Décideurs. Pouvez-vous revenir sur la fusion de vos deux en-
tités de gestion d’actifs : Neuize Private Assets et Neuize
OBC Investments.
Philippe Vayssettes. Tout d’abord, les défis de la banque ne sont
pas uniquement dans la gestion d’actifs. C’est un élément essen-
tiel mais qui ne constitue qu’une composante de notre métier. En
tout état de cause, ce n’est plus le Saint-Graal
du métier de banquier privé. Il est largement
complété par toute une gamme de conseils,
de services ou de produits que l’on peut four-
nir à nos clients. La fusion NOI/NPA fin 2013
n’est que le prolongement de la rationalisation
de la gamme de fonds commencée en 2010.
Il faut rappeler que les activités de gestion d’actifs étaient jusqu’à
cette date réparties sur sept entités juridiques.
Décideurs. Et quels seront vos prochains dés ?
P. V. Les prochains défis seront axés autour de la nécessité de
développer encore plus notre approche à l’international. Nous
avons un vrai réservoir de croissance à cette échelle, soit au tra-
vers du groupe ABN Amro, soit en servant nos propres entités. Le
second aspect qui, lui, est une vraie révolution culturelle et orga-
nisationnelle que va vivre tout le monde bancaire, et en particulier
la banque privée et la gestion d’actifs, c’est la réglementation et
notamment l’impact de Mifid2. L’inflation législative contraint les
banques à se réorganiser. Concrètement, le programme Mifid
est dimensionné en interne sur les années 2015 et 2016 mais
il est fort probable que de nouveaux changements importants
auront lieu en 2018. L’autre révolution est celle du digital qui va
profondément changer notre relation aux clients et notre manière
d’appréhender notre métier.
Décideurs. Augmentation des fonds propres, du ratio de solvabilité,
du bilan, des encours et des actifs sous gestion, 2014 fut un bon
millésime. Qu’attendez-vous pour 2015 ?
P. V. En 2014, nous avons été au-delà de nos ambitions. En 2015,
nous sommes exactement sur la même lancée, ce qui est très
positif, notamment dans le cadre de l’annonce de l’introduction
en Bourse de notre actionnaire majoritaire : ABN Amro. Comme
dans tous les groupes en phase de pré-IPO, je suis contraint par
la réglementation à communiquer de manière très stricte. Cepen-
dant, du point de vue de la collecte, on est plutôt très satisfaits. Sa
structure est très positive entre les flux d’ABN Amro qui renforcent
l’enracinement de la banque vis-à-vis de son actionnaire, et la
collecte purement bancaire, c'est-à-dire nos clients et prospects,
n’a jamais été aussi bonne.
Décideurs. Par le passé, des rumeurs de cession de la banque
Neuize OBC ont pu exister. Pensez-vous les voir réapparaître avec
l’IPO d’ABN Amro ?
P. V. Cette question revient à chaque fois qu’il se passe un événe-
ment dans l’écosystème de Neuflize OBC.
Cela fait 21 ans que je suis dans le groupe
et que j’entends comme vous ces rumeurs.
Déjà en 2008, lors de la nationalisation
d’ABN Amro, Neuflize OBC fut présentée
comme une pépite pouvant être cédée
pour renflouer les caisses. Il est normal que
dans le cadre de l’IPO ces considérations reviennent, elles sont
légitimes. Cependant, les dirigeants d’ABN Amro le disent avec
encore plus de véhémence que je pourrais le faire: l’ensemble
des raisons qui font que tout le monde veut acheter Neuflize OBC
sont également les mêmes qui font qu’elle ne sera jamais cédée.
Pour autant, le chiffre d’affaires d’ABN Amro se fait à 80 % sur le
marché domestique néerlandais, le solde étant réalisé à l’inter-
national avec un modèle de risque modéré. La banque privée à
l’international est donc un de nos modèles de développement.
& dealmakers Mardi 29 Septembre 2015
« La gestion d’actifs n’est
plus le Saint-Graal du
métier de banquier privé »
Philippe Vayssettes
Président du directoire, Neuflize OBC
L’essentiel ///
F1 : Renault veut revenir
dans la course
Sommaire
2. L’essentiel
4. Insider
5. Tour de table
6. International
7. Nominations
N°35
a la une
cette
semaine
ETE et Williams
ASTORG PARTNERS
2
l'essentiel
décideurs & dealmakers
La marque au losange a conrmé la prise de contrôle de l’écurie Lotus.
En accord avec Gravity Motorsports, Renault est sur le point d’acquérir
l’écurie de Formule 1 Lotus. Les rumeurs évoquent une participation à hau-
teur de 65% dans cette entité détenue par le fonds de Gérard Lopez, Ge-
nii Capital. Ce rachat sonne comme un retour au stand pour cette équipe
– championne du monde en 2005 et 2006 avec Fernando Alonso – que
l’homme d’affaires avait rachetée à Renault en 2010 et rebaptisée du nom
de la mythique marque anglaise. Traversant des difficultés financières, elle
a échappé de justesse à la liquidation judiciaire grâce à l’intervention du
constructeur il y a dix jours. Côté français, le retour de voitures Renault sur
les circuits serait à l’étude pour la saison 2016. Simple motoriste, le groupe
chercherait d’autres moyens de rentabiliser son expertise dans le sport au-
tomobile. Si son moteur V8 a fait gagner Red Bull jusqu’en 2013, Renault
peine à s’adapter aux nouvelles règles obligeant les véhicules à rouler sur
des V6 turbo et enregistre des pertes sur cette activité. L’engagement d’une
équipe l’obligerait toutefois à revoir ses accords avec Red Bull et Toro Ros-
so. Ces négociations seront entre les mains de l’ancien champion du monde
Alain Prost qui dirige actuellement Renault F1 Team et devrait prendre la tête
de la nouvelle écurie. Il pourrait être rejoint par Frédéric Vasseur, actuelle-
ment dirigeant d’ART Grand Prix et constructeur de la formule E de Renault,
la cousine électrique de la formule 1.
F1 : Renault veut revenir
dans la course
Amundi Immobilier achète un portefeuille de 1 Md€
C’est Union Investment qui cède ce portefeuille paneuropéen de
bureaux.
C’est l’une des plus importantes transactions de l’année sur le
marché européen des bureaux : l’acquisition, par Amundi Im-
mobilier, du portefeuille Aqua, cédé par Union Investment Real
Estate, d'une valeur d'un milliard d'euros. Ce portefeuille paneu-
ropéen est composé de dix-sept actifs, développant près de 280
000 mètres carrés répartis dans huit pays (France, Angleterre,
Pays de Galles, Ecosse, Allemagne, Autriche, Finlande et Pays
Bas). L’ensemble est loué à 90 % et dégage un loyer annuel de
soixante millions d'euros.
Conseils de l’acquéreur : Herbert Smith Freehills, Oudot et Associés, DTZ ; conseils du vendeur : Clifford
Chance, C&C Notaires, Cheuvreux, JLL
Technicolor écrème le marché du M&A
Non content d’avoir racheté les décodeurs de Cisco, le français acquiert le studio britan-
nique d’effets visuels The Mill.
Il avait annoncé qu’il passerait les 500 M€ d’Ebitda ajusté et il est sur le point d’atteindre
ce cap dès 2017 : Technicolor vient encore de réaliser une opération de croissance ex-
terne avec le rachat de The Mill pour 259 M€. La cible, créateur d’effets visuels implanté
au Royaume-Uni, a réalisé un chiffre d’affaires de 135 M€ en 2014, en croissance de 19
% depuis 2009. Elle devrait fournir au spécialiste tricolore de l’image et de la vidéo de
nouveaux ancrages en matière de télévision, de cinéma, de publicité et surtout de réalité
virtuelle, un marché estimé à 150 Md$ en 2020 selon le conseil Digi-Capital. Avant cette
transaction, Technicolor avait déjà récupéré les décodeurs de Cisco pour 550 M€.
Alcatel-Lucent met la main sur
Mformation
LE GROUPE DU NEW JERSEY SERA
INTÉGRÉ À L’ACTIVITÉ IP DE L’ÉQUI-
PEMENTIER TÉLÉCOM.
EN PLEIN RACHAT PAR NOKIA, ALCA-
TEL-LUCENT POURSUIT LES ACQUISI-
TIONS. LE FRANCO-AMÉRICAIN VIENT
DE PRENDRE LE CONTRÔLE DE MFOR-
MATION, SPÉCIALISTE DE LA GESTION
DES TERMINAUX CONNECTÉS ET DE
LA SÉCURITÉ DE L’INTERNET DES OB-
JETS. ALCATEL-LUCENT DEVIENT AINSI
LE LEADER MONDIAL DE CE SEGMENT
AVEC PLUS DE 700 MILLIONS DE TER-
MINAUX SERVIS. SELON LE GROUPE,
QUI N’A PAS SOUHAITÉ RÉVÉLER LES
TERMES DE LA TRANSACTION, CE
MARCHÉ POURRAIT S’ÉTENDRE À 70
MILLIARDS DE TERMINAUX DÈS 2020.
3
décideurs & dealmakers
l'essentiel
Déjà associée à l’équipe de direction de SGG, la société de capital-investisse-
ment poursuivra la stratégie de croissance externe.
Entré au capital du fournisseur de services financiers SGG il y a cinq ans, Cope-
ba cède le contrôle au français Astorg. Le cédant est une société d’investisse-
ment privée qui a permis à SGG de connaître un développement rapide, par la
conjugaison d’une croissance organique et d’une stratégie de build-up. Depuis
son entrée au capital de SGG, Copeba lui a permis de doubler ses revenus. As-
torg Partners entend accélérer la croissance de la société luxembourgeoise de
services fiduciaires et administratifs, notamment en Europe via des acquisitions
déjà amorcées par Copeba, à l’image du rachat en juin dernier du spécialiste
belge des services comptables et fiscaux Actefi. Dans cette continuité, l’Alle-
magne, le Royaume-Uni et la France constituent des opportunités à saisir. Sur
le plan opérationnel, la cible continuera d’offrir à ses clients une vaste gamme
de services, du conseil sur le choix de structuration du groupe au contrôle de
conformité, et en passant par l’optimisation du statut fiscal des sociétés.
Astorg Partners remplace
Cobepa au capital de SGG
BPIFrance et Multicroissance
entrent au capital du groupe Jardel
À l’occasion du départ en retraite de son fon-
dateur Jean-Luc Jardel, le transporteur de
marchandises, crée en 1985, ouvre pour la
première fois son capital à des investisseurs.
Jean-Luc Jardel, l’ancien président, qui pos-
sédait 60 % du capital, prend sa retraite et
ouvre le capital de sa société à des inves-
tisseurs. BPIFrance et le fonds Multicrois-
sance en profitent pour signer leur entrée en
investissement ensemble 1,6 M€. Le direc-
teur général depuis 2004, Dimitri Goineau,
devient quant à lui majoritaire. L’argent levé
permettra au groupe de continuer sa straté-
gie de croissance externe. En juillet 2015, il
a repris à la barre du tribunal de commerce
Commagnac Industries, société qui réalisait
30 M€ de chiffre d’affaires. Cette opération
devrait lui permettre de franchir la barre des
100 M€ de revenus en 2015 pour un effectif
de plus de 1 100 salariés.
Balt cède 51 % de son capital à Bridgepoint
Le pionnier en neurologie interventionnelle entend s’implanter sur le marché américain.
Bridgepoint signe sa deuxième opération en France via son nouveau fonds Bridgepoint Eu-
ropeV, après celle d’eFront en janvier. La société de capital-investissement s’associe au fran-
çais Balt, auprès de la famille fondatrice, en prenant 51 % de son capital. Côté financement,
la dette provient d’un pool bancaire composé de Bank of Ireland, CIC, HSBC, ING, Natixis et
Société Générale. Véritable pionnier dans son secteur, Balt accompagne les neuroradiologues
dans la recherche de solutions contre les accidents vasculaires cérébraux, anévrismes et mal-
formations artério-veineuses, fournissant tous les plus grands centres français et internationaux
pratiquant la neuroradiologie interventionnelle. La firme aux cent millions d’euros de revenus
aspire, par cette opération, à continuer à innover et à étendre ses parts de marché, sur un mar-
ché mondial représentant un milliards d’euros en 2015 avec un taux de croissance estimé entre
12% et 15 % par an. Balt, qui réalise 95 % de son chiffre d’affaires hors de France, compte s’im-
planter sur le marché américain, révélant de nombreuses perspectives de croissance rapide.
Conseils cible : M&A : Natixis Partner, R&J Capital ; juridique : Segif ; conseils acquéreur : juridiques : Sekri
Valentin Zerrouk, Bredin ; DD marché : Arthur D Little ; DD nance: 8Advisory ; DD juridique: PwC
21 Partners s’offre le leader indépendant du marketing opéra-
tionnel en France
IMPACT VIENT CLORE LE PROGRAMME D’INVESTISSEMENT DU QUATRIÈME
FONDS DU GROUPE EUROPÉEN.
APRÈS LA RÉALISATION DE DEUX SORTIES ET D’UN REFINANCEMENT, 21 PARTNERS VIENT
D’ACQUÉRIR IMPACT, LE LEADER INDÉPENDANT DU MARKETING OPÉRATIONNEL EN
FRANCE, EN S’ASSOCIANT À SES TROIS FONDATEURS. L’OPÉRATION CLÔT LE PROGRAMME
D’INVESTISSEMENT DU QUATRIÈME FONDS DE 21 PARTNERS AVEC CETTE SOCITÉTÉ FORTE
DE 50 M€ DE REVENUS ET D’UNE CROISSANCE ANNUELLE MOYENNE DE 20 %,
Conseils acquéreur : juridiques : Latham & Watkins LLP, Loyens & Loeff ; stratégiques : Marsh LLC,
McKinsey & Co ; conseils cédant : nanciers : ING, Leonardo &Co. ; juridique : White & Case LLP
4
décideurs & dealmakers
insider
Décideurs. Réussite rare pour une biotech tricolore, Biom’Up
a levé plus de 31 millions d’euros auprès d’investisseurs pri-
vés. Comment expliquer une telle collecte ?
Étienne Binant. Depuis longtemps, nous savions que notre
marché, celui de l’hémostase, pouvait intéresser les bail-
leurs de fonds en raison de son potentiel de croissance
important. De plus, notre produit phare, Hemoblast, une
poudre hémostatique qui arrête les saignements modérés
en chirurgie, a constitué une innovation sur un segment
d’activité resté
flat
depuis près de dix ans. Ce marché,
sans être source d’espoirs infondés, représente tout de
même une valeur annuelle de deux milliards de dollars.
Cependant, les investisseurs nous
ont soutenus à compter du moment
où nous avons renforcé le mana-
gement : respectivement nommés
directeur médical et président du
Conseil d’administration, le Pr Wil-
liam Spotnitz et le Dr Jan Ohrstrom
ont contribué à la sécurisation de
cette levée.
Décideurs. Quelle sera l’allocation
de ces fonds ?
E. B. Il nous fallait initialement vingt
millions d’euros pour entreprendre ce que nous avions
prévu. Avec 31,3 M€, nous allons aller encore plus vite !
La priorité de notre développement va au lancement de
l’étude clinique sur 400 cas aux États-Unis et en Europe.
Ensuite, les fonds supplémentaires vont à la fois nous per-
mettre d’avoir un horizon de trésorerie étendu et de lancer
Hemoblast en Europe d’ici la fin de l’année prochaine sans
l’aide d’un quelconque partenaire.
Décideurs. Quels sont les avantages de votre produit, l’He-
moblast ?
E. B. En chirurgie du foie, du cœur ou encore de la colonne,
les petits saignements peuvent gêner la bonne conduite
d’une opération et ainsi mettre indirectement la santé d’un
patient en jeu. Dans ces cas-là, un produit hémostatique
est appliqué. Hemoblast, dont nous comptons démontrer
l’efficacité à plus de 90 % à six minutes, est prêt à l’em-
ploi et ne nécessite donc aucune préparation avant son
utilisation. D’autres produits font perdre plusieurs minutes
cruciales au déroulement de la chirurgie. Par ailleurs, sous
forme de poudre, il peut, selon les besoins, couvrir une
large zone ou un endroit précis. Il est ainsi plus maniable
qu’un gel.
Décideurs. Les medtech/biotech américaines enchaînent les
levées de fonds privées et publiques spectaculaires. Leurs
consoeurs françaises ont-elles à rougir de ce dynamisme ?
E. B. Premier commentaire : la
France est le marché le plus actif
d’Europe continentale en ce qui
concerne les IPO de medtech/
biotech. Plus d’une trentaine
d’introductions ont été réussies !
Le marché est donc mûr pour les
ouvertures de capital publiques.
Il n’y a qu’à regarder DBV Tech-
nologies qui a parfaitement
évangélisé le marché avec 200
M€ collectés sur le Nasdaq. Gen-
fit, Cellectis ou Adocia ne déméritent pas non plus avec des
valorisations proches ou supérieures à 500 M€.
Néanmoins, lors de tours de table privés, la donne est diffé-
rente : ce premier semestre, l’ensemble des biotech/med-
tech avait levé un montant très limité en tour privé, alors que
Biom’Up à elle seule vient de collecter plus de 30 M€. En
France, si vous n’êtes pas soutenu par Sofinnova, InnoBio
ou EDRIP, l’appui d’investisseurs privés est compliqué pour
les gros tours privés.
«Nous voulions 20 M€ et nous
récupérons plus de 30 M€ »
Étienne Binant
Directeur général, Biom’Up
«
En France, si les biotech ne
sont pas soutenues par les gros
capital-risqueurs de la santé, la
réussite d’un tour privé impor-
tant est compliquée
»
Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95
Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau
Rédaction : Firmin Sylla, Jean-Hippolyte Feildel, Aurélien Florin, Thomas Marolleau, Vincent Paes, Sophia Sanni
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Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre
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5
décideurs & dealmakers
tour d'horizon
Deezer à toute vitesse vers l’IPO
La plate-forme de streaming musical estime que la Bourse
est le moyen le plus efficace de se nancer face à une
concurrence de tous les instants.
Désireux de lutter à armes égales face aux géants du
streaming musical composés des nouveaux Google Play
et Apple Music, et de l’historique Spotify, Deezer a déci-
dé de s’introduire en Bourse sur la place d’Euronext Pa-
ris. Si la valorisation de la jeune entreprise française n’a
jamais été communiquée officiellement, sa dernière levée
de fonds privés auprès d’Access Industries en 2012 (100
millions d’euros), indique qu’un nouvel appel aux investis-
seurs ferait sans doute bondir son prix au-delà du milliard
d’euros. Un montant bien moins important que les 8 Md€
portés par le suédois Spotify mais une aubaine pour la no-
toriété de la société française à l’international. Par la suite,
la priorité sera donnée à l’acquisition de nouveaux clients
et à la conversion de ses utilisateurs actuels (6,3 millions)
en abonnés payants.
Ysance lève 7 M€ auprès de
Creadev
Le fonds d’investissement de la famille Mulliez a pour ob-
jectif de faire de l’éditeur de plates-formes de gestion des
données digitales un leader européen.
Cette prise de participation par le fonds Creadev, d’un
montant de sept millions d’euros, s’inscrit dans le cadre
d’une opération globale de dix millions d’euros dans la-
quelle le management de la société a participé. Cette opé-
ration vise à donner les moyens nécessaires à Ysance de
devenir un leader européen des plates-formes de gestion
des données digitales. L’investissement permettra d’accé-
lérer le développement et le déploiement de la Digital Data
Factory. Pour cela, la société compte recruter cinquante
personnes à moyen terme. La société, dirigée par Laurent
Letourmy, accompagne notamment le groupe Express, fi-
liale d'Altice Media, dans sa stratégie de big data. Un pro-
jet estimé à quatre millions d'euros et financé à moitié par
le Fonds de l'innovation numérique de la presse de Goo-
gle. En 2014, Ysance a réalisé un chiffre d’affaires compris
entre douze et quinze millions d’euros.
COFELY AXIMA
S’OFFRE L’EXPERTISE
DE PROMAT SÉCURITÉ
Secteur : Sécurité
Valeur : NC
CA cible : 14 M€
CA acquéreur : 1,2 Md€
Conseil due diligence nan-
cière acquéreur : Deloitte
Finance TS
Conseil nancier cédant :
Linkers
ALCUIN LANCE UN
TOUR DE CAPITAL-DÉ-
VELOPPEMENT
Secteur : Ressources
humaines
Valeur : 4,6 M€
Conseil juridique investis-
seurs : Cohen Amir-Aslani &
Associés
Conseils cible : due dili-
gences : nancière : Grant
Thornton ; scale : Bonna
Auzas Avocats ; juridique :
Vaughan Avocats
LA SOCIÉTÉ DE GES-
TION VOISIN, DORÉNA-
VANT CONTRÔLÉE PAR
FONCIÈRE ATLAND
Secteur : Immobilier
Valeur : NC
Conseil juridique acquéreur
: Gaftarnik Le Douarin &
Associés
Conseil juridique cédant :
Selarl Ligl
WEBEDIA, MINORI-
TAIRE CHEZ TRADELAB
Secteur : internet
Valeur : NC
CA cible : 15 M€
Conseil juridique cible : GLH
Associés
RECALL HOLDINGS
DISPOSE DE L’EN-
SEMBLE DU CAPITAL
D’ARCHE COMPANY
Secteur : Autres services
aux entreprises
Valeur : NC
CA cible : 1,5 M€
Conseil juridique acquéreur
: JP Karsenty & Associés
Conseil juridique cédant :
Coblence & Associés
MESDEPANNEURS.
FR ACCUEILLE MAIF
AVENIR
Secteur : Services aux
particuliers
Valeur : 1,7 M€
CA cible (2014) : 0,1 M€
CA cible (visé en 2015) :
1,5 M€
ROSEANNA OUVRE SA
TOILE À BPIFRANCE
Secteur : Luxe
Valeur : 0,75 M€
CA cible (visé en 2015) :
3 M€
Conseils investisseur : due
diligences : nancière : JLA
Audit ; juridique : Bichot &
Associés
Conseil juridique cible :
Audrey Obadia-Zerbib
FULLSIX : HAVAS
RENTRE, MOTION EP
SORT
Secteur : Communication
Valeur : NC
CA acquéreur : 1,9 Md€
Conseils cédants : due dili-
gence nancière : Pricewa-
terhouseCoopers Transac-
tion Services ; juridique :
Sekri Valentin Zerrouk
DEUXIÈME TOUR DE
TABLE POUR MA-
GICEVENT
Secteur : Internet
Valeur : 1,5 M€
Conseil juridique cible :
Wragge & Co
ANTIN INFRASTRUC-
TURES, SEUL MAÎTRE À
BORD DE FPS TOWERS
Secteur : Télécoms
Valeur : NC
CA acquéreur : 25,4 Md€
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