{regards sur les milieux naturels et urbainS dE L'AGGLOMÉRATION LYONNAISE} CHAPITRE 5 {l'espace bâti} R aym o n d R am o us s e Les araignées dans la ville Les araignées (Araneae Clerck) sont des Arthropodes* prédateurs d'insectes, d'acariens et de petits crustacés terrestres (cloportes). Ces carnivores sont, dans leur grande majorité, solitaires. Quelquesunes chassent à courre mais la plupart d'entre-elles utilisent des pièges de soie. En effet, toutes secrètent différents types de soie. Ces soies servent à construire des loges, dans lesquelles elles se retirent le jour et/ou la nuit, des cocons emprisonnant leurs proies ou protégeant leurs œufs ou leurs juvéniles, mais aussi des pièges-filets (toiles) pour capturer leur proie. 182 /183 Elles tirent, toutes, derrières elles un fil de sécurité qui leur permet soit de se laisser tomber hors de la vue de leurs prédateurs au bout de ce fil de rappel, soit d'établir des passerelles entre des supports éloignés, soit de se laisser porter par les courants d'air, pour se disperser souvent à très grande distance. Les araignées sont ubiquistes, mais sont spécialisées en termes d'habitat. Elles peuvent, ainsi, coloniser les nombreux micro-habitats et les micro-climats variés que procure le milieu urbain. On peut distinguer les araignées construisant une toile suspendue entre deux supports (Zygiella, Linyphiidées, Nesticus, Tegenaria), celles se tenant dans un trou du mur et tissant une toile contre le mur (Amaurobius, Filistata, Segestria, Dictyna) et celles qui sont errantes (Scytodes, Salticus). Les rebords de fenêtres et de toits, les pylônes, les poteaux électriques, les lampadaires, les clôtures, les rambardes des ponts et passerelles, souvent ajourées, et illuminées la nuit, assurent les supports nécessaires à la construction des toiles individuelles de l'Épeire des fenêtres, Zygiella x-notata (5-6 mm). Sa toile orbitèle (en forme de roue) présente un secteur vide de spires. Le fil radiaire qui traverse ce secteur joint le centre de la toile à la retraite de l’araignée et transmet les informations sur les proies qui ont heurté le piège aérien. Les toiles abimées en fin de journée sont reconstruites pendant la nuit. Des centaines de ces toiles peuvent être observées aisément à l'aube sur la balustrade ajourée de la passerelle du Collège entre le lycée Ampère et la rive gauche du Rhône. Une Tégénaire (Tegenaria sp), hôte des habitations. © Hugues Mouret - Arthropologia Certaines espèces colonisent des îlots verts des villes (ronds-points routiers, jardins privés ou publics). Ce sont essentiellement des Linyphiidées (inférieur à 2 mm) : Erigone atra, E. dentipalpis et E. vagans, Meioneta rurestris, Bathyphantes gracilis, Lepthyphantes tenuis qui tissent une toile en nappe, sans retraite, éventuellement surmontée d'un réseau enchevêtré, sous laquelle se tient l'araignée en position renversée. Les lieux sombres et humides : caves, celliers, égouts sont occupés par de petites araignées cavernicoles Nesticus cellulanus. Les Steatoda (Theridiidées), de taille moyenne, sont assez fréquentes dans les dépendances des maisons. Leurs toiles irrégulières sont des « pièges à piéton ». En-dessous de fils enchevêtrés non collants, des fils gluants descendent jusqu’au sol. Quand un petit animal déambulant au sol heurte l’un de ces fils, il s’y colle, le casse et se trouve entraîné au-dessus du sol, où l’araignée vient l'achever. Dans les encoignures des pièces inhabitées, des caves, des greniers, se trouvent les Tegenaria qui sont parmi les plus grandes araignées d’Europe (corps 18-20 mm, pattes étendues 5 à 6 cm). La Tégénaire domestique Tegenaria domestica vit dans les zones sombres des maisons ; elle se rencontre souvent dans les pièces les plus communes telles que la chambre ou la salle à manger. Elle est solitaire et nocturne et vit sur une toile en forme d'entonnoir qu'elle refait chaque nuit. On les rencontre le plus souvent dans les baignoires ou les éviers des maisons car elles n'arrivent pas à escalader des parois aussi lisses. Du fait de leur grande taille, les tégénaires déclenchent fréquemment des réactions phobiques, bien qu’elles soient inoffensives. Dans les Monts d'Or, contre les murs de pierre et les palissades en bois, les Amaurobius, araignées cribellates* de taille moyenne (6 à 16 mm, longueur du corps), fabriquent une retraite tubulaire dans une fissure ou un creux autour duquel elles tissent une toile, qui ressemble à de la dentelle et présente une forte adhésivité de type mécanique (soie criblée*). ●●● S egestria florentina au débouché de sa cache, dans un mur de pierre. © Hugues Mouret - Arthropologia {regards sur les milieux naturels et urbainS dE L'AGGLOMÉRATION LYONNAISE} CHAPITRE 5 {l'espace bâti} R aym o n d R am o us s e Les araignées dans la ville Les araignées (Araneae Clerck) sont des Arthropodes* prédateurs d'insectes, d'acariens et de petits crustacés terrestres (cloportes). Ces carnivores sont, dans leur grande majorité, solitaires. Quelquesunes chassent à courre mais la plupart d'entre-elles utilisent des pièges de soie. En effet, toutes secrètent différents types de soie. Ces soies servent à construire des loges, dans lesquelles elles se retirent le jour et/ou la nuit, des cocons emprisonnant leurs proies ou protégeant leurs œufs ou leurs juvéniles, mais aussi des pièges-filets (toiles) pour capturer leur proie. 182 /183 Elles tirent, toutes, derrières elles un fil de sécurité qui leur permet soit de se laisser tomber hors de la vue de leurs prédateurs au bout de ce fil de rappel, soit d'établir des passerelles entre des supports éloignés, soit de se laisser porter par les courants d'air, pour se disperser souvent à très grande distance. Les araignées sont ubiquistes, mais sont spécialisées en termes d'habitat. Elles peuvent, ainsi, coloniser les nombreux micro-habitats et les micro-climats variés que procure le milieu urbain. On peut distinguer les araignées construisant une toile suspendue entre deux supports (Zygiella, Linyphiidées, Nesticus, Tegenaria), celles se tenant dans un trou du mur et tissant une toile contre le mur (Amaurobius, Filistata, Segestria, Dictyna) et celles qui sont errantes (Scytodes, Salticus). Les rebords de fenêtres et de toits, les pylônes, les poteaux électriques, les lampadaires, les clôtures, les rambardes des ponts et passerelles, souvent ajourées, et illuminées la nuit, assurent les supports nécessaires à la construction des toiles individuelles de l'Épeire des fenêtres, Zygiella x-notata (5-6 mm). Sa toile orbitèle (en forme de roue) présente un secteur vide de spires. Le fil radiaire qui traverse ce secteur joint le centre de la toile à la retraite de l’araignée et transmet les informations sur les proies qui ont heurté le piège aérien. Les toiles abimées en fin de journée sont reconstruites pendant la nuit. Des centaines de ces toiles peuvent être observées aisément à l'aube sur la balustrade ajourée de la passerelle du Collège entre le lycée Ampère et la rive gauche du Rhône. Une Tégénaire (Tegenaria sp), hôte des habitations. © Hugues Mouret - Arthropologia Certaines espèces colonisent des îlots verts des villes (ronds-points routiers, jardins privés ou publics). Ce sont essentiellement des Linyphiidées (inférieur à 2 mm) : Erigone atra, E. dentipalpis et E. vagans, Meioneta rurestris, Bathyphantes gracilis, Lepthyphantes tenuis qui tissent une toile en nappe, sans retraite, éventuellement surmontée d'un réseau enchevêtré, sous laquelle se tient l'araignée en position renversée. Les lieux sombres et humides : caves, celliers, égouts sont occupés par de petites araignées cavernicoles Nesticus cellulanus. Les Steatoda (Theridiidées), de taille moyenne, sont assez fréquentes dans les dépendances des maisons. Leurs toiles irrégulières sont des « pièges à piéton ». En-dessous de fils enchevêtrés non collants, des fils gluants descendent jusqu’au sol. Quand un petit animal déambulant au sol heurte l’un de ces fils, il s’y colle, le casse et se trouve entraîné au-dessus du sol, où l’araignée vient l'achever. Dans les encoignures des pièces inhabitées, des caves, des greniers, se trouvent les Tegenaria qui sont parmi les plus grandes araignées d’Europe (corps 18-20 mm, pattes étendues 5 à 6 cm). La Tégénaire domestique Tegenaria domestica vit dans les zones sombres des maisons ; elle se rencontre souvent dans les pièces les plus communes telles que la chambre ou la salle à manger. Elle est solitaire et nocturne et vit sur une toile en forme d'entonnoir qu'elle refait chaque nuit. On les rencontre le plus souvent dans les baignoires ou les éviers des maisons car elles n'arrivent pas à escalader des parois aussi lisses. Du fait de leur grande taille, les tégénaires déclenchent fréquemment des réactions phobiques, bien qu’elles soient inoffensives. Dans les Monts d'Or, contre les murs de pierre et les palissades en bois, les Amaurobius, araignées cribellates* de taille moyenne (6 à 16 mm, longueur du corps), fabriquent une retraite tubulaire dans une fissure ou un creux autour duquel elles tissent une toile, qui ressemble à de la dentelle et présente une forte adhésivité de type mécanique (soie criblée*). ●●● S egestria florentina au débouché de sa cache, dans un mur de pierre. © Hugues Mouret - Arthropologia {regards sur les milieux naturels et urbainS dE L'AGGLOMÉRATION LYONNAISE} CHAPITRE 5 {l'espace bâti} Les Segestria (S. senoculata, S. bavarica, S. florentina), plutôt de grande taille (7 à 22 mm) tissent dans les crevasses de pierre et les fissures des bâtiments une retraite tubulaire d'où rayonne une douzaine de fils de pêche que les araignées touchent de ses pattes avant. Une proie heurtant l'un de ces fils, entraînent la réaction de l'araignée qui la capture et se retire immédiatement dans son repaire pour la manger. Sur les immeubles dont les façades sont en béton brut ou crépies, les Dictyna civica, de petite taille : 2-3 mm, créent des toiles sans formes précises plus ou moins circulaires, collées contre les murs autour d’une anfractuosité, mais qui sont chargées de restes de proies et de poussière et ressemblent à des taches. Cette espèce forme souvent de grandes colonies, tachant les façades d’immeubles, en particulier sur les immeubles crépis du quartier Saint Jean à Lyon. La large répartition de cette espèce sur les immeubles a entraîné l’utilisation de crépis avec des insecticides à longue durée de vie, augmentant la pollution chimique en milieu urbain, pour un bénéfice discutable. Les milieux chauds et humides, comme les serres, mais aussi l'intérieur des habitations sont appréciés par Achaearanea tepidariorum. Leurs toiles sont un simple enchevêtrement de fils auxquels se heurtent les proies, ce qui déclenche le jet de fil de soie de leur propriétaire pour paralyser les proies. Une petite araignée cracheuse de glu et à la démarche très lente, Scytodes thoracica se trouve exclusivement dans les maisons (caves, hangars) dans le centre et le nord de la France, et également sous les pierres dans la région méditerranéenne. Cette araignée errante projette vivement, à une distance de 10 mm, un jet de soie gluante, contenant un peu de venin, qui fixe la proie au support et permet à l'araignée de l'atteindre et de la dévorer. 184 /185 Une petite araignée sauteuse (5 à 7 mm), le Salique chevronné Salticus scenicus, se rencontrent couramment sur les murs extérieurs et accidentellement à l’intérieur des maisons. Elle est observable aussi sur les vitres où elle se déplace avec aisance grâce une touffe de poils se trouvant au bout des pattes : les fascicules unguéaux*. Elle ne tisse pas de toile pour la chasse, mais de petites loges de soie lui servant de refuge nocturne ou, pour la femelle, de lieu pour pondre et veiller la ponte. Dotée d’une vue excellente, grâce à quatre très gros yeux antérieurs, elle repère une proie, s’en approche lentement et, arrivée à une distance de 2 à 3 cm, bondit dessus après avoir posé un fil de soie lui servant de corde de rappel en cas de chute. Salticus scenicus : une petite araignée sauteuse à livrée zébrée, assez commune sur les murs ensoleillés et jusque sur les terrasses des immeubles lyonnais ou villeurbannais. © Denis Bourgeois -Arthropologia Ces araignées urbaines et domestiques ne posent pas de problèmes de santé. Elles sont difficiles à voir car de petite taille, nocturnes et cachées dans leur retraite. Leur présence n'est souvent perceptible que par les toiles qu'elles construisent. Seules les tégénaires, de plus grande taille, déclenchent fréquemment des réactions phobiques, bien qu’elles soient inoffensives comme les autres espèces commensales. ✦ BIBLIOGRAPHIE ◊C HANSIGAUD V., 1991. Les arachnides sont dans la ville. Première partie. Pénélope, 2 : 12-35. ◊C HANSIGAUD V., 1991. Les arachnides sont dans la ville. Deuxième partie. Pénélope, 3 : 13-37. ◊C HANSIGAUD V., 1992. Les arachnides sont dans la ville. Troisième et dernière partie. Pénélope, 5 : 12-23. ◊J ONES D., LEDOUX J.-C., EMERIT M. 1990. Guide des araignées et des opilions d'Europe. Delachaux et Niestlé, 384 p. CORRESPONDANCE ◊R AYMOND RAMOUSSE Société linnéenne de Lyon, 33 rue Bossuet, 69006 Lyon S cytodes thoracica, une araignée cracheuse, ici une femelle transportant ses œufs. © Denis Bourgeois -Arthropologia {regards sur les milieux naturels et urbainS dE L'AGGLOMÉRATION LYONNAISE} CHAPITRE 5 {l'espace bâti} Les Segestria (S. senoculata, S. bavarica, S. florentina), plutôt de grande taille (7 à 22 mm) tissent dans les crevasses de pierre et les fissures des bâtiments une retraite tubulaire d'où rayonne une douzaine de fils de pêche que les araignées touchent de ses pattes avant. Une proie heurtant l'un de ces fils, entraînent la réaction de l'araignée qui la capture et se retire immédiatement dans son repaire pour la manger. Sur les immeubles dont les façades sont en béton brut ou crépies, les Dictyna civica, de petite taille : 2-3 mm, créent des toiles sans formes précises plus ou moins circulaires, collées contre les murs autour d’une anfractuosité, mais qui sont chargées de restes de proies et de poussière et ressemblent à des taches. Cette espèce forme souvent de grandes colonies, tachant les façades d’immeubles, en particulier sur les immeubles crépis du quartier Saint Jean à Lyon. La large répartition de cette espèce sur les immeubles a entraîné l’utilisation de crépis avec des insecticides à longue durée de vie, augmentant la pollution chimique en milieu urbain, pour un bénéfice discutable. Les milieux chauds et humides, comme les serres, mais aussi l'intérieur des habitations sont appréciés par Achaearanea tepidariorum. Leurs toiles sont un simple enchevêtrement de fils auxquels se heurtent les proies, ce qui déclenche le jet de fil de soie de leur propriétaire pour paralyser les proies. Une petite araignée cracheuse de glu et à la démarche très lente, Scytodes thoracica se trouve exclusivement dans les maisons (caves, hangars) dans le centre et le nord de la France, et également sous les pierres dans la région méditerranéenne. Cette araignée errante projette vivement, à une distance de 10 mm, un jet de soie gluante, contenant un peu de venin, qui fixe la proie au support et permet à l'araignée de l'atteindre et de la dévorer. 184 /185 Une petite araignée sauteuse (5 à 7 mm), le Salique chevronné Salticus scenicus, se rencontrent couramment sur les murs extérieurs et accidentellement à l’intérieur des maisons. Elle est observable aussi sur les vitres où elle se déplace avec aisance grâce une touffe de poils se trouvant au bout des pattes : les fascicules unguéaux*. Elle ne tisse pas de toile pour la chasse, mais de petites loges de soie lui servant de refuge nocturne ou, pour la femelle, de lieu pour pondre et veiller la ponte. Dotée d’une vue excellente, grâce à quatre très gros yeux antérieurs, elle repère une proie, s’en approche lentement et, arrivée à une distance de 2 à 3 cm, bondit dessus après avoir posé un fil de soie lui servant de corde de rappel en cas de chute. Salticus scenicus : une petite araignée sauteuse à livrée zébrée, assez commune sur les murs ensoleillés et jusque sur les terrasses des immeubles lyonnais ou villeurbannais. © Denis Bourgeois -Arthropologia Ces araignées urbaines et domestiques ne posent pas de problèmes de santé. Elles sont difficiles à voir car de petite taille, nocturnes et cachées dans leur retraite. Leur présence n'est souvent perceptible que par les toiles qu'elles construisent. Seules les tégénaires, de plus grande taille, déclenchent fréquemment des réactions phobiques, bien qu’elles soient inoffensives comme les autres espèces commensales. ✦ BIBLIOGRAPHIE ◊C HANSIGAUD V., 1991. Les arachnides sont dans la ville. Première partie. Pénélope, 2 : 12-35. ◊C HANSIGAUD V., 1991. Les arachnides sont dans la ville. Deuxième partie. Pénélope, 3 : 13-37. ◊C HANSIGAUD V., 1992. Les arachnides sont dans la ville. Troisième et dernière partie. Pénélope, 5 : 12-23. ◊J ONES D., LEDOUX J.-C., EMERIT M. 1990. Guide des araignées et des opilions d'Europe. Delachaux et Niestlé, 384 p. CORRESPONDANCE ◊R AYMOND RAMOUSSE Société linnéenne de Lyon, 33 rue Bossuet, 69006 Lyon S cytodes thoracica, une araignée cracheuse, ici une femelle transportant ses œufs. © Denis Bourgeois -Arthropologia Passer des concepts à la mise en pratique nécessite cependant de comprendre la diversité des champs scientifiques et la complexité des relations entre organismes vivants. Dans ce contexte, où les connaissances sont certes nombreuses mais dispersées, le Grand Lyon et la Société Linnéenne de Lyon, société savante fondée en 1822 et dédiée à l’étude du monde vivant et de la géologie, ont souhaité proposer aux naturalistes, tant professionnels qu’amateurs un cadre original d’échange et de synthèse de leurs connaissances : un ouvrage collectif donnant un état des lieux des connaissances locales, tout en transcendant les disciplines. Ce projet a réuni quarante-deux auteurs, dont les contributions ont été organisées au regard des huit principales familles de milieux naturels ou urbains de l’agglomération lyonnaise, en vue d’offrir une lecture par grandes composantes paysagères, intégrant en outre une dimension historique, indispensable clé de compréhension de l’organisation actuelle de notre territoire. Regards sur les milieux naturels & urbains de l'agglomération lyonnaise Nature en ville, biodiversité… Voici des termes dont l’emploi s’est récemment généralisé au sein des sphères publiques, notamment en matière de planification et d’aménagement urbain. Le Grand Lyon, deuxième agglomération française, n’y échappe pas. Regards sur les milieux naturels & urbains de l’agglomération lyonnaise