsonnet - [email protected]
76/78 avenue des Champs-Elysées, 75008 Paris
Tél : 01 42 89 44 43 www.bakertillyfrance.com
Baker Tilly France – Obligations des candidats aux élections – Mars 2014 - 2/3
Baker Tilly France en quelques chiffres :
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un réseau fédéraliste de 38 cabinets indépendants répartis sur l’ensemble du territoire français, y compris
les départements d’Outre-Mer (Guadeloupe et Réunion) et dans la plupart des pays francophones
d’Afrique (Bénin, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Madagascar, Maroc, Tunisie, République
Centre Afrique et Sénégal)
date de création : 1974
138 associés et 1200 collaborateurs
un siège basé à Paris avec une équipe de permanents
chiffre d’affaires : 110 millions d’euros
Baker Tilly France est membre de Baker Tilly International :
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un réseau de 150 cabinets et 610 bureaux implanté dans 131 pays
date de création : 1989
placé au 8ème rang des réseaux au niveau mondial
26 000 associés et collaborateurs
un siège basé à Londres avec une équipe de permanents
chiffre d’affaires : 3,3 milliards de dollars US
Baker Tilly France – Obligations des candidats aux élections – Mars 2014 - 3/3
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