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b- Aimantation :
Un certain nombre de corps possèdent la propriété d’aimantation induite. Si on les dépose
dans un champ magnétique, ils s’aimantent, c'est-à-dire qu’ils ont un comportement
analogue à celui d’un dipôle magnétique.
Macroscopiquement, on définit l’aimantation
comme étant la somme de tous les
moments magnétiques contenus dans un volume élémentaire
:
(Unité de
en
Du point de vue macroscopique, le vecteur aimantation relie le champ magnétique et
l’induction magnétique (densité de flux) par :
Ce sont ces vecteurs qui sont régis par les équations de Maxwell. Quand le vecteur
n’est
pas nul, le corps est dit : aimanté.
c- Susceptibilité et perméabilité magnétiques :
On définit la susceptibilité magnétique
comme le coefficient de proportionnalité entre
l’aimantation et le champ magnétique appliqué.
,
est un nombre sans dimension qui peut être positif ou négatif et de module
très petit devant 1.
La perméabilité magnétique est la quantité qui relie l’induction magnétique
au champ
magnétique appliqué
:
comme
HHHMHMHB mm
1
000000
on a alors
Dans les cristaux,
est un tenseur. On se limite ici au cas où
est un scalaire. Il peut
être considéré comme une constante indépendante de
sauf dans le cas des milieux à
aimantation spontanée. Pour la plupart des corps
est négatif. Il y a diamagnétisme ; ce
phénomène est tout à fait général, mais il est masqué dans les corps contenant des
molécules ayant un moment dipolaire magnétique. Il y a alors paramagnétisme à
température pas trop basse. (
, variant de
à
) et il existe une température de
transition en-dessous de laquelle on ne peut plus considérer
comme indépendante de
(il y a ferromagnétisme ou ferrimagnétisme).
Notant que dans un tel milieu (linéaire), on peut intégrer l’expression :
et écrire :