Les récents articles parus dans la presse sur les recherches en matière de cannabis ont
à nouveau fait retentir les sonnettes d’alarmes. Les prohibitionnistes et autres anti-
drogues se frottent les mains et certains commencent déjà à dire: “ON VOUS L’AVAIT
DIT, C’EST MAUVAIS POUR VOUS”
En gros, selon eux, le cannabis est beaucoup plus dangereux que ce que n’importe qui
aurait pu penser et le problème le plus important, c’est qu’il est aujourd’hui beaucoup
plus fort qu’avant.
Visiblement, il y a un lien entre le cannabis et les maladies mentales. Selon des études
effectuées en Nouvelle Zélande, fumer du cannabis double les risques de développer
des maladies mentales telles que la schizophrénie.
Des chercheurs espagnols affirment que l’usage du cannabis peut accroître les risques
d’avoir une attaque même si aucun autre facteur de risque n’est présent au départ. Un
homme de 36 ans a eu trois attaques et son usage du cannabis fut cité. Il s’agissait
d’un consommateur “occasionnel”, qui ne consomme aucune autre drogue et ne boit
qu’occasionnellement.
Même l’usage médical du cannabis fut remis en question: il semblerait être la cause
d’anxiété et de paranoïa chez certains consommateurs.
Tous ces (supposés) nouveaux résultats et découvertes sont pour eux des raisons
légitimes pour durcir les lois en matière d’usage de cannabis. Attendez-vous à des
peines draconiennes en cas de vente et à voir apparaître de nouveaux délits comme
l’”incitation” à la consommation de mineurs d’âge.
L’étude espagnole semble faire de grandes vagues mais elle est fondée sur le cas d’une
seule personne et pour cela, j’ai envie de l’ignorer.
Il n’est pas nouveau pour les consommateurs de longue date que le cannabis peut
provoquer une certaine anxiété et/ou de la paranoïa chez certains usagers. Je parierais
ma chemise que cela survient principalement chez des consommateurs novices qui
devraient savoir (par habitude) que ces symptômes disparaissent quand on a “appris à
se défoncer”. Et si ces effets ne disparaissent pas, ils devraient arrêter un moment leur
consommation, car l’herbe ne semble simplement pas être leur truc.
Concernant la santé mentale et les allégations de schizophrénie, en 2004, les études de
Coggans, Dalgarno et Johnson sur 400 consommateurs de cannabis à long terme anglais
ont démontré qu’il n’y avait aucune lien concret entre l’usage de drogue et aucune
sorte de maladie mentale. Macleod et ses collègues, en 2004 également, ont déclaré ne
trouver aucun lien “fiable” entre le cannabis et la psychose. Ces deux études étaient
commanditées par le Département de la Santé anglais et l’on peut penser qu’elles ont
été menées avec la plus grande rigueur avant que les résultats soient publiés.
Il est marrant de constater que ce genre d’études n’est jamais relaté dans les médias.
Pour la presse, et donc pour les millions de personnes qui croient ce qu’ils entendent
aux infos ou lisent dans les journaux “impartiaux”, la question de la drogue est blanche
et noire: la drogue est mauvaise, fin de l’histoire.
Bien sûr, même si l’on désapprouve des études telles que celles de Coggans et de
Macleod, il manque ici un argument. Et c’est généralement le cas quand il s’agit de
drogue, bien qu’il soit simple et évident.
Il semblerait que certaines nouvelles variétés soient ridiculement puissantes. S’il devait
y avoir un lien entre le cannabis et la santé mentale, je suggèrerais qu’il se trouve là.
Mais il y d’évidence une demande pour de la drogue forte, que voulez-vous y faire?
La substance (légale) intoxicante principale dans les pays dévelopés est l’alcool et des
lois existent qui en réglementent la vente, les ingrédients, la force, la pureté, etc. Ces
règles sont absolument nécessaires pour la santé publique.
Appliquons cette réglementation concernant
l’alcool au cannabis: légalisons-le et
laissons faire les gens. Introduisons-
y des restrictions d’âge, donnons des
informations sur le taux de THC,
éduquons les gens pour qu’ils l’utilisent
convenablement et responsabilisons-les.
Je ne veux pas dire que tous les problèmes
liés au cannabis disparaîtront (il suffit
de regarder les problèmes de certaines
personnes avec l’alcool pour en juger)
mais la sécurité en sera renforcée et les
dommages réduits.
Et ceci ne peut être qu’une chose bien,
positive et saine. Alors, légalisez-le,
maintenant!
Une magnifique plante à la saveur superbe et pleine de
vibrations positives. Une montée souriante est garantie avec ses
fleurs impétueuses. Ces plantes sont assez résistantes et faciles
à cultiver. Elles préfèrent une période finale plus sèche car les
têtes deviennent très grasses et attirent la moisissure. C’est
singes trapus nécessitent souvent un soutien mais dans un lieu
venteux, ils devraient devenir assez forts pour supporter leur
propre poids. Elles forment un beau petit buisson mais peuvent
aussi devenir énormes. A vous de décider s’il s’agit d’une
variété commerciale exceptionnelle ou d’un casse-tête.
Propriétés génétiques: 25% Sativa – 75% Indica
Temps de floraison: 8 semaines
Récolte intérieure: 500 grammes par m2
Photo : Spice de Life seeds
Page 3 Girl
Soft Secrets 3
Sommaire
Cher Soft Secrets 5
Produits 11
DIY: Hasch fait maison 14
Cannabiculteur Dreadz 15
La culture pour les nuls #6 17
La White Widow féminisée, fin 19
Weckels a l’intérieur 22
Jorge Cervantes 26
Weckels: des geantes #2 29
Fédération Circ 1 32
Le roi du Népal 33
Poster 36
Fédération Circ 2 38
Revue de Presse 39
Colofon/index annonce 46
Le cannabis et les médias
Edito
La Sweeth Tooth