
Roue de vélo gyroscopique 
La roue de vélo ci-contre peut être lancée « à la 
ficelle » au moyen de la poulie (noire) qui est 
sur  son  moyeu.  Elle  est  alors  une  «  toupie  » 
gyroscopique qui « veut conserver la direction 
de son axe de rotation » dans l’espace inertiel. 
Ici,  elle  est  suspendue  dans  un  châssis  qui la 
laisse libre de ses mouvements autour d’un axe 
vertical  et  autour  d’un  axe  horizontal.  Lancée 
dans  cette  direction,  son  axe  de  rotation 
horizontal  fait  «  garde-cap  »  (en  d’autres 
termes, « gyroscope directionnel »). 
Ce type d’utilisation (« suspendu à la Cardan ») 
est étudié ci-après. 
Mais… 
Dans un autre atelier, on  voit comment cette roue, tenue à bout de bras par un 
opérateur,  peut  servir  «  d’appui  gyroscopique  »  permettant  de  faire  tourner 
l’opérateur, même hors de contact avec le sol. Une utilisation  qui a une parenté 
avec ce qu’on appelle ailleurs un mode « gyrométrique ».