Les commentaires et analyses reflètent l’opinion de CPR AM sur les marchés et leur évolution, en fonction des informations connues à ce jour. Les informations contenues dans ce document n’ont aucune valeur contractuelle et
n’engagent pas la responsabilité de CPR AM. Elles sont basées sur des sources que nous considérons fiables, mais nous ne garantissons pas qu’elles soient exactes, complètes, valides ou à propos, et elles ne doivent pas être
considérées comme telles à quelque fin que ce soit. Les informations contenues dans ce document n’ont aucune valeur contractuelle. Cette publication ne peut être reproduite, en totalité ou en partie, ou communiquée à des
tiers sans l’autorisation préalable de CPR AM. Sous réserve du respect de ses obligations, CPR AM ne pourra être tenu responsable des conséquences financières ou de quelque nature que ce soit résultant de l’investissement.
Le PIB a crû de 1,9% au 4etrimestre (annualisé), après 3,5%
au troisième. C’est moins que les 2,9% que l’estimation en
« temps réel » de la Fed d’Atlanta ne laissait espérer mais
proche des 2,1% attendus par le modèle de la Fed de New
York. Malgré cette apparence décevante, le chiffre n’est pas
si mauvais ; la consommation a augmenté de 2,5% après
2,9%, l’investissement en équipement a augmenté de 3,1%
après 4 trimestres de recul ; l’investissement résidentiel a
progressé de 9,8%, la plus forte hausse depuis un an. Au
total, la demande intérieure finale est en hausse de 2,6%,
après 2,1% au trimestre précédent. Les stocks ont contribué
pour un point à la croissance, contre 0,5% au 3etrimestre.
Mais c’est surtout le commerce extérieur qui explique la
différence : il retire en effet 1,7 point à l’activité, après en
avoir apporté 0,9. Une part importante de cet écart semble
provenir des exportations de soja, très vigoureuses au 3e
trimestre en raison d’intempéries dans d’autres pays
LES INDICATEURS PHARES
CROISSANCE DU PIB
COMMANDES DE BIENS DURABLES
Les commandes de biens durables ont reculé de 0,4% en
décembre, après -4,8% en novembre et +5,0% en octobre.
Mais les commandes dites sous-jacentes, c’est-à-dire hors
matériel militaire et hors avions, ont augmenté de 0,8%,
après +1,5% et +0,5%, ce qui témoigne plutôt d’intentions
d’investir. Les livraisons sous-jacentes, qui sont un indicateur
avancé de l’investissement du trimestre, ont d’ailleurs
2015 - 2016 (m/m - %) déc nov oct sept
Nouvelles commandes totales -0,4 -4,8 5,0 0,3
hors transport 0,5 1,0 1,1 0,1
sous-jacentes (équt civil hors avions) 0,8 1,5 0,5 -1,5
Livraisons totales 1,4 0,3 -0,2 0,8
Livraisons sous-jacentes 1,0 0,6 -0,3 0,5
augmenté de 1,0 % en décembre, après 0,6 % en novembre et -0,3 % en octobre :
c’est la plus forte hausse de l’année.
AUTRES INDICATEURS
INDICATEURS IMMOBILIERS
Les ventes de logements existants ont reculé en décembre, avec 5,49
millions de ventes (chiffre annualisé) après 5,65 millions en novembre.
Pour l’ensemble de l’année, les ventes ont totalisé 5,45 millions, au
plus haut depuis 2006, date du retournement. La NAR, qui collecte ces
statistiques, explique la relative faiblesse de décembre par la faiblesse
persistante de l’offre de logements à vendre, mais aussi par la hausse
des taux hypothécaires (4,20% à 30 ans au lieu de 3,77% en novembre)
et la hausse des prix. En effet, le prix médian était 4,0% plus haut en
décembre 2016 qu’en décembre 2015 – hausse malgré tout bien plus
faible que celles que l’on observait avant la crise. Le
2016 déc nov oct sept
Existants (en millions) 5,49 5,65 5,57 5,49
(m/m, %) -2,8 1,4 1,5 3,6
Prix moyen(a/a) 3,0 4,9 4,9 4,5
Prix médian (a/a) 4,0 6,5 6,8 6,1
Stocks (en mois) 3,6 3,9 4,3 4,4
Neufs (en milliers) 536 598 571 568
(m/m, %) -10,4 4,7 0,5 1,6
Prix moyen (a/a) 7,2 -3,1 -7,4 1,4
Prix médian (a/a) 7,9 -2,5 1,0 5,2
Stocks (en mois) 5,8 5,0 5,2 5,1
stock de logements à vendre a fortement baissé, et, à 1,65 millions de logements, il
est au plus bas depuis le début de la série en 1999 et représente 3,6 mois de ventes.
Les ventes de logements neufs, quant à elles, ont reculé de 10,4% en décembre, au nombre de 536 000 (annualisé), soit pratiquement le
niveau de décembre 2015. Cette donnée a été particulièrement volatile dans la période récente. Pour l’ensemble de l’année 2016, on a
comptabilisé 563 000 ventes, en hausse de 12,2% par rapport à 2015. Le prix moyen est en hausse de 7,2% par rapport à décembre 2015,
et le prix médian de 7,9%. Les stocks de logements à vendre s’élèvent à 5,8 mois, soit 259 000, en hausse de 4,0% par rapport au mois
précédent et de 10,2 % sur un an: la vigueur de la construction observée pendant une partie de l’année se fait sentir.
producteurs, et revenues à la normale en fin d’année.