Encore plus impressionnant, mais là c`est une œuvre collective : les

Quizz
Encore plus impressionnant, mais là c’est une œuvre
collective : les Anelosimus eximius vivent en colonies
de plusieurs centaines d’individus. Elles habitent dans des
toiles de plusieurs mètres de long, fabriquées ensemble
sur les feuillages en lisière de bois. On en a même filmé
entre des fils électriques, sur une grande longueur.
Drôle d’impression de se retrouver devant un mur d’araignées
semblant flotter dans l’air !
L’araignée n’absorbe que des liquides. Pour manger elle
doit donc tout liquéfier. À l’aide de deux crochets situés
vers sa bouche, elle injecte un venin dans le corps de sa proie.
Il contient à la fois des neurotoxiques, qui paralysent l’animal,
et des enzymes qui vont tout simplement dissoudre
ses organes internes et les transformer en bouillie que
l’araignée pourra ensuite assimiler.
Cette araignée aquatique, comme beaucoup d’araignées,
a des poils sur l’abdomen. Lorsqu’elle entre dans l’eau,
ces poils piègent quelques bulles d’air. Sous l’eau, elle fabrique
une toile en forme de toit sous laquelle elle libère les bulles.
Elle remonte ensuite régulièrement à la surface pour reprendre
des bulles et alimenter son abri. En quelque sorte elle tisse
une bulle qui deviendra sa maison. Excellente nageuse, elle ira
ensuite chasser les insectes aquatiques pour les ramener
dans sa tanière d’air.
On n’en connaît qu’une. Bagheera kiplingi est une petite
araignée sauteuse qui vit en Amérique centrale et se nourrit
de nectar d’acacia “cultivé” par des fourmis. Elle doit donc
redoubler de ruse et d’agilité pour chiper sa nourriture
à leurs gardiennes.
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La pholque est une araignée aux longues pattes,
commune dans nos maisons. Quand elle est dérangée,
elle commence à se balancer sur sa toile, si vite qu’on
ne la distingue plus. Elle tente ainsi de se rendre invisible.
La toile est un véritable outil de communication.
C’est un peu le télégraphe de l’araignée.
Posée sur sa toile, elle est alertée par les vibrations quand
une proie se fait piéger et se débat. Le mâle aussi peut
s’en servir pour séduire la femelle araignée. Il tapote les fils
de la toile, un peu comme un prétendant vient jouer
la sérénade en grattant les cordes d’une guitare sous
les fenêtres de sa belle. Mais attention, certaines espèces,
prédatrices des autres araignées, font vibrer les cordes
d’une toile en imitant l’insecte piégé ou le mâle amoureux,
pour attirer l’hôte des lieux dans un piège et le dévorer !
L’araignée est travailleuse ! Elle refait sa toile en
moyenne deux fois par jour. Elle mange l’ancienne,
pleine de protéines, et en construit une nouvelle.
La raison ? La toile est enduite d’une substance collante
pour piéger les proies. Une toile fraîche, encore pleine
de cette colle, est plus efficace.
La plupart des toiles sont en forme de spirale
d’Archimède. Dans ce numéro : Curiosinus, les XP de Cossie
et l’Exo Arachno en parlent largement. Mais il existe beaucoup
de formes et de fonctions à ces toiles. La pholque tapisse
sa toile comme une jolie surface incurvée, en forme
d’entonnoir, munie d’un trou au centre ou à l’angle,
dans lequel elle se cache.
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Une néphile et sa toile dorée.
© Christophe Poudras/Fotolia
Etonnantes ces araignées !
Surtout les espèces des régions
chaudes. Par exemple les néphiles
fabriquent de grandes toiles de
plus d’un mètre, si solides qu’elles
peuvent capturer de petits oiseaux,
ou des chauves-souris, dans de jolies
toiles aux reflets d’or. D’ailleurs ces
espèces de néphiles sont de la taille
des oiseaux capturés.
L’araignée Goliath, la plus grosse
du monde, est une mygale pouvant
atteindre 30 cm de diamètre.
Elle se camoufle dans les feuilles
et saute sur les oiseaux, rongeurs, grenouilles et même serpents.
Les dolomèdes se posent à la surface de l’eau et la font vibrer
pour attirer et capturer les petits poissons. Tout est possible…
mais des bébés éléphants, c’est quand même un peu gros !
Environ 42000 mais il s’en découvre encore de nouvelles
espèces tous les jours. La plupart sont minuscules et ne
se voient pas. On estime qu’il y a encore des dizaines de
milliers d’espèces inconnues.
Pas tellement grosse l’araignée Darwin ou Caerostris
darwini (jusqu’à 2 cm, la taille d’une pièce de monnaie)…
mais elle ouvre grand sa toile ! Cette espèce de Madagascar
sait trouver le meilleur emplacement : au-dessus des ruisseaux.
Ses toiles font jusqu’à 3 m² (soit un disque de 2 m de diamètre)
et l’armature peut être attachée sur chaque rive de la rivière
avec des points de fixation parfois séparés de 25 m.
Un vrai filet de pêcheur, mais au-dessus du point d’eau,
là où passent tous les insectes.
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