Cours 17
L’étendue du continent, sa diversité, la juxtaposition de populations indépen-
dantes (dominée seulement par le commerce et le prosélytisme religieux des
Olmèques, des gens de Teotihuacan puis par la guerre des Toltèques et des
Aztèques) sont à l’origine de l’étude de l’art précolombien selon des aires cultu-
relles accompagnées d’un cadre chronologique divisé en périodes . préclas-
sique, 2000 av. J.-C. à 250 apr. J.-C., classique, 250 - 950 ; postclassique, 950
- 1500. Ces périodes sont elles-mêmes subdivisées en phases : ancienne,
moyenne et récente. Malgré d’évidentes différences, on reconnaît une commu-
nauté culturelle définie par l’élaboration d’un calendrier, celle d’une écriture
constituée de glyphes, la construction d’édifice pyramidaux, des mozaïques de
plumes, de fourrures, le polissage de l’obsidienne et, enfin, la culture du maïs
dont la croissance s’effectue sous l’égide de forces surnaturelles incarnées dans
de terribles divinités. Essentiellement religieux, l’art y est à la fois support et
interprétation du mythe
L’étude de l’aire andine s’effectue selon 3 zones géographiques principales
(nord, Centre, Sud). Montagnards des Andes et peuples lacustres des Caraïbes
ou du Pacifique génèrent un foisonnement de cultures d’une extrême diversité
qui s’épanouissent dans un cadre chronologique différent d’une région à l’autre,
marqué par l’alternance de périodes d’hégémonie culturelle plus ou moins pro-
fonde et de périodes de développement régional accusé. Malgré la variété de
l’expression artistique, il existe certains traits culturels constants (comme le dieu
à croc de félin, le serpent symbole de fécondité, le dieu jaguar, le thème du sacri-
ficateur) que toutes ces populations ont puisés au sein d’une lointaine tradition
ancestrale.
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