Décideurs. Marc Rougier vous a rejoint. Quel sera son rôle et
pourquoi son nom s’est détaché de celui des autres candidats?
Philippe Gire. Le fonds est porté par une équipe. Toutes les
décisions clés sont prises à l’unanimité des cinq investis-
seurs. Nous misons sur la diversité pour gagner en précision
lors de l’évaluation des individus porteurs de projets. Par
exemple, notre équipe est la plus fémini-
sée du capital-risque. La variété des profils
mais aussi la variété des expériences nous
sont précieuses. Pour nous, le collectif est
donc primordial. Le recrutement de Marc
répond à cette logique. Serial entrepreneur,
il apporte une nouvelle vision sur les diffé-
rentes initiatives portées à notre connaissance.
Décideurs. Le Galion Project a publié une lettre d’intention stan-
dard pour faciliter la première levée de fonds des entrepreneurs.
Cette initiative va-t-elle déranger les fonds ?
P. G. Nous sommes très favorables à cette initiative. Ce term
sheet reprend de nombreux points de notre propre lettre d’in-
tention. Il constitue une bonne base de départ même si les
négociations sur certaines clauses seront inévitables pour
s’adapter aux sensibilités ou aux situations particulières.
Dans le détail, la clause de liquidation préférentielle nous
est chère. C’est une voie intermédiaire entre deux solutions
sévères, chacune à leur manière, pour les investisseurs ou les
entrepreneurs. En cas d’échec, la priorité est certes donnée
au remboursement des investisseurs mais les créateurs de
la société sont assurés de toucher quelque chose lors de la
cession, et ce même si le prix de vente est faible.
Décideurs. L’écosystème français de l’innovation vous semble-
t-il compétitif par rapport aux autres places fortes européennes
comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne ?
P. G. L’écosystème est en constante progression. Le tissu
d’accélérateurs et d’incubateurs est bien plus dense que par
le passé. Par ailleurs, les serial entrepreneurs sont devenus
des modèles à suivre pour la nouvelle génération alors qu’ils
continuent de lancer des projets de plus en plus ambitieux.
Certains se sont aussi mués en business angels. Les entre-
prises à succès comme Criteo forment de nombreux talents,
susceptibles de lancer eux-mêmes leurs sociétés par la suite.
Autre élément essentiel: la place considérable des mathé-
matiques dans le digital et l’excellence de l’école française
en la matière. Enfin, la fiscalité est favorable aux entreprises
technologiques avec le CIR et les avantages de la BPI.
Décideurs. Une étude Capgemini avance que les start-up fran-
çaises ont levé en 2015 la somme de 1 MD€. Un « petit » calcul
vous donne alors 2,5 % de part de marché. Il vous reste encore
du chemin à parcourir n’est-ce pas ?
P. G. Nous investissons entre 30 et 40
M€ par an. Par rapport à l’intégralité du
marché, nous sommes sans doute un
petit acteur. Sur ces métiers, la concur-
rence n’est pas négligeable, sans
compter la part significative des fonds
étrangers. Il faut nous comparer avec nos semblables, c’est-
à-dire les acteurs français du numérique en early stage.
Nous ne travaillons ni avec la biotech, ni avec les clean-
techs: deux secteurs très dynamiques. Notre spécialité
demeure l’acquisition à faible coût de pépites. Notre track
record plaide en notre faveur avec la découverte de Criteo,
Sigfox et Teads. Il nous manque Blablacar, mais nous ne
sommes pas positionnés sur le B2C.
« Il nous manque Blablacar
mais nous ne sommes pas
positionnés sur le B2C »
Philippe Gire
Cofondateur et associé, Elaia Partners
L’essentiel ///
Eurosic acquiert
Foncière de Paris
Sommaire
2. L’essentiel
4. Insider
5. Tour de table
6. International
7. Nominations
a la une
cette
semaine
bein media
salesforce
Mardi 8 Mars 2016
N°56
2
l'essentiel
décideurs & dealmakers
Eurosic signe un accord portant sur 79 % du capital et des droits de vote de
Foncière Paris. Il a également fait part de son intention de déposer, auprès de
l’Autorité des marchés nanciers (AMF), un projet d’offre publique volontaire vi-
sant l’ensemble des titres de la société.
Les sociétés spécialisées dans la gestion d’actifs immobiliers d’entreprise, Fon-
cière de Paris et Eurosic, annoncent un projet -bien avancé- de fusion. L’ensemble,
au patrimoine cumulé supérieur à 5 milliards d’euros, est très présent en région
parisienne et ambitionne de devenir un acteur de référence de l’immobilier tertiaire.
Eurosic a déjà signé les accords portant sur l’acquisition de la majorité du capital
de Foncière de Paris qui, de son côté, accueille ce rapprochement avec enthou-
siasme. Les deux acteurs ont, par ailleurs, conclu un accord visant à encadrer les
modalités de la coopération. Car c’est une opération complexe dont il est question.
Concrètement, l’offre publique volontaire reposera sur une offre alternative où les
actionnaires de Foncière de Paris pourront soit apporter leurs actions à des offres
publiques d’échange contre des actions ou des obligations subordonnées rem-
boursables en actions (« OSRA ») Eurosic ; soit apporter leurs actions à une offre
publique d’achat au prix de 136 € par action après détachement du dividende
2015 de 9 € par action. Les porteurs d’OSRA pourront les apporter à une offre mixte
(OSRA Eurosic + paiement en numéraire) ; soit céder leurs OSRA.
Eurosic acquiert
Foncière de Paris
Essilor voit d’un bon œil le rachat de Vision Direct
Le géant du verre ophtalmique renforce sa position dans la vente
en ligne de produits spécialisés avec l’acquisition du britannique
Vision direct.
L’un des leaders de la vente de lentilles de contact en ligne, Vi-
sion Direct, vient d’être cédé au géant de l’optique Essilor (Va-
rilux, Crizal, etc.). Ce dernier espère ainsi renforcer sa position
dans l’e-commerce de produits spécialisés avec le britannique.
En 2015, la cible a réalisé un chiffre d’affaires de près de 33 M£.
Aujourd’hui, Vision Direct rayonne principalement au Royaume-
Uni et en Irlande, mais elle aspire, avec ce rapprochement, à un
élargissement de sa couverture géographique. Celle qui conser-
vera son management espère également diversifier son offre, tout
en conservant qualité de service client qui a forgé sa réputation.
Clap de n pour Pixmania : le rachat par Vente-du-diable
Le pionner français du web marchand est officiellement liquidé depuis le 25 février
2016.
Le site de vente de produits électroniques, en redressement judiciaire depuis jan-
vier, a été repris le 5 février par Vente-du-diable.com, le site spécialisé dans le
déstockage de produits high tech. La société toulousaine ne conserve que 13 %
des effectifs de Pixmania (qui n’en comptait plus que 370). Les salariés sauvés
appartiennent tous au service marketplace (l’espace internet de vente), ce qui fait
sens au regard des objectifs du site : capitaliser sur l’outil place de marché ainsi
que sur l’expertise des équipes et la notoriété de la marque, tout en proposant une
nouvelle version de celle-ci.
Frey signe pour 143,5 M€ de
commerces
L’OPÉRATION PORTE SUR UNE SUR-
FACE DE 77 000 MÈTRES CARRÉS.
LA FONCIÈRE FREY A ACQUIS UN POR-
TEFEUILLE D’ACTIFS DE COMMERCE
POUR 143,5 M€ DROITS INCLUS, POUR
LE COMPTE DE SON FREY RETAIL FUND
(FRF). RÉPARTI SUR NEUF SITES ET COM-
PORTANT SOIXANTE-DIX BAUX, LE POR-
TEFEUILLE DÉVELOPPE UNE SURFACE
DE 77 000 MÈTRES CARRÉS GLA. AVEC
CETTE OPÉRATION, LE NIVEAU D’INVES-
TISSEMENT TOTAL DE FREY RETAIL FUND
1&2 ATTEINT 295 M€. LA FONCIÈRE AYANT
LIMITÉ SA MISE DE FONDS PROPRES, SA
PARTICIPATION AU CAPITAL DE FRF 2 EST
PASSÉE DE 33,33 % À 24,16 %.
Conseis juridiques Eurosic : De Pardieu Brocas Maffei et Darrois Villey Maillot Brochier.
3
décideurs & dealmakers
l'essentiel
Le spécialiste français de la réalité augmentée lève 3 M$.
La start-up aux deux cents clients (marques et entreprises), présente dans
trente-six pays, réussit son tour de table auprès du fonds Salesforce Ven-
tures, en raflant 3 M$. Il s’agit de la troisième levée de fonds de la société de
Jean-François Chianetta (4,7 M$ collectés depuis sa création en 2011). La firme
est spécialisée dans la réalité augmentée et non pas dans la réalité virtuelle. Là
où la première créé une nouvelle réalité grâce à un logiciel, la seconde s’appuie
sur des éléments réels et permet à l’utilisateur d’y incorporer des informations
qui n’existent pas. Plus précisément, Augment a mis au point une application
qui reproduit virtuellement sur l’écran d’un smartphone ou d’une tablette, un
objet dans l’environnement où se trouve l’individu. Elle compte parmi ses clients
Accor Hôtels, L’Oréal, Engie et Coca-Cola Allemagne, et revendique 2 millions
de téléchargements de ses applications. Cette levée de fonds va lui permettre
de développer ses produits, de renforcer son équipe commerciale et surtout de
s’étendre à l’international tout en structurant ses bureaux étrangers existants
(New-York et Orlando). Du côté de Salesforce Ventures, l’investissement fait
sens au regard de son implication dans les entreprises technologiques spécia-
lisées dans les projets de « génération future » ayant pour but de connecter les
entreprises à leurs clients via de nouveaux moyens. Elle a d’ailleurs investi dans
plus de 150 start-up 2.0 depuis 2009.
Augment :
à la conquête du monde
LBO France se désengage
de Tourexcel
Après sept ans de gestion, LBO France
revend les actifs de Tourexcel.
Acteur historique du private equity fran-
çais, LBO France termine son cycle de
cession des actifs du groupe Tourex-
cel, acquis en 2008. Cet accompagne-
ment a été profitable à l’industriel qui a
pu consolider sa place de leader sur le
marché du transport de touristes à Paris,
dans la mesure où son chiffre d’affaires
et ses passagers ont augmenté ces six
dernières années. L’activité étant en
bonne santé, le fonds avait commencé
par céder les activités de L’OpenTour
Paris (société SLT et SELT) à RATP Déve-
loppement ainsi que le Groupe Cityvision
et La Marina de Bercy à Ekkio Capital en
juin 2015. A présent, c’est au tour des
derniers actifs du groupe d’être vendus.
Les OpenTour de Lyon, Nice et Marseille,
places fortes des visites en bus dans
leur région, sont repris par des acteurs
locaux : manager ou partenaire mino-
ritaire (Lyon et Nice) ou industriels des
environs (Marseille et Nice).
Bloomup : les cosmétiques reprennent des couleurs
L’entreprise «made in Provence» lève 1,7 M€.
Après une première levée de fonds réussie en 2014 (2,2 M€ récoltés), la jeune entreprise
de Cassis récidive avec 1,7 M€. ACG Management investit ainsi dans la société créée
en 2010 par Carol Ann Lovera et Sophie Blin, aux côtés d’Amundi, Sofipaca et Paca In-
vestissement, déjà présents lors du tour de table de 2014. Les cofondatrices gardent le
contrôle et souhaitent poursuivre la stratégie de leur entreprise qui gère la distribution de
huit marques et enregistre un chiffre d’affaires de 4 M€ en 2015. Le but : se développer à
l’étranger et notamment en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.
Brainsonic en route vers la croissance
L’AGENCE DIGITALE FRANÇAISE EMPOCHE 5 MILLIONS D’EUROS.
FONDÉE EN 2003, LA FIRME CLÔT SON SECOND TOUR DE TABLE AVEC 5 MILLIONS
D’EUROS. LA SOMME EST VERSÉE PAR ARDIAN, ACTIONNAIRE DEPUIS 2007 ET CM-
CIC CAPITAL PRIVÉ, TOUS DEUX MINORITAIRES. BRAINSONIC, QUI INTERVIENT SUR
LE MARCHÉ DU MARKETING DE CONTENU ET DES RÉSEAUX SOCIAUX, A ENREGISTRÉ
UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 11 MILLIONS D’EUROS POUR 2015. LA SOCIÉTÉ GÈRE UNE
AGENCE DE CONSEIL DIGITAL ET UNE ACTIVITÉ D’ÉDITION DE LOGICIELS : SOCIABBLE
(FORMATION ET CONDITIONNEMENT AUX RÉSEAUX SOCIAUX) ET DAMDY (GESTION
DES IMAGES ET DES VIDÉOS DE MARQUE), QUI SONT UTILISÉS PAR DES GROUPES
TELS QUE L’ORÉAL, PWC OU MICROSOFT. AVEC CET APPORT, ELLE VA POUVOIR REN-
FORCER SA POSITION D’ÉDITEUR À L’INTERNATIONAL, PLUS PRÉCISÉMENT AUX ETATS-
UNIS, ET FINALISER UNE ACQUISITION SUR L’ACTIVITÉ D’AGENCE, EN FRANCE.
4
décideurs & dealmakers
insider
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Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532
Décideurs. Voyez-vous l’interprofessionnalité, si décriée par
de nombreux notaires, comme une opportunité pour votre
profession ?
Arlette Darmon. L’interprofessionnalité nous est imposée ; il
faudra donc compter avec. Le notariat est à un carrefour de
son histoire. La loi Macron le bouscule dans ses habitudes,
ses certitudes, remet en cause son modèle économique
avec de nouvelles dispositions sur la liberté d’installation,
sur nos politiques tarifaires ainsi que sur nos relations avec
les autres professions réglementées. Pourtant, aujourd’hui
comme hier, notre objectif reste d’apporter un service de
qualité, global, à nos clients. Nous pratiquons donc tous, à
des échelles forcément différentes,
une forme d’interprofessionnalité.
Décideurs. Avez-vous déjà été
contacté dans l’éventualité d’un rap-
prochement ?
A. D. Bien entendu. Depuis quelque
temps déjà. Tout autant par des
cabinets d’avocats, français ou
internationaux, que par de grands cabinets d’audit. Nous
avons répondu à plusieurs sollicitations de rendez- vous,
avons réfléchi entre nous aux différentes opportunités, mais
notre vision est plus active que passive et nous préférons
nous positionner comme acquéreur que comme une cible.
Décideurs. C’est pourquoi vous venez de créer une société
de participations financières de professions libérales
(SPFPL) ? An de vous associer avec d’autres professions
réglementées ?
A. D. Cela vient en seconde position dans le choix de mettre
en place cette structure. Tout d’abord, avant d’envisager
des projets de rapprochement avec d’autres professions,
cette SPFPL nous offre l’opportunité de simplifier l’organi-
sation capitalistique de notre groupe. Depuis plus de vingt
ans, nous appuyons notre développement sur un modèle
de « monoprofessionnalité » : nos vingt-sept études étaient
toutes différentes et indépendantes tout en partageant un
même corpus de valeurs, normes de travail et objectifs.
Nous souhaitions depuis plusieurs années aller au-delà
d’un modèle bâti historiquement autour du concept « d’in-
dépendance dans l’interdépendance » et matérialiser ainsi
une vision entrepreneuriale commune.
Décideurs. Quelles seront donc les prochaines étapes ?
A. D. Cette structure nous servira donc à améliorer notre
maillage régional en participant à l’installation de certains
de nos collaborateurs, mais aussi à prendre des positions
capitalistiques chez certains partenaires complémentaires.
Le notariat doit appartenir à son temps et, comme tout chef
d’entreprise qui se respecte, nous sommes particulière-
ment attentifs aux opportunités
de croissance. Cette réforme
peut nous permettre d’améliorer
notre gamme de services et de
répondre aux attentes de nos
clients. Nous n’irons pas concur-
rencer nos partenaires, que ce
soit en M&A ou en immobilier.
Il pourrait être intéressant par
contre d’accompagner des professionnels en droit de la
propriété intellectuelle ou en fiscalité.
Décideurs. Notaires et avocats peuvent-ils être sur la même
longueur d’onde ?
A. D. Le notaire est l’homme du contrat quand l’avocat est
le conseil d’une partie. Sans perdre de vue ce que nous
sommes, à savoir des officiers ministériels, nous ne pou-
vons borner notre action à la rédaction d’actes. En prenant
la main sur le processus de rapprochements, nous pour-
rons veiller à faire respecter notre manière de faire, nos
bonnes pratiques.
«Nous préférons être
acquéreur que cible »
Arlette Darmon
Présidente, Groupe Monassier
«
Nous n’irons pas concurrencer
nos partenaires en M&A
ou en immobilier
»
5
décideurs & dealmakers
tour d'horizon
2 M€ pour Shippeo
Près de deux ans après sa création, la plate-forme de suivi
géolocalisé pour le transport routier de marchandises ouvre
son capital et lève 2 M€.
La start-up parisienne réalise une augmentation de capital
de deux millions d’euros auprès d’Otium Ventures, de Ke-
rala Ventures, de Le Studio, fonds d’investissement privé
des fondateurs de Pricematch, et de plusieurs business
angels. La répartition n’a pas été communiquée. Cet
argent servira à renforcer les équipes. Aux côtés des huit
fondateurs, la société ne comptait que deux ingénieurs sa-
lariés. Cette année, Shippeo ambitionne de recruter vingt
collaborateurs pour commercialiser son offre. La solution
de tracking développé par Shippeo a un fort potentiel de
croissance puisque deux milliards de trajets sont effectués
chaque année en Europe. La start-up a d’autant plus un
rôle clé à jouer que le marché est très atomisé. L’Europe
compte pas moins de 600 000 transporteurs. La start-up
revendique déjà une vingtaine de clients dont Castorama
et FM Logistic.
Conseils investisseurs : nancier : SR Conseil ; juridique : LR Conseil. Conseil
cible : juridique : Duteil Avocats.
Paluel-Marmont Capital quitte
Destia
C'est à l'issue d’une recomposition de l’actionnariat que Pa-
luel-Marmont Capital, liale de Compagnie Lebon, annonce
son retrait du capital de Destia.
Le spécialiste de l’aide à la personne, Destia, (issu de la
fusion des groupes Avidom et Sous Mon Toit) perd l’un de
ses actionnaires historiques, entré au capital d’Avidom en
2012. Auteur d’un chiffre d’affaires de près de 40 M€, la
société pourra néanmoins compter sur le soutien d’un nou-
veau pool d’investisseurs emmenés par Azulis Capital et
composé de la Société Générale Capital Partenaires, BNP
Paribas Développement et la mutuelle MACSF.
Conseil juridique investisseurs : Brunswick Société d’Avocats ; conseil juri-
dique cédant : Latournerie Wolfrom Avocats ; conseil juridique cible : Black-
bird Associés.
INTERSEC EST SUR
LE POINT DE LEVER
10 M$
Secteur : Big Data
CA : 20 M€
Investisseurs : Omnes
Capital, Cisco, partenaires
historiques
INFOPRO DIGITAL
ENTRE AU CAPITAL DE
656 EDITIONS
Secteur : Information pro-
fessionnelle
CA cible : 6 M€ en 2015
CAPZANINE REJOINT
LE CAPITAL DE TALAN
Secteur : SSII
CA cible : 150 M€
Conseil juridique inves-
tisseur : Gowling WLG ;
Conseil juridique cible :
Fieldfisher
LE LUTETIA
TROUVE LES FONDS
NÉCESSAIRES
AUX TRAVAUX DE
RESTRUCTURATION
Secteur : Hôtellerie
Valeur : NC
Investisseurs : BNP Paribas
Conseil juridique investis-
seur : De Pardieu Brocas
Maffei ; Conseil juridique
L.Hôtel : Archers
CEVA SANTÉ ANIMALE
MET LA MAIN SUR
L’INDIEN POLCHEM
Secteur : Laboratoire aviaire
et laitier
CA cible : 9M€
MOTION EQUITY
PARTNERS PREND LE
CONTRÔLE D'ALTAÏR
Secteur : Produits ménagers
CA cible : 70 M€
Investisseurs sortants :
Azulis capital, Gimv, BNP
Développement, Arkéa,
Croissance Nord Pas-De-
Calais
Conseil nancier vendeurs:
deloitte ; Conseil financier
acheteur : PWC
THE AGENT BOUCLE
UN NOUVEAU TOUR
DE TABLE
Secteur : E-commerce
Valeur : 1 M€
Investisseur : Les Entrepre-
neurs Réunis
Conseil juridique cible :
Boursier
VILLEMAIN RENFLOUE
SA TRÉSORERIE
Secteur : Restauration de
monuments historiques
Valeur : 3,3 M€
Investisseurs : Sofimac
Partners (2 M€), Equitis
Gestion (1 M€), Christophe
Villemain (0,3 M€)
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