CUPA
—
300 —
CUPH
qui voulait s'en
attribuer
l'honneur et les bénéfices
(voy.
BIVONA
BERNARDI,
Sicul.plant. Cent.). Chiarelli
(Discorso
prelim. alla
Storia nat. di Sicilia) donne Bonanni comme
l'auteur
de l'ou-
vrage, qui fut annoncé Pamphysis sicula, etc., suivant un pro-
spectus conservé
dans
la bibliothèque De Candolle. Bonanni
annonçait que l'édition
serait
de
16
volumes. Elle est citée par
Mungitore
dans
sa Bibliotheca sicula. [E. F.]
CUPANIA
(PLUM., Gen.
amer.,
49, t. 17. — L., Gen., 279).
Genre de Sapindacées, série des Sapindées, qui a donné son nom
au
petit
groupe des Cupaniées. Les fleurs, régulières et
poly-
games-dioïques,
ont un calice à cinq (rarement
3-G)
sépales plus
ou
moins développés et plus ou moins imbriqués; une
corolle
(parfois
nulle) à pétales en même nombre que les sépales et gé-
néralement munis à
l'intérieur
d'un appendice écailleux ou velu;
un androcée à
5-12
étamines, de longueur variable et insérées
en dedans d'un disque complet. L'ovaire central, souvent sub-
stipité
et surmonté d'un style denté ou
lobé
à son extrémité stig-
matifère, renferme
2-4
loges uniovulées. Il devient, à la
maturité,
Cupania.
—
Fleur
entière
et
coupe longitudinale.
une capsule loculicide, obovale ou obeordée, coriace ou sub-
charnue. Les graines, parfois munies d'un arille plus ou moins
développé,
renferment, sous
leurs
téguments, un embryon
charnu,
sans
albumen. Ce sont des
arbres
ou des
arbustes,
à feuilles
alternes,
composées-imparipinnées, et à fleurs réunies
en grappes de cymes simples ou plus ou moins ramifiées. On en
connaît environ quatre-vingts espèces, de toutes les régions
chaudes. Plusieurs ont des graines comestibles. Tel est le Châ-
taignier d'Amérique (C. americana), dont les graines ont la sa-
veur des Châtaignes et servent, sur les bords de l'Orénoque, à
préparer
une liqueur fermentée. Elles passent pour agir sur le
système génito-urinaire. Le C. sapida, de la Guinée, d'où il a
été
transporté
dans
l'Inde et aux Antilles, a un
fruit
comestible,
utilisé pour l'assaisonnement des ragoûts. On en fait, avec du
sucre et de la cannelle, une mixture antidiarrhéique. Ses fleurs,
à odeur suave, servent à
préparer
des parfums et des
cosmé-
tiques. Enfin, du tronc du C. apetala découle une belle gomme
blanche. M. Badlkoffer a fait des Cupania l'objet de plusieurs
travaux
monographiques. (Voy. H. BN, Hist. des pl., V, 387,
398,
fig. 361, 362.) [T.]
CUPANIÉES
(Cupanieœ
REICHB.,
Conspect.,200;
Fl.exc.,l(№).
Groupe
de la série des Sapindées,
dans
lequel le
fruit
est capsu-
laire et déhiscent par
autant
de fentes longitudinales qu'il
entre
de
carpelles
dans
la constitution du gynécée. M. H. Bâillon
(Hist.
des pl., V,
352)
y place les genres Cupania, Eriocœluni
et Crossonephelis. [T.]
CUPANIOIDES (AD. BR.).
Synonyme de CupanoidesBowEmkmi.
CUPANITES (SCIIIMP.,
Traité pal. vég., III,
170).
Genre fossile,
comprenant les feuilles rapportées par Ûnger au genre Cupania.
Schimper en décrit six espèces, d'analogie douteuse et
parais-
sant
avoir des
rapports
avec des Sapindacées et Térébinthacées.
Ces
fossiles se trouvent
dans
les
terrains
tertiaires.
[T.]
CUPANOIDES (BOWERBANK,
Foss.
Fruits, I,
69).
Sous ce nom
on
désigne des
fruits
fossiles de l'île de Sheppey, qui ont les plus
grands
rapports
avec ceux des Sapindacées. C'est à
tort
que Ad.
Brongniart avait appelé Amomocarpon l'un de ces fruits, qui of-
frait
une ressemblance extérieure avec celui des Amomum. On
en connaît
huit
espèces de la même localité. Schimper (Traité
pal. vég., III,
172),
qui n'a pas vu ces
fruits
fossiles, dit qu'ils
consistent en une capsule supère, triloculaire, trivalve, tri-
sperme et loculicide. La graine
était
dressée,
antérieurement
droite, couverte d'un
testa
lanugineux et fixée à un placenta
central et
triangulaire.
Il en cite une neuvième espèce (C. car-
niolicus
UNG.),de
Salberg en Carniole. (Voy.
AD. BR.,
in Dict.
d'Orb.,
XIII,
132.)
[T.]
CDPARI.
— Voy. FAUFEL.
CUPA-VEELA
(RIIEED.,
Hort. malab., IX, t.
33).
Synonyme de
Vinca pusilla
MURR.
ou de V. parviflora L.
CUPEIXA (WEBB,
Phyt. canar.,\\\,
80).
Section du genre
Cedronella,
formée pour le Dracocephalum canariense L.
cupiiiEA.
Orthographe vicieuse pour Cuphea P.
BR.
CÜPIIÍEANTIIUS
(SEEM.,
Fl. vit.,
76).
Genre de Myrlacées, dont
la place est longtemps demeurée douteuse et que nous avons
(Hist.
des pl., VI,
354)
rapporté au genre Eugenia, comme
sec-
tion voisine des Jambosa, et
surtout
des Clavimyrtus et des
Caryophyllus,
dont le Cuphœanthus ne se distingue que par la
plus grande longueur du cornet creux que représente son récep-
tacle floral. Il a pour synonyme Gaslondia
VIEILL.,
et a été ob-
servé aux Viti et à la
Nouvelle-Calédonie.
[II.
BN.]
CUPHANTHA(DC.,Prodr.,l\,
336).
Sous-section des Xylosteum.
CUPIIANTHA (SPACH,
Suit,
ci Bujfon, VIII,
362).
Section du
genre Symphoricarpos.
CUPHEA
(P.
BR.,
Jam.,
216).
Genre de Lytbrariacées,
tribu
des
Lythrées, dont le réceptacle tubuleux, muni à sa base
d'une
Cuphea
lanceolata.
—
Rameau florífero. Fleurs.
bosse
ou d'un éperon et de côtes, porte à son bord oblique
5
ou 6 dents, ordinairement accompagnées d'un même nombre
de
dents
accessoires. Les pétales, au nombre de 5 ou 6, sont
Cuphea
pubi/lora.
-
Diagramme.
Cuphea
micropetala.
—
Fleur dlaléo
onguiculés,
inégaux, les deux postérieurs ordinairement plus
grands et souvent munis
d'une
glande au-dessous de leur base.
L'androcée se
compose
de onze étamines, insérées, à des ni-