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- par l’action du froid : vasoconstriction périphérique
tout cela contribue à un afflux sanguin
des membres vers thorax avec le volume pulmonaire qui diminue + pression sanguine des veines pulmonaires
qui augmentent.
En apnée :
Pendant la descente, la pression hydrostatique augmente, provoquant une diminution du volume pulmonaire
(Loi de Boyle-Mariotte) jusqu’à la résistance thoracique.
Au-delà de cette profondeur, la pression thoracique devient négative par rapport à la pression ambiante. Le
sang des gros vaisseaux sanguins + capillaires pulmonaires qui subit aussi cet effet est alors aspiré puis retenu
dans la circulation pulmonaire jusqu’à rigidifier les poumons, les poumons sont turgescents, on parle de
poumons « en érection ». (blood shift)
Si la pression ambiante augmente :
effet ventouse
- Le plus souvent, le vol pulmonaire est plus petit que le vol résiduel
aspiration (phénomène de transduction)
du sang avoisinant dans les alvéoles pulmonaires (sans effraction) avec remplissage variable des sacs
alvéolaires
OAP.
En scaphandre
En temps normal, on retrouve la redistribution du sang vers la circulation centrale, en particulier la
circulation thoracique (comme vu précédemment) avec des conséquences multiples :
- engorgement de la circulation pulmonaire avec augmentation des pressions sanguines pulmonaires.
- Afflux sanguin ++
augmentation de la charge de travail pour le cœur et du débit cardiaque.
En plongée le travail respiratoire est beaucoup plus important : musculature ventilatoire pas adaptée + masse
volumique de l’air respiré augmente avec la pression
résistance plus forte et écoulement plus difficile dans
les voies respiratoires.
Le matériel respiratoire augmente la résistance respiratoire et l’espace mort.
Le stress, le froid, les efforts (DTH par ex) peuvent majorer ces phénomènes,
Au final, on a une augmentation importante des pressions capillaires pulmonaires avec une altération de la
barrière alvéolo-capillaire
passage dans alvéoles du plasma sanguin
OAP
Voir article Subaqua n°224 – Mai-Juin 2009
d) Comment peut-on mieux préparer l’organisme à résister à cet accident ?
Amélioration des facteurs anatomo-morphologiques par le travail d’exercices spécifiques d’apnée.
Concerne les aptitudes morphologiques ou anatomiques innées ou acquises.
L’ « inné » étant spécifique à chaque individu, en particulier, la capacité vitale et le volume de réserve qui
peuvent varier du simple au double pour les athlètes « hors normes ».
L’acquis : ces volumes peuvent être améliorés par l’entrainement, qui avec l’amélioration des capacités
cardio-respiratoires permet des exercices spécifiques
¤ De souplesse :
- assouplissement de la cage thoracique, du diaphragme et de la chaine postérieure (cou-
épaules) par des exercices spécifiques
¤ De musculature :
- La puissance de la musculature ventilatoire (diaphragme, muscles intercostaux, ceinture
scapulaire et abdominale) par la pratique de nombreux sports
e) Quels sont les facteurs favorisant l’OAP, justifiez brièvement votre réponse ?
Les facteurs favorisants de l’OAP :
- Age (50% des OAP chez les plus de 45ans)
- Hypertension artérielle
- Tabagisme
- Dysfonction cardiaque préexistante