N°56 Mardi 8 Mars 2016 négociations sur certaines clauses seront inévitables pour s’adapter aux sensibilités ou aux situations particulières. Dans le détail, la clause de liquidation préférentielle nous est chère. C’est une voie intermédiaire entre deux solutions sévères, chacune à leur manière, pour les investisseurs ou les entrepreneurs. En cas d’échec, la priorité est certes donnée au remboursement des investisseurs mais les créateurs de la société sont assurés de toucher quelque chose lors de la cession, et ce même si le prix de vente est faible. a la une cette semaine Philippe Gire Cofondateur et associé, Elaia Partners Décideurs. Marc Rougier vous a rejoint. Quel sera son rôle et pourquoi son nom s’est détaché de celui des autres candidats ? Philippe Gire. Le fonds est porté par une équipe. Toutes les décisions clés sont prises à l’unanimité des cinq investisseurs. Nous misons sur la diversité pour gagner en précision lors de l’évaluation des individus porteurs de projets. Par exemple, notre équipe est la plus féminisée du capital-risque. La variété des profils mais aussi la variété des expériences nous sont précieuses. Pour nous, le collectif est donc primordial. Le recrutement de Marc répond à cette logique. Serial entrepreneur, il apporte une nouvelle vision sur les différentes initiatives portées à notre connaissance. Décideurs. L’écosystème français de l’innovation vous semblet-il compétitif par rapport aux autres places fortes européennes comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne ? P. G. L’écosystème est en constante progression. Le tissu d’accélérateurs et d’incubateurs est bien plus dense que par le passé. Par ailleurs, les serial entrepreneurs sont devenus des modèles à suivre pour la nouvelle génération alors qu’ils continuent de lancer des projets de plus en plus ambitieux. Certains se sont aussi mués en business angels. Les entreprises à succès comme Criteo forment de nombreux talents, susceptibles de lancer eux-mêmes leurs sociétés par la suite. Autre élément essentiel : la place considérable des mathématiques dans le digital et l’excellence de l’école française en la matière. Enfin, la fiscalité est favorable aux entreprises technologiques avec le CIR et les avantages de la BPI. Décideurs. Une étude Capgemini avance que les start-up françaises ont levé en 2015 la somme de 1 MD€. Un « petit » calcul vous donne alors 2,5 % de part de marché. Il vous reste encore du chemin à parcourir n’est-ce pas ? P. G. Nous investissons entre 30 et 40 M€ par an. Par rapport à l’intégralité du marché, nous sommes sans doute un petit acteur. Sur ces métiers, la concurrence n’est pas négligeable, sans compter la part significative des fonds étrangers. Il faut nous comparer avec nos semblables, c’està-dire les acteurs français du numérique en early stage. Nous ne travaillons ni avec la biotech, ni avec les cleantechs : deux secteurs très dynamiques. Notre spécialité demeure l’acquisition à faible coût de pépites. Notre track record plaide en notre faveur avec la découverte de Criteo, Sigfox et Teads. Il nous manque Blablacar, mais nous ne sommes pas positionnés sur le B2C. « Il nous manque Blablacar mais nous ne sommes pas positionnés sur le B2C » Décideurs. Le Galion Project a publié une lettre d’intention standard pour faciliter la première levée de fonds des entrepreneurs. Cette initiative va-t-elle déranger les fonds ? P. G. Nous sommes très favorables à cette initiative. Ce term sheet reprend de nombreux points de notre propre lettre d’intention. Il constitue une bonne base de départ même si les Sommaire 2. 4. 5. 6. 7. L’essentiel Insider Tour de table International Nominations L’essentiel /// Eurosic acquiert Foncière de Paris salesforce bein media l'essentiel Eurosic acquiert Foncière de Paris Eurosic signe un accord portant sur 79 % du capital et des droits de vote de Foncière Paris. Il a également fait part de son intention de déposer, auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), un projet d’offre publique volontaire visant l’ensemble des titres de la société. Les sociétés spécialisées dans la gestion d’actifs immobiliers d’entreprise, Foncière de Paris et Eurosic, annoncent un projet -bien avancé- de fusion. L’ensemble, au patrimoine cumulé supérieur à 5 milliards d’euros, est très présent en région parisienne et ambitionne de devenir un acteur de référence de l’immobilier tertiaire. Eurosic a déjà signé les accords portant sur l’acquisition de la majorité du capital de Foncière de Paris qui, de son côté, accueille ce rapprochement avec enthousiasme. Les deux acteurs ont, par ailleurs, conclu un accord visant à encadrer les modalités de la coopération. Car c’est une opération complexe dont il est question. Concrètement, l’offre publique volontaire reposera sur une offre alternative où les actionnaires de Foncière de Paris pourront soit apporter leurs actions à des offres publiques d’échange contre des actions ou des obligations subordonnées remboursables en actions (« OSRA ») Eurosic ; soit apporter leurs actions à une offre publique d’achat au prix de 136 € par action après détachement du dividende 2015 de 9 € par action. Les porteurs d’OSRA pourront les apporter à une offre mixte (OSRA Eurosic + paiement en numéraire) ; soit céder leurs OSRA. 2 Conseis juridiques Eurosic : De Pardieu Brocas Maffei et Darrois Villey Maillot Brochier. Clap de fin pour Pixmania : le rachat par Vente-du-diable Le pionner français du web marchand est officiellement liquidé depuis le 25 février 2016. Le site de vente de produits électroniques, en redressement judiciaire depuis janvier, a été repris le 5 février par Vente-du-diable.com, le site spécialisé dans le déstockage de produits high tech. La société toulousaine ne conserve que 13 % des effectifs de Pixmania (qui n’en comptait plus que 370). Les salariés sauvés appartiennent tous au service marketplace (l’espace internet de vente), ce qui fait sens au regard des objectifs du site : capitaliser sur l’outil place de marché ainsi que sur l’expertise des équipes et la notoriété de la marque, tout en proposant une nouvelle version de celle-ci. Essilor voit d’un bon œil le rachat de Vision Direct Le géant du verre ophtalmique renforce sa position dans la vente en ligne de produits spécialisés avec l’acquisition du britannique Vision direct. L’un des leaders de la vente de lentilles de contact en ligne, Vision Direct, vient d’être cédé au géant de l’optique Essilor (Varilux, Crizal, etc.). Ce dernier espère ainsi renforcer sa position dans l’e-commerce de produits spécialisés avec le britannique. En 2015, la cible a réalisé un chiffre d’affaires de près de 33 M£. Aujourd’hui, Vision Direct rayonne principalement au RoyaumeUni et en Irlande, mais elle aspire, avec ce rapprochement, à un élargissement de sa couverture géographique. Celle qui conservera son management espère également diversifier son offre, tout en conservant qualité de service client qui a forgé sa réputation. décideurs & dealmakers Frey signe pour 143,5 M€ de commerces L’OPÉRATION PORTE SUR UNE SURFACE DE 77 000 MÈTRES CARRÉS. LA FONCIÈRE FREY A ACQUIS UN PORTEFEUILLE D’ACTIFS DE COMMERCE POUR 143,5 M€ DROITS INCLUS, POUR LE COMPTE DE SON FREY RETAIL FUND (FRF). RÉPARTI SUR NEUF SITES ET COMPORTANT SOIXANTE-DIX BAUX, LE PORTEFEUILLE DÉVELOPPE UNE SURFACE DE 77 000 MÈTRES CARRÉS GLA. AVEC CETTE OPÉRATION, LE NIVEAU D’INVESTISSEMENT TOTAL DE FREY RETAIL FUND 1&2 ATTEINT 295 M€. LA FONCIÈRE AYANT LIMITÉ SA MISE DE FONDS PROPRES, SA PARTICIPATION AU CAPITAL DE FRF 2 EST PASSÉE DE 33,33 % À 24,16 %. l'essentiel Augment : à la conquête du monde Le spécialiste français de la réalité augmentée lève 3 M$. La start-up aux deux cents clients (marques et entreprises), présente dans trente-six pays, réussit son tour de table auprès du fonds Salesforce Ventures, en raflant 3 M$. Il s’agit de la troisième levée de fonds de la société de Jean-François Chianetta (4,7 M$ collectés depuis sa création en 2011). La firme est spécialisée dans la réalité augmentée et non pas dans la réalité virtuelle. Là où la première créé une nouvelle réalité grâce à un logiciel, la seconde s’appuie sur des éléments réels et permet à l’utilisateur d’y incorporer des informations qui n’existent pas. Plus précisément, Augment a mis au point une application qui reproduit virtuellement sur l’écran d’un smartphone ou d’une tablette, un objet dans l’environnement où se trouve l’individu. Elle compte parmi ses clients Accor Hôtels, L’Oréal, Engie et Coca-Cola Allemagne, et revendique 2 millions de téléchargements de ses applications. Cette levée de fonds va lui permettre de développer ses produits, de renforcer son équipe commerciale et surtout de s’étendre à l’international tout en structurant ses bureaux étrangers existants (New-York et Orlando). Du côté de Salesforce Ventures, l’investissement fait sens au regard de son implication dans les entreprises technologiques spécialisées dans les projets de « génération future » ayant pour but de connecter les entreprises à leurs clients via de nouveaux moyens. Elle a d’ailleurs investi dans plus de 150 start-up 2.0 depuis 2009. LBO France se désengage de Tourexcel Après sept ans de gestion, LBO France revend les actifs de Tourexcel. Acteur historique du private equity français, LBO France termine son cycle de cession des actifs du groupe Tourexcel, acquis en 2008. Cet accompagnement a été profitable à l’industriel qui a pu consolider sa place de leader sur le marché du transport de touristes à Paris, dans la mesure où son chiffre d’affaires et ses passagers ont augmenté ces six dernières années. L’activité étant en bonne santé, le fonds avait commencé par céder les activités de L’OpenTour Paris (société SLT et SELT) à RATP Développement ainsi que le Groupe Cityvision et La Marina de Bercy à Ekkio Capital en juin 2015. A présent, c’est au tour des derniers actifs du groupe d’être vendus. Les OpenTour de Lyon, Nice et Marseille, places fortes des visites en bus dans leur région, sont repris par des acteurs locaux : manager ou partenaire minoritaire (Lyon et Nice) ou industriels des environs (Marseille et Nice). 3 Brainsonic en route vers la croissance L’AGENCE DIGITALE FRANÇAISE EMPOCHE 5 MILLIONS D’EUROS. FONDÉE EN 2003, LA FIRME CLÔT SON SECOND TOUR DE TABLE AVEC 5 MILLIONS D’EUROS. LA SOMME EST VERSÉE PAR ARDIAN, ACTIONNAIRE DEPUIS 2007 ET CMCIC CAPITAL PRIVÉ, TOUS DEUX MINORITAIRES. BRAINSONIC, QUI INTERVIENT SUR LE MARCHÉ DU MARKETING DE CONTENU ET DES RÉSEAUX SOCIAUX, A ENREGISTRÉ UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 11 MILLIONS D’EUROS POUR 2015. LA SOCIÉTÉ GÈRE UNE AGENCE DE CONSEIL DIGITAL ET UNE ACTIVITÉ D’ÉDITION DE LOGICIELS : SOCIABBLE (FORMATION ET CONDITIONNEMENT AUX RÉSEAUX SOCIAUX) ET DAMDY (GESTION DES IMAGES ET DES VIDÉOS DE MARQUE), QUI SONT UTILISÉS PAR DES GROUPES TELS QUE L’ORÉAL, PWC OU MICROSOFT. AVEC CET APPORT, ELLE VA POUVOIR RENFORCER SA POSITION D’ÉDITEUR À L’INTERNATIONAL, PLUS PRÉCISÉMENT AUX ETATSUNIS, ET FINALISER UNE ACQUISITION SUR L’ACTIVITÉ D’AGENCE, EN FRANCE. Bloomup : les cosmétiques reprennent des couleurs L’entreprise « made in Provence » lève 1,7 M€. Après une première levée de fonds réussie en 2014 (2,2 M€ récoltés), la jeune entreprise de Cassis récidive avec 1,7 M€. ACG Management investit ainsi dans la société créée en 2010 par Carol Ann Lovera et Sophie Blin, aux côtés d’Amundi, Sofipaca et Paca Investissement, déjà présents lors du tour de table de 2014. Les cofondatrices gardent le contrôle et souhaitent poursuivre la stratégie de leur entreprise qui gère la distribution de huit marques et enregistre un chiffre d’affaires de 4 M€ en 2015. Le but : se développer à l’étranger et notamment en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. décideurs & dealmakers insider « Nous préférons être acquéreur que cible » Arlette Darmon Présidente, Groupe Monassier 4 Décideurs. Voyez-vous l’interprofessionnalité, si décriée par de nombreux notaires, comme une opportunité pour votre profession ? Arlette Darmon. L’interprofessionnalité nous est imposée ; il faudra donc compter avec. Le notariat est à un carrefour de son histoire. La loi Macron le bouscule dans ses habitudes, ses certitudes, remet en cause son modèle économique avec de nouvelles dispositions sur la liberté d’installation, sur nos politiques tarifaires ainsi que sur nos relations avec les autres professions réglementées. Pourtant, aujourd’hui comme hier, notre objectif reste d’apporter un service de qualité, global, à nos clients. Nous pratiquons donc tous, à des échelles forcément différentes, une forme d’interprofessionnalité. des projets de rapprochement avec d’autres professions, cette SPFPL nous offre l’opportunité de simplifier l’organisation capitalistique de notre groupe. Depuis plus de vingt ans, nous appuyons notre développement sur un modèle de « monoprofessionnalité » : nos vingt-sept études étaient toutes différentes et indépendantes tout en partageant un même corpus de valeurs, normes de travail et objectifs. Nous souhaitions depuis plusieurs années aller au-delà d’un modèle bâti historiquement autour du concept « d’indépendance dans l’interdépendance » et matérialiser ainsi une vision entrepreneuriale commune. Décideurs. Quelles seront donc les prochaines étapes ? A. D. Cette structure nous servira donc à améliorer notre maillage régional en participant à l’installation de certains de nos collaborateurs, mais aussi à prendre des positions capitalistiques chez certains partenaires complémentaires. Le notariat doit appartenir à son temps et, comme tout chef d’entreprise qui se respecte, nous sommes particulièrement attentifs aux opportunités de croissance. Cette réforme peut nous permettre d’améliorer notre gamme de services et de répondre aux attentes de nos clients. Nous n’irons pas concurrencer nos partenaires, que ce soit en M&A ou en immobilier. Il pourrait être intéressant par contre d’accompagner des professionnels en droit de la propriété intellectuelle ou en fiscalité. « Nous n’irons pas concurrencer Décideurs. Avez-vous déjà été contacté dans l’éventualité d’un rapprochement ? A. D. Bien entendu. Depuis quelque temps déjà. Tout autant par des cabinets d’avocats, français ou internationaux, que par de grands cabinets d’audit. Nous avons répondu à plusieurs sollicitations de rendez- vous, avons réfléchi entre nous aux différentes opportunités, mais notre vision est plus active que passive et nous préférons nous positionner comme acquéreur que comme une cible. nos partenaires en M&A ou en immobilier » Décideurs. C’est pourquoi vous venez de créer une société de participations financières de professions libérales (SPFPL) ? Afin de vous associer avec d’autres professions réglementées ? A. D. Cela vient en seconde position dans le choix de mettre en place cette structure. Tout d’abord, avant d’envisager Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95 Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau Rédaction : Firmin Sylla, Aurélien Florin, Hania Aït Taleb, Aurore Mariette, Vincent Paes, Richard Trainini, Alexis Valero Maquette & Graphisme : Morgane Tudal et Caterina Leone décideurs & dealmakers Décideurs. Notaires et avocats peuvent-ils être sur la même longueur d’onde ? A. D. Le notaire est l’homme du contrat quand l’avocat est le conseil d’une partie. Sans perdre de vue ce que nous sommes, à savoir des officiers ministériels, nous ne pouvons borner notre action à la rédaction d’actes. En prenant la main sur le processus de rapprochements, nous pourrons veiller à faire respecter notre manière de faire, nos bonnes pratiques. Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre Diffusion : Magdalena Ciemielewska Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532 tour d'horizon INTERSEC EST SUR LE POINT DE LEVER 10 M$ 2 M€ pour Shippeo Secteur : Big Data CEVA SANTÉ ANIMALE MET LA MAIN SUR L’INDIEN POLCHEM Secteur : Laboratoire aviaire et laitier CA : 20 M€ CA cible : 9M€ Investisseurs : Omnes Capital, Cisco, partenaires historiques INFOPRO DIGITAL ENTRE AU CAPITAL DE 656 EDITIONS Secteur : Information professionnelle CA cible : 6 M€ en 2015 CAPZANINE REJOINT LE CAPITAL DE TALAN Secteur : SSII CA cible : 150 M€ Conseil juridique investisseur : Gowling WLG ; Près de deux ans après sa création, la plate-forme de suivi géolocalisé pour le transport routier de marchandises ouvre son capital et lève 2 M€. La start-up parisienne réalise une augmentation de capital de deux millions d’euros auprès d’Otium Ventures, de Kerala Ventures, de Le Studio, fonds d’investissement privé des fondateurs de Pricematch, et de plusieurs business angels. La répartition n’a pas été communiquée. Cet argent servira à renforcer les équipes. Aux côtés des huit fondateurs, la société ne comptait que deux ingénieurs salariés. Cette année, Shippeo ambitionne de recruter vingt collaborateurs pour commercialiser son offre. La solution de tracking développé par Shippeo a un fort potentiel de croissance puisque deux milliards de trajets sont effectués chaque année en Europe. La start-up a d’autant plus un rôle clé à jouer que le marché est très atomisé. L’Europe compte pas moins de 600 000 transporteurs. La start-up revendique déjà une vingtaine de clients dont Castorama et FM Logistic. Conseils investisseurs : financier : SR Conseil ; juridique : LR Conseil. Conseil cible : juridique : Duteil Avocats. Conseil juridique cible : Secteur : Hôtellerie Valeur : NC Investisseurs : BNP Paribas Conseil juridique investisseur : De Pardieu Brocas Maffei ; Conseil juridique L.Hôtel : Archers Secteur : Produits ménagers CA cible : 70 M€ Investisseurs sortants : Azulis capital, Gimv, BNP Développement, Arkéa, Croissance Nord Pas-DeCalais Conseil financier vendeurs : deloitte ; Conseil financier acheteur : PWC 5 THE AGENT BOUCLE UN NOUVEAU TOUR DE TABLE Secteur : E-commerce Valeur : 1 M€ Fieldfisher LE LUTETIA TROUVE LES FONDS NÉCESSAIRES AUX TRAVAUX DE RESTRUCTURATION MOTION EQUITY PARTNERS PREND LE CONTRÔLE D'ALTAÏR Paluel-Marmont Capital quitte Destia Investisseur : Les Entrepreneurs Réunis Conseil juridique cible : Boursier C'est à l'issue d’une recomposition de l’actionnariat que Paluel-Marmont Capital, filiale de Compagnie Lebon, annonce son retrait du capital de Destia. Le spécialiste de l’aide à la personne, Destia, (issu de la fusion des groupes Avidom et Sous Mon Toit) perd l’un de ses actionnaires historiques, entré au capital d’Avidom en 2012. Auteur d’un chiffre d’affaires de près de 40 M€, la société pourra néanmoins compter sur le soutien d’un nouveau pool d’investisseurs emmenés par Azulis Capital et composé de la Société Générale Capital Partenaires, BNP Paribas Développement et la mutuelle MACSF. Conseil juridique investisseurs : Brunswick Société d’Avocats ; conseil juridique cédant : Latournerie Wolfrom Avocats ; conseil juridique cible : Blackbird Associés. VILLEMAIN RENFLOUE SA TRÉSORERIE Secteur : Restauration de monuments historiques Valeur : 3,3 M€ Investisseurs : Sofimac Partners (2 M€), Equitis Gestion (1 M€), Christophe Villemain (0,3 M€) décideurs & dealmakers international Bein Media à l’assaut du septième art Le groupe qatari, déjà bien implanté dans le sport, rachète le studio hollywoodien Miramax aux financiers Colony Capital et Qatar Investment Authority. Redistribution des cartes au sein du groupe qatari Bein Media : s’il s’est récemment entendu avec Vivendi sur le sujet de la diffusion exclusive de Bein Sports par Canalsat, il passe cette fois à l’offensive avec le rachat du studio hollywoodien Miramax aux financiers Colony Capital et Qatar Investment Authority. Selon les indiscrétions circulant, la transaction valoriserait la cible autour du milliard d’euros. Pour rappel, le producteur des célèbres Pulp Fiction et Le Patient anglais a déjà une equity story assez remarquable. Créée il y a 37 ans par les frères Weinstein, la société de production avait d’abord été acquise par Disney en 1993. Par la suite, la fratrie, en désaccord avec le géant de l’entertainment, fait ses valises et fonde The Weinstein Company. Cette dernière ne tarde pas à rencontrer le succès avec les films Le Discours d’un roi et The Artist, tous deux oscarisés. Entretemps, les deux frères ont bien essayé de remettre la main sur Miramax, en 2010, mais c’est le duo d’investisseurs Colony Capital-Qatar Investment Authority qui sortit vainqueur des enchères pour 660 millions de dollars. Aujourd’hui, Miramax dispose d'un catalogue de plus de 700 longs-métrages cumulant 68 oscars. De plus, la firme compte remettre au goût du jour certaines de ses plus belles franchises, à commencer par Bridget Jones. Pour l’acquéreur qatari, le divertissement repose désormais de deux jambes : le sport et le cinéma. 6 McKesson obtient les pharmacies Rexall La transaction participe du mouvement de consolidation dans le secteur de la pharmacie, les acteurs souhaitant générer de meilleurs retours grâce à l’élargissement de leur offre. Détenu par le canadien Katz Group, Rexall Health passe dans les mains du pharma américain McKesson contre un chèque de 2,2 MD$. La transaction, réglée en cash et en dette, porte sur un ensemble de 470 pharmacies et augmentera les effectifs de McKesson Canada à environ 13 000 collaborateurs. L’annonce du deal a bien été accueillie par les actionnaires de l’acquéreur (+1,1 % pour le titre). La finalité de ce rapprochement est de générer de meilleurs retours grâce à l’élargissement de l’offre, de créer des synergies de revenus en somme. L’acquisition devrait être bénéfique pour l’acquéreur d’ici à 2018. décideurs & dealmakers Suzuki fait exploser le marché des obligations convertibles LE GROUPE AUTOMOBILE VA ÉMETTRE 1,6 MD€ D’OC, UN RECORD DEPUIS NOVEMBRE 2011 AU JAPON. LE FABRICANT NIPPON DE VOITURES ET DE MOTOS SE PRÉPARE À LEVER 200 MILLIARDS DE YENS (1,6 MD€) VIA UNE ÉMISSION D’OBLIGATIONS CONVERTIBLES. UN RECORD DEPUIS NOVEMBRE 2011 AU JAPON ! CET APPORT D’ARGENT FRAIS LUI PERMETTRA NOTAMMENT DE FINALISER LA CONSTRUCTION D’UNE USINE EN INDE. L’ÉMISSION, QUI SE DIVISE EN DEUX TRANCHES DE CINQ ANS ET SEPT ANS, PRÉSENTE UNE PRIME DE CONVERSION SUPÉRIEURE DE 30 % À 40 % LE COURS ACTUEL DE L’ACTION SUZUKI. Carlos Slim lance son OPA sur l’espagnol FCC Le milliardaire mexicain, déjà détenteur de 36,5 % des titres de l’entreprise de BTP, offre une prime de 15 % aux fins de racheter toutes les actions. S’il invoque l’obligation légale de déclencher une OPA sur FCC, ayant dépassé le seuil de détention de 30 % du capital de la cible, Carlos Slim nourrit aussi la ferme intention d’en prendre le contrôle. C’est en tout cas ce que son offre, fixée à 7,60 € par action (soit une prime de 15 % par rapport à son cours en Bourse), semble indiquer. Le géant espagnol du BTP, lourdement endetté (5,4 MD€), serait ainsi valorisé autour de 3 MD€. Membre de la famille fondatrice de l’entreprise de construction espagnole, Esther Koplowitz avait convié Carlos Slim à la recapitalisation il y a plus d’un an. Le milliardaire mexicain a dû voir d’un bon œil le redressement de FCC, dont le chiffre d’affaires s’établit désormais à 6,47 MD€ (en hausse de 2,2 %). nominations Dominique d’Hinnin, Lagardère Fabien Kay, David Mazernot, Degroof Petercam Il ne verra pas son mandat de DAF reconduit. Les deux hommes rejoignent la banque d’affaires comme executive director. Les contrats des trois cogérants du groupe, Thierry Funck-Bentrano, Pierre Leroy et Dominique d’Hinnin arrivent à terme le 10 mars prochain. À l’heure où il est question de renouveler leur mandat, seul celui du dernier ne sera pas reconduit. Dominique d’Hinnin devrait donc quitter son poste de cogérant le 9 mars prochain, après six ans d’activité aux côtés d’Arnaud Lagardère. Si la rumeur disait que Ramzi Khiroun, le porte-parole et directeur des relations extérieures, pourrait le remplacer, aucun nom n’est encore annoncé pour lui succéder. La cogérance devrait donc, pour l’instant, être réduite à deux personnes. Issu de l’École Normale Supérieure et de l’ENA, Dominique D’Hinnin travaille au sein du groupe Lagardère depuis 1990. Connu pour ses qualités de gestionnaire, il a occupé le poste de directeur financier pendant dix-huit ans. C’est la relation conflictuelle qu’il entretiendrait avec Ramzi Khiroun qui l’aurait écarté du conglomérat. Un antagonisme synonyme de départ, qui pourrait mettre en danger l’équilibre financier du groupe. Âgé de 41 ans, ce diplômé de l’Insead vient d’être nommé au poste d’executive director. Il sera basé à Paris et devra épauler le CEO de Degroof Petercam Finance, Cyril Kammoun. Après avoir débuté en tant qu’analyste financier au sein d’Eurostaf en 1999, il devient successivement directeur associé chez Bank of Scotland puis de 2009 à 2014, relationship manager chez Lloyd’s Banking Group. Il rejoint ensuite l’agence de notation Standard and Poor’s au sein de la division « mid-market evaluation ». Sa prochaine mission sera de conseiller les entreprises clientes dans leur stratégie de refinancement et de structuration de la dette. De son côté, David Mazerot est appelé au poste d’executive director au bureau de Lyon. Il devra consolider les équipes de conseil notamment pour le secteur des fusions-acquisitions, des marchés de capitaux et d’ingénierie boursière. À 36 ans, il est passé par General Electric puis à la Société générale CIB avant d’en être le vice-président. Ils viennent tous deux s’ajouter à une équipe de trente-sept experts en banque d’affaires. Gilles Dard, Crédit Suisse Il prend en charge l’activité banque privée en France. Il est désigné responsable de la banque privée pour la France, la Belgique et le Luxembourg par le directeur général de l’institution, Tidjane Thiam. À 48 ans, ce diplômé de l’université de Boston puis d’HEC a déjà vingt ans d’expérience dans le secteur. De quoi le rendre légitime à son nouveau poste. Il a notamment fait ses preuves chez l’américain Merrill Lynch comme président de l’Europe de l’est, de l’Afrique et de l’Europe continentale pendant treize ans avant de rejoindre le groupe Julius Baer à la tête de l’activité Europe continentale. Celui qu’on surnomme déjà en interne « Monsieur banque privée » devra apporter son savoir-faire et accompagner sa nouvelle clientèle dans ses choix d’investissements et de placements. 7 Fatine Layt, ACG Group La femme d’affaires quitte le spécialiste de l’investissement non côté. Elle avait abandonné la présidence d’Oddo Corporate Finance en mai 2015 pour piloter la division capital investissement d’Altium Captial Group en devenant associée et directrice générale. Si le groupe créé en 2000 est présidé par Wladimir Mollof, il semblerait que le courant ne soit pas passé entre les deux personnalités puisque Fatine Layt se retire déjà de l’institution. À son arrivée, elle avait pourtant annoncé vouloir agrandir le nombre de clients institutionnels, doubler en cinq ans les trois milliards d'euros d’encours sous gestion et mener plusieurs opérations de levées de fonds notamment en Afrique et dans l’agroalimentaire. Vincent Maignaut, Turenne Capital Xavier Girre, EDF Driss Lamrani, NewAlpha AM Il est nommé directeur du bureau lyonnais. Le DAF France passe DAF Groupe. NewAlpha AM recrute un global strategist. Vincent Maignaut est appelé à prendre les rênes du bureau de Lyon de la société d’investissement. Il a d’abord commencé sa carrière en 2013 comme analyste de fonds chez Eurazeo. Sept mois plus tard, il arrive chez Rothschild Investment Banking en tant qu’analyste au pôle fusions-acquisitions puis passe M&A VP chez Ernst & Young Corporate Finance de 2004 à 2009. Il devient ensuite associé chez Altrix. Sa nouvelle mission consistera à piloter de manière optimale les investissements de ses clients. Xavier Girre, ancien président de XAnge Private Equity, directeur financier d’EDF pour la France, vient d’être nommé à titre provisoire directeur exécutif groupe, en charge de la direction financière en remplacement de Thomas Piquemal, démissionnaire. Agé de 47 ans, ce diplômé de HEC, énarque, a commencé sa carrière à la Cour des comptes avant de rejoindre Veolia Environnement puis La Poste comme directeur financier. Xavier Girre est également administrateur, Président du comité d'audit de la RATP et de la Française des Jeux. NewAlpha vient de recruiter Driss Lamrani au poste de global strategist. Jusqu’alors conseiller et adjoint au chief investment strategist de GLG Partners, Driss Lamrani était chargé de la prévision des politiques monétaires et des événements géopolitiques et politiques, et de la conception de portefeuilles d’investissement. Diplômé de l’École centrale Paris et titulaire du Certified International Investment Analyst (CIIA), il a démarré sa carrière comme consultant actuariel, analyste et ingénieur financier chez Arthur Andersen, Crédit Lyonnais Securities et Crédit Suisse. décideurs & dealmakers G20 STRATEGY & MANAGEMENT SUMMIT ÉDITION CROISSANCE ET INNOVATION 29 JUIN 2016 PAVILLON D’ARMENONVILLE / / PARIS Conférences • Networking • Déjeuner d’affaires S’ENRICHIR DES LEADERS DE LA CROISSANCE PARMI LES INTERVENANTS EN 2015 Edouard Sauvage Denis Martin Directeur de la Stratégie Directeur Europe Engie PSA Peugeot Citroën Grégory Gazagne Olivier Grémillon Directeur EMEA Directeur EMEA Criteo Airbnb Olivier Huart Emmanuel Pottier DG DG Délégué TDF Clear Channel Gérald Karsenti P-DG HP France Olivier Strebelle DGA en charge de la Stratégie & Développement Groupe Gorgé Nicolas Beytout Fondateur & Journaliste L’Opinion LE PROGRAMME EN 2015 En cours d’élaboration pour 2016 Accueil café 09h - 9h20 09h20 - 10h30 10h50 12h30 PLÉNIÈRE : LES STRATÉGIES GAGNANTES DE LA COMPÉTITIVITÉ FRANÇAISE STRATÉGIE DE CROISSANCE Déjeuner d’affaires 12h30 - 14h 14h30 18h00 18h - 23h optionnel TRANSFORMATION DIGITALE, MARKETING & TECHNOLOGIE MANAGEMENT & ORGANISATION STRATÉGIE D’INNOVATION & TRANSFORMATION DIGITALE GRAND PRIX DES ENTREPRISES DE CROISSANCE Retrouvez toutes les informations sur www.g20-management-summit.com CONTACT Pour vous inscrire, veuillez contacter : Marine Jouët Email : [email protected] - Tél. : 01 45 02 25 52 Le 29 juin 2016, le Pavillon d’Armenonville ouvrira pour la seconde fois ses portes aux décideurs d’aujourd’hui et de demain. Les meilleurs start-ups prendront une nouvelle fois leurs quartiers au sein du Startup Corner au Pavillon d’Armenonville et auront toute leur place entre les plus belles ETI françaises et les champions économiques de demain.