Conversion de puissance. Chapitre II : Conversion électromécanique 3
•dPL=nqd(
vr
B).ve=(
jd
B).ve=(i
dL
B).ve=d
F.
veest la puissance des forces de Laplace d
F.
ce qui donne dPe+dPL=0pour l’élément de courant i
dL soit pour la totalité du circuit Pe+PL=0.
Lors du déplacement d’un circuit liforme dans un champ magnétique permanent, la puissance
électrique de le f.e.m. induite est opposée à la puissance mécanique des forces de Laplace :
Pe+PL=0
Cette égalité est la base des conversions électromécaniques. La conversion repose sur le fait que la puissance de la
force magnétique subie par un porteur de charge est nulle, et sur le fait que la force magnétique contribue :
•au mouvement de la charge dans le &l pour sa composante suivante le &l (fém induite) ;
•au mouvement du &l pour sa composante perpendiculaire au &l (force de Laplace).
3.3. Exemple : les rails de Laplace
On considère le dispositif ci-dessus constitué de deux rails parallèles distants de d, dans un plan horizontal, sur lesquels
peut se mouvoir une tige perpendiculaire aux rails. L’ensemble est plongé dans un champ magnétique vertical uniforme et
constant. On choisit un repère cartésien comme indiqué sur la &gure. L’orientation du circuit est celle de i.
On note
ve=V.uyla vitesse de translation de la tige, Pet Qles points de contact avec les rails,
B=B.
uzle champ
magnétique.
Le champ électromoteur en tout point de la tige est
Em=ve
B=VB.
ux. La force électromotrice eest égale à la
circulation de ce champ sur le tronçon QP :
e=QP
Em.d l=VBd
Comme il circule un courant d’intensité idans la tige (quelle que soit son origine : dipôle générateur placé dans le circuit ou
courant induit par la f. e. m. précédente), celle ci est soumise à la force de Laplace
F=i.(dux)
B=idB
uy.
Pour les puissances on a :
•La puissance électrique (de la f.e.m. induite) est :
Pe=ei =VBdi
•La puissance mécanique (de la force de Laplace) s’écrit :
PL=
F.ve=idBV
Le bilan de puissance peut donc s’écrire PL+Pe=0. On retrouve bien que la puissance électrique de le f.e.m.
induite est opposée à la puissance mécanique des forces de Laplace.
3.4. Transducteurs électromécaniques
Nous généralisons les résultats précédents en ajoutant des pertes mécaniques (par frottement de la tige sur les rails) et des
pertes électriques (par e6et Joule dans la résistance du circuit).
Nous pouvons envisager deux régimes de fonctionnement :
•fonctionnement moteur (traction) : une source externe impose un courant idans le circuit électrique, une force de
Laplace apparaît donc qui peut mettre en mouvement la tige, cette dernière pouvant entraîner une charge mécanique
(pompe ... ). La puissance P´elec ext cédée sous forme électrique par la source va être convertie pour partie en puissance
calori&que (perdue par e6et Joule PJ) et pour partie en puissance mécanique qui pourra :