««MMlÉlilJiàÉMiMMMM^^ ROYAL. AS 1 ^ r I c GRAMMAIIIE DE LA LANGUE PERSANE llliJ ->û' _ yl^ /^^-? l GRAMMAIRE DE LA LAÎ^GUE PERSANE PAR A. CHQD ZKQ Chargé du cours de langues de France; Membre et littératures d'origine slave au O liège.. correspondant de TAcadéinie des sciences morales et politiques de l'Université des Jaguellons, à Cracovie, etc. OELXIÈME ÉDITION AUGMF.NTÉE DE TEXTKS l'ERSASS INÉDITS ET d'us glossaire. PARIS MAISONNEUVE & De LIBRAIRES ÉDITEURS 25, Quai Voltaire, 1883. ^ 25 'rŒ\ .RKG AS.y^ Xv socBBITX. >^ . /^ Imprimerie de E. J. BRILL, à Leide. Monsieur HENRY BREWSTER EN TÉMOIGNAGE DE SYMPATHIE. PREFACE. I seek to teach the persian of Persians not the persian oniy of books. Mirza Mohammed Ibrahim, Agrammar of the persian Langiuuje, préface, p. IV. date des origines littéraires du persan moderne est La postérieure de trois siècles*) à celle de l'introduction de lamisme en Perse On ; l'is- voici sur quoi est basée cette assertion. que Mahomet n'a commencé l'œuvre de propa- sait gande du verbe de son Dieu (Kelam Allah) qu'à l'âge de quarante ans révolus, et que depuis lors, pendant chez les vingt- années que dura encore son existence, ce fut surtout trois lui , dans le Hegaz sa patrie vertir les Koreïchites et les , qu'il travailla autres Arabes , soit , soit à con- à réduire les tribus de Juifs qui s'y trouvaient campées, soit enfin, ce qui était le principal objet Mecque , prême de de ses efforts, à élever la ville son berceau et la capitale du Hegâz cité sainte et , de la au rang su- de métropole (umm ûl-qorâ) du monde musulman. Au jour de sa mort (8 Juin 623 A. D.), l'envoyé {reçoul) d'Allah put se sentir satisfait et convaincu d'avoir fondé sur des bases solides la durée de ces trois points principaux de sa mission. 1) Voy. 1. 1818. pages. von Hammer, Geschichte des schonen Red. Femiens. Vienne, , PREFACK. YIII La tâche de poursuivre son œuvre incomba les Khalifes; seurs, dans laquelle ils à ses succes- tâche bien lourde, sans doute, mais devaient être puissamment aidés par le prestige qui avait survécu aux succès du Prophète. Ils eurent d'abord à venger une grave insulte nationale. Cosroës, souverain de l'Iran et descendant des rois Sassanides, avait dédaigneusement déchiré une lettre par laquelle Prophète le le conviait naître serviteur d'Allah. à se faire musulman et à se recon- Jugeant peu prudent ce puissant monarque les armes à la main à distance, en proférant cette malédiction comme ma Or, les lettre, soit aussi déchiré et menaces fatidiques du Prophète après sa mort Dans la ., autant de faits d'aller défier Mahomet , riposta «Que son empire : mis en pièces!» - irrité accomplis par dix-huitième année de l'hégire , devinrent peu , les Khalifes. sous le Khalifat d'Omar, une armée de 150.000 hommes, envoyée par ce prince envahit la province persane à'' Iraq ageimj et rem, porta, sous les murs de la ville de Nehavend, une victoire décisive sur les troupes de Tezdegird III. jour, le souverain sassanide traqué A comme une partir de ce bête fauve et poursuivi jusqu'aux confins orientaux de son empire, périt misérablement assassiné par un meunier ^). Les Guèbres, pour honorer sa mémoire, font dater, jusqu'à présent, leur ère de la première année de son règne. On l'appelle Zi^i Yezdeyird , ère de Yezde§ird , et elle cor- respond, dans notre calendrier, au 16 Juin 632. Pendant plus de drement de 1) trois "siècles consécutifs après cet effon- la dynastie des Sassanides Mirkhond; LraûJI o>./i35., tome I, , les i)age 7 Arabes régnèrent (édition de Perse). XIII Sâh, diffère dernes. On peu du changé depuis farcji de la littérature des pendant un et Persans mo- étonné de voir combien peu cette langue a est tout long espace de temps quand si , on se rend compte des modifications qu'ont subies de l'Europe, le français, temps plus restreinte. de Roland, avec les langues par exemple, pendant une période de Comparons de la chanson le français de Montaigne et avec celui de le français Les lecteurs de nos jours qui apprécient, du pre- Voltaire. mier coup d'oeil toutes les perfections du style des chefs- . d'œuvre de ce dernier écrivain, auraient besoin d'une étude préparatoire pour entendre aisément la langue de l'auteur des Essais et d'études plus spéciales encore pour l'intelligence des poésies du cycle de Charlemagne ou des sirventes et ballades des poëtes provençaux des XI'\ Or, il n'en est point ainsi avec exercé expliquera , le , la ville poèmes romantiques de Nizâmi Séady XIP et XIII^ siècles. Un persianiste un peu avec une égale facilité l'épopée de Fer- dôucy (né en Khoraçan, dans les persan. (f 1291) et les odes de Tous, f vers 1020), (f 1180), les moralités de ou ghazels de Hafiz (f 1380), ou McUk ûs-sim^a delà, cour de bien les qécidès (panégiriques) du Fetx-All On sait Mh, grand-père du Sâh actuellement régnant. que le plus grand des poëtes persans et l'un des plus anciens, Ferdôucy (f vers 1020) avait promis de n'em- ployer aucun mot arabe dans les 60.000 distiques qui com- posent sa vaste épopée. la S'il n'a pas tenu sa promesse, c'est que langue persane étant déjà depuis plus de chargée de mots arabes débarasser entièrement; ployer le des Rois , il il n'a pas s'est, moins possible. Mais (iwLi «L.ii) est trois siècles dépendu de lui de l'en du moins, efforcé d'en emil a fait mieux ; soii Livre une chronique nationale versifiée de , main de maître. Une telle histoire des dynasties de l'Iran antérieures à l'islamisme fut une œuvre vraiment nationale. réunissant dans un corps d'épopée les récits des Rapso- En des (dastan) elle réveilla les , enthousiasmes patriotiques à demi-étouffés par la pression arabe. le A grand initiateur d'un mouvement ce Ferdôucy titre, fut littéraire national qui, véritable ex oriente lux, partant de la cour du roi Mahmoud, à Ghazneïn, parcourut toute l'Asie centrale du bassin de l'Oxus à celui de l'Euphrate et Depuis lors , le persan , même à peu près au delà. tel que nous le voyons aujourd'hui, servit de langue officielle aux chancelleries de l'empire mogol , non seulement en Perse, et sur l'Oxus, mais encore dans l'Inde, à Dehli et à Lahore. la première moitié de ce siècle que substituée au persan A l'heure qu'il est, extrême ; dans . la les la Ce n'est que dans langue anglaise a été tribunaux indo-britanniques. langue persane prend une importance en passe de devenir la langue des commu- elle est nications commerciales entre les peuples de l'Europe et ceux qui habitent l'immense espace qui s'étend de l'Euphrate à l'Indus et de l'Océan indien aux déserts du Khârezm. Des chemins de fer fonctionnent déjà dans l'Afghanistan; sur une ville flotille le lac de Calcutta à Péchaver d'Aral on a vu dernièrement de petits pyroscaphes russes remonter l'Oxus ; la de Merv sert de point central aux communications pos- tales entre Khiva et le fortin de Krasnovodsk sur la côte Est de la mer Caspienne, et des capitaux sont proposés pour faire aboutir ces voies de transport jusqu'à Constantinople. dans tous les Khanats à Balkh, à Hérat, etc., , à Kokend , à Tachkend , Or, à Bokhara dans tout l'Afghanistan, la langue per- sane est employée aussi bien dans les relations privées que pour les L'étude de cette langue pré- affaires publiques. sente donc un grand intérêt qui ne fera que s'accroître dans l'avenir. Il importe, par conséquent, d'en fixer d'une claire et certaine non surtout la véritable prononciation. C'est européens qu'incombe cette tâche de cations orales entre les peuples des cien monde. langue, la Pour il manière seulement les règles, mais encore et aux orientalistes faciliter les communi- deux continents de l'an- être compris des étrangers dont on parle faut avant tout prononcer cette langue d'une manière aussi intelligible et aussi correcte que possible. C'est pour répondre à cette nécessité et dans le but de faciliter aux étudiants l'acquisition de la vraie prononciation persane que nous avions déjà notre grammaire persane , dans la première édition de accompagné chaque mot , , chaque phrase et chaque citation de sa prononciation, conformé- ment aux principes de avait été Il l'iranien moderne. Cette innovation accueillie avec faveur par les juges compétents. semble que les maîtres de la science du langage, re- connaissant l'universalité dans l'Asie centrale, de l'usage du persan moderne se soient récemment donné le mot pour étudier la question des origines étymologiques de cette Aux comme MM. I. langue. ter travaux d'orientalistes justement célèbres, A. Viillers ') Spiegel ^) et uue très-savante étude de Frédéric 1) Grammatica lingua , ^) qui résume Persica cum dialectis antiquioribus persiris et linrjua Sanscrit a romparatce. 2) Spiegel passa autres, vient s'ajou- Millier Gissse, comme on sait , 1870. toute sa vie à étudier les livres sa- crés des Guèbres et traduisit le Zendavesta. 3) Conjugaison du verbe persan, par Frédéric Miiller, professeur de philologie à l'Université de Vienne (article lu dans la séance universitaire du 7 octobre 1881). , constate et les résultats obtenus par ses devanciers. reconstitue travail paradigme de la et fait Ce fonctionner sous nos yeux, le conjugaison du persan moderne après en , avoir réuni et remis à leur place tous les éléments , mem- bra dîsjecta, qu'on rencontrait jusqu'à présent épars et mé- connus dans la langue usuelle. «. Il est impossible , dit-il de pénétrer d'une façon approfondie dans la construction du verbe persan moderne, sans l'ancien bactrien de et la connaissance préalable Cette langue de l'ancien perso. ressemble au fruit qui nous rafraîchit et qui nous restaure, mais qui embarasse les naturalistes toutes les fois qu'ils n'ont pas la chance de s'en procurer la fleur en en C'est ayant toujours sous les même temps.» yeux l'archétype de la conjugaison sanscrite, que F. Miiller reconstruit les fragments de formations qui ont servi de base à l'ancienne conjugaison, partage les verbes eu deux conjugaisons, la forte et la faible, et les classe en deux groupes, comprenant: verbes qui suivent la conjugaison ancienne; le l^i', tous les le 2^^, les ver- bes qui se modèlent sur la conjugaison moderne, Nous ne suivrons pas etc., etc. l'auteur dans ses développements qui sont du domaine de la philologie comparée. Notre but est plus humble. Nous n'avons en vue que de contribuer, pour notre part, à faciliter l'étude raisonnée afin les de rendre plus commodes , de la langue persane usuelle par l'emploi de cette langue, communications des Européens avec la Perse et trées de l'Asie centrale. C'est dans cette intention les con- que nous avons publié cette nouvelle édition de notre grammaire persane dont la première édition était complètement épuisée. C'est aussi dans ce taché , comme dans même la esprit que nous nous sommes première édition , à donner at- les prin- . cipes les plus exacts de la véritable prononciation usuelle et de l'accent tonique, qui laissent encore beaucoup à dé- dans l'enseignement des langues orientales, en Europe. sirer Nous avons également, comme nous l'avions fait précédem- ment, transcrit la valeur phonétique de tous les mois contenus dans ouvrage, persuadé que nous sommes, notre qu'avec une pareille base de prononciation et un peu d'attention, on parviendra vite à prononcer accentuer correcte- et à ment. Afin de simplifier autant que possible notre système de transcription et pour éviter les retours si fréquents des grou- pes de consonnes qui, dans le système ordinaire, représentent certaines lettres persanes , nous avons types spéciaux que notre éditeur a fait adopté quelques fondre exp.ès pour ce livre. Nous nous étions proposé d'ajouter à notre grammaire une chrestomathie persane composée principalement de pièces authentiques de correspondance les meilleures mine officielle et plumes connues à à exploiter était riche et privée rédigées par la cour de Téhéran '), La nous n'avions que l'embarras du choix. Des motifs de santé ne nous ont pas permis de donner suite à ce désir et nous avons dû nous borner à offrir au lecteur huit contes dont sept sont empruntés à la traduction persane d'un recueil arabe intitulé: aAxcJI Juç .^^Jl et composé principalement d'après les récits de personnages qui avaient été témoins oculaires de ce qui se passait à Bagdad, à la cour des Khalifes Abbassides. Nous possédons de cette traduction un exemplaire manuscrit que nous avons rapporté de Perse. 1) Pour apporter plus d'exactitude dans Nous avons la Bibliothèque offert un bon nonabre de l'établisse- ces rédactions authentiques à Nationale de France, département des manuscrits orientaux. ment de nos textes nous même manuscrit du séum fait collationner un av ; ouvrage qui se trouve au British Mu- Nous sommes redevable, ^). bienveillante obligeance crits avons les , pour ce travail, à la du savant conservateur des manus- persans du Musée Britannique, M. le Dr. Rieu, et aux bons soins de son habile collaborateur, M. le Dr. Hoerning. Notn* intention n'étant pas d'établir des textes critiques, mais bien de rendre aussi corrects que possible ceux que nous fournissait notre manuscrit, nous avons cru inutile de donner les va- nombreuses riantes assez le et assez importantes que présente Nous ne terminerons pas sans manuscrit de Londres. remercier également M. Cillière, élève de l'Ecole des Hautes études qui a bien voulu se charger de rédiger le petit vocabulaire persan-français des contes qui terminent notre livre. Nous ferons remarquer, à ce sujet, 1) Cf. que ce vocabulaire a été fait Catalogue 0/ the Persian Manmcripts in the British Museiwi, by Charles Rieu, Dr. of Philology, Keeper of the Oriental. MSS. 1881. London, IIi^ iJJoiJ' tAxJ l'arabe en page 751, dans Vol., _ jSj^ par persan affirme que cette Xi t "^ " . les écrit Hussein traduction fut addenda, en ben faite n° 7673, sous Es'ed Dehistany. étonnant que la M. le Dr. Rieu sur l'original bien connu de Abou. Aly, surnommé el-Kazy-ut-Ténoukhy, mort à Basra est titre: le 1498 (hégire 903), traduit de l'an 334 de l'hégire. Il Bibliothèque Nationale de France ne possède que le texte arabe de cette traduction, tandis que, en outre de Londres, elle se trouve dans et de Dresde. les bibliothèques de Vienne, de St. Pétersbourg, de Miinich C'est un ouvrage précieux pour pour l'ethnographie des Arabes de cour du célèbre Khalife la fin l'étude de l'histoire et surtout de notre Haroun-er-Rechid. Vin« siècle et Le 8« conte de ceux de est tiré la d'un r ouvrage intitulé: jlÀb' w^joLj «politesse mineurs., (pages 10 — 17), publié 1879) par Mirza Mii^emmed, et bonnes mœurs des enfants tout récemment (1793 de rhégire = A. fils de Mirza Yo^^tï mïïnsiij r'ùmûz, a , D e.%i. à-dire, rédacteur des dépêches chiffrées au Ministère des Affaires Etran- gères de Téhéran XIX uniquement pour faciliter au lecteur l'intelligence des textes On ne ann< xés à la grammaire. devra donc pas s'attendre à y trouver autre chose que les mots contenus dans ces textes et les sens particuliers que ces mots ont dans les récits oh ils sont employés. Nous avons l'espoir livre contribnera qu'ainsi revu et complété, notre à répandre persane qui a produit dans littéraires et qui le le goût de cette belle langue passé tant de chefs-d'œuvre semble appelée, dans l'avenir, à être la langue universelle de l'Asie centrale. GRAMMAIRE PERSANE PREMIERE PARTIE CHAPITRE I DES LETTRES ET DE LEUR PRONOXCL\TION § 1. ALPHABET. 1. Les Persans, en adoptant religieux, se virent obligés d'écriture, le Koran poui" leur code d'en accepter aussi le système bien qu'il répondît mal aux besoins de leur langue, issue d'une source étrangère et fondée sur des principes différents de ceux de l'idiome arabe. Beaucoup de lettres ko^'aniques représentaient des sons inconnus aux Iraniens, et il se trouva ne savaient pas non plus propres à ceux-là. que les compatriotes du Prophète faire sentir quelques articulations Cependant, la langue du vainqueur em- piétant de plus en plus sur le terrain de celle des vaincus, ceux-ci finirent par conserver toutes les lettres de l'alplia- bet arabe, en y ajoutant quatre autres , ^-j jp, r- c^ : 1 j et 3 y, indispensables poui* la représentation des sons indi- gènes. 2. dans Cet alphabet mixte compte trente- deux lettres qui, le corps d'écriture, changent de forme, selon qu'elles s'y trouvent isolées, 1 § 3. PRONONCIATION DES CONSONNES. tableau alphabétique donne La septième colonne du 3. les valeurs phonétiques des lettres persanes en caractères français. Il est indispensable d'y ajouter quelques remar- qui concerne la prononciation, pour ce ques différente de la nôtre. Le ^ cîm 4. ou français, comme èh, chose; !$,L5^UJ Mcârè, lkZ>- kârc, champignon ^ V comme çais ou etc. Exemples mac, ^^-wo ^); ^ Le _ gîm 5. dans le c italien le les groupe tch en mots dolce, féli- Exemples: etc. cita^ comme prononce se se le infortuné; ,_L3- baiser (en italien, prononce comme le g des Italiens dans Me, ^ croix; ,1> baccio). groupe dj en fran- les mots oggl^ geniOy : »j>-y>- (jûjè, poulet; _u tâï] , couronne; ...•_g.A:> geij/nm, le fleuve Oxus. Le „ x^y 6. mots Habicht, dans les pagnol dans Badajoz. composition les le Persans 8 ^ lA^ Xtsmd, louange; temps à autre, 1) Ce etc., lettre le % grec, d'origine persane; en confondent le j es- n'entre pas dans la c'est pouiquoi la prononciation Ce vice de prononciation a trad. Barbier Le docJij Allemands le ch des avec été signalé un auteur arabe qui voyagea en Perse au XIII^ de notre ère. siècle Yaqût, comme Cette mots des illettrés aspiré. déjà par 7. se prononce etc., jr mot ne mots y^^y se (Voy, Dictionnaire géographique de de Meynard, page 57). _>L£* %«</?'_y, pèlerin; LjLjÇ>' Exemples: e^yàmn, de tirés de l'arabe. représente une articulation mixte, qui trouve pas dans le meilleur des dictionnaires per- sans, celui de Fr. Johnson, edit. de 1872, Londres. unit celle de ^ de celle et li personne d'une ronflement r en un son imitant le . qui dort. n'y a rien de Il semblable, que je sache, dans aucune langue d'Europe. Exemples xJu-i- : Tuine, Le 8. (jii 9. : *-wj pesé, moucheron. 'ayn est une c biûidry, clierainée; ch français dans le Exemples etc., , »LÀi sdh, roi; Le (^.L^. comme prononce se chose , ours; Tiers, etc. sm, mots cheval les ^-^ maison; _i»_j berhi/, un peu, articulation guttui-ale qu'il est impossible de rendre par aucun son analogue des langues européennes, que Meninski a justement comparée au et Dans jeune veau. cri d'un bouche des Persans, cette la articulation a moins d'emphase que chez une espèce d'hiatus i*auque, assez par un hoquet léger. j)roduit mots d'origine arabe, voyelles, 'a, H^ 'e, A.1.C 'î7?«, science ; mausolée; lA-ou huqu'-e, On 'w, C'est au bruit Cette lettre est propre aux "m, 'û. Exemples: drapeau; ...«.aLî 7iwl'uu,ma.wà\\,; x_*aj 'e/t'?», éloigné, etc. ^c'if/, trouve quelques mots persans xj-c 'arehè, char, bis, Arabes. et l'aspiration en affecte toutes les 'o, *JLc les semblable comme ^jÙ Wl, ayant un p, mais etc. il ru- est pro- bable qu'on les a orthographiés ainsi postérieurement à l'introduction de l'islamisme en Perse; la preuve en est que le du mot c Jjtj ne^el, avec plus d'emphase que 10. Le c fayp est un d'analogie avec (j'j r- fer de cheval, c de se prononce Joti. dur dont l'articulation a beaucoup grasseyé des Provençaux. Exemples: l'r yerhul, tamis / le ; J- * ' leyel, aisselle .iw^^^Àc yïuice, touton d'une plante qui ; c -. » vezey, grenouille commence à bourgeonner, etc. ; yiâf se prononce Le iS 11. dans guérison, goguette ydmûs, ijii.^lj Le 12. Exemples vâu 3, , comme \Jm^ yûs tuffle; consonne au v français. : conjonction ^ et commence une qu'elle oreille, etc. , correspond •L! âi;dz,vo\T; im'jJj veyrâii et virun, La g dur français le Exemples: etc. -bu> lXj.'lXJ \vi\\\é ^,^4 serv, cyprès, ; prononce se sentence. L*-w^ ve lumâ Exemple Jiâiir toutes les ve neddrîd , etc. fois- : et vous ne vous le rappelez pas? Elle se prononce u toutes les fois qu'elle sert à unir du discours ensemble. Exemple: plusieurs parties hiind u derîd u sikest n hebust — yelânrâ ser u stnè u pd u dest Littéralement: (II) trancha et déchira et trisa et garrotta aux héros (les) tête et poitrine, et pied et main. (Ferdôucy). Le 3 indique encore une diphtongue, tion dont nous parlerons 13. forte Le que » he%j le li consonne représente une articulation aussi aspiré français dans haine -À^ hîmei, mérite; _g.^ mehr, amour; cachet, sceau; s', m/5, chemin; »JS yireh, ila guent quelques lettres les tây se prononcent indifféremment Exemples _o niihr, Ex.: ^^ soleil; milhr, , en arabe , distin- o les lettres comme le t tey et français. : ^6'è(.'r, luth, etc. hache. unes des autres, disparaissent dans la boucbe des Persans. Ainsi, h) ^ ïiœ.\ià. Des nuances d'articulation qui 14. troisième articula- au paragraphe des voyelles. hache ; ^.JLb ^e/ei, demande ; (.^^^ ^«/, idole; Soi^berbet, Les 15. lettres vi» sey iAa3 sedyQ.eni; v^Li" Les 16. 3 lettres le s français initial. uu siils, tiers; zal, \ deux voyelles, ou comme respective position Les articuler. zey ijo , le zad b et zûy se français s : etc. entre z slave dans les mots za- etc. La combinaison 17. le Exemples *v«yw set/yûm, troisième, comme prononcent indifféremment kon, wozj sin et ^jc sad se pronon- ijt, , comme cent indifféremment des différentes consonnes et leur n'influent pas sur la manière de les Persans prononcent toutes consonnes les de leurs mots, telles quelles, sauf quelques exceptions, dont voici les principales 1° : ne faut pas confondre Il bien que voyelle, apparence deux ces le Sâhnâmeh, au de Sâhnâmè, lieu La prononciation du \]5\ï dans s-j soit f, des qaqa sîyâh consonne La un nègre »S^ *Jj-*J ki finale o ou a , se kielhnè., » » voyelle, au contraire, soit à, fort noii" qui, ; comme dans soit ë, comme ».:> ëi, quoi, ^i>^.Aww^-S> la voyelle, » un mot, pour x^K kielimetuny iCxJis qel'eti'm, etc. disparaît et s'absorbe dans les cas où, par nécessité grammaticale, on la fait suivre d'uu ^i>_w»xj etc.; etc. emoloyés en persan, change souvent en qePèy forteresse, pour voyelle en etc. niimûnè, échantillon, arabes substantifs comme dans «.K \.3tJLi , agneau, comme dans les brèves, voyelles herrè, Dans le » h consonne fortement aspirée » ne subit aucune modification. Le sL>yw consonne avec par conséquent, ne pas transcrire iwli^L^i et, représente « lettres soient identiques lisf, cist, élif. qui est-ce, pour vi>.M.Î x_5' H pour ^^^.^^ iiS>- ci est; qu'est-ce, est; Ex.: L^uXÀi tranchée; Icundehd, L£.4.-vv.:>- tranclioes, les cehnèliâ, l:?,A>J neliirehâ, les petits-fils, Le 20 de scXJLj , Iiâ, hd; etc. comme prononce parfois se kende, cesmè L^iL*./^.:;^ » Exemples: niîm. jùIjlJÎ J^^Jo /emie^, paresseux emldiie, sac, besace; dôme, coupole, pour enhdnè En résumant persan, bet pour pour LPb-xxJ nebîrè du uj suivi ,.. pour L^aïAJo sources, les , , tenbel, yûnbez on verra que sous le rapport Ô<,jJS yiimôes, ; etc. , 32 lettres de l'alpha- les tonique, réduisent au se nombre de 26, parce que: les consonnes ô, et [jp ;, h comme z slave; les lettres cl», ^J/., (jo, se comme s latin et les lettres cj et Id se prononcent comme t latin, ainsi que nous l'avons observé déjà. se prononcent prononcent , Les nuances de ces articulations qui dans l'arabe, auquel dans la elles sont prononciation des Persans modernes. § 3. PRO.^ONCIATION DES 18. 'Uélif long, lation prolongée et çais dans le 1 a, VOYELLES ' 5 \_c,. des Persans, marque une articu- emphatique qui ressemble au aô fran- mot Saône. aucun son identique à les les caractérisent empruntées, n'existent point Ils celui n'ont, dans de notre leur langue, En a. général, Persans se plaisent, en parlant, à faire sentir prolongé de cette voyelle. Les natifs de Fars, qui passent pour avoir le la le son province de mieux conservé la tra- dition de la vraie prononciation des Iraniens, articulent Vélif long comme Lo heyû^ viens; û. L^'u) Aussi prononceront-ils mûhû, nous, que cour de Téhéran prononcent nân , les qIj nûn, pain; lettrés de la hcyâ et mâhâ. 'Uélif long tient souvent lieu de deux élifs , et alors on superpose lui plus le ~^ meddè, signe dont sera parlé il loin. Dans verbes commençant par un les élif, élif pure- ment de direction, au contact des consonnes, q, * et préposées permute en (^ se , de ..Oulî' ufiâden, tomber, on fait par exemple ; OLsÂxJ neyuftad, meyuft , ue tombe pas; de ,..t\^) âmedeyi, (,i>.àA/0 ,.-Ai»!iAj! eiidâhten viens pas; de , il ii''est venir, pas tombé, Lyo meyd, ne un coup de lancer, joter, tirer »_; : fusil, •JiA>La^ mei/enduz, ne jette pas, ue tire point. Le 19. Exemple: çais. yîil, Jy~ démon du (j^i> beau; Jios, û ne se prononce jamais comme Vo fran- 3, désert; j.Lj jidrit y*« sur Ii'ôs, Au commencement rame, excepté etc., ijiij.^ à demi ivre, toqué. persane des mots d'origine il est toujours consonne, Exemples: W.fc oernè, autrement, mais sinon; Dans quelques mots persans la .'j'-J^ veirun, et arabes, le ruiné. ^ représente réunion des deux sons ô et u dans une diphthongue, analogue à vitesse les ou laid, qu'on celle obtiendrait en prononçant avec deux premières syllabes des expressions heau ô owblieux! cer distinctement , etc. vu que Il le est important de le rhythme et le pronon- sens du mot en dépendent. Exemples: fcX mû, cheveu et »^ môa, cep de vigne; va, impératif du verbe .-y^, re/?e», aller dbrou, rigole pour Técoalement de Feau; «u\,J ycril, bedoa, si lui, cours, si elle, impératif du verbe et ^jJT yirott, seau, ».> you, de l'orge et *> — — ; — ^. ^jî ni, visage et^. rou dbru, honneur et ^Jl *^\Xiledû, pour lui, à ...l>jJ<3 demden, courir; gage, hypothèque; y il, cherche; — ^mi lui, et — %^^ — j^ ^w, sev, thème ruis- aoriste 10 verbe ...lX>w (lu thème su, fcÀ« si'ulen, Le 3 dans le »^ devenir; nom impératif du sou., .«Xw.^ du verbe aoriste siisten, même verbe, et laver. propre de Ferdôucy, célèbre auteur de l'épopée ^xiU^L^i Sâhnâmè, le Livre royal, se prononce aussi ou: — U>- r/tfr • L7 end — — ferdôucy *e'«/ se te» peïyembera/i ouçdf M qeçdid u yezelrd En de fait tissement qn poésie, nous avons > > lier n cend ki enver// trois u M nehiyya hectd'i prophètes (nonobstant l'aver- H y aura plus de prophète après moi): pour il — se'adi/. les récits épiques, pour les qecidè et pour les yezel: Ferdôucy, Envery et Se'ady. La plupart des monosyllabes arabes en usage chez les Persans changent leur ^ u en diphtongue ou. Exemples: „»jA mduff boni, urine, , etc.; flot, vague; ^- zouy , couple; j^ï qoul, parole; \i. cependant o^Id, long, se prononce tul et jv^, le démon du désert, yul. 20. les Dans quelques mots d'origine persane, les voyel- longues 3 et ;^, et surtout la première, ne se pro- noncent pas. Exemples: oLvw.iL-y*! prononcez siirsdt et ,..L3» ^L5> /itî»., non ]^a.s siiyursdl, provisions de bouche; table; ..iAJL:> liânden, appeler, récitera haute voix, lire; Jid/ier, sœur; |Ci.Jti» soi-même; ,|y> Mr, ^^ \i> lus, parent, proche; Tuîrezm 1) Il faut distinguer avec soin , pa\'s, ^jp> d'avec Li> dans deux syllabes out une prononciation identique. d'un philologue allemand ^/Lio^i» Msten, noms de deux les etc. 1). mots où ces Rappelons ce quiproquo au sujet d'un vers de Se'ady, (Zeitschrift der 11 Mais d'un dans tous (jN.j|^i» lievânin, ^1 frère (IJi, même .-«Li» .mU-^' étrangers; pluriel de bref et i Mu; ^ ? eJ'wân, pluriel de „ .Li» Mridj etc. , long conservent partout prononciation qu'en français. Sous le point de vue grammatical, comme de pluriel - pris de l'arabe, le 3 suivi Exemples: .1^3» Jlevdridj, • Les voyelles la mots les se prononce. t rendent des services importants, soit elles formatifs d'un substantif, soit pour établir le rap- port d'un génitif avec son sujet principal, ou d'un substan- avec sou adjectif, tif soit en qualité d'article d'unité. Les poètes persans, dans leurs comparaisons, eu 21. Deutsclien Morgenlandischen Gesellscliaft, vol. VI, page 192). Le poëtedit: ve zebem Le dessus n et le dessous ziri liane pur àh u feyân seved de la maison se remplissent de cris de douleur et de soupirs. Le traducteur confondant iùLs> avec im'}-^ jJj, .j-, la partie basse d'une maison. traduit: Bass und discant, vermischt zu Schrein uud Stôhnen. En effet, ...'»..>• sique signifient: Lass zîr Tiâne , pour j»Ij _:; ^ ^ und discant ou (j^-*; mais yJ; sir'zemîn., il s'agit en le sous-sol, ici, sur la double aurait dû signification avertir des qu'on appelle en persan (j/^Lcs- Ijinâs, ou sens. Jiân, en terminologie de z'ir même temps, les mu- de XJLi» -i\ caves, et de ^j lem lâm, toit, plateforme; l'orthograplie seule différencie .•.Ls» J; Le traducteur allemand joue, ; hem u Cependant, le double sens n'existe ses mots, lecteurs figure j*wuL^' que pour que Se'ady de rbe'torique ié^nîs, mot à double l'oreille, lorsqu'on entend prononcer ces mots dont l'orthograplie est différente. 12 souvent appellent lettres de leur à jeune beauté et sa Un calligraphe, occupé jour lui, membres de son corps à dévore est au point, ùôS iM*^ yerdenes mîm u Le vdu, il cou sue 1 élif. nuit à copier des ma- ^jJi-JO _5 par assimiler finit yerded (du La un poëte dit *-yO 5 l/^•^^ en se du lucre qui soif i^Lo (jùpS^8LXjt3 — dîdees sdd u leles ez behri dnlci zer mji métamorphose en O Mhed. ddl, sa tête en » nun, son œil en a^ sdd, sa houche en ... le satirique, que: 4, mim; eau (littéralement, son cœur devient sang, n'est qu''une et mare de sang) yn heme calligraphe) torse sang — liûn tous les ce qu'il y a de plus contourné dâl u seras vdu u tenes yerded nun dites son et de l'alphabet. lettres les différentes nez droit d'une le élancée ressemblent à un taille mais avantageux pour dans extérieure de Suivant eux, grand prix, courbé sur un travail pénible, de nuscrits forme la alphabet. et tout cela parce qu'il veut de l'or. § 4. DES SIGNES d'kPELLATION. 22. Il y a cinq signes d'écriture destinés à préciser l'épellation les , savoir: trois pour les voyelles et deux pour consonnes. 1° Le ^, qui si*^ henizèj piqûre tion inusitée qu'un petit c tronqué, s'appelle n'est 5 en arabe, chez les Persans. il représente une articula- Le hemzè indique présence d'une voyelle brève omise dans ture, et accompagne Vélif destiné à représenter yelles brèves. Exemples : aussi la le corps d'écriles vo- 13 \:>-.Lj pcircei mâJtût Ofc^Lo holà! l_Ai2j' ei/ze7i, aussi! ô!; un , «?«?«, j»' morceau de drap; Lijl mère; Oi^J> pour èi/i/ii/ut ^^jjuret, bravoure, etc Un d'un ^ se élif affecté nomme hemzè éllf il ; n'ap- partient qu'aux mots dérivés de l'arabe. Après le remplace \e voyelle d'un substantif persan s ^^ y article une patte; s.UL^ &C>-L} ikicei, niche (littéralement 23. 2° Le élifs "', »Jvx) élif ' et le »Xw*A)jr fleurs) - î , le izâfè. hemzè Ex.: yiildestei meniire, la cor- du minaret. meâdè, prolongation, ne se place pour indiquer qu'il a la valeur que, par conséquent, et j bouquet de le qu'audessus d'un deux d'unité il de faut en prolon- ger l'articulation. Exemple: j»tXx), 24. 3° Le ~, sur Vélif initial Il prononcez dmedeni, j'arrivai. iJUûj vesle^ jonction, de l'article ne se rencontre que défini des substantifs arabes. indique la suppression de cet élif dans la prononcia- tion. Exemple: *A«li!j! 25. '1° yi^ , Le prononcez Ahul-Qdcim, '', et non pas Abii-ul-Qâcivi. *-o:> gezmè^ séparation, césure, que l'on appelle aussi ^y^*^ silMn, silence, indique que sonne qui en est affectée n'a pas de voyelle et syllabe. Exemples 5° Le prononçant la trouve placé, siistem, je lavai. L\j>X-Ciô" tesdîd, ", une : *Xw«w 26. la confinit corroboration, avertit qu'en consonne au dessus de laquelle ce signe se il faut la redoubler. Exemples: 14 j,.^ hurrem, joyeux; cigale; que JjerijerdnUi , mot «.' so erré, la scie; ferri?, agneau; «i^yes^oif, turques du Horaçan appellent aussi ^Jj' les tribus des imitatif aigus cris saccadés et que ~:>-^ ces insectes font entendre. Les et o hecëè, datif purement persanes, i_j ^, ^ c, \ j ne prennent jamais de tesdîd, excepté ^—^o consonnes /, ou enfant x^o petit, (pour ne pas confondre avec le à quoi). beci, CHAPITRE II EXERCICES DE LECTURE I. nebild le nehûd sirïstè ne fut pas pétri nikûy dti bonne renommée cette bienheureux l'éridoun enbef*^ u ambre et mïsk zi musc de trouva par la ieddd u dehïs ydff il f'ereïduni ferr'ûh firïstè ne fut pas l'ange donation et par la justice s- fereïdun kiin tues Féridoun fais /"iMy duhïs u ddd tu donation et justice toi (Ferdôucy) *) Prononcez ember. 15 16 yw?» el-X'tl nemdnd fjj iqumet pesèm fah-i siid disparu un instant dans ne resta ])as de séjour la patienoe au mouclieron devint pesé ci moucheron (jue «M^ il tîi H piirsidend hdd cz %ezTcf sud de toi que demandèrent vent au sa majesté devint ï< hd lui avec ^-«ry n'y a aucune affaire vLj- à^^^ !;_5' «;« ;'«i-z la ez patience /Ui- set^w/ »!// devient à lui merd peiyamber à moi prophète ^^ •) ynft ey ô il e5/' my l'idlnj dit veux-tu L:^ / '^' zdJiir men ez ecery i/â her emma visible moi de une trace lieu chaque mais il mst de séjour n'y a pas iqdmet I Pereïdûn, le bien heureux, n'était ni un ange, ni un de musc et d'ambre. Par (sa) justice et (sa) générosité renommée. Toi (aussi) sois juste, généreux, sois et , (homme) il pétri trouva sa belle tu seras Fereïdûn» II Un rité, jour que prophète Salomon le des vexations du vent. "Faible je puisse faire quelque tort en moi aucun Je lieu. On disparut se à fit sentir, l'instant. moucheron?" Le mais partout où majesté le envoya le comme entra, je suis, au vent; mais supplie de m'amène ce qu'on demander. celui-ci vous Sa infortuné". jusqu'à faut était assis sur le trône un moucheron de chétive apparence le le comment s'imaginer que vent ne me demander au vent prophète de l'auto- le salut et se plaignit fit Bien, dit: laisse demeurer ce qu'il veut reste ici de même, vent et qu'on l'interroge sur tout ce qu'il chercher le dès que la pi'ésence vent; moucheron ne pouvant se de maintenir (en place) Sa majesté demanda au vent: "Que veux-tu du vent dit: se manifeste O prophète, je n'ai point affaire avec lui. un signe de moi, il ne peut se maintenir. DEUXIEME PARTIE CHAPITRE I DES VERBES 28. de la Je conseillerais de commencer, par langue conjuguent sans et les verbes, l'étude persane, parce que les verbes persans se le concours d'autres parties du discours parce que les fractions de ces verbes jouent un rôle fort important dans la formation, noms Le soit des temps, soit des déclinables. caractéristique trait de conjugaison la de cette langue, c'est que chacun de ses verbes, à fort peu d'exceptions près, contient en lui les deux thèmes, dont l'un pour les temps passés et l'autre pour les temps actuels, je veux aoristes. Cette d'analogue dire, pour l'impératif, les présents et les diversité avec la dans l'unité a quelque dualité chose du principe fondamental du système théologique du Zend-Avesta (lumière et ténèbres). 29. Tous les la défectuosité verbes persans vu que sont réguliers, de quelques-uns d'entre eux provient des permutations de lettres en dedans du verbe, comme on verra plus bas, et n'influe aucunement sur la forme, toujours inaliénable, de l'inflexion désinentielle. 2 18 a donc en persan moderne que les verbes non n'y Il défectueux et les verbes défectueux. Commençons par les premiers. CHAPITRE II NON DÉFECTUEUX DES VERBES Les désinences pronominales du paradigme en question sont les mêmes pour tous les temps ainsi que pour 30. tous modes. Elles y suivent invariablement les nommé le verbe normal. § aux 1. VERBE NORMAL. dénomination Cette 31. type personne dans ce que nous avons pour chaque désigné le débris d'un temps me paraît devoir appartenir du vieux verbe auxiliaire prono- minal que voici: 1. pers. [»i \ 3- pers. ^^ 3. pers. c> il. i)ers. j^\ { Siug ( ' Plur. I à et toutes ou d "CJ » em\ j^ t im ou OM. j«j ?/ ou s ic^^ai) im; pers. iAjJ id ou lXj id; 3. pers. lAJ' end ou l\J end. pris èï; est. isolément, n'a aucune signi- ne s'emploie jamais tout seul. Mais il s'adjoint parties du discours, soit conjugables, soit les déclinables. ou iy 3- Ce tronçon verbal, fication ein 19 Ajouté à la 32. deux thèmes d'un verbe des fin (vo- yez le paragraphe suivant), le verbe normal en devient partie intégrante et sert à formuler Exemples ples. liârem i».Ép>J'iurii, (thème Mr), r^i>- tu manges et tu mangeras ; («J.»r^ Jiitnm, nous mangeons mangez 0.yJ> mangeas; <->>y> llûrd, il <Aj O.^i» lldrdid, le à ils 34. ont mangé, liaire. em, il mangera; ils mangent et ils mangeront , ; tu nous mangeâmes; ils mangèrent. séparément et sert à former mangé; »i3.^r> j'ai mangé; a il id, le vous Mrdei , tu mangé; as Vi^.»^ Mrdè im, nous avons *-j' mangé; l\J' avez Mirdè '''-^jV^ etc. Ajouté à la fin verbe des parties du discours non con- normal fonction de verbe auxi- fait Exemples: -woJA^ mezliimem, je sommes opprimés; mezlmnend, ils merdi/,\.M es opprimé; suis primé; (,:>_w-'S^JJjw mezlûmest, il est ôs^^uoA 7nezîumîd, sont opprimés; homme; — ^j-fl^JHi^ vous êtes opprimés; ^ôyAmerdem, \,:^^.^M»^^Amerdest, il est nous sommes hommes; \\^^^ mcrdid, vous hommes; sont — ^t mezlûmy, tu es op- opprimé; A-ysJlIâ^ mezlûmîm, nous dend, ils et du participe passé d'un verbe, s'écrit Mrdè le mange mangeai; jcji.«,_> Tmrdy liûrct), je fin bO-^s» Mrdè jugables, il nous mangerons; l\-j.»p> Mrîd, vous Exemples: •sO.tJ^' Tiûrdè est, mangé; \\^} end, //«r<;r/, mangerai; ia.»-i> mangea; Ajp.^i» liûrdîm, la normal 8i^^Y>" et je ; Ajouté verbe j»' mange vous mangeâtes lAJO.k-P» Mrdetid, prétérit composé. Vi>».A«l 0.yJ> et M^^*y.i> lUlrdem (thème 33. je vous mangerez; lXJ.»^ liûrend, et tous les temps sim- : kJj:^ hemise je suis . V I j. homme; 1 t^ j , i^O^ homme; A-Jp^-» merdîm êtes hommes; l\J<3-4 mer- em, je suis toujours; hemfsti, tu es toujours; vi>>.*«t *-«^t^ hemisè est, il xxiw^ est toujours; iiJJ:^^ 20 *jl hemîse îm, nous sommes toujours; lXji toujours ; iAj5 heniïse end, !>-^'*i^ Le négatif du verbe ^-«^^ hemisè vous êtes îd, sont toujours. ils s'obtient pas en lui ne qiAjI mais en la joignant préfixant la particule négative xi ne , au verbe ..JO^ h aspiré s'adoucit en (^ ?; Ex.: connais de nîstem, pour *JC-wfcAJ a vieillie ne »3 l\j' xi wè hestem. *iLvk^^ qu'un seul exemple, dans forme la hesten^ et alors, le le Je ne ».^U^Lw Sâhnâmè, une forme c'est end', régulière, mais tombée déjà en désuétude: xi noh Slj Jcjl j-^ xJ »oLJ i^ iA_Ji .lX-j yûher meyer hem ne zddè ne end bè r^^r^ o^"^ ;' — hemân pdk zâde ez peder ne end. Ne sont-ils L'un donc pas nés d'une origine (essence) noble? pure? et l'autre ne sont-ils pas enfants d'un père de race (Edition (La répétition de xJ ne Comme verbes vent à former est auxiliaires, temps les Makan, Vol. IV. em J^ dîdèï , ou ^^iAj^ dîdy £st\jL> iwj'3> /«c didesty là her As-tu jamais ijnc) (^L:>- yây vu et ,»Xwl estem ser- flambe plus fort que sur les didesty Ex.: , \^ ^JùwlXjO ^*^ _j Jlerdb que 173.) passés. Kaâny, dans son Perisân, emploie ^^àmOk^o pour p. un pléonasme) — sur hîs ez les me^amurè tdhed âfitab lieux déserts (ruinés) le soleil plages habitées? Se'ady, dans son rûlistan^ dit ^«XwiA-yLw senîdestemj pour J auX-yLii senîdè em, j'ai entendu. 21 Kaâny dans son Perîèan, dit, (^iAJ-».J' |»-yLwL>U5' jJ der kiemendy uftâdestîm se'ab, dans un piège nous sommes tombés rudement. dans D'ailleurs, ..yO*^jî la qOoJ formules leurs ou Q^^' îsten dérivation des verbes dénominatifs, même que comme autant ou ^l\j îden, de îden esten^ fonctionnent d'auxiliaires. Ainsi, du substantif J-i» Kerâm, démarche majestueuse, on forme iuS du substantif Kerâtnîden, se pavaner; ^^«_N-yolyj> ytriè, pleur, on forme ,^yo*o^ yirîsten^ pleurer. Quant à signification, la au français devenir respond au français exister. De JL qu'en composition. (fieri) L'un et et l'autre que subsistance, dérive ^i^J; îsten cor- ne s'emploient bâl, stature, aile, dérive acquérir de la force; de croître, balîden, observer que îden faut il correspond ztsten , ^_5^ qlXJU zitj , vie, vivre, végéter. § 2. PARTICULES PRÉFIXES DES VERBES. 35. le Il y a six particules préfixes dont on se des verbes persans, savoir: paradigme trois sert dans affirma- tives et trois négatives. 36. my ou v_j Les particules affirmatives sont (j-«^ ou w 6è s'ajoute de l'impératif et vieux style, on ^ my v_j ou iu bè et ^jA hemy. est au commencement de des temps présents. les le En l'aoriste, poésie et dans le rencontre aussi devant le prétérit. préfixe caractéristique du présent de l'indicatif et de l'imparfait. ç^ hemy , comme le ^ my emphatique , tantôt donne 22 un sens de continuité préfixe ou et iw j, fait que remplacer »^ , ou. ^^ ne mè, De participe passé. Dans négation tous les préfixes du paradigme temps caractérisés par les , xj est s'employer isolément en dehors du verbe. le seul qui puisse a. le non, ne, peut s'adjoindre à tous les temps et au *J ne, ^ la particule my, ne précède cette particule. Exemples nJi j^k^Lka miy-âyem, — ne Les particules négatives sont U nâ 37. la et tantôt ^ç/j. je dis; : £-*o 7iem.y yûi/em, je ne dis pas; («J*j AJCvliAiCyo mîyilzestem, je passais; *Xwi_\-i -.^J nèmi/ yùzestem, je ne passais pas, etc. Cependant en poésie des exemples où *i l'on trouve , ne suit ^.^ m«/, Exemple: ^jiwX*Xs* \:^^../*Kjf^ ^»^3;-J (j:X_j^_j> Mhrd dh firû my v>_o j^/o Q^^ nebiird %i^»îei^e« ^_5 3J-5 cîst — 'jJv^ ««jl j o^b j,^ hrni dâred zi firu h'ûrden perverdei Ms. L'eau n'engloutit pas l'arbre ; quelle énigme? est la raison (philosophie) de cette Teau aurait honte de noyer son propre nourrisson. C'est que (Se'ady). Ici l'inversion my nebiird, pour nemîhûrd, est une licence poétique à cause du mètre. Dans h. les temps précédés remplace cette particule par j, K i^.X-^ «AiXÀicNJo pas passé, c. ijfl heydiym, beyilzestend, disons; ils .» de l'affixe * , u la particule «j, on négatif ^: Ex.: jÇj iwyuîym, ne disons pas; ont passé; LXÀilvwLXjsJ neyiizcstend, ils — n"ont etc. ou j, mè est afi'ecté spécialement à l'usage de la 23 personne seconde de l'impératif prohibitif au singulier, ne s'emploie nulle part et ..yS^èekiln, i^^Jla yary ami ne et ..yS<.A fais; heJier ailleurs. meki'tti, ne La négation thème nâ Li ne fasse pas qu'il (En sanscrit \/o et en zend, tnâ, se met indifféremment , dans ces et, trois soit avant cas, elle devient mûr immaturiis, fruit qui n'est pas arriver (parvenir à l'époque 9i,\jiJi\j nadîdè', homme pervers, mauvais sujet; l\-iu«'1j filou; vi^vWji-^iJ nudur'ùst, nâ pdki, impur, désespéré; LjLjLj c. : encore, de ...uX.a>w. de maturité); voyant pas, participe de ...^\^C> Mden, voir; i^.A^ndmerd, cœur, un *-AÀ5Ci ; intégrant d'un composé déclinable. Exemples ndres, Li iç.Lj aoriste, soit avant le participe passé, soit de- vant un substantif, membre (w, ->1 veut dire non). *"Ç, reeîden, » dans d'autres personnes, et doit être remplacé par xi, le ^iy-gJ revends plus pour rien au monde. le nekiinîm, ne faisons pas, cl. fais pas; u hehîè mej'unts, achète toi (fais l'acquisition d') Mais dans lXJJCJ neh'ined, tn", Exemples: ne sans nd umtd à d. esprit railleur, chicaneur. § 3. INFLEXION riNALF. DES VERBES. 38. ^^,o de tous L'infinitif den, soit en ..y naison défectueux gulier. , fait Exemples l'infinitif, la troisième étendit; Si v^joL l'on en dans les verbes non personne du prétérit au sin- : ..O-^Lv^ yHsferdeu, étendre; il finit, soit dernière lettre de cette termi- , qui reste de ce , verbes persans ten. En supprimant ^ 39. les hdft, il .J/^lfèd/fen, tisser; C>.J.m*^ yusterd, tissa. ajoute à ce thème verbal les initiales et les 24 que nous connaissons déjà, on sera à désinences de former tous pellerons 40. ou ..Ji temps passés c'est ; supprimant les deux dernières ten, de l'infinitif, ce qui on reste lettres JJ*K^ (a^iiè) yiisier, étends; i^b thème 41. Si l'on ajoute à ce (*jiè) èaf, former tous les temps présents quoi nous l'appellerons 18), (p. il den : les initiales et les dési- et aoristes; apperf que la même de c'est pour- De toutes nos norme du thème théine aoriste. le ^o lisse. que nous connaissons déjà, on sera à citations l'ap- deuxième fait la personne de l'impératif au singulier. Exemples nences même pourquoi nous thème prétérit. le En les des aoristes se trouve représentée intégralement dans la 2. pers. sing. passés dans la se de l'impératif, et que la norme du thème des retrouve 3. pers. tout aussi intégralement représentée sing. du prétérit de chaque verbe, sans exception. Le paradigme d'un verbe non défectueux commençants liminaires. le offrira aux l'occasion d'appliquer toutes ces règles pré- On les trouvera développées et précisées dans paragraphe qui suit immédiatement ce paradigme. §4. PARADIGME DU VERBE NON DÉFECTUEUX ...lAii' ktnden , ARRACHER. VOIX ACTIVE. INFINITIF. (..^XJîy kenden, arracher (thème aoriste .^ ken). PARTICIPES. Présent siAÀJL^ kenende Passé Futur bvXà^ kende arrachant. arraché. Jj^Xii^ kendeny qui sera arraché, digne d'être arraché. 25 GÉRONDIF PRÉSENT. en arrachant. ..ULS' ketidii MODE INDICATIF. AORISTE. p. *JL5' '2. p. -jLS' kenem ou *^^ hehenem j'arrache, j'arracherai, keny ou /^^ heheny ou JO»Xj j'aurai arraché; tu arraches, tu arrache- Sing. ras, 3. p. JvAi' kened belcened il tu auras arraché; arrache, il 1. p. *->J.S^ Icenhn arrachera, ; nous arrachons, nous ar- *.jy*^ hekenîm ou il aura arraché racherons, nous aurons arraché; 2. p. i,\jJS kenîd vous arrachez, vous ar- ou l\>JXj hekenid Plur. racherez, vous aurez arraché ; 3. p. lXjLo kenend ou lXjLàXj hekenend ils ari'achent, cheront, Sing. \ |*jLXaX mikentm j'arrache; ^JLXaX mîkeny tu arraches; 1. p. 2. p. 3. p. lNJLXa^ mîkened il p. «.AJLXyC mîkenim nous arrachons; . arrache; 2. il. p. iAxÀXa^ mîkenîd vous arrachez 3. p. (AààXx/C mikenend ils ; arrachent. IMPARFAIT. [1. p. Sing. Plur. t < 2. p. 3. p. 1. p. j»(_^ÀX-yO j^^^lX-LX-^/s rmkendem j'arrachais; mîkendi] tu arrachais; tX>LX-yo mîkend il arrachait; *jiA*Xa.« mikendîm nous arrachions; 2. p. iAjlXaXj^^ mîkendîd vous arrachiez; 3. p. cXJuXjLX.*^ mikendend ils arrachaient. ils ils arra- auront arraché. 26 I Sing. \ 1. p. ^lXJLj 2. p. (^cXju 3. p. (_\Jo 1. p. 3. p. j'arrachai; kendy tu arrachas; kend il ^lXàj kendîm Plur. ^ 3. p. vAjiAJo 1 kendem arracha; nous arrachâmes; kendid vous arrachâtes; l\JiAa5' kendend arrachèrent. ils PRÉTÉRIT COMPOSÉ. 11. Plur. kendè em ^1 «lN-îj p. j'ai (ou s) ^_c' 8uXJL5^ X-É^M^/è y ou kendei tu 8lXà5^ X-e?if/è d?*^ stXÀj kendè im nous avons arraché; /i-e«f/è vous avez arraché; 2. p. 3. p. 1. p. 2. p. lXj' siAÀJ 3. p. (Ai' 8l\x5' ^««f/è «?^/ • arraché; ^,i>s.<w! ^J il «V/ as arraché; a arraché; ils ont arraché. PLUS-QUE-PARFAIT. p. (•0»J -./8 2. il. p. (C^^ <-'' 3. p. 0»j 1. p. /«J^-Vj Plur. K 2- P- '-M'-H^ 3. p. lAJJkj «lXJu kendè »*Aàj kendè _^ B^Aii' kendè niji budem j'avais arraché; my hûdy tu avais arraché; mylûd il avait arraché ; my bâdîm nous avions arraché <^ slXxj kendè myhûdîd vous aviez arraché; £-* »lXà3 ^/« »i-Xi^ kendè kendè my hkdeml ils avaient arraché; FUTUR. l\. p. Sing. < 2. p. {3. p. /l. p. Plur. J 2. 3. I lXx5 |«^L.?» lXJo ^Li> Mhem //«//y kend j'arracherai; /e;»^ Jc«.5' lA^U^ tXxJ |«-fc^L3» lld/iîm liàhed kend il arrachera ; kend nous arracherons; kend p Jsjy Ajij^|j3» p. OsJS iAxPLs> hâhend kend JîdJnd tu arracheras; vous arracherez ;! ils arracheront. : 27 CONDITIONNEL SIMPLE. 1. p. *LX.ÀXyS mikendem (ou avec Ji t eyer ''lï'g- A 2. p. 3. p. p. (^cXÀXjyo mîkendy \\jSuJi mikend tu arracherais ou il arracherait ou ^lXâXx/O mikendim nous si s''il ou arracherions j'arracherais si) on si j'arrachais; tu arrachais; arrachait; si nous arrachions; j: Plur. <. 2. p. JoiJSjjCi-fl mîketidid vous 3. p. JoJOi^jyfl miketidend ils arracheriez ou si vous arra- s'ils arrachaient. chiez; arracheraient ou CONDITIONNEL COMPOSE. 28 PRKTERIT. Sing. 1. («lXJLXxx p. etasse, etc. comme «^.wli kâski mîketidem plût a Dieu que j'arra- le conditioiiual simple. PRÉTÉRIT COMPOSÉ. Sing. 1. **iu p. ^yt^ comme slXJo le V\\iS (xXilo) &J kendè mibudem que (ou ki j'aie kdskï) kendè lasem, ou que j'eusse arraché, et etc- conditionnel composé- MODE IMPÉRATIF. 2. p ...Xj beken p (AâXj hekened p *-^ÀXj bekenim arrache; Sinz. 3. 1. Plur. ^ 3. p 3. p qu'il arrache; arrachons; lXjuLXj beketdd arrachez; l\à>LNj bekenend qu'ils arrachent. IMPÉRATIF PROHIBITIF. meken n'arrache pas; nekeyied qu'il n'arrache pas 2. p ..yX/O 3. p t\ÀXj 1. p l*j^ÀXJ nekenîm Plur. i 2. p lXm^àXj nekemd n'arrachez pas; lAÀxXJ nekenend qu'ils n'arrachent pas. Sini 3, p ; n'arrachons pas; IMPÉRATIF DE CONTINUITÉ. 2. c- p. l'Y^ t^ hemy beken ou ..^ -? //«hî/ ^tf« con- tinue d'arracher; ; 3. p. lXàXj ^ //e»zy beke7ied ou kXo ^J, ^e»t^ kened qu'il continue d'arracher; i. p. *^^ <r^ /<my btkeiiim ou [»tV^ iç^ ^<;»ty Aewm continuons d'arracher; ! 2. 3. p. p. lAjfcxJo JoJXj -î* /?a;»zy ^ bekemd ou lA-yi^ jc^ -''t'wy ^«i2</ continuez d'arracher; hemy bekenend ow. OJSS ^J? //tfM^/ kenend qu'ils continuent d'arracher. 29 La voix 42. passive se forme et se conjugue au du participe passé REMARQUES SUR LA FORMATION DES DÉRIVÉS VERBAUX. 5. a. 43. lors- des verbes défectueux. qu'il s'agira § Nous en donnerons un exemple devenir. ...^>»à sîlden, moyen du paradigme du verbe auxiliaire suivi Le RÈGLES GÉNÉRALES. composé, futur participe passé, le parti- le temps pétérits d'un verbe persan, cipe futur et tous les dérivent du thème prétérit de ce verbe. 44. Le participe présent, le gérondif présent, le fu- tur simple, les temps présents, les aoristes et les impératifs d'un verbe persan dérivent du thème aoriste de ce verbe. Nous avons fait observer déjà que le thème prétérit du verbe non défectueux est son lettre, les que et thème le deux dernières Le 45. moins la dernière moins lettres. DÉRIVÉS DU b. infinitif, aoriste en est l'infinitif, participe THÈME PRÉTÉRIT. passé s'obtient en un ajoutant » voyelle à la fin de ce thème. Exemples: vi>ij. 8i>t(3 dddè, rit//, Souvent temps il donné, a balayé, *^3« nifiè, balayé; i3'l> dad, il a donné etc. le prétérits. ^U participe passé, seul, supplée Exemple: ^o «Joji> ^^-^-^ o^r^ tous les 30 kdn hem âtéskiedeh yeste kuh u muryà'M l:emen Jiezidè der saJi Les monts et La coles. les vaux et le terre — — der reftè cerendân le surdh. creux) devinrent branches, les zemin u âsmdn hem teftide les comme un temple Les oiseaux de s'embrasèrent. ciel rampaient sur frayés) (les — d'igni- la prairie (ef- reptiles s'en allaient dans leurs trous. Le 46. en s'obtient prétérit joignant le thème en question au verbe normal. Exemples: ..^.'JJMiyJ>liâsty, Msfen, vouloir, ^^J^.MiK^à^ /idsrem, je voulus, j^CwL-i» tu voulus, etc. La 47. du prétérit au singulier personne troisième est toujours le thème prétérit lui-même. Par pléonasme, on ajoute le préfixe &j hè au prété- Les exemples en sont nombreux chez rit. suheni Jios Une bonne le pli Mn ez sine hehilrd — zi les poètes: dbrûiy llismnâk cîu bebiird. parole enlève la haine du cœur (de la poitrine), elle efface du sourcil rancuneux. 48. imparfait ne diffère du prétérit que par la pré- 1j position ^ my, et, par la préposition Dans tateurs, les dans le vieux style ainsi qu'en poésie, ^-^ hemy. œuvres de Ferdôucy et dans celles de ses imi- on rencontre souvent nn i^ y à la fin de la pre- mière et de la troisième personne du singulier, et à la troisième personne du pluriel du prétérit imparfait. Ainsi, on peut indifféremment dire ^O--»-jy0 mîm'Ardem ou mîmûrdemy, je mourrais; iJ..fjyo rait; l\Ji3~*_jç-« raient, du verbe mîmûrdend et i-)'3j^ milrden, mîmurd et (CO-*.-y9 ^_clX,Jl>j-«wa.* mourir. çAù.^^-^ mîmurdy, mîmurdendy, il ils mourmour- 31 49. Cette irrégularité se remarque aussi dans simples de quelques verbes rits La remplacée par f/d?r ^ my préposition tevàrVi \j est omise ou bien ki i)âdûdh-i Taleristân biid ki ^âdetas cendn budij ki lier sdli 710U ki der mdldn est quelquefois C'est une forme vieillie. Ex.: bè. mestur , dmedi u veqti iftdhl mu'dmelè le ta%çili lierdy Mstetidy silden der héit-ûl-mdl nezer ci ez sdli yilzesiè bdqij est écrit dans hûdij fermûdy her -il l' époque de la réouverture des affaires commerciales, lorsque les percepteurs allaient percevoir dans la du caisse aussitôt, par ordre du bus apparentées avec trésor. la famille le Hardy, Le reliquat de l'année écoulée roi, distribué à royale était un groupe appartenant aux et demeurant dans dont chacun recevait une quote part proportionnée au rang et vilaiet uecîby bedddy. chroniques qu'il y avait, à Taberistan, un roi les qui, à l'arrivée de chaque nouvel an et à regardait u "em- bûdy 1er Ijemd'-aty ez qahdili Tas ki der dn bûdendxj qismet kerdy u her yekrd ferdhûri %ecel u necibi Il les prété- mais cela arrive rarement. le tri- royaume, (qu'il avait) à la provenance (de sa famille). Au quefois sur la de la particule ^j^ my on rencontre quelç4^ hemy, qui tantôt n'exerce aucune influence lieu ^ signification donne un sens de du prétérit continuité, dans ces vers de Ferdôucy: imparfait, et tantôt lui comme on peut le voir 32 ier ^vt/ii Il u bederîd précipita se qelbi sipâh au cœur — demdn u hemy ez peci reft Mh de l'armée et le déchira; le sah, ha- même letant de rage, continuait à le suivre. dmed eu benezdiki tiellciryâh — tehemten hemy liûrd mey là sipâh Lorsqu'il fut arrivé près du lieu de chasse, que Tehemten vit il tem) continuait à boire (buvait sans désemparer) du vin avec — direfsi gefâ pîsè efrâcyâb L'étendard d'Afrasiab, la poussière comme le le hemy tdbed ez (Riis- ses soldats. yerd cûn âfitdb tyran, continuait à resplendir au travers de soleil. Dans l'exemple suivant , le rôle de ^_^ comme parti- cule de continuité est distinctement précisé: iu mirevy u ki men hestè bâz my mdnem — 'eï/eb ki bîtû bemânem 'eyeb hemy mdnem Tu pars et moi, rendu de fatigue, je reste en arrière. nante! comment pourrais-je demeurer sans toi? comment rais-] e continue- à exister sans toi? On y verbe Chose éton- même voit que -.JôU qui le poëte joue sur le double sens du signifie demeurer et aussi exister. verbe 50. Le prétérit composé se forme en mettant le normal après le participe passé du verbe qu'on veut conjuguer. Exemples: ..,lXjL5' kendei, ivi kenden, arracher; *' as arraché; cy-.>*^ «lA-i^ kendè em, TiOjS kendè kendè îm, nous avons arraché; Jul est, »iA-i5' il j'ai arraché; a arraché; kiA-O ^} vOjS kendè U, vous avez arraché; 33 Ji kendè end, slXJo <-XJi \x.«(0» geste em, sauté, — etc.; «herché, XaawJ> derelity ki perverdy eyer hâr Hdr-est L'arbre or âmed y/V*;'^ bèbdr de ..J0*o- yesten, sauter, Kkm*^ u\j1 chercher, — hem eknun c'est toi c'est toi qui qui l'a ses Md avez: j'ai etc. — riste-y Tu fruits. et regardes-y. a semées. les vous id, hehimj hères der kenâr — eyer perniydn-est liûd keste-y geste isA.wJ> gûstè em, *' vous avez cherché, «/, Prends-en dans ton giron rances, et soie, etc.; que tu as soigné vient de porter (maintenant). nes et sauté, de ..->l*wJ> ijusten, iAj' etc.; — ont arraclié; ils j'ai Si c'est le vois déjà Si ce n'est qu'épigagner) te fait (s'il tissu. em — penhdn ^esqJid bdftè em Dans mon cœur, j'ai pratiqué des poternes qui donnent dans l'âme et, caché (à tes yeux), j'ai joué (tramé) avec ^iz dil sûy (/du derïcehâ saJitè La ta hdtû zi toi mille espiègleries particule ^-^ s'adjoint aussi au d'amour. commencement de ce temps, mais les exemples s'en présentent rarement. 51. Le participe plus-que-parfait se forme en faisant suivre le du verbe conjugué, de q^^ etc. (prétérit de "fixe j^. Exemples: ...tXxÀijO trait; duside ^^C>y^ bûd, dusîden, traire, il avait avions trait; \A_Ji3j.—J trait; /*J<^J avec ou sans ïuXj^^O [*->».i siA—«-vJ^O dûsîdè bâdy bûdem, (^O^ bûdy (.Oj.j être), biiden, , tu avais »i-XaX0»O siA—x_Ài^O dusîdè dilMdè trait; bicdem, vous j'avais SuX>.^»0 0»_J dûsîdè bûdîd, le pré- budîm, nous aviez trait; 3 34 HiA-A-vlkO cV-iOfc-3 nâliden, se sûrîden révolté, etc.; révolter, se aJi^jJ de ...lA-oLi je m'étais lamenté, etc.; — lûdem, je nous nous sommes lamentés, «LX^ili ndlidè hûdim, de ,..iA_J,«p-w m'étais — avaient trait; ils , acN-Ju nâlîde hildem, lamenter, *<-\J *J.'-^ etc.; hidend di'àidè hirîdè '*'-\?5V^ surîdè ^'•^.)*r^ f^_y^ hûdim, nous nous étions révoltés, etc. Le futur composé 52. riable .Jûw|^ De ^S>\^à> Hâheni de précéder faisant Kâsten, vouloir). je dormirai; lXjoL_5> Jiâhid, nous dormirons; t\-oL_i- t\-uL3» JSjL5^U-S> il OujLj vivre, ii>>~«*o; Mhim zist live Mhim *.x?ty>- , ^|^^ «A-uL f\y^ pdyid, liâhem nous vivrons, Mbid, l) ; — MJiim Mbid, vous dormirez; — Mhempdyid, nous guetterons; zist, etc., ^f*2'\yS- dormiront ils de en anglais / qlX-ajLï je guetterai, etc.; de ..-Xwj: je vivrai, etc.; \:y^^**^\ comme habid tu dormiras; vA^]^_>- MMd (_\-v_^]^-i> Mhem ^1^3- MMd, dormira; (Ajo|^j> Mhend Mbid, pdyiden, guetter, surveiller, du verbe (aoriste (A-ol^-i- çP|j_i» liàhy J^jjL^ Mked en le et Exemples: dormir, Mbidun, ...lA-^jIki» forme en conservant inva- du verbe conjugué, apocope l'infinitif se sisteti >_x-^3"~?* will live, thou wilé etc. , 53. Le conditionnel simple ne diffère en rien des variantes de l'imparfait. *JCs-it^ L^Ij jj t^ *JC*w.i'iA-yo keryiz bedngâ nemireftem , Yoici 1) Au lieu de iAjoJ^:> miMheiïi beMbem, pour toutes mode les si 'j-i-j' deux : j-J ' fiye?" 2/'*''^ midânistem je l'avais su, jamais je n'y serais allé. exemples des Exemples de f^^-^, la seconde variante de ce "u peut aussi dire j*j|j-^. jJ'^^^V» litéralement: je veux que je dorme; et ainsi de suite personnes des deux nombres; en conversation, ce dernier est pins usité. 35 conditionnel faisant autant de rimes d'un passage de L^Jj 3 ^..Juw^J Joseph et ZiileyJia, poëme de Ferdôucy, dont W. Jones n'a cité que le premier distique : sehi/ der Jcefi tir sikestemi/ cerK beyûzeMemy Pour une céleste avec qui est la lune — bè pexj ferqi âsman sudemy mâh rubudemy yerdun sur main de la planète ma couronne (auréole); ton — beqedr — qelem ez niihum befiiçûrdemij sein, j'irais heurter à la porte kalam (roseau, rayon) Mercure; j'arracherais du front de puissance neuvième sphère; avec des hauteurs de la du seri felir her ez seri tête îvre d'orgueil; je briserais le dans la sa — kulah nuit passée seule ma — yer âçûdemxj 1er béret me mon ferait planer au-dessus talon, je foulerais la tête ciel! direM eyer mûtexsrrik sudy u ne Ijefdy Si l'arbre était automobile ^ay be^ay — ne gur-i erre kesidy Remarque. tionnelle en (d'un endroit à l'autre) jamais il n'eut souf- de la scie, ni la tyrannie de la hache. fert ni le supplice préposées. zi teber. Quelques ^ \j final Exemple: -S fois on cumule la forme condi- avec les formes io he et ^ my 36 H yer bedânistemy HZ tu Si je dûry ntmiyustemy yek dem. je que savais — — Jiemcenîn ferqet-i tu même un (de tes yeux) même un toi, — nemybudemy yekruz ve ez tu yâih la séparation d'avec toi serait si ne chercherais pas à m'éloigner de raîtrais pas hcTsed u dïsvar sc'-ab pénible et si dure, instant, je ne dispa- seul jour! (Euvâri Suheyly) 54. Le f^\i composé se conjugue en mettant conditionnel hâhm ou j.^j bûdem devant conjugué avec ou sans De \-A_?>jO cousu; (C*lj bdsed dûlitè lX/as^ dûMè dûlltè bJiâ>y^ bdsend, xX^Lw .li auraient eyer nuestè 55. Le ditionnel et , 'oL^o gères au mode De zûdè ...y.>5jsî cousu. si ce , iS.i>*^ù nous au- iJ^*^^ auriez cousu; xXvi^/ijJ ' vous fait. n'est isS si J> ki, pas du con- diffère doit qu'il que, iOCiii^ être accom- Mski, plût à mehâdâ, à Dieu ne plaise que, étran- conditionnel. Exemples: efzûden, bâhm, que vous bdsîm — cXjiJ^-ya du subjonctif ne pagné des prépositions Dieu que, diiJifè mibiidid kâr sâhte nemîsild, ne serait pas prétérit composé , hdsem, j'aurais dilhte xX^jO badd du verbe cousu; lX-À^Ij aurais tu , diUitè ils restiez assis, l'ouvrage «JC>5i-> -v-w^u hasij le participe ^^. Exemples: préfixe cousu; (^Àilj aurait il , rions cousu; vAxàvIj lXJLwIu coudre, duhten, ..Ji!s>^t^ le j'aie augmenter, surfaire, j^\i augmenté, surfait; (çCcL «Ojjà' 8i3^j' iS nS ki ki ef- efziidè hasy, que tu aies augmenté, surfait, etc. 56. Tous les temps optatifs, exprimant un vœu ou un regret, ressemblent à ceux du différence qu'au lieu de »S ^ mode faut mettre «-^-ùl^ kâlhi il ah! que, plaise à Dieu que, i^j «vAj'jJ nezâide bud, plût j-J à. r^ <y^ Dieu que 'j-^ subjonctif, avec cette etc. XiX^O ma mère Exemple: kâski merâ mâder heryiz ne m'eût jamais donné naissance ! 37 C. DERIVKS VERBAUX THEME 11U AORISTE. Le 'participe présent se forme en ajoutant à du thème aoriste la désinence «Jô ndh ou cndè. Ex. 57. la fin : ...(Aj^O deviden, courir, thème aoriste y^dev, participe prés. KL\i»u> devendè, — courant; part. prés. raser, thème ^\\'y-i_ ,.yil.5^ puliteîi, thème bouillir, pezende, celui qui fait bouillir; aoriste — ...kAA^i'j* ij pez, ierusîden, • aoriste (ji-'j' ierds, part. prés. «(AJLw'j' ferâsendè rasant, , qui rase. lûdem bè Jieled zihendei IdCèzdr'i tu Au paradis, (embellisant) j'étais occupé à embellir tes parterres de tulipes. Remarque. La seconde personne de l'impératif de dâdefij ...o'^.) comme donner, peut s'employer substantivement, par exemple: ^iAj bedehy, donne, il que tu donnes, faut bedehjji vilayei , les impôts annuels d''un district, ce Le gérondif 58. fondent à diffèrent avec tort et aussi que ce présent^ que les grammairiens conparticipe le essentiellement l'un de présent, l'autre, bien se après iuLi-.O voyelles les U (>^\ t, l')W'*~?"3 j, ^^, devient t*)-;^ u yirijdn u yumhâii raffem id derulidiie, en ments, en pleurant, vacillant, je suis de ..-Js-AwL—i» lidsfen, ...ijjj-^» l'dzdn, aoriste »L_j» se lever, en se levant; JiâJi , gér. — pre's. l*) J ,..î îjân. .•jLXàJ lenydti ân^ Ex.: u nàlân boitant, en poussant des gémisse- allé jusqu'à la thème ..b qu'ils forme en ajoutant au thème aoriste d'un verbe la désinence qui, '^cX-J ^i>o'^« district doit ])ayer. aoriste cour du prince; ^A_i» de ,._ilA*/L_.i- lidsien .-.L-PL—i- lldhdn, ,.yCw. riisten, croître, thème aoriste ic». rwj , gér. Tiiz, , gér. vouloir, — prés. thème en voulant; — prés. .mUj. ruydn de 38 — en croissant; de ijii—j kes, tLême tuer, Jcusten, — de,..iAxAv^ kûi, aoriste \JiiS aoriste i^S yiriij — en traînant; gér. prés. ^éT.])Téa. , thème Jcesîden, traîner, JceMn, ...L-Xv—i prés. gér. thème .J/^^mJiS yirîsieH, ...bJr yïV^É??», en pleurant; aoriste de ..-.X-wj qL-w-j kiisân, en tuant. 59. Si les nuances de signification, parfois fort déli- entre les gérondifs, les participes présents et les cates, verbaux persans, ont souvent embarrassé adjectifs l'ana-, lyse, c'est qu'il n'y a d'uniformité ni dans leur dériva- dans leur emploi. L'usage seul en ni tion, exemples: revân j^t^. thème ten, ') aoriste 3. , en ou de licite, io'j. re/"- âme, signifie aussi: moins rarement que de l'on s'en sert aujourd'hui permis, (gérondif de ^^y3. allant, aller), rev, la loi; fait î^ . partant, allant. revânè, et revâ Le verbe ^^yi>^\^ tiivânisten n'a pas de gérondif ni de paren 5iA_j ticipe verbaux Ij^jj" tilvân j^î^j locutions ^LXj^ 60. des bien qu'il donne naissance aux dérivés , ievânâ, puissant, thème , nâtevân, impuissant et q'vj'Lj aoriste qui, précédé de qL_a_a_x impersonnelles forme les on peut, et ^./e, mîtiivâii nemîtiivân, on ne peut pas. même Les participes présents, qui sont en adjectifs verbaux, terminés en <î, I se temps rencontrent moins fréquemment. Exemples: De ...iAjO — de dîden, voii', l30 dmiâ, sachant, savant; 1) imp. — hin, jjart. prés. \^X^^hînâ, voyant; de ..-.JLvlîO Employé adverbialement, .«jlj» revdn \\iy*.A L-Jji*- im'î) revdn lité; mjo .-J0*O'i3 dânisten, savoir, thème aoriste lX^wJ^-^xX l'jlî) signifie: xerf mîzened, ^svan minuviced, il ,..ii3 ddn, part. prés. ddsten, avoir, thème aoriste il aisément, couramment.Ex.: parle avec beaucoup de faci- écrit courramment. 39 ddr .'l> — thème *^ aoriste gu, part.' prés, de ..y^iÀ^ yoften, parler, thème — yuyâ, parlant, disant; — qui orne; — de prés. '.'l> dard, ayant, riche; part. , cherclier, aoriste ,.y>L.w-^ y^lj» yuj/â, j_j yû, part, Loi de ...i-Xaxj: ziMden, orner. thème de ...lAjiw seziden, convenir, aoriste cherchant; yj— pre's. ztbd, ornant, lm4 sez, îi_»« sezâ, qui convient. noms donnent Certains lieu à une formation analogue; large et Lj-g-J pehnâ, largeur; ^y^^iJ i-Y-g-r! V^^^^y rôusetij clair, lucide et \jJj^. rôusenâ, lumière vive, éclat. ainsi: Une femmes d'Alexandre des le Grand Kôu- s'appelait sena, que les Grecs prononçaient Roxana. Le thème 61. aoriste, pris isolément, n'est pas toujours d'une prononciation identique avec la deuxième personne du singulier de l'impératif, car dans les verbes qiAj^cJ» devîden, rf>^ bûden, reften, ..-AS. thème diffère de dev, nétiquement de diffère de bev, tif, thème rev, thème de sev, thème aoriste, siiden, etc., dooû, impératif, ^^^A-ci aoriste rôou, impératif, diffère pho- ; aoriste; bas ou bâd, impéra- aoriste; sôu, impératif, diffère etc. Il importe de bien distinguer nuances. -ces Le plus souvent, ce thème n'a pas de sens déterminé, à moins qu'on ne précise ce sens par des particules posiou négatives. tives Il est de en même pour ce qui con- cerne les impératifs. 62. A_j bè, De L'impératif est précédé de ou, par euphonie, ^3 ...i3y«jS fermuden, thème ordonne, daigne!; — betj aoriste la particule avant un i s.i bè élif vieddé. LlS ferma, impér. Le^àj ou Ex. : hefermd de ,..l\—jKfc-*« mzânden, incendier, thème aoriste ^';fc_A« sûzàn, impér. arriver, thème aoriste qU^_wJ I d, lesûzân, brûle; impér. Lu — de qiA_xi) dmeden leyâ, viens, arrive donc; — de 40 n . y I tliême aoriste v,i>oi uft, uftâden, ii l ci*i^ s'écrit aussi i^^^/Ji^ inii)ér. heyiift , qui; tombe. ieyiift, Cette particule positive xj &è n'a presque jamais lieu devant has (jilj liaire oL et q»^ du verbe On être. la supprime souvent en prose dans des verbes composés et aussi en poésie, du verbe auxi- impératifs 6(^(^, hûden avec des parties du discours déclinables et indéclinables. Exemples : ._X*»*Li>.J herViâsten, se lever, surgir, et ..JCviO^j if «/«î'/ew, soule- ver, étant composés de la préposition •aF> j lerMz, lève-toi , -j 1er, sur, sus, font, à l'impératif, cela, emporte-le. — Les verbes ^'oj lerdâr, soulève ,..(A—jUL vâmânden, rester derrière par trop de fatigue, et ...oLiLw-jij vâijstâden, s'arrêter tout d'un coup, étant composés de la préposition Uj va, à l'impératif, font, r^*) vdmdn, ne bouge pas, reste debout; main — i'i'-^3 reste derrière, et \.:^aj*iO impér. ,.,p o-s-wO dest bezen, (6?t;*0. o-woij vâyst dast zeden, toucher avec la Dire touches-y avec ta main. ia5>j>J heherUîz, »'iAjjJ hurhedâr , imU".!^ vâbemâii, ^^^f.j*t^^ vâbeist,%^rait faire autant de pléonasmes. 63. impératif prohibitif , Ij ou qui défend, se forme au moyen des prépositions négatives ... et i3 fais frotter, imp. jLf nemâl, aoriste sâhten, faire, frotte (^wjî âzmây içLsjLo neydzmây Dans ^ ou tney le aoriste :Lw sâz, impér. — ;L<sw..< meçâz ql\-uLo mâliden- jLo mal, impér. jLi memàl, ou, en langue vulgaire, rac. ne thème en langue vulgaire, ;L«*o neçâz; ou, pas; xj Exemples: ney. De ..yCi>Lw ne ou * mè, *w< ne, qui peuvent se changer, par euphonie, en , , pas; — de iM^^v«y âzmûden , éprouver, thème imp. ^_^uo:Lyo meydzmdy , ou, en langue vulgaire, n'éprouve pas. vers suivant, le poëte emploie ces riantes de l'impératif prohibitif du verbe deux va- q^^S âvurden 41 thème apporter, double la sur aoriste ,t vin ^ et . ney qui veut dire en , une signifiant aussi , neyâr, correctement parlant, mey 7temiM/iem neyar joue il itey flûte même (quoique X-f^-i nemihukem meydr Je ne veux pas de vin, ne l'apporte pas (c'est-à-dire apporte une Je n'aime pas la flûte, parties du discours déclinables et indéclinables servent négatives, particules les placer se flûte). ne l'apporte point (c'est-à-dire apporte du vin). Les verbes qui admettent dans leur composition 64. les ^ temps du une faute): soit — temps, particules négatives des signification mey (^ y euphonique) même en âr, et entre le verbe et la mais partie celles-ci con- doivent discours en du question. Exemples: ..i_/0 ^i>»uwO dest mezen, n'y touche pas; vi>>jy*(LjL vâneist ^*^*J lermeJih ou rière!; es assis. (Voyez 'r*^'A, hernelnz, exemples, pour Jes la ne te lève pas, reste où tu langue vulgaire, du n°. 63). Nous verrons plus bas ce que sont optatifs^ et comment ils se forment. les 65. tifs 66. tion le la particule lu dâdi de un sens forment en substituant la particule ^çA Donne droit impéra- Les Persans ont aussi un impératif de continua- qui s'emploie seulement dans hemy à vdmèîst, ou \.i>«ww«oii^'«'j ne t'arrête pas; ^\j^*jVdinemân, ne reste pas en ar- , hè. yeddi/âii, m'ideh Ex. affirmatif. Ils my ou j^*^ : û bedâdi dddMhân mires toujours aux nécessiteux cette part de tes biens qui leur revient {ddcl), et empresse-toi d'arriver au cri {ddct) de ceux qui en appellent à ta justice {cldd). L'auteur joue ici sur le double sens du qui signifie justice et cris. mot i.>b dâd 42 O.'A^ »^ (3L* QrV* Lj o^ Mra mûhleti febihd ve se rûz ^^ 3 ïil^L^ Sri^^ *^'*^ t:?J '^^ j^ '^ dèh eyer pis ez mufileti an rnebleyra neqd huned bè tdzîdnè mizen illa '^' *^ *^k-^.3^' td ânki mal beyiizdred yd der zîri ëub helâk seved Donne la lui somme en un terme de trois jours. Si, avant l'expiration espèces, c'est bien; ce qu'il dépose (exhibe) la : . bddi ti)l> ...aXj. renyîii se'ar est mais sinon, continue à somme ou y.x.M » u qu'il meure sous ^i^^-vw' le du délai, il paie fouetter jusqu'à les verges! ..y-ij-X-i. Ou — hddi renyîn mtfûrus u du vent enluminé (inspiration), l'or c'est lidk renyità zer hdki renyin mîcitdn La de la poésie, c'est poussière un souflB.e brillante et Continue à vendre ce belle. souffle et à ramasser cette poussière (terre, métal). M iîy mizen u beyûzdr td meni meskîn — nezzare mîkunem dn sd'edi niyarhi rd Trappe-moi sans relâche , avec la lame de ton glaive malheureux contempler ce (ton) rd/i ber sert efldki , mais laisse-moi joli avant-bras. gehdii hdki endâz — mey mlMr u yirdi Imbrâydn mitdz Vas-y, des cieux et vite, du monde à boire du vin continue (c. -à-d.: à jeter ne fais et cours-y butiner de la cendre sur aucun cas de ce qu'on la cîme (voûte) dira). Continue autour des bien-aimées au beau-visage. 43 y^ j L'expression persane MU her ti)li> poussière ser, la sur la tête, veut dire: vilipender, couvrir d'opprobre, mépriser. i^y^ ^^ i^^ 1j my kûn biigûryy fermudè est kl kiesbij midân td hildâ Uu afin 8L>yy ^-i^-*' ta kiâhil ne "sevy t_$^j? — û rûzy ez kiâfir ne sevy homme grand (saint) conque ^ iS>'^^ a dit de ne pas rester d'un négoce quel- occupe-toi toujours : reconnais toujours en Dieu le dis- et oisif, pensateur de la ration quotidienne, afin de lui garder ta (afin foi de ne pas être mécréant). que 67. Jjaoriste n'est thème le immé- suivi aoriste diatement des désinences personnelles du verbe normal. Exemples: comme tantôt on cas, de en comme .ii*.^ âsmânes ki Hafiz, ôyi> wX5>0 mimieti sipâhy le Ai; zened^ , tantôt comme Il etc. le s'em- en prose, quelquefois et futur anté- Dans ce dernier futur simple. on remarque ce v ^^- triple Dans emploi Exemple: j^La.* tîfy de gazels l'aoriste. uj! zeny adjoint la préposition iu &è ou lui des J,; poésie présent, le rieur et tantôt un zenem, (VJ; très-souvent ploie ij^iaS ^ ez Jeyzi — bdz ^^^-JLi liûd iS ^i^o' qI-^^ dehed âb ydh yâhy er ci ijioU-w! ;t — L-g.-A_j tenhâ yehân beyired by ber ser nehed kuldhy — murydni qdj ddnend âyyni pddMhy L'épée faveurs, à laquelle accomplii'a le ciel toute aura donné de seule la la trempe dans l'eau de conquête du monde, ses sans le secours 44 des armées. Bien qu'il arrive parfois qu'un faucon de chasse se couronne tête la d'un chaperon, il n'y a que les oiseaux du Caucase qui sachent bien porter les us et coutumes de la royauté. Dans cet exemple , dehed lA^J» ployé au futur; «Xaaj heyîred , ^olp aoriste de nehâden em- nehed, iA_g.-J au présent subjonctif; , est aoriste de ^^iji^ yiriften s'emparer, est employé au futur; prendre, même aoriste et en , temps futur antérieur de ^o'j) dâden, donner, et cXiJU dânend, aoriste de ^X/^^Jb dânisten, savoir, au présent de l'indicatif. encore Voici comme .^>.Lj exemple où iç-^. <AiL^ -wj Lx.3 j*.j peder bdsed u men pecer monde un Le l'aoriste seul porteur de ^a de la préposition miyir'iyem, je pleure, préposition Exemple _5 fils (Xwlj jj^^, fr^^j comme moi, et il ne res- couronne debout! mtj. *.aj^ Exemples: *-OjXa^ yiyîyt;»?, prés. ind. il? ^^ my pleurent. est parfois supprimée en poésie. : zer'-ei umîd-râ ki mîkâry les cultures • — ez sexâh kierâmet âh dehed que tu ensemences, espérant en Dieu, ricorde leur donnera de l'eau, {dehed pour mldehed; 69. y^ nemâned yehj tayccr nous pleurons, ôs.>^S.^miyinyd, vous pleurez, lXa.aJJCx/9 mîyfvjend, Pour employé _juJCa/9 miyirîy, tu pleures, lA-vJyîCyO >«éV''^^^'^» pleure, ^xj.3C^.< miyiriym, La est présent indicatif se forme en faisant précéder ..JCw.j,/ yiristen, pleurer, aoriste il qx — bedilnyâ un père comme Riistem, donnez un tera pas au 68. l'aoriste futur: eu riistem A un Le présent le nuage de sa misé- le sujet est kierâmef). subjonctif se forme en faisant précéder 45 des conjonctions \j l'aoriste MBl ,.,0^ X4.J Ici miirdeii, meuve; i^j^. je hemirif, plaise lX^ _^' J.:>î ^l3- Mi- /}-^« ^ r?fej ^^=3^^ /ti xjCïilS kuski ki hemir}j,o\\ à Dieu que tu meures ^^ que, ou xj aXi;'/ bè, mourir, aoriste ^j-*r^ mirem, présent subjonctif bemirem, que je meure, ou »yt^i Dieu que h M i>S Dieu que. Exemples: plaise à hè, ^o *-^ e</el J3; o'^ '-^^'^ w^ \S-^-^ Ci*— L5^j-i? Mrl der pdy tu sild *-=3-iiû Mski '). ;_$Lj (j.-^--'" i^^. nS ôemirem, plaise — desti yeytij bezedjj ivyi 7/eld/rem ber ser Plût à Dieu que la le jour où main du monde eût frappé l'e'pine ma de la mort s'enfonça dans ton pied, tête avec son glaive mortifère. Quelquefois la préposition &j hè s'omet accompagne subjonctif. le , et */ kl seul Exemple: merâ mery behter ez yn zendeyij — ki sdlâr bâsem kiineni bendeyy J'aime mieux la mort que cette vie où, tout chef des armées que je que je suis, l'on veut Dans les locutions interrogatives supprimer de subjonctif. Ex. C'est-à-dire: 1) aller fasse de l'esclavage. kJ^ le , il est plus ne conservant que en élégant du le \_j : que je meure, que tu meures en bon musulman, pour en Paradis, (comme nous disons: mourir en odeur de sainteté). *«^<-. meures, ..-^ meit bemirem, ,.y9 'Jj-* meryi usitées dans le sens de: Le substantif mort d'un fidèle musulman. que je meti,yi meure, t^j^». ^~a meryi ^i tu bemiry, que tu tu, expressions familières Est-ce vrai? dis franchement! est employé ici dans le sens religieux, la mort 46 heMrem, *.fc^. (•-^j|^^. beMnim, Les faut-il (que) optatifs négatifs f^%y^^^heyiiijem, y^ <c>-w'' ne supportent pas nerevy hehfer lSSî-^ he- dois-je parler? nous eliantions? remplacent par la négation xi le gp>^yè^ miMhy que je mange? (•J^jJ faut-il revîm, veux-tu (que) nous partions? est, il tu le hè. Ils Exemple: ne. vaut mieux que tu ne partes pas; ne pars pas, cela serait mieux. § 6. DE l'infinitif. même 70. L'infinitif, de que les pai'ticipes, est compté par les grammairiens orientaux au nombre des noms déclinables. 71. En appelle forme stantif ajoutant à la fin de même participe futur, qui est en de un ^ que l'on t^. yày hjâqet^ ou y de convenance, on ci^^-î^-î le l'infinitif possibilité, exemples suivants comme on peut le temps le sub- voir dans les : ^iuJj^ murdeny, moriturus, qui mourra, qui peut ou qui doit mourir, de .•.0-* mûrden, mourir; — (_^i3.^^ Mrdeny, qui — i3'-^^ âmedeny, qui sera mangé, mangeable, de ,..0.»p> Mrû^«^, manger; viendra sous peu, qui attendu d'un jour à l'autre, de ,..iA-^î dmeden, venir; est mdeny , possible, nir; — peut voir, de liideny J'avais dit de ...l\*w «Kfi?e«, deve- . .lXjO «?«i5?e«, voir; — -Âaî. refteny, qui doit partir, de aller. Ferdôucy hemè lieu, qui sera, avoir j^iA—.w dîdeny , qui mérite d'être vu, qui sera vu et que l'on i3'-^ri'-^ ^^yCs. reften, pouvant — dit: yofû bùdem au roi hè sdh tout ce — qui zi kéwdn u devait be/irani u Hursîd nécessairement ii arriver, mâk par 47 des (l'influence du celle soleil La Keyvan corps célestes de) et de la traduction ordinairement de Behram, ainsi que par lune. française Quatrains des exacte, ne si et l'est de Heyyâm, quand point elle rend (page 100) l'hémistiche suivant: ez budeny ey clûst ci eidri/ tîmâr ami! à quoi bon se préoccuper de l'être? par: Le poëte veut A dire: quoi bon te l'avenir qui est incertain, viendra? de préoccuper de qui probablement ad- ce Laisse le destin s'accomplir. CHAPITRE ni DES VERBES DÉFECTUEUX La 72. il thème forme toujours se dans défectuosité au seulement 1. de la manière régulière indiquée OBSERVATIONS GÉNÉRALES. Par un caprice inhérent à persane, il arrive ou aoriste, aussi fait changer la nature la l'état de l'action présente dernière Des mouvements analogues à dans le de l'étymo- que, dans quelques verbes, le passage de l'action prétérite à prétérit. persans se rapporte Quant au thème prétérit, DES THÈMES AORISTES DES VERBES DEFECTUEUX^ a. 73. verbes chapitre précédent. le § logie des aoriste. paradigme verbal de lettre du thème celui-là ont lieu la plupart des lan- 48 gués indo-européennes. Bopp (Gram. comp. vol. I, § 109, trad. Bréal) fait observer que "les grammairiens indiens d'après des divisent les racines sanscrites en dix classes particularités qui se rapportent au temps présent , au parti- cipe présent et à l'imparfait. Ces particularités se retrou- vent toutes en zend." C'est une question de grammaire comparée. La particularité de tueux persans, ce conjugaison des verbes défec- la consiste en ce que la dernière lettre de que j'appelle thème le permute nécessai- prétérit se La permutation rement en une lettre congénère. aucunement sur les désinences personnelles; celles-ci restent n'influe à la dernière lettre du thème et se prononcent tsoudées conjointement avec elle. permutation Cette forcée et les quatre consonnes, toutes atteint ij^, p., les o et (ji- voyelles de l'alphabet persan. Les voyelles ...O^bllrdeii, porter, thème aoriste ,..ij>,^ miirden, mourir, De j j^: «jy ; long, thème brèves du en voyelles longues dans 16, thème — se aoriste. Exemples: aoriste .i ber; aoriste — î long, miulen, ordonner, thème aoriste La.s ferma; cet lX.JLjLaa.L>.^ AàjLo:Î ^ mUçdijend, my j ôii. Ex.: euphonique ils se âzmuijend, ils o se La consonne •len ^ /" zUteti, vivre, aoriste _^ — su; -aX mir. change en L.«j moyen d'un ^^yl*A>.j; thème ...lWJ nionuden, montrer, thème aoriste personnelles au changent prétérit thème .«X*«..w silsfen, laver, thème se le 1 éprouvent, — qO^^J fei-- «s'unit aux de'sinences — q^^J-^' reposent; Exemples: â. nilmâ; uçilden, se reposer, qO^_^1 «jM«We«, éprouver. etc. change en v_j &è, en ^ t;, ou 49 ..-xSy ydjten, trouver, i-jb yâb — volter, >—J^-*vt dsûh ; mvrevem, je m'en vais, Oj -j nercved Les mutations de au groupe ,.-A:>-'iAi' endâMen, sinds; — ^ K ^ thème ; exemple, aoristes — cia; ,.JCiO^ i'f^'f s'asseoir, Ji'erdcn, de — enff. .-.X-^l Exemples: — .-^>» s *_-ii sindlifau, connaître, J».*«.i — ,.Jk^^ yûcll ; comme dans ce der- {^^v^ uism; la lùin ..Ji l'aire, — , consonne (j^Oyi nuv'is; iji (j*>-j — ..,l\xI>- cideii, cueillir, etc. îs s est soit , non moins en . Ex.: r. ..yC*«iO ddsfen, avoir, ^0 etc. end. gesten, sauter, où. se change en g^ <jefi ; — la lettre initiale doit Ce verbe donne naissance à lXjOvL) hé aspiré ou en . J0*o 5d;5z'(^M, lier, lXàj Itnd , etc. (-j-aj être changée. comme: plusieurs dérivés j lXjO dîd u bâzdîdj cérémonie, des visites faites et rendues, j^aj.»o dûrhîn^ Du thème thème y a qu'un seul verbe, quX-jO dlden, voir, n'y Il s Exemples: ^yJ^Z^ i^n, en (wvs, s, tantôt aoriste •}i^^ endûz Elle se change soit en n'ûvisfen, écrire, La consonne y^ lXJ donnent naissance : fréquente. , ^».w»>^ assez fréquente dans d'autres thèmes La permutation ddr — pas; etc. etc. , est ,.yXAw.AvO uisesicH, jjN.^ aille ;ji, L'intervention de la consonne ,j, nier se troubler, se ré- rou; ». des verbes défectueux. Elle ..-iLsïVw^ yuéUUen, rompre, peser, ,i;sÀA« senïi seJiten, , en lancer, furuliten, vendre, (ji:.»|-j fur as (__y<LÀXCi ne s'en qu'il s, tantôt en : et tantôt l, aller, irapér. consonne la se change tantôt en tantôt en ^ — ^yCà-Ciî âsuften, nombreux plus le ; i"T^-^) reften, ^^y^ télescope (longue-vue), etc. iA_jo dîd^ se forme »o\_j3 dîdè^ œil. Mn, se forment LLo Mnâ, le Du voyant, doué de •4 50 la faculté de voir. Le plus souvent, dans les composés, cette dernière formation conserve son thème primitif. Exemples: (JN.J détails O^ xiijJsO merdi minutieux; (jnj aT: cleqîqè bin, un homme .-^PO zeJmi zerre hhi, qui s'attache esprit aux qui aperçoit moindres atomes, auquel aucun détail n'échappe. les § 2. 74. CLASS[F[CATION DES RACINES AORISTKS DES VERBES DÉFECTUEUX. Commençons par donner encore quelques exemples de verbes non défectueux: ThIÎME AORISTE. INFINITIF. ...O.àfi» ,..iAJ'k3» ,..t\jLs lidrdtn, manger, }id/idt'7i, ,^p> appeler, chanter, lire, mandeII, rester, ressembler, J'iûr l'jU-^ Jidii; ..La mân ; ,..iAJLu3 tepâiiden, fourrer avec force, iM^r^ tepiln; ^^J-f*t^ .a*w.5 yiisttr. 75. yiisterdeti, étendre, Les verbes dont la formatton. du thème aoriste s'éloigne le moins de ce type, sont ceux dont les infinitifs finissent en qiAj iden ; leur thème en supprimant trois lettres les de cette finale: .•.iAaam. reciden, arriver, ...iAjij yeziden, mordre, ...iAJjJ bûrulen, trancher, .•.lXjj perîden, s'envoler, ...lXjÔ'-j perâniden , faire s'envoler, ...lXjuwj tereîden, avoir peur, ...lAxJLwjj tersdniden, faire peur, effrayer, ...vAjk.^A>- (jumbiden, se .•.iA-oLax>- Ifiiiiibanidat, mouvoir, vaciller, ébranler. aoriste s'obtient U-^ 51 La aussi tous les comnn? trois tUvân; ; II aoriste se consonnes de thème , aoriste forme en l'infinitif, ^^\ stationner, de permutation, être debout, thème le ..-^iki^ zhj ; .mJ^j i^^^^u^^ ist. verbes où, conformément à les commune à beaucoup d'autres lan- gues, la consonne \^ f de l'infinitif se change en dans ce faut y compter ^Xwjj^' tuvânisten, pouvoir, istâden, Viennent ensuite 76. la loi vivre à nombre d'exem- contempler, Jo niyer] ^JCv^'j dânis- flân ,..'j> ...oUvwl thème le dernières zisten, niyeristen, savoir, ten, verbes dont les ...JC^^v : ..-XwJo à ce petit sont presque réguliers. qu'ils retranchant appartiennent persans Nous nous bornons vu ples, verbes des plupart groupe. ^ bè aoriste. vy kâften, piler, battre, .wAî». niffeu, balayer, luire, tordre, tisser, ..yAsIj' tdfteu, .•JÀtyM âhlften, agiter, troubler, ..yXàj3 fiTÎffen, tromper, .JsiLs ydjten, trouver, ..JoLiUv sUâfteii, se hâter, Trois verbes de ce groupe peuvent s'écrire sans 3 ou ^s^ kuften, ry^\ ry^i>^ âsuften; et l'on riiften, également ^^y^^ feriften, sans 77. Suivent les verbes ger la voyelle ^ w de la conjugaison par qui euphonie, finit oîi ^ le l'infinitif y. thème en des temps dérivés de (^' âij, : écrit ' aoiûste fait chan- â long, qui, dans ce thème, devient, excepté la 2^ pers. sing. irapér. invariablement en ' â. 52 ..O^ ,.,J>».A~t suden, frotter, ^i^^ âçuden, se reposer, {^^' louanger, ...L>yLw^ sitùden, t^"^' augmenter, ...iJVji' efzûdeii^ numûden, montrer, 78. L5 ^f~^y'> ; t^^-*^ ravir, riibudeii, ...v^fcj) ; ''^'^; (^Lo;) dzmây âzmûden, essayer, ...(J».4>J açày; ^^jLXaw sitây ...i^iî âlûden, souiller, ,..<.>^;î ^<^!l L5 Viennent ensuite où verbes les '"''^^l/- voyelle la bref, placée avant la finale de l'infinitif, se •) nûmây; change à ' il l'im- pératif en ^ û long. Exemples: ...lA^ silden, devenir, (impératif ..JO«w.Àw silsfen, »^ laver, 79. <S*f?' rûsten, croître, •J^Aw. Les seize la ,.^Xi>iAjl eiiddliten, L5î3 verbes consonne lancei", suivants, en ^^ au thème jîT* 1) La 2e par pers. un ^_^ exceptions qui se ij») y. épancher, verser, sing. se de l'impératif des verbes dont forme en supprimant trouvent marquées dans efrûz; r*^^ enyîz: ..-Xév.j) âcihten, suspendre, finit aoriste, "Jj! efrâz; efrûliten, allumer, rillten, ''^'Z- j'cXil endâz tirer, .-X:éyCi' diyihten, slimuler, agacer, .•yi^.. i^'V/> : : ..yC:>l.;t efrdl'iten, lever, porter haut, ..JC^jJt hv; L5*r^ *%>' ..JCm*.:^ ijusten, chercher, changent ^m Mou), le cette le lettre, «i'22;; m; thème aoriste sauf quelques tableau synoptique. 53 yunlttun, fuir, j^/ .J«Lé?o bîhteu, tamiser, ._Xi>Lj tâhten, galoper à cheval, courir sus, ..JOi-jO dûJiten, coudre, ,.yL5>^j iûfiicn, désirer ardemment, ..'JiS>yM sûhteii, brûler, • »/J>Li îievâhten, caresser, ..yC>ÎOjj perddhten, figuré, polir, perfectionner, et, au vider, achever, ;_a3>Lj bâiiten, j.erdre au jeu, .JC>'vA^ yudâHfcn, 80. liquéfier, Les sept verbes suivants changent ,.JCCw^ kisten ou ..yCilU Idsteti, (ji en .. Ex.: semer, .yCvi'o dâsten, avoir, ._X^lJo niyâsten, écrire, tracer, .-A^L*jl emhdsten, remplir, ..-A^L«~i' yiiinâsfeu, appointer, • JCii'Ài^ yuzâsfen, laisser, placer, ,.-X^'l\>o penddsten, présumer, 81. Les quatre verbes suivants éliminent aoriste, la pénultième consonne .•.iA>J>- ciden, cueillir, entasser, ,..vAjp y'ùzi'leH, choisir, (jiAjJ) dferiden, créer, qAjo diden^ voir, fait au thème o de , au thème l'infinitif. ^*^ ^^*^! CV'-r y^^^"'> CT^:^' âferîn. aoriste ^j-o Mn ; c'est le seul verbe de toute la langue persane dans lequel la première 54 lettre de l'infinitif soit différente de celle du thème aoriste. Enfin, les verbes défectueux dans lesquels 82. aoriste se thème le forme encore plus irrégulièrement sont: ..JkA«!^3- hdsien, vouloir, kâden, diminuer, dépérir, .-XawIj ^JLn*J>- sLS' kdk; 8. reh; ï/eslen, sauter, ..Jkm. restmi, s'affranchir, .yXs.LXj fiziruften, recevoir, agréer, -JiAj pezir; ..wXs.i' yiriften, prendre, qO^ m'àrden, mourir, Q(3^ zeden, frapper, ^>!A^,^\Àv sikesien, briser, {^y^*^y-^i lXj^aJ psyvesteu, joindre, rattacher, (^*X»ao hesten, ^2*X-wo •yXÀù siken; ye'sten, lier, 2)6)/ vend; lXàj hend garrotter, ùS devenir, tourner, QiJOiÀijj heryesten, revenir, retourner, O-j _j yerd ; heryerd; Q-l/iX^ Jnsten, lâcher prise, laisser s'échapper, ^^y^jë^y*tS yuciJiten, se rompre, J^-wO ..-XSaw sufien, perforer, percer, ,.J*Ji^ nuhuften, celer, ..yCfti 1; Le thème nefnîti; venir, arriver. aoriste «|^i> M/* s'emploie souvent dans le sens de ou, Ion gré mal gré. Exemples: L\viL.i n'est .•.Lg.j yoj'tbu, parler, ù\A\ âmeden, O' soif que. yùcil; v_^XA« siimh ; pas; 8[j3> K\yS^ (A^iu 8^^^ nSyS> volens nolens, bon gré mal hâh gré. Mh nelidh haked Jiâh nehdsed, ou ^y^ kS!^^ s'il est ''*''"/ ou s'il neliâhy, 55 ..yXÀv^J nilvisteti, écrire, (jaOO niivts ..ycw.vUJ visesten, s'asseoir, (JV*^ nishi; ,.-X-wLi» ^«*z'd??2 ou .. JCwLs>.j JerMf^e», j*-^î? berhîz se lever, ..-X^Li piiUten, cuire, ,..i3_j ,.iOjJ ; j? hurden, porter, kerden, faire, ,..u>^-w siipurden, livrer, confier, .•.J.«»M sumUrderi, compter, ...O.ji âciirden, apporter, ,.-Ai»LLC« sinâliten, connaître, ,.->J>-».î fiirûVtten, vendre, ,..l\j^.l> derevîden, moissonner, j.O ..J*ÀJJm siniiffen o\\ darôtt .•xC>yiJMsimiden ou .•.iAx/-w siniden, entendre, kJLÂw sinev; imi): ^JLw 83. Pour venir en aide à la mémoire , sinéu. voici tous ces verbes rangés alphabétiquement. SYNOPTIQUE DKS VERBES DÉFECTUEUX PERSAXS. § 3. TA.HLEAU INFINITIF. *..JCAfcC>) 1 d/jfisfen, ..yCwi.l drdsfen on planter, ficher, .^JitM A dresien, orner, ..i3yO:! dzmiiden, éprouver, ,..o'jO,w' THEME AOJIISTB. _) d^; i^'.) drdy; j^Lo;) âzmây istdden ou ...OuO^o' ystâden, être debout, c:a-w' ist 56 âçûden, se reposer, (fsié/ifew l3l-*«' àçdi/ ou ..-ASfcà' «jw/ïe», se troubler, v-Jk^il </«<i; inconnu <r dyisten, pétrir, kiin ^^^bs! e/;-^AYéw viio! ou *.JCii'jSi e/V^^i/ew, lever, hisser, efriihfen. allumer, ; ou ...Ojji /è2?<a?é??«, augmenter, âyenden, emplir, combler, «f^^ et efrûz; l'^r!?*' dfenn; c^ ^f^^ll> P' 0^' dlûden, souiller, âmeden ou dmuden, *...oLo) dmâden ou *...0yo) venir, âmûMen, apprendre, dmiliten, mêler, emldslen, emplir, emmagasiner, euddJiten, lancer, '^^endvdtn, enduire, ci^ y,î' efrdz; 557^ dferiden, créer, e/5«<rt^d?M o dyiUè ilftâden ou .•.OUCs fitâden ou ...oLXSfci ûftdden, tomber, O' ; imp: ..-T iCCisi! (ç'iAJ' enddy 57 *.JciiUo' enyasten, inférer, s'imaginer. enyîRten, exister, soulever, *..JCwLj^' ubdsten, dévorer, couper. •yC^.fc! âmllten, pendre, suspendre, 3LJàt 58 ,.yX^U hâliten, perdre au jeu, jouer aux jeux de îU hasard, jouer, *•"qi^^Lj pdl4den, exprimer *Qc\jJb y^ le jus, extraire, bâlîden o\i^'y^^\^bdluden,cïOiir&, ..O^ljpâude?t, guetter, observer, ..j/Uiaju devoir, (l'impératif n'existe pas), ^X^_j ^<?'/,sto2, *(^'b^Lj pdldy l5W j^UlX^. beKsdy; ..J6.;Âj pezïr'ûften ou f.Sz^ô\^^pezîriiften, agréer, polir, de main, * .^A^^_j ,..^J buden, figuré, achever, Jv V^^^^^^'> 3 .J '^•-fS>~i ber perMz; lXaJ bend; opiner, juger par induction, A\,\Xjt être, tjirwj .^Xjê^ hîJifen, tamiser, * .-Ajè^ pillten, tordre, 1) au lier, , ; /)e;^2r 3; donner un dernier coup perhilUen, jeûner, s'abstenir, .J^\iJ<J<j petidâsfen par et, be/is JiAj burden, porter, ..JO«wJ hesfen, ^'^y> iJ pez; ,..iAxA«X^. Je//«û?«î, pardonner, donner gratuitement, i^_y*^- ...i3jJ ; tAj^pây"^; *...L>^-CC^. belisuden, pardonner, perddMen, l *i^'^Lj bâldy; pûKien, cuire, ..^X5>)iJjj bâz; penddr; M« et_^ieî'; jaJ ^îî; ^^^^. P^^ ! Ce verbe ne s'emploie plus qu'au participe passé si^^iU pâMdè, exemple: >—»•>?*« ^O^Lj pâludei sib, extrait de pomme, breuvage favori des Persans. 2) L'infinitif ,.«aj*^jLj pâîsten, qui se trouve dans quelq\ies diction- naires, ne s'emploie plus. 3) Aujourd'hui on se sert de au lieu de ,.JC:^\P_j j^^ perJiiz ou q'-M' j^^- perMhten, tombé en désuétude. P<'''''^~ Icerden 59 i^y^^jfr^, pej/rdsten, orner, ^jbyA^ ^>YM^y^ ^vtr?. V^J^^ij ; peijtmulev, mesurer, j^U-o peyrnây; lAi^^ pexjvend peijvesten, joindre, enter, fonder, .•yXi'Lj' tâJiten, courir sus, chasser, ;Lj ..-ilîu /"«/ye/î ou,. JCfij'z'é/ï'eM, luire, tordre, tisser, ,'.iAxÂj' ?'CTfrf'«« ou *,..i3jJuVe?2M</eM, filer, amincir, ^Y.j**S^^ tuvdnisten, pouvoir, *,.yX:>ys* iûliten, ^JÀj*û>- gi'sten. tâz; ^—'j' tâb; ,.Ji' l')!^' ten; t'^'^dn; désirer, ou ,.yM/,jS>' §itsfeH, sauter, ..J0.vO>- g'ùsfen, chercher, ...^Ax5> ciden, cueillir, ..jXvrfLi» hdsten, se lever, ...lXjU>- Miden ou , JCft:> lïùften JCmoI3» ,. on* ,• Hdîsten, mâcher, ,<Js,j^jU'^^^ /iiispîden, dormir, .yX-wjyi- hdsten, vouloir, ...O'o dddeii, donner, ..-Xàc'o ddsfen, avoir, ..yl^.>/jij .•.iJ^j.O ...Ij ddnisfen, savoir, dmi; derudeii ou ...iAj^.O deremden, moissonner, ^.L> derev'i:\va^: derôu; Q>^^30 qlXjO difhfeti, coudre, diden, voir, 1) L'infinitif le plus herden, faire moisson. usité :^l> «?m^; /^j aujourd'hui est celui de ,'\^ji i2w; •)'-> derou 60 ...>J>^. rubuden ou, 'x'Ji^»)srïlbûden, ravir, l5 -3; '"^^^ o^ ^_^b, rubdi/ ^JCw. délivrer, resfen, ,.yC*w. r'ùsten, croître, (imp. ru) ..JCil. risfen, ^î. reften, . .iAj » .-;c^. ?7f/e/i tramer, aller, 8^ ?*e/?- isSi) ^H' U*^^ ^^' filer, (impér. rSu), y^ et ..yCvwo. mi?<»î, stercorare, ^-i^ r'àften, balayer, >—j*j ou (V^5 ;•«//'«?. ou ..iAjK . douner ^^âï^e-w, la vie, accoucher, naître, frapper, ,..0; zeden, rîij ?-«<5; JJ^ riz; ..-X^.. rlhten, verser, épancher, .,ol; râffoi rev; i^\ zàij ; qj -e»; *l5'^ sif%; *^^050; zudddtH, purger, ou (^JO^Oj zisten vivre, (^j ~('/; *..,Oy; zméderi, hennir, hurler, jjj zl'ieo, .^^Lw jLa« «a«; .JCav: *.-Xi>^>*< ...0^>Lw -i.s•^'e?'^ , faire, sûTtten, s'àpiUUen, stimuler, piquer, M/«V/t'«. .-iLi^kvrf 5(^///t;« ou ..oLXwOTÏâfl'^»;?, glorifier,louer, ou,-, LX^-^^JLwsWi^/V/e;/*, peser, .JXÀyM sïifieu, enfiler, perforer, ...O^-w sdden, frotter, .JC^woL/ii À-âM/e;«, convenir, (l'impér. n'existe pas), ...A-Ci mden, devenir, (imp. .JC^^ii sàsten, laver, se hâter, 'sôtC), sdpAz; «/a//; A^J^^ sang; ^^Lm jy^ .-Xi>fc-w sdliten, brûler, ..JoLXXi lifâften, se dépêcher, Jjv"^ (^U^ sùmh; sûz ; ^*-**' '^'^V j^L^ sây ; k_jU^ y*^ L^J*^ À-i/ai; *t'î;; **''^' imp. 61 ..~JJmSJm HIcesten, briser, 62 ..JCawLj kâlfeii., semer, 63 L. o^/ ressembler, ynâuistt'H, mourir, nnirdt'H, iiïsesten, s'asseoir, niyasten, écrire, dessiner, niyeristeti, contempler, Humiiden, montrer, iiecâMen, moduler, caresser, iwvtsfcii, rouler, ployer, n'ûvisfen, écrire, nehâden, poser, jjlacer sur, milmften, cacher, hïsten, laisser, s'échapper, O^J ijàristen, rendre capable, aider, i/âftiM, trouver, o^ 64 d'irrégularités, vu y a cinq thèmes qui qu'il d'autant d'éléments formatifs oLj bâd et (i>>^! : _^ bev oâs (jib , lui servent O^ , bûd, ou ci'-w^ h es t. est INFINITIF. (•ji3«_j iwVd^Mj (thème aoriste être ».j ôev et ^ôs). (_^|liiu PARTICIPES. Présent hevende, étant (tombé en désuétude); »AJ»J Passé Futur été; ^MÉ^è, «ijfcj Jj^SJ bùdeni/, qui sera, qui peut GÉRONDIF MODE *~àL 6â*e»i ou être. (n'existe pas). INDICATIF. |»Lj 3ef«w (vieux; je suis et je ^ei'^/ tu es et tu seras; fl. p. Sing. /3. p. 3. p. lX-wLj based ou C>yi beved fl. p. *-*.*iLj bâsîm ou *j«j 5m»i Plur /S- P- Oo-vlb 6a^«<a? ou JuéJ bevîd vous êtes 3. p. JOLviL bâhnd ou JUM bevend ils '1. p. Sing. / 2- P- 3. p. Y. p. Plur (2. p. I 3. , £-^^ ^àsy ou j^^J *-wLaa^ mîbaseni (C-^^^ mibâsy lAwiL-yS ynibased *.a^La-«-^ mibasim lA^Luk-* mîbasîd p. iAjLwLx-».^ mibâsend est et il serai; sera; il nous sommes et nous serons ou a.a.v/.P ou ^^x-w/.?* ou ^,l>^-^vs^ ou et sont et vous serez; ils seront. /;e5/e;« je suis; /^esi??/ tu es; /?ej2; il est; *jylw^ hestwi nous sommes; ou l\-oO**5> ^ej/ïio? vous ou ^A-*J^aw^ hestend ils êtes; sont. ; C5 y l'A H K AIT. I. !i. p. 2. p. ^^^yK*^ {3. p. i3«-*-^.^ j 1. Plur '2. p. ^jj^jyA mibûdi-m j*.Ji.>j-«.x/0 p. ^\ji->»,A>M* \ 3. I p. '-^^^^-^:y' j'étais; tu étais; iiuhi'uhi iininiil était; il mibâdîm nous étions; mibûdîd vous étiez; mibûdend ils étaient. PRÉTÉRIT. p. *0o Siag /2. p. ^_50fc.J 3. p. ^j buderii ie MfA/ tu fus; ii'^a' il p. (*J.'-^ biidini / 2. p. Plur. \: iAjOo biidul 1. I 3. p. lAJJ^ bûdend fus ; fut; nous fûmes; vous fûtes ils COMPOSK. PRLTiillIT ?Si3^ bûdt- CM (j=' ^Jfcj ^/vV/<? // p. c:,«-Avl "<^J ^«''/<? (1. p. *_ji fl. p. *' Sing. /2. p. 3. Plur. ' ; furent. j'ai ou été; «O^ />«W(?i' tu as été; a été; e'*/' il nous avons été; »0^ bâdè i/m 2. p. 0<i} Si3^ iâVt-' ;/d vous avez été; 8. p. iAj' ^>^jJ 6«</è e>/^/ ils ont été. PLUs-QUE-PARFAiT (n'cxiste pas). FUTUR. 1. p. I Sins. ; I i^j l*.pLi> Udhembud 2. p. J^ ^L3» 3. p. J>»j vAPLi» ">- //«//y //«/<«( hûd bûd je serai et j'aurai été; tu seras et tu auras été; il sera et il aura été; 66 Plur. k>»J (*_«jpLi> lidhîmhiUl nous serons 1. p. ( 3. p. OjJ iA-^P|^i» liâliidhûd 3. p. 0»J kAÀS^L-S» M/'eîif/iwJils seront vous serez et et- nous aurons été; vous aurez été; et ils a\iront été. CONDITIONNEL. Siug. 1. p. ^<3»-o^/« etc., (ou avec jTt <;y^r, mihihktii si) je serais ou si j'étais eonime fiuiparfait. CONDITIONNEL COMPOSE. ]. ,«-wb ^J>yù^{S' eyer) bildè bdsè/ii p. cyt'r) Sinsr. / 2. ^^1j »l>^ ]). (jJ 1ey6';') 3. lA^iU p. *^-iiu p. ' nnhûdem eyé'?-) btidè 5/M^ sïïdi' (^S^ «'-^•^ (^yw) mîbûd slX^ *l>y»-a«< ou ^_5L>y-^/0 hâhj tu aurais été et inîbi'ubj il ou (t-^' »tX^ s'il (j-i^' avait été: ou *j^«fAjyO »lX*1 mîbudim nous aurions été (..i'i tu avais été: si <-^^>^ siAàv aurait été et eycr^bûdèbdsim */«/(" ou j'aurais été et si j'avais été; 8i3».J (ji'' 6?y(^r) ômWi? i^sef^î (?y(;r) 1. «/«/i' et si (r--^' nous avions été; Plur. bûde bdsid ( 3. p. i_\-^Ij »i^J (-i 3. p. lXa^'j ^O^J {^' eyer) tfyt'?') t-'yt';-) ' liynr) *««/(? À'/VV/c"' ou (AJ»J^^.»-y« »lXà« (j-^' mîbndid vous auriez été et Mdè bdsend ?/r/i««/t'«('/ ils si vous aviez été; ou iAJL>^-y« SlX-vO (r^' auraient été et s"ils avaient été. MODE SUBJONCTIF. PRÉSENT. Sing. 1. p. ^\j iS etc. 1) On dit comme aussi là bdscin ou ^i-j /'/ becem (vieux) que je sois Faoriste. ^^>.*.A exemples en sont Lien *.i rares. »0^ -i"' ayar hi'uU' imbdk'in, etc.; mais les 67 ing. 1. comme etc. aS (ou xSJm^) fnJ>yK*^ p. le ki (ou kdskï) viibàdem, que je fusse, fouJitionnel. PKÉTÉKIT COMPOSK. si us. 1. JiJJÙu p. j'aie été, iS (ou bSJiÙ^) 8i3»J que j'eusse ki (ou comme été, etc. kdskï) le hnde hâsem, que conditionnel composé. MODE IMPÉRATIF. [3. p. ^' \ 3. p. has (jiiLi lA^L sois lâlcd ou ; oL hâd ou oIj hâdd ou Oi^ iw«iî^ (vieux) qu'il soit; p. *.>-«ib 6<?*m soyons; !1. soyez; 2. p. 1-X.x^Ij è«OT(a? 3. p. iAà^Ij hâsend i]Vi''<\% ou qu'elles soient. IMPÉRATIF PROHIBITIF. f3. p^^^'é- U*'^•^^ ne sois pas; mehâl ^ oVioLo neluliid (i. p. *jw-iiL*.J neoâsim Plur. (2. p. \ jj ou oLys »z(;ô«â? mebddd, qu'il ne 13. p. lXj^wLaJ nebdsid iA>*-wL>.J nchdhnd ne. ou o]^^-^ mebevdd om soit pas, à IoU^ Dieu ne plaise que ; soyons pas; ne soyez pas; qu'ils ou qu'elles ne soient pas. IMPÉRATIF DE CONTINUITÉ. Sin". 1 . 1). ijiilj comme C-? hemy bas, continue à être, sois l'irapératiL' prohibitif, chaque personne. avec le préfixe comme ^ tu es, etc., henuj devant 68 87. deux particularités à remarquer, concer- a y Il nant l'emploi des temps présents de Le 88. préfixe my ne -^ l'indicatif, à savoir : s'adjoint jamais à *;Cv^ hestem dans aucune personne, parce qu'anciennement ce temps ou un était On prétérit absolu. prononçait hestem le istem. Dans 89. phrases interrogatives avec négation, les les temps présents de .-.--^J hûden, doivent être rem- être, placés par le verbe normal. Exemples On âi/d ne lies fend, /itjd nistend, 90. il plaçant de un a avant î devienne qu'il faire J>Lo lui OlX/O 1 jOLu? tourne te dehàd, que Dieu pers. dis J» En te u J> cl final le cXJi' h'dned^ qu'il «APo dehed, qu'il les donne vœu ex- Exemples: meded kunâd, que son horoscope helitet iÇV^» pain quotidien! précéder que, dis ^ » que. .-.-w' ,x.;i ^^J heryestè sevâd, que ta 'iA3» fiûdâ iiird riizjf etc. verbes du mot d/i//d là Exemples Uu\i> eciri : de la 3e pers. ^ yâ impér, de ryj>-^ yoften\, dis! ou de ^ j^ yû *jl\jO i^y^ ^AAjyO etc. n'en a dans les optatifs \^^/CLi>^. dosi i3L^l> le donne faisant sing. afin , qu'il tâle''a veijrâ porte secours! oL-ii iJOiXS'j 2" b' ii.i nùt, \\*.JJm^ L' des optatifs dans lesquels le impératifs réguliers. les bonne fortune le Par ce moyen, de l'aoriste. on peut dans 7/ie'yer nest pas, est-ce quils ne sont pas, primé aura plus d'emphase et j^A faut dire i^;^.«*>o est-ce qu'il c>y^ seved, , etc., mais y a un optatif qui se forme de deux manières Il sing. fasse etc.; etc., En 1" du : ne peut pas dire ^X.CvLa>.^ J\A meyer nemibdsed, i_\>JO*^ (2*^ ta, : w\Jo.>-y5 mâliâra I.L^Lo ,>yw' iS L^5 mîh'ùrdeud Jiiiddrd xiikr eciri hûd dîdim u yû td bebîmm Ceux qui tant de fois avaient traîné les nôtres en captivité, main- 69 tenant, grâce à Dieu, nous les voyons nos prisonniers (dans notre camp). {yd ta) Puissions nous c> dehen yû ^**~-^J> 0.^i>i * 1 i nâliûrdenihâ si (Hypocrite voir toujours tels les uiUiiist hemy y. bouche avant la d'abord l'âme bouche des choses non mangeables.) A des PARADIGME DU VEKBE devenir, nyme crimes qui la souillent ! ...(_\-Ci (Littéralement siideu, : yesten, lave-toi d'a- DEVENIR. le »^ "scv). PARTICIPES. Passé Futur r,ô^ "sevende, devenant (tombé en désuétude); siidè, devenu MODE ; qui peut devenir, qui deviendra. ^i_X_ii sudenij, GÉROXDIF (n'existe pas). INDICATIF. AORISTE. 1- Sing. [ 3. J. sevtm je deviens et je deviendrai; *^^y tu deviens et tu deviendras; p- j,\J^ p iv« p. ^k.M seved sens devenir, (thème aoriste J.5' yerd). ,..iA*i suden, devenir, être (thème aoriste Présent a^j»,^ piété lave-toi peut être remplacé par son syno- se faire, Q^-isi" la tes prières, Ce verbe, surtout lorsqu'on l'emploie dans 91. de rr-^'^ ey là ez kârdenihd besiist (y). bord la ^ gorgé de richesses mal acquises!) Toi, dont toute à te rincer soigneusement consiste ! il devieni et il deviendra; 70 11. p. ii>-r^.y^ sevim Plur. / 2. p. lAj^Ài sevid 13. p. iAJj.Ài (1 p. Sinçr. / 2. p 3. p. 1. p. Plur. (2. p. '3. hvend ^•fAw.xyO nous devenons vous devenez ils mtsevem nous deviendrons: vous deviendrez; deviennent et ils deviendront.- je deviens; tu deviens /cvw^kjye misevi/ Ofc-w^yO miseved j«.J».Xw.jc* et et mîsevîm ; devient; il nous devenons; vous devenez; iAj4.Xvoya misevîd p. L\Jj-isx/S mîsevend ils deviennent. IMPARFAIT. f] p. ^(AXv.>wO misiidem P 3. p. ^X«i-yO ( 1. p. >.jLXAi.j>./« 2. p. 3. p. Plur 1 je devenais; tu devenais; (CiA/AsjwO mîsiid// 2- Sin^ devenait; ttnsiid il mîsiidim nous devenions; iAJiA/iv.jt/« mîsiidîd vous deveniez; i_\JL\/iw.A-« mihidend ils devenaient. PRETJiRIT. ,l\a« sildem je devins; i ^cJvÀi C^M j^\\mJ *i(^/y tu devins; sud il sildim nous devînmes; devint; lXjuX^ sudîd vous devîntes; lAii-X-vw sudend ils devinrent. 71 PIlETliRlï (l. p. Sing. Plur. ^- P- [3. p. '^ deveua; hi(/ei tu siidè (^ si'u/è- vi>.-wi «lX*w î'ar/f' »lX-w ^«f/^ y'« |l- p- *.j' 2. p. ,_XjI )S\\Jm siidè y^- P- lAJ' «lAXw i je suis ou SlXàv SkA^i hlXàv [»' eni )/ COMPOSE. é'*^ yd mdè end il est es devenu; devenu; nous sommes devenus; vous êtes devenus; ils sont devenus. 72 CONDITIONNEL COMPOSL. Sing. 1. p. *^v »Aà« (.i ' eyw) sadè basem ou eyer) *Mc/è m'ibûdem, je serais devenu et ïl\^ (r^ ^J'vt'ty si j'étais devenu, etc. Tinverse du conditionnel composé de ,mi->o MODE SUBJONCTIF, Sing. 1. p. |»v*^ *"^ etc. ^'^ comme besevem ou (••rÀi is^^ ^i Isevem, que je devienne, l'aoriste. *y Sing. 1. p. j.LX/iXx/<i (ou iOCiil/) comme vinsse, etc. le /iè (ou M*H) mimdem , que je de- conditionnel simple. PRÉTÉRIT COMPOSÉ. Sing. 1. p. (•i^«r>^ 8t\.il (ou ou le *-wilj iSJ^') nS aiAAAi *«c/è bâsum, /ri (ou MsH) siidè que je fusse devenu, mîbudam etc. conditionnel composé. MODE IMPÉRATIF. "sôa (3. p. \3. p. 0»-vv leviid »..ii deviens; Sin p. *J*tAi ^em/î 2. p. 1-Xjvw «m<^ 3. p. LXJj-il Îl. qu'il ou quelle devienne; devenons; devenez; sevend qu'ils ou qu'elles deviennent. IMPÉRATIF PROHUBITIi'. [2. p. '"°'\ 3. p. fc.Civa ?«tf«(^« L^/io nehved ne deviens pas; qu'il ou qu'elle ne devienne pas; comme 73 '1, [I. ^vCio iwlevim ne devenons pas; Plur. '3. [). tXjyio nesevîd ne devenez pas; 3. p. i_\JkXCO nesactiiul qu'ils on ne deviennent pas. (|U elles IMPtRATIF DE CONTIXUITÉ (u'cxlste L'impératif avec 92. s'emploie que dans va, signifie: de , se Dès que ^_j j.^ , beëôu, ne et alors et nourriture — se zi màder : hcs'âd lidb a choisirent leur drdm u kiird. cliamp de bataille, s'enluirent (disparurent) loin de la mère (du soldat au service des sâhs). e. PARABIGME UU VERBE .•^\ Zeden, FRAPPER. VOIX ACTIVE. ...0: zeden, frapper (thème aoriste ...•. zen). PARTICIPES. Présent suX^o; zenende, frappant; Passé Futur sO; zedè, ^O; il veut dire dans ce patois, dans quelques passages de Ferdôucy: s'en ^âhs belligérants les repos 6è, iranien patois mettre en route. Exemple c« safiân yuzidead gâij iiuhard sommeil, préfixe le guileh^ pars; car siklen même que aller le pas). ztdeny, frappé; qui sera frappé, qui mérite d'être frappé. GÉROXUIF. .•.Lij zendn, en frappant (peu usité). indicatif. :moi)e 'l. Sing. ( p. aJ- senem je frappe et je frapperai; tu frappes et tu frapperas; 2. p. ^•. zenu 3. p. lXJ; zened p. *jij\ zenîm il frappe et il nous frappons frappera; et nous frapperons; 3. il. p. uVci; zenid vous frappez et vous frapperez; 3. p. lXvO; zanctul ils ri. p. (•'^«V mîzetiem, je frappe; tu frappes; p. \'è. p. ^j-AX jl. p. >_OrtyO mizenhu Plur. /2. p. mizened il frapperont. ils ^ijjyo mîzenij Sing. { 2. Ib. p. frappent et frappe; nous frappons: (AaJ;>.x mizenid vous frappez; uXxJix^ mîzenend ils frappent. IMPARFAIT. Plur. ou mizedy tu frappais; zedemy (•'-^jîV* il. p. (_5O;jL/0 3. p. ['1. p. *Jl>ij<^ mizedim 2. p. J^jO:a/0 mizedid p. iAjO:a/« mizedend ou (CiAJO; zcdendy ' •'3. ^'r>^ mized Oj Sing. nviziidem p. 2. 2. / "• \ ^O; p. " ^^J |3. p. ou -'-'"^ '' frappait; vous frappiez frappai; je ze.dy tu frappas il ;^^3 je frappais: nous frappions; ~tY/fc'?« O; zvo ,r**->3 frappa; ils frappaient.. 75 1. p. 2. p. *Jp; ~edhn nous frappâmes,- I Plur. 3. p. iAjO: vous frappâtes; zed'id (AJu>j zedend frappèrent. ils jPRETERIT COMPOSE. r Sing.p. ). V zedi eni j'ai (^1 zedè ou «O; zedei tu as fi'appé; y frappé; »!_>• zer/è e^if |*.j' »L>; ~^'^<'^ .!/"2 nous avons frappé; iAjJ 8l>; sedè yd vous avez frappé; uXJ' ««c/ ils ont frappé. f C 81.3; 8l>; i^>.Avl ). Plur. j»' 2. l3. 8i3; ï'er/t^ a frappé; il PLUS-QUE-PARFAIT. p. (•'-SJ S'-^j ^''^^ budem j'avais frappé; 2. il. p. (^i-H^ S'-^5 ~sdf' budy tu avais frappé 3. p. il. ; Ciyi »i->; xedt- biid p. (Jp^J Si-^; •s'^^/''^ Plur. (2. p. iAjJ^j »i3; ^ed'è èMûfïa? vous aviez frappé; |-'î. p. iAJv3^ aO; ^ec?^ bildend ils J; Pîinff / 2. 2 p. 3. p. 13. avaient frajipé. zed je frapperai O^'^^ M//ed zed et j'aurai il frappera et il p. O; \\^^^i> llâl'âd zed p. J>; LXA^|^3»M/'6%^.ïe(5?i]s frapperont et r. frappé; tu frapperas et tu auras frappé; aura frappé; *.A^U3» liâliim zed nous frapperons et nous aurons frappé; >->; /9, Plur. (2. ^^^ù>Mhem avait frappé; nous avions frappé; bûdîni O; ^^gS>^y>-Jiâ?iy zed O; il vous frapperez et vous aurez frappé: ils auront frappé. CONDITIONNEL. Sing. 1. p. j.O«y« mîzedem fou avec frappais, etc. comme ^1 é-yt^?-, l'imparfait. si) je frapperais et si je- 76 CONDITIONNEL COMPOSA. Siug. 1. *0^>^ p. s->; (•-J ' t'ytf?') mîhûdem ou *-wL ::ecUf. eyer) «er/è i«6'««, j'aurais frappé comme i). conditionnels de ...lAÀi^ les sOt (.-i'î et si j'avais frappé, etc. MODE SUBJONCTIF. Sing. 1. p. ^j^ iS kl bezencm comme l'aoriste. Siiig. 1. p. (•0;-ya (ou \XàvLj passe, etc. comme ) le ou *j: .O ïS kl ztutim, kl (ou kcfskï) que je frappe, etc. mizedem, que je frap- conditionnel composé. PRÉTÉRIT COMPOSÉ. Sing. 1. *..iiu p. j'aie »Oj (ou sS.X!}S) \5' frappé, etc. comme le kl (ou kâski) zede hâsem, que conditionnel composé. 1) Exemple: ^tLo^ ^ J^* serddri ^X>:.w.j! hûnermend sâxlbl ^i>j«Ls ferdcet w^r>Lo âii iAJ»/«..^5^ kl es/ bâsed u ez ehbdrâti nîk a bud Jierdçân neseced ii xUin u .b.>w %o'«ef^è dastè ez rwj dâtiik u inçdf cXi^'li %«?!? nùmuyed. Le général longanimité, estimé insensible sant triompher la serait celui qui aux mauvaises aurait eu de la douceur et de la comme aux bonnes vérité de ce qu'il sait être nouvelles, fai- réellement sage et juste. Un bien encore: Sing j.»>â.Ajyo p. 1. »J: (ou ^xxc'l5') iu que j'eusse frappé, li (ou Icîskï) zede comme etc. mibûdem. première variante du con- la ditionnel composé. MODE IMPÉRATIF. (2. p. i3. p. l); frappe ...y bezfii Sinsr. il. p, Plur. ' I lAjy f^-t-^'-^ h<:zentd quil frappe; bezeunn frappons; hezenîd frappez; 2. p. lXaJ^ 3. p. JOoiJ bezenoid c^ViWîi frapjent. IMP1J.HATIF qi\ ils p. 1. p. 2 p. tXjoy nezenid p. lAxii: iwztnvnd qu'ils ne frappent pas Vt / 3. 1) ne frappe pas; nezeiu'd iM^ Oop f'2 cet hitzen. p. \ 3. Sina:. j " Plur On . |*^P Heseuim emploie vAi. Observe entre les deux la la préuosition ne frappez paz; de )^ ^^ nhi hcr \jcl' avec l'impératif de continuité mij, membres de page 22, lignes 13 — l(i. comme dans Roumv: 3 m'i p^ ^. niyer u my dâr figure de chacun ^a ne trappe pas; ne frappons pas; ^a aussi ^iJJos hémistiche du La PROHIBITIF. dans deux les ces verbes et / (Jlî; pas. sois sur tes gardes, verbes composés, peut s'intercaler comme dans l'exemple déjà cité à IMPKRATtF DE CONTINUITli. 3ing. 1. [). Qp J$ etc. comme bezen, //e?ni/ continue à frapper, frappe toujours, l'impératif affirmatif, avec ^ hanuj devant tou- tes les personnes. VOIX PASSIVE DU VEUBE 5. § La 93. .JJ^Àj^jS kùsteil, TUER. voix passive se forme en mettant le participe passé du verbe que l'on veut conjuguer, avant tous les temps et les deux nombres du verbe (devenir) être. Ce auxiliaire ,.,0>-ii Hiden, participe reste toujours invariable. Les Persans modernes évitent d'employer leurs verbes au Ainsi ^y>\ dont on vient de voir la voix active passif. n'a point de passif et quelqu'un qui dirait, par exemple: ^tjX^ ^>! TiJ>-. zedè my ëevem, ne serait pas compris. que l'usage qui décide passivement, être tué. comme si tel ou tel par exemple Ce verbe a : kiiitt' n'y a verbe peut se conjuguer QiAui ^JOi^ kûstè siiden, sa voix passive au complet. ...sA^i XaXv.5^ Il sildeu, La voici : être tué. PARTICIPE PASSE. nôdii hJJmS lusfè sùclè, ayant été tué. MODE INDICATIF. Sing. 1. p. j»^À« \XwJ comme kûltè siivem, je suis l'aoriste de ,..vXii sïïden. tué et je serai tué, etc. Sing. 1. p. ^yCvsA/c *.XXvJ présent de mihvem, ku.st(' ...vA^ii je suis tué, comme etc. le siiclen. IMPARFAIT. Sing. 1. p. aJi.^^ ^(A.CIXx/0 !.'ûsiè mu'ùdem, j'étais tué, etc. comme l'im- parfait de ,..iAav "sûden. Sing. 1. p. ^lX^ iwCCvJ sMem, kuste. je fus tué, etc. comme le pré- térit de ...lAÂi sihlen. PKÉTÉUIT COMPOSÉ. Sing. 1. p. 1»' 8cX-vy prétérit kûstè sûclè em, *JC/w.j composé de j'ai été tué, etc. comme le ...l\U« sue/en. PLUS-QUE-I'AIIFAIT. Sing. 1. p. («i-JàrJ «_Xàv NXvi.i comme Sing. 1. p. /i-iii/è ô^Jm *.^uj> s.'ÀmS le sudè ôûc/em, j'avais été' tué, etc. plus-que-parfait de ...lA^i s'ùdeu. le futur de ..lAXC lilsfè liàhein siid, je serai tué, etc. comme iiideti. tONDlTIO.N'NFXi. Sing. 1. p. iiA/lv^x/O iJOio serais tué, etc. (,i lycr) kustè ' comme le mîmdtm, si j'étais tué et je conditionnel de ...\\m s'ùden. C0-\D1ÏI0NXEL COMPOSÉ. Siug. 1. p. ^XCu »l)cw \AXC^i {,^^ eyer) kuUès'àdè ldseni,%\ et j'aurais été tué, etc. mden. comme le y a\z.iséiéivié conditionnel composé de c.iAÀi 80 SUBJONCTIF. ]\IODE Sing. 1. p. ^Y^ x'ÀJmS hS que besevem, tif Sing. 1. p. de le présent du subjonc- suden. Ki^ÀùS que sudem, *y^ ou comme je sois tué, etc. i'ti-^-*« *lX»w-»..* tif h kùsfp sevem (ou xXàOlJ fusse tué, etc. je ) *j (ou Icaskï) huste mî- /i comme prétérit le du subjonc- de ...lXàw suden. PRÉTÉRIT CO.MPOSÉ. Sing. 1. p. *.-wLj «uN-vi dJ^mS hâhm ou *O^jy0 été tué gS (ou nJsJiXS^ «lA.^ «JCCii^ ou que j'eusse été tué, ki (ou Jcâski) kiistè sûd£ /•usi'è«u</è»îïÔM«?e»i, etc. comme que j'aie le prétérit com- posé du subjonctif de ...iAàv sàden. MODE IMPÉRATIF. Sing 2. p.j-ii &x-Ci.S ,..i_\àw k'usfè son, sois tué, etc. comme Timpératif de sudeu. IMPÉKATIl'' PROHIBITIF. Sing. 2. p. »-Cis/î aJJJ^ kusfè 7nesdu, ne sois pas tué, pératif prohibitif de QiAXi 94. G. RF,MAI!(iUES Quoique tous les comme l'im- sàden. IMPÉRATIF UE CONTINUITÉ (n"existe pas dans § etc. SUR LA VOIX la voix passive). PASSIVli. temps de ce paradigme existent 81 On selon la grammaire, l'usage les admet rarement. dans que, rait génie, de le langue persane, la quelque chose d'antipathique à l'emploi de au Ainsi, Mdem, ou \\Xm j».PL_i» eyer zedè sildè hdsem, ou on dira m'a volontiers pl'}s lAxJi^ ^^.lt^ ment: je me merâ '_* Persan et, Sv^; 8i-\_w »(J* temps, plus élégamment me frappe; iAjO*. Hdhem frappe; LXJu>fc>-»-< »Oj '-« 8i3; zedè _i 5 de la peine à comprendre, je serai ' : merâ zedend, on me on hitrd, xXiwU '_< zed, iAÀi;jyO ^-a jT bâton); (*-vOLi (»eX-vi iiSJ^^ lâskizedèsûdèhdsem, merâ Mhend ^*^^ ou sikl, di- y a voix passive. la mîseeem ou illettré aurait !-/0 S-'Vv" le Mhem même en ze(/è 8i3: siXil *.*v1j mizetiend, on *^L^ mangerai zedè »l>: Oj lAx^Ui» frappé; bien, l'on qu'un expressions etc., juJm^ de dire lieu il frappera, ou battu (littérale- eyer merâ mîzenend, si kâski merâ zedè miiudetul, plût à Dieu que je fusse battu! etc. Les littérateurs du pays reprochent à Zehir-ûd-dîn Mazenderan, son habitude de chroniqueur du des locutions peu élégant ce passives, et lourd. Un se servir qui, disent-ils, rend le style critique européen ne serait pas de leur avis, car le récit simple de sa chronique nous est bien plus agréable que les métaphores exagérées des historiens plus auteur du modernes comme, par exemple, Mirza Mehdy, t_5;i->Lj s^o Dilrrèï Nâdiry, et autres. Yoici quelques échantillons du style de Zehir-ud-dîn ciin hè rûstemdâr recîdè sild ânèi vezâif hâd reçdnidè Lorsqu'on fut arrivé à Kustemdar, ce qui restait de : siid la solde fut distri- bué aux troupes. hedepy û ^ezmi gezm On résolut de le repousser sildè hemiihâribè énergiquement et on âraddè sud se prépara à 6 la lutte. 82 (Voy. ...LCw-Ja è^J)^* téberistdn, édition ^^'''^^'' Dorn, pp. 508 — 511, et passim). 95. n'en Il pas de est même pour ce qui concerne les verbes persans qui ne sont passifs que par leur forme, mais qui ne marquent pas l'action dirigée sur un comme ,..t\^ revânè Mden, s'en lù^^,^ nâKôs sûden, tomber malade; ...Jcw Mden, être fané Cette forme de verbes ; ^\^ q"-^^ objet, (ji^li pejmurdè ^tX-ii aOyoij zâyè'a êiiden, être gâté ; etc. dis-je , aller, partir; , neutres ou réfléchis, est d'un usage fréquent sans qu'on cherche à les paraphraser. Voici encore une autre manière de former la voix 96. passive d'un verbe persan: le présent de Vindicatifs on prend un par- ticipe passé arabe, ou bien quelque mot persan qui re- Pour obtenir présente un moyen participes, ces De Jvw»<* mersul, ^yM-A de monter, action monter à Il faut , dire: il le lXJ' également ..l\-w monta en j'étais de s'accomplir; dans Pour il distinguer sevdr budeni dit: cheval, et aussi: keîesleè sevdr siid, iwjikj âmâdè, prêt, préparé (persan), cavalier (jiersan), etc., on forme meyhimm, nous sommes trompés, prêts ou elles sont prêtes; on 1) soLot et aussi, mersulem, je suis envoyé, i^.'O—.*->• Jwherddri/, tu es averti, ^jkJ»>jbs yd conjugue au les envoyé (arabe), .i.^-*^ heberdâr, averti (persan), meyhân, trompé (arabe), sevar, sude7i, on et du verbe normal. Ex.: ,.,«jjw S^M de M^sJii \\m dmâdè end, Ws li^yU)) ^yM ). }y>M XX»*<.ij déjà monté. ^iJf*S kesty y vaisseau ou en calèche }yM sont i^ajw' esprâ sevâr l). sevdr sûdem, je montai, de .^y^ Dans le premier cas , l'action vient second cas, l'action continue encore. monte bien à cheval, on dit: i.ii*-*«' ^'v^ v-J^.'> hiib 83 97. Pour la conjugue ces formation des autres temps et modes, on ou leurs équivalents, avec pai'ticipes, bûden, ^iJ^ Terbes auxiliaires ;^esten, indifféremment. Exemples: (A-à ^y^j^ ijt-Mi-A mersûl sud, nebudîm, il siiden fut envoyé; (««jJfcxJ nous n'étions pas avertis; les ou ry^^^ j^'^rt^ lielerddr ...yjw meybun meséu, ne fcXi»< viens pas trompé, ne te laisse pas tromper; de- lA-Làb joUÎ dmddè bâsend, qu'ils soient prêts, etc. CHAPITRE IV DES DIFFÉRENTES ESPÈCES DE VERBES PERSANS VERBES DERIVES. § 1. DES 98. Les Persans n'ont qu'une seule espèce de verbes dérivés qui correspondent aux verha causativa du latin, et qui se ânîden à la forment fin en ajoutant du thème aoriste ,.,tXi' '). ânden ou .mlX-ùî Par ce moyen, les verbes intransitifs se changent en transitifs, et ces derniers deviennent De ...t\-ç—w. QiAJUw. sevdr reciden, reçânden ou est, sâllah, c'est doublement arriver qiAxJLw. ou mieux, xiiî^Li un beau Lo cavalier, de (thème aoriste, /*. res), reçâniden, faire parvenir; de .^^ ^ ^ '« "^ ^l'v*' s^^^'^^i on fait, ..(. Mbist md par Dieu! 1) Les verbes causatifs ne dérivent jamais d'un jours du thème aoriste. Exemples: transitifs. thème prétérit, mais tou- 84 pudden, couvrir (thème '^y^ aor. den ou ...lXjOLÙvJ pitsàniden, manger (thème .^^ aor. pus), on fait ,..cV-Jl_w^_j pusân- faire couvrir, cacher; de ...0.^3» Tiûrden, hûr), ...lA-jL^-i» Hiirânden hûrânîdeti, faire manger; de ou .•.LX-A-J'.t_^ (thème aor. resten, être libre .-y^j nier; de ...LX-oLi> Mbîden, dormir (thème aor. ^^L> Mb), hâbdnden ou ,..i_X-ouU—S> Mbdmden, endormir quelqu'un, cher sur que Il n'y a dos, etc. le nisin), ^^jyûCo .. transitif: des celle Le savant p. un peu en ûnden\ mais, ordinairement, ces causatifs nuances se confondent autres. ...lAjLcio «j*?w<f«<<fe«. des causatifs en îden renforce signification ,ô\j\i\^^ faire cou- JCv^-vio «we^z'e», s'asseoir (thème aor. forme irrégulièrement son verbe qui .. le nisdnden, faire quelqu'un s'asseoir, planter, établir, et non pas La reh)^ s rehdnden ou ...lX-oLP. rehdniden, délivrer, élargir un prison- ...uXJL^j on et Viillers prend les (verborum les uns pour les pers. radiées,. ling. 22) fait remarquer justement que, parfois, la significa- tion des verbes causatifs n'est plus rigoureusement mais je servée; ^^yJi^ôS Ces qu'il ne serais pas considère ob- de son avis au sujet de comme causatif de ..J-UiÀ^. le deux verbes ont, chacun, leur causatif propre gulièrement formé de leurs thèmes aoristes respectifs savoir : qlXj'.lXÏ' QA^'Ài veut dire: laisser, beyiizârîdj laissez de côté, mettez là. gounâ sanscrit comme dans 67, ligne 10) qui dérive de 99. L'usage seul J>yi y tandisque ; abandonner, poser. Ex.: à l'impératif, lXj.AJo beyûzeHd, passez, traversez. tion de à yiizer, et signifient: faire tra- aider à passer d'un endroit à l'autre )'iizâsten , yilzerânden ou ^^lX^UlAÏ' yiizerânîden dérivent du thème aoriste .ôS verser, ré- Uélif l>|jj ' â — lAj.iiÀio fait ici fonc- hevâd (voy. page beved. peut apprendre si tel ou autre tel verbe persan peut former un dérivé causatif, car il y en 85 a en qui que qiAjJ» dîden, voir, tels parler, r\^_y^^ âzmûden, éprouver, et beau- yoftenj coup d'autres. comme incapables, sont ^-JCài' Tous verbes les dérivés se conjuguent verbes défectueux du deuxième groupe. les § 2. VERBES COMPOSÉS. La majeure 100. à cette catégorie. l'* Ceux que partie des verbes persans appartient faut y distinguer trois Il forme en l'on substantif persan ou arabe Exemples la mettre en d'une arme à feu, lant dette; i-\^S mettre à la tir Nous le donnons remarquons donner l'oreille; ...o'i3 laisser s''échapper (littéralement: emlàhteii, décocher une flèche, tirer; cjOj lo' et, -jw donner en par- edâ kerden, s'acquitter d'une le chasser; Exemple: »-^^ U^)^ Ici, prêter, kerden, faire la porte, c.-à-d. expulser quelqu'un, \<^ diir porte, lever la séance (littéralement: briser sikesten, liberté, -o ..JCi»'tXi' tête); ce sont les verbes nominaux. ; yusdàden, l'audience); ,..l>'l> ijilj-J dâden, classes. faisant précéder d'un : ..yiU/b^^Àv jt^'j^ seldm ser les ^"''^^ kerdem, ailleurs que le je l'ai expulsé. paradigme de ces verbes. substantifs qui les précèdent, les n'en forment jamais partie intégrante, c'est-à-dire, que la conjugaison non substantifs, mais phrase entre seulement aussi que verbe et le le se meut en dehors de ces l'on peut intercaler toute substantif composant. une Ex.: ta qecem berâxi jpdki X'^-^'^ti mileymdn, ^aletjhi ssulurn nelU'.ry Avant que tu ne prêtes (mauges; serment sur l'âme pure de Salomon, que Dieu le bénisse I 86 *.**^5 ...L>.ki> forment un verbe composé dont facteurs occupent NB. Les Turcs les deux deux les la période. dans leur langue, and ihneky disent, boire le serment. tion, deux pôles de les ici paraît qu'autrefois, avant la presta- Il parties se faisaient des incisions au doigt et buvaient de l'eau mêlée avec quelques gouttes de leur Les Persans, au contraire, disent ^o^yj> sang. manger de Jiûrden, l'eau pour , , v_jî âh boire. On peut aussi remplacer ^~>S kierden par les verbes; ,..^^fc*j nûniûden, montrer, et q'->^jS fermûden, ordonner, lesquels perdent alors leur sens primitif et se traduisent par Ce changement de faire. dans élevé style le signification a surtout lieu de et lorsqu'on parle , Exemple: par quelques personnages haut placés. plis lXjoLoÀJ hefermdud, 2° entrez, s'il vous plait, ou, substantifs feJiM, entendement »»Xj culbute, arabes , «do ivdJ. demander, ..lAx^^ comprendre, enseigner, 1) dont , JaJlÈ yelt, acte de rouler, semm, flair, ont donné etc., ..^\^^jSS:3telehîden.^ comprendre, ...tXiL^^J feJimdnden,iûre, ...tXjOtlj bel'aîdeu, blâmer, avaler, ...iA_» ...cX-<-*-ii hlr semmidai, yeltîden, flairer, etc. Enfin les verbes adverbiaux, qui sont composés soit parties der .O Im ..lAjukaï. reqsiden, danser, yi'/?»?&/e?i, et Exemples: '). danse, i.„JLb tdeh, demande, ^^j^ acte d'avaler hel'a, rouler, ...lA-^P^^ nehiihiden, 3° reqs, blâme, reproche, nehik, lieu aux formes hybrides des commencez. Les verbes qui ont pour thème un mot arabe la terminaison et la flexion sont persanes Tjes accom- faits On ou du discours indéclinables, .Jsi' cnder, peut à peine dire dedans, y ber, soit des préfixes sur, ^b bâz, en que ce soient des composés; il exact de les appeler verbes d'une formation bâtarde, hybrides. serait jlus 87 arrière, On forme capture, etc. ylr, -o'' ...lAxit (1er ainsi (ou .lAj') .O (ou ender) âmeden, entrer, et aussi, sortir, ^^Jcèr.^Lj herâvîKten, suspendre, planer au-dessus, ^^yjJ.à>ji berHâsten, lever de son séant, ^^-Xàijb bâzyoften, répéter, redire, se jîrâmedenj devenir QiAxiîjjçi yek miiryi tomber entre les mains, yircm dmede bûd oa yir dciirdè bûdem X^/f Tiiïby destem der reft , j'avais soit pris, Ex.: etc. un attrapé dommage bel oiseau: quel ^^ ^^ qu'il se échappé de mes maius! L* Ci-w.^'» rad vdîst , Ojj j .-.Lio vi^^i^.jt k-« LisS b on ne peut lutter (suspendre Du ^"^ iJ*V. U*^:^ hcyd pes P^^ marôu nezdi viens en avant, ne recule pas et tiens-toi debout près de nous " "^.t,^ verbe ijjLXwiJ dtstdciz, appui, la ,JJ*iK> main) avec dest c>"-_a«l> j hd qezd bar netuvdn j dcîhf, le destin. àeîhteti, vient substantif le prétexte auquel on se raccroche. sauvegarde, L'expression ci-dessus ..-X^.») d^isii •^:^,f,M^ dast btr dvihten, suspendre la main, correspond au français: en venir aux maius. § 3. A'ERBES IMPERSONNELS ET VXRBES CAUSATIPS. Les Persans ont 101. sezîden, trois ^.X_wwjLj bâîsten, falloir, être bienséant, être qAj^w verbes impersonnels: de nécessité, et ^JCv.oUi sâîsten, convenir, qui tous les trois régissent le dinairement qu'à singulier. datif. l'infinitif et Cependant, dans des exemples d'exceptions nemy Myem, *;Cvy-o Ces verbes ne s'emploient or- iCCv.oLi; je ne suis JS ez : à la troisième personne du le *^.l.i; vieux langage, on trouve ^^J L .1/ ^^ hîè kârirâ bon à rien; pour herây Me kâr ,^;^j^ l^'—? sâïstè nîstem. 3^ 88 importe Il de savoir l'emploi et l'application de ces verbes: convenir, ne se conjugue qu'à la 3^ ..tXjjw- sezîden, 102. personne et se construit avec un ûrd, turâ, de ainsi et suite bemen nesezed me mârâ, s'àmârâ fait? .l\>wJ pour tous ci, ysânrd misezed ou nemy sezed , à moi, à pas bienséant n'est il toi, les si tu ne veux pas ne me est ou il .-<. L>;.w,i O1.W.J bestzed ne convient pas, qu'est-ce que cela i._.a»w.o ). , ç-^^^i ddemij rd neceb faut anoblir {faire cas de) {sa gé^iéalogié); un homme ^la ÎJ' ^j ' (s'il ne te faut pas) que je yî-îVi^ te récompense de tes servi- convient pas non plus d'accepter des services gratuits. tXciy o''^3 //d^r il il mùzdi hidmet nemîbdyed merd hem J'àdmety bimuzd nemûdijed, /?«•<?' il il , à nous, à vous, à eux, à elles; non pas selon son père selon son mérite et ces, lui, temps; k:>- convient ou le Jiûner bdijed kerd ne bepeder, eyer à C>^ "-^î^ r*^ XJ Exemples: datif. '*'-^-*-^ "-\i^ Srl>-^•-^'* tdâs bdyed gâuri hindustdu kesed — 'r^ r^ her kird mexJbûb bdyed kundei zinddii kesed. Quiconque veut avoir un paon, doit des; qui veut avoir une amie, cachots {r esclavage) 1) »l\à^ kmidè, se donner la peine d'aller aux In- doit se résoudre à traîner le boulet des '). grosse bûche qu'on attache aux pieds d'un forçat en guise de chaîne (en russe, kandalhj). 89 kdrîki he ^eql her neydyed Dans une où affaire Le forme hebdyed yoftdry hy hierdur La parole sans (m marque jeter au feu 103. On / bebdyed. en désuétude.- comme y Hz suHteu rd nesdyed sans fruits, n'est bonne qu'à l'arbre datif). le paraphraser, et cela est plus élégant, peut en substituant au verbe ^^JO*oU; Mïsten, zâvâr ou û faut recourir à la folie. il direhti by bâr cii action, dioâneyi der échoue, la raison est tombe'e — 'dji lâïq , noms les J^'j*- se- convenable, ou o^^L^i leyâqet, con- venance, et dire: OJlXj '.L4-W habillement cet ^i>oLo u>-^>) vous ne sdvdri ou comme sied U^ ou à votre âge; O^xj i"r'.' J/'* ^^^'^ leydqeti siimdrd tiedâred, point, n'est pas convenable à votre rang O*^.*^ ou ^'j'jaw '^P* l'T"' ^'^ %<?»•/' *e- silmd nebud, cette parole ne vous convenait pas Idiqi- ; un homme vous devrait parler autrement. hâtsten se conjugue 104. ^A.w.j>j mais à la 3e aussi, personne seulement. Exemples: *J.A4>J OjA4>J ^-\?Lj l^ hemè c^^-^^L*^ 105. il lui Pour donner une idée de hâîsten avec les cris bdyed bemîAm, tous (nous) devons mourir; mibdîst bemired, l'exemple mourût ! la construction de ^^ylAwjLi pronoms personnels volontiers, ici, a fallu mourir, qu'il conjonctifs, je trans- suivant de la grammaire de Mirza Ibrahim, dont la rédaction persane est toujoui'S élégante et correcte: j*JO*oLAx/fl mîbdîsfern, mîbâistet, il t'a ,..LXx/**Mjy>-y4 il leur a fallu. fallu; , il m'a fallu ; ^^C^w^jL-iye mibdhty ou .L»JC-w>-jL*—a—^ mibâîstimân mibàhtitàn, il vous a fallu; , il i^;^j1awjL.x/9 nous a fallu; ,..L.CC«J^AMwjLA-y5 mlbàistisdn, 90 Dans 106. le style familier, OcjLô nebâyed, et au lieu de uXoL bâyed, ne faut pas, on il dit il faut, impersonnelle- ment (A^l^ ^gA my Kâhed, on (le) veut, et iA^|^ ^_^ nemy Mâhed, on (ne le) veut pas. Exemples : '.L^ l».tOJ lâpûsi siimârâ berdârem , (A^|*-^oç4J nemiliàhed, qedry b'ister nS (ji;fcj"^Lj tX-oLcjà-yo ki bâ- âyâ mifermâi/'id Lj5 ordonuez-vous que j'emporte votre manteau? — ne faut pas. il [rcHy mt/id/ied, il peu faut renforcer un les couleurs de ce tableau, Mhtd des sourcils aussi noirs que les tiens vesmé; de mes personnes. nemy Le poëte joue qui présent régimes s'emploie l'accusatif: ici sur la il en est de ne faut il l'infinitif et et même aux troisiè- falloir, d'iyer u Idisten dîyer, (locution proverbiale). double signification du verbe ^yLwî^i- ordinairement ^J\ abrû vermeilles et .JOaoUv sâhten -XjJ exemple, ce verbe directs ne faut pas (du cosméti- : autre chose est convenir et autre chose Hâster. il {Cliatison des rues de Téhéran). Exemples ..JCawoL» Joi3 etc. ne s'emploie qu'à .JC**oUi 107. le bcîn naztkif yillberg à côté de lèvres aussi délicates pas de feuilles de rose, 1) hh 1). Pour que) — nemy hdJied beîn shjâhij vesmè <?6rM dans le sens de vouloir; mais, dans signifie falloir et, wJ leh , ne sont pour cette raison, ses pas suivis du '. râ de pouri(>^A«5 i-e^w^, dans l'exemple précédent. 91 mibâyed heclèrà nemy sâijed ânëi sâx<^insrâ un homme mûr devient obligatoire pour un enfant barbe), ne convient pas à 108. Dans zenrâ nemisezed, ce qui ii (littéralement: au maître de et est ou dubitatives, lAjUi les locutions ironiques l&yed répond aux expressions françaises mais peut-être? je crois bien, le la. malséant pour une femme. eh : ! qui le sait ? peut se faire, il est il possible. Ex.: J».Lj (AjL.w couvert, est il — lAjLà nâduriist tu bu tout iâyed merâ le roi |j^ hevà ehr est Mi/ed hehâred, jj' ^^ù.»—à> »Lvi tenliâ — sâ/i htliâhed, me demande que hûrdy qjI «AÂjki ils ^A my yuyend, me disent, ils v:>i.jw^oLi-. _^_j f^sps'n f^-t:**'' veuille), etc. personnelles, on dit pour: on il %â«irôajfeâf peut se faire 1) on fait^ ^ dit; etc., se : OoJ: '-« miféi m'ont battu, pour: on m'a battu. meslexet me^lis drâstend jjeyi temps sâyed, coquin, tu as donc cheval soit prêt, car (littéralement, Nos expressions — j:o\j^ LX.iib mon K*S> rendent par un verbe au pluriel. Exemples zedend, le peut bien. Il se iAjLà« '.vo l_jt__àr L^-o yn hemè serdbrâ ce vin à toi seul! (APu-^l que vi^vw' pleuvra peut-être. — nisesfend ii yoftend u ber lidsiend (Ferdôucy). 1) Il y a des cas oii ployé impersonnellement, le verbe ..-Xiii^i dâsten, posséder, avoir, fait fonction em- d'un verbe substantif comme, par exemple: <3.'lX_J O.'o *— ntdâred, ^_*_a_c *^ il ^* ^^y^ 'eyhy nedâred, dârtd, quel n'y a pas de remède, il n'y a pas de mal, c'est bon; mal y etc. aurait-il? »^ O.'jô «jUj- cari 92 Pour une parla et on affaire imi)ortante , se leva on organisa une séance. (littéralement: ils s'assirent, ils On s'assit, dirent et ils se oa le- vèrent). kielîmi mexàlât behti somme ki hàftend siyàh sejîd kierdenes ez ^iiml^ est Lorsqu'on a blanchir Mecy rd est d* tissé en noir toute le tapis impossibilité des impossibilités). du bonheur de quelqu'un, (littér. fait le faire partie intégrante de la TROISIEME PARTIE CHAPITRE NOMS SUBSTANTIFS DBS Ce qu'on appelle dans nos grammaires 109. soit I les genres^ des substantifs, soit des adjectifs, soit des pronoms^ n'existe pas dans la langue persane. Les noms des choses inanimées, ainsi que 110. noms des choses \^Jt^yS' intellectuelles hus, intelligence, , comme *^3" Mred, raison, âme, i«jLi» ...us- ^a«, mzyâr, hâh, sommeil, ^_>.Ai seb, nuit, «Jui- hânè, maison, «Li :». ^ cadeau, flèche, (j-v'o dâs, tir, choux, ;,jjé felîz, s'emploient serpe, cdI^^ les : sôukàt, A^ sort, kelem,. jardin potager, etc. indifféremment sans qu'on y attache aucune idée de sexe ou de genre. 111. Le sexe des êtres doués de vie est désigné de deux manières en persan: 1** En ment que „fcC stii, appelant les individus mâles d'une espèce autreles individus 7««c, hélier femme; ^^<-> et femelles. Exemples (jii-ya mis, hrehis: dii/Uer, fille et _vwj : 0.^0 merci, piicer, homme et ...y garçon; ^^lc yulâm, 94 serviteur et mâJcyân ou ê -* mury, poule; j.,IjoL/« màchjân, jument; m zen ou 2° r-v En mot J ^^^'^ ^"^ &JL> jLi et et vache (et yàv, (barbre blanche) vieillard et (j*>jç^ *e/?^/, lA^à-w yzs sefid, (chevelure blanche) ,,..» étalon i-iV.jJ neryâti,, bœuf verzôu, qLa5'w« coq et hûrus, ou esp v_j»./i«t _53^^ ^XjJuu (j*o. bœuf); aussi y*j_^ T-*r*~^ kenh, servante; vieille femme jP»^ ; 5(?«^er, époux et Hàiiè (littéralement, maison), épouse, etc. ajoutant aux substantifs du genre masculin le mâle, et à ceux du genre féminin le mot soi* wer, mâdèj femelle. Exemples: -j iii,.A^ ydinûsi melle du 5m _o «oLc H^ ou »nâ6?è màdè, tigresse; èé'ôrj Jj^ imj^-j _j 7<fî'î hûruci èil), (jrfvjji- mâdè (ou J*^ c tortue mâle et j.» soLo sir, le persane, les et «oL wer, yevezni ner, cerf etaoLc ....fc-j yevezn), Sîi femelle; mâle d'une perdrix milryi èiP), vi>>..Ci.jj ^ sa femelle; _j _i cî7i J^.??- grise, «olo et \^^M!f^'^ désinences et yevezni ner (ou J»^ ^7î etc. et féminins arabes pris en passant dans qui tigre Idlpiisti tier, Idkpusti mâdè, tortue femelle, conservent, fe- ^jl^ et jjoLo :'j' yurâzi ner, sanglier Les participes masculins 112. substantivement, yâmusi màdè, i>w.«<lj _j _*-J iein lionne; ti_S -) ...t^-j jLj sOU et wer ou «yw'r^ nerèUr, lion «2r vjLo màdè ywrâ^!» mâdè, truie; mâdè (ou buffle ner, jJ j.A-*« buffle; la langue caractérisent leurs genres Exemples: respectifs en arabe. « ..—» mon \^yt^ mexmhï mou ami, men, amie; *^s>--fl mer^um, le .._/« XJ^-c^ meypuhè'i men, défunt, &Xk:>--« »2er%M»2^, la défunte, etc. Les mêmes participes pris adjectivement s'emploient toujours au masculin: (JmJJ.^ r***ri meqbul (pour l'^ceri meqhûl, joli garçon, et aussi meqbitlè), jolie fille; v^-oiXs Jv*^ v«^*jw' ^i^'*' t'"^^ dûhteri ^^^/î ""^ cheval 95 oî-x-xaO et faible zdf (pour ...LjoLo mdchjâni zeifè), une jument sans force, etc. Par exception, quelques substantifs persans, peu 113. nombreux, deviennent féminins moyennant U ami, ydr, la finale 5 û. Ex.: (mot qui ne ».Lj yârû, amie; ...b 3a«, gardien, et noms composés), s'emploie plus que dans les et »ju hânu, gardienne des femmes d'un seigneur, première dame d'un harem. Le Mn^ substantif stantivement de »S^ est le , Kânum, madame, *JL==" seigneur; et est le fém. de Q^i- kemînè, la plus petite, pris sub- féminin de ry^.f^ kemferîn , superlatif kem, peu. |*y Une femme, en écrivant à ses supérieurs, surtout dans suppliques, au lieu de dire mol, dit kiemînè. les DES Les 114. On six. noms persans des cas CAS. sont au nombre de forme en ajoutant des particules, tantôt avant les et tantôt après le nominatif singulier. Les Persans n'ont pas de génitif proprement 115. car c'est nom au dit, qui régit et non pas au régime qu'ils ajoutent le signe caractéristique de ce cas. Pour traduire un génitif absolu, comme terrœ, 116. Jiominis, {^,^\ mal, on etc. zemîn, terre, propriété, ciation. ^jyc: (jLc ^\ sS chasse? jLo âdeni, les nominatifs singuliers homme, i etc., du mot JLo dans la pronon- : mdli zemîn, de chien précéder auquel on ajoute un Exemples tX*wL*_yfl de fait «Jj-b la terre; ..-Ji yn ^Ol jLo tâle «O^i^Ui jLo mdli niâli âdem, de l'homme; mâli hi mibdsed, à qui est ce MJizddè, au prince, (du prince); 96 petit enfant? viiA.*"' (de mon ^ (•)*^'t? ^^^^ berdderem Cet «^sL^Î ^L Kb\joS izâfè, jonction, yây izâfè Dans supprime jLo affectant ce .U,-w âsptz, cygne, etc. ou d'un espi serdâr, que et d'euphonie, se Laûc Les substantifs barque, aJ^ lâlt, le^f-t/tiçdi/ piri/, de la barque, Mais les si izâfets d'écriture bâton de le 5L>U.C *J^ la lettre du montre sous on et nonciation, de les l'izâfet, la meiji pour des ^jLj rame, *_>^jLc jjârâ, {^,-o ptry, vieillesse, yii/icè, ^_j no/t, doivent s'écrire et se prononcer, (cLA^i: la vieillesse, finale fait , ^j le jCj-U pârtti/ mu, rame la bouton du coquelicot. du nom qui régit ne même que g-A w>,li' plume du forme d'un ,^ y s'écrivent est un ^ seulement sentir dans la nous l'avons déjà vu dans Uvrâhât, le vin de la ?/, pas dans le corps noms terminés par une consonne. Exemples CjLj'j-i* ;../j_wt qôu, la : yi'wcè'i lâlè génitif pari qui régit se trouve ter- génitif avec coquelicot, _j quiescent, bâton, "eçâ, bouton, mis en rapport du jjs nom le Exemples èï. qui régit et en cheval du généralissime; 8 on sont pas absolus, nom Exemples: cuisinier; lî â, le du 3 s frère l'appellerons izâfet. ne qui izâfet. fois ' mon ou tout simplement , Nous substituant le d'un couteau les miné en raisons annexe. lui nom le Toutes est à grammairiens orientaux les Vy d'annexion , génitifs les en i_j»..-w( hdrdi père de ce est le il copulatif, qui sert ainsi à établir le rap- i port du génitif, est appelé par 118. est, etc. fi'ère), 117. jiAj pederi yn tifek Mst, qui ..—jj liXJiÀk) vii/v-wAjki' proles : taverne, ...'j.i» ^ù 97 dèyi hezân, merdum plus long mois de l'automne; le la perversité des , Le datif 119. D'abord 1° , ^Jyo ^5^,Olj nddûrMîi hommes. se forme de trois manières: et c'est la formation la plus usitée aujour- en mettant devant les nominatifs singuliers la préposition v_j &è, à, au, aux. Exemples: d'hui, lXx) xjL^. hehdne dmed, hepâdûdK 'erz je lui ai l-erd, il lXju>^ j dit; il arriva à la maison; Oj' (J^r^ aLwJ>Lo parla respectueusement au roi; j«Jsaif'»|j iew ^_ hemen fermâdend , Parfois, cette préposition xj èè, se traduit par échange de, moyennant. Le poëte de dire à ses coreligionnaires: destâr >^J ne craint pas ^^4^ f-tA^y' etc. pour, en jLawvO 5 mettant et les livres signe le |^ (de piété). râ après nominatif sin- le Ex.: (.^^^ y viteur; Koran le En gulier. : kitâhânrâ ferûUm bè met/, pour avoir du vin, 11 vendons 2" Heyyâm ^, y o/zf^wî, m'ordonnèrent, ils |j^L.wOLj pddisdhrd yiilâm;/ bûd, ;^'Jc> (j*L^ Lj _5 \Xj^S!- x^^d le M un roi avait «M« louanges et actions de grâce (soient rendues) au Dieu pur, immaculé, ^Voici un (jûL^* teKelliis, ou 5er /eJeiJ J^^ri composé par Fet/ distique surnom poétique, bdlmi men U — 7ny dyi Docteur, pourquoi viens-tu auprès de n'y a point Ce élevé, mais le 'Ali Sâh, Hâqân, leyeïri mon de remède à la douleur du datif est plus est mery devd (c. à. d. etc. dontle le souverain: chevet? Outre Hâqân ser- Hudây pâkrâ, à nist derdi la ma mort, il douleur). élégant et s'emploie dans un style datif avec uj le remplace dans versation et dans les locutions familières. la con- 98 La même La particule postpositive désigner pour accusatifs les \. râ s'emploie aussi datifs et les les , vocatifs. raison d'être étymologique de ce K râ est inconnue. Un à un, deux à deux, yek bè yek, heviè sirret — middned ^o dû *,\Xi dandy berisq se rendent pas ^iV-o etc., dû, lieltp-â ti)»j etc. — m'u/âmd felek H yirem bè ku mihj befenhj be mih/ u — bâ an ci rey bè tey kuny ki yek bè yek midâned. Tous peras les les détails 3*^ connus par secrets sont les veine par par cheveu, le Savant céleste, qui hommes; mais que cheveu feras-tu (avec) devant Lui, qui connaît tous un à un? Enfin, en mettant la particule en même ce qui n'a lieu que Exemples temps, '. jX mer avant, et, après le nominatif singulier d'un nom, dans le vieux style et en poésie. : \—yi^-f^^\^~A mernehtMrvdnrâ, au chasseur au chef de l'armée, 120. les sait J'admets qu'avec de l'hypocrisie tu trom- veine. Jj , '. ."^L*»-* mersdldrrd, etc. accusatif ne formes du datif, et il diffère point des deux dernières n'y a que le sens du passage qui puisse en faire voir la différence. Exemples : saqyïd imrûz mey nusîm ferddrd ki did O échanson! aura vu le Aujourd'hui lendemain? (le allons boire du vin, car quel est celui qui lendemain ne peut être vu qu'en pensée). iJoOt l.ioLi» Uditèrd âtes zedend, ijiij') OUkX'OrfX^' frappa serviteur le roi; Mdârâ nemy u sipâci Les verbes ^"^s. '^LiioLj uXxÀi' ^ O; ie chef de l'armée; k'mieud, kesîden, pendre den, faire, régissant sLi^oLi , tif, UA;> zeden qJ>\ i^j^^-*^ en datif, c'est sont le quoi que le frapper , l'accusatif, que ^ \\.^S!- les et , q^j^ .ij kei'- substantifs *._JL3-, de suivis leur qui ne '. régime direct de ces verbes. l'accusatif essentielle- diffère signe L râ, caractéristique du da, tandis t. râ Ainsi, dans le quatrain suivant de Se'ady, on rencontre quatre suppressions de gehan ; x^md ^Ax^i/ auteurs font souvent disparaître le les meilleurs l'accusatif. hend u maison ont pendu jiâdimhrd ytildrny zed, an ne peut être supprimé dans aucune construction que de ici Mais ce 121. , la ils ne louent ni prient Dieu. ils 'A3-, et peut représenter ment du ont incendié qJ>: (ji^'î àtes zeden, incendier, -(ïdr 4Aa^>ja« ils -* mer sipehbiidrâ dâr kesîdend, '.sAx^-iyw< .'i3 eij barâder nemâued les mekûn tekie ce genre : bekes dil (pour dilra) eiidtr gehân âferin (pour ttkïèra) her viulki dûnyd u piisâ (pour pusird) ki becyâr kes (pour kesrd) cûn tu perverd u kiist. Frère ! Le monde ne au créateur contre et) a (le du restera à personne. Attache uniquement ton monde, cela suffit. Ne t'adosse et ne t'accoude point rempart) des biens terrestres, car déjà «t protégés. tué beaucoup cœur d'hommes comme il (ce perfide appui s'écroule toi, après les avoir élevés 100 En général, les Persans se plaisent dans sions plus ou moins vagues pas volontiers usage de attendant , râ, qui, pour ainsi dire, fixe '. aux chapitres fois discours où le i. Nous en reparlerons de diverses parties du respectifs un distique emprunté à Xâfiz il s'agit ki nekûMd kes sufiBra En pour dé- ici: yu u Xedis (pour ^e^&r») es mûtrib u mey gii plus de l'accusatif n'est pas obligatoire. velopper la règle dont kemter expres- les par conséquent, ne font et, sens d'un régime. et arrête le d'une , rdzi dehr (pour dehrrâ) u nekusdyed hexikmet yn mu'emmarâ (accu- satif). Trêve de ces légendes sur les mystères de musique ou viu; [ma légende à moi au fatalisme, saura jamais une c'est énigme dont aucun théologien mot. (Littéralement: Dis le vin , et cherche moins le la prédestination! secret du siècle Parle-moi qu'une chanson à boire]. Quant n'est , n'a su du musicien la légende car personne , et ne et du avec de la théo- logie, n'a ouvert et n'ouvrira cette énigme.) Dans premier hémistiche, Xâfiz supprime le vi^.tA:> légende , ainsi que le K de ^o jL le I. de secret du siècle, parce qu'il généralise, sans nous dire positivement de quel musicien tretienne et , de quel vin ni cussion dont aussi nommément il il ne veut plus entendre parler. Remarquons que l'absence de j^ la particule afiîrmative «j , et que contribuent à augmenter le vague dans les impératifs Mais, dans le veut qu'on l'en- sans qualifier non plus le mystère en dis- j.i et second hémistiche, le comparatif le t. le J^Ui^ vœu du devant moins, poëte. devient obligatoire 101 après régime le l'énigme, car ce j^^-^jw nom du démonstratif ^î, qui en détermine est précédé en qualifie et le sens. 122, Le La 1° vocatif. Il y a trois manières de former ce cas: plus usitée est celle qui consiste à mettre devant le nominatif une des exclamations suivantes: L t/(î, ah! ô! eyâ, ohé! dis donc!, LJ Lg.;?' ey , ô! eyyilhâ, ô! ,^1 ohé! holà!. Exemples: *^^ L5 ^l-*->-l—O "U ô ciel!; |J,Lw f'^^^f^' u yâ \j} eyâ sâqy, eyyuhâ yerûhi yundhkârân, 6 cohue des pécheurs! On 2" Exemples ajoute un dis donc, échanson!; ah! messieurs; ..J.LX.pULi' sâxibuit., long à la élif I n*^-S Lgj' etc. fin du nominatif. : L^LcioL pddiWtâ, ô souveraiu!; Lj't\i> .Lj hâri hiidâyd, seigneur Dieu!; ^X^i^.^^perverdiydrâ, o Providence! Un musulman, amateur des vins rouges, |.lX^ ^yf ^Jjl s'écrie: xjU ^o q^ ^^ j^ ^jy^ âzdde rilfeqdni mena men cûn hemirem es sûrMerîui hdde behind teni men, der sdyei rez ender O mes {mena, Quand A je serai yûry bekienîdem. vocatif de'cédé, rarement usité) compagnons, lavez mon libres (penseurs)! corps avec un vin des plus rouges. l'ombre d'un vignoble {rez^ creusez une tombe pour moi. (Heyyâm). 3" siste Enfin , la formation la à faire suivre le moins usitée du vocatif con- nominatif singulier de L dil mîreved zidestem sâxihdildn fiilddrd (ô Dieu, vocatif) leur, vocatif) ki rdzi piinkun Mhed sild Exemples : derdd (ô dou- âskârd (pour âskâr). 102 On me O vous Dieu! ravit dont mon cœur le cœur douleur! ô 123. Jj que mystère le cœur s'en va de ma main). gare à vous , ! O j'y ai caché avec autant de soin de- (Xâfiz). ! forme en mettant se ablatif le encore à votre disposition est viendra public et notoire le (littéralement: ez, de, avant :i nominatif. Exemples: hâm ez piiiti rasse iûjj ôfdq ujfdd a ez penr/erè der rejt, du haut de tombé dans est il Lumsden, 124. l'ont suivi, chambre la et il s'est écliappé ceux d'entre et les par la ter- la fenêtre. grammairiens qui comptent au nombre des variantes de l'abla- tif LLoaï qezârâ, par hasard, tyiLàjt ittifâqrâ, fortuitement, et quelques autres substantifs suivis du En ques. effet, on peut guliers persans: Uai mais ils les ez qezâ, ^Làjl ji \\ des cas obli- I. rendre par des ablatifs réez ittifâq, etc.;, n'en sont pas moins de véritables accusatifs tra- duisant ceux obtenus par le formatif arabe pelle \;<vXs LjsUji ittifâqen et L'ablatif tenvtni fetxè, |^-_jyJLJ' qezâen dans ëL*i3Ï \.^JiiiJ, rastîrâ, J>^ J^ûc (^jL?» es que i. siiheïly, lXjLj ùS y Lis '. An berâyed, sous peu (à la poussière du néant la le même vérité, en dit sens. effet, s'em- Jieldji ^aql heved , en vérité,, (Kaâny, Perisdn). Dans l'Envâri ...) rastirâ <;->^N raison. qu'on ap- , Exemple: ploie aussi adverbialement. ce serait contraire à la en ' vu qu'en arabe on on lit: giiJoJi <éô>Ji\ endekiferselij première petite occasion) (littér. la poussière du néant râyerdijenâ il n'en restera s'en exhalera). DES NOMBRES. 125. La déclinaison des substantifs persans a trois 103 nombres, savoir: singulier, le pluriel et le duel; ce le dernier appartenant exclusivement à des noms empruntés à la langue arabe. Pour former 126. nière naisons L^ Ad, Dans 1. persan, on ajoute à la der.- singulier, an, ou oi ..t § 127. le pluriel du nominatif lettre espèce toute à termi- soit parlée, soit écrite, la terminaison LP est la plus usitée. lement trois DES PLURIELS EN Lp. langue moderne, la une des ât. Elle s'applique éga- de noms substantifs, animés ou inanimés, arabes ou persans, sans exception. Exemples: L^o! de âdemhd, mortes, bêtfs les l^-* chevaux, les hommes, L.^i; zenhâ, miiryhâ, les L^JuCo» genyelhâ, prairies, LP^J^S fikrhâ, les pensées, 128. riel forêts, ...I ^ des substantifs doués de vie, et inanimés cette règle décide seulement. n'a laquelle plus les et il Il les les bienfaits, etc. an. an formait KS> Aujourd'hui hâ le plu- le pluriel des l'application de n'y a que l'usage qui deux désinences des dans un cas donné. lieu, LfJU^ &»2e»M, L^X»JU neamethâ, paraît qu'anciennement Il êtres que les DES PLURIELS EN § 2. femmes, ig^^l espkâ, les oiseaux, \S>iiJC^ lâsèhd, les cadavres doit être préférée n'en est pourtant pas moins vrai meilleurs auteurs de l'âge d'or de la littérature persane, élégance, et se q' an toutes que ceux de nos temps qui écrivent avec servent les plus fois qu'il volontiers de la terminaison s'agit des êtres animés et sur- 104 comme tout des êtres humains, dats qL^L^ Mhân , , QijXci.i le^kerîân, les sol- souverains les Se'ady donne la terminaison ^t an mées comme , qLxj».o direKtân en quelque sorte, noblir du substantif ;. rez^ ^^ur men Mni rezân , on et les arbres les Mrem raisin) , les etc. choses inani- pour les en- trouve aussi à la la of^ , musulmans, même aux cep de vigne, dans 0^"=* y" (fr. jjL.^\j J^ tûpëîân , mûçûlmânân^ artilleurs, QLiUUi-Ji le distique fin suivant: 05^ cr obj> tu Muni leçân iusâf bedeh kùddm yehy MunUârterim. Je bois du sang des ceps de vigne et toi du sang des hommes; soi» juste et décide qui d'entre nous deux est plus sanguinaire? L'origine de la désinence plurielle tion du pronom démonstratif ^I ân^ lement, celui-là celui-là, et ^. j! paraît être la répéti- celui-là, c'est-à-dire, an an, plus littéra- d'un seul: ânâni ki mux^ti fuzl u âdâb sildend Ceux (ces En hommes-là) qui sont devenus l'océan de perfection sanscrit, mot répété indique le et de moralité. la pluralité des objets désignés par le nominatif; donc, on peut inférer de ce qui précède que ^i an est un pronom démonstratif. L'euphonie et de permutation des lettres 129. exigent que 1*^ la loi : La terminaison voyelles longues ' ^ ou j, an, soit mise en contact avec les précédée d'un ,^ long eupho- nique. Ex.: !:_ya SU! mirzd, homme de plume, beau visage, une femme belie, ont savant, ^Jjii^à> Kosni, un le pluriel ...u'j.xx, homme ...y«_si»j>. 105 Après 2^ bendeydn, ...Lji-XiÀj étant absorbé par le \£ de la X^àt dâd M dehih N'exerces même que toi, (immortelle) vân et de pas Xâtem gûif ki uiVsîrvan La 130. Exemples insectes, d'être vivent (éternellement). bendeyânend zindtyânend )(^âferii aussi, de ..'.Jsj-Lo ( DES PLURIELS o' EiV .ïsJ,lj') ât. terminaison ot ât est d'origine arabe, quoiaussi xéivândt v::^'—"ï-w.wOpi' à la fin des substantifs persans. (arabe), campements les s ob* hè (jât les ;^t^«er<fi!' (arabe), rosée la et la pluie suffisent, campements d'hiver, KLi^—t^^^ d'été, etc. quiescent, et o'-wjs» champs qui n'ont pas besoin les auxquels yermecirât (persan), Après change en (arabe), les animaux, artificiellement, serdenrât (persan), les 3. o'u*jp déimdt arrosés 131. x<^99>'^ (datif) : Cjlj]^-ç>les tic ii loyauté et par des dons, car, par ce moyen, Nûsîr- la trouve la dis- serviteurs du Dieu de justice. Cherche-toi une vie § qu'on siAij bendè, 8jsj<^ l'oppression sur tes subordonnés, car eux sont par Ex.: yeux, finale). mekUri siteni ber zîrdestâtt ki isân éun tiz les qu'un h légèrement aspiré, (s quiescent, qui n'est ici OTKji? s;^* paraît, ^lif" y an. ...LiuXjp dîdeydu, serviteurs, les rniijeyân, les cils, sont autant de pluriels de ,•.13 ;k« rfiV/i?, hè quiescent, qI se change en 8 la terminaison o( ât se quelquefois aussi en ol^ hât^ mais exemples de cette dernière permutation sont peu fré- quents. Exemples: 106 oL^JLwî-* lettres, mûrdcilegât 1) oL^^Vjtlï qet^agât , du iJtiï, iOCwfcij <îO|^;> et kali; Le les écrits, les '/^evâlegât, re- les — sont formés des singuliers m*«'->b ou Les substantifs CjLc^jwJb heqsûmât, 8.^^. oLw^-^jw sursât, biscuits et 132. du sel et nûmstegât, C^L>^Jî» surekdt, les marais salants, sables blaochis ports, les transferts, djl^.yii d'efflorescences oL^^a-w^ ou les forteresses, ne s'emploient qu'au pluriel. les comestibles, substantif Joj y?, tribu ob pluriel irrégulièrement en ijât les nomade, forme son ^LJb' , les tri- ^/?^<î^, bus nomades. 133. Par un pléonasme, la terminaison quelquefois annexée à d'autres pluriels donne lieu Exemples CjLjjo littoral u'iiiiljât, et nom marais, les du singulier J^i les les ât se trouve moyen, : d'une province marécageuse sur imJ^ Caspien, n'est qu'un pluriel de henâilirât, o' et par ce à des pluriels doubles, ou pluriels de pluriels. yilâiiât, est pluriel , mer, ports de défauts, etc., yil, yildti, De même, boue, crotte. oL-oL:^ oL->LJLj les merveilles, 'e^dibât, dérivent des pluriels arabes le lequel, à son tour, .oULj, oL^-^fi w^L^ ^v^. § 4. 134. Le mode de formation de ces pluriels est du de la grammaire arabe; on tous les bons dictionnaires de cette langue. Nous ressort dans DES PLURIELS ARABES. n'en constatons mençants ici qu'en les trouve indiqués l'existence que pour avertir les com- on s'en Perse, dans la conversation, i' 1) sont ne le L'usage seul peut appi-endre si les ou ne sont pas admissibles pour tel sont pas on se sert de la finale Lî" terminaisons \:d^s>- et ou /id. tel ,•«1— autre nom. Là où ellee 107 que Bert rarement. Il n'y a les mollas arabisants et ceux qui visent à un langage savant, qui fardent leurs écrits et leurs discours de goût pluriels arabes; aujourd'hui le bon. répudie ou en use sobrement. les Quant aux duels arabes, comme 135. ^-^ ^ sûUâni herréïn ou bexreïn, deux continents deux mers, et des le (J^JJi^' j^-Jj-j .-.LLiJLjw souverain des »3 zûl-qerneïn, de deux siècles, ou maître de deux cornes, épi- maître thète d'Alexandre-le-Grand Hussein deux les , que dans d'Ali, fils xeceneïn jj\-;-w.=> , etc., , Hassan et ne s'en sert guère on langage des chroniques, celui du clergé et le des diplômes gouvernementaux. Les 136. de pluriels, même que les singuliers arabes employés en persan, se déclinent comme les noms d'éty- mologie persane. § 5. DE LA DKCLINAISOX. Les Persans modernes n'ont qu'une seule formule 137. pour leur déclinaison, au singulier, quelles en 1°. Nom. Gén. J)at. Ace. Voc. Abl. 1) Le mot qui 1 le et nous savons déjà sont les désinences au pluriel. des l'T?" .'r?" O^ l'r-r ^ 1, ^^y>-' i-T^ rr?" 15' '} — SINGULIER, bourbier; layen, le mail leyen, du bourbier; if' legen, leè/enrd ^.y l^gen, ^^ legen, au bourbier; le bourbier; ô bourbier!; du bourbier. cas obliques peut s'écrire séparément ou bien se lier au' précède. 108 PLURIEL. Nom. Gén. Lg.L^ legenhâ l-^<*>^ L^-*^ Dat. Ace. Voc. Abl. JL* *J '.Lg-i;>- i g*'^1 1}^'^ ^1? legenhâ legenJidrâ (^' ey legenhâ y les bourbiers; radli legcnlid des bourbiers; ez legenhâ aux bourbiers; les bourbiers; ô bourbiers !; des bourbiers. 109 110 est froide et le feu est chaud; Mûdâ kerîm au péché Toutes les -_\.-^ l'homme enclin substantif renvoie le signe le cas obliques à la fin de l'adjectif, et en même retient auprès de lui les prépositions et la finale riel. Exemples Nom. » j^ Ace. Voc. '553')-:^ Abl. Nom. Gén. Dat. jîit:^ Abl. l533^ K)i3r^ le il du plu- le pûrzûr ô bras vigoureux!; ^'^ hâzuy imrzwr du bras vigoureux. ^'^ pHrzur les bâzûhdi/ pûrzûr- hàzûhây pûrzûr ^5^.53^^ bâzûhâij piirzûrrâ l5^53^ 3' ^'^s vigoureux ^'^ bras vigoureux; des bras vigoureux; aux bras vigoureux; les bras hdzûhây jmrzur ; bras vigoureux; hâzûij '"''^' **^ hras vigoureux; *^^ *^~'*^'^.'/ '^ ^'1 P'iirznrrâ jij-J (cL^îjL is' ey bâzûkây pûrzûr \^\r-'. des du bras vigoureux; ^"^"''1 P^^-'''^ ^'^^''.y 5' l5^55. t5^5j^ )5)tJ ^'' l5^ L$^J3^ )33ni Ace. "Voc. ^^ (..55). L3i'h 553-J piirzi'lr, u*^ mâli hdzihj pûrzûr l55)^ \%\v?. ^^-'y' l533. (^5*5? \i\rr\. Dat. î. temps : 53)Tî^ Gén. 'uX-S» ,» , qu'un substantif, uni à son ad- fois décline, se \i>.*«' t)ieu est miséricordieux ouvrier du péché). (litt. 141. jectif, ddtm yuaâhkàr, est j^! .LKS''w»..i vigoureux; ô bras vigoureux!; des bras vigoureux. 142. Quelquefois on peut intervertir l'ordre de la con- struction dont l'adjectif avant vi>^..Wi^LwOLj L^tJuI v>.to "^egeb on le vient de parler, c'est-à-dire, placer substantif et en supprimer l'izafet. Ex.: V'*r^ ^'^^^ pâdisdMst, hevdy û?<?r«^^«^^, c'est un bon l'air est ici roi ; i_5j^ V"^ d'une étonnante (pureté). 111 — in deyil clusidn ki mîbîny Tous prétendus ces mtyeçânetid yirdi nriity. amis que tu vois, ne sont qu'autant (postiches) de mouches autour d'une confiture. On verra plus tard beaucoup de substantifs formés de comme: cette manière, », (j*fc^ beau, pour (jii^5> ru, fios sLjs-jL^ lAjJb biilend ^âyyâh, le visage beau; naturel mauvais; lAJJb en dignité, l'homme haut placé, pour élevé »IjCjL>- gdjiyâ/ii biilend, endi'oit élevé, dignité haute, Toutes les que fois doivent s'unir à un (jiii»iu3» «JLc vi^ojfc sans défaut; en *j' est , . vilayeti yellè Mzeh, son pays trtr'*'^ .L*-o-oiaj JoLsj do etc. pronoms conjonctifs ou isolés substantif accolé à son adjectif, dent (se lèvent); ^.^^/Jmjm qui retire sa tête); les ils Exemples: suivent l'adjectif. Il riiy Mos, le (Ç^j o'o zâti hecl, o'oJs-J beâzâf, méchant, pour iAj ^W *'"''^«'*'^''> iC^yJ' dbrûy où les blés ton cheval rétif abon- (littér. notre honneur bije^ibimd7i, j5_*j néukieri vejâdâritii, ton fidèle serviteur. même pour l'accord du (jiijLj }is.t^>^ cekmèï payes, la botte de son pied ; génitif. (jiii *^'L«J3 \xJLw silmbei tepdnèèï es, la baguette de son pistolet; L^-vi bLvwOLj naqqdrè-M'ièï pddisdhi siimd, l'orchestre militaire de noire CHAPITRE Ex.: \jl3- s.lSj roi. III UE UARTICLE. 143. Avant de arrêtons-nous l'article passer à d'autres un moment pour indéfini, que les faire espèces de noms, connaissance avec grammairiens persans appellent 112 oAs»5 i^b yây vexdet, Vy d'unité, que l'on place à la fin d'un nom (comme dans l'expression française quelqu^v^, une) et qui correspond à l'article français," «n, mie. un homme, _/0oS âdemy, JCw qu'un, parfois seyy, un chien, ^'. femme, zeny, une ^1^ kdhy, un Exemples: ^^cy, quel- c-«*j brin de paille ^^u 7<f%, , etc. , menyû fermûd eknun mibdyed iendn hesuzdnid Mangû Horaçan H Maintenant ordonna: faîtes et ki heJiordçdn betdzîd u dti vildyet rd der dti^d nemâned. Jieldly partez, il que vous faut dévastiez le incendier cette contrée jusqu'à ce qu'il n'y reste pas de quoi faire un seul cure-dents. (Le mot JjLi» arabe Jieldl , pi. Xl>i ehellet, qui signifie, ici, un cure-dents, a, en arabe, plusieurs autres significations.) Le ya d'unité ^_5 est le seul et unique article qui existe dans la langue persane. Dans 144. les noms terminés en quiescent, l'article » d'unité est représenté par un hemzé. Exemples: * » SmJlAs^- celpdceï, campement de nomades, un coin du foie), médiatement yiirhei, t^-^ ^iyeryésèï, un enfant 1. après ^jwO ôulei, chéri, bdcèï, un un (litt. baiser. des cas obliques doit se placer imcet article d'unité. syntaxe, mais l'usage s'y oppose, et le un chat, aj»t iw>-.yO murèei, une petite fourmi, Le signe 145. KÙj^ « .% un lézard, XjjT Ainsi le veut la plus souvent on le supprime: Ainsi a pris il un j»l\_j—s> est plus élégant de dire lAjlXSji voleur; ctV*' «Xwj ^W \^y^ mdry fi-endem, j'ai acheté i^^j^ kiisfem, diizdy yiriftend, on j'ai tué un serpent; un cheval; A-siA-A-ij- ,ç-^ 113 nous avons yiily cîdîm, L ou esplrd, <—y.«' une flear, que de dire cueilli -JLi Kiç^jO duzdlrâ, yillîrd, etc. n'y a que dans les locutions où la suppression de Il particule la i. rendrait L sens obscur qu'elle ne peut le avoir lieu. Par exemple, pour obiMrJ traduire: Tcecijrâ firvitâd, quelqu'un a envoyé, car il envoya quelqu'un, iç^ oLx.wJ il faut dire -vw.i' : etc. Dans l'accord du substantif avec son 146. d'unité ,^ l'article t, kecij Jîrisidd sigmûerBiit ou , ^^ , se adjectif, met ordinairement à la suite de l'adjectif. Ex.: £jy> . 1»^) Mby ddemy JCàv.l> xerfi d'ùnlsty , homme un doux, beau ou bon, une parole dure, &Xm.oLw , une conduite convenable _*^ , ijj>- ^jwa.^^ ^_»-.^>- .LsS. reftâri sdistei, hJtsi ciz fehny, une personne intelligente (qui ne manque pas d'esprit). 147. arrive quelquefois de rencontrer, Il bons de auteurs, ^«^^ (^^'î et générale. 1^.3 xJ^ e»2ery fCïVy ^ le même que jO "^^^^ constructions (i'Q^i une déviation le dans ,c^^^ de la règle d'unité après le substantif seulement, dans ob le yûUstân. Ex.: ,L5oy> Sijs\i Mcdrè rd !.s.L^..-o beJiellâdi liimkdr ddd M ^_5JA>.«! i^jx.*' véirâ der beïyulè bajall reçd/ied Un même comme \jy^ Les auteurs persans contemporains placent or- dinairement de des (Se'ady) prince livra un malheureux captif à un bourreau sanguinaire poar tuer en quelque recoin (en cachette). Les substantifs précédés de ki, prennent ordinairement le J> her, ^ ou précédant d'unité. Ex.: .v/ 114 der nures peidâst u lier diUj Dans chaque cœur, tête lumière sa ez sures lier serij (le feu hïdd sacré) se manifeste et chaque (intelligence) se sent trouhlée {siir) devant l'idée de son immensité. 148. Si pluriel, O.'O ddred, le c^*r~^ il substantif C^J iJ^ ...LoO,-^ son adjectif se met au à uni accompagne ce indéfini l'article .'/w ,"»r!' dernier, vilâyet Ex.: merdumniii Jiiibi/ y a de bonnes gens dans ce pays. Dans une proposition négative , ^ doit le se traduire par: nul, aucun. Ex.: îMn ^aqli be ydy nemîrecul Leur raison n'aboutissait à aucune ne savaient où donner de lXÀX^^^J veryi zist (j*S J,]^^. kies, *JLi> , kiecji Ils ne savaient qu'aviser imIjLo ...' der .L> dn hidhdn gboo 3 et , q^*^ i-yÇj^j iltifât kiecij oLft;ciî , ^y^ nemîkierd u metd'i 3 J,Lo Jidiiè lelidni mîjurûll- servie) on vendrait ses s'y intéressât; meubles, mais personne achèterait. (j«.J hes, assez, avec le c^-ami ^c i-\->-a-Aw ^m*.^ becfi), veut dire: ( sl—t-Aw der ndûmidy becy um'ul est Dans J^Ls- nemihend pour un repas (une table les Ijdne- personne, nul. Pour un pain on vendrait son âme sans que personne ne ne (ils dans ce désert, pas un animal ne peut vivre. quelqu'un, gdny lendny u kiecy tend u place. tête.) ^.t.h\.j>- (,i>..w-!- nemiknned la la désespérance, il — u>A.-Àw beaucoup. ...I-jL: pdi/uju seii sidh sefid est y a beaucoup d'espoir. Les extrémités de nuit noire sont blanches (cre'puscules du matin et du soir). la 115- Ce qui d'uuité paraîtrait illogique, c'est que, parfois, l'article suit pluriels les nombres cardinaux. Ex. aAà^Lxaa) ^^>**S hommes «es lAJ^ O (CiA-Ji-i^ *JoLj x:>- ._* là? mâlhâ ...LwvJ Le ^ dit substantifs précédés de les kelidji L^' aa//d j'ai trouvé keçâii'i my Icismid , qui sont-ils ci ricliesses ki ez hereud, à ceux qui se signaleraient accompagnant un (_\j J^-«-Lya lXJO^j (__coLi; merdiimt/ ki der met collectif, ^7^-r^ C)' f^ le verbe au Enfin, sous le persans nous apprennent 149. que n'est autre chose dont ou k le c^'^r^ île se livraient à la joie. point de vue étymologique, les le le son en patois taliche ^ mînûmûdend gezirè bûdend sddij âii Quelques hommes qui se trouvaient dans cette un, . men nisun Ex.: pluriel. patois clefs, sA-Cj L g jL^ lAJ^'iA^-» mîdâdend kieçmiy râ vt'-ade deux ydftem, i.^LaO io ;t on promettait maintes et : y que ^ le numératif é^_ ijek en question ou i3o ?/e/, a disparu. Exemple, une chan- dit: Kâlyûnem. kiok okerdi/ Y (pour yek) teniô; dilem sutè kebâby Y (pour YKk) teniô; asmdnem ômye hefttô meldikè hemesmi tek) teniô. Tu ment. as Mon cœur seulement. brûle Dans mon nèrent devant un La même ma rempli comme un ciel, r rôti grillé silgdè bestè dû sont en gueri-e, seule- au feu, pour uxe personne seul. chose a lieu en patois guilek, où l'on emii)o: (pour yek) ta bucè fadeh , donne un baiser ; Ber sery Ijenyy Y (pour une personne arrivèrent soixante et dix anges et se proster- ploie toujours (^ pour Jceftè pipe (kalian) pour Idzy, etc. y (pour yek) pour posséder une seule colombe, deux faucons 116 Pour exemples, voyez mes Spécimens l'analyse de ces of the popular poetry of Persia, 559 p. et passim. CHAPITRE IV DEGRÉS DE COMPARAISON 150. a qu'une n'y Il règle pour formation de la chaque degré de comparaison en persan, savoir: En a. forme tèfîny j_j be/i, fin d'un adjectif, on en ajoutant, à la fin d'un adjectif, la particule on en forme le Comparatif. JH^ bon; ^^J degré superlatif. Exemples: Positif. iu à la ter degré comparatif. le En b. ajoutant htihter, Superlatif, meilleur; .._J JC^J hehterin, le meilleur. \^yà» Jo^3- Mi^er, bon; Jiilb, meilleur; ..^_^»S> hubterîn, le meilleur, liu^ 7«w, bon, beau ; J^XI^j^:^ hosfer, riit\\\e,Vir- .yiJi.^^^ îiôstei-in , le meilleur. kXxJ nikû, bon J nîkéter ; , mkuterîn, le meil meilleur, leur; lXj heci, 2i\y>^bedter, pire; mauvais ; j <y- JilXj hedterm, le pire. xIj' ebleh, stupide ; plus JCiJlj! ebleJder, .-jjXgJb' ^ifc/;/m«, le plus stupide. stupide; O. ; zurd, jaune; J'O. ; zerdter, plus ..-JpJO, tiind, rapide ; J'^À j tiiudter, plus rapide 151. Le que placé se rend en persan par zerdteriii, le plus jaune. jaune; (AJo j ._]J]cXjO tùmlteriti, le plus rapide. ; à la suite du comparatif français •} ez^ de. Exemples: 117 ez beryi èiikferi/ qu'une ^efi?/^r ^^ de fleur; c>"^' feuille yunâh ez yiil ndzikterij, tu es plus leste '} qu'une péri ^*-^ f'^ plus tendre J^ '"~" ^^'"'^ péché (que vous avez votre excuse est pire que le est, , commis). 152. l'adverbe Si paratif beaucoup ou bien précède on rend ce français, premier par com- le j_^i*i> Ueïhj, une troupe). Exemple: (littéral, hûlter est, Leila est beaucoup, ou, bien plus jolie que Zohra. Le 153. positif «.j beh^ bien, s'emploie quelquefois ^-A^l -1 • .Ij »«« \j fe-^ ez beved ez siMli xaqq nasinâçân,, moustache d'un ingrat Ki la zer est, le dans Exemple: le sens de son comparatif yC^ behter. pain vaut mieux que l'or. queue d'un chien vaut mieux que. la (traître). beh s'emploie dans le sens optatif. leskeri led ^eJul perukiende beh Une armée L'homme infidèle qui — raJuè yari m'ùlk serdfkiendè heh (à ses devoirs), puisse-t-elle être licenciée (dispersée). cherche à nuire (déchirer) au pays {m'dlk), puisse-t-il avoir la tête coupée. Dans le style élevé, au lieu de «j beh^ on emploie aussi le comparatif arabe ,^^' ûla, le meilleur. -5) Ci?» iehâh ^ir 03î^ siidr/ %d^z «lXX-^/o y JasL;> ^_sJ*Jm ez me'ikedeh hîrûn rôu mistij -xj ]r\»r^ u ternidq;/ der ^ehdi ûla Xâfiz, puisque tu es devenu vieux, sors du ^cabaret. vient mieux à la saison de la jeunesse. L'ivrognerie con- 118 du superlatif L'accord 154. se fait de la même ma- nière que celui du comparatif, avec cette différence :! est remplacé par v;>>.A«' Dieu ...IpLwOLj est le meilleur On du l'izafet Mdâ )iA3» ..-JjA^j Exemple behter'ini j)ddisâhdn peut aussi, pour plus d'énergie, déplacer le est^ pre- le mettre immédiatement et le Ex.: verbe. \^;^/^ôy^ que : de tous les souverains. mier terme de comparaison avant génitif. ...L^LvioLj pddisdhân ..-jJi^j belifenni meil- Jiiidâst, le leur des rois, c'est Dieu. Le superlatif précède toujours son substantif. (JLw.^ ij)^*^:"* yiimdn biirdem Je me —iji jj V r^ ^^^^-^^•^>-?" o'^^^ Jiestem hommes. cité: eyyâmi gevânist serdh ûla (•'^^ la saison (les jours) de la jeunesse Le poëte ne T"^;^ merdumdn croyais être le plus riche des Dans l'hémistiche souvent Dans ^'^ -y^ O'^-fj ki tuodnyerterini Ex.: , devait pas mettre ter. vin vaut mieux. le J' Ur parce que ^^ ûla est un comparatif en arabe. 155. Dans le style familier, l'adverbe ;Lj hâz^ dere- chef, encore, placé avant le positif, lui donne la valeur d'un superlatif. Ex.: dûst sîrîn ^umr sinnter và la vie (est) emmd vtteii bâz sîrîn est, l'ami (est) doux, plus douce, mais la patrie est encore (plus) douce. Régulièrement parlant, ^ii^AvLg.i) la patrie est la X*P ..-jJCo-^ il faudrait dire: l'T^i veten smntermi hemei dnhd^t ^ plus douce deutre tous ceux-là. 119 Lorsqu'il s'agit d'une comparaison entre plusieurs 156. personnes ou plusieurs choses, on met, entre le second terme de comparaison latif relatif et le tout, (pour: L*X>- OjJ ktnid bdd, tous, toutes). X*^ .-jJCjlîLc Platon mihâsed , Marie ...^iJjii' eflâtûn \îqilturîni ..-JjXÀ/«'iAj tj est la plus super- x^^ hemè, Exemples: fut le plus intelligent »^ (A^iL-ys L^; , humei xH- d'entre tous les Sages; *-Jy-< maryem pâkdumentermi hemei zcnhâ vertueuse de toutes les femmes, (mot à mot: a les basques les plus pures;. Les Persans aiment à amplifier leurs degrés de comparaison par hi ez an tournures suivantes: les huziiryter nîst ou c^-^r^J an kemter nîst, le f^ ,•,' \\ o' g.f i' *^ ki ez plus grand ou le plus petit qui existe, Ex.: etc. yuiidk ki ez //er commis J'ai Plus ijJjJi^ et les plus iJ^S^f;^ so%betl Mhrâ , La bilzùryfcr uisf az d-i men der plus grands crimes que l'on se rendent ainsi L^lii'-^ J-f"-*-^ ez qi/âs le%ri pur ez RouJ u sans \:^^^jj^ j'^jj^ riii/ lieter ij^'^'f:-' kemcd viujiid dmedè puisse s'imaginer. : 1^3) derijdiji 3' ';»^ c^^a:^ hikeràne sluds ki hecenin her ki nezdîkter perimufer. raison te fait comparer l'amitié (lassociatiou) d'un prince à une rivage. Sache que, dans cette on avance et mer mer pleine d'eiïroi et de danger, plus plus on s'y perd et s'égare (littéral, plus [on est] distrait). 120 CPAPITBE V NOMS COMPOSÉS ET DE LEUR DÉRIVATION DES La 157. avec laquelle la lexicologie persane facilité noms composés à la formation des prête se nante. Pour peu qu'on soit familiarisé avec surpre- est le génie de langue, chacun peut les former lui-même; car verbes la de débris et verbes mier au gré du penseur. riches persane. il conforme adjectifs , adverbes tout y obéit au pre- sans contredit, une des plus C'est, chaque Aussi, à lui et et et suffixes, plus belles ressources de la phraséologie des et substantifs pensée, et vient aussitôt la traduire de la appel , préfixes et prépositions, peut écrivain former des mots sera compris par ses lecteurs, pourvu qu'il se au génie la langue. de Ainsi, par exemple, dans ce distique d'Envery: y^ .li dsmdn cler *j'<-> Le clans le ciel, au moment (fr. la daim du Icdr .0 — ,..L*uwl veqti Iddy hâdbdny l'ancrage). navire de de ^^*M/S f'y*-^ litstyi ^iimrem kiined yâlâ enduit lenyery ses; t\-,À_J ma joie je vie, fait toujours (une des) vogue à pleines voiles et deux cho- dans la saison d'angoisse, je jette l'ancre. Le poëte d'action la convertit deux substantifs en au moyen de Vy relatif , hardiesse pris bien que des J,Li^1j expressions, et \^S^ et le seront deux noms charme, ainsi que facilement com- ne se trouvent interprétés, nulle part ailleurs, dans le sens qu'Envery leur a donné 158. Sous le ici. point de vue étymologique, on pourrait 121 grouper tous tions: noms composés persans en deux les ceux qui nence, souvent vide de sens, ajoutée à la ceux dans et sec- forment au moyen d'une seule dési- se d'un nom, fin formation desquels entrent deux ou plu- la Nous sieurs parties du discours, d'une dérivation connue. appellerons ceux-là monogènes, et ceux-ci polygènes. Les noms composés se multiplier selon nous bornons étant fort nombreux qui s'en sert, nous désir de celui le pouvant et indiquer les manières de formation les à plus usitées. SECTION PREMIÈRE. NOMS COMPOSÉS MONOGKNES. 159. parties ce qui Les désinences formatives de ces noms sont ou des du grammaticales ne souvent, plus arrive connue, ou bien, dérivation d'une discours sont que des formes règlent l'usage grammatical du qui nom qu'elles suivent. § 1. 160. Le nombreuse 1) Ce . jc (^ et la plus usitée formatif est -jk-wj ya// neshy est , ou l'y pourvu d'un tesdîd noms masculins i,:i«Jiàjo RELATIF 1) formatif ,^ y donne lieu à la classe la plus et //(? kieififiet, et pour des monogènes. nommé, par les grammairiens orientaux, jcb relatif, parce qu'il port de relation quelconque entre jc ,'/. le nom marque toujours un rap- primitif et son dérivé. au nominatif singulier, les féminins. Ex.: manière d'être, qualité. se ,^^^ Eu arabe, ce prononce yïun pour les nehjiuîi, le prophète, 122 Par euphonie, que fois XjLjO un d'ivâiiè, Le (3 ^JoL-O fou, il yy toutes les un s'adjoint est dîvâneyy, folie, relatif ajouté à vei'be, d'un participe passé, tif ^ en du mot auquel » Ex.: voyelle. 161. change se ,^ finale la ou des etc. d'une fraction de la fin d'un adjectif, d'un substan- du discours indéclinables, parties les trans- forme en autant de substantifs. Ex.: ne \^^,w^ brisé, //est. il ii;J»lw.>.j ^er^t pest, bas, .Ly^o «i'è, •Li efrds, thème hesty, essence, existence, fracture, de relief, .\ thème ^ aor. il n'est pas, lXJJLj _iLM^ kemy, petitesse, relief, *JCwXà« sikestè, Uilend, liaut, (^^««wj kem, peu, kJ-j^>\>m sdhtè, .^Xi»u bâhten, jouer, de etc., se forment: fait, j'j— S' ^Iw.^ -Js_Xav^.X_w sikesteyij, J0*\>.j uîsty, néant, ^jCCwJj-.j bergesteyij, ^,4j ij— J bdz, nîsf, .JÀi^^^\ efrdMen, lever, teur, tiche, convexe, en bca/dr, beaucoup, »iA-j: zindè, vivant, aor. i,:>„w,»-o est, turaeui-, ^^iAaAj bulendy, hau- pesty, dépression, bassesse, (C.Lx.w.^J becyârtj, abondance, manque, ^3Cc>L-w sdllteyy, ^i^iAJ- ziiuhyy, vie, (CvL bdzy, jeu, iÇ'J j«._j'iA_i L.g.xjlj i_X_<JJ^ i_j" tî5 /*J|^-^ contrefaçon, pos- efrdzy, élévation, etc. (^'^'*^3 C.r'-^*'^ bûlendy u pesty neJidnem tûrd, mûqeyyed heinhâ nedânem tilrd Je ne t'appellerai ni hauteur ni abîme, car ni l'nn ni l'autre ne sauraient contenir (enchaîner) ton immensité. (Le poète parle de Dieu). iJG! jt ^^_> ^ ^^^^ e^ mizd^i ehli 'âlem merdiimy kiem kieryez Dans humây le jviLi yuy Jw^i Jj.A ez dnki — jî hery'iz ez kâsârièt ber ne Hast naturel des gens du (attachés au) monde, ne cherche pas (cherche peu) des sentiments d'humanité, parceque jamais des ])hénix ne prennent leur essor du nid des oiseaux de proie. (Haqâny). 123 Dans vers suivant: le kkrîmyi kierem corde, de c'est O est, clémence — la détermine et précise patronymiques, ses sectateurs. De (mU.' yrân. des deux mots —«.JJ significations. ^ les change en noms aux noms d'un prophète, (^ désigne Exemples: et Perse, ii^M^\Ji ferdneè, France, Pologne, leh, miséricordieux et la misé- Taccent tonique nuance de leurs la es Ajouté aux noms de lieu, 162. *j Seigneur Pieu! tu 3oJ /erfôzy, Europe, enddus, Espagne, (j«j_Jjs_j' f- r misr, Egypte, t^ LôiA-^.iC.Jo yevyidunyâ (de yenyy, en turc oriental, nouveau, et d'ûnyâ, monde), Amérique, m*.^ y ça, Jésus, .ç*^^A muça. Moïse, c>^^J> zerciust, Zoroastre, lAJiLs^/O ?k«/'//«/«»2(^^, Maliomet, yrdny. ^3 lehy. Polonais, yeriyidiinydy 1) est ^^.*^^i) j ferâncevy Persan, péen, Le 2), qui » un formatif 2) Tous Américain, de ces nations. Ainsi, même etc. persane. ^Xii-ya xerf douille, il ^7^^ 7ni zened, (""^ cr^^ se mûcevy noms des langues le il dit seulement d'un natif de ^-m^Xs fârcy, seulement de la langue ^i'jCwjuXÀ^) veut dire: ne prononce pas bien v_;.^> et _/*i.jJl^î iiiyUcy, Anglais et la langue ^rJ' ]/râny, ou animal, et pris le persan aux Indes ont vAJ;jwsi mots ferâncevy, ycevy mûcevy. (^ib_Avoi._s ferâncevy, veut dire: Fi-ançais, et en Cependant, homme, femme Perse, ^I^lX-Osju 'ycevy, chrétien, (Ç».a«»^ les ; ^ï_j^ ferenyy. Euro- Espagnol, de nations sont aussi autant de temps, la langue française, anglaise, tâny) dans Jo j Français, . arabe. noms ces isyM^^c (C précède l). _A«j.iL\j! endeluey. — on forme i^J<jS> hindy (ou Jmidûs- parle la langue de l'Inde, et aussi, persan, — parce que un accent les il bre- Hindous qui ont ap- fort désagréable à l'oreille d'un Persan. kitâhy %erf mîzened, veut dire: il parle comme 124 sectateur de Moïse, jiC^O. "crdusty, sectateur de Zoroastre, •. (CiAX^ muxamraedy, maliométan. Ajouté 163. à la Exemples des substantifs persans, ce ^s : De i3_x merd, homme, monde, tiné transmet se donne ou qu'on un à voisé, monnaie, i3«_j pill, hommes Juh ^^_ de vive on forme ^_cO--<i merdy, etc., JùwO voix, voyage, _XJL:> llâneyy, La hravoure (jeunes livre, que miyûyed, tantôt divisent qu'ils à les est partial, du langage de Sunnis donnent l'idée litt..- (allusion Is'éaraet, la signification Ici sii-â^a ez meh aussi naturellement de ces deux les couleurs de la la conversation ;^^isj ...LàvoIj ^3lJt c.-à-d. ne leur écris pas; /c.i_\-j^i»- xeydery ne^amety mîkûned ou lA^k-îCAwC _X*3tJ il vénale, etc. l'aloès. n'a pas l'usage pour — rayons émanent de la lune, zehdny hnsân beyû, dis-leur de vive voix, oralement, l\aXx/3 âme ^ûdest. {Envery). les parfum de il oral, ce qui est de la maison, appri- l'hnmanité émanent et princes), fleur et le un huy ez -a virilité, zehâny, de sa projire main, (C.ft*« sefery, ce qui est des- fait puly, ce qui s'acquiert avec de l'argent, yul ez ^\ xjL> desty, portatif, et aussi ce merdy u merdumy ez her dû èendn muntesirend u reny eu général, du sefer, voyage, _/oO_^ merdûmy, mansuétude, humanité, hravoure, qui j»(3.— /o merdilm, les zehdn, langue, i^^^a^wO dest, main, ...|j« Mnè, maison, ce fin transforme en substantifs de qualité ou en adjectifs. les et les il fait ou il parle tantôt pour Xeyder et aux deux chefs des différentes sectes qui Chyites). Si je multiplie ces exemples, des différenies nuances que le pi'imitive des mots. (C formatif c'est fait suhir 125 Les substantifs arabes en Xj 164. comme iCIjLwjl ii>Jj./ol etnnîyet, tranquillité, etc., ...LJ*^jî, homme, insântyet, humanité, ^^ , subst. pers. ji> lier, légulièrement formés de comme u>ô^ o*4^ âne); méchanceté (de seyîyet, Heyyâm le sceptique dans le premier vers, veut dire: dans signifie: l'enfer, et, û yûijend meru ki clûzèky hâsecl btist kemcûn yer Utsiq dit qu'il erronée réellement te mest Jiest duzeJi}/ — La troisième le vrai sens. qôalijst lielâf dil der hâhed bûd — ferdd bdsed y aurait, qu'il y a même il ne- behist îdi enfer. C'est une asser- {heldf) dont nos cœurs ne doivent pas s'émouvoir; car, si chaque ivrogne allaient aux enfers, le chaque amoureux et paradis serait dès demain aussi vide que la le le dûzeliy kiefi dest. On me tion — j, \*^j> pécheur condamné à subir un châ- le timent aux enfers. L'accent tonique indique tuvdn maca- a laissé un quatrain (Cf. p. édition Nicolas) où le substantif persan vers, lieu à Kerîyet, bêtise, (de subst. pers. chien), etc., qui sont autant de se-/, ronismes. 36, en persan^ comment, ^^î, repos, donnent des formations bâtardes, (3Cw iyet, usités KJÇàjj' heyfîyet, qualitéy paume (le creux) de ma main. traduction de Nicolas, qui a rendu parfaitement bien sens du premier du déplacement de ^^i>\^^:> l'accetit dûzèKy ^ n'a pas tenu compte tonique qui doit tomber sur la dernière syllabe du second ^i>\y:> dûzeliy ce dernier doit être traduit non pas par ; Voilà pourquoi un enfer, mais 126 infernal^ synonime de l'expression familière et fort par eu usage aux , j*lg^ enfers. question, D'ailleurs, traduire, O^ un existait — est gnes, yehennûm, du bois à brûler *;>^ heïzilmi ^i>;»o lA^'^i» pour enfer comme i.:^.^^ ^ / amoureux les une impossibilité , le fait le livre ixiLc J', par: et pour ivro- les un contresens dans en s'il l'accep- tion grammaticale du terme. Tous 165. les des infinitifs persans pouvant verbes être employés substantivement, on peut les faire suivre Les dérivés qui en résultent nous sont d'un (^ formatif. déjà connus. primitif, de trop restreint moyen a. désinence formative ajoutée à la Cette 166. dans signification mieux limites de ...lN-aJu nâliden, lXjO bencl, de celui-ci, et la did, se , de besteu, lier, (jLo mal, de .JC*w.j,i thème yiryè, action de pleurer, ajLj d'une plante, blXjO dîdè, œil, etc. b. Les adjectifs noir, .yii sûr, veut dire: vivant, v_j'-i=» llerâb, salé, prétérit de ,..lXjO diden, voir, etc., ndlè, plainte, ruiné, _^;; jîv ou ^Âj ;)e«^, vÇ> cXaA.w gw, *jL«o mdlè, truelle, iO^XÀv sakûfè, bourgeon sefid, blanc, kL*^ décembre, siAxÀaw sefidè, blancheur, l'aube du jour), siyd/iè, siyâh, qui, en sanscrit et en slave, cinq, etc., deviennent les substantifs Tierâbe, iiPLçAw yirîstdn, pleurer, lamenter, v_Î4fXv; sukuf, de .._XSj>-il transforment en substantifs: »(AÀJ bendè, esclave, KiS Par ce déterminées. .Jowo de yiriy ^^^ frotter, hihwften, fleurir, se des la d'un : ,..lX-Jw mâlîden, (JLj dans fin y avait de trop général ou spécialise ce qu'il vague Les thèmes aoristes lX*o 7idl, VOYELLE. É § 2. » (^y«o : \_ji._5» sLXjçàAw sefidei siibx, un point noir, brouillon d'un manus- 127 s^ registre, facture, crit, «-^Uj mercure, argent, sïirè, c. chaude, de ». r/fe, jour, etc. se •. îtj! quatre bâtons, v'uy yernidb, eau changent en «^c> diimbè, excroissance grasse bonne ou mauvaise réputation, Kiy:>-\^ Mrhibe, cadre, (de chant, quatre j^-^- bâton), «jLcJT yermdbè, baignoire remplie d"eau chaude, VV^ et etc. son, voix quelconque, (^<;(fe, des moutons, sti^S âvdzè, bonne ou mauvaise voix pour le queue la car Mb, \^^^ (pour yw-è, vif- pemje, main avec ses cinq doigts, poignet, Les substantifs i»^3i3 dïimh, queue, \^»^ .L^ ou 8^-Ç> salpêtre, n^': j'û-è et aussi, eaux minérales chaudes, s;^. rûzè, pain quotidien et jeûne, etc. et 167. La elle change voyelle de tendresse, ^^ .A ]3e liULs seuil, i^O.^ homme signifiait, merdekè, femme et virago, d'un pieds tite pilcer, homme feldkè, homme pour arabe qui puristes taille, lékj; sj^ Mh. zeneh, petite femme, montagne, , (comme en qU«-S ^i^ le persans âstdii, biïj, qui slave vicz), etc., dérivent méprisable, capon, sSl-. zenekc, pauvre fille petite, mignonne, is.^ji' W/zè, bosse dstàne, seuil sacré, mausolée d'un santon, X-xJj instrument de supplice auquel on attache les fouetter, et aussi, bastonnade, (serait-ce: pe- admonition envoyée par 1) Les fils, proge'niture petiot, /(?Mè ou is-J'l^-S de petit 8,;C^0> duTitere d'un chameau, XJUCwi autant de termes, soit ...Lcio nisân, signe, ^i^ bec ou ciel, felek, anciennement en de mépris. Exemples: _wj fille, aussi à former les diminutifs, primitifs les soit merdek, Jli>(^ diUiter, sert » cielpl) le ijUco orthographient veut dire: fronde. ce Cependant, je ne noncer autrement que fddke. nisdnè, cible, petit point mot «.i-jLï felâlie, jamais entendu pro- l'ai Le substantif arabe mot 'i^^ feldket, infor- tune, adversité, s'accorde mieux avec le sens de bastonnade, que, fronde. Ce n'est probablement qu'un mot mogol datant de Tuhenguiz, de nœud même que le mot /?-«oe</ la conquête de la Perse par (de ^jzoz?,«w/, fouet ayant, an bout, de plomb) est un souvenir de la domination des Normands un en Russie. 128 ou tlanc pour noir aa s'exercer tir, i-^o enfant, petit d'un l), becè animal. J'ignore l'étymologie des diminutifs »j berrè, agneau, beurre kilrrè, poulain, -âS kierè, *elle de ^^^ avalanche et de sepè, Tous ces diminutifs en i^ij-j •iJ' *.>j^ ^^^^j poulet, frais, et hûnèj propriété meuble. sont d'un usage moins fré- 3 quent que ceux du paragraphe suivant. § 3. \z>- ce, 'ê k. Ces 168. finales sont substantifs diminutifs. «-« dum, hommes, is.^oU.S' soit iiVj-»,A« peu amer, violon, chameau, 0^—^ kerndn, arc, ztr, .•. de .O l'oi-, (.kr, porte, mer- f^'r'-^ pièce de monnaie, Ow_j' f"'^' 1 jusqu'à 9 inclusivement, depuis \_^oLJj tdqcè, niche, (parce que l'archet du violon persan a poudre le reflet zeinburek, par (c'est chiffre imUj amer, arc), x._.^s_j.O> deficè >i).' ré;;-e/(', t£),É—*.J: formation des la ((^ euphonique), la petite porte, sàze?wk, petite aiguille et gonorrhée, ^^^^^Xî teUiek, tant (parce qu'on y voit lette, talli, »s>-\»^ mtircè, petite fourmi, kemd7iie, forme d'un petit vasistas, chaque unité, font de'river: etc., arcade, jy-î-J; zembûr, guêpe, quantité à Exemples: ictq, ,^>_]l_j aiguille, silzen, ,.,•.»._*« end, iVLb mdr, fourmi, destinées une d"or, i:*v«Oj.« des petit hommes merdûmek, prunelle des yeux en petit), ^i)s_jj_j piilek, pail- pommeau canon ajusté au semblable analogie qu'en de la selle du français coulevrine dérive de cotileuvre), (iJiAJ' endek, un peu, une petite quantité, etc. 1) Le " tesdid se fait pas sentir qu'on dans la trouve ne faut pas confondre ce mot avec qu'on écrit » } '\ nehum, je place, quelquefois prononciation. le On ne au-dessus l'y datif is.^u beci, prononcez niUihum, neuvième, pour etc. de ce mot ne met que pour avertir à quoi?; de le qu'il même distinguer de *.^ 129 — c hemdn mùryekï men. — Mrâki mollâhâ bûd hemdn césmeki muryekem, âînei ^erilshâ btid Cette même poulette que j'avais et les fiancés venaient s'y que j'aimais tant, devint ma des mollas. Les yeux tout petits de poulette étaient comme dans une mirer glace. si la proie brillants, que {Chanson des rues de Téhéran ^ Pour 169. rapetisser encorp ce qu'il y a de menu dans sens d'un diminutif, on y ajoute l'article d'unité ^^ y. Ainsi Envery, en parlant de lui-même, dit, avec une le modestie peu commune chez 6^-^ l5^^j'^ Cr^.' H yûyend cîsf X'^cili u heyteky èend — tu Un les bonnes choses de peu d'écriture vers, voilà tout est donc ton appoint une La finale qUa«, qui .'•. aux le (littéral., , de richesses de ce .ww o»/ , substantifs dans le sens : ta récolte), monde im- ...i paraît être dérivée du verbe que le savant auteur du com- Yaçna a retrouvée dans d'abondance. Exemples i^.y^ Hetteky n'en jouis jamais? Je réponds: fait zâr me ...oUCw' istâden^ stationner, et mentaire sur ti^^«-^ — yuyem jolie écriture), et quelques jolis petits que je tiens en § 4. (MLi-w stân, 170. ti^5 zi zendeydnji la vie. toi qui (c'est-à-dire, ce M^dcil : yn ^ehdny. ez dôulethdy On me demande: Quel dans ^X-^-:^ •} — ey poëtes persans les de : le localité , zend, s'ajoute demeure , lieu 130 qelrisiân, ...LXas/jaÏ (kuK), tagnes de fleurs parlerre yulistdn, cimetière, ...UawîIj de lieu tomlieaux {qebr), ...LXwJli' ...Laav^P^ lïdwstân, pays de mon- {yuï), pays lâyestdii, de jardins ihuy), ...UavoixJ hysidân, pays des Lezguiens ileyzy) du Caucase, ^LXmsîGjS ferenyistdn, pays d'Européens {fereity) nement même qui sens géographique que leur donne stân'^ probable; car an veut dire aussi: pro- est très de, appartenant à; Oj3» priété propre nom ...'tX^ hemeddn, yildn, Hâverân, — Ardels, an Md, de son d'une ville, drdelàn, .m'!^^^^,! même, im'^jL^ vi>^*i<-> {htg= La 172. donner {y il), le sens •i^àJlE ^elefzâr, La 173. ,L/*oCaw la contrée dans sur le du feu les , .'; on Dans comme : y a zâr s'annexe aussi pour de multiplicité. Exemples: de beaucoup de faits finale senysdr, .L*« sàr donne le enseveli sous de l'or et et d'efforts, même sens: un tas de pierres {seny), lapidé, pays de montagnes, .Lw»4-«.a« sîmsdr, aloi (Icdr) etc. officier préposé à de l'argent («?«), essayeur. .Lmi«joCo nîyûnsdr, précipité de haut en bas, tombé, ruiné, sdr plétif; il adorateurs ou (dzer), les déserts de l'Occident {Jiâoer), etc. formative combat, lieu bon Hemeds, laquelle (ender) pâturage où l'herbe i^elef) abonde, lûhçdr, .Lw.S^kj veiller hece) finale Jj.l^ l-drzdr, d'une pro- deïti Jidoerdn, le dé- beaucoup de grands {mdz) arbres ou des chênes {mdzu) les enfants nom doivent, suivant ces érudits, être traduits: les marais les ez •} d'une province, ..}.ij>3-]^mdzenderâ)i, de même, nom ,..L^\.>J,i3! âzerh'iljdn, de sert de ^J\ de ce qui lui appartient. Exemples: ai'oir, vince, ...^50 les etc. formatif du pluriel, qI, donnait aux mots pri- le mitifs le ce Europe, , Quelques érudits persans m'ont assuré qu'ancien- 171. dit aussi: ...,^3vi-jw est ex- sermyiui, la tête en bas, les pieds en d'autres mots, .Lw sâr répond au mot Dans l'air. se^nhlable, 131 .Lvw^L^ mhçâr, semblable à un sâh, Dans aucunement 3ie modifie etc. substantif ^L*^^ ruKsâr, la finale en question le sens le du primitif: visage, joue, {rilK). § Cette 174. formative, finale ^b fondre avec c.'o dau. 5. répond aux mots: savoir, qu'il ne faut pas étui, Exemples: boîte. Q)t\.*is qelemdâii, boîte d'écrivain, contenant son encrier, son canif poussière et roseaux ses globe {fiâk), à écrire, (^tiAi'l^- {qelem) ^CkLki^ terrestre, conserve des graines et des cailloux {stny), ieup, tabac à con- dân, thème aoriste de ^;*^ib dânisten, senyddn, jabot ^b\xàif ses ciseaux, Mkdân, l'oiseau oJi tf/?/(?f/(f«, priser, qu'il ne faut pas confondre «vp^ boîte à j<;«j tabatière, temheku, tabac à fumer). § 6. L-w sa, Lwl âçâ, *Li Toutes 175. ces fâm, pij ou finales ves, ...Lo mâii. afiixes servent à former des substantifs de similitude. Exemples: LvLftJ! elifâçd, droit le ciel ifelek), mâlives, comme un j.LiLJLA.-o mindfdm, semblable à la lune LwL<JLs élif . t imitant feMâçâ, l'émail {mitia), élevé comme (jij_PL_^ {mâh), Lw-aÀc 'embersâ, musqué comme l'ambre (ember'). Dans les inscriptions achéméno-persanes de Behistoun, Cyrus s'appelle Hurûs; Jiûrves, Darivus; semblable au c'est sans soleil c'est peut-être le blable à l'Océan {deryâ). habitants rappelle des le français de rives sanscrit doute (Kûr)-, le moderne u^j^vs» Darius y est appelé moderne ^j^^Uo deryâves, sem- Le nom d'Amti-deryâ que les de l'Oxus donnent à cette rivière, samiidra Burnouf suh (Cf. verbo). Dictionnaire sanscrit- 132 176. mân ,.,L« nend, sont des ressembler. Ex.: comme un Ô\Xa mend, La désinence 177. ^^ylAvoL* mâ- mânisten^ lAxjLo-yvi. {sipeJir), mdmend, nâk lilij dk. vi)) , mew(Z correspond aux finales t>J>5 Exemples: françaises ihle^ eux, ahle. iAx/«>3«^M de lion Çsir). 7. § sa variante lXàjLxi verbaux semblable à la sphère céleste ,..L«.£-«-w sipeJirmdn, sirmdnend, même que de , dérivés profitable {sud, profit), kAÀ.<0.3» liiredmendy raisonnable, doué de sagacité {Mred), etc. 178. L'aflBxe qualité et , ^c Te les douloureux, etc., à former les adjectifs de derd, Jioafnâk, Exemples douleur, L_J^i> Muf, peur, forme ii)LU£ yemndk, on id)L»ifc.i» sert substantifs seulement. O.O 7^»?, tristesse, danger, lœfer, nâk Sj> âk d)! triste, lillJO.O : Jii» derdnâk, périlleux, dljJai» lleterndk, dangereux, liiLwjj pusâk, habillement, (de {,Ji^J"'<h thème aoriste de ...lA-^ÀOj-j- etc.; pusîden, habiller), ii]5.tS> manger), ...O.fc:> Tmrden, § La 179. ,..î qu'elle donne ««, renards droit à qui ce ce revient pour (^rûhâJi), aoriste de âne dérive, ce suivi d'un me » semble, du subformatif, parce aux exemples: lieu sâhàne, Mr, thème xi' âne, ..-J yn, ^;aj yne. 8. propriété, io'o^Lv; sdyirdâne, argent nourriture,(de ...i» etc.. finale iJi stantif i^.jl.^Lw Z'«m/{-, qui est qu'un propre à un sâh, en vrai roi, royal, élève Çsdyird) doit à son professeur, étude, xjlPuj. riibdhdnè, conduite propre aux en vrai renard, xJLS^Oi.» miijdeydnè, ce qui revient de celui qui apporte une heureuse nouvelle (miljde), un pour-boire. 133 XJb'Jo yedàyâne, en pauvre, xJlj; zenâtie, Xemmâmi zmânè, vrai mendiant {yedâ) réservés bains dwânè, possédé par un démon ^J yn 180. blable. De forme à l'usage {dio), devient spécial des maniaque, fou, y ne »J<j. par et A,Jlj; («U^ femmes, *->|^p etc. un procédé sem- Ex.: .• de zer, ^^ji^pesm, laine, l'or, o^*^J i^*A peau, xJu^/io pesmî/iè, on laine tissée, froc de céno- manteau en f.fJl*M^2}iistm ou iJLxJCA*^ pustînè, pelisse, raahoinétan, etc., en or, etiJj.- zerînè, drap d"or, ^j^^tS^pes- .-•J,; zdri/t, doré, nnu, laineux, et bite qui appartient à un ce et appartement de femmes, gynécée, etc. § 9. ...u bâu, (-.'^ vâti. 181. ^Ij &(în et sa variante q'^ t^aw, substantif tombé en désuétude maître, que femme de ne sont qu'un qui signifiait: gardien, qu'on peut encore retrouver dans oIj bânû, et épithète et les Persans donnent à la plus respectable harems leurs ban que les Croates donnent et à leur chef. Aujourd'hui, l'un et l'autre suflBxe servent à former beaucoup de substantifs. Exemples: •«Lj^/S merzeùân, gardien des frontières de fdshdii, gardien (litt.: préposé à la ...LJCù s'ùtûrvân, gardien des chameaux à l'amour (mehr), (mLacL) hâyhân, § 10. 182. .Li ydr viation Jr ye/*, {sutiir), , S et de terre, qIjJC^ ...LaaxLj s'dtûrbân ou iMUrg-* mehrehân, fidèle jardinier, gardien Les deux premières Exemples mer patrouille {pas),) du jardin {hây), etc. yer, S âr. finales, .li' yar et son abré- correspondent aux mots: faiseur, ouvrier. : .LJ^O'. j-j peroerdeydr. Providence, épithète de Dieu, (littéralement : 134 j^)»)\ rûzyâr, faisant éducation), jours (heureux ou malheureux),) faisant de .liJ'tLw etc. Quant au formatif .', souvent à la De c^àï' Jsj3. .LXs, il des thèmes fin yoft, Tiend, il dit, acheta, marche, reftdr, qui im- effectif, sdzyâr, Joî^jO devdtyer, fabricant d'encriers chercheur de la pierre philosophale, 183. sdzydr, ^j-'*' zeryer, ouvrier en métaux précieux, ^.\ malheur, (litte'ralement;^ équitable, faisant justice, .5^1^ kdryer, syno- .^O'O dâdyer, pressionne, nyme sort, lieur et ov S. iAj^ il on est parti, il vit, {çlevdt),. K?«2«7er, alchimiste, rencontre le plus Exemples: ^z^^iX — dérivent .'lAjyi- conduite, le prétérits. reft, f/îs^/, JfL^^ yirift, a pris, yoftdr, parole, .LXfti chaland, lieriddr, il acheteur, .!J^jO diddr, vue. 8^.xi! yw reftâr if «y l) yd ^y^ ^L^v qL^jI servistdti bereftdr ^'-^ 'ii^ li — yd melek âmede der sdret'i insdn bè dmedè Est-ce bien toi ou, toute une forêt de cyprès qui se pavane et marche? ou peut-être un ange qui, revêtu de formes humaines, s'avance vers nous § 11. Des thèmes 184. donnent formatifs, (jii0.ii^ 1) duite rdhi bonne ET .bl5. refidr, morale d'un individu. ou ci^*«î ou bien j'j»S rdhvdr. »'; Vs. noms ï/usis, suivis de ces d'action tels que: ébuUition, (jiioLo^) dzmdû,. s'emploie plutôt dans le sens de: con- On non pas reftdri) Hâby allure, (jii>.J aoristes et prétérits, lieu à des yerdis, rotation, ^ji>..iij^ Aujourd'hui, (et is ^ji, r U*^^ dit: 0.'i3 ddred, mon ^jr^.y^ »^ (-^^ ^^P^^ cheval a un bon pas, une lidsrdhest , littér: est de bon chemin, 135 ornement, épreuve, (jii-J.M drdû, yerdîden, ...lX-OjT ,..iA>^Àv^> <jusuhn, tourner, gymnastique, et labourer, la gymnastique, .JCw^U drâsten, orner, ...lXj;.^ dzmdclen, éprouver, à faire de verzis, (jùj,^ SECTION etc., de bouillir, im>.>v<j^ verzicleu, s'exercer etc. II. NOMS COMPOSAS POLYGKNES. La 185. toutes persane lexicologie permet de puiser dans du discours, indifféremiuent, pour ob- parties les tenir la formation de ces noms. Aussi les diviserons- nous selon la nature de l'étymologie de leurs formatifs. § On a. DEUX SUBSTANTIFS. Pour former un composé de 186. vrait 1. les Exemples espèce cette supprime ou bien on conserve : qui de- l'izafet unir l'un à l'autre dans une sentence régulière. : ,.,^.^Wi sebMn ou seU Mu, nuit de sang, une attaque nocturne l'ennemi est passé au oîi pdteht, ville lieribdr ou l'on capitale, ilerbdr signifiant audience, (de 1) Les substantif Las, de l'épée, ^,;;,A_^.ioLJ j)difeJit ou i^:y^^\-^ chef-lieu, (littér : (littéralement: le pied l'un et l'autre: même noms de oJT ylrd, qu'en turc lieu trône), ^lJ^'-> (littéralement: la porte de la cour princière, palais d'un seigneur, ».jL5 qdpd, porte, Sublime Porte l), etc. composés, qu'anciennement on faisait suivre du ville, l'adjectif o\Ji dhdd, du porte du seigneur {Idr),) ou *.ju>.0, que la prononce der'ùJidne pour deri Hdnè maison), par fil se forment aujourd'hui en remplaçant celui-ci construit, peuplé. Ex.: O.XjL'o ddrdbyird, ville de Dârâb, O JLw"^ Idsyird, ville de C>^C>-^_ yezdyird, ville de Yézid, etc, sont des formations anciennes, tandis que OuL^Lwi sdhdbdd^ 136 sûturpeikery (Le des plumes la figure ailes, et, avait des et — bdl u per riisfè zi ti gi'iffon) ve liketi ne zipurende ne hdrher d'un chameau; on voyait croître sur lui un oiseau cependant, ce n'était ni ni une de somme, (Littér. ni des volatiles, ni portant fardeau). liête On forme un 6. Exemples matical. .LjC^I bellUjâr, heureux, adjectif en intervertissant l'ordre gram- : .Lx-ii^S^ husijâr, ou maître l'ami (,y«r) littéralement: intelligent, éveillé, pour yârl du bonheur, J/iis, l'ami ou le maître de l'intelligeuce, jL>^-' allalnjar, aimé et protégé de Dieu. On supprime c. Exemples .Lx^LkJr uX^LojX de que lui pederi 5^ û Oji la , ignoble, etc., yunâh »L/.5^ .I3 gloire qu'il melikzddèist du roi, bâti par le ?âh, et la construction péché est régulière sei'ait : son affaire; 0>A.:>^ «Làj û mîbdsed, c'est auprès protection; et glorieux, (i>».Aw.X-w •,' )^-\/ chien, etc. en usage toutes de louer ou de blâmer quelqu'un. Ex.: sd%ïhdôid(it'ist firïsiecimd, et bien proportionnées; membres sont moulés sur le c''est c'est un fils un seigneur modèle de ceux d'un Keger). oLLiU^i" ï/ekdndbdd, o'uLjLIiJlaw suUdndbdd, peuplé par moderne, le et ces ellipses sont fort vi'âtendcib-ul-e^azd {Tdrilii — dont abri un aux formes élégantes etc. verbe d'une sentence. »LLo'iA.>\x meydttpenâh, tisf, trouve s'agit fortuné, dont tous les ange, kâri seyest, son père est fois et le .0 pend/ù megdef der nezdi Ces inversions les pronom pécheur, y'ûnâhkur, i_^;w.iAj pei'erscy ^l>-«.vfcf le : le construit par le prince Gehân, sultan, l'usage en prévaut aujourd'hui. etc. sont de formation plus 137 On d. quelquefois la conjonction ^ u, et De (3o. rmy, tête, ^Juo j q^ poitrine, ber, *e/, JLo rang, hcrdber, ensemble, espèces, mSm, ^y Lj^ vis-à-vis, ^.à^Lsao )ddldmâl trame , sejdccf, plein tout . et serpent), on forme etc., ^^^ , la tête premier jusqu'au der- le en lignes droites, peloton par peloton très-abondant , différentes Lj'yw serâpâ, de l), oLo"^L« idrumâr (littéralement : synonyme de ,i;N-oL^^ plMpîc et de •^_j^;5' kejnv'ij, o'^A^j^ O'O dddi) u hiddd embarras, confusion, espèce, .m> sur, yûnâyûu, varié, de l'autre, bout à d'un ferâcer, aux pieds, ki^^jbCj yekdueJc, un à un, depuis nier, yiin, propriété, ?«<?/, élif, ' Exemples: et. i3o%LkJ. renydreny, bigarré, de différentes couleurs, ^jLj adjectifs les couleur, un, yek, ié^-i un entre les deux substantifs intercale sens dessus dessous, le verbe haut, incrimination, plainte (litt. cri et injustice), etc. § 2. ADJECTIF ET SUBSTANTIl'. Pour former 187. du substantif avec son en soit izafets, dans ce dernier adjectif, plaçant cas, on détruit l'accord ces composés, en supprimant soit l'adjectif avant son substantif; Exem- disparaît également. l'izafet les ples: 1) C'est 1806, en (ji-jAj comme (3L*_à.^jO L5CÀàj tiifeny, fusil), pel au mots de commandement les ! fusil, dusfeny, arme bedus, (abrégé de L^^isJ' jiii-o aijO ne faut pas confondre secours; c'est sur la sur l'épaule, (abi'égé de l'épaule), i^S^S^^^^^.pisfeHy, ij*i^ F* neyzè pis, à baïonnette {neyze) en avant {fis), 2) Il ranger aussi datent de l'introduction de l'infanterie régulière en Perse, présentez armes avant faudrait qu'il ici qui militaire tiifeny, littéralement : en baïonnette! littéralement: la etc. o'i.> ddd, justice, avec OÎk> ddd, dans ce dernier sens que o'o s'emploie cri, ici. ap- 138 De ijiX_J. ouvert, et vi^Àjys on forme iAxÀ.sa^/^. en bas _y» les cuisses (litt.: OU^.^\3 JceMûlq, franc ractère conscience pure, § 3. Les verbes, 188. et la conjonction *^ u, donna et il ment: il et arriva), il arriva hilrd tien; 1) sitdii, H (^ il : î'OLv^ peut sinid, l'on se de face se retourner; -Xaj^JûS'Lj ydkthiety, ; dit, fournissent noms composés, : commerciales, transactions Jiet'idnjurus, trafic, littéralement: commerce, tX/«t dmed u (littéralement: il (littéralement il dit et dis), dit et il : il s'en alla lud, (littéralement le et il : il OjJ perdit), synonyme de lA^jL^v^Xài' entendit), conversation, entre- sert aussi, dans ce dernier sens, de omis dans gagna il littérale- il communication, circulation, vi^:>b^ hasard, (littéralement: saisir, la s'unissent l'un à l'autre par Du verbe défectueux ...oUCw aUdden, ou prendre, etc., lôuxy, sincérité, ca- ^air/è l'avons Exemples et. ^^i^\i^ jeux ca- Jiùlq, 'r^^j i-^J .'^yiiJ._i ne table rase comme nous devint), voies de bâlit, et hdx), des deux derniers exemples, voyez 163). synonyme de lAxij _^5^Aà^ yojtuyû, yoft ç-^^y iô».'» acheta et vend, lAxjyls. reftudmed, (littéralement: et u , -Ij DEUX FRACTIONS DE VERBE. lAXwjO'iJ» ddducited^), prit tête, se>; Dieu créa l'homme, habit cet mot à mot débris verbaux alors les (pour loux, planche, de ii!L_j contingent à la formation des leur aussi —.êpJ et oS kerd, irascible, le ^ rrf vdrdnè ou ^-i»,'» vdrûnè, toui'né *>J!y5 (Pour etc. de de travers et \J?X:>- kei, à découvert); ouvert, et , L chef de famille, .•.•jCô-iw serniyûn, pré- vdnmè reJifrd nemit'ûvân de l'air, argile, terre dont ttnet, rtssefici, haut en bas, de cipité ^sS rdn, cuisse, de sefid, blanc en pieds les aoL-Aw sédè, simple, uni, pur, et , iA_a«S—ui tarbe, et renverse, ...'. de ractère, 2)dk 7'îs, nvYun, ...fciÇô deux prétérits arabes. siteden, tableau synoptique. thème aor. i*)>-^ 139 en mettant Fun à qîlûqdl {qilè, (littéralement ralement part il prends et : u, qdlè, et, tue), ^^t^^jXi a dit), il beyîrube/cil^, synonyme de jjjj,_^Jo btyîrubezen, (litté- prends et frappe), tumulte confus, coups de main échangés de : brouille, jJy«3 milieu, litt d'autre, et juste cauteleuse, nie'taphore (meriz), de l'arabe Lgli^wj' mieux voix ^lassive et l'autre à la voix active: la est dit, «^ ^''-> ^'<^^ empruntée au liquide prêt à ^"^^'' -fr^ i^**"^' ^^«^ « meriz, conduite penché {hvc dur) et ne verse pas tiens : '^^'^''^'"' se répandre, dans les choses, c'est leur centre (lat. medio tatissimus Remarquons que beaucoup de thèmes 189. synonyme dacetufid, ce qu'il y a de ibis). aoristes et prétérits des verbes persans s'emploient isolément en guise de substantifs. Exemples c>«-wAj lettre, ^mi yiizesf, pardon, grâce, ^,i>.-àjj sur inscrit -Id^À^U rôle appelé le commémoratives, {mexfûz) oii ««m/, _y loux^ tous les actes de chaque consignés et prédits avant qu'il vienne au monde, .LaJI emhdr, magasin, dépôt, i,:>_:^b. adresse d'une pour lorsque, homme se trouvent v_j^^^i dsûb, révolte, rUit, moule, forme primitive, veut faire donner plus on répète entendre, Ma- '«^''Xjûz, tablettes- C'est ici qu'on doit placer aussi les formes 190. phatiques qu'on ^t^r décrets divins qti'un ange du ciel de et aussi, prédestination, homet : etc. em- d'expression à ce la même fraction d'un verbe. Exemples: ...Liiy l'autre, ...Uiy kesdn .mI^ O^iv (littéralement: cheveux, en kesâti (*)^^^ s'arrachant (deux "'*" U**^) la deux gérondifs), ^'^tp' gérondifs), en se tiraillant Tun ^'^V kendn, voies de fait, ^"''^"''^ barbe, o'^' en s'arrachant ''''^^"'"' ^"'^^''* les boucles clopin dopant, (littéralement: en tombant, en se relevant), xXSj mstè rii/tè (deux participes passés), lavé, balayé), &Xs. ikAS, de ^'^'^"^ gérondifs), ^Ol^,^^Xw élégance, propreté, (littéralement reftè reftè, allant petit à petit, doucement. :^ 140 SUBSTANTIF ET THEME AORISTE. S 4. 191. C'est groupe le nombreux plus le noms composés polygènes. Pour d'entre les l'analyse des dérivés des verbes défectueux dans les exemples ci-dessous, voyez Des thèmes ^âleni, i_,A-Cv de montagnes, w^J as, potage, dâiiïs, misk, science, flèche, tir, tel), fièvre, Mb, us et coutumes, sommeil, nyme _oC)L.g^ de fait coup de feu, cœur, .J^ discours, nùqti, point, question %m/é, compte, l'ornement (jehuiiyîi , (ji,î ^^j!^ >(cX.£Li qa^'ide, difficile règle, loi, du monde, Uw^-^/i^jr kasotrkusâ, synoconquérant cadeau de la monde du mâderzd, qualité ou défaut qu'on apporte avec Lf». râniimd, s'ùJ'wn, torrent ruade, .aJLc 'ember, ambre, iti^.Cw>x haillon, KaÂi seijl, iAXS Med, forment .k-r^UJiî ddemliilr, anthropophage, !.U(c etc., se qui dil, pine, à résoudre, problème, v_jIawO ^âlemârâ, tir, Jj auLo savoir, v_ji^i- inuâc, sexer, matin, de bonne heure, Jw^-w .z^i*' .aj *^L.c .oLo mdder, mère, j. ni, visage, lœsver, contrée, \»f^ nuit, seb, aux substantifs *OÎ âdem, homme, unis aoristes moude, le Exemples: tableau synoptique. soi {Jjehâii), '3<'->w« en venant au monde, première nuit de noces que l'époux doit of- frir à sa nouvelle mariée lorsqu'elle se dévoile devant lui (littéralement le visage montré), ^«^aw.j$^à« scbMsp, dormeuse de nuit, habitants des côtes méridionales de la tes mimosas, comme qui se lève matin, la, Gleditzia caspica i^.^^Luw tagnes, :'iA_il._jfc_j tirendâz, seylliiz, mer Caspienne donnent aux , etc.), reçoit ;-Lj geux, ffci/i hemè ritz tireur d'arc .^JJs^ sûJieiidver, plan- ixi».iS~ sexer/ih,ma,tina.\, ou d'arme à feu, lakedhAbi Jwijâlest, tous xCi>^ dildver, uj^_5 lAxi v_j^(AxJ w. aS t'X^ les jours notre des ruades de notre imagination (lloumy); ^-w' d\pez, teblerz, fièvre intermittente, : les crue subite d'un torrent de mon- lekedkûb, qui est foulé à coups de talons, maltraité; vi;.^.wJLjJ> (nom que homme âme cuisinier, de cœur, coura- éloquent, .^Xv.i'o dânisver {ver pour âver), sa- 141 vant, '.«OiisÂ-o pmèdiiz, ravaudeuse de vieux chiffons, u^Jî') dyin, Lxci-^ (Jn-j miskuyîn, d'ambre, plein v_jL3» Mbâlûdes, cesmhdjf (marque de beauté) languissants, «tAcLs qd^ïdè ddn, mœurs lier), yeux moitié endormis, nuqteddn, homme «'<>'*•>• yeux habile à gentilhomme parfait, ...'LXjLw^r> xeçdbdân, bon arithméticien, discuter, ...)0 ses ...OiLbfiJ , OkiLL^» comme dans,^l g . hdbdlud, littéralement: souillé de sommeil, somnolent, (jiO»J' »>>£ ^embur musc, de plein versé dans minuties des toutes les yâuJierbdr, plein de pierres précieuses {ySu- abondant en ruisseaux, riidbdr, ,*.J<J«) homme .L^^jj pays, d''uu (littéralement: oii il pleut des pierres précieuses et des ruisseaux). melik ftïlipds du Lorsque porte roi le selii serejrdz berdi/ sikeuder eu siid didè bdz Philippe, ce souverain la tête), ouvrit ses haut pour contempler attentivement magnanime (littéralement: qui yeux (littéralement: la devint l'œil ouvert) figure d'Alexandre, son fils. § 5. SUBSTANTIF ET GÉRONDIF. 192. Ici, comme on l'a vu dans paragraphe le dessus, le dérivé verbal doit suivre le substantif. De xjLj ndle, plainte, kX mil, cheveu, Oj ci- Ex.: bery, feuille d'une plante, forment vi>otlb> Twl-et, robe d'honneur, ^_jî db. eau, etc. se imU^ iJLi nâlè kumîit, plaintif, gémissant, ...UL5_yS muke7idii, désespoir extrême, et aussi, deuil, (où la douleur fait verser les larmes et s'arracher les che- veux), ,.Ji_j_^_j beryrîzdn, chute des hel'^et piiMn, la solennité aussi, le lieu où où le elle se passe, fête nationale qui date mans ont conservée roi automne, ...Lwk>JC3KJL> feuilles, distribue robes les d'honneur, et ...ip-j) dbrizdn, (littéralement: averse), du temps de Zoroastre et encore, espèce de carnaval où que il les est Persans musul- permis de jeter des seaux d'eau sur les passants, dans l'espoir d'attirer la pluie. 142 SUBSTANTIF ET PARTICIPE PASSE. 6. § Les composés de cette espèce abondent en per- 193. san. Ex.: De La.3^ queue, du7nb, homme a .iAj peder, père, hâtel\ punition, ti^j^i^ mallieur, cîhet, monde, i.l>*-*^ ze%meé, peine, ^O dûm ou u-a-^i3 d'ânyd, (ja(j_S> ll'àriis, SuXjp coq, on forme qui a l'usage du monde, »lXjcXv«5' mû- (iiA.xj«aa/S L/tiL> dumjd c:^***; ^exmet didè, kesîdè, qui souffert et travaillé beaucoup, (littér. qui a traîné la peine), 8iAj^a/0<3 dûmbïïridc, écourté, fin matois, (littéralement Ihirdè, hittelc aL>.»f>- \X5>>A« tion), .t\j feder père fut brûlé), aO; queue tronquée), i^ïji la : mangé (littéralement: qui a accablé zede, chapon, qui en fait le qerdr, .^JJ (frappé) verbe le d'infor- ^j'->''-> etc. prétérit dâclen, donner, plus souvent les frais. Exemples: repos, i.>!oJ^Ï qerârddd, iiAs» stabilité, Dieu, Ji'àdd, etc., on forme institution, établissement, règle, mesure, i^^^OÎA-i- Dieudonné, U'ùddddd, c'est et , puni- coq extrait, châtré), (littér. Les exemples des noms composés d'un 194. la vaurien, (littéralement: celui dont le mïïcibet alite Jlunîs, sont assez rares De sûJitè, ci^-y^*^'* \Xi»î tune, (j-vjfi* puni, châtié, arrivé fortuitement, ^ \:y^wCK^ etc., seryùzelt, accident, aventure, \,i>«.w.jfcjj*« sernilvîst, ce qui fut écrit dès l'origine {ser) décret céleste, prédestination, \::^i^\c> mémorandum, souvenir, <:>..i;lo oL ydd ddU, (litt., il a--^^ cesm ddst, eut mémoire), (litt., il avait les yeux tournés vers), attente, espoir. A la même bien-être déjà , projet, conçu, perfection, fondre Ajoutons-y i->L.g.J but, coryphée, avec ^enparest, classe appartiennent aussi les composés, jçO»-*-gJ he/ibîidy, prospérité, (jii.^ pis nehdd, (A/o!.vw serdmed, l\jl>;Lj bdzdîd, une (il (il posa devant), un plan devint tête), ce qui prime, visite rendue, (ne pas con- ;Lj»l\ji3 didè bdz, celui qui a les yeux ouverts), ^^^Mt-f^\ adorateur des i^^A^vU-i» ;Lj femmes, bds de Mst, ,..l\xXa«jJ peresiîden, idolâtrer. punition due, châtiment mérité. 143 v:>.SLJ 0^\ une hâz ydft, ;Lj (jii>«o pîsreff, Le 195. dérivé suit le De iAj.u bcînk, cj.L> durûy, siydh, noir, yeux fin, voyant les AORISTE. comme presque ici lAÀj' tihid, \:^,^M^. râst, vrai, d'aigle, etc., comme i^j partout : délicat, (Axftjw sefui, blanc, Mu, doué d'une vue les verbal, nom. Exemples mensonge, et récépissé, (litt., retrouvaille), THKME § 7. ADJECTIF ET ailleurs, un quittance, progrès, amélioration, (littér., en avaut marche). rapide, ^jiwt:> hos, beau, .^O dur, lointain, »L^*« on forme (JNJ té)^JxLj choses les plus délicates, v_jblw hdnk t^J%Lj «?^èë »i-Xj^-> Mr2^ lAJu tûnd ô««, litdh, qui court, qui vole très-vite, (j«.jfcÀ»ii^i> hohiuvîs, calligraphe, _^XCj .0 dûrûyyd, menteur, _^Xaa«*L (Jùyi'^jSjM longue-vue, rdstyu, véridique, (ji^^S^Lyw syd/ipiis ou sefid pus, vêtu de noir ou vêtu de blanc, lunette à pied qui écartent d'approclie, les ^jivLj._50 durhds, promeneurs pour ^;;>J^^'-> durUti, bâton des domestiques laisser passer le harem, (littér., éloigne-toi). § .Lxj (littér. à peu 8. COMPOSÉS DE PARTICULES INDÉCLINABLES. Li tid bekdr, bon à rien, vaurien, .iAj .O der beder,raGuài&n\, allant d'une porte à l'autre), (ji^joL^^ kiemdbzê, plus ou moins, près. Le nombre de peu considérable, ces et, composés comme est, comparativement, tous les adjectifs précités s'emploient aussi substantivement, on peut les considérer comme appartenant au § 4 (191). 144 CHAPITRE VI DES NUMERATIFS 1. § NUMERATIFS CARDINAUX. Les numératifs cardinaux persans sont: 196. (pour (^1 j^Vo tjtk ijiMN tombé en i//, i^iiAÀ^ heft, sept; désuétude), un; »;3 Xvw J 14^ v;i*.AiXP fiest, huit deux; ^/««, cehâr, quatre ^s-iiJ y7^«^, vC> (hh, ; ou ^v-o joe>2^, a. ...Lo en ez deh) ^JiJCii Après en (j^-w seè, six, en i^s.»^ , heft, même rjân, 5O dû, deux, en sîn, .^saj peng, ^Ui en même v^^-A\j,j/dnzdehovi'ii^-\jydzileJi, onze-, devdnzdeh ou i^^-ixP ou bien «oLi: ou treize »J et 8j.j beaucoup trop; aO^jw sîsdeh,. 1); Lg.5> èefidrdeh, quatorze; malheur à ceux qui an lieu de dire sOJLxjw sinzdeh, disent ziddr., ez. temps: »L>j>Ly,« sinzdeh 8l>j'»i3 devdz- douze; prononcent, 3I ^eJ^, huit, Ij Les Persans, croyant que le chiffre treize: porte le z. : quatre, on supprime sept, cinq,. Mti. suppression a lieu et les consonnes finales cj disparaissent </<;//, qL trois, cehâr «Lg-?;- nuh, neuf, la BOjJUO unités les de dix, et alors, pour éviter remplacé par son abréviation e^ est Après d. dix. ] un, se change en iy, qIj ^aw, et c. -S devân, d^m se, ;' ; : ^^1 b. cinq neuf; >eu//, Les dizaines se forment en mettant 197. avant l'ablatif {^ô l'hiatus ; »jj Huh ou \j trois; *^, SIX; ses, c'est ^'•^ de Teuphémisme. hic, rien, 145 «Oii^jj nevduzdeh, tiô'SJi navitzcleh, V<^-^jt pdnzdeJi, quinze; »L>ijLvi sânzdek, seize «cXâP «lXav^ ou, ce qui est le plus usité, ; dix-sej^t; liifdeh, Depuis 198. lièrement si^»-wwO différence que i,i>-**o^j> sed, que soixante; ; l'instar des dizaines, plus lieu, que l'ablatif n'y a dizaines dûvîst, conservent leurs deux cents, hîst, finales, prend la et même vingt: vJm sessed, six cents; cent; i^;,>s.w.j»0 dûvisf, 1, i3»j neved, quatre-vingt-dix. ; désinence formative que ci^-^-o (Aa2*a« irrégu- oLiUiiP hestdd, quatre-vingts quarante; dernières trois lA-o forment oLXà?' heftâd, soixante et dix; Les centaines se forment à cette enfin se c:,*jk^-w sest vingt; ce//il, 199. dizaines les trente; sij, J>.^:>- vingt, 8L,^\Àj penljâh, cinquante les dix-neuf. : b'ist, -M avec >''i^^(^^^h ^'^jV hisdeh, dix-huit; lAxaXâS' deux cents; Jieffsed, sept cents; iAaoa/IvkP kesised, huit cents; sîced, trois cents; (AasP^ Ooo.Liï=- cehârsed, quatre cents; neuf cents. niViced, iAaojLj pâfised, cinq cents; 200. yS' hezâr. mille, est le seul des nombres cardinaux qui s'emploie au pluriel: 1) Dans 'c^/^iXiJ sest et qUj^ uXjo j^f/, (w, afin de ne pas confondre le premier jDOUce, et le second avec 2) Kaany dit, hezârân, les mille h. la lettre ^jo est employée pour mot avec c>-'>'^ sest, perche, O^mi sedd, barrière, borne. dans son Perîsdti: u ,u y^l^ 10 146 ,1^5^ chUezdr, deux Et se Jiezdr, trois mille; chez nous. Exemple: 8.^^ vi>ww<i Km ^-^ de suite, en conservant l'ordre numérique, ainsi comme raille, u dû 0-***J3'-^3 c>J*^^j vi^A^C^Pj hestsed u pengâh tdriJii ;'t^ u^ ^^''"^ /it;^«r m mecixj/yè mûtdbiqi sali hezâr u démst u sest u Jiest liujrè est. L'année 1852, datant de la venue du ISIessie, cor- respond à Tannée 1368 de La conjonction ^ l'he'gire. u, et, est de rigueur. Elle doit toujours séparer les unités des dizaines, les dizaines des centaines, etc. Les dénominations spéciales des 201. s'arrêtent à cinq cent mille, hurûr^ un kurùr. dû Jcûrûr, hâr kilrûr, ce7idn (poussière'; glissant qu'une fourmi, C'est singulier 2) les est JiP iii5o ijek yt^S ^o et disent .^S se kilrûr^ Xj^ h- etc. ') nombres cardinaux ne — hezâràn hâr leyzîdy devenu, à cause de a chaque pas, y une licence poétique j' .3, trois millions, ,^S km (un million cinq cent mille), leyzendè Jidk ez yeli là mûry terrain million), quatre kurûrs (deux millions), Dans une phrase, 202. Le la multiplication, deux kurùrs (un kurûrs trois chiffres persans appelle Pour exprimer un, deux, Persans font les etc., somme qu'on la glissait mille heher qedem. pluie, tellement {Jiezârdtî) fois. que ces milles. Ordinairement, on dit au hezdr. Par exemple, après la dernière guerre entre la Russie et la Perse, cette dernière s'engagea à payer une indemnité de vingt kurûrs c.-ù-d. dix millions de francs. Dans l'Inde, un kûrur de roupies équivaut à un million de livres sterling et un lak de roupies = 10.000 liv. sterl. 147 prennent jamais d'izafet; noms qui s'accordent avec les ces numératifs restent au nominatif singulier, et le verbe met au seul se lX-JJ^»—3 étaient (au nombre i.»!^.:^^' leti cinq ou six cents individus, ^Li2ft-j' de) ry^ &^L< sehnâhe fûlâii teuMhrd adâ du terme de l'expiration après : L\;ciiLj paiised sessed nefer lûdend, uX-Ai-wwÂi ^-à-J <3^ 'l>' Exemples pluriel. o^-^ ,jii>..à numâd ou lXju y mûh- be'ad ez inqkây (^jLw.O kârsâzy kerd, O^J mois, six ils s'acquitta de telle et telle il somme. Les substantifs que 203. qui stantifs en dit en français de cent sous, spécialisent la qualité, tant de têtes de bétail : En etc. tient exclusivement reeSi et aux pendants sur leurs affûts pourvu d'ailes, merbet, train, aux chiens; qefâr, suite, L ; wLb (pour tAJo_j aux navires; OiAc de : cas rfr^^\ zengîr, chaîne, main, aux faucons; dest, vo.*wO aux mulets, Exemple d'oreilles aux éléphants; aj»^ qellâdè, des numératifs ordinaux désinence y*.'. 'errâdè, baliste, fervend de voiles, etc. Le mot plicable à tout indifféremment. plus. individu, appar. à des pièces de monnaie quelconque, et nombre, Jajys lier, sJ>l"c oVi^ j ; en général, aux choses inanimées; ou ^ qu'on tant de pièces , aux chameaux; et aux châles seulement; série, aux canons ''eded, nefer -àj même de aux quadrupèdes en général; —^\ zôudj, couple, tête, perhend), persan aux hommes aux bœufs de labour tâqè, compter dans une l'on veut ordinairement accompagnés d'autres sub- sont sentence, , Ij est ap- Tous ces mots, précédés ne prennent pas obliques, fois, ta, col.LJaJs ni celles l'izafet du , pluriel ni la non 148 yob>3 "^Jr^r-^ ;^^"* ;-«-^ ^>L;> ^ 0~w^.j^j </er '->i^ii t^r'iJiJ^ ^emdref j»^^jo'j rees esp dmedè ez dnf/d lirun dmed benezer dû *.^l>ixj k^'^-^^y^ u devânzdeh qellâdè môugûd u %dzir dîdîm ve kicei ser bemûhr u nûh qebzè semsîti u dû lenyè âqd hânûy cesmi cehdr deste fingdnu ne^albelèï kdrlidnei inylis u celiàr sed 'eded bûlydrgi bist l5)^ ddhili zirzemines sïïdim esbdb u egnâci mufeferriqè gôiûierddr u yànzdeh tâqe sdli rizdy huteddr lulbiil u ij^-*"^^^ se nefer sûtûr nefer meliter dngûmlè iend td ez u i5^'' ^^^3 ^3; ioLi>jl^ tjv^lioi si-^iJ^-^ Vr'^-J* û peny fevilei ti ^^^ ;^-f-^3 tdzy u du zôug yâvi "suJimy u î'*—^" i^^ ^_c*^^ xdgi terlhiny u muTimeli frenyy sdnzdeh tûp u ebrisîmi keg ferdè u yeyre u yeyre ez qerdri siyàhti mufessitëi zeyl Jiemè perâ- kende u biçd%ih Dans son (têtes de) rliâteau et son écurie, nous vîmes présents et devant nous cinq chevaux, trois (individus de) chameaux, douze (colliers de) lévriers, deux (couples de) lœufs de labour, deux (personnes de) garçons d'écurie. de Sortis d'objets et nous là, et d'effets nommément entrâmes dans les caves de sa maison; beaacoup épars et en désordre s'y présentèrent à nos regards, quelques (pièces de) sacs d'argent cachetés, neuf (poignées de) sabres damasquinés, onze châles de reine {bânû) grandes palmes, deux colis (lenyè) signol), anglaise, de mousseline quatre quatre (dqd services de cents pièces thé bdtiû) (litt., (chiffres) mouchetée tasse et (litt., soucoupe), yeux de rosde fabrique de cuir (billydry) d'Astrakhan, 149 seize soie pièces écrue (rouleaux velours de) de qualité inférieure d'Europe, et (/î'ey), vingt [ferdè) de ballots bien d'autres cboses, détaillées dans une note marginale, tout cela jeté pêle-mêle, et sans maître NUMÉBATIFS ORDLXAUS. § 2. Les numératifs ordinaux persans 204. cardinaux en ajoutant à Les savants arabe l). forment des se de ceux-ci la finale *.! iim ^). ordinaux de la langue se servent aussi des : j«.\j ou viiA.M*»:?o ijekilm ,^0 dûvvûm ou («v^j^ ou J^l u'ûh'ùsf evvdl, (arabe), premier. ou ^.J^iO dîiyniim ou dûijjiûm |_iu sdtii/, (arabe), second. fr*;'M l»\L^:;j- seyyâm ou *.X>w seyyuin ou ou /«.J^Vxj i)en(/um l«./ii..ii *e*u»ï ou *JCàP heffilm ou j^Xm^ hestùm ou aJ|j ,»*>./« ou L3> (jaOww sâlls, Jiâmis, (ar.), (ar.), troisième. cinquième. 5«.(/w, (ar.), sixième. /^J'-*« sâbi'-a, (ar.), septième. sdmin, (ar.), huitième. q-»'j nuhhum ou t-wU *P3 dehum 205. vï>.. j cehârihn ou ,^j', rabe^a, (ar.). quatrième. fâcn^a, _vi(c V/«>, (ar.), neuvième. (ar.), dixième. Les numératifs ordinaux arabes en 1' ew s'em- ploient aussi en persan pour rendre les adverbes français: Premièrement, Secondement, "iLi Ll*iL) evvthn. sdnïen, etc. 1) Extrait d'un inventaire de biens trouvés après un décès. 3) Le mtrd en substantif collectif jjrenant le même ^Ji formatif merdilm, *. àm. humanité, se forme de Ù~A C'est le seul 3oit employé ailleurs que dans les numératifs ordinaux. exemple où um 150 Les ordinaux persans peuvent prendre 206. tif forma- le que nous connaissons déjà: în, ,.•> yOUvwè^ premier. nïïJiïïstm, duyyûmin, deuxième, i.jv.i«»j5(3 etc. /.j^^.LaJ?- ceJiârumin, quatrième, etc. Lorsqu'il y a plus d'un chiffre, 207. dernier qui prenne «L^^Jfc ^•-Ajw» troisième, iAAr> <A/o *«kV^3i sed vL^^r?" pai.gdli II u seijyum, sed u svj'jûm, ieliâr n'y a que le il Exemple: forraatif ordinal. le cinquante- cent quatre ceni tren» tième, etc. Sous l'influence d'un verbe qui régit 208. l'accusatif, numératifs ordinaux prennent quelquefois les des cardinaux ^K^^ c^Jsj . ième, le que il le huitième, se dinaux employés (_XJoLf {râ (litt. aux répondre : beyiri/. Le- !.4.Xà^ heftihnrâ, i-tJCw^ i»Vo sad a nilliJnimrâ, etc.; du régime toutes le six- etc. les fois trouve accompagné des numératifs carsoit gA ,i>jy".lj es substantivement, soit adjectivement. En Europe, on XS^ deroilâyâûi ferenyistân .iCsJo* mûrâbix^ sàhjâne my tenlmhi eshj sed u penyi (râ suppr.) hàzyàft perçoit les cinq pour cent de la primitive) pour un an; jt^'^S et vingtième, le cent neuvième, L signe L : supprimé) raàyend. le faut supprimer le celui-ci Exemples sesûmrd, hîstumrâ, 'r4-^J5 """.'.' septième, Mais !-4.XlXXi le presque jamais Jfuddm yelnrd mîJiâhy f»''-^^ ^\*r^. quel voulez-vous prendre? hestumrd, Li n'arrive on peut très-bien demander ainsi, ; qui ce obliques, cas iÙ,L^J>- u ^jO^ inu'ûz hest ié\_A_j iiwJ>L> somme sZ^/sJ**^ dânè kehk (râ supprime) m nii- prêtée 33r^ dit ta-. 151 supprimé) {râ heryiis avons pris sikâr huit perdreaux A kerdîni, rouges chasse d'aujourd'hui, nous la deux lièvres; et ^-ii s^oL^ ;», inûxàcirei kerniân Vùtf 'aWiàni zeiid ses nefer sevâre (râ supprime') rzfeî bâ desti Jiud Au lû'êt. jour du siège de la ville de Kerman, Liitf Aly hân, de la tribu Zend, tua cinq cavaliers de sa propre main NUMKRATirS DISTKIBUTIFS ET MULTIPLICATIFS. § 3. DES Pour former 209. comme en ou deux à deux; hedû, une forme Xw» français, ijekâyeh L.^_LXj dû \aw se Si', il trois un à un, même bien jL.^.S> à ti^ liVj ou ctihâr, ,..'.Li:> îtliàrân kJo 5O un à un; ytk, ye.k èt^^'àr ^Lg-^ï" bien, ce qui est èeJiârdn, quatre à quatre, aucieunemeut on trois; on répète, nombre. Exemples: disait .m'-Xj i-)'>-^ etc. n'y a que l'usage qui rende telle ou telle de ces Il formations applicable à Les 210. leur quotité. iàyt ju) tel multiplicatifs au moyen de fusil distributifs persans, les le ,..i.LiS> vieillie, i/eyâii ytiyàn, etc. , s ou tel se rendent numératif. le plus souvent quiescent ajouté au substantif qui précise Exemples: L5^J^^' tûfeuyi du liilè, double (à deux canons), Xi». ou )>-*:> bien \J».j »i3 du cS-».^ senyl ceJuîr lûlèï, rdi/è le ou iJtj-* mûrrebba'^è, la pierre à quatre faces (quadrilatérale), (cLfvw ij^ji iOCiJCft^ qoacl semây heftrenye, l'arc-en-ciel de sept couleurs, etc. Ou (APiAj on paraphrase bien, .(-XîLLjJ s.Ij L*./iÀj lXjo i^:> Tiïidà la locution: sed bârè yn qeder (ou .tXJïÀj' u (sed ta ytiqeder) be silmâ bedehed. Dieu vous le lXxj) rende au centuple. 211. Les expressions françaises, deux se rendent comme il suit: fois deux ^ etc. . 152 (^^^A«l l J^-*' ^^^ J> f- y \::,Jm^ .J du bcr ,^j se ses est, deux fois trois font hest hhil est, huit font quarante, (littér. deux sur trois, cinq sur huit), etc. six; si>>.*xl § 4. DES FIGURES 212. La finance et le des chiffres appelés ^e^j^\ peut/ her NUMÉRIQUES. commerce en Perse, V^-^-^^ xeçâbi s'écrivent de droite à gauche. cinq fois On les se servent ruqûmy nomme ') qui aussi v_^Laa« seyâq. 213. et Les figures numériques empruntées aux Arabes leurs équivalents t en lettres de l'alphabet arabe, sont : 153 Le zéro, un point-, par pi. sifr, J>.*o et ar. jJusi^ esfâr^ est représenté système de numération ne diffère le pas du nôtre. Les Persans modernes se servent des figures nu- 214. mériques seulement arabes pour d'arithmétique et la pagination. Exemple à droite. ùyJJ^ ^-^JoL-o dates, les On écrit les les livres de gauche : ii^X;^A,wv<! ;;'-!.;''-' i*)'-^ ^'^^^ ^^ t^^j' T'ê^ hex^ssâbi teqvhni ^osmânlu sali hezâr u diivîst u sest u Jiestum hïtjre der u heftumi mâhi oktohri seuei riizi bist Tiezâr « hestsed u penjjâh u yek mutdbiqi tânlii ^ycev]jye mubteda u fy yôumi celidrdumi svhri oktobr'i senei hezâr u hestsed mueved ienânki der D'après 1268 de finit le jpemjâh u dû kemân târî/ii mecixyyè mûnieha, du calendrier des Turcs de Constantinople, l'année oalrul le l'hégire u, sexifei ses sed u dit zikr siidè vereqi seijyum commence 14 octobre 1852 de le la 27 octobre 1851 de même ère, comme il l'ère chrétienne, et en a été fait men- tion à la page 602, feuillet 3. Le premier jour de chaque mois orgueil, et dernier, le chiffre jamais ni 1; Ce qui iA>-w, rir a ;L,^JlAw.J bientôt, ^a« sîè le s'appelle a.c jim'è, dépouille^). On ne les O—= sLo l'un ni l'autre. donné naissance à litt.: silJi, •.' cette locution proverbiable md/n Himret ez yiirrè bè silh : rend, tu vas mou- mois de ta vie (en partant) du premier, arriva au dernier (de ses jours). 154 Quant aux 215. lettres-chiffres, moins fréquent. Les poètes une l'usage en est encore orateurs y ont quel- événe- recours pour désigner le millésime d'un quefois ment. et les un tour de force qui consiste à arranger C'est de manière phrase ce que la valeur numérique à de toutes les lettres de cette phrase corresponde à l'année de l'hégire où l'événement en question a eu lieu 216. mais lettres, Afin de a y Il qu'on vient de celle faciliter le moyen de aux ont groupé toutes vides de sens Dans 1) lin lire est la plus usitée. s'en souvenir, les Orient- en huit mots lettres-chiffres les les : lX:S^ «iâ/to '), manières de compter par d'autres c>^^ jÏ ijâàxAv ^-y*-^ j*^ cf^^'^^ Aj^' ^) manuscrits des Œuvres complètes d'Envery que pos- des sède la Bibliothèque nationale de Paris, le copiste, poëte lui-même, ajoute du à la fin livre, un poème de termine par sa propre composition, qu'il ce distique: — eyer ez tu pursaul târîUl sâl Si quelqu'un te demande beyâ sa^arhâi) de l'année , envarij %6'/7»zii dis-lui : d'Euvery en faisant l'addition de la valeur numérique de toutes Or, dans beyu seUirMy comprises 959, la date à correspondant xeJnml l'année de 1 etn-ery, hégire ofi on obtient le copiste la a le les sage. lettres somme de aclievé son manuscrit. Pour *_j a les la quatre lettres que valeur la valeur de 2) de ^_j, uu Persans ont ajoutées à l'alphabet arabe, celle de ^, -i, celle de : et enfin (JS, '^ La comptabilité crire dans ^, les se sert d'un système ouvrage de feu tionale, à Paris, sur M. de chiffres que j'ai fait ins- Pihan, ancien prote à l'Imprimerie na- Les signes de numération usités citez les Orientaux, Paris, 1S60. (Voyez pages 115—226 de cet ouvrage"). 155 CHAPITRE VII DES § La 217. à fait lettres 5 DES déclinaison dans ^ PERSONNELS. PRONOilS des pronoms personnels persans de celle des substantifs, avec cette dif- l'instar que, ence 1. PRONOMS n et les ^ cas obliques, te, il comme on y a élimination peut voir dans le semple de déclinaison ci-dessous. Ces pronoms sont ou 218. ivent abstraction faite du et déclinés représentent, ou conjonctifs, c'est-à-dire qu'ils sentence que conjointement avec e Le pronom .) de ttt, c'est-à-dire qu'ils '), pas d'existence isolée, et ne peuvent figurer dans •nt 1 employés être qu'ils tn isolés tous les absolu de la 1'' pers. du ce sing. pronoms personnels persans nom. .yfl qui, 7nen, moi, est le employé substantive- puisse s'accorder avec un adjectif. Exemple: •tldxi l'àr Icu^d î( meni herdb kilï/â — M71 fefdvûfi reh kez kïïgdst kugâ Moi, ruiné (par lédier? Jette ce le des un routes) terme. ti'op d"amour") que je suis, comment regard sur l'immensité de la distance à pourrais-je y ('itt.: la diffé- parcourir, vois où en est le point de départ et où. 156 DECLINAISON DES PRONOMS PERSONNELS. PRONOMS ISOLÉS. PREMIÈRE PERSONNE. Q^ moi; meii, jLo mâli men, de moi (^ , ^_ hemen ou ou ^ L/« »îer<? Q^ U jl (?« Lo ?Hc? 1), Lo é;?«, moi; moi (me); nous; de nous (le nôtre) L<". hemâ ou .Lo mârâ, nous; y mien); de moi. OTé!«, (Jwo ;w«^j OT^, I (le !_« merâ, à t.Lo ; w«m; e^ fnâ, de nous. 3^ PERSONNE. »j' toi; ^'«, JU) mdll tu, de toi _jj* _j^ Ijj' _jJ \' l-4-vl L*..iv ôez"?* ou ^«ïr^, c;z i^M, I toi j' tûrâ (le ; (te); de toi. siimâ, vous 2); ijU ?«â/2 sûmâ, de vous L*./i^j tien); (le vôtre) ; bes'âmd ou ).L*»vi sûmârâ, à vous ; '.L4«w silmdrâ, vous; l.«.Àw y e^ siimd, de vous. 1) Dans la conversation familière, on dit L^Lo pour Lo »ta et U..vi «wwïâ; 1) Il y a un pluriel conjonctifs. ^^ ce sont mdM et LoU-w iûmâkâ des pluriels doubles. plus régulier; mais il appartient auxprouoma 157 3« PEiîSONNE. Nom. fct Gén. jLo 5' Dat. Sinsr. »|j Ace. de niàli û, heu ou '.»' lui, Nom. LiCol y*««, eux, elles; O ...Uvo! ^3^ e« de ««, "^'^^^ lui, Ace. t-jLCvjî ysdnrâ, les; ( ;' d'elle; ou iJuvo' ysdnrd, à eux, à ...L-Ciolj leifsân ..L/ioJ à elle; lui, y««M, d'eux, d'elles (leur); Dat. Abl. à ûrâ\ fcî ;! d'elle (le sien); tira, Abl. Gén. Plur. >' elle; lui, û, ez ijsân, d'eux, d'elles elles 1). PROXOMS COXJOKCTIFS. PREMIERE PERSONNE. Nom. Sing. ma; em, mon, I» Gén. Jt Dat. )_ho Ace. '-<! Abl. ., em, de mon; enirâ, ou* etyi avec *j bè avant le nom; em, mon; emra ou I» em avec r Nom. Plur. ...Le •.! J es avant le nom. imân, mes; Gén. ...U iwa^z avec l'izafet du génitif; Dat. i_jLo Ace. :Lc Abl. ...Lo 1) Cf. personne. y imânrd ou avec iu imanra , nom; ; 2?«â« avec en lithuanien fé avant le es •.* pour ez avant le la nom. seconde et aussi pour la troisième 158 2e PERSONNE. Gén. O O Dat. 'j' é^r<f Ace. Ij etrâ ou Abl. O ÎNom. ^. , et, ton, ta; et, de ton; ou I j t^i! avec O O ton; «^^, devant ez, ;' nom; et avec *J 5è avant le le nom. Nom. ...U itdn, tes; Gén. .•«u ïYâw avec l'izafet du génitif; Plur. / Dat. IJIj iV««râ ou qIj" «"âw avec xj hi avant Ace. ijju' itdnrâ, tes; Abl. .•jU itân avec •.' e« avant le le nom; nom. 3e PERSONNE. Nom. (ji Gén. [Jm es; Dat. l_vi ^^ra Ace. i-vi Abl. (jii e* e*, son, sa; ' Sing. Nom. Gén. ou ^Jil e«ra ou (ji avec avec XJ iè avant t-^ le nom; <^«; e« avant le nom. -.t ry**' i^dn, ses; l'V-^ isân, avec O UUi ïsànrd ou ,mLw Ace. 'JLw ïsànrd, ses; Abl. (m'-^ ^^fl'* Le pronom ^vec conjonctif du l'izafet Plur.'' Dat. •.' w<f/i avant ^ el génitif; avec le w iè avant le nom; nom. de la 3^ personne ne s'emploie jamais isolément au singulier; on le retrouve isolé dans des langues modernes congénères, par exemple, en anglais s7ie, elle. pleinière, je souffle, En soit lithuanien, ce au singulier, tû viey , pronom a conservé soit sa forme au pluriel: az vieyou, tu souffles, ji^ vieja, il ou elle souffle, 159 mias nous vieyam, vieya, jej ils soufflons, jus vieyat^ vous soufflez, soufflent. REMARQUES SUR l'eMPLOI DES PRONOMS PERSOXXELS. pronoms personnels absolus ou Les 219. isolés font fonction de pronoms conjonctifs, qui ne sont que l'abrégé de ceux _wj ..-A M \:j,fS^^ ysân ^^?/i Ou là. , indifl"éremment dit men, puceri ma, vilàyeti L*a« ment, notre Les plus aux et mais la conversation et les dans Tous ces 220. pronoms personnes Les 221. -J_5-»J benoidcri hàitànnî), etc. à tes leur âme. dans style familier. le voir comme les que l'accord des du celui génitif, au remarquer que pronoms conjonctifs des il faut est indispen- ces conjonctifs. des pronoms conjonctifs au la finale par la préposition ^j '., te. singulier ou, ce qui Exemples : men ou * J\jO benSiderem, à mon domestique, ;_>«OCj be yusi tu ou s:^^Jj:,^i^ lemtur/iâîtdn, vild- appartiennent à un style au pluriel se rendent, ou par Q-» tjântsdii, au singulier. Sa présence arrive plus souvent, _jj" ta mai- ..X^*Si)^ six dernières sont préférées devant datifs û, iM^-?" votre religion, (littérale- ..L/iX-oL^ Cependant sable au plui'iel de frefsi ...L/iXj' o'*JlJ> Mnht, sa pantoufle, mezhehitân, tiens), se fait l'izafet. disparaît l'izafet fils, exemples font personnels moyen de et mon ^M-JiS tu, »' mezhehi siimâ, k-efseè, six premières locutions soigné, trois iwCisàj ...LO^iÂ^ pays, ta religion à toi Tiânei -^aPu-V»^ ou bien ^-n^pixcercm, son (et aussi, ta fename), yetimân, ^Jui» »j' : chameaux beyuset, à ton oreille, ...LajLPJCXCo (pour nôakeri merâ, yûM turâ, siitur- 160 Les 222. ...LUj gent, ,..LaÀPi3 votre bouche, i\j L^^ ez dehenitàn ou ••' comme de plusieurs noms nier des ^Ij^:^ et siir îi ii sumâ. de nominatif est pronom per- qu'à la suite du der- incidents. Ex.: yAj jl le génitifs et adjectifs, le ^.'Jw«5 medâïxi hedter y^ ^^«i jJ ^L-^î uhi/âti par ez heyvitân. Tes poésies pleines de malice que la satire elle-même, etc. d'autres termes, dans une sentence persane directe composée des éléments et ^~ deheni j f?^'-^ (d'allusions) insidieuses, et tes louanges pires En suit: etc. sonnel qui s'y rapporte ne paraît serr il ez idli ma, de notre ar- ;' Dans une phrase continue où 223. suivi se rendent ablatifs ez piîlimân ou bien Lo ••' précités, la première place est réservée au sujet, la deuxième à l'objet, la troisième à quatrième au pronom personnel la l'adjectif, et la der- nière au verbe, exprimé ou sous- entendu. Si ce verbe régit 224. doit sui\re le pronom un accusatif, Exemple: personel. — lAAAîJi '.^1 âlâti Idrzdri nemi ainsi 225. y. c'^îj .LS ûrâ yiriftend, Ils L du régime le ^ .^.^^ ont pris «Jl>.»Js qurJlânei diismen le train d'artillerie de l'en- que tous ses appareils de guerre. La présence des pronoms conjonctifs à la suite d'an régime direct permet quelquefois d'omettre l'accusatif. Exemple de sièretés mis à la bâton que je porte, et je lui etc. ai l'ai le '. de : èûbem zed u seuyes zedem fe'û%sem dâd u pecés dâdeni. coup ii frappé avec une pierre; dûment rendues; OJT il Il m'a m'asséna un dit des gros- (»0 derem kerd, il m'a 161 Dans 226. et (^5 élif ' le pour vey et en poésie, on dit ^^^\ lui, et au datif de ce pronom, û, ^^ du datif du pronom personnel de savoir: Aj sing., u selir Peut-être dilliter aura-t-il dorénavant pas sera ou ^»j , hevetj , ou ^ ou ij^ veijrâ, Exemple: lui. meyer la 3e pers. beû ou »iAj bedû^ ou (^3lXj hedûij ûrâ^ ou K^'^ merûrâ '.^1 û'j change en o d euphonique. C'est pourquoi on compte sept variantes à vieux style bemâned bedûy — et la la ville et de lui obligé nebdsed dlyer ber seres bâji uy même en tille payer le temps, et il ne tribut (vLj bcîj , „lj 6«y) promis (Ferdôucy). En 227. deux , est persan, jj'^ q-» men u tu, une expression familière Elle veut dire une amitié à , vie la moi et toi, à nous pleine de charme. et à la mort , et aussi, un attachement à toute épreuve. Les auteurs des chansons populaires s'en servent souvent. beyâ berevim ez yn meni veldyef. — men u (u Exemple : tu destl merd beyîr men dd- tu, Viens, partons de ce pays, à nous deux (pour la vie et pour la mort!) Tu me prendras la pan de ton manteau 228. En main, (litt. et toi, moi prends toi, à s'adressant je ma te suivrai en me tenant au main, moi, ton pan). Dieu, ou se sert du pronom personnel de la 2^ pers. du sing. Exemple: -.'uNJ jj' tu mibîiiy n'ai y ^xij ûmîdy beyeir f^»\x.A\ ez ta pas d'autre espoir que toi jjr»x>^ neddrem , ^ l^'^A^ ^ hdri liûddyd Seigneur (bar) Dieu, tu ! 11 vois, je 162 Les 229. derviches et en s'adressant à courtisans, les nom même poètes tiennent le les langage en parlant au sâh. Cependant diplomates et les remplacent lui, pro- le personnel par un des titres honorifiques de sa ma- comme jesté, sence), pond Mh^ souverain, aUi du monde, cy22C> l'oratoire alors et etc., met à se le temps la 3e pars. J(c qiblèï 'âlem, LJl.>.î majesté, xezret, pré- (littér, du verbe qui y corres- Exemples: plur. * i^^aJ^JUix {^^JM^ ^(c LXÀjLojftxX (J^^ "âlem mifermâyend 'eyni meslextt est Tout , X-S»-^ her iJLjJS que vous oe dites (littér. ils ordonnent) est juste (littér. du monde) plus prudentes); l\Jl>^J (^j'^iai-X^ ëi qiblei l'oratoire (litt. est la source des sL^i k::/^,^ ît mesures les ez merxemei sâh hendenevâzy fermudend. Par un mouvement de rdlii bonté par la voie de la miséricorde) vous (litt. vos faveurs ils (litt. sâh) (le me »!. comblez de ont ordonné, ou ont daigné faire l'acte de favoriser son esclave). Dans esclave, exemple, dernier le remplace le une grande impolitesse que lant un à terîn le supérieur. esclave, (votre) i^i^ ou (jo^:>i iKlâs , le substantif sô^i bendè^ pronom moi. En Il faut ^_>aJLs^ Jcîè , de le le plus petit (d'entre dire mûKlis, jjyi' disent ^^L> Xâli nesûd. Je l'ordre f.îSiAJLj n'ai du ou , kemînè, la la 1. plus kenîz, la servante, ou «Jsjo betidè, Js-wJ (litt., i^À-ç*i^ (votre) vos serviteurs), temps du verbe correspondant à femmes , y substituer très-dévoué iM^^ IJ*^-^' ce effet, moi je , ftrmdisi serait en par- , hendè^ blXJo dévoué, ou q^V^ etc., et pers. sing. petite, etc. Mn kem- mettre Les ou bien Ex.: benderâ (datif) pas bien compris ce que vous (/idn) venez de dire, hân ne devint pas compre'liensible pour l'esclave); 163 • rem emmd ve suis le vezîr dévoue du Le 230. Mes nedârend. sefqet me mais vous (vizir), sentiments retirez votre bienveillance (litt. mais vizir, en roi, de lui-même, nous, ou tout de bon, «L^ M/j, siug. bLav C>*~*.«iA-U.J baut, bien ~>\ i^^l hui le «.JLb ^jiw-^.Lx^ biilend est. du bonheur; emrûz hd ^sâh main 8âh, avec sa mh tâle^'i c'est-à-dire, j'ai dit md, L« avec la 3« pers. roi, le du verbe correspondant. Exemples est vous de bienveillance). vizir n'a pas le parlant pour sont l'esclave (moi) je : L'horoscope \:y^.iM<ù L du sâh v «t -.%. •':. l mubârekek âhûy zed, Aujour- desti sacrée, a tué une gazelle, c'est-à-dire, je viens de tuer une gazelle. Enfin, 231. sant à l'une comme en ^A ^m le meryi men jure tu, par servent se et de seri men par) ta ma en (je jure le barbe; ^a mort, par ta vrai ma par) JS'./o pour Dieu? _j.j , toi c:j.a**.j lt\i> tête; ^ jj tu hemiry par- bien, , ^« ''^^ -^ -a ^^^ç^ .^ aussi vrai que c'est-à-dire, comme je te souhaite .«jL^ hegâni pûceret, par [^»ii tuy Jiûdâ (avec et Dieu, c'est-à-dire, \J*-i'.\ meryi men ou bien^" mort; (^-^. musulman; salut de) l'âme de ton fils; pour )l\>j vous, comme Exemples: mourir en odeur de sainteté, ou mourir en s'adres- , Ux: M?nâ, amis se tutoient les herrârem, que tu meures, que je meure, je voudrais de l'autre, français, tout ailleurs. (je personnes d'un rang égal les (le (C euphonique) est-ce aussi vrai que ton amour etc. L'usage des pronoms personnels conjonctifs est d'une occurrence fréquente chez Exemples (^w.j. les meilleurs auteurs persans. : 1^\>.M ^^J>\a i^jA.^ jv. k.j tu hemelâmet meJcimem sinè fis , 164 toi, ne ^^^ j^»i le datif; ma pas blesser fais poitrine par des reproches. Ici le '^' ^^ [S^ bedtm (•'^ m marque yofty efdk ellah nîku yofty , tu as dit que je suis méchant; Dieu te bénisse, tu as bien _>^l£ dit (Xâfiz); J^jLo ^^ p i'\%P^ (ki kiez heki'm J...;oIj5> (•"T^ dilem Jiun es) &_:^ '^^- O'^;^ f*"''*^ ^^^--^ iieijd^jed (Xâfiz) quoi bon essuyer A. , de mes yeux? Trouve un remède pour étancher le sang de larmes cœur; \uMê ijlm ,0 iAa«, (>S\^. ma mort Jidkim sipâr, quand (*-^5 ry^ egalem ^^"' les mon dcr reced bè sera venue, ensevelis-moi. kiez e^emdl nisdiîtes uist — 4 klâlbiidy bâsed (Envâry La '} serisk ez cehii piiki kerden ci %âcil ""elâgy (/dnîes nisi Siiheyly). science qui ne fournit aucune preuve (signe) de son savoir est mannequin qui .'<?^i n"a pas d'âme hurmûzem, ne did u by sûHen sed lutf kierd (accusatif) yezdeni (accusatif) did u uri. {J/uny-es datif). medx^s yoftem u Mëem — sdhi ueddd (datif) (Xâfiz). Le sâh de Hormûz ne m'a pas vu faveurs; neur et On sâh de le il Yezd m'a vu, et, sans dire mot, j'ai dit il m''a fait cent un panégyrique en son hon- ne m'a rien donné. voit, par sources, que le ces exemples, puisés aux meilleures pronom conjonctif peut s'employer, dans tous ces cas, sans le secours de la postposition K râ. § 2. 232. Il est PRONOMS remarquable POSSESSIFS. qu'une nation comme celle 165 d'Iran, où depuis les temps les plus anciens le droit de propriété n'était rien moins que respecté langue des ni possessifs proprement sessif, faut il pour finales le génitif, pronoms Pour former un pronom pos- dits. à des paraphrases, qui se recours avoir dans sa n'ait , ni des font de différentes manières: Moyennan;- a. nominatif le pronoms personnels des nom absolus, soit conjonctifs, ajoutés à la suite du soit Exemples: qui désigne la propriété. ^K j>j ritui-e, U^ Mrâkum, mon habillement n ii)L-ii»J pilsâ/i- ^t^.puli »j' dehâti sumâ, vos villages, 3I LX.ii't>-yo sïanâ u ne ez qL^o^ Q^"^^ qoMni il *Jj ;l pronom réfléchi. ^i^^Aw^ji^ tJ-0 il iç-.u est à moi, deqrd emporté mdli à biird, le O^U= Pt 'emâret ne ^y.' pronom personnel, d'un Exemples .~i\ yn qui tâzi mâli kîst, à qui est ce ce yn espij cheval ki iS OjJ lidii, à Ahmed Hâu. lévrier? «J {.S^ hud ki der séuquni qui a remporté le jw jLo màli ysdn JLc mâli s'ûmd, ou i,-A-s*oL/ioJ ,.,«jS».a« était génitif ou d'un drapeau) de la course royale des chevaux? dxmed az : ou à vous, ou à eux; .O '^\jj^ IJsAj^j ^i 3' substantif JLo que nous connaissons le .y« mâli men, ou U..ii .0_j U-ii mihâsed, ce bâtiment n'est ni à vous ni à lui non plus. déjà, suivi d'un at, (inrc) ysdn, pronom personnel. Ex.: l'ablatif d'un Moyennant c. nour- oL5>0 etc. , Moyennant h. ma votre revenu, ^Uli-tiAxi meduMlitdn, ..Uj>. i> Jwrgimdn, notre dépense, leur armée et ton argent, (jiJwO mâles, sa propriété, tu, CJ^' sâhij bey- grand prix qL>- O^^ (litt. oLo 166 jeij pîk H i^^rè — yilryân — miberend mis eyer mdder ez tu heyîred ex'-^dl siyàh zulfet %<;Mâ?7 kim beyS — hûd dâdam heyil mâli liudà ledervis Dans une nuit ténébreuse, lorsque flotter en loups ravissent les brebis, fais écbarpe ta chevelure noire et viens auprès de moi. Si ta mère demande des nouvelles, te les dis lui: ce qui était à Dieu, je Tai donne à un pauvre. {Chanson des bouviers guilanais.) Quoique 233- génitifs les arabe et richesse , temps dans vent dans la les , celui qui a veuille dire en paraît qu'il existait de tout rencontre sou- le chants du peuple iranais, qui n'abondent comme dans , MU becyâr mdly neddrem visage il , qui aide à former possessifs, langue persane, car on tu dâred raeni bîMz ki Ton pronoms propriété pas en mots arabes yilli rûi/ substantif JU, le les fleuri est — — bebûced dili cet exemple : her ki dâred mâli becydr — piirderd ddrem dâyi becyâr parsemé de beaucoup de grains de beauté. Que beaucoup de richesses les baise un à un ! Quant à moi, ne possède rien autre qu'un cœur débordé par l'angoisse je meurtri des et stigmates d'une passion non assouvie. {Chanson des montagnards deïlemites.) Ce qui viendrait à ^\yA\ emvâl, pluriel guère que dans 234. Dans placé par ..!: le le l'appui de cette opinion , c'est que arabe du substantif JU, ne s'emploie style élevé. vieux zân ou style, qM jLo est quelquefois rem- ezân, ablatif singulier du pro- 167 nom démonstratif qui s'emploie substantivement dans Exemples: sens de: propriété, chose possédée. le (JsJl>,»Î-J ,'y$vi On amena un bœuf cahier d'août). kS I"}''} _5j (JN.JCw.^ lA-j' 0»XLfl .v3 Le natif a^ \}^^*^ 8js-C>j3 ferliende keçdmj ki der riix mesHtiend melkuti âsmân ezâni ânhâst. Heureux yaume du berehmen berdvilrdend ezâni yôvi/ c5»^ appartenant à un brahmane. (Journ. asiat., 1844, (mU'^Î .,';' vi;A.jw.LiJ) kl ..), les pauvres d'esprit, car le ro- leur propriété, etc. ciel est vers suivant de Ferdôucy prouverait que le nomi- s'employait jadis dans le ân^ ,..1 même sens que son ablatif en question: o -^ o^ o' j*é ery'ùmenddn u jjâu âni fust seri Les têtes et les âmes de tous non pas au sultan pays — les 7W sultan ki Ki bûni u herr zdni ûst héros sont ta propriété à toi, mais compte au nombre de qui dit ses possessions tons ces et continents. Zebir-uddîn, auteur de la chronique du Taberistan (édit. Dorn, page 177), joue aussi sur le double sens de %^S' dS d^AJ m Jtemè tas ez Tout d)i ce o'iL<,-. ez miilk Jiosdil diii O^ tii '-^ly^ Tiâhnd >'' o' j" ^^ hûd hemukdjati nîk ^*^ q! an. (^.' ki kierdeï émir yest royaume du bien que tu as fera fait. partie de L'émir Tâs § 3. DES tes s'est propriétés {âri) en récompense réjoui de cela (««). PRONOMS RÉFLÉCHIS. 235, Les Persans ont trois pronoms réfléchis: \J^.<f> 168 ^X/i:oy> Jlîs, marquent grec: àvroç) qui (eu et , qu'on les emploie en qualité de pronom fois dent au latin suum ou sua, siius, important de bien préciser est II o^ Md et Jni-ten rapport de l'être à lui-même le guent ces Sous 236. du rivent naturel, pronoms trois nuances qui figuré, distin- l'un de l'autre. substantif persan (au correspon- ipsa, ijysum. ipse^ les rapport étymologique le toutes les , , Hû _j.=> tous les trois dé- , ') ou ^^i> Uûy, le sueur), la manière d'être d'une la créature vivante, ses sensations intimes qui émanent de moral son et comme de son physique, sueur émane la de la peau. Les Persans en font dériver leur substantif Jiadû, Dieu, ou être par excellence qui n'est pas '>Ai> né, mais qui vient (i venir) de lui-même (o^ â racine du verbe qlX^T âmeden^ Hûd). Le premier, ij^J^> Ms (abréviation de Jiûyeè) un mot composé de _^_i> et du pronom personnel 237. est conjonctif, ^ d'un y troisième personne singulier, ^ii eê euphonique. Littéralement, , précédé veut dire, il le naturel à lui, sa nature. Employé en 238. pas d'existence avoir lieu son substantif. en persan une sentence dans pronom qualité de isolée réfléchi, moderne, que et il n'a ne peut conjointement avec Exemples: 1) Le major Rawlinson, faisant Taualyse du texte cunéiforme de Be- histoun, swa , dit: slavonian pehlevi //, The pronoun iwa, swoi/ , swa, and persian j,i» sive lia , m self, is greek Oj.z> the équivalent of the sanscrit irov , Ttud, latin suus ;ioy> , zend liîs. ///<? or //, 169 (•)'-> ^<^'" l>iXjÉ.:> ^Ù^tJ> .^ lXaJÎO sêlâxi memleketi i^v>" son âme, J'^s, ...'». z*.^ ^ûmri Ms, sa vie, c>~^-^^ —.jLo I^^-Jv-.^- dânend llosrevân lits U"* mâll Ms, son avoir, , Ties souverains savent ce qui profite à leur empire. eyer sâh âtjed hemehnâni Tas bei/âyed liurâindu sây Si en Pùh le se bien accepter l'hospitalité de son hôte, qu'il entre daigne pavanant comme que dans une maison appartenant à lui-même (au sâh). que Remarquoiis jj^J».i> j' le nonyme de J^j-à> disant chose qu'il meJiniâni propriétaire fait le ; w, ou ^jioL*^ meh- second hémistische, ,jixjfci> de droit comme une au sâh lui-même. Cette dernière signification est la vraie signification du qui est pronom réfléchi sessif peut His, le adjectif et temps. le En résumé, ^ji.j>i> verbe. Employé substantivement, 239. proche. et , , même pour, mien propre, sien propre, selon servir signée par riel ^cXj4.=>, pronom personnel pronom pos- de la phrase, ou plutôt selon la personne dé- sujet i-ent, en est sy- un compliment ne regarde sa maison que appartient qui son convive du propriétaire), est n'-*r^ mânes. Mais, dans en par un pronom personnel, parce (litt., o'-*^ avec identique J^.»^ du premier hémistiche le être remplacé }30ui'rait Mni Ms ^^>.>w.U , notre parent, (Mstâni mâll Dans ce décline se cL:«_> i>^ii^ (A-o'u-w-j seldm cas,, comme ('yj' ^*h hereçâmd , il les .'/'' ,-.L< tr.ites (jii.jy> veut dire, pa- prend le formatif du plusubstantifs. st-Zis Exemples Msi musi, ...bOw^O» : cet individu est ,..Uio>^. heMldn îi mes compliments à nos parents et 170 à nos amis, ^ys, (jii.jy> ou d'une tribu, y compris 240. Le pronom et du substantif Ms (jixjy> teni ^^ Ms h qoimi, tous les individus d'une famille domestiques. les (^JC^j^i- ^ Hîè , MMen litt,, son composé de est même. En corps ^2jX^y> marque un rapport qui ;jii,j>3» de C'est l'inversion corps. ten, effet, s'adresse plus particu- lièrement au physique qu'au moral d'un individu. Ex.: '_ÀAAv«Ji.^ llîstenru kmt, c>-«^ O-wO'j i.3CL> liistenrâ combat, iA^LX-y« se pare, Msten sirm — Simm est, litt., suicida, se il, ..J«Lvioi.i> ,mL> aux enfants d'Adam l'âme de leur corps t/dni est douce, ^^ *"^"*^^ i^t^ >,!>-*.£ bonne réputation, Ces (^ciuy>, le isolément se comme par en garder mnyi liild, sou mérite, etc., — il est o^ Hua, réfléchi ,.JC>i:o^ qualité ^b ndm u n'aime pas à ruiner en pure perte exemples font voir que, pronom .c^-^ii^ lKàJj \^X^ùy>il- _JL^ Itùneri i3».i> plus correct de se servir de 241. , : liûdésrâ ^ebes ^ebes zây'-è nemîlcûned, disant au elle il, âdemizddrâ Li>i^<<t>) Mais en parlant d'une chose immatérielle bien d'aller cuique, etc. exemple sa LÀA-Ci.Jv> y s'abstint elle i-ÀA^vo^^» Mstenrâ âraû midehed, iiiibj'.) .«j-çil i,i^A«l elle il, ez ^jeny vâdâst, de pronom contrairement à Msten peut s'employer Aussi absolu. faut-il de les confondre, car, par exemple, en Msrâ (pour MUenrâ) 'jXi.j^i> entendre qu'il a tué un de ses parents , kilU, on ferait et non pas lui- même. 242. ^;ci^_Ép» jonctif et en forme riel. fait même vieillie déjà. Exemple : aussi d'un fonction pronom con- temps d'un adjectif, mais Dans aucun cas il c'est ne prend une le plu- 171 tennl dûst mîdâred, chacun aime ses propres enfants. Aujourd'hui, on dirait plutôt Si^^ ôulâcli Uûdeh'â, \J::jC>y>' 243. M. Viillers a été le premier à s'apercevoir que persan correspond au sanscrit le C>y>- Jiûd même, (ablatif de même rivé formé de la En 244. Ce sanscr.). Jiii qM manière que pronom qualité de de lui- liut, donc qu'un dé- n'est ^L ou réfléchi, Oj.:> peut s'em- ployer: comme un pronom Isolément, a. nom Exemple: représente. qu'il Mirkhond, de parlant sO-o iqL*s>- bûrdè, excepté les i3«t.^ la - L) mains en guise du absolu, mort d'Alexandre 7 'i *,i>^A«L> vides, il n'a ^U2 le desti Grand, ajoute: tillnj bd emporté avec rien j> liûd cîzy nelui (dans le tombeau). ehiûn H tu bd llûdy nedânisty — ferdâ Me ki zi llûd revy ci liâhy dânist maintenant que tu Si rien, possession de) toi-même tu ne sais es avec (en que sauras-tu demain quand tu seras (mort) (Quatrain 4.9e sorti de ce de Heyyâra, édition de J. B. Nicolas, toi-même. p. 28). C'est une idée analogue à celle que la tradition des populations de duha , slaves l'âme. deux mots, il a sur leur dûx , l'esprit , qui diffère Quant au rapport de permutation de ces est identique ture qui existe entre le 33 . au rapport de la Ij, je suis en possession de moi-même, correspond à l'expression anglaise, oivn man. na- rûz persan et \ejour français. L'expression persane ^j'à> my même notv I am 172 Ou h. nel, tu bien s'emploie uni avec un il Exemples: soit conjonctif. Mdi men ^yt 0»-5> ou CJ0»3» liâdet, mdn, Jiudi Et nous-mêmes, iân, vous-mêmes, Tiâdi ,..1j ainsi de Mdem, moi-même, jj" i^i> ou *Oj-> toi-même, mieux, (jiOj-i* Mdes, lui-même, ...Lo pronom person- »' "-^-^ ^"''^* *'• Lo ^^y^ ^'^«'^ "^^ U-CO "-^J-^ eu ^^' l'^^ Jiudi ^'^^^^ «^ mieux, Oj3> *uw<f ou mieux, Oj3- Mdijsân, eux-mêmes. ...L/*Oi.>^:=> suite, '"^'^^ °^' déclinant aux cas obliques. le C'est la manière de s'exprimer la plus usitée aujourd'hui conversation, la seule et unique dont se servent et, en les Persans. Pour donner plus d'emphase à ce 245. dans personnel le d'une locution arabe, C>^ Md^ on de sens binnefs (j*>.àÂilj , y a de qu'il le fait suivre en personne, per- sonnellement, ou \Av^j binefsihi, en sa propre personne. Exemples wÂ*.Jlj , ^(AxJL^* j'ai : ('^y^ *lXjJ> liûdem hinnefs, (-^.ÀaJL moi-même personnellemeut Mdesrâ binuefs dîdem u sinidem , , \.X^C>yi> j'ai vu et euteudu lui-même en personne. Comme pronom 246. mais terminaison du la O^ Md absolu, ne prend ja- à moins qu'elle ne soit pluriel, précédée d'un pronom conjonctif. 247. ou En langage (^o^j c>JL> extase, mystique, le dérivé ^c>y^ hîKûdy xàleti bîHûdy, état d'anéantissement, ravissement, marque le dernier degré de per- fection religieuse, que l'on acquiert à force de veilles, de jeûnes et de prières, ou l'âme quitte pour un son enveloppe visité le terrestre, monde des et esprits. moment n'y revient qu'après avoir C'est de là que viennent 173 soi-même, Md o^i> devenir sans sildeit, perdre connaissance, s'évanouir, c'est-à-dire, ...Js-w J>y^. lîMd Oj^>j jjlXx; expi-essions les aucune beJiûd silden, se produire sans comme assistance étrans;ère, les champs qui plantes des d'elles-mêmes, sans qu'on les sème ni les cul- croissent Ex.: tive. emri dismîryst Md he Md nemitùminem 1er dijem, ez Hlhdèes c'est une question ardue, tout seul je ne puis pas en venir à bout. Uûdperest désigne un i,-Avw_30ji> lui-même, KûdUû ou ^i>c>yà> homme de entiché qualités ses homme Mûdrây ou (jsLo».^» qui s'idolâtre ou réelles; fausses ywOj,r> Mdser, un. qui n'aime pas le contrôle, qui n'obéit qu'à son naturel (M), à son opinion (rây), à sa tête (ser); ^X^ji^^=> Kûdpecend, qui se complaît dans soi-même, égoïste; ^vOà,i» Jiûdru, plante sauvage, qui pousse naturellement, etc. Dans 2 ±8. les où o^5> cas ment pour exprimer que on en précise dividu, conjonctifs. ^OfcU> cddiri Mdtt, i-V> ...LpO rejlâri ...Ij Xtirfhây En rait quoi Exemples ^.jL^ Mdi , ma (ji«.vi> propre maison, uS^w vu O0»_>- .oL_:>- seyi hûdes, son propre chien propre enfant, iX_^ .L_a_s. (^L^_:> leurs propres paroles, etc. les pronoms conjontifs également correcte charme, tel in- pronoms votre conduite personnelle, ...UioOj.3- tdti, supprimant c>yz>, des : J>>*xD tijti Jhîdi mdii, notre liiidTsdii, s'emploie adjective- aa moyen sens le /idnèï /iitdem ta tente à toi Miid chose appartient à telle , ne possède plus se rien. la diction se- mais moins précise. C'est pour- dans l'exemple qu'il , du rapporte n'' 244, à un a beaucoup de homme mort, qui 174 § 4. ^®1:249. jj Les Persans ont pour yn, celui-ci, tu 3lui-là, PRONOMS DÉMONSTRATIFS. pour les deux pronoms démonstratifs, objets rapprochés, et ,..t objets plus ou moins éloignés. les ân^ Voici jrieur déclinaison: a. DEMONSTRATIT DES OBJETS RAPPROCHES. ,.^1 ..-ji ijn, celui-ci, celle-ci, jLo mdli yn, de celui-ci, ceci; de celle-ci, de ceci; ..-ju heyii ou l-ui ynrâ, à celui-ci, à celle-ci, à ceci; Sinar. )_Àjl y ..-j' ynrâ, celui-ci, ceci; celle-ci, ez yn, de celui-ci, de celle-ci, de ceci; LiJoi ynJiâ, ceux-ci, celles-ci; LgjLj' (jLo mâli yiihâ, de ceux-ci, de celles-ci; LgJulj leynhâ, ou ')LiÀJl ynJiârâ, à ceux-ci, à celles-ci; Plur./ i.LiJu' ynhârd, ceux-ci, celles-ci; LiÀj' h. ;' ez ynJid, de ceux-ci, de celles-ci. DÉMONSTRATIF DES OBJETS ÉLOIGNES. ...î d)i, mdli an, de ...L) i_3) ,..) celui-là, celle-là; ...1 jU y bè an ou celui-là, ',J) dni-d, de celle-là; à celui-là, à celle-là; dnrd, celui-là, celle-là; ez du, de celui-là, de celle-là; Lgil dnJiâ, ceux-là, celles-là; \j^ mdli duJid, de ceux-là, de celles-là; Lg.J) LgJU bednhâ ou sWJ' duJidrd, à ceux-là, à celles-là LLaiS dnhdrd, ceux-là, celles-là; Liiî -J ez dnhâ, de ceux-là, de celles-là. 175 Voici des exemples de l'emploi de ces pronoms: vns tr"^ o-^-r^ mzw, ^-"'' j'^r-^ — yerddri {kerdâr?) èerHi herrin e,si! cr^-^ yehj yn lè du u yehj ber ù. beftii. Telle est l'évolution de la roue de là-haut (le système des astronomes le cela sur tantôt anciens), est sur cela et tantôt ceci ^ji^ ^\ ^^ v' o^^^ o' dn iûfdni db un déluge celui-là était punis par le d'eau, celui-ci (sera) n'en Mst sera ne an mîseved pas ce que — que lier ci mon eœur un déluge de hommes les feu, cliâtiment plus terrible dnci dilam tûfâni dtes biid in du poëte Kaany qui prédit que 11 en rotation, selon ceci. j;^\ les ciel le feu. (Paro- de son époque seront déluge de Noé.) Mdâ Jidst cenân mûeved a voulu, tout ce que Dieu veut, cela adviendra. sôti Voici que^ se rend par *Jl\>uw. ^-^JLaw! Lo ve illa ynest ki nous arrivons. md ^ ^( j^jj c;^wv^j' », j^ ynest ki. Ex.: fermdnberddr .'Oj-oLcJ recîdim, exécute nos ordres, car sinon, voici que — L'action du prétérit reddim devient ici présente à l'in- verse du futur antérieur de la conjugaison française. 250. tif Une forme J ^jl yn était isolément dans les plus ancienne du im. pronom démonstra- Elle se trouve encore employée textes cunéiformes expliqués par M, Rawlinson. Les adverbes de temps composés aujourd'hui, ^_>./ii.xl imseb , cette nuit-ci, ^^-^î JLv^xi' imrûz, inisâl 176 l'année nous actuelle, donnent en exemples plus trois modernes. Les pluriels L^î ânhâ 251. remplacés quelquefois qui riantes se mais qui ont cXjOfcJ par «xï y ânân et ^mLâj' dans souvent rencontrent le ynân, vaFulistâii ^ Exemple: vieilli. -./O et L^àj' ynliâ se trouvent ...Ijt \XaJu) âaân'dï qebl jsixi hià tz iiuj buckail, ceux qui vivaient (avaient existé) avant nous. 252. Le pluriel de ces deux pronoms démonstratifs dans une construction, ne peut avoir lieu que lorsqu'ils se trouvent parce que, substantifs dans ce cas, lAÀ^Lyw le pluriel en LgJ|^ ùs^fSUH même en''ânii dâd ti Exemples temps. LiÀji ynliâ, sefîil u sont blancs et cenx-là sont noirs, ^La.wO heânhâ adjectif, démonstratif représente des sous-entendus qu'il indique et dont du la finale immédiatement devant un placés I g ânhâ ^ 'J htinhâ dûhiâm, à ceux-là w prend siydhend, ceux-ci o'o donna il il : («Ixi' une LiiLi récom- pense, à ceux-ci, une injure. Une analyse raisonnée prouvera que toutes ces dési- nences du pluriel n'appartiennent qu'aux substantifs sousentendus, dont la signification s'absorbe, pour ainsi dire, dans leurs représentants démonstratifs. 253. Aussi, le contraire arrive- substantifs employés au pluriel pronom démonstratif qui Exemple , en présence des car alors il faut que le rapporte reste au singulier. : oVyXJ .y li s'y t-il mâderrâ âzdr père ni mère. ^^ cLe^ nek'àrnd, ,iA>^ (^L^+jyJ ne faites pas de ._j' >/,i ye'.imhdii Mpcder peine à ces orphelins sans 177 Dans une sentence 254. [noms démonstratifs tif dont immédiatement avant est Cependant, relèvent. ils place régulière des pro- la , attention plus particulière sur l'objet démontré renvoyer ces pronoms jusqu'à médiatement avant i.i>v.w,Àj! le vuici, que ecce finest, i^>^.w.^>oJ .XS> conjonction la sOj )5-r.'-^ hier, y,i:^Av-j^wi ..\^ fi^Man o-w>l. s'agit, ^-yt^ hâ'jts hemin, c^^î iM^i, (') sont • 256. dire : O^ ses )'^ heure précisément, («J-^jJ In ItUlîm, yâctsi, hemân. râhest, 0'^-""^'*"^3 tels c'est , c'est c'est prononcées j'ai lA^ r^ i*t^''-* ^^*^ nous sommes toujours ce que nons avons Dans la poésie mystique, le d'unité. Ex.: , soit un izafet il snlien- la même hem'ûe Iiemânîm été. pronom perfection selon Dieu, beauté morale. stantif qui peut prendre celle-là) telles sont ses temps, à ma L* (litt. hemân u (sa cond'iite) et même dirdz frappées) chemin dont le %£?ré'/-«/'é's ki (litt. même Lien la précisément ^'^ndn veqt, en *«.^ : hemin xerfht O'"^ mouvements '^''' préciser le de les faire pré- hem. Exemples (mêmes) paroles que les paroles, voici. *-^ c>-««*^-^> zedè hndtm, voici vache, ;? ^o' veux-tu savoir ce ijnest, moyen de mieux pronoms démonstratifs céder de *->».j La r ^"^è h'idem digne de s'appeler homme), vAUdlnj liibier a encore un y Il des sens ^L^/O se'^^>' (le voici), \i^-*f.jJS est celui-ci est ^'* ^^Py ertr**' homo, l'homme (qui qu'une véritable vertu c'est 255. \5 que j'avais luouté flieval le rjiitst, âdem }yMi 9<\mv *>->»-J une on peut de la sentence, im- fin la , Ex.: verbe. le substan- le l'on veut diriger si , ,..! an veut C'est un sub- un article soit 178 Mhid yn ddred u nist en — u lebi k'el seulement avoir pas n'est même temps ce grand an duvet tendre de le cela un est ki (c'est-à-dire, la jeunesse le ceci et beau idéal, la beauté selon Dieu, c an hdi bendei tûFeti Fais-toi yn là) 1). — session sd/iid joues et une lèvre de rubis. Est beau celui qui possède les litt.: lieifi sebz dâred ânij Etre beau sur dâred Ici l'esclave de H âny ddred ÂNY celui-lÀ qui possède (c.-à-d. qui est en pos» du plus grand des biens des deux mondes). On qu'en arabe, sait 257. ordinairement y9 pronom Parfois le hûve^ Lui, signifie aussi, Dieu. relatif M ».i^ démonstratif ^i an le , qui doit suivre en est séparé par toute une proposition incidente. Ex.: an mûyesser seved bè kusis Des que 258. gehd — ki qazâ behsed u qeder Mlied assidus et de la persévérance nous facilitent (font obtenir) efforts ce (an) ti donne gratuitement le sort Dans style le et familier, que veut (exige) qjJ yn et q! an don- nent quelquefois lieu à des expressions LX.ii choses rentes 1) ..-jj ...îj (litt. Lumsden, qui i^i>s.>.iîP de cite ceci et ces soxbeti yn u an cela), ...! A cannot easily translate thèse Le (C de final ...! dans les Nous en avons ..-jj verses." deux exemples, d'unité emphatique, qu'on appelle *xIiJtJ' dissement. «.j», que: telles s'tid, on parlait de est (Gramm. t. la traducII, p. une espèce i^^, ll^y te'azhn, déjà cité un exemple. diffé- XJ ne yn u ne an. beaux vers de Hélaly, en trouve tion difficile: Destin. le )' 88) d'article d'agran- 179 Lp ni l'un ni l'autre, «st neci où et pi .••j' LrS? .•J^ u an kiiljâ kilt/u, oà litt., commun ces choses n'ont rien de c'est-à-dire, cela, est entre elles. Persans Les 259. DES PRONOMS INTERROGATIFS. 5. § sS ^'lAS' hildâni^ ont JOS j»'iAj Abl. . Au pluriel, ez ;' kuddm as' H^/«»2r^, auquel? à laquelle? 1), duquel? de laquelle? Jv^y kûdâm ne change pas. |»IiAj k/ïddm veld'jethd, quels pays? ug-J: j»I>Aj kûddm Pour mieux préciser ticle îj^l L^AJjJj kîldâm de ^. d'unité). <^:^mj,jS.j femmes? la zenhd, quelles demande, on yeki (numératif etc. suivre jAi' avec un (^ yek, lik.j fait Exemples: ?/ , j»'A3 pronom démonstratif le ^ pronom et de k'ûddm ici un j , ^) <?w, celui-là, ijekht, qui est-il? lequel, laquelle est-ce? de (litt. même yn, celui-ci, était k&dâm, lequel? ubi ille?), avec qu'il O remplace un fv-rudd pour \^^ furûâ, descends, ^'^ij> etc. On IM, celle du du pronom dé- doit nécessairement avoir été ./i/. 11 en résulte que interrogatif ^liA^ dm, celui-là ar- Exemple: 1) Puisque les textes perse'politains prouvent que l'ancienne forme monstr. se lùddmrd, lequel? laquelle? twflîuXj Ace. laquelle, k'ùddni 1), lequel? laquelle? j,'AXj (5e^w/«OT ou Uat. \ lequel, JLo mdli l-'àdâm, duquel? de laquelle? |»'A5 Gén. "i"5. kîidâin, Exemple: décline régulièrement. (Nom. interrogatifs : èi. L'interrogatif ^^JsS 260. pronoms trois ki et ss^ écrit encore j^j-^i i un composé de serait d, euphonique qui dans ^ Jo qJJo i^r^^, cejour, et bedti ku, où? remplace pour Ja leu, hedîn pour iwv..CCsXi' ».5' irtikeh, .-jjj hein, cette nuit. 180 un (littéralement: lequel ijehiMn lequel d'entre eux Jiûbest, Mi ^XaJ'OlXj animés aux On annexe quelquefois lui êtres la finale formatif que nous connaissons déjà, et l'emploi ..-j yn de ..-x^'lX5 , kudâm. Ni 8 »S tAcc. Aujourd'hui les de qui? ki, \^ qui? kirâ, à ez kl, de qui? •} les pluriels ne s'emploient que dans Toutes ki kirâ, qui? 1-5^ \5' a^ des cas obliques. Ex.: ', beki ou iOCj Abl. interrogatif qui? kl, jLo mâlï io Sine./ Dat. que fois ^X*^ kiyân et Lg-^ kîM style familier. le immédiatement ki précède JjKf celui de a cela d'irrégulier qu'on en sup- ? bref devant le / Gén. 264. pronom déclinaison du Nom. 263. de pas diffère l'un ni l'autre ne prennent jamais d'izafet. qui? lequel? laquelle le ne kiidâmîn La 262. prime Fûdârrc -liAS^ «^Vî^ i^'^ s'adresse indifféremment inanimés. et JCsS ...LÏ^JCj bon? on répond: est hemè bedzdtend, aucun, tous sont méchants. Jc'ùddm ^ô^ kudâm 261. \^^j^^».S> est-il?); le le pronom verbe il , interrogatif »S y a trois choses à observer: Le a. 8 quiescent de devant toutes A^A^^ l.hjd, »S^ Le de l'autre » i («jIavv^^ se kl se change en personnes du verbe normal. kij}iem ma , kîi/m, moi, bref de qui suis-je ? ç*S nous, qui somtnes-nous vous, qui êtes-vous ? uXaax5^ h. piré men ..yA tu? j^XjS bc es (jui les \5' liestem, etc. ? _jj" ^ y long Ex.: tu kvj, toi, lXa^j L^ÀO siimd ..\.m,^ i/sân kîyend, eus, qui sont-ils? kl fait disparaître le ou, pour mieux » changent en un ,^ ^ long. Exemples h as- l'un dire, : et 181 Hstem *JCav.>j kist i), qui , qui est-il? * . suis-je? Mstîd, qui êtes-vous? iAàaaw^j deux cas Ces c. conserve devant ^^^mm-^xj lA-x-i^'^x.i' kistend, qui sont ils? exceptés, le » bref de / icT ki se consonnes, soit voyel- soit initiales, les qui es-tu? kîstij, qui sommes-uous? de toutes les autres parties du discours. Exemples: les, »S viiA./i.5> plus kl (TO^ou ^ Hstim, v^_^ qui qui est-ce qui est debout? esf , qui est-ce 4zmûd, qui kl hic, est stupide? est-ce qui a a dit: il (<jS Joj hiht qui est-ce qui a lancé les lévriex's? usité) istâdè tâzihârâ ki i.L^-.lj sS ôy)\\ ^sx^ »S ^^^/Jo ki yoft rien. L'expression fort en usage c^a.^*^ 265. «—3 ki ebleh est, »,-S^ qj' pt derdhârâ i.L5>O.L> éprouvé ces douleurs? kerd est Vi *«' aol i^>jw' i^>_A«xbi veyl iS Li ki hâ Mst (littéralement: qui est avec qui?), se rend en fran- çais par sens dessus dessous, désarroi : Exemple meyer xerfemrâ qabul kerdend qu'ils désordre, chaos. , : ma agréé aient parole isteyfer allah ki hâ kîsl, Croyez-voiis Dieu leur pardonne, tout y ? est dans un désordre épouvantable. 266. On ne se sert pas aussi souvent terrogatif »c^ que de qu'à Exemples JjLjé^ ^i>-vxx:> livi-e 1) , et, in- en général, on ne l'applique celles qu'on veut avilir. : »S \,J,^^>M^^'JlS (_i,L.S^ que ta En isS choses inanimées ou des du pronom lis? \5 lAi.'t^ 1 iLx5' ij-î^* patois guilek et kurde, *J>- ci kitâbisf ki kitâbi //« ^^"-^ on ^^ dit: ki X''''fi s*S miMuy mifidnii ou bien cîsf, ._ji quel est ce ddrend, qu'ont-ils à dire? kiije, qui est-il' 182 *J^L> t\JuyiiJ.j (pour bâlây Idjiem chien pour est-il) bout de moi)? iO>- lerây ci, ^ rA« vi>«>*w serem) bè s'asseoir 7iismed, plus \5^ viiA.£;>- iC^ _Xa« •.) sS _^ S*-^ kierem (littéral, quel pour quelle raison? rç'-J ez ci ^ehet, ki et ^cs- bûd âidi kïïdam ô^ Jôd' çS id^\ i!^^.J> ^^^M*.s> établit la différence qui U: ci hest lier bedehy J,b befier ki hest û tie- Ms quelle Sais-tu donc est-il ki seri ba- haut que moi (littéralement: au haut L'exemple suivant du poëte ^/a«?/ qui ci seyist à quoi bon? pourquoi cela? etc. existe entre tS Hâhy gezây « fcl est vraie la Tout libéralité? que tu ce as, donne-le à tout ce qui existe et n'en demande aucune rétribution pour toi-même. Cependant , dans des objets animés certains cas sdh pûrsid ki yn Le On roi peut dire aussi: signifie aussi, diirdi 'esq kiesîdè J'ai J'ai bu le ci ël s'emploie avec âdemhâ my basend demanda: quels sont kîstend, ces messieurs «y i^ , : em ki (seraient) ces Js,;j0^xi' oty02> qui sont-ils tel hommes? q.j' tjn xëzerât ? que, à tel point que. Ex.: mepûrs — eehri kigr cesidè em, ki mep'ùrs. breuvage de l'amour jusqu'à la lie; Ahl ne m'en parlez plus. goûté du poison de la séparation; Ahl ne m'en demandez rien! 267. rapporte Ce qui a été dit de la déclinaison de »S^ également rence que: à celle de ^s^-, avec cette ki se diffé- 183 Le a. datif |yç- cira ne s'emploie guère qu'en qualité de conjonction causative ou interrogative L'accusatif n'existe h. l'accusatif ment la locution. j»L^Li j^^AJ'law. beengdin, affaire que tu ci reçândy Exemples 'Aj '..li 268. Ordinairement on fait Exemples autres. k:^ O.AwijÇ;j(littéralement ; »1 u beyû Ididdm une (quelle est 1') \> 0».J icJi' sens). accompagner sens, le an pronom démonstratif, chose, qI a-t-il (C^iLw. *L^L )^ complément qui en détermine et OOj.5> Mdei _^io Dis toi-même, avoue, y , bnd là been^dm reçdndtj (même kdrji remplace ou par le : achevée? ou bien aies pourquoi? : kildâmrâ, ou bien en tournant autre- K(»^'-^i kdrrâ On pas. ^j:^ comme her, .§> de quelque ciz^ ;-ç=^ tout, chaque, : ci qui cîzesf, est-il donc? qu'est-ce que cela? *jia^ quelle cliosp est-il), j^j,s>^jS> xim Mcîm, que (quelle chose) sommes-nous donc? li^s>- — Kien, Le ma ci cî- (littéralement: rien nous sommes). Le pronom 269. ses dérivés et (de ic> ëi, quel, lequel, ëûn, i.i:/«wi homme? èûny, . et iOj.ir laquelle, Exemples monstratif). -^O) Jj^S- n^ relatif synonymes (de peut être remplacé par yûnè, manière, façon), et ..y^ »s^ ci _jj et ...I an pronom dé- : *J^jC:>- ciyu/iè ddemi/ U-o ciyûnè, lequel, laquelle, «Jjii:^- j^k*,jm^C> hS' ist, L« quel (comment) ma hemè dûstîm est-il tu nous nous aimons tous, toi, loin de nous, aimes-tu aussi? cet bimâ (litté- ralement: toi, sans nous, quel es-tu?). 270. Les expressions suivantes sont d'un usage gé- néral en conversation: }<C^ .._;. bè men ci, qu'est-ce que cela me fait? iu:>- ^xj beùî ci. 184 que qu'est-ce cela personnes du trois te fait à et toi ? pronom personnel; S-:??- qu'avait-il à dire là-dessus? (littéralement, est-ce possible? jjt^anij ëi, 271. quel, Il de »._J ^i>._ft_^ yoft que dit suite quoi?,), avec , iiwS?- et les èi, (j^X-J DES PRONOMS RELATIFS. y a en persan deux pronoms relatifs: aS quelle, H (littéralement, c'est-à-dire quoi?). 6. § il ainsi même ci, \:?>- Bien que sens. kl, qui, premier le spécialement affecté à l'usage des substantifs animés soit et le deuxième à dans celui des inanimés, s'emploient qu'ils la suite. ]j Les pluriels pronom plutôt au faire ici Ils pour l'un ne prennent pas ,-X^ arrive quelquefois il comme on l'autre, les finales kïyân, Lixi' kihâ et Lgjj^ du «'//a le verra pluriel '). appartiennent interrogatif et sont des exceptions trop rares pour en une mention spe'ciale. heniytr ki cihd mikitisud ez UUemi qeddûr Vois les peines que bcjjdn nûmâ le monde pervers kiijâii et ces Car j'ai Xaçan? _j..j ^ .o '-^ mekdii le doigt ^y ilj'tddè est) trouvé maintes peines dans ton amour. euyiiséi text^yiùr bur k'àijâ hediii Lj^^ merâ der yemi la cihd ûjiddast (pour ki mit endurer. dit: si>\A«oiXs' 11 t'ait end yn xilréin A %«fa« Explique-moi qui sont ces Xiicein Gâmy lui dendân yirijt a der fikr a heijâl hi'id ki îMii ez dmedend u kidnend. de flexion et l'imagination la stupeur sur ses dents et demeura dans pour deviner d'où ils venaient et (pii ils la ré- étaient. 185 272. Les Persans n'aiment pas à décliner leur pronom relatif, aussi ont-ils recours l'isoler et dégager le à différents expédients pour particules des des cas obliques nécessités par la syntaxe dans une phrase relative. 273. Il indispensable de bien connaître ces diffé- est rents moyens d'accorder çons par le pronom pronoms les relatif \5^ Commen- relatifs. à cause de son im- ^•/, portance. peut, à lui seul, représenter tous les cas obliques Il sans accompagné des particules qui servent à être former. Nominatif: tX^A-ijXi \5 ^^i 4-iV»îw&//«/, une vache qui iloniip XÎlè les Ex.: kd (pour mdrist ki il) pour 1^3''-^ ydvi/ kl du dû lait; 0.0 .m «O ^ kS »' 0"'<^J.)l-* ser ddrcd. L'astuce est ki u) ^*r^ une vipère qui a deux têtes. (^lA^ Datif: ddhil siidy, ^ J»^''-^ une maison où nS Accusatif: *.jiAjp »jL> Rânei (^dans laquelle) ki jL io (pour ki bè u) tu es entré. -*a.i^ sehcy ki (pour L»S sS ki lird) d'idim, une personne que nous avons vue cirâyjl rd ki (pour ki drd) tizid berefruzed — herâiikles puf kilued rues hesiîzed qui Celui souffle (littér., ne manquera point de Locatif: jj^yisi idUn;/, l'endroit où ruzfiây ki (pour Lgj) lesquels) il pleut. se fait pdf) sur un flambeau allumé par Dieu, brûler la barbe çA »S (^l-> (jdij (littér. ki sa barbe brûlera). (pour ^'.O !>S kiden'C)my (dans lequel) tu es assis; O.L->-x-xi .O kS ki der ânhd) mibdred, XJ les joui"S (^LP;^. où (dans 186 Instrumental H hâ il) nïsâiiè : XJl-w^ ^^5^3 iS [i avec laquelle tu as atteint la cible, la balle zeclif, (pour ^\ yiiltUèï ki S.Jj.15 «.i' etc. Mais cette construction n'est ni aussi élégante, 274. ni aussi souvent en usage que celle qui consiste à pla- en premier lieu cer nier le pronom dans une et son puis sujet, le possessif et la finale la du cas oblique Par ce moyen, relatif. sans être qui, sujet établit le rap- \J membres d'une port de relation entre deux ou plusieurs sentence, »S relatif de ce der- fin devraient suivre le construction directe, pronom pronom le en renvoyant à et ensuite le régime, obligé de s'adjoindre les particules qui forment les cas obliques. Dans la prose ou la poésie, ou conversation la milier, rien partout, la rédaction," le style élevé ou fa- de plus fréquent que la rencontre des expressions suivantes : SIXGULIF.U. Nominatif: rail m'i -X sK \Xx^o! âdemîki O», reved, l'homme qui marche (au pour ^1 (littéralement, \J hï ti) Jiomo qui ifer per- sequitar). C>S Génitif: ki xebhes pour la pilule pilula me ej'us Datif: j'ai »,! ^ ij^^ CU;> »S Lr•^;^^•^ ki xebhi il) tfbîby ki x^bljes himdrem kerd, le {^j^ »S médecin dont rendit malade (littéralement, en mauvais latin, medicns qui cegruTn me reddidif). (ji«.LX>.J (*AftJ bepederes pour quel j.sU.*J »1 )>-^>:? «AJjawj ^ ^^ peceriki bepederi it) bopederes yoftem, (^.(Axj »J le fils ki au père du- dit (littéralement, filins qui patri ejus diu-i). Accusatif: *jJoO ki dîriizèsrd pour !-vi; 35-jO ^jjp 1,^' \^^; »^ ki ::enîki d/'r/izdrâ (L^w^^yP ûrd dîruz) didim, la ^-J femme que nous avons vue hier (littéralement, fœmina qn(e heri eam vidimus). 187 Ablatif: H *.j,^.:é^ ».$ ijio' es tiôes poui' 5^ i«jt nous buvons tous /•/ ».S^ j^ »S ^^-^ ^«% ;' e« «é» u) ez d&ds hemè mîMrini, :! {^J^\ le puits id dont pufeus qui ex aqiuî ejus omties (littéralement, l'eau ^"^ haurimus (manducamus). Nominatif: JJ-i^-yO M .•.Lwj! ysdn) ^_s./ii./0 sXoiiLvw mesq mikuneiid, les serbâzdniki soldats (a^ (infanterie pour »__3 régulière) qui font l'exercice (littéralement, legionctrii qui in armis exercent ur). Génitif: *^ \i>.^! i"T*^5) im'-^A"'-:^ tôuisdn rôiisenest, les étoiles dont (^l^.lXvw rayon le est H sitdrehdij per- lumineux (littéralement, sidéra quce radius eorum lacens est). j^^ Datif: lX^XoL-a/O c^-ljO J^'ù iM^'-^j' *>^j^ ^i aOCxJ' kdryiizerduîki bete^riibei ysdn devdmi doalet milxevvel mîbdsed, les mes Texpérience à d'état .1^ hom- desquels la durée de l'empire est confiée (lit- téralement, viri rerum pablicarum periti qui experientice eorum stabilitas imperii covimendatur). Accusatif: *J^ aUxaS^ rdz der biy dbdnisdtir d ...LLxJ .0 iJlXioi fiirûUt, .0 »S 3_5rJ'-> i^^CjL^.Lo mdrJidiki di- ki der biydbdnisdnrd [tour biydbdii) kiistè bûdtm, les serpents le de'sert (littéralement, serpentes ^^i^oi^J i.aJ? vendit tous il jLiXxiLLo .ù kiyldnrdder avons tués bier dans interfecimus); ! (t Ji.Xi»oLiLo les \:^/JmiC> effets xJCxjL^aw' qu'il avait (littér. dS que nous qui heri eos in deserto esbdbîki res hemerd ddst quas habuit omnes vendidit). Ablatif: yliydty tX«yw< kl ez ylhyi des dans le ijlj wv^ L?^^'^' les )' *^ K^^y?} tribus noma- haras desquelles on trouve des chevaux nobles (littéralement, Scytce qui in {ex) armento eorum equi 275. o'-*^.' ic^^.-'.' ysdn esphdy negib behem mîrecend, nohiles reperiuntur) Le ;^ y que nous voyons dans tous ces exem- 188 avant pies une espèce est ki x_5^ d'izafet pronom reUtif à son précédent. On peut xS jointement avec mer, à volonté. Nous l'appellerons Les expressions 276. dîdem, l'homme que heû (^\.=> s.*^==- la caverne d'où que ^ Le 277. comme pronominal sait le a pris ce (litt. il mieux ; lAx^^y ned, celui auquel le Cependant, monstratifs ^, iS. qIjÎ celui fait pluriels les ânân, Lfj! fois C'est alors aussi des cas obliques. Ex.: '^'*'"'* il"- "'*^''* miHast bd que son cœur a voulu) qui 0^3^- K^ q' ^_c.lj bonheur ne les ^\ an, mis au yn, ^^} ôj:>[i ci-^-jw^j-^V» ij*^-^ '-^ ry?} yirift, quoique plus régu- supprime toutes final L le gâry mîseved, èesrnèï — immédiatement que ce dernier prend laid si^Aai-^ seJisîkî 3L1 autant de pléonasmes. se démonstratifs singulier, précèdent ^^^^ ûrâ âdemîki *-îsy'->' û yârîkl ez 3' 31' une source découle, pronoms les con- suppri- le pronominal. Vij '^•i' o.b (ï^' vu, j'ai considérées lières sont -^V.^ unit le dâred, l'individu auquel appartient, «-JCj^Lc te'allilq O^A/o ou bien séparément, ou qui l'écrire ''" f^'^'''' ^'^^^ lui plai- nemUu- ll"'ni pas (ne prête aucun) secours, etc. mêmes pronoms de ces ânhâ , L^>oi dé- ynhâ, placés avant sont susceptibles d'un y pronominal. Exemples: Les expressions \.}CjLp! dnhuikl ou \-X_olj) diidmki ou S»X_jL.pj( ynhdîki, ceux qui, celles énhdki, xXJb) dndnki 278. à-dire, Il ^yu {pour i.fcl tout aussi mettant nom } iS éu les pourquoi craindrait-il le pronom relatif. ui'*.>wL\.i>Lj _,0 \5 kl nux ndhiiddst ijS-^5' kcU;i *i' , c'est- particules des cas obliques à la qui précède ce »S>- que *0 L^î correctes ijnhdki, etc. y a encore un moyen de décliner en suite d'un sont qui, et ^^LgJLj' déluge, iirâ) ^ Exemples J^i un vaisseau dont Noé ci est : kestîrd ki hdk ez tufan, le capitaine? 189 ^'j—S> A-J^j-J vAjJ>.j V" 7"^ x_3 )5 '..y Toutes 279. avoir lieu. rencontré, hdoer mekiin, 1) _^ sS ki beyû, recid;/ iS ..'^ à chacun que tu dis lerki ez •} de quelqu'un n"v ajoute pas , foi, relèvent plutôt du quiconque, ki u, et ne misinevii etc. pronom du pronom que j_o.aj J>j- (ji^S' kies et s'emploient lAp .0 <A.vlL*J (•T^3; ^-r*"*^ rela- .^sl^ \J^ iS pour ^^! guère ki ûrd, sont qu'en style vieux et en ^*^ eblehy CY^l) ]3) J^ ccê^^ kû ruzi rôusen sem'di kd~ uehed zûd biny kies beseb rôuyen nebdsed der cirdy. Le sot qui, en bientôt .«il^ delle fait manquer )C«-vv chandelle par éclairer place) de la bougie, tu — de camphre, soit de brûlent dans leurs se soit de stéarine, roufea, graisse lampes blancheur du camphi'e que L'odeur du camphre leur un usage commun à tous morceaux de camphre sous M. Quatremère, indifféremment dit cire, (cirdy'). les (litt. Ce de le verras Je ne traduis pas bougie parfumée, parce qu'en persan moderne blanche, note de (litt. pour sa lampe de nuit. d'huile graisse, suif, et à i-yÉj, la précède immédiate- lier (^fc.-L-i.^ ,^1) »S abre'gées, plein jour, se vres ré- y pronominal ne peut pas \e , constructions ces poésie. Se'ady dit: fui- ^.S^ -ij be//er l'eiitentls pour ji kit formes c'.:^ h\ ki'). ».^ des ^ que fois composé ^.5'^ herki tif lerdend (pour lierâb etc. relatif .•X/O tu si Toutes H ilrd lierdh kenlend), Ex.: (^Ajy.w. _^jCj auras les pronom le ^jemliunH *'^^!;^•S••*-?' publique qu'ils ont ruinée, ment 4..^ Ijbmhûrrd ; ^.t^'^ y.».w toute espèce de chan- par opposition à )t-*.J beurre fondu) que n'est pas le les piy pau- parfum, mais Persans aiment à voir dans une bougie. est d'autant plus désagréable, qu'elle rappelle peuples islamiques, font mettre des les l'aisselle qui de leurs cadavres. (Voyez à ce sujet uuc dans son Histoire des Mongols, t. L p. 396 et 397). 190 Le pronom précédé coîijonctif —? de chacun, her, ne s'emploie guère que ci jLo vi>>.iWkJ' . cCsJT *~?=-^ J»î iM^"^ yirifty ;-w i^Z>-S' Iwrci _/0 le vildijet sans merci deux lXjÎ JJCi *!c zuMri du que tout ce je n'ai jamais pensé; Fetii ^Ly^o mdn tout ce h Ad, ^_^ciJj).èp> ;' ^ q! jV^'^î ^^' )' *--vj-^ i.i>s.A«LXj c>^^^ fermiid H herci dijed getli 'dynni sdzend, Il dest tomberait sous qui r J^ f^ *^^' ^^-^^l me heçidr llosem mil di/ed, tout ce dont je llardenés ez «/ic< beaucoup à manger; cXJ;Lw d'au- niàii tûst, tout ce U*V-^-' sezâvâri qui fut bienséant à notre rang et état; j«-w^r> iAjÎ et et nebûdem, chose à laquelle dnci heryiz der fikres .•iLo //erci de droit; r»^v*~J pris, t'appartient tu auras celui-là, la signification Ex.: l'emploi. plais an, ^\ compléments qui en déterminent tres OkJ ».-q=- la main en ez "^^-^r* ilnâs u ordonna de tuer fait d'habitants des sexes dans ce pays. 280. L'analyse de ces exemples voir qu'excepté fait y pronominal, qui ne s'adjoint jamais à f^ ëi, des deux pronoms relatifs en question donne présence la ^ \q lieu à des constructions semblables les unes aux autres. Cependant ils faut remarquer que l'emploi bien moins en usage que celui de § 7. PRONOMS iiS de ss>- ci est ki. INDÉFINIS. 28L La langue persane n'ayant de mots ni de pas terminaisons spécialement affectés à la formation des pro- noms indéfinis, de Tarticle ou arabes. Xedij (litt., soit par soit au moyen d'autres suppléants persans Ex,: Aucun, personne, • on siipplée à ce défaut, d'unité, se rendent par ^jf^-S r^^-*-^ un un). Qui que ce soit, tXcilj io Mè 3> kes ou lier ki (^A.>-' hased. 191 udem, homme, Quelqu'un, 1^1 ^^ yeki un un), (wJ^ (litt., kes, in- dividu, \jai>i' hhs, personnage, avec ou sans l'article d'unité'. un Tel, L'un ry^ tel, Jop Autre, fuldn. cliyer, -lui yéir; Tous, tout, totalité, universalité, /{-«Y/, lier Tout le et nJi^^v-f J> ^ ^jjT d'eux, d'elles, M%, fort peu, (litt., yle'ih, XxJ' \^ ne change pas au qL^j' »JU> her le » 73 zerrei, cizy, yiimlei ysdn. atome, ^i .'lX>.j le monde \.,^Jm plus souvent dit; lAi' est, il il met au génitif le ne prend pas L\ÀJ>JCyo *Xj tout est ^^ ^y-^^ ^ seb biddr bildîm, depuis le nous veillions. « ^ liV ^ paille). pluriel. Quelquefois hemè d'àruy u huhtdn nuit, *.i? iS^M*^ n^ hemè kecîki, d'izafet. S-Jj:^^^ !» mot qui \T f^^ merdûm hemè mensonge '^~ commencement du lui Je conseil- \ir ()ijL.^>-wi esphdyes tekè end, tous ces chevaux sont de la race Téké; ,..LX_2.-Jfc la ...Lwj! yerûhy. un brin de lerais de retenir les locutions suivantes: tout kts, inuma yltïh. c^^ sert de complément, mais *j^j S> mezhûr, .k^^iA-* mezkûr, K-k2^ Ledit, susdit, précité, j^-Jj^ \:^^m}^ yek, lier ...UwoJîyi ekserysdu. Quelque (peu de) chose ^^--fS^ miyihjend, yek- ^f^^Si^ her dnki. Plusieurs, (^.Lyw^J becydry, La plupart S^ hemc kes, ^j^^J' ^d-^js- giimlè, quelconque, ^ keciki, iwXJ) 1) &l4.:>- yiimlt; au plur.) J> her, li)^ monde, ijt^S -J> her Quiconque, miisdr //t7«A tout. kudâm. hemn ymn, ^^j^ hemeyy, î/e^ ;7er^ X^ Jj^ femdtn, Je ^dmm, Chaque, chacun, (au sing. l^'iAi niuli yeïr.'j JCjiAXj yekdîyer. l'autre, ser, Ji jxé JLo bien d'autrui, [le '"^l'^'H et f'i)^-' hemè ^ calomnie; Jj) y .sdm ta sûèx hemè soir jusqu'au matin, toute 192 Le mot ^-^ Me, 282. JjIjlX ^ "ti.^' . guitave? Mè ^^-^^ .u" quelque possibilité de quelque 283. J>fcÀv.>^< jouez-vous Me »^Vr^ voir? ^^Sij^ le distinguer quelqu'un de miseved la itr a Ex : y z\i.\a.\i-\\ dAzdy mikuny, ? ^ ^à ^'^^ ? quelque) (litt. be^^lmm, l5^3^ '^'^ de faire un vol (fois) faut Il individu, mheni/, tdr t *-ikA_A>.j t'arrive-t-il nul, rien, néant, dans les phrases se rend en français par: est-ce que interrogatives, yeky dlyer, un autre d'autre, de .^j>\jCj dîyer est un pronom tjekdr/er, l'un l'autre. ;-J^^ «• désigne lXx' jKjJ) Ici i__c ^JiJ étant parti, celui-ei yel'ij ^J^. différence la vi>.ï^ par ,)C->> . d'autres t^j »S ..wjl ki >/fi qui relatif Exemple: distinction. yek, lik-j yehj reft rtiiiyy substantifs, cityer, une de suivi substantivement, s'emploie placer la dmed, dîyer un autre arriva. nuraératif le ?/, ou comme autre l'article on et peut d'unité rem- le : couleur, Jsjj> /ç;jJ> rîzy dîyer, une autre chose, etc. h. JsjAXj yekdîyer, marque toujours Les réciprocité. séparément, se décline du les car yek, et un, seulement et ils ne forment rfsi tuellement vèrent rnn Il Exemples: ,,i>A.A«»iJ' i.jCjlXXj yekdlyerrâ dikt mîdarîm, nous nous yekdîyerrd mîkendtnd, en la la dîyer qu'un seul composé. aimons l'un Tantre; lAJAxJCyo I.JvJiAXj ti^.y ,•,1^5' késdii Jjô régulièrement, mais ne prend jamais les fina- pluriel. *jJi_X.>..« iiLi composent ces pronoms, ne s'écrivent jamais qui autre, deux mots barbe: iAjJVx-w. à Tautre. se tiraillant, ils ...Lci.5' kesu.i s'arrachaient jCjiAXaj heyekdîyer recîdend, ils muarri- QUATRIÈME PARTIE CHAPITRE I DES PARTICULES. 284. les Le nombre de ce que nous appelons plus grand particules et que les grammairiens persans op- xerf, mot, ne comme on sont, le nomment verra tout à l'heure, qu'autant de substantifs ou d'adjectifs pouvant se décliner et prendre l'article d'unité. § 285. M. 1. ADVERBES. a judicieusement remarqué que les Viillers adverbes persans sont, pour la plupart, des cas obliques des substantifs ou bien des adjectifs pris adverbialement. Il dû ajouter aurait thèmes de verbes et des qu'il faut y compter aussi des phrases entières qui font fonc- tion d'adverbe. a. •fc-fl' dey pour imriiz, j^jO après-demain , Adverbes de temps. aujourd'hui, >_a_Àw_x' imseh, diruz, hier, \ù—i> ce soir, cette nuit, 'oJ ferdd, demain, 'e>_5 \^*>*^, fecin ferdâ, u*^ i§^ /** ferdâ, quatrième jour, u. jk-jL*i.w 13 194 .KjO sebdnè niz, espace de vingt-quatre heures, Kj^k^^yekJieftei dîyer, dans une semaine, d''aujourd''hui en huit, ^~~>^ -hO^jJum sefidei suix>^ l'auhe du jour, (Cj«2£ ^ ou k^^Àw 'esry minuit, à seb, nisfi hdmddd ou ,f^^^ *«^%, o'i-XxL) seri (jL-w.LxJ pîrdmdl, dernière, seb, imsdl, jLav-*' qerny, her ». y il ii un \XàP c.-à-d., siècle, bonne heure, O^; turfet-ill-'-tyn, eldn, ..•'^! ^-P Ojt dans à ^e»?^ _jO clin r/w- présent, UJ) ««é» temps à autre, JC^ ^ c'est, quand ? key ou ,i»L beuhir •Ù\—Ùj ^ ^.;>JS5 = '_> i), année JLw («LaJLw ^^Lw i«/y, par an, Jjjj , cor«e, très-vite, ou une génération, JV: jours, les promptement, sitd, ^ vite, de xXaw^! dhestè ou ,L! «rwH, be^ad ou .._ji (j*o •.) iOL^^o 'j)\.s> lies si- ar.), c^^j-b (M>:*j' ou i^^^Ïj-jO dirvegt, très-tard, •« _ÀAaJ Tuzy, journellement, par jour, tous riiz, heryiz, jamais, ^Xi«A^ hem'isè ou y«/<y ou LlJÎj i„^ quarante ans L..^qern, en persan', d'oeil, lAxJ zûhr, à midi, jLw.Lj pdrsdl, l'année année, (^Vjv litt., wwé^ «2<rf ««</, un doucement, ment, x? ou 'j. ritz _g^ à la hrune, soir, le cette heftei, par semaine seulement quarante ans, gnifie •. par nuit, seby, matin, l'avaut-dernière sdlhdy sdl, depuis plusieurs années, j;yw le lente- %dld ou ez yii, après, peyvestè, toujours, ^UT dnen ou L^jLaS»! exydnen, quelquefois, de j-'*'-^^) zudter u behter, plus iC>- ^i fiJj'^, quand? j_^ c'est vite Ij et mieux ta bekey, jusqu'à J>-) dhïr, finalement. Ex.: ^ \J-y lA_^î 'r-^ hedhir ydni sîrin ziu Ijûdd sud — \J Ij' } • • |*.-J'A.i neddnem ta lira dmed iird sied Enfin, l'âme douce se sépara de lui! J'ignore pourquoi y était-elle venue et pourquoi dans 1) le Eu elle s'en est allée. — Le patois guUek, aller, partir, et sanscrit, pardri signifie: verle ...lX^ ^«V/^w, devenir, il a le même sens dans le dans l'antépénultième année. signifie substantif 195 O^—ÀwjiA—'«î dmed u commerce, le sild, litt. arriva il et partit, il communications de négoce. Adverbes de b. i3ji ou »'. pîsi ou nezd /Jvj> ni, avant, à r«j^, gauche » j v_X> (droit), L^ÂjJ yngd, -^ kilgd, partout où herjjuijki, Or^ où? L> , de un) ou ,i;^.AwJ) (pour i''^!/ .J> ...S htrûn, dehors, _:: zeber. sur, ,:;,*jwO (pour i^^ )/^^«^ Jieminest, le voici, ^J*^ -i; y^"^'''. </er ailleurs, _jj ou ^ </(;s?', *eri 6a/« sous, en dessous , 1^^^' (ik_|J> ^^^ L5^^ 03j^ La conversation des sots est Texte'rieur noir, au lieu de iC^M siijeh, ou sLxax ^ seri kd, ou semt, pi yeh, en suJnj , l), voici, ...»_^_} â?t^«;'i pdyn ou j- pehlû, à ki deruii sydJi .^jl i^^s-m*^ "îiL côte', \jS 5«7« ou «zr ou kendr. oy.^ Q5^0 comme une {^^^ i^ kùddm dedans, dans ou Jl^ Al-i> — Iwr kii^â l5L:> ^«y diyer ou _^5^ O^^^' J soxbeti eblehdn eu dîki tiihyst est creux et endenin, dessus, .•»Ji-J jO(%» ou .••jLj ^îV ^ y» menem, me •••«J' à ou (jli-Jy tdyes ou im^,*^ f/enm ifii ...^.(A-jt jb i«/a ou Ju c:^-w 1) <?"«) &/i, à l'endroit ici, gd, partout, //é;;«è dncsf, ^i>.AwjL^ hemdnest, le voilà, JCji-> (^^ -aC f/e«/'j ce côté-là, LrS? *.S^ ou v^^^wO où, i_5_i3jL-ji kilddm terej ou v.i>^^w *'^\^ *'t-Xj >,i>.amjL*S' là iiii.-o (j«wJ ^f* (^:^^wO ki, ». i^jaww'. hemingd, hemdn^jâ de quel côté? Lrp u fdkiigd, jusqu'où ? i^^ajI voici ou ou v.,*.^ L^JLi^ ici, L^L« ou /)z* vis-à-vis, vii*-w^» '"'«^ ('efi de ce côté-ci, ^.j-iijl dnteref, \XjL>^ ou i/i-^j loin, be^aîd, 'ey^ô, derrière, même, «AjLcp) un^dyki ou *j 1/nteref, .^O dur ou c>\*wl>.^l> dûrdest près, ni benî ou j'j berdber, ». droite (gauche), nesdik, râh ou iAaxj ou k_^v_JLc i,^;a—-Cio pilst f/e.?^i (i^i3ij //c/z/i lieu. id" Mly u birdn silhyst. casserole vidée, dont l'intérieur pour noir). la rime, licence poétique, 196 décote, ôtez-vous en, ^.j ber/iem, confusément, ou -i-^ j- ^iruzeber, sen» dessus dessous, '.» verd, en deçà, Adverbes de quantité c. ôJcif èand (pour qeder CÏ pas combien? , autant, beydyet ou |il (diminutif de lAi' e^M^é^^ un peu, »^ qelîly, fort peu, jU une idée, *_5^ mdldmdl, tout jL ^ _^ beaucoup, kem ou beaucoup, *,5 ou ./i^>î<Î^, X? ii)wX.jl ^-i' ^ew)/ ou ^J«xxi m un bout de cheveu), im'-S.J y(^«y temdmen ou Ll^U-" t;<?^r, ^HX^dd u x^Ç^^, j«j (J**'^ //É^y/j peu à peu, (V*j fcs ou Idsed (aoriste de plein, L^IXj yekgâ ou kem kem, ou i^i^^lÂj //Vî/^i Cx^ST^J un bout d"ongle), ou (litt., *_5 5 petite quantité) ew6?, tA^u ou (vocatif) jLo'iiLo ment, il.,*o _;w *i\j ytf^- ^sen w//, (litt., ...^5>lj yelc seri ndliûn, èef<? v »Cfi- nèhenddn, J^j ..Ji»\ji,:>- X^*n^i hecyâr ou JLij3» uchdyet ou i/« ou .lAÏ quelle quantité?) ci erid, cendân, autant, sans limite ni compte), excessivement, (litt., 1). nehdjct ou im';'^ Jerâodn ou (,i:/o'LAJ ^i>oLgJ tro^î, iC^ lAJ' ...'c\À^ grandchose, pas etc. hudeu), assez, ^^h //ew/è foule, il iiXj ^«^w, Lw-J suffit, tumultueuse- ou .,w.Xj yekser ou kicUen, tous, d'accord, etc. f/. ^'«i ^_jê_s»- Hûb ou ou jj^>.3» v_jfc_i>- ah! que c'est 1) Le i_\j pdkîzè (vulg.) bien, bon, *—j^^ //é;yfo' bon! JCfJ l\j deyli bed ou tant pis, sj^L; Adverbes de qualité. .«.î Mi, «» très-bien, beliter, pluriel équivaut parfois à nezrhd Plusieurs fois il fit bdrhd yoftcm. Je des l'ai dit my ô<^// 2'(^«?'y )^'^ *<?//, tant mieux, ^.\j jL^-*^ becydr bed, XJLyo miydnè ou i^.vks «J io très-mal, Ji'iAj becydr c'est parfait, mal, (i~iô» fcfl^, ..j) du bedter, ou (MV^-rf^^ hemienîn, médio- un adverbe de quantité. Ex.: kerd n ^ahdhd minû/mûd vœux et prit maintes fois. maints engagements; JCài' LP.Lr 197 comme crement, |*_w^o tout beau, je le (litt., je ci*>i>^ seht, fort, très, heiekm, (litt.. par de cœur et d'âme) ou (litt., Jitin, ça, l'œil), ou *j^ ^}yè^ (A3- demande à Dieu) ou ^Ji^S^^ nmlâym, doucement, .-.'l^- Jo %. ne demande pas mieux; forcément, dépit, •tAjiâï qesden nâydh ou Llilàc par terre, Lj mi 8,1^^ sevdrè, à mehfji pd ou «oLo ou ou ,«j'jJ ou J>Xiis^ mûskil, *^AV (ji-li _/«*, chèrement, ou .••a^; ou *JCwj .L^i^ difficilement, ...Lwi «^fw» j^ ment, à merveille, source du plaisir), e. ou JI/^w-aJ hikter ',iè kem u ne ou i)VT^ la »îeÂ"^, ^Ji-Jy: '^y*^* ^^fd, également, seulement, pas plus, »j^ ou ...UL^sy hemvundn ou iiiXJ) jLs»' t'e .*« jeri .*« e.?/? ie^i'è j<?r f.ljCii! f/i&<fr ou ou ou dskdrd ou >,i;^s.>-t i,i>,.^ JL^y Li facilement, bien aiséetc. ziyddfer, plus, davantage, /a^m, aussi, r* l._ji3 Adverbes de comparaison. ^^M<f» j ^^'' ziydd, ni plus ni moins, jiUj plus bas, moins, dans t> x _'^ i^^.rûii zemiu, ouvertement, i^^aÀ^ ww/i;, gratuite- lourdement, bd kemdlï rdxet ou Là*^ l'Tï^ (litt, inopinément, délibère', )i*« sirr&n, secrètement, clandestinement, yirdn, qeliren 'ûnfen, ilgJ5 piydde, à pied, v_>ww' |jrO;i3 diizdeyy cheval, .iXiiî dskdr) (ou bien ment, seri »*« ^^'^ 2e»î2« (litt., volontiers, je : fefleten, ou 'iX^ 'emden, exprès, de propos dîvdnevâr, étourdiment, ,••*<; çà^ zûrehj ou l^àÀc -j .5: sLili ez dil u ci*Xo minnet mUehm, traînerai l'obligation), ces quatre exjiressions signifient par •! ee hiidâ inihâhem, -t i3~^/0 oL: iù » ^i^ XJ kemter ou jxa/**j pestter, /?e»îew .••jçS* ou l'iC^ hi, wm/, comme, ou .-jL^ h^mdu 'l:dri ainsi, ou ,.,LjL^> pareillement, ;t«^ ^wAi, d'autant plus que, à plus forte raison que, etc. f. Adverbes d'interrogation. ^yf»- quoi? par A^ iird ou .fciD quel iCS?- ie^ moyen, (.5**J. ,?/«'«»« èi \^y^ herdij ci iSur ou comment? ii, (litt., »!. ou »Sr^ \:>- ^ key jc'est -à-dire •! LtM^%^ e^^ ou èi vdcei ëi (vulg.) pour- ruh ou oOj «JfcJsis» Uyûne, XJ>- ^J veqt, quand? quoi?) ou ^_5fcJo _^' tuneyuy. 198 ne (litt., pas?) serait-ce possible? ou le dis-tu ou mourii' bien!) puisses-tu ,à^\ yî ^_5yA<-. ùibemirij, sérieusement? jC/o meyer, est-ce que 1)? peut-être, sinon, Adverbes d'atiirmation y. (C Aj dry ou ! ou xX^i' dlheff? on ou i/eqîu (J.j ey j__c' mais sans doute, certainement, indubitablement, autrement, d'ailleurs, .aS> on se sert des j«JLXA.f (J^T^ expressions suivantes F if^ ^ Cf* '^^* ^^ se kl ^jvJ 5e^^ ie^j/^ ^^.^verdtj yn, bie» ..-ji ?i(^ //Vyr ou ne, non. ».i hommes cV honnête foi foi, Mla jL-vJ ou ^Jo ^6^^'/ pas, ou _(3> \j ma rendre: Potir 286. non Iwijr, etc. de négation. et K^jJJk*.^ hîsûhhè ou liKÀv oui, bel//, (j';^fiJ (\itt., vraiment? ou ^i-X:>- Ijuddy^ rdsty, : dûruy quant "arz nemîkûneni, à moi, je n'ai jamais l'honneur de dire des mensonges, ou bien, ce qui signifie la même un diseur de pas feny nemy yûycm, %e?^ »«àyi! roles vaines objet -»,>C/A^-o contes, ou *J.^ (gratuites), qui est ou ^.3; 1) Ou verra ^-f soit ailleurs heceri iidlbdrt'ket, plus bas que les optatifs, çaise, sinon, qu'à comme >>—îr^> ne suis n'îstem, je q-» mai kl *j (*Jj>;-f vj>-*.£ vi:/>>^ (je- ''—'j** u.^^'* des pa^^bss 'c^é^'î la 3*^ -^ oL*..* pers. sur un soit pour par ta tête sacrée! ^\^'^. rriy^ pour soi-même, Exemples: meyer C'est le seul exemple que je connaisse ploie yu souvent, pour affirmer, on jure précieux, ,.v^J qissè (..NaÂ^ dis point (litt. je ne frappe pas) celui à qui l'on s'adresse. i,iiAi jL-«--< »J^é ci ne parle pas en vain. je plus le _^5 ne dis pas de balivernes, ou je nemizenem, je ne X^ff nemy zenem, Mais chose, sing. la un adverbe de doute. XA négation mP, non, s'em- des impératifs prohibitifs et dans mebdd, qu'il ne reproduit fidèlement .K^ est aussi oii soit pas, etc. {ka viP, non, La négation S yer , si). fran- 199 hè ervdxi pederem, par les beqebri peijyemberi ^yKM*o- ^ I»ij"^jl imam xuceyn, par meryi b(' ,f. ^ely, par mérite d'Ali! (par le Siildclem, (I*^tJ '"'''I benU les siimiî, » ! droits qu'il avait par votre mort de mes enfants! i)ar la '' ? H usscyn martyre d"Imam le —.«-ib ..x.+-i-«j.j tombe de notre prophète! la prophète), L^-vi au succéder mânes de mon père!,.. Le par htihehddeti |»Lo' >wA^. hexeqqi (JjwC de mdn, harbe! etc. L'étiquette persane défend l'usage des adverbes 287. de négation surtout lorsqu'on s'adresse à une per- isolés, sonne qui a quelques droits à votre affection ou à vos égards. Ainsi, au lieu de dire tout simplement y^j^ ou est plus .-ç> lîl Jieir allâh ki Heïr, vous avez le semble, mais Ou ^i>- Dieu veuille que non, ou iAjJO libre, arbitre; iS Mv' ^L/ii.ji hiM .Lyj>' ilithjdr ddrîd, que bon vous etc. temps, quelque autre mot qui modifie la né- Ex.: kS .jç:> \J '^L;> eûdy he;i7i. hervûz là lit'ir, ^'* X''^'^ Iwir Ici , jusqu''à présent ^'>^^>'^ V^^ pour le moment, (^'3»; pas aussi promptement, ou -jJ>- non, pas encore, pas si tôt, de préférence que parce -^ du mot ~^ au lieu de veut dire en arabe: bon, et, *.J ry^\* 3*^ etc. Quelques savants persans m'ont assuré que sert il c'est-à-dire: dites et faites ce en est autrement, il même gation. -<J> dqd^), non, maître, ou iwi, d'un euphémisme: bien en intercalant la conjonction explétive xi', en et, moyen de répondre, au poli si l'on »._i, se c'est par consé- quent, modifie ce qu'il y a de désagréable dans une né- gation absolue-, c'est pour la zijadè plus , 288. 1) I5) , pour L'adverbe , même »Oj-U« sînzdeh li^ herjiZj , raison qu'on dit boU treize. jamais, employé négati- dqd, maître, ne pas confondre avec Lcî dyd, eunuque. 200 vement, se paraphrase souvenl au moyen des expressions koraniques J^jiJ ne'ûzil billah, Dieu nous en pré- xiiLi ^' serve! esteyfir ullah. JlxXj^^ me Dieu Dans une réponse négative où 289. la différence entre il pardonne! etc. s'agit d'établir souffrent pas de deux choses qui ne comparaison, d^J> heryiz, jamais, se remplace par 'J^Jfii «A*«-^ beyerdes nemtreced, ou bien par n'arrive pas à sa poussière <^^ !>^ c>>-«.' il ^), ^^yj ^^ ^^^ (littéralement, à qui est ce chien?), jamais au grand jamais, quelle comparaison! Exemples: Usfer idée court jX^ Q^ c;,^^! : 1) que son mérite ^^ rtP" *^ "^ est supérieur ;' \J^^^\ meyer hibwrek ^^^'^ au mien? ^^ dyâ hiinerem ieyerdet mmîre- — Jamais, 30àj U ez maître, quelle tiifeny zedenes Métaphore empruntée aux courses de chevaux: un cheval de après que vite, si les chevaux ordinaires qui d'arriver au capahles lui. — tourbillon le suivent, ne sont pas esr^ race même de poussière {yerd) qu'il laisse s'élever Si l'on ignore cette métaphore, on ne saurait comprendre exagéré du dystique suivant: le sens *jywJ ki S^ (àJ^^ ••' O^*»^ ^•^^ est, est-ce ced, *-âP JCiXo v^^Awt ma hud (^0-« beyerdi ij-»'^ ^f^ "^y^ ^ *-^ ddmeni merd'i nerenm — sdied ki yerdi dâmeni merdy hemd reced Puisque le le fait est manteau de que la vertu des braves (du pan de la la poussière qui vertu virile), il couvre peut se faire poussière du pan de la vertu arrive jusqu'à nous, c'est-à-dire, ne pouvant fraction la que nous-mêmes n'arrivons pas à briller par notre du mérite d'autrui. propre me'ritc, nous brillons parfois par ré- 201 men Peut -il tirer hehter est, sS ^i>^Jw<î Md, kii^â mieux que moi? fusil le (littéralement, idée! entre vous et ce chien où ^Jf^ H était-il?), sey}j <^_y^, est. »-^ Quelle n'y a pas de comparaison à établir. il Ces expressions sont fort en usage dans le langage de la conversation. Adverbes de doute. h. JfiA meyer ou sinon, âyâ, \i\ yâh ou être, H (littéralement, eh! que serait-il?), miseved ou bIÏ" i^^».*».' mesennè, probablement, le proprement à déclinables, Ij du, arec, hâ, Ij" O J der et «-j &è, à, qu'un, ,..iA.ii .Jo jO être sans pain ni 2° comme un verbe, en ^. asile, hii gilz, en en de- ender, dans, ^Jcjl qu\.3|^ ez ber ^ J^ der : comme 1° beder y j' ez ber Kâiulen, yj .O et silden, y aller d'une porte à l'autre, la porte {der) d'autrui, sont indéclinables et précèdent, soit donnant une signification qui On réciter (de refien, s'arracher des bras de quel- au point d'aller en chercher à nom. substantifs, partie protubérante d'un objet quelconque, ber, prépositions, la primitive, soit un hij, ^). poitrine, fruit (pour .L bar): on dit poitrine) par cœur, ^ ^3 au, en, par,j^ ez (latin ex), ber ont plus d'un emploi J qui sont in- ensemble, avec, jusqu'à, avant que, ta, ou »j der signifie; porte, et etc. muskil intdânem, ^^^w-^wv* c'est-à-dire, hem, de par, ^o der ou par, dans, et j ber, sur 1) *j'A-yO sais difficile). dites, ^ savoir: outre, excepté, de, ou y^-^ yayâ ou »Zjà^ Les Persans n'ont, dans leur langue, que neuf prépositions sans, ou L>^^iÂA^ «J$- lieu), PRÉPOSITIONS. § 2. 290. y a est, (litt., il possible; c'est douteux, (littéralement, je c'est ou lAjL-ii *-X.-Lj belKe bien, Mycd, peut dit q'->^3' j^ diffère ess' ntiellement de ^t<^'^ («'TO>«fe«, exhiber, pro- 202 Toutes autres prépositions persanes sont autant de les noms ou de thèmes de verbes. Elles se construisent avec un nom, d'après les règles indiquées pour l'accord du Ex.: génitif. ^ji^^. duire, qi-^jJ puter, ôter, ..yXAv'Ojj ou berdcCsieti oJy v_j le et mon l»0.y>-J emnlz dans une rue. ^j .O et s''emploie heurta pied seri Chez .lAJÎ numuden, les le pieri'c, une découverte, " »lj saisir pdjjem leceny her- /••jI-J ^ "y-j —.mi \^r-^' surtout chez Ferdôucy, les prépositions poètes, le faire l^sJLwaj Cette explétives. verbe normal dernière, dans le .«Ai' ender, sens de ,..^.v.Xir dedans. Ex.: men endery refty u hemcundn beJieyâli Te raison), ou k*m*^ herhurdern, aujourd'hui je le rencontrai beii souvent avec quelquefois enderûn, l'intérieur, une contre kiice sont J«/«r,(littéralement, rdij, verdâsten, soulever, enlever, .^aàwIv^.j der yâft r^ avec intelligence, comprendre, 0,».i>-j Hiird, de j^i her dviird Icerden, inférer, tirer conséquence, sup- jJ i-Xj' (M>-^j-f ^ (thème aoriste de qAj^,w^.) ou helis ou (^'jJ herdy (composé de lot) voilà parti, et cependant tu es, pour ainsi dire, mon au dedans de imagination. Lorsque fixe la XJ bè au v_jtj^. \jLc; préposition .lAJ' etider suit dit nom. *-Cioï- le nom qu'elle régit, on pré- Ex.: «-J (_5;-J i->j-i> iJJ^JoS ^J^ Jo -ir' c>^A«f eyer bed kûiiy kieiferes hûd bery ne ëesmi zemânè Si tù fais mal, tu en souffriras toi-même compense). Non, les yeux du la siècle (la justice) beliâb .Ai' ender est conséquence {kieifer, ré- ne sommeillent jamais I 203 (j*o avant, pis, Ju pour, (vulgairement), vdcè bdld, l'extérieur), ment, nezd, dehors en dedans, intérienr), 'dessous, zir, ^ji^-^Jf après, _jJU_» pehlû, à côté, j'-J berdber, (littérale- J5<^«. ment, poitrine à poitrine), avec, ment, J; dessus, _j ^ey, après, ment, milieu), ou ,-r:^ auprès, près, (littérale- iî'., ^— miydii, (littérale- .mLx/* entre, etc., s'accordent ainsi bei/ii, (littérale- bîriin, oujli (littéralement, côté), vers, semt, e;A.f>*' proximité), (littéralement, t^j^ ,. .f.^.iAJ' endermi de, L*^ : {J*'^' (^Lj behsi siimd, pour vous, K'si -2J beÂri fiiqerd, quote part des pauvres, ...LXawo; berdi/ zemistdn, pour l'hiver, (3*^^ iuluy domestique, ^i>3>.L> sous l'eau, ^. w_-<-j /)m n/, , Syi devant ».>wL vdcei nôuker, pour le sur Tarbre, >-j) direJif, le en ^^sage, mes peci perde, derrière le rideau, j^oX^pekl-âyem^ à ôùJi»^ herdberi iû, devant toi, _2^ après (la piste) les femmes, sLs?- enderuni cdJi ou aL;»- Au ^«y dans i_5y>' Oij ^'<''^. ^ze^^'^i j-J'jJ côtés, ».J' zenhd mîyerded, *é;//r, lieu de ^, quemment de hors la puits, le court il ...^.iAj' ville, jL*Àv 'sz^-ç*' y«r«, auprès de l'amie, /•x'-tV* uXxiLil'^AS ils (jil^ >7«y /t;/-^ rw, ^. on se sert aujourd'liui plus ou surface, de iÇjj «/i!'«f/, 1) i-yo inîz, ^ ijyo ont mis ser, extrémité,, I.L^La^J les assiettes (••ry«) <3t'j losqdbhdrâ ^*^'^** cdyMry que il lui courut (pour *<?;•) riiy (pour ?«fe v_jLa^' id?r) ce»z/« le dictionnaire sus. de F. Johuson traduit: a stranger, a guest, pris isolément, signifie aujourd'hui: table à écrire plus, avec le seri sur la table 1), (^.fcrS^.L.:^ le service de thé tomba par terre, sur le tapis, (ji^J.Vj lXx! rdyes dmed, composés, ja« fré- sens de sur. Exemples: le yuzastend, oLas' />(?y jj; ~ïri «6, «O—J (j*^ mïyâiii ysdn, entre eux, etc. 291. dans _j iM^TtV^ ^?r««i semti semai, vers le nord, «.y ...Llvoi L^: face, ou à manger, et ne s'emploie sens donné par cet excellent lexicographe, que dans comme ...U^-yO mizebdn, hospitalier, etc. les noms 204 Pour mieux préciser 292. on L bâ, avec, c>«*LaÏ synonyme ^ hem. Ex.: j^^i (a^j j«.jiAà^^ A.-oyCj^ j**lu _jj' u' sens de la préposition le adjoint son lui j»_oL^/iiwO l^L lâhem henisînim u heyuim u leliendim u dod^yui/ tu bdsem ta qcyâmet. Asseyons-nous ensemble, causons, du jugement salut jusqu'au jour rions, dernier. et je ferai des {Bidon vœux pour ton populaire). § 3. CONJONCTIONS. 293. qui hi, car, , lAJ Les conjonctions persanes sont 3 ve, is^ U^ que io Je, à, au 6a, avec , Mis, aussi, yT sinon, malgré, utinam. si, et, m, L» ou ^1 e/m^, /«e?* kâS ou i^'6 afin que, ^^, b" , , ifS Lj: zîrâ., JLo meyier, kâèhj, ah que! utinam, (^-ii'^ Voici quelques exemples de leur emploi: La conjonction ^ se rend quelquefois, dans nos lan- gues qui se servent de signes de ponctuation, par une virgule, Vef/i, u (,) dont cette conjonction porte la forme. Exemples: vidi, ^xau^Xàù vici, » j»'-^J^^ dmedem u *L\.«t 5 (,) d'idem sikestem, (littéralement: je vins et je vis et je brisai). Les pronoms 294. dent aux et est il relatifs conjonctions parfois *y difficile hi et x:ç- de »s^ hi et x.5^ ^/, H correspon- que, afin, car, distinguer les uns des les autres. Ex.: vXJo est allé .^uVo même -^i» aJ iw-^S) *-S^ ^'' '<(/'' ^* pour annoncer, (littéralement, pour tj*^ x:^J5 1 (fi beywjein, eyerëi qu'il annonce), (lit., la préposition conjonctive abréviation de L moyennant. Ex.: kûned, qui est-ce qui yus bedehy, que que vous seriez disposé à m'écouter? Lorsque /if^f^?" ^J^J dirais-je, *"-?? lors à y donner l'oreille). *.j hè n'est qu'une hâ, elle s'emploie dans le sens de: par, 205 ^^J^ (pour iè .^'•Awj (pour bd) bè (pour ^tf) tevessiiti y$dn, (C^-ê-ii 296. il ^-^î" i-tJ' *^ Ailleurs, »:^ ^ -X v etc. Exemples: (:). '-\v*"î:^ piirdd (H) yn ëi sefirij est, préciser toujours pronom s'il la sentence, sans qu'on puisse conjonction ou bien représente la Cela arrive fort souvent dans relatif. car tout à fait explétif, n'est pas donne plus d'emphase à le -\àj i^ Jj (:) qnelle est cette ville? demanda il eue, QL..i^_j' par leur entremise, quefois du signe des deux points v^^Avf q^ par mes soins, j'ai conjonction pléonastique i^ tient lieu quel- La 295. men, se'-ay men, grâce à une idée que iikri hiî') langage le de la conversation. Exemples: l3%^ vous porter aucun rait ki xi L».XCo J>jjsj tu toi mon seras kl bè ^J^^ lieutenant, sùmd V^J^ ma mort meuy, après murdetn tu ndybi mourus), zerery préjudice, neddred, ceci ne sau- _^-' ^ r»^'' (littéralement, j,yii-yo y_^**' *J CT* "^^'^ moi que je (j-* »^^'» ki sevdr mûevem, eh bien, quant à moi, je monte à cheval (tout à l'heure), etc. L'expression f-*^^ *^ ^ niâ ki reftîm , dans la bouche d'un individu dangereusement malade ou qui part pour un voyage Ne me lointain sans espoir de revenir, correspond à Ce voilà partis. fut la dernière parole que le roi 'Aly sâh prononça quelques j> < moments avant 297. Dans quelques locutions */ 0_x »Ji Ji ^L,i> Sj tu ki yeqtn u murd, mais ki \a (jTJij merd ydd Hdhy il est »^ yi i5*-*"^ ki fiehdliy stances (littéralement : L^i ^'^ ^"* Fet;ir sa mort. signifie: mort, mais. tXLlLc indnendi Ex.: »S yA dnhd nisty kerd, mais toi qui ne leur ressembles guère,^ tu te souviendras de moi assurément, <A.ii ibn-ûl'veqt : comptez plus au nombre des vivants, ou, nous Md, mais »3>^ ^ Ci^'^J' \^ tu ne changeras pas selon les circon- tu ne deviendras pas fils du temps), etc. 206 La 298. que, conjonction une phrase où se trouve '^^ u^-J jvA^'iAJ cira as-tu pas les *—J ymnrd mehndny invités à ztrâ j; ' dans s'emploie et ëirâ, parce autx-e — 'j-Jj — ^ pourquoi?. ëirâ, nekerdid répond à phrase qui suit une Exemples: O^ôJ^ J>U~^ H zîrâ manger chez pîil — toi ? ÎJL/ii.jt 'j-r?" ne ddstem, Pourquoi ne Parce que je n'avais point d'argent. Les conjonctions »S 299. et if^ servent à la forma- tion de composés tels que les suivants: xXJilXJ.:^ cenddnJciy autant que quoique, «_^_i) 2)es diiydhi ki , -_K— /O meyer or lorsque •i^XjLjL^^S' hemcendiiki , iiS>}k$ hemânki de la même lier cendki, bien que, , iiXJLÀs^ Send/i sljsj) ainsi /ci, ik^ que manière que, \XÀjk^ hemviki ou i^_:>- i ! eyerëi !)^6[j^\$ que, x.5^oLl:^ cendnci ou ainsi que, quoique, , que même ^ ce n'est que, K.i si ou iouL^ hemdnd ki, aussitôt que, tien que, quoique, alors hemîendnii après , iAÀs=- S.J , dnki, \\Ji y yd dnki ou Xj^oî y ^« «mct, ou bien que. 7m?/ j fef/ Un •caractère moment 1) Je raison. der tehyïety ki nisest mauvais naturel, une fois — nereved gilz beveqti mery ez desf qu'il humain) de quelqu'un, ne s'en a pris ira possession (littér., de l'âme (du ne s'émancipe) qu'au de la mort. crois S'il en que est c'est une abréviation de s ainsi, préposition (^'jJ berdy. ce .•«•j' composé dérive de la V' ez y?) même m, par cette source que la 207 dunyây deny dnest "ddeti H sûdesrd liesrdny-st u lier lier kiemdlesra noqsdny Une habitude déplorable de chaque gain y On monde ignoble est (consiste en ce) que trouve quelquefois, en poésie, la conjonction q^^S- n^ lûn remplacée par SUS i.iiA.A«î selr ce son déchet et chaque perfection son défaut. ait ic^J^J \:^JJ^ô\^i »j>- — dû dustdnl qedimend zefer II U^ qui se prononce alors M. Ex.: ,-^AO sebr hl {ciiti) beyuzesi noubeti zej'er est La patience la patience et la aussitôt victoire sont deux passée (épuisée), vieilles alliées la (amies) inséparables; victoire lui succède à son tour {noubef) de rôle. La conjonction a. b" ta a divers emplois que voici: Elle signifie, avant que. Ex.: ^« yi/Y nerûyed bulbiil siiJien Avant que neyûyed m if« 5e/i' nebdled qumry nendled rose croisse, le rossignol ne dit mot; la avant que le cy- près grandisse, la tourterelle ne gémit point. h. ta L) a le sens de aussi longtemps que. (jiJiân ta beved millkies dbddbdd Puissent ses états prospéi'er aussi longtemps que c. ».f Lj' ta ki, signifie JcJ'uX_^/o [«'j-^^ Vmd eu mey ru xerum mîddned Quiconque sait Ex.: monde existe! aussi longtemps que. Ex.: 15—* J~-^ Oj_i> K — par lui-même que le nelmred ta ki 'aql le vin 11 Mses est interdit (dans le hest Qoràn) n'en boit pas, aussi longtemps qu'il possède sa raison et son intelligence. 208 d. pour ne pas, ta signifie Ji afin Ex.: que. hûr ta Uûd ne rengy u kiem ywj td dîyerân ne ren^âny kitm. Mange peu pour ne peu pour ne pas »S e. même faire pas te nuire à toi-même (te rendre malade), parle de peine à autrui. la ta ki Lj que, aussitôt signifie Ainsi la légende du sceau où. au moment officiel du roi actuel de Perse, Nâcir-eddîn Sâh, porte: td ki me'-ddelet ez Dès mdh td moment où le raineté, ndcir-ûd-din Mttmij desti la voix sdki/ — yirift sitï {sâutï) ddd u mdhif yirift. la main de Nacir-ed-din eut (l'écho) de sa justice depuis la Lune jusqu'au Poisson (sur le et pris le sceau de la souve- de son équité retentit (prit) dos duquel repose la terre, se- lon les traditions cosmogoniques des musulmans). Voici encore un exemple emprunté à Hâfiz où mier iS ki, signifie représente seulement nos deux points ^ u>ÀX.i; siêè;ijï Q^r^ cT^:" '^. CT^' (:) y^ *^ c^ t^ j^ dem muryi cemen bd yuli nôu Hastè yoft der %H bdy beci cibi tu silkiift — le pre- car, parceque, et le second kS ki — yûl — ndz kiem kun ki behciidid ki ez rdst neren^tm veltf hih 'dsiq sûHeni seht be me^asûqè ne yoft Un beau matin, l'oiseau de la pelouse causait avec une rose nouvel- lement épanonie (levée): Fais moins de minauderies (ndz), car (kï) dans ce jardin, il y a beaucoup de floraisons qui valent la tienne. — La rose. 209 paroles Jamais {Me) uu amoureux ne proféra des (répondit que): souriant, <en dures en parlant à sa bien-aimée. si § 4. PARTICULES INTEUROGATn'ES. En 300. persan, les questions peuvent se faire sans normal d'une sentence l'ordre altérer l'intonation demande ou bien s'il Si en disant lAxl sur Kâu le somme âmed, on appuie /ian est-il arrivé? Si au contraire, l'intonation s'arrête yn ,.-j' vi><»»*J»j fait voici pitlesf, aussi minime? si l'intonation, amed, cela la vois sur qu'annoncer que, le liân est l'argent, V argent que vous m'apportez? tout hien C'est la manière la imL^ Hdn, l'interlocuteur ne phrase que , Exemples: plus usitée. voudra dire: répond. s'il c'est-à-dire , celui qui parle déterminent de geste le et se La arrivé. change en: Est-ce Osez-vous appeler argent une d'une voix ironique, tombe sur etc. piil, à tinés il y a des mots spécialement desdu demandeur lorsqu'il s'agit d'une in- Cependant, 301. l'usage terrogation. En prépositions interrogatives b yâ^ est-ce? premier lieu, ^ keij, il faut y comprendre proprement quand? et dites: Li _^ M, L^ les âyâ ou kilgâ, où? La particule L!, latin an, se rencontre seulement au commencement d'une sentence interrogative L 302. ; signifie est-ce ? tion ou, alternative, double, Lj en et doit suivre XJ y (9_Xji3 ...Ui3vl> as-tu vu de j»jj-wj* yd b teslîm, tes propres -jyiX^-w [) une de ces même ou temps représente hien. Dans une interrogation W, ou bien ^/iivÇ?- se répéter. Exemples: u y) di/d hd ëesmi Jiûditdn didy yeux, oui ou non? o^~^" ^iiA.j*»«o la conjonc- _5>^ y iMSt-î^ Idr bîrun ez du ^dl nîst deux choses, décide-toi: ou l'épée yd (la 14 yd ne, ^ semsîr mort), ou 210 soumission (l'islamisme); v^^i-iasXj la vîm autant vaut yeJcest, y aller /*^.^r^ berevîm yâ nere- (•rîjj^ \i que ne pas y aller (litt. allons-y ou n'y allons pas, c'est un). L'interrogatif 303. ment en poésie fci' et i^U^ *^ Jt' heur, où est ma ^ dans où ? s'emploie principale- kû, langage familier par exemple le ^^^^^^ ^^ ^evânyem ht, où i*^'^- duhnen. sef ârâstè douteleb ku, l'ennemi où sont les s'est hommes de bonne volonté qui ceux qui demandent à courir (Ktt. Où est — gdni ])dn turrei ëdwydnes kZnem ëî ^jâni ^ân donc (le — arqués? les Jiâli engager kugâ^ pour fossettes ou bien (bilboquets) combat L> JôS est l'endroit? Ex. : le'ali dilsitâties beau) le charme de sa personne , , bataille,. le — ebmyr — pes men yerdenés Hsvè herdenés cesmi mestdnei ce grain de beauté sur son cou cils \^ plus en usage. est bien ? lcu])â liûhes jaea Ttemânes rangé en ligne de s'offriraient à bon- ..y-,»-wO' \,Ji—i-û ^â, abrégée en L> jS^ kû ^â, oh quel endroit mon est où?) sus, Cependant sa forme composée, kiidâm kJm^S i^p/JL—bjù» jeunesse? _j_J : , âme de mon âme ? Est-ce ses œillades agaçantes ? ses sour- de ses boucles creuses? ses yeux ivres (d'amour)? serait-ce son rubis (c'est-à-dire sa bouche) qui ravit les coeurs? Que 304. fort ferai-je, que devenir, âme de L'interrogatif ks^ répandu. Exemples : H , mon âme ? {Chanson des Jiarems.) que ? quoi ?, est d'un usage 211 iu \qedri db Que (litt. Icendri ferdty cler la valeur de l'eau), toi qui es sur de l'Euphrate? (c.-à-d. le riche ne comprend pas les souffrances rive la dâny hi cl que vaut l'eau sais-tu ce du pauvre). 'dsiqdni *e6î La èi — dîrâz hâsed seèi/ tu heyâ kes (pour A ^\ sûbx bdz hdsed evvel deri que hîdil nuit des amoureux sans cœur (c'est-à-dire, dont le cœur est ravi), une nuit longue! Arrive, ami, et, de prime abord, c'est du matin s'ouvriront d'elles-mêmes semble Dans exemples qui suivent, l'interrogatif les même traduire par combien, de L*.^ «Aju j*jOsJ .iAs U quel profit?) »s>- On des rencontre XJ>- ci Reber, veau?) ,Jo KSf nière? ëi substantifs sens interrogatif , j.*.3- siAjU i^ mesref, quelle LP_iP ic?s- êi fdidè, utilité? à quoi bon ? se (litt. que veux -tu faire comment? ëi souvent ac^, soit précédé, , comment par exemple : l'osez-vous? (littér., qu'y a-t-il de nou- tour, de quelle façon? io^x??- ëiyûnè, de quelle g^ est possible soit qui en expliquent ou précisent lé comme ij*^- de quoi? pour quelle cause? Il ! ^i>^ que de hautes capacités etc. 305. suivi Oj*ay« peut se iiS^ ci qeder besilmd bâyed beyuyem, que kïïnerJid "ebes "ebes telef s'ûdend, sont anéanties en pure perte iw=- qu'en français on dit: de fois faut-il donc que je vous dise? \^J>^^ kù^iu^ de cela? portes ne fera plus nuit). il lXjlX^ les quand nous serons en- (c'est-à-dire, ^^^** g^- ^^ ^\^ ou A *^ r^ ez ôer^ë be/iri ci, «fj, ma- à propos à propos de quoi ? que l'interrogatif S^, pourquoi? que . 212 tous ne grammairiens considèrent les parce raison, n^ ou (^'j respond au iifej* i.i^ O dans les Ex. &5i- » ii^5 M ci //er ci *.:>-, quand? _2.Ai le îÏM^iJ soit .... .J> soit , ac^j v!>^ )^ ^^ ^* '^^'* sommeil, ou bien lorsqu'on a des visions; ci «< on , ^'^^ vi>lji " '^' i^.:;^ zûkur, (du sexe) soit féminin, soit masculin; stériles d'effet (litt., ^ j'ai eu beau dire et faire, mes cela n'a été gratifié d'aucune impression). quantité?) ta 1j ^} et sa forme bekey yë), , même emphatique 1j que ^-Z key, jusqu'à quand? ^n-a.^ M6 (an- sont d'un usage journalier dans les Ex.: (pour eyer) mAdanisty ki men der hârei tu lihâ yoftem Si tu savais? ... ou ... ou bien iC>- ci der sehr v ci der se^rd, soit en ville, .O mikerdam ecery ne heKsid, interrogations. ,i;s^.P éi, bpj-ât/ ^_cLj : quelle <îiennement /(«c &:;>, U. ta cend, jusqu'à combien? de JOLsr- i^ datif de râ ou (^L rây, L'adverbe de quantité \Xk:^ ëend, combien? (pour 307. lAji f. une sentence continue, »s^ redoublé cor- champs; b^, efforts ont été si herây rûayd, ou pendant .^3 ^e?« est ez français , a beau .... synonyme de qu'il y Dans 306. soit comme qu'un nominatif sing. du substantif soit que de choses n'ai-je pas dites sur ton compte? interrogatif se traduit quelquefois par: si jamais, . Eemarquez aussi l'usage de ^ kiey dans ces idio- tismes persans: "sïïmâ kiey yoftid ki men ynrâ nekerdè bâsem 213 me Si je ne Tai point fait, c'est que vous ne Quand me téralement: l'avez vous l'avez jamais dit, (lit- que je ne l'eusse point dit fait?). pederes pulrâ kiey dîd ki peceres bè bîned Quand qui ce à le père eut-il vu de l'argent pour que le fils en eût? veut dire: c'est un gueux qui n'a pas un liard lui. § 308. tives ; 5. PARTICULES NÉGATIVES. a été déjà (37) question des particules néga- Il nous allons en développer a. xJ ne isolé, en poésie, indifféremment devant les parties gables, soit déclinables. comme on stitue J, neijj tdhi vesl 7iey J, ici et en préciser l'emploi : ney^ non, ne, ni, s'emploie du discours, soit conju- Quelquefois en poésie, on lui subvoit dans l'exemple suivant: dârem ney fâqeti gûddy Je n'ai ni assez de patience (lorsque nous sommes) réunis ni assez d'énergie pour endurer le chagrin de la séparation. (^iAji3 ylvi wè, Mtur dîdy , as-tu vu le — »J mot à la chameau ? non. (Proverbe expliqué dans le Fûlistân). Par euphémisme, on ajoute quelque négation, nifie, comme: hien)j («Jl-> j*p>»Ji aJ ne ^ânem, non, Quelquefois «j ne signifie lement. Ainsi Se'ady, toutes les créatures, dit: petit ne Keïr {KeïVy en arabe, sig- : \j^J3 «j en parlant mon ami. ne tenhâ, de non seu- Dieu loué par- 214 billèul her yiiles tesbîx Ji^n est ne Perché anges 1) sur sa (réciter —H son chapelet) lier Mry car bè tesbixés zébân est. seul à chanter les lou- n'est pas le le rossignol rose, chaque épine (du rosier) n'est ijeï) qu'une langue pour te louer. La négation h. que devant q conjonctive ne ne s'emploie guère temps d'un verbe et seulement nâ précède L3 c. les les les participes. noms (tJÛ^ ndfehm, qui ne comprend rien, imhécile par mûr, ressource, toute Mdd vert, .L?^ Ij nâ Mr, synonyme incapable de se thèmes les , Exemples: aoristes et les participes passés. suffire , à soi-même, (wLLàlJ nasinds, athée, ne connaissant pas Dieu, sans religion, 8(A-Ui«. cîdè, n'étant pas arrivé, et aussi, avant d'arriver, »l\jO voyant pas, n'ayant pas vu, avant d'avoir vu, »lX.*.* 1 mehnâni nd telebide, convive non invité, intrus, La négation d. me ne » qui n'est (««.Ij «(?r^*, de 8.L^>w^J bîoârè, privé de h li nd Li Ij IlXj> nd re- didè, ne ^ L t- g ^ etc. s'emploie aujourd'hui que dans trois cas seulement : devant la 2^ pers. sing. à l'impératif prohibitif, devant '^ yer (pour ^ lieu à la particule exceptive outre , si ce n'est que de quelques optatifs. ^A {3iiJ>^ ^efeny , et enfin meyer ^ 1) un Le substantif abrégé des eyer) , donnant sinon, excepté, devant la 3^ pers. sing. Exemples: meyu, ne dis pas de Xerfi hùlend mezen, parle plus bas, tu as le JsjJouLwJ J\A meyer ^\ sottises, qI/B lXâaj 'w5j>- verbe haut et inconvenant, n'avez-vous donc pas entendu? jCo nesinidîd, tesbix, action de louer Dieu, chapelet, rosaire, est paroles coraniques *J Ll:5îV*-««J' aJj' ^vm«' louanges (à Lui) qui ucebbi%ii sont dues, allalm tesbixen lelm,]^ loue Allah avec les paroles que doit prononcer tout bon musulman au moment du danger. lui 215 1^ meyer ye'-any éi, littéralement: xXj) JCo à moins que \o\.j<a , 6. i^\-*_j qu'une dire , qu'un seul son Ze'id, oh , ! pondérante sur plusieurs pour n'exprimant, ah ! Mais ! , en est ainsi dans qu'il parties langues les pèce de note musicale ! etc. Occidentaux, des théorie la prépositions élément linguistique, a une forme dans ^-itot, pas à Uieu ne plaise soit comme une influence pré- et de la parole. orientales (et d'Occident) celles donne qui ainsi ressort de la na- il ture des idiomes de l'Orient que cette interjection, jection \$ lAJ, INTERJECTIONS. d'après n'est des lAj! sont tous vauriens, excepté melddâ, qu'il ne § L'interjection, JLn nemîsevem meyer dnki, je ne consentirais pas, rdzy j»fcXvwçf ils X—s^ dit aussi quoi? iA_i*. c'est-à-dire: rind end meyer zeyd, kerriè donc? on est-ce possible? quoi èi, ton le L'inter- me il est , à paraît une es- toute une phrase, la rehausse ou l'abaissé, la rend par conséquent sublime ou ironique tie du sicale , qui soit discours pour celui est Il en donc de veut qui ou gaie. Orientaux), jection, lesquels par conséquent, les Orientaux, la plupart les temps la note mu- la grande importance plus communiquer une parole vivante, qui veut converser avec les des même C'est la seule par- un mot qui touche de plus près à de la parole, la musique. triste hommes vivants (je de saisir les différents sens de déterminent le du discours. Il sens est des parle l'inter- phrases, et, bon de savoir que en général avares de paroles, n'expriment, du temps , leurs idées et , pour mieux dire, ne formulent que par les interjections. L'interjection est une formule de sentiment, de pen- 216 Il d'idée. sée, une y a donc une Nous interjection. du langage a déjà vu (122) ves du vocatif persan, germe générateur le de tours de phrases et les que ainsi y ajouter ce qui L'élif a. ' final particules l'élif t exclamati- final qui, par ! yiiJL^. dommage quel hildâyd ou ! n'ont jamais de sufiîxe. Lij)'-^ Lwjj> denyd ou liosd hexdles, ilaM, Dieu! Dans h. Law^jwJi efsoûçâ, ali! que est-il heureux ! LftjL»> LgiJ eyyiihâj avec celle des x^yfâ, u'kAi» ! LiLwjO dûstd, ami! Ljs-Lao sdhibd, (en s' adressant à un Européen) Monsieur! mun Ex.: L*.^>y* m.er%ehd (pour L,a:>--< merxeien), bravo L^Jt Il suit: pi. derdâ , ô douleur! je regrette (!). d'exclamation ne s'emploie qu'au sin- gulier; Les vocatifs ï>3,t> à beaucoup d'étudier sa destination et sa forme, ressemble à notre signe faut reli- rattachent oriental. On 309. est nombre de phrases d'un grand qui se conseillons du discours, qui partie cette de phrases infinité domestiques, politiques, gieuses, la pluriels beaucoup d'autres. et finale n'a rien LP persans. C'est de com- une forme arabe. Les exclamations de joie qLp hân, ^xP Mn, appar- tiennent à l'idiome des Persans. Heyyâm dit: Aj-ç> b ey MReberdn 'isvèï j' j^L^Ls* dûnyd meHerid X..+.P j! — Qîr-^ cûn ez hemè xâlhdyi il bd He^ 217 — igrici m ve 'ûmri Ms medekid "-ezizi O hommes n'achetez pas ignorants! O votre bien-aimée! M (attrape grande émotion On tous cachent un recueil eyd xdjizi , ^^ ^\S> hây ne sont que des , cris de précèdent les voca- et au pluriel, ou bien s'em. en général, et ses gazels en particulier, aussi De même mystique. sens A gazels. cet {divan) tu kidsifi sirdzij gazels des lier , de rdzy ber effet, ma Qoran, le on se en tenant ce cherchent qu'ils en ouvrant au hasard les la formule sacramentelle suivante un Mn à en croire les Persans, la poésie eroti- à prédire l'avenir consultent soit hân seuls. sait que, de Hâfiz, que ^ ou ! , ! ! , au singulier, soit Mn ^^L^ appeler LP vâveylâ, tibjlj Mij hû ou ^_^\ zehy ah hélas ô j.^ (^IP ploient ou !) les capri- du vin généreux. là bas, vite {hm), buvez lié! L! eyâ, ^^•^ vây, etfj i^' tifs, a prix de votre saint) les sé- (au vos précieuses vies! sus {hdn), faites au vent ces (états), ne jetez pas ou teleb kûiiid Puisque vous en connaissez tous ductions (œillades) du monde. beyîr hdn ydr Mrid hin bddè c. — bebdcl poëte , ils sert de à la main : beyd u yek fdly mûndcib- vl'xdl beyendâzy O toi, nous' et En Hâfiz achevant on ferme puis, tique, de Sirâz! Toi révélateur de chaque mystère! viens sur prononce (lance) un oracle conforme à l'occasion. les les yeux, on ouvre après avoir posé on les lit et paroles dernières on le le doigt les de la formule, volume au hasard, sur les commente. et vers d'un dis- Cela s'appelle; 218 au iirer sort, fâl Ces consultations se font kiesîden. souvent en Pei'se que, chez nous, celles dea tout aussi tables parlantes. CHAPITRE II LOCUTIONS EXCLAMATIVES Par un respect sincèrement profond pour la divinité, les Persans n'accusent jamais Dieu de ce qui leur arrive de malheureux. Le destin aussi est qeder ou (.Jcs teqdîr rJuXiÏJ une chose sacrée; mais on s'en plaint ^) parfois, tout en reconnaissant qu'il est irrévocable et préexistant antérieurement à la naissance de ceux qu'il frappe. Les auteurs de toutes (éUà sans appellent aussi époque , ^C> et Autant Dieu est nemis implacables temps ont été, les misères de l'humanité sont: LoO dûnyâ, monde, que et ciel, felek, zemân ^l»-. dehr , siècle , bon et juste , de temps , tous est parfois représentée mais immortelle en Lé fatum , en- de tous les et ^yj* *33 même = Xpovog grec. comme une femme {spiritus laide "j^ P^^^ ^^^^ fertût u kohen- comme le monde, temps. des anciens, chez les mystiques chrétiens du grand monde , mystérieux. de s'abreuver des larmes çâU, vieille femme, décrépite, et âgée 1) 'Per- zemânè méchants, vindicatifs sans qu'on sache et édentée, aJL^-wJ^i'j prit les \jL«: êtres sont, du sang des mortels. Zemân perse Zemânè ou autant ces démons l'homme, pourquoi, astucieux et avides et , mundi j Vastrak, majoris), l'esprit de la terre. l'es- 219 Felek, ciel, personnification mobile voûte yîlmbezj du système planétaire, ou^*^ un est , tourne sur lui-même, Il au-dessus de nos têtes. impr^^ae son et C'est pourquoi on tatoire à tous les astres. mouvement espèce de perpétuel que nous voyons étend mouvement nomme le ro- aussi ...^o^ yerdûn, ce qui est en rotation, tourniquet, ou bien ^j>- hi'K, roue, poulie. Les étoiles qui président à nos destinées, et dont l'influence décide de tout ce qui doit nous arriver, dépendent elles-mêmes de Feleîc. Aucun théologien musulman n'a cherché à excuser Zemânè méfaits de payennes. ni de Felek: Libre à qui veut de on dirait deux les divinités les accabler des malédictions et des invectives les plus injurieuses. Les prosateurs et les poètes persans s'y livrent de gaieté de cœur, et surtout les auteurs des drames religieux te^aziye) (v^" que l'on donne annuellement en l'honneur des martyrs Hassan et Husseyn. En voici quelques exemples que j'emprunte à mon manuscrit intitulé: o>iLg.ii 3^;L> gilnyi hhâdet, le Can- tique du martyre ou Répertoire des drames religieux. (3^Jj-J JCjiA^j; ^ji\j^^ ^jA^ ey felek sert xiieeïnrd zi yekdiyer heyeTtdir/tr O Ciel, épaules! du O livre de ^ ^J^^i (_5' «woLi mIdj ^^ t.jj.^/*s> *™c Imndy — ey zemdne ndraei 'umrem pîUdy tu as tranché la Époque, ma tu as tête de Husseyn, froissé, ployé l'une en dans la vie! Jf>i y*^'^ ^è^ j ^/^ se'parant de ses l'autre k3^^ les pages 220 ey èerhi ''dâd — ndbeMr zi bmehny tu dâd kerdy lekerheld ez ^efâyem ey ierhy ndbekdr — — kerdy y&nh u Mkes yârem ez zalîl Mr u — dvurdei es medînè efsuçd u âh âh zidûnyày hîvefd Sphère tournoyante, vaurien! je gémis de ton manque d'amour. Tu as mon ami jeté en exil, il est seul et délaissé Je suis par ton injustice humilié Médine, ô de ô ey dili foi amené vâjyûn sevy — ddrem umid her reftend yârâni %Mc?eî!w ez beri xiicéïn — seri dJ-lem besikest ez yefd yemperveri ;^«ee2« Girouette cipiter ta tyrannie et ton injustice puissent-elles te pré- infernale! dans un abîme! tomber d'en haut, t'écraser et tes méfaits 310. Il , contre la terre. exclamatives les aussi ont Ils disparu, la poitrine de son cœur , navré d'angoisse , se brisa faut une culbute pour J'ai l'espoir qu'enfin tu feras amis de Husseyn, leur tête ne repose plus sur Par as ! cerR ez gejd u sitem — Tu m'y à Kerbéla. J'en appelle à Dieu de ton injustice, toi vil tourniquet. monde de mauvaise myicn sevy et avili par suite de ta tyrannie. les Husseyn. ! compter au nombre des phrases expressions suivantes, d'un usage fort répandu en Perse: Termes de j»i3jNj ^--'îS'^ dâaret heyerdem , tendresse. que je marche autour de toi l), .o 1) Expression biblique: Et circumdabo altare tuum, Domine. (Ps. xxv, 6.) 221 ,» t '•• hm, ruxv nuri cehnem "y- que je ressembles à un qui toi , mon cœur, dilem, men bedâmeni feu tu, je supplie H misli *JL> ^ânem, mon âme, ydi^ ..-x'iAj ma main (litt., tidzct heke- »S yi tdgi serem, couronne de p-" [•?—*« esprit, Oiu ff^^^S^ , JJL* ^S>-^^ gdnem, âme de mon ânie,_^' gdiii l*JL> mes yeux lumière de , comtle de caresses, te sur ma ..^a le tu tête, imI—>• ,,:>.avO desti pan de ta robe), etc. Malédictions et jurements. i3-0 ^iJm 'jj' t'emporte davres 8v3-/0 mr miirdè nefecetrd heyired ey merdekè, que le (litt. qu'il te ys^ »J\j^.^As>de coupe risi jnlr que vermine, sipu nd *ji3,-^ iùLi .lXj peder sûHte, fils '.vii*-*v^ homme ^^j^Xi sJ.i'lj kerdè sdnè eu laveur des ca- le '^r*^ ij' diable t'emporte, de rien! _j (j^. ^ârubMnè barbe remplie , n'a. jamais touchée, peigne le i01s>»^w basse-cour, respiration!), la tûrd hébered, que crever!), (puisses-tu comme un balai de la d'un père qu'on a brûlé, (j*,LLwJ ïiesnds, orang-outang, U3>Aj^ veledeznd (pour veledi zind), enprostitution, de fant oô; »JoiAÂi> ..S i:ii.M^ et .O der leûni peceret , in podice filii tui, etc. beaucoup d'autres allusions au déshonneur mère ou ^l\j3 .oLo d'un (jics^ mère, et X-Xi^aJ; zenqaxhè, époux d'une putain, ^J*^-3 Mici zenet hendidè, rima uxoris tuse subridens (souriant), et père, etc., injures de mûder u peder, feûxsi d'une ce que les Persans appellent que nous abrégeons ici père par l'espect pour la décence. Termes lXjJs^Î 0*"^^ ^'^^ et expressions de bienvenue. ainedid) vous êtes le bienvenu, iAjJi.j! sefd âvitrdîd, vous avez apporté muzeyyen vous avez ou JuOyO j ordonné) la jouissance, v^jj/ïi^ muserref o\i yè^làx mufeJiher fermtidîd, vous m'avez ennobli , ou , embelli , ou , enorgueilli , jU \Juo ^^yhA (litt iuL>- 222 L^ÀM Rânè mâli serkar sOy^w i^i>>.vw' est, la Oiww<L»iw dspezMnei silmâst ou auludem. yuldm-hecei raaiym, mes enfants ma au seigneur (à vous), ou est si (sont) P«*v) vous la convertissiez en votre cuisine, Mnèem siimd u iûu> ^^tJoA metbehi Kûditdnest mmd kenîzi u Tiûdem hendei ceux de votre domestique, ma femme iii- (litt. maison), votre servante, et moi-même, votre esclave (nous sommes), ioL> XJLi» ^z^f^tM^ fiirûâ, le de i.;,i*-»wj'j*vi^i> maison serait heureuse, notre maison sûmd, votre demeure, votre étape, ou o'J<A menzili d est ta présence maison à est ta xjLx> xi' euphonique) (litt. Tiànè, maison, H Mnè montre de — Au toi, etc. ou ^ ^'-^Jr'3 filnidd {\)Q\],r Uânei tust , gratifie-nous du bonheur et descends, la libéralité) lieu de —^^ »S Jcerem iiiimd u ... : zen, femme, il est car la maison plus poli de dire hwt, tente. Poiir demandei' des nouvelles de quelqu'un, il serait fort impoli de s'enquérir de celles de sa femme, dont on ne parle jamais nominalement, autant que possible. k^>.A«' L*^ i«j».i» bonnes? iAj.'lXJ elles demdyi i) ^„w^J>lj odorat, dire, nâliôhj H i^LwJÎ ^^^^^^ nos mdyeni Tmrd, je t^ \'ri cLoO demdyi gdn, olfactives, '^\»r^ facultés sens 'S cwcO odeur une iMV> nedârid, '^^-^^ vous n'avez \.*Jn cLo est insd allah, votre cerveau est-il bien por- imv.^ ainsi: vi>c^.. iiii.£U^ i3.lo My (kï)'^ cLcO demdy s'emploie plus souvent dans 1) nez, s'ûma : ijL.5>' e%v«/i «<?M(f//«ie.s/', vos circonstances sont- Xj aucune indisposition, n'est-ce pas iXJi Il faut dire ^'^'^ ^^ O; En turc oriental, demdy veut il aussi dire, ^é)o yek une odeur heurta demdy es riJit, il me ferma nez, <-*jO bÎ7iy, nez de l'âme, c'est-à- ^iUtXj (^^ (litt. demdyi buzûryi ddred, àîLsiAj derrd bedemdyem zed, sens de le le le la bede- mon nez), a saigné il a My nez du nez, gi-and, t..c> porte au nez, etc. synonyme de ki-^j burnu. 223 tant? Dieu votre comfort jJLi elxemdû lïllali votre à votre fortune, la ^^^MtSyi parfait est-il grâce par veuille! le L*»ii gloire à Dieu! , iAjJlXJ L*XO L«^ bienveillance, Les vi^Jiaxi sumâ ^^Ufi kieukest ez sefeqqeti y sûma^ ez douleti siimd, grâce à y me c'est-à-dire, je me y. A»'^^ on répond: cela, ez mer^emetiki nedârîd , :i mais vous m'oubliez, vous ne venez plus 311. A i^ii^.}^i^ XXaX*J>.^ que vous n'avez pas, miséricorde •^mfi-^ accordé)? (litt. litt.. porte bien,^ voir. merci expressions françaises, Men ^ obligé y rendent de la manière suivante: se *j L>*A*o *oLw L*-w sdyèï kem silnid homme ne diminue jamais! (l'ombre d'un jeune que votre ombre tieseved, est plus haute que celle d'un vieillard). métaphore née sous eu ma le ciel des tropiques où l'ombre est Hâfiz dit quelque part bienvenue. si der sdyei eltafi u iym. — cira v, : ma sdye ez Puisque nous nous trouvons à l'ombre (sous l'égide) de pourquoi nous retire-t-il la ^•y^/ yiriften car, prendre , a-t-il pris) cette , est. ici, selon la tradition iranienne, le ravit le soleil oLj; beaucoup U-i; -^ oJl> '^iimri »JsJ OjaXJ 'kûmdrd ez seri md notre y a il siimd ziydd, ombre synonime démon ses bienfaits, ? d'éclipser, des ténèbres éclipse. votre vie (puisse-t-elle os^Ss--^ mer^emet ddnd, vous avez de vous conserve! dessus alors, et, iAj.'<3 , ricorde, de (nous yirijt LU-vi pjP '(Ap- Lo Jiudd jAw ;l la durer) misé- lûmdrd niyeh ddred , Dieu ',L*^ ^.L*i !lX.5» liàdd sdyei heryiz neyîred, que Dieu ne retire jamais votre ombre tête ! j^-^^L-yo L«,aw sLâj Ji .O der zilli peiidM 224 suma mîbdsim, nous OHJb Pour dire »l^ votre (iiAjw! f^cJfé^y ^_^.l mehîni kielâm hdnend ûrâ qordii ki der piydlè Jietti dtjetij ^^ protection! 'parfois , yâh beyâh ou Jâ—5> *jLaj — yeh rSuseny est yàh — on , «..^ »1^ dit : «Ls yeh yâh, Heyyâm: dans ce quatrain du sceptique comme — de que votre horoscope hausse! temps en temps de , yâh yâhy, »bo ç^Ù' ura sommes à l'ombre tdle'âï silmd biilend, 'i-*-w »o riè devdm Hdnend ber Jcender heme gd meddm Hdnend urd Le Qoran. que Ton appelle la Grande Parole, se récite de temps en temps, et non pas d'une manière permanente; mais tout autour du bord de à la coupe, il a une surate enluminée (rdiisen), lecture, dont on aime y s'abbreuver partout et toujours, (c'est-à-dire: les versets d'une surate sont les perles d'un vin mousseux qni environnent les bords d'un verre ou d'une coupe; ces perles s'appellent, en persan, l'écriture d'un «>erre« ôoîVe). Pour on dit sont à me dire: je porte à merveille , je suis content, : 0./.W' Vy^ fort bonnes, moi, (ii*»A«' Souvent , sonne sing. exalter irS***^ jLw le (*"'^!>*'' ^Xvdlem lecydr hûhest, mes ,.0 cUîO demdy *.ftjkJ cri des ddrem, keyfem sdz j'ai est, mon mon nez, ou, comfort mon est affaires cerveau en accord. d'admiration n'est que la seconde per- verbes persans ou arabes. Ainsi, pour l'adresse d'un héros qui tue lestement ses enne- mis, le poëte s'écrie: Li2Ï 225 feUh yoft e%centa (arabe) meh yoft -u — zeli qezâ yoft yir u qeder yoft deh Le ciel dit: La lune tu as fait tien! Le sort dit: gagner au jeu, ^^y^y^ tu as gaa;né! dit: donne! tiens! et le destin dit: ^^Ax^ Les impératifs des verbes zehîden, ddden, flonner, que nous venons de traduire yiriften, prendre, .-tt^'o selon leur sens primitif, ne sont qu'autant d'exclamations signifiant: ici bravo! à la bonne heure! merxehd, à la bonne heure même tiennent à la pour en des nôtres différentes L*-^»j.^ crée!), (litt. largement), et plusieurs autres appar- (litt. ! dferm CT^-T^^ catégorie. Enfin, 312. — etc. , aussi avec des locutions finir nous donnons les principales, litt., traîne la honte, ici à côté de leurs équivalents en français. ip^ o^L^ Fi! le vilain! — S-J^^ i,i>s.AkO;^5>- est ÎT^Î —^=^ dret nemy 'eijb est, d'opprobre, (litt. ez ^dni àdd i5^5*p* donc! enfin, la iîzist, lXjI c'est le tort), (litt. la (litt. *j H mîMhy , Mrdy, tu '^^'^^ «V c>-**"^ capitulation) de ta men ^"'^ pudeur ^^^ O^l honte ne te ^dent-elle pas?), ruyet siydli, ta figure est noire, c'est-à-dire, tu es couvert Fi! le tyran! peut, fi di/ed, n'as-tu pas honte! sLyw oaJ». Uegâlet hekes, ^^^ '^^i''' *i>o»jjî âbrûyet kû, ta pudeur, où (est-elle ?) _^ une bonne chose, ^aA.*«î -^î n^' j' as mangé de emdn ez desti tu, sauve qui KS^ main, ^^^|j^/0 que veux-tu de la fiente, etc. mon âme? jj qL:> q-» (^Là:>- :' j' Oo ez lefày tu, (je pousse un) cri contre tes persécutions, etc. J'avoue ma faute! - »~>*i est (cette) poussière (qui s'est siyâh, mon visage étourderie, *0.^5> (expression qui est noir, «^ n'est pas J ^i)Li> XS^ répandue) sur ^S c>-)^ (j^ men. yioh ci hâk 1er serem, ma tête?8Low j^jj. quelle ruyem yellet herdem, j'ai fait une Mrdem, j'ai mangé de plus impolie qu'en français: il a la fiente, fait 15 une ca- 226 cade) Jo^i.^^ , t>^ ji^\yS^ îN'P (Hynr rJ^P diyer bebeÏÏsîd Râhcm kerd, 7iè Je te le jure par Dieu. - ^ô^. iexeqqi peyyember, par éuMdem, par je ne le ferai plus, etc. Mdâ, de par Dieu, _«.4À*j ^^ .«i^jSji ou enfants, |»j>-^ pederem mort de mes la hè pardonnez-moi, fois-ci, du Prophète, droit le cette , a^. / hemeryi ^j*^ ^S^^ mâderem bemîred, que mon père, ou, ma mère meure! (en odeur de sainteté'), OjJjC htfmezkebet , lah, pour par ta religion, iJJÎ ^'\-èv. iJlJÎj ^-î ;' ^^^ c>-wO 3' yeJièem verdâr, ôte (ta) »_j Jjelitnniim berou, va-t-en dans l'enfer, je n'ai aucune »^ *j la Jb .._yL5^>^ .1^ iJCjJl «JCaJI albettè '-^'*^ imVj^ ri«yeif vi>^5\ j yenbânam ou us CIJ.Lj collet, /*-»>§.> kdret tuidârem, LJj^^ ^^''^ (litt. ^^^ r>^ j^t ey comme ça, JtUM.:> x^Ç^h sans doute, c^J^S ijs,.iju^ t/il- ^^'" '« sois perdu), dhir-iil-emr , et etc. à la En Iiemcenin beytc, belij c'est juste, et pour cause (litt. kezâr aJhettè, sans doute, mille fois liezdrdn dferîn, cent mille bravos, '^^*^ ton visage est blanc, c'est-à-dire, ta sefid, /^«^ ne frappe pas des paroles plumeuses (litt. - y>-^ dlHr ou chose, enfin, _^Xj mais oui, parle-moi comptable) , ! dest (•JtAJ 7m?» s6a, disparais, va-t-en! A la bonne heure! de ou ^JULj main de mon —^j ^ ^^ja affaire avec toi, mezen, trêve de paroles futiles creuses), chérie, vi>>._*_^c\-»J vâllah ou iJlJu billah ^XLxJ, par Dieu, etc. Laisse-moi tranquille. — ,^v>.tj âme par ton ,«,1:^ begd7ii ^ezizety t'es distingué, etc. Une bagatelle un ! rien, »isA^ ddmd, seJil c'est est, "^^^ rien ^"^* ^"^' ^^^^ peu de chose, n'importe, Ot.i ne vaut pas !- i3^ (litt., ^ sJcJ c'est-à-dire, ^^^"' O.lcXJ ÎjXlX-w c'est *^ \S^'ii ,.—« recedemrâ une bonne ?«<^Mû?, ^^*^ ce affaire, -cx^sùj y tiè my tie- ij-^ erztd, cela pour robtenir)i men "senkem, bedeh, il n'était v:>.-JjLï qdbiliyet cela n'a pas de capacité), ci^-wi la peine (qu'on se donnerait J'y retiens part. — *X3-à associé), '^^ c5^tV^ (litt., donne-moi a à gagner. ma je suis (ton) quote part, 227 - ^^y^ Clierclier des prétextes. comment ittér., dire le et le - L'affaire est embrouillée. Me c^«-a«' n'a offensé personne. - «^^Lo Il merdîrd Mu cun homme); ez lîny neyàvurd, c'est un •, ^«« n»-??- homme ^^-i^ ^^-^ on n'y voit pas l'historiette est épaisse), (littér., 'y=î- l\ju c lyS» 'elayi ^_5^o jl vâqe'-a ^ my ilfted Yolens, nolens. - ^^|j^* pas? équivaut à l'arabe bon \^S est, oy^ ^^^ V'^/' paisible, tranquille. xseïtj pis ez lAiqiCû hâi/ed dîd, Cela arrive fort souvent. -.Lamj ou heçd ittifdq yelh gissèï n'a fait .«saigner le nez d'au- (littér.: il ver un moyen de remédier au mal avant que .3»-w "W yoften, clair. Prévenons, assurons-nous d'arance. - -j yiwuj iJOt3 «« pourquoi. my ^^ faut trou- n'arrive. bien lAXst ou bien leçydr 31^ mal le il ^ ^'i-âj' Lvo seved. ^^ Mliy, veux-tu, ne veux-tu ^^^^"J Lé»x) tu^en kierJien, obéissant ou non, gré, malgré. Parfois, l'interrogatif »^ ci se rend par nonobstant^ que in'importe! Ex.: emind se%ery mirem ez melimûry ki — mey je devrai Titiliem u me^asuqè ci dûzeli ci iehïst mais (i\"resse le matin de la veille) je me qae m'importent l'enfer ou L'interjection gare ! ne le fais (du jour) ferai le oii donner du vin et mourir du déboire une bonne amie, car paradis? qLP hân pas ! Ex.: se rend par: abstiens-toi! 228 u Z"^ zeri zerd — bd dûst Ah! et de zdn (pour ez beliur ki garde-toi individu), dusmetwt bien du chagrin i'or mange avec jaune. ne (de de la douleur, afin d'amasser de l'argent blanc Avant que ton tiède souffle ne devienne froid, bois, mangera certainement. j.-J' yirem , au pluriel, *jj^ apprenons). yirem ki bekiâmi dil hemâny sed sdl âhir — mettre) sur toi {ten, corjjs, jîas l'ami, car ton ennemi en boira et (littér.-. sefyd Tiâlied iHird d'attirer et (jerrC-e Ic'àny sirai pis ki yerded nefeci yermi tu serd dri) Supposons que, admettons que: yînm, — id nenehj ber teni Uâd yussè u derd /<(?>* — sed sali diyer bemdndè yir ci J'admets que tu continues pendant cent ans à vivre au gré des désirs de Suppose, ton cœur. aussi, toi que tu vivras encore une autre cen- taine d'années; mais, après cela, quoi? ^^^0 qU;^ é^A d^à> yirem ki tu Tiûd mulki siileyman ddry ddry — si hâden u nd buden an ^dcïl _jj' — cîst sS *_^ yen^inei q^drûn u hûrâçan — cûn beyilzery u yiimlè begd beyûsdry J'admets qu'à toi seul tu possèdes de Qârûn et la terre du soleil sera le résultat (la moisson) (le le royaume de Salomou; que Horâçân) t'appartiennent les trésors aussi. Quel de ces être ou n'être pas? Quand tu auras 229 vécu (passé), Au faudra laisser tout cela à sa place te il - voleur! ^J»,^^! vàveyld diizd O-.J Au secours !- L^Joa J ô ma mère, ey ne ne dm, ^_5' mdder maman! qIjUIm,^ (^1 ey ^Oyo ^JA men mïïrdem vâllah itlSlj, (jC^Jo bekiimekem ou à mes (OLjâj beferyâdem berecid, arrivez Faites place! - cX^lXj b=- mon ou, à cris, gd bedeMd, donnez tXx^L ^^O va de ce côté, ôte-toi, berôu, se- place, ^y Jj^ bâsU, éloignez- f/û/ etc. Arrête! — ^i>|-'*o^ w^À;^ L-> bout, mekàn, ment, pas bouge ne 3' L^U^i-^P Jwmingd ez Jjd meljmnl de la ou place, même vdîst, ici ^a ou bien ne bien, tiens-toi de- vii^i^:> xerelcet fais pas de mouve- etc. - ,L^ G-are la tête! Hé bien! zinhdr, ^J*jA« seretrd gare! (Jilj quand même? - vy^ et dsrmn ki liâm neydmede, ciel n'est etc. *^ " qjLj donc arrive? le la tête! ^^™' ^*^ ''"'*' Jieberddr bas, J'^y^ niyeh dur, gare à JLfl »î6'7er ^2 ««</, C[u''est-il \=5- «lX/iLo \XJ Jj> sois avisé, lA^i; ey etc. kendr vous, .oU ,^! o secours! ô umed, ey dâd, ô justice! etc. suis mort, par Dieu, je suis mort! je iXiywJ cours, ey meded, b musulmans! ^ôyo miiçiilmânuH, murdem, \j »Jt ^^ trouvé)! l'as Oy2> dûzd ou Juiî o'o (^( hélas, voleur! ou, le voleur est veuu, tu (oii \J ^"'^ °^ qU~«») pas descendu (sur la terre j Écoutez donc !- q5' u*;^ yds kûn, 4efM, tentif, donne (prête) l'oreille, [Jilt H^J^ écoute, sAj [Jny^ ywï muteve^yih bifs sois at- etc. Adieu, portez-vous bien, bon voyage! - U;i Jà5'w> Xdfizi sûmd. Dieu (soit) Dieu , (soit votre) votre protecteur, «L*.^ compagnon de voyage, *jO-i.aw iLXj> 'i-^-^^ Sc>y.i^ /«if/« Hùdd liemrdh. beMdd sûpur- 230 Mm, avons (vous) nous voyage sans péril, Au de l'honneur à did, oLs^^ - revoir! ^ ^,j,MJ Dieu, ^j-ii^J a v_î.^j hUeter, seferi Jo^ ou, rencontre, la mulâkât ou lXjO leserefi 0*.^L\i^ inm allah i.*^ de nous revoir, liedr^aii "sumà ^^^J^\ recîm, Dieu (j^=_s>j^ 7tiureMes misevim, permettez que nous nous en allions, lXj-O souvenez-vous de mârd yâd kûnid, JUjLc^ Hevdtiri ez effacer de votre esprit élevé, faites Je ,^^,,j.M~itp>- oÂi y^,.„,.^^jy:x^j ëi parvenir à l'âge de vieillesse tXijG Mbest, ! (litt., destet dard nekûned, que ta toujours habile et heureux. dividus fait voir qui excellent lezzet mîberem, litt., — bon, bon, ah! que deviens vieillard main ne , J>.0 c'est *j, bon! puisses-tu c>«-^'^'-> te fasse mal, c'est-à-dire, sois art manuel, à un peintre qui vous son tableau réussi, à un bon tireur de Le moi !) , n^ Cette dernière expression s'adresse aux in- dans quelque preuve de son habileté, plaisir, fir sevy etc. je porte le litt., mangé du litt., j'ai un paradis! ^tJ^ j-o c'est btihistîst, ^^ j^^-^ y Î^Lo nous l'honneur de ne pas nous oublier, lezzeÉ liurdem, XJ>- heh heh '^U oLj nefermdîd, daignez ne pas nous d'aise!- ^y:^ OoVJ me pâme plaisir, -l>,«J> nous,_^ mârd mexv "-dly bas ;Ij iJ.3i mî encore à votre service, j^_yJ^.*-A arriverons nous aidant, confié etc. fusil qui vous donne une etc. répété, de même qu'en sanscrit, marque la quantité ou l'affluence extraordinaire: merdum ^dug gâuq u fôu]j jôa§ a yirûh yirûk nezdi Des hommes par groupes, par bataillons, par de lui, les uns après Quelquefois, d'éloignement , les lî my dmedend foules venaient auprès autres. pour donner plus on répète plusieurs d'emphase fois le mot cà loin. l'idée Ex^ 231 lAJ.'o J LP'->--r! ^-3 me'^dlûm. seved M j^ J—^ ^^ perdèhâ herdârend 0^--ii _/ — <^j kiez *Jjt/0 j kmj tu dur dur dur ûftddend On apprendra, aussitôt le rideau levé, qu'ils (les mondains) sont tous retombés loin, loin, loin de ton chemin (qui conduit) à la Foi (à Dieu). CIITQUIÈME PARTIE RESUME OBSERVATIONS CONCERKANT l'ÉTYMOLOOIE ET LA SYNTAXE — PERSANES. ACCENT. La langue persane, même en très-libre son mécanisme grammatical. de seule formule pour inflexions les que nous avons appelé commune terminaison et, I. , enfin, est Il n'y a qu'une du paradigme, verbe normal le c'est une seule ; une seule annexion pour subvenir aux divers Maintenant que ni nom à un autre déclinaison la ne nous embarrassent plus , ni , c'est l'izafet. la conjugaison nous pouvons nous occuper exclusivement dés principales règles de syntaxe et de construction d'abord des allures, ses à tous les cas obliques, c'est le signe besoins de rapport d'un plus dans temps très-simple quant aux éléments consti- tutifs ce PRONONCIATION. les noms et , et , sous noms, puis des ce les verbes construction grammaticale. point de vue , considérer verbes, et ensuite l'emploi à la fois dans le corps d'une 233 CHAPITRE PREMIER DES IZAFETS ET DES CAS OBLIQUES IZAFETS. I. 818. celui Les Persans ont quatre espèces du génitif (117) pronom relatif (275) § 814. modèle L'izafet 1. se celui àHntitulations celui , du (324). IZAPET DU GÉNITIF. y.xT duquel de Vadjectif (139) celui et , d'izafet, savoir: i^ox'-îv par , forment tous les excellence, sur le autres, est l'izafet du génitif Le génitif s'emploie pour caractériser servent de complément à d'autres tiens. le nom Ce caractère les noms ou à noms qui des préposi autoriserait à désigner ce cas sous de cas complémentaire. Cette définition du feu baron de Sacy s'accorde par- faitement le avec que l'idée cas en question. les Leur génitif compagné d'un complément complément Persans se sont , et reste sous-entendu, les substantifs JLo 7nâl (116) ou (234), propriété, possession, qui, , faite sur doit être toujours ac- alors ils le même que ce font remplacer par qK zân pour ^î ;! ez an dans cette circonstance, perdent leur sens primitif et ne sont, pour ainsi dire, que des lieutenants muets d'autres substantifs, car rj^\ 3^ mâli zernm, (^r+^rJ q') ^"^'^^ lerhemen, veulent dire tout simple- ment, de la terre, et, du brahmane. 234 sens mêifie de ces deux substantifs: propriété, Le 315. possession, Ce sens indique suppléant. rapports non moins logique est par établis complémentaire des la nature En génitif. le détermination exprimée par que leur rôle de ^) bien que la effet, génitif puisse être fondée le sur une infinité de rapports différents les uns des autres on voit que tous ces rapports se ressemblent toujours, en ce que d'une façon quent d'un yûl der hd'itd quelconque génitif. _^ sLir nommé l'objet (Ai précédent appartient le nommé à l'objet par le consé- Ainsi, en analysant ces deux exemples: \Asi> yiincè lti%dfi par lias (J^y> liujtè *~f^ L_iL>- — saxer yâh b'âd .0 J«5 hâdi sthd ber u eyyûhd tlmuzemmel La rose dormait doucement emmaillotée dans son lange de bouton; de grand matin, le vent du midi (en soufflant) sur elle, l'appela: Sus donc, la paresseuse! Le mot du texte ^-^a milzemmel, dernier téralement, emmailloté, enveloppé. Ce qui parait 1) au supplément du génitif, mais au mot qui Du reste, graphe, une faute consacrée par l'usage. {^ d'izafet le On qu'une question d'ortho- pourrait la réparer en annexant au commencement des mots auxquels que Arabes forment leur aoriste par l'addition de le font à l'inverse, avec leur Les Hébreux ont aussi un génitif semblable. il pronom les Persans non pas précède immédiatement et qui ceci n'est comme les tradition musul- illogique, c'est de faire annexer le signe d'izafet devrait rester au nominatif. le La signifie lit- la appartient de droit, relatif, et de même consonne préfixe L^. 235 mane que l'ange Gabriel ayant trouvé dit Mohammed endormi dans les dans l'oreille Tel de est vV^ Oyi> jt ^ jr^ ^'Z' Jcl mâyed evvel Xeçdri ma mdru ji>\^^ j.^ dit: interner la rempart. Mred dur raisons ville Nous nous cloîtrer dans et que c'est le 1) L'auteur, u>>.-^^ M/ièï nâ scvdb my nû- ma Mnei sîu est u est u ez ferzdneyy mehijûr ne nous paraît pas prudent d'aller il Hérat. de (litt. jeter les bon sens n'admet que .... ^ «A;^5 ^o r,^x^y=>5 ^=>îjùî hommes Premièrement, parce que nous dans dans assis à nous sont les arçons {hdne) de notre selle de : c>*-^.3)« Pour deux dans ! sert hâdrâ dar itnyhây xeçdr enddhten u MUenrd âheniii sommes un peuple nomade sert criant il J—^^^-^3 refteni hsehri htrât dû gehtt ez dûvviim dtiki (>nj,LXJÎ ont lui l'emmailloté , î;'*^ ^ tr^ ma merdumi sexrdtdsùnm diiki iifi UV^' der zevâyây cdrdivâr efkenden ez Ils , CT^J ^i^H^ 3>^j' 'j'-b^ ^txyCjî j^_^ yoftund^ nous ô toi de la révélation arabe et initial ;j:li^' ,^ j[jsi=> en réveilla à une surate du Qoran. Encore un exemple titre ^y9 le EytjUhâ el-muzemmel : mot le sur les sables du désert et enveloppé de son manteau, plis prophète le les clos '), le désert), nos maisons et le fer de nos épées étroits nous d'une cii-convallatiou recoins de quatre parois, serait (une mesure) pas^ et que la prudence répudie. Secondement,, etc. Mirza Abd-iil-Kerim, joue sur le mot i(jU>, qui a un double sens: maison, et, eu parlant d'une selle, arçon. 236 Dans ^2;^-/i. jL.5^>o indique l'izafet Dans ^^^ .L^as*, notre Lo hommes , dans assis le désert rapport de l'agent à l'objet; le rempart, et ^L>, Lo notre mai- son, le rapport de la chose possédée au possesseur; Dans ^Li>, arçon de j^; drap couverture (litt., ^^A^T i-o, épée en de bouton de fleur, et en de rapport le fer, ^-^^J._£ oL>-, la selle, lit) forme à la la matière ; dans Enfin, part, le ^^J^ et .Ua:^ j^^L^XÀJ', X^ L^t^'^i)» clos les étroits du rem- recoins de quatre parois, ^^^ rapport de la partie au tout. Dans une sentence parfaitement régulière, 316. l'izafet ne se supprime jamais. 317. gènes ne se supprime que dans Il les composés poly- lorsque deux substantifs mis au génitif s'unissent , l'un à l'autre pour former un seul mot (186), Exemples: (jVA.A«^j_»j5 qehdpûsfîn, manteau doublé d'une fourrure, «_jUj_w< ^ bon arithméticien, sermdjjè , homme qui est toujours sur ses gardes, éveillé, prudent, *,^.À«..-w ser- fonds, capital, iL.w.>- i 7-ïste, ordre, méthode, s^ft-w sdxifi ndn, ouverte, homme qui xeçâh, ser i_^.^»LAû sâ%ib sûfrè ou qui hospitalier, table tient donne à manger (du pain ,..u {sûfrè, ndti) chez lui, i,j.a_5>Lo litt.: sJU> nappe) '..^v^^-LaO sdxib Jidnè, maître de maison. Tous izafets qui ont disparu ici reparaissent dans une construction où chacun de ces mots composants s'ac- les corderait isolément. çjLy;<wj.J snbiikterest ez (^LjJs -A Exemples: ^i>.Aw! qabdy piistiny manteau en fourrure, (Aj'iîI :' , (ji,!\jLo JCJy.-w O^L« un manteau en drap ->w^ is--tf>- her sdl zeMrè _>j lX_».J my kuned li seri t_5L>j5 qebdi/ est plus léger 8_a3>3 mdJiût qu'un jLw -P mdyèes Kzy mij efzâyed. 237 tous les ans il économies (provisions), en ajoutant quelque chose au ca- fait des ^ ...UjL^s> -S 3> Jieryiz seri pital qu'il possède , nei/ Mnedim, jamais nous ne pouvions venir à bout de notre compte, nos comptes |*jiA>îLxJ ne s'accordaient pas, ^,i>^.A^^Xà a.Xàw..am seri risfè sikest , écuelle, maison ...Uvjl un était ifsdn Md yiirbèï jLJb vi:a-cL^ désigner do s'agit matière, la Mnei sâ%ïbi ^^ sâxihi nân eif maître de leur le , rapport le du génitif l'izafet sii'eti telâ (pour /çji.ia), une montre en or, &a«1^ une soucoupe en argent, (wvLi! hâcei 7iuqrè , de la fonction d'un fait Ex.: relatif (160). «Jij w<.>-Lo chat. Lorsqu'il 318. forme à ^ derviche ne possède qu'une le ^ bout du macaroni i_/.>-L^ ijioç.O ô toi qui as du pain et du sel (qui es libéral j! %S^i> i_^:>Ljo , *J.j C>yi le i,i>.*wJjX^o n'a point de nappe, léLfj il ncmelc ^ i_,Ai;>Lo ne sdxïbi sufre, kecJaUest dervts sdxihi Il vJuh s'est brisé, {ristë) xeçdbhnàn \a:>- giqqei elmâs, une aigrette en diamants, L^ iiùqrè fourchette et la cuiller argentées, ou en métal imitant nilnid, la l'argent, i-J-a« La même 319. i--*.A-w5 mivehâ u neMMvdn u, etc. chose a lieu lorsqu'il s'agit d'établir jjyj i^»Xs. Mki yrdn estnerei u endri sâvè u pestei netens cenyàl u qâsïiqi JLiCÀ:^ une balle de plomb, siirb, ^-i\ LXÂÀiu-yj <,'« O^Àilî», de production au producteur. Exemple: le rapport (AJjLoO yïdulM XjJli «JJi enyuri sirdz u é\j> I—>yJ3W vi:Ajl.^J5 yuliitj tehrîz ielidr ett^îri u oymdq u yildn u L-^-awO «j-^'Ij sibi v_jy;./i) demâvend u behi isfehân liindûvdn'è'i u ;! v.;>.jlij yïddb'iy Jierb'àzei nîMpûr beydyet meryub u nehdyet metlub miMsend En fait Tauris, la de fruits pomme et de de produits Demâvend, la du sol poire de de la Perse, la pêche de Netens, la grenade de 238 Sava, pistache la de Nisapour ont 320. Par pour former un goût exquis extension, (fille) It'is , Jacob le pastèque et sont fort recherchés. le (fils) génitif s'emploie ^yicà, quelquefois (162) et les sur- Marie (mère) de Jésus, \i>^ de Leith , ij^^ cailles (vesem), Lâj »L-w maçon, aimant à et la : de Zohra. -iJC*-vw» preneur de coing d"Ispalian, le du rilan la iigue , noms patronymiques les *Jw< meryemi _.w««-E Quatre Oïmaks, des raisin de Siraz le , noms. Exemples ye'^aquhi pays dii melon de Naliicévan bâtir, *J>-U.i> t S'x kâiici /wULe ^'^AJ \—i%Sixj.^ ^I^lj fàiimei zohrâ. Fatime vesemyzr , Kaous l'oiseleur, lit.: ^abbâs sâhi hennâ, Abhas sâh le Behrâmi Jiâgc, Berhâm Teunuque. § 2. IZAFET d'adjectif. 321. L'izafet jectif qualifie, du génitif approprie, manière de la et l'izafet Dans un exemple san, ne diffère point. nous avons exprès confondu gladius ferreus, et de l'ad- ci-dessus (315), les adjectifs ^2;^—cio'.^^ de accorder, en per- les de (jvvLP! r^^ peuple nomade, ["-^r^' avec d'autres substantifs mis au génitif, pour faire voir combien ces deux rapports se ressemblent quelquefois; en remplaçant i^v^î, ferré, par ^^! âhen, fer, et en employant substantivement l'adjectif ^xXioL^, homme car vivant dans le désert, on substitue l'accord du génitif a celui de l'adjectif, sans altérer aucunement l'ordre grammatical. 322. L'izafet ne fait accorder les adjectifs avec un substantif que lorsque ces adjectifs servent d'épitbète et font avec leur substantif logiquement JOULj s»y ^'^^'*'" iule7id, yâh, un ravin escarpé, U4J un seul sujet, Ex.: une montagne haute, «iJi'j % .c> deret pertu^^-^iO desti pehnâ, une plaine étendue. 239 Mais 323. l'izafet disparaît au (AÀJb ,^i^Mi\ est, il rien a n'y J».>i^ s^T^ temps, un ^f^ ravin K^ riyS c^^'W^ *—*^ d'étonnant <i^'seri si '^y^^ '"^^t ^'* une montagne est hante, ôuqdt derè parfydh mtseved, pour escarpé, est adjec- Exemples: cesse d'être épithète. tif moment où un siiA.*^' ^'>'*'^' billend oay JC5 la ' plupart du im'-^^ ^-^H ui*-^>-^ '^^^^Sj-oX^ Mcyytti dtist peJiud sudeu est, le propre des plaines est de s'étendre, etc. Ici les leurs substantifs sont plus et adjectifs JOLL, à épithètes, slio-j, l'annexion U^. ne soumettent pas d'izafet, parce qu'ils ne mais jugements portés sur sj/, »^0 vijA-vOO. yestè ziân tenyy yihàmj tenydil — yilrisnè nàlân u drân senydil. Cette détresse angoissait tout un monde. L'affamé gémissait (gémissant); les rassasiés (les satisfaits) se taisaient (se taisant) avec Il faut lire yilrisnè nâlâ/i et drdu senydil et un cœur de roche. non pas yûris>ièï nalàn et sîrâni senydil. La 324. remarquée suppression des izafets d'adjectif a déjà été (187). Elle a lieu dans les noms composés. § 3. IZAFET PRONOMINAL. n nées serait superflu de revenir ici (271—278) concernant l'izafet aux règles déjà dondes pronoms relatifs. § 4. IZAFET DES INTITOLATIONS. L'étiquette orientale, considérée au point de vue téraire , mériterait d'être traitée à part. eMque d'un personnage et, La lit- position liiérar- par conséquent, les titres plus 240 ou moins honorifiques qui coup sur le style lui appartiennent, influent du discours ou de qu'on l'écrit beau- lui adresse. Laissant de côté tout ce qui regarde le style proprement dit, y a, sous il rapport grammatical, des remarques le à faire sur les formules dont la connaissance est indis- pensable dans la correspondance ordinaire et même dans la conversation. L'épithète 325. au nominatif, c'est-à-dire, s'adresse Exemple haii prend qui et du degré place se de l'izafet du nom propre de la la son première et complément, personne à laquelle on hiérarchique de cette personne. : (»Li2.J ...'jjj moxammed honorifique lidtii jJ L/A»£ émir (•LaJ nisdmi -yo! '^eçdkiri ("1^^ <-X-!h^ Cj'JL> t/euâbi nizâmi yràn, S. E. Mohammed, généralissime {amir nizâni) des troupes régulières {nizâin) de Perse. , Le titre substantif <—j^-^ d'excellence, (litt., c'est puissance) correspond à notre une épithète qui donne l'annexion de tous les izafets consécutifs , lieu à que nous avons compris sous la dénomination spéciale ^Hzafet cVintitulations, parce qu'on ne voit nulle part Une 326. stration, ne seule suflSt y rencontre des constructions qu'on ailleurs. épithète, pas. surtout en style d'admini- Plus un dignitaire a de droits à votre considération, et plus il faut la lui prouver en prodiguant des épithètes. Exemples : Le Sâh de Perse , en écrivant à un puissant monarque de commencerait sa ^j^^ l5^^' la chrétienté, lettre ainsi: U*^y «jy >ii^!>^' ^^J^i qU^T J^jz^ s^jLii 241 •.^y^ {^Jj o^^i-^j tiUL^» 8-^3 «-.jèj, bâryâ/d sevdbit yuruhi âsmdii ti5JUx (»iic' . Jai^l ârdû efzdy éurenyi saltanet « memdliki Muket u déulet yâry e^azem selâtîni ^ehânddrxj fermdnfermdy medxiyy^i^ epiemi milleti Q^s ciUlaLw xuzûri e'alaxezreti pddïsâhi felek destyàhi hurMd siikuhi seh- ie^wti ryiâri ^^'AJL^3 i^LcjâJUjS fievdqmi déuleti i7nperiei imperafûri e'azemi memâliki fûldn u yeyreh u yeyrek. Au joyeux de festin verain splendide présence de la plus sublime majesté du Sou- la comme le ciel, majestueux comme l'astre du jour, mo- narque d%ine cour céleste, qui gouverne autant de nations d'étoiles de auxquels le plus obéissent grand empereur des L'héritier pereur la personne ajoute à qui des d'entre autocrates puissant des émaner fait contrées glorieuses des y a et mettre à exécution ses ordres, et et favorisées par la fortune; de la religion du Messie, le plus potentats les {Mqdn) qu'il du trône du pouvoir puissances impériales, le très-élevé états (tels et tels), etc., etc. présomptif du Sâh commence ainsi sa lettre au même em- : vi^Jj^ JCmO Lùaï O.lXï ^yJi vii*-Ji-Vjt^ ainei zemîri her sdlii dont fixes, souveraineté, la l'éclat kesver irnperdiuri j"rS^ mumri 0-Aii:$\JLcl jfr )y^^ -yU r**^ U**-^- jV^**-^ Kl ~j XajÎ "i. I .*!. e'alaxszreti qeder qûdreti qezâ séuketi sdhen- heHU kéheryiri sekriydri m^adelet yûsteri me'azirei e^azemi <S)\ 'emmi ekremi fuldn ndm mûrieqqel jpeziri u muteressem mibdsed Que (ce que j'écris) se reflète et se grave sur le miroir de l'esprit 16 242 enluminé de majestueux plus sublime majesté, puissant la et irrésistible empires, qui conquiert donnant à ceux qui magnanime, Le Sâh, riale comme les lui empires, souverain propageant la justice, par- etc. megdet nebâlet les qualifications suivantes: io>-*L5^ ^.i:acLl«5 o^ ^"^ W.l^ Excellence, issu et d'état, infaillible ^i^.^^ n negdet niçabi felidmet ihtiçdbi magnanimité oA:^^ Vw)La.i nizdm dmûzi umûri veziri by neziri mûsîri sdîb tedbîri les don des écrivant au ministre des affaires étrangères d'une cour impé- («jLjwJoI M la prédestination, demandent grâce, empereur grand, mon oncle de la chrétienté, lui donne ge)iâbi comme l'astrale, le roi des rois qui fait la Ot\:5^ ^ y^5 jyt^ y>^ u mend^et intîçâbi ^elâlet mehdmi gemkdri efzdy revdlj V^-'*-?' fûldn d'une origine illustre et glorieuse, apparenté avec la instructeur puissance, et coordonateur des affaires garant du bon aloi des transactions internationales entre peuples de Tunivers, ministre sans pareil, conseiller avisé et intègre, (suivent le nom et le rang dont deux il Europe). jouit en d'intitulation à y a distinguer: ceux dont l'omission ne peut pas avoir lieu 327. sans Il la les clarté consonnes avons peut la indiqués prononcer manière usage dans izafets ceux qui ne sont et , au commencement comme nous , continus les intitulations , figurée. l'avons fait, omettre les concours de le d'un mot. dans la transcription la plus usitée Les , pour éviter placer par la conjonction 3 w 328. d'izafets du sens qu'euphoniquement plusieurs les à nuire ajoutés espèces , Nous On ce qui est ou bien les rem- à volonté. en question sont fort en des chapitres et épisodes des ouvrages en prose ou en vers. Exemple: 243 megmelîy si^ri %Mte»îé^^i veqâye'^di be^azî;/ milâ^mi/è it serxl fezaili ievery u me'anevzy fuzelây meitçlnn Mention succincte des événements du règne de Moavia, et description des vertus ^Aysiques et morales de ses contemporains les plus distingués. 329. cette espèce d'intitulations qu'on ren- C'est dans contre souvent les exemples de la double influence syn- taxique de un même peut , Ce mot, persan. l'infinitif temps tout seul et dans s'adjoindre l'izafet préposi- les , tions et les terminaisons propres à sa nature substantive et peut il avoir aussi régimes directs ses v_iu«^. isi^OiJ ifcJ jL*^ rice auprès de Joseplî, deni u>yJ^^ ^erzè ti rwybet jl^sàn o'^-' J numâyed , *J xXviuXi' nuit |/^A^ s-S-*^. *J Ij" Msrd bè ytiç'ûf ta bè Pendant y_à,A«^ XJ j^ax ^ezîzi ...iAajw. j-Jj-C QLflj_5 qO^jÏ U^VJjs *^^ recideni la nuit, le ^^ îi refttni •fait à Xeyla megnûn pied , gouverneur et partiellement ^^J0.«|^3- etc. un 0;L>l 0-5r^5 misr bè j/uçufi ''dléihi {'eztz) t^^^ es-selâm d'Egypte, vient chez Joseph, qui partiel- cache ce qui ;î i_.^—il yiizestè bud. vAxj s'était «oLo passé entre lui et Zuléïhâ, ,;so lu rrt*^ ^v^^ bè X'^ÙS pi-yàdè be^ad ez igdzet fidsten ez leyly , pèlerinage, ez les servantes font étaler leurs arrive; M bînm dvûrden upenhàn ddsteni ânci der raiydni vey u zuleyRâ lement avoue sebred- kuddm ;de savoir) laquelle d'entre elles deviendrait ^^^ QA^b O^.y l55 •ùy^ La afin de son choix, S-Jlc l'objet zuleyHâ ,'\^S JOto^» ...>\-y, w^-îi ijyO ...Li 1»'*-^ kerdeni kenîzeyâu gemâli charmes devant Joseph, firistâd&ii ZuléïHâ (femme de Putiphar) envoie sa nour- ddyèrâ bè nezdîki yiiçuf, (AjU .-jv.^LxAwJ LjSfyV K*^.^<-> et indirects Exemples: propres à sa nature verbale. après en avoir demandé la Megnûn permission à 244 DATIF. II. 330. L'emploi des deux formes du datif (119) de la Voyons ce déclinaison persane n'est pas identique. commun ont de différent et de les Datif avec la terminaison a. Le 331. directs du posséder , datif vi^jwf (. verbe y^ **^;^ bûden^ r?^"*^ i^i-*^ mdrâ un pareil soupçon, 3 ^^ mdl u yen^rd mdr u ren^ conjonctif. Ex. \ii^M»-o nîst, «JCwLi Mi je ne yddet nous , n'' r^r^ 332. ces locutions, on peut lui datif au ne peut le substftuer un pronom : *_bL3» Mfirem mst ou m'en rappelle rien, hd!ked, rappelle-toi-le il veut dormir Le régime met toujours au b. 333. ')^ avions jamais. je , vi>s,.u«jô n'en ai *Oy hih yâclem k^-j^^ aucune souvenance, <MuOy souviens-t'en, vi;A-Jwf ydditdn est , vous en rappelez vous quelque chose ? iAjLwc Mbek mîâyed, Ki, yûmdny nebûdè esi , chaque- mjv.^j^ etc. mais t., régimes in- celui-ci signifie : heryiz êenm Dans aucune de remplacer les lorsque richesse a son souci, et chaque_ trésor a son serpent, «OfcAJ qu'el- elles. !.. pour est obligatoire qi->jJ Exemples avoir. entre On ne (litt.: le sommeil vient à indirect des datif etc. se L Datif avec la préposition w. peut pas substituer le datif Ex.: ip^-ir^ ^ji^l^^- verbes impersonnels toutes les fois que le régime indirect port de localité. lui), OOb î^ au datif marque un rap- 245 ajAjuww. »jL^. heMiiè âmed, 0*ji\ pd bemeqsÉd recîdîm Ofcxaftc. berikâb yuzdst , Omar frappe J^^e», il mit main Dans aucun de synonyme du marque que iu Pour ^J^ ^L fant à l'école, ;i;A.>L cent ducats en jouant avec lui, Le régime qO'o dâden et , ^ donner beymn ou (__5jjç:^ Mzy beû ou -OiO 335. que la plupart du temps un endroit à *.^ft^ (Aas sed ésrefy il beû bâlit, il perdit etc. h. est l'avons peut être mis à un des deux , i_jLCw.jJ '.«• : ysânrâ yoftem, je leur ai dit, Mzy ûrâ dddem, ^--tS?»- je lui ai du question datif iu, remarquons en dehors faisant les déjà vue précéder les verbes (62 et fonctions de la conjonction L 6<î, (295);* Elle s'emploie en, selon, au gré yXi dire , etc. Puisqu'il Nous et avec, : cas. a. €9) Ex. envoya un en- la préposition *j a plusieurs significations de ce ne iu , autre. nous avons confié à Dieu, f^Sui Exemples •jUiolj donné quelque chose, (jiiJ«Lwi3 «fe^^ei indirect des verbes ^JCài' /o/'^ew datifs indifféremment. U ne saurait être rem- «j , mektebMiiè firistâd, bè tifly t-jli'j ^«/«/z 'owter datif est ici en quelque sorte le beh'ùdd siipilrdîm, iuL^S^UJ^X.» 334. _c JiAj (à) la garde de son épée, etc. mouvement d'un li-X:^. l*jO-iyw oLX»«,s est sur locatif. le maison, LiiA^tjo la ces exemples parce que S venu à pied à l'étrier, ...y le au cœur, vi>wwt .^^Cà^^ Loaxflj ieqebzèï semsîr est, sa placé par est il nous arrivâmes à notre but, , _jj sjLij Silj de. dans le sens de par , poitr, danSj Exemples: tdzè betdze nôu benâu, en renouvelant, frais en frais, de neuf en neuf),_»i^ *^ J^ '"''^ ^^ (litt., de ^^> à un cheveu près, 246 O'ixj o'J<-.^ -bL^. 'tXi> lAXS' dans par cheveu (litt.: le piège (proverbe), que hdd, Ja.àij Joai u bemerrdt lefz oL de restant le beddm nemy ^^ mot par mot, belefz, à plusieurs reprises, maintes fois, , *ÎJo L^J behdtiri hilclâ, pour l'amour de Dieu, Igklek behevd ç^ , cheveu), bekerrdt cigogne en iifted, la îxj *Ljt (vos) jours ^ l'air (i)^bG ne tombe pas bdqîy eyyâm, b^izz u kdm en honneur et au gré de se passe votre bon plaisir, etc. hè «j raison de, au prix de. Ex.: a aussi signifie Hâfîz dit: LU 0-=s^ dûst eyerci seri ^i:^-*«5i3 — mdrd nemîhered. belizy »-=>-J^^ be'dlemy muyi ez 7iefilriisîm dûst Bien que l'ami cas ^_5l-o>o de refuse à nous acheter se même pour un vendrions pas nous ne nous), rien, (fait peu de seul cheveu de sa tête d'ami pour tout un monde. Les c. prépositions hè iu dans, se suppriment devant de temps , ^wo ^L> (bè) suis venu (à) , au J ,0 lieu et les {der) ,- i3]^«s>' et , Exemples gdy nierôu Téhéran ^jjJo , noms de nulle part, reste assis (dans) la maison, |»lX-<! dem, je à , surtout en style familier. »j\.à> (jVwjiJj pour , les der , noms : Mne benisîn, ne va (Jje) teherân dme- gv-> ^jiJj-o jjj beréu (der) menziles exvdl beyir, va (dans) sa maison pour demander des nouvelles, \^ kX>.JsjyO il (,i>.«M*jJ «-^ {(ler) n'est pas (dans) la boutique, «jLi-O». {der) l»jL\-fcA«. 'esry il (J>*-i^/« mîreved, ^i t g -" (dans) ^-^^ la {cler) journée, le les leby rudhanëi dort, (dans) {der) sexrd mîyerded champs, v>.xi reddim, (à) rivage d'un fleuve, rûzhâ miMbed il nist {der) rôde (dans) {bè) de la nuit, nous arrivâmes (sur) xuyre il tombée iAjL^S^ '^35) sebJid {bè) la nuit, la ^ '^^ meAmdny va (pour) faire 247 *J*J (à) {der) ci sê-et lâyed (he) sikdr berevim , "-^iLi ciA.cLAv (en) quel temps , »^ ou bien, quelle heure faut-il que nous allions à la chasse? ACCUSATIF. III. conserver et où faut-il supprimer OÙ faut-il du régime direct, proposé souvent une solution de XfJ^ iC?> {der) ci veqt, ou bien des visites, c^Js» les ment, infaillible aussi acquérir à d'attention poser orientalistes, sans pouvoir trouver et Ils de portent en eux-mêmes le senti- de ce qui est conforme ou Un leur langue. étranger peut un certain degré ce sens exquis à force d'usage. Nous croyons même possible de générales pouvant servir d'intro- règles quelques Les Persans n'ont pas besoin critérium^ génie au contraire terminaison problème que se sont Tel est ? satisfaisante. règles là-dessus. la le L râ duction à cette sorte d'étude. Le signe K de l'accusatif se supprime toujours un nom qui entre dans la formation des verbes 336. après composés (100), qui abondent en persan. a. Il se supprime pour la plupart du temps: Après un nom précédé de numératifs cardinaux (208) ; h. Après les sens vague et indéterminé (121) ; c. Après les d. Après 337. 338. toutes les faut Il les noms d'un fois noms pourvus de noms de lieu conserver le que la l'article et les signe d'unité; noms de temps, 1^ du régime direct suppression donnerait lieu à un double sens, ou qu'elle se ferait au détriment de la précision voulue, 339. On conserve L ordinairement: 248 Après a. régimes les démonstratif (249) b. Après les c. Après le précédés d'un pronom directs ; noms pronom conjonctif suivis d'un (225) ; régime direct d'un impératif ou des ver- bes causatifs. Après d. les numératifs cardinaux du régime direct auquel ils , la terminaison se trouvent soumis par îi un verbe, n'est obligatoire que lorsqu'ils s'emploient isolé- ment, c'est-à-dire une exception à en qualité de substantifs. la règle générale surtout dans le langage de l'arithmétique, donner ici ^S fz..^^ Î..L^:ç- ^,t /*-««^ 1^.^^ les ^-JÎ *^^ dictionnaires. s»^'^ ^'j-ï ^^- j^^ tour tt rd yn fSur yn niMn numud u nd se gem'-'i iehâr se zerhi iehdr deldlet ber Exemple ^jL-^J : O^jLrtvPj l;^L^ j u Jdndiiçè beï/eheti ^em'-a u iefrig nïsdnhâ qerdr dâdè frîqi se dont je vais rxf ^^ ^} > der Hlmi est quelques échantillons d'autant plus volontiers qu'on en trouve peu dans .^h Ceci (203 et 208) et an'ive zéro u feqsîm u mûçâvdt rd yn tour minuvicend pen§ te- rd yn tour u iehdr teqsimi hest rdyn mûçdvdt ddred . . , , bdyed dûrd bd se ^em'a iehdr rd ez dn tefnq kerd u bdqy râ bedu zerb nûmûdè xdeUi 249 ^umlè rd râ ierân tûç'a Dans my de division trois, huit , ainsi : ainsi: 5 4 kuçûr dnii dû heft silmn u du Mmsi iekâr est siidsr^ "min -H- 8 — 3j 2 au et 3 s'écrit ainsi ainsi: 3X4:; = signe , désigne il en soustraire et 4. on écrit : Le en soit \\>J> persan vocatif faisant précéder faisant les Jiiklâ etj cet élif et dam Il Quant aux :i persan) , g'wa^rtf cette J. VOCATIF. forme de deux manières se substantifs les suivre d'un élif 6 Dieu le frac- f de y, sept huitièmes et deux sixièmes, ainsi: J et IV. en cinq 4; -f- quatre l'équation deux cinquièmes de (q^ min arabe, pour neuvièmes, ainsi : Après avoir multiplié restant par 2, divisez le résultat obtenu par 3 l) tions, 3 quatre qttatre, trois plus trois fois quant ; de la multiplication, de la de la soustraction, l'addition, additionner faut u niivieend de l'équation; et moins ve de l'arithmétique, on est convenu de se servir de signes la science figuratifs kiimd teqé,m hecè = ! LiJl\3» interjection se d'une i soit , interjection exclamatoire Kiidâyâ. En : ,^' poésie quelquefois, trouvent, remplacés par L ra, désinence du cas oblique. Ces deux dernières formations n'ont jamais lieu au pluiûel. V, 340. L'ablatif (123) position caractéristique. 1) Extrait du i_j't.*M.>- ABLATIF. conserve toujours ;' ez , sa pré* Exemples: v-jlxS' kitdbi xeçâh, livre de mathématiques, par Mirza Djéafer, ingénieur en chef Lg**^ (J"'-^-^-* muhetidis bâsy), ouvrage lithographie par l'ordre du Sâh à Téhéran, en 1262 (1844 de J. C), in-8* de 341 pages. Cest de ce nom. la première arithmétique persane, digne 250 ^yj ^^^ ^io ^liTt yer benâled — direUt Si Mh yeky mûry tu yeky hy rizây ki tuvâned hemûlki tu pauvre quelque (Dieu) teyi zi — lemûy âyâhy connais tous fourmi les ze'^âif — tu ez esrdri diles inûy (pour yek heryî) nAufted zi hery kuned yûmrâhy même du plaint, se de secrets consentement, j( jj- ^y«5 fond d'un puits, tu son coeur, tous ne (litt.: tombe pas de à un cheveu l'arbre une seule près). Sans feuille qui pourrait, en s'égarant, porter du trouble dans l'harmonie de ton ton royaume. (Le dernier il hémistiche peut se traduire aussi: Quel être BOUS ton empire peut se dévoyer?) lier ci ez dSunân Chaque obligation que tu ajoute le Msty bè minnet auras — der ten efzudy ez gân kâsty demandée aux gens bas au malaise de ton corps et ôte de la force à ton et ignobles, âme (litt.: dans corps tu augmentas, de l'âme tu ôtas). i3^ ^-« 1^. ez peridenhdy rusvâ my vi>s.ww^L>- ^ reny u ez tepîdenhây dil s.L^saj — '^asiqi oui(c bîëdrè her gâ hest seved Partout où déshonoré; se par trouve un amoureux infortuné, les disparitions il se compromet {rïisvâ, de la couleur (les pâleurs subites de ses joues) ainsi que par les battements de (son) cœur. 251 Quelquefois 341. au travers par , à F endroit aôLiO». Oy *j>Xàv , de l'ablatif doit se traduire par :t y^^ t« kdkul yiHftè là henger buridend trancha avec »JAS Li : redd sudîm, nous passâmes riidhânè ee ;! (à gué) la rivière, iAJ;Aj.J Exemples de. -î J^l^ I ww-aw fert^Jre? l'ayant saisi par le toupet, on lui , - 3 tête la un poignard, ^ iJvï^ ^^ tûfetjU û, '} ou bien JwtàiiJ bet'ûfeyli u, par ses bons soins, grâce à sa protection, sous ^ ses auspices {tûfeyl, litt. curatelle, protection La 342. préposition donne -S d'un enfant, tijl^ lieu à quelques locutions élégantes qu'il est utile de retenir. Exemples jj o>^j emporta il ou bien ez dest mains), de îj*v cette ..-j' ez :f yn gân siisten, .yLvl^Ai sera reKt b'ûrd ou ^i>s..wjj berbest, maison (ce monde) plia ses bagages (pour: il renoncer -AAafiJ" à il la : vêtements (son enveloppe), ses .JCam^ mourut), vie de son (litt.: imI->* âme j' c^*-*"'^' se laver les ez feqsir yûzesten, passer par-dessus une y faute, la pardonner. dies ez Le .ù ...lX—/c) L_j geyerem yirift. feu a pris à :* ez pd mon cœur der dineden, ne pouvoir plus marcher, perdre l'usage de îO; Q-» yn :! lietâ ser ez men zedè , ses (foie)j être jambes {pd), (littér.: au point de fatigué la _vw \lxs> ..—j{ tête de cette faute vient de moi, j'en suis le principal coupable). (jiJJC> vi^cèUv M/«y /ij *e^^ u s'ûKenhây Veux-tu M sehti être siisii ^_gLgjL<y^ vi>w*sAv gehdn her tu beyiizered uXi ,g,.c — ;' ,AXJ beyûzer ez "-ehdy s'ûst Ms à l'abri des faiblesses et des duretés du monde? Re»- 252 toi-même .nonce à ta faiblesse dans maintien de le la foi jurée et à la dureté dans tes propos. (Hâfiz.) CHAPITRE II DES TEMPS DU VERBE. Ceux du paradigme persan qui ne d'entre les temps trouveront pas détaillés dans la nomenclature ci-des- se sous auront été déjà suflBsamment expliqués plus haut, , ou bien n'ont rien de remarquable dans leur emploi. § 1. INFINITIF APOCOPE. 343. L'infinitif plein que les auteurs anciens employaient pour la formation du futur (52) est aujourd'hui toujours remplacé par 344. impersonnels. les J-=> Mi l'infinitif apocope. apocope L'infinitif )j a i^ f^.5 '^^^. : ne saurait trouver aucun Me Dans la qui plein. vise à Ce sans l'infinitif n'est g^ Hâr tietûvân ëîd peine, ni cueillir aucune (^Envdri Sûheïly.) langue moderne, après impersonnels (101), finitif yilly hy âzâri trésor rose sans essuyer la piqûre de l'épine. 345. LT?^ ol>^ ei» L^ yengy by ren^ netuvân ydft u On met ordinairement après se Exemples les trois verbes apocope est préférable à l'in- que dans un style prétentieux l'imitation des anciens usage d'expressions comme les que l'on suivantes: fait et encore 253 Jy^Lio l, H rr^ .•yiâi me ne il l55 3"-^ 'r* parler de pas sied mer^ der Râhy Ueriden , que veui-tu acheter ? .Lxi der âri^â lefermûd kerden myâr, il M. etc. (Extraits du Yûlistdn cités par L^ silHen veij .O ! yoften ^^y> *^- QiAj-i» de lui, q^j-^ "^V*;^ faire des peintures ordonna d'y ^ II, p. 85). Viillers, Inst. § 2. PARTICIPE PRÉSENT Tous 346. endè et présents participes les (57 â ne sont guère que des adjectifs verbaux, \ s'emploient aussi en guise de substantifs qui comme clinent en cipe ticipes îS(Aj en en siAi 60) , I (î tels, et se , avec cette différence que dé- le parti- peut se mettre au pluriel, et que les par- ne s'emploient ordinairement qu'au singulier. § 3. PARTICIPE PASSÉ. 347. v-jj iu Les Turcs Osmanlis tè. niques On 8.3 de, ou connaît l'usage immodéré qu'en font les chro- turques, où les aux autres au moyen de quefois des pages entières tention du lecteur. heureusement charger de suivi La ce périodes des rencontre l'on longueur excessive, dont à ont un participe passé en celui des Persans en ub, qui correspond à membres sont unis les uns ces participes, occupant quel, en fatigant les yeux bureaucratie de Perse mauvais exemple participes d'une passés le , , et l'at- ayant mal- se plaît aussi style des firmans et autres pièces ofiScielles, ce dont on trouve peu d'exemples dans les bons prosateurs de la Perse. du participe s'agit passé est fort varié Cependant et permis de l'emploi des temps composés dont l'usage^ lorsqu'il le participe 254 passé à comme on va partie intégrante, fait voir tout le l'heure. Le 348. de participe passé remplace le prétérit Exemple: l'indicatif. ..-«j is.j l-«r> f*^3 hâdi sebdrâ ferrâsi composé lAi-il Om.^-' '^'-^-^ yofte xLeLi 3i' OjtXàj (^u td fersi zûrnurrudy beyûsterdned u (est) dâyei ebri hehârrà fermudè (est) ta henàti aehâtrd der mehedi jperverâned {est) u hddè {est) direhtdnrd behel^ati nôurûzy qehdy sebzi vereg der ber kerdè sdRrd beqûdûmi mducimi etfdli u nây 'eçdrèï 1) reèî'a kïddhi sûkufh ber ser tie- beqûdreti kâmilei û sefidi fdiq siidè (est) tuHmi Kûrmâ bè yûmni terbyeteh neRli bâciq yéstè (^Dieu a) Il (allaiter) jeunes - cep les Au 1) persans de les ordonné à (a) filles poitrines vigne. arbres mon préférable, Il ne ses tapis nourrice du nuage printanier d'élever des végétaux dans leur berceau de terre. des lieu de (^li, croient la manteaux de manuscrit dlj" u {est) ordonné au maître tapissier du vent d'Est de déployer d'émeraude. revêtu zerriîn bè -à Ji\i, leçon que les littérateurs tâk, veut dire, branche, et s'agit pas ici Ayant en feuillage verdoyant, . J^\i tâky du vin, mais de («jLjifcO désâb, en persan, 14XJ pekmez, en turc osmanli et rj^oO dibs , en arabe: suc du raisin épaissi par la coction. préfèrent au sucre; fdiq, auquel Se'ady il le est Les Persans s'en servent beaucoup, blanchâtre, compare. et et le en tout semblable^ au sehdi 255 comme robes d'honneur (dont de d'autant au jour) de l'équinoxe vernal, jets de fleurs sur la tête il un souverain des petits (jeunes pousses) des rameaux, et pour fêter l'arrivée du mois de mai. Par un coifi'és parfaite, le. jus d'un roseau (est) devenu du miel d'une datte, grâce à sa sollicitude providentielle, palmier élancé. ^b, de après , participe le c'est-à-dire, 6^^-) ,c-^'-?j le les (a) de son omnipotence plus pur, et le noyau s'est transformé en un passé , omis sont qu'il s'emploie en guise subjonctif et de conditionnel composé prétérit com- Exemple: posé. ^^ xS bedîti *LXx>Lxio jij^ Uuby ki àfitW'est sed) u 'asg Malgré quelqu'un dmrdè le sujet ^_jb3î «/ i^y> q-^^-^ Jieryiz nesinîdem ki keey rira dûst yiriffè {bd- (hdsecC) cette beauté (l'eût) c:aa«' choisi que le soleil possède, je n'ai jamais ouï dire que pour ami, ou Souvent, le participe passé du effet il {Tulistdn). Parfois 349. gratifie ses su- mis des couronnes en boutons (a) s'en (fût) épris d'amour. marque l'état {l'ilUsidn). où se trouve de la phrase. Exemple: se 7iefer dervtsrd rts kendè u gdme ez ten lîrun kendè u Mb zedè der zenddn kerdend Ils barbes ont fait jeter en prison deux ou trois derviches, tous ayant leurs leurs corps dépouillés de vêtements et roués de coups arrachées, de bâton. 350. Enfin , le participe passé seul le plus-que-parfait. Exemple: peut représenter à lui 256 dtdemes ddmeni yul u sûmbûl u reyx^^ ^ zemîrân behem dviirdè (bûd) qesdi iehr ierdè (hud) Je vis qu'il ses, pan de son vêtement avec des ro- (avait) déjà rempli le des jacinthes et des basilics, et (s'était) dirigé vers la 351. Partout ment, doit accompli se rendre ou (telle ayant par telle action ville. passé, participe le ailleurs (xJilisfdii). pris isolé- ou après avoir fait, désignée par le verbe dont ce participe dérive). Exemple: i ^ «'^•^ J^jij) 5 âdemy béd H (^Z menâzili herr u 3 ^/- «^/ J5 ^^ ';Vr^ 5 6e%r peymiide u eqâlîmi ierq u rû tey Jderdè u serd u yermyi râzyâr dMè u telh '^erh u Mnnyi eyyam beçyâr ieUdè bûd un homme qui ayant franchi (mesuré avec C'était du Continent et ses pas) des étapes de l'Océan, et traversé {tey) des contrées (climats) de l'orient et de l'occident, et essuyé (vu) des froideurs et des chaleurs sort, avait {btid) du goûté beaucoup d'amertumes et de douceurs d'ici-bas (des jours). La place obligée du verbe persan , dans une sentence , étant à la fin de la période, tous les participes passés de la O^ même période ci-dessus se rapportent au dernier verbe Ce cumul des vice que , chez les meilleurs de bon aloi. participes nous , les qui rendent virgules , auteurs persans et il se le hûd. ser- rencontre chez est considéré comme 257 352. tous y a deux aoristes, indicatif Il deux peuvent désigner les future, soit quent AORISTE. 4. § soit et présente, soit L'usage en conditionnelle. l'application et et subjonctif, l'action, est si fré- indispensable qu'aux exemples si poétiques déjà donnés (67) nous croyons nécessaire d'en ajouter de nouveaux en prose. L'aoriste 353. Ex. catif. ^L^ t oL_l> halùed u '^dleini ^T^ c>^^ y yo/iî l.^Lsî H est turc eyer ^-<aC> der 'irdqi 'areb u dâreiûl ki r'ùçûm en [*^^^5 ^X-Ci^. j^ t_5;,0 de la charité jette un de ses rayons, soleil le du jour sur le monde _*J i spirituel ^^0 L'aoriste est employé 354. JpqSj ^ mu%ihhet purtôu enddzed ^ehdni ^ân rd nârij des erreurs humaines. (sLw ^»at'i' j' »S ^O >»jUîÎ revdnrd ez zulmeti hesery mij perdâzed Dans chaque cœur où répandent o^IrS? O^ÏlXJ' J.JV.J dihj ki âfitâhi lier l'indi- : ^'"^^ Li^ der employé comme présent de est u oriental: ruliset "^ddeti v^L^v^jS lietti ,n et le ils vident des ténèbres ^ comme futur. Exemple: OV?" '-^-^'-^rV' ,y^^-tr^ heydàd cendîn hezâr ez tûrlci qipcdqy siikna U*')^. qipcdqiydnrâ nîhi mîddnen.d cûn yurih ((ji.fcj, attaque, assaut), qipcdq hosrou dfâqrd tesmîmi liâtir fermâyîd berevew, u ysdnrâ mûgteme'-d sdlite hederilbdri 17 258 sipehrmedâr rdûl (turc oriental bien connaissent comme Kapc&kj si rendrai, et, afin leste, les souverain le après les et monde du les et Turks mœurs daignez vous que, d'Arabie milliers de habitent plusieurs nuhzeti humâijûn leskeri 'x^ni sentinelle , guet) : Dans l'Irak dit: Il ta der âverem, me bien u pïsrû bâsend dans la Baydâd, circonscription de du Kapcak. Ils habitudes des gens du Kapcak. Or natifs des déserts , propose d'attaquer contrée la de favoriser d'une permission, je m'j' toute la durée de Fexpédition de V. M., servent de vedettes à votre armée victorieuse L'aoriste est employé 355. qe- réunis, je les amènerai à votre cour cé- avoir pendant se meyMunrd ils en forment l'avant-garde. et comme conditionnel. Ex.: yoftè bud ki ez an ruzi ki ez dâr us-sultanet birûn reved td ruzy ki bdz II dijed d^r lui avait her sehr u velayet ânci dit qu'à partir du jour Mned 011 beteriqi il rûzndmiè quitterait du royaume, jusqu'au moment de son retour, il sebt nû- Hérat, capitale écrirait, en forme de journal, tout ce qu'il aurait vu dans chaque ville et dans chaque province. (M. Quatremère, Notice sur le S 356. avertit seule dit La que .-jiAjuwJI 5. PKÉSENT. particule prépositive ce dififérence et l'aoriste. temps qui est tLox). ^a placée devant l'aoriste employé au présent; c'est la existe entre le présent proprement 259 Cependant 357. ^ ,p. ^A j^^^i mîbdsîm stimâ èeyîi pas? ây voir le pré. de futur. Exemples: (^^i^l-t^ '^*^ ^^''^^^ o'^** ^^f melimdni kdku my Hûrîm, demain nous serons vos convives, u la salade de laitue {kâhu), nous y mangerons de mtj arrive quelquefois de il sent faisant fonction my dy ne ya ^^ _^XJ j^î ^_f y ^^^ viendras-tu, ou ne viendras-tu dis-donc, , et etc. Dans sa traduction des quatrains de Heyyâm (page 114), Nicolas a raison d'affirmer qu'en persan on empresque ploie toujours pour passé le présent et le le présent pour le futur: Lo Aj^ils. vim M , ma reftîm, nous partîmes, pour, *J.»^ nous partons my yûy he , ysdn Jci »S Q^ioL c>Ài sân /ci , qLxoIj j^vX^_5 ^jj, }iS . . ., ^ fc^ j^ tu vas et tu leur dis que..., pour, ^1^ *) c;a2. tu Jidhy reft u '"^^ mîre- my tu j-i revy ^|^3" yi Vidhj yoft bey- etc. § 6. IMPARFAIT. 358. L'imparfait des Persans, de exprime l'action comme déjà passée une s'étant faite simultanément avec 3 (^j* d^-^ «^^:?. j^^ Jf ^^^ même et que à la e^-' c^ y der sexni yn fezd cend hezdr gdueoeri perendè misli qiimry u zây miveJid u rizehd là uftddè Md midend u yMnrâ kecy mûzâxim ne my Sur l'esplanade de tourterelles, pigeons cette surface, et pies, miUdend u ez comme fois Exemple: autre. ^^' nôtre, le ti hehûter ddemy nemy re- siid quelques milliers d'oiseaux, ramassaient les fruits et les tels que miettes qu'on 260 avait et tomber. laissé Ils ne s'effaroucliaieiit point de personne ne songeait à La 359. peut particule supprimée être on se prétérit, sert la vue des hommes, incommoder. les caractéristique de l'imparfait -*, alors et , pour , distinguer du le de la variante propre au condition- nel et à l'imparfait, que nous connaissons déjà (51). Ex.: [C^ .L>5 *1^ hurhâ seih Maintes il fois le seïH prêchait ^ourd beterki (litt. ffU-Av <i)yO LP.L iS^fJi^ môu'^azehâij heliy yofty u der biid m'ordonnait de cesser d'écouter sermons des fermûdy u semâ'^a men neydmedè sem'^aï qebâli (^J^X!,î t^bljCyO»! éloquents là-dessus mais ; il cela n'avait pas d'entrée dans l'oreille de (les chansons), et avait prêché à mon un consentement). (Se'ady.) A 360. place la de on substitue quelquefois ^^a de l'imparfait, la particule la particule ^j. Exemple: veqthâ zemzemè helcerdendxj u heyti mu%eqqeqâne bvHândendy De temps à ou bien ils autre ils récitaient Ce temps, dont que désigne une action qui et sans avoir précédée ration, cits les ou car suivie. il 7. à voix basse (zemzemè), PRÉTÉRIT. les Français souvent donné prières chantaient des poésies divinement mystiques. (Se'ady.) § 361. des Persans se servent bien plus ne s'est le font de leur prétérit, accomplie dans un temps égard aux circonstances qui l'auraient Il est d'un faudrait l'appeler temps de nar- usage fort d'un événement passé. Exemple général dans les ré: 261 AJ>->'j L»)' (jiiî ^iAj QLiXj' M» ^_5l^ Mil fiolâku v3ytxi q'jj i\iJ>j5' râ teUti he u der moyul dî>ini qerdr yirift ki 0*^1-^ ^Ls' ijj}Ss^ O^' lP.j^" ^'^j ber felitèï tabût tehdil sud u es saltanet revâni ûrd as tefvizi kdri Jiânyyet qLxc'j Oj.Ai2.S> Mksdry fexvH uûmûd erkân u heymèri sehriijâry le dehmei ret io ^J^o! ((jiî, littéralement : xez- e'-arjâm potage), rfâ<;feMrf yhm kenkds (mot mongol) kerdend rây hedin ki piieeri me/iter u ez Mtemi gehmidâry heenymti âbâqâ sSinni herdderân hehter hud numâyend. Holaku Hân eut échangé Lorsque planche d'un cercueil (c'est-à-dire le colonnes) les mongole et de ministres les la après sa mort), et qu'il eut déménagé : de la tente de la souveraineté dans un caveau de cendres, (litt. contre du sultanat trône principaux les Sa Majesté, selon la coutume donnèrent à (en l'honnear de) son âme un festin (funéraire). Ils , se réunirent en assemblée {kenkds) pour délibérer à qui revenait de droit la dignité le hân. de La du défunt, Le monde au et surpassait en mérite Exemples c>ww|^J ddmeu ddrem partiendra; q! •} ez â,iï ses autres frères. sûmdrd hehudd à Dieu. le (>sjj|^i employé dans fils ij^.*-^). sens le aîné du : ,.1<J> tiist. &^>>rt;^ fut celle de faire passer doigt d'Abaqa, qui était prétérit est quelquefois présent. mandé y prirent résolution qu'ils sceau de l'empire du q^'l> .0 X^ ^Û Si tu dis (devines) ce ^Cxi?. s'àpiirdîm. '.U^ 3 Nous j?î eyer yofti ci der que j'ai dans (^i voilà partis et ^ ^ le '"'^ pan, cela t'ap^ ^* reftîm, u nous vous avons recom- 262 La 362. YÎriffen, dans pers. le sens de: u>.5jj ,.-A,»*oJi c>JjJ de 3^ prendre, ...iAj .b neige la et avec un construit se mit à, se il du prétérit du verbe sing. yinsten. yirift , commença. Exemples: il il se — etc. oJsjV 'O^ mit à pleurer; berf u ieyery hdriden yirift de la grêle, ^^iS plein, infinitif commença il , La Fontaine Le a dit: à tomber roi se prit à rire; prit est la traduction littérale de yirift. § 8. PLUS-QUE-PARFAIT. Ce temps, 863. chez les comme Persans ailleurs, marque une action antérieure à une autre déjà passée elle-même. bud meliki : ^^^^ .X^iO ^^i y\^\ Ex. buzîtieydii lendemain, d'après hâ la |j ritzi promesse je «JCs. me puis rappelle qu'une nuit le M *_^Ài 1/dd ddrem. soir jusqu'au , moi § 364. l'on Nous avons forme dmed (Ax.g^w dit qui avait »S {'\3y^ et la la 9. i^ le tirai, ^ f\"^ l'UTUK. (52, que note) futur, le se ^|j-> veux voir, v,iiA_^._i reft on fiàhij . V j»^ j did ou OL '-^ paraphraser en ^c»a>j et le : ^L^/O mîMkem berevem, je par- ^j^3^ mîMhy Mhcd yiirîlit que l'infini- premier verbe au présent de l'indicatif MJiem "-^li seb refte bûdim, de l'aoriste du verbe ^^^|^:> et de ^U^ lAjp hemè caravane nous avions voyagé de- second au présent du subjonctif. Ex. sl>.S. c5'^*^ nuit). du verbe en conjugaison, peut tif mettant i/dftè >UJÎ). Le sur- été faite, le roi des singes sehj der kdrevdn matin (toute du qerâr ki ve'adè her leskeri Jiud lésehr vint dans la ville avec son armée; AJcJkj seyyum q\x. Oi-J—N-J behiny , tu tX-^L.;*^ 263 miMhed leyûnzecl , j-aJIa-w.) rniMMm Cependant 365. ^ \-^|^—s> Mhim *A_jl_X_>w fuira, il *jlPλ.:s=V« ces par désignée ^3,^ si si que de d'incertain et l'interlocuteur, shall, et proprement <Ji->- «.LLciLJ eyer yn suUen j;^4Jt^^'LS Jyj.b •, râst lieu btruti âijed veux *^*' jette quel- volonté de Anglais, I entre futur le Ex.: ^-^; o^T^^ la des futur a différence o^ ^ "^ <^^=> etc., vague sur futur aoriste. et le dit l'action je (^\^^^ [«-U>-? je le puis, correspond au La môme etc. tandis que ; je le ferai, KâJiem bebînem, je verrai chose je partirai sans etc., etc. , mîUâhem berevem, *^!^jS^ mais j'ignore partir, will, verras certainement tu , synonymes. La fait une espèce de futur énergique qui corres- est pond au futur des Anglais I faute donnent lieu auxquelles les locutions deux formes ne sont pas tout à première sitdnd ou hesitânim, nous prendrons, etc. i<JsL j^"^ cH' cr^" y^^-j ne hemin heyânet hdsed deUli Icâfinie" amety u xaqq nasindcy MJied hûd (jJ.a^a« lX-^L _» ti jV les helke -^* Si ces paroles se vérifient {if it shall, etc.), elles serviront, non-seu- lement comme une preuve témoigneront {it will, etc.) De même .JCvs*-|j3-, vouloir. jonctif. i3ii qu'en de trahison et rien d'autre, mais aussi elles d'une perversité et d'une ingratitude atroces. anglais le employé pour former Lorsqu'il le garde, Ex. L<' frapper, mais J^M ^_> il verbe le to will , verbe le futur, perd le sens de veut, après lui, le sub- : i-^r? il u>vwji»j^V« miJiust bezened ne frappa pas, iOjx^ LX^'fc^^lyO \jS ^ emmd nezed, .Aslo' tAJuX-yï^ K c>^vw' sûretés rd Jcesîdefid il voulait yi-3j,yo yn qeder 264 sehîhest yûyà miliâhed %erf bezeued ki , oa lit son poi'trait; ressemblant qu'on aurait dit qu'il voulait parler, O^-aJCj lX-w-j mîliâsf heyîred ties'âd, Règle 366. PE avec les vient le PO , qui S I III ï I ON S. Daus une sentence persane, seconde, la le régime indirect, indirectes, la troisième et, propositions verbe <^:^.*J>^:è^A sujet doit occuper la première le régime direct le (3 oénérale. régulièrement énoncée place, était si voulut prendre, mais cela ne lui réussit pas. il CHAPITRE DES il toujours est enfin, dernier mot le de la phrase. Exemples: ye'aqub yucefrd bister ez KM heniei forzeiidâiii m>iddst, diist Jacob aimait Joseph plus que tous ses autres enfants. OjlX-^- wiAjtA/O iA_À— S't\_J râ ez laissent 81. %MûMfi?i point -^ '. ,.,'__J* QL^is^-i^-S liii ^^\^h> l'Europe traverser donnent pas chemin) les (AjLi bdifed îeskieri s^ir'i tevaifi fcrcHyi/âii- S>'. mutt'-elliqei le liâki îrdn râli (ne JCÏÀj Jlvj nedeheiid , Il faut qu'ils ne diÔereutes populations de les frontières qui appartiennent au territoire ii-anien. 367. Lorsque le sujet est un pronom, il n'est exprimé que par l'inflexion que l'on donne au verbe. Ainsi, en disant («^L^ioLj pâdisâhem, ^_5.!o-a« serdâry ^ "^r*:^^ feqîrand, le verbe normal, devenu partie intégrante du sujet, ne avec lui qu'un seul mot persan, qui, en par deux et , en français , par trois mots latin, : rex fait se rend sum , je 265 dux roi, suis tu es, pauperes sunt, chef, es sont ils pauvres, et ainsi de suite pour tous les verbes persans. Les verbes persans, comme nous l'avons vu dans 368. pronoms personnels phatiques sur le oii excepté dans quelques locutions emde fixer une attention particulière Exemples: sujet. ic'lXs» v^^A«<î , s'agit il A-fcikJLè^ Lo fcî ma meMuqîm û nous ne sommes que des créatures, ^Jo ry\ jV-^Jo iÇ^-^T^ dans Si dans la port au la toi; j'en ai et puissant; men tu Keijânet kerchj preuve, moi, la delîl dâetc. forme accidentelle de l'attribut, ou manière dont sujet, »j' /*jdjxj ,^u), hilcldist un Dieu grand lui est c>-JLa^ rem, tu as commis une trahison, 369. est l'attribut coordonné par rap- y a un signe suflSsant de cette exis- il tence et de cette relation, on peut, en persan, de qu'en latin supprimer , ryt 370. La "^^l du suppression *]i 1) zikrimn la même jjl.Ci.J^S'J» ileha, !lX-^j kemè kes u ber kemè peydâ (Dieu) n'a Caché à tout le ego servus. assez fré- illa c>wA«Jo ^O^ M, houris, Les !^$ jJj O^'^ ok)3f^ f»~J»—^ {est) xû,riyâ)i une coupe à Dieu autre que *—* — ez Ex.: qedex la main, lui. j' kemè dlem uekân {est) besoin le liber, de la proposition. niyâz a ber heme miisfiq bij n'exprimer que verbe substantif, (chantent) leur refrain: Il n'y a pas de es et Persans, est désignée: les Soit par le sens _^ bedest verbe ^j tu âzdd men bendè, tu o';! quente chez a. le même Exemples: sujet et l'attribut. sJOLs des se conjuguent sans l'intervention paradigmes, leurs de personne et monde, (il (il est) est) trouvable miséricordieux envers tous. dans tout et pour tous. 266 moyennant Soit b. verbe le substantif parallélisme le suprimé est à que c'est-à-dire , même où l'endroit deux ou plusieurs membres d'une proposition riment l'un avec l'autre. Exemples: JC^J r'^ c>*~«^J On ter {est) heqeijmet beliter (est). meçàkm hezinè beyti mâli putlic non pas /çL^ I i^:>«..>\/0 jî; nuit, cette i^i^uA 5 mwma£ l3*^ emseb "eces, !>3 ne lier ci beqdmei me/t- ne juge pas du mérite par ne te^amei elivdni hi/dim {est) pour l'engeance la curée j^ {est). la taille; Le trésor servant de dépôt à la richesse des pauvres, mais maison la est &:>- ci^,oLjb le (frères) des diables (pour les intrigants). j__çLc^ (j^aX/« yôuyây meyes seker hy sucre est ^h est jX^Cv iwA.Àvw«' u so%het hy hây-hûy sans bourdonnement des moucL.es et la conversation sans remontrances (cris confus) des mouchards de la police; iu (^>\Av>.Ai ki ez une .-«jj W »j v^^<wiAj iAj) ,•.) suhen Jci ez dehân, u tîry kiemân hîrim âmed ne dn bedest âyed u ne yn bè partie fois (qui sest , la parole de la bouche et une flèche décochée de l'arc sort) (ne rebroussent pas chemin); ni celle-là ne se laisse plus empoigner avec la main, ni 371. ne vient sous celle-ci Dans tous verbes abstraits tence un , Exemples *.i...^^v««a pouce fde l'archer). persans mot exprime autres que les l'attribut et l'exis- sujet avec sa relation à cet at- : mîMrem, j,0^k:è^ mîRendem, seul du intellectuelle tribut. le verbes les (je) mange, *_Îs_âJLa-/« milenyem, (je) boite, (je) ris, etc. DE l'oedre des membres d'une proposition. 372. Nous avons dit déjà qu'en persan, dans une 267 proposition régulière sujet doit occuper la première le , place, l'attribut la deuxième, et le verbe la dernière. Ex.: C>S >.5>. ..L».J_c \J?S>- X^ÇÇi ^i,lJ^J _i ta'-âla 1er kerd. Le Dieu très-haut a montré sa miséricorde envers yenhânrexm les étrangers. 373. Les pi'opositions incidentes se mettent ordinaire- ment entre ^LiLo J>b g an hîmi régime sujet et le le l\-a.Sï- yevdliiri r-^]y^ hiid beiâybdn indirect. rj-=>- f-^ vie, donna quelques bijoux au jardinier, Jjcs iC>{j^. K'^^Hi {jo'^LA vi^s-vilo senri servery v_,*.AaÂ^3 ..^tXiî ùJ!^ ^SCéJC^J hdidu (JU^ Mn 3' '\ sur le trône de la souveraineté, le et ^ly^Mi siiMn iA.s.^ j_5j3j*« ez (*)>-> j'-^J.V )y^ T^f*' f'emûzdde 1er '^'^ be'-ad ez qetli mûtemekkin sud u mensehi vezâretrd mufevvez ddst, Baïdu Hân, après : sultan, craignant pour sa Le dâd. Exemples meurtre du fils befiâ^è §emdl eddîit de son oncle, s'établit conféra le rang de son grand-vizir au vénérable seigneur Gemâl-eddîn. Les désinences L peuvent cidente. fermûd d'un datif, soit d'un accusatif, soit en être séparées par toute une proposition inEx.: la Perse fût donnée à cet empire. 374. Si les propositions incidentes contiennent il se met avant celui de émir yn deri^ ti ordonna ki ^jdyi mûte'-elliqeï hè îrdnrd bedn doulet bedekend. Il qu'une localité appartenant à la proposition un verbe, générale. Ex.: qef'oèrd ki zddei teb^di h'ùmdyûnes bud der ndmeï irsâli deriibâri Kosrevy Ms mun- numud L'émir inséra dans sa lettre ce couplet de vers qui venaient de naître de son auguste génie, et les envoya à la cour du souverain. 268 Le verbe devant 375. rencontre quelquefois deux verbes à la on y position, Dans ce placés l'un à côté de l'autre. fois, de la pro- se mettre à la fin cas, le pre- mier verbe appartient à une proposition incidente, et qeVdi es he'-ad le Ex.: dernier à la proposition générale. bevelârjeti sistâni ki evvelîni mefdoiz u teyi meçdlik menzili istirâxet hûd recid Après avoir traversé dans riva province la déserts, et avoir franchi les distances, les de première Sistan, où étape il ar- pouvait enfin il prendre du repos. lA^L BiAxio J^i- JU^5>Î *.;ciiîo> Hlqelâ miiie'errezi kânj Mredmendun silrii'-u der »S ki a<x,timâli Mater daste hased rnukimmi/ ki ^bUc u^?*^'' ^J^ imkâni fitnè ne hldè end u der û m'dtecevver iûde nenuiiiddend hommes Les d') raisonnables ne s'exposent pas à (subir les conséquences affaire qui leur paraîtrait une treprennent aucune besogne où ils hommes avise's n'en- soupçonneraient la possibilité de l'exis- dangereuse. Les tence d'un guet-apens. aJCs. ^Ojj 8vAj^„i> 3I ji J.às der %dl nezdiki quffàli ki qûfl es u même je suis allé auprès du »^ her'idè serrurier hudem reftem chez JL> é^oy JLàï qui , j'avais A ^<3 l'instant acheté la serrure. Ce concours lieu de deux verbes sans intermédiaire n'a que dans une proposition complexe. 269 376. Cependant les Persans usent de beaucoup de berté dans l'arrangement des et membres d'une li- proposition, ne se conforment souvent pas aux règles en question (372—373): Les membres incidents 377. se placent avant le sujet d'une proposition. Exemple: beendek veqtij ferdodn der zilU leslceri re'di/eti zefer âyet mugteme^a, yerdâidd Dans peu de temps, il réunit une armée nombreuse sous l'ombre de son drapeau victorieux. 378. émir yezd indirect précède le régime Le régime mûzefferrd serpenljei %uhli dii-ect. Ex.: veten yeribânyiri dil yestè heterefi rej't L'émir Mozaffer, ne pouvant plus la (litt. main de l'amour de résister la patrie ayant au désir de revoir sa patrie le collet saisi de son cœur), partit pour Yezd. 379. Le verbe commencer une étant à l'impératif peut régulièrement proposition. çCC«3- 5 v^JiLiJb .o'^ tç' Exemple »io : leyû ey berâder heVàtf u Jiohj , parle, ô frère, avec douceur et bienveillance. 380. Par une licence poétique gulièrement avant son JiiC nim jvj^j lA^ qLco5,0 nâiiy yer Tiured mardi l'homme de Dieu mange la sujet. , iJiAj i^^C^à> ÏÏiuldij moitié le verbe se met irré- Exemples C>yt, : o,y> ^ hezli dervisdn kilned d'un pain, il J,lj (*xi nimi dîyer , Si en distribue aussitôt 270 siimmûii lX^L-J iS I\i li^o b'ûkmun beh là nehâsed zebânes ender xù^cm. Celui qui ne sait Tautre moitié aux pauvres; (*X:>- vi-Xi' ^jii^iU pas gouverner sa propre langue, puisse-t-il plutôt être sourd 381. faut le Le yerbe incidents muet, etc. il bien loin à travers un grand , tous renfermés dans le cadre commence par un qui période et étant obligé de clore la sentence, clierclier quelquefois nombre de termes d'une iiJ nominatif, et finit par ce verbe. Ex.: J.U 3 l^^xx ^î;^ ./remarquez l'usage de ^Llàc ^\^o\f\J^ ^Lvxsî l'accus. ^^o/ ,^lj-Li> 1.). Hdqdni yerdûn iqtiddr sâhzddeyâni ^ûzzàmi behrâm mirzâ u sâm mîr- zdrâ be mûrdfiqeti qdzyi ^ehd^i "ddet tevàmrâ be'istiqbdli Le souverain, fort du vénérable hôte Mirza, les accompagnés veziri e'-azem u sàiri ûmerdij dâuleti comme la coupole céleste, envoya à la rencontre grands princes du sang, Behram Mirza et par se- an mehnàni muxterem me'amilr J'ermud le dignitaires de l'empire fortuné grand (litt. vizir Qazy Gehan et Sam par d'autres jumeau du bonheur). uAjJaj ...Lcioj oLjts'^ji rdizdni mezmdri beldyet u fdriçdni meyddni fcçdxet e'-any muverriJnni tevdnhi selef necebi cenyiz Tidnrd ez qerdry ki der tilvi ex^dli seldtini tûrkestdn be^Suni melilc'ul-mûste'dn reqemzedi lidmei meslcin Tietdme liâhed 271 u salit Jidhed perddht he ydfes ihn dompteurs Les vaqe^dd ymii u sddirât bezikri mustddb écuyers de l'arène de la bctenqi iktiçdr faconde, c'est-à-dire, les anciennes, font remonter la généalogie de Cenyiz Noé, que (notre) plume trempée dans ce ci-dessous les noter, Dieu, si ce que nous roi concernent ces souverains et utile et , (>\J,^^' livre. le de l'éloquence end et les auteurs des chroniques Hân (noir) à Japhet, musc, fils de en traçant nous sollicitons toujours, daigne bien mention des événements lorsqu'il s'agira de faire aider, làtâhi du Turkestan, aura l'occasion de souverains des fastes yn cler ^aleyhi esseïâm reçdnîdè Thippodrome de clievaux des nû% et des faits qui que nous décrirons en abrégé dans ce bon vi>.Àj:) DE LA CONCORDANCE DE NOMBRE. Comme le genre des mots persans n'est jamais désigné par aucunes terminaisons des de irrégularités (93), et puisqu'il a déjà été question concordance de personne, la il ne nous reste guère qu'à ajouter quelques observations sur la concordance de nombre. 382. Le verbe en nombre, animé. est assujetti toutes Exemple les fois mervdnrâ dâstend vdridi Sîb, vers la avec ville. M frères Après sujet est un être ez bddiyè ru besehr neliddend u esphây der an xevâly bûd tecerruf nmiudè piyadei ki liârigi sehr ses ce : Hh bd berdderdn u esxdbi Mû muxammed à concorder avec son sujet que sûdend . et ses adhérents, qu'ils se furent quitta le désert pour marcher emparés des chevaux appartenant à 272 Mohammed Mervan, qui se trouvaient {se trouvait) jusqu'aux {arrivèrent) arriva leur infanterie deux exceptions de Les 383. faubourgs les de environs, ladite ville. en italique du dernier exemple se rappor- Les mots tent à dans pluriels la règle en question, savoir: noms des des êtres animés, mais qui n'appartiennent pas à l'espèce humaine, s'accordent quelquefois avec le singulier du verbe. Exemple: semûm Mh gdtwveràn becebehi dans) ce désert 384. noms (1er an sexrà ^dy ne yiriftij , A cause du (vent pestilentiel), aucun animal ne pouvait habiter (prendre plan sémoum {^^^M^ jj^^ Le nom ^i^M^jo «^ ^^j^f^ toujours, et d'autres : *0.^ merdûrn miyûijeitd, on <-.:> keçân'iki merdum, 105.) p. presque toujours, mettent leur verbe au Exemples LXJu»iC».'a iAJiA.w de Caleutta, éd. collectif ^c>.a collectifs, pluriel. , fiemè gem'-a siid&id, «i-^J^ *, murcerâ der zehni (pour ob."5i Md ils dit, tout le monde se sont réunis tous; (j>dL>^Î) parle; \ja^ C7^^ benddzèï fil tecevvùr kilnend èenîn {esMs) Idïqi u zihendei serdâry nisù {tiîstend) selis Ceux qui, dans leur esprit, se représentent qu'un uiouclierou a les di- mensions d'un élépliant, celui-là (ceux-là) n'est (ne sont) ni digne, ni qualifié d'exercer les pouvoirs d'un cbef d'armée. Ici ticale ,.1.^M.5', avec Pour dit: y/^.li le au pluriel, se trouve en relation grammasubstantif collectif \ja^ , au singulier. dire: les indigènes de la province do Fars, ^yA merdûmi fars. on 273 Sauf quelques 385. les Ex.: singulier. v^^Aw' , substantifs inanimés mettent leur verbe au des pluriels peu nombreuses exceptions /jA»J».j 5 Myi direlithâjj pur ez /lemsai/è yiliîs u dliièè u zer- dâlâ u hâdàm u Jîûnùs est , Les arbres du jardin du voisin sont chargés (est plein) o>-w' cerises, serrendîs et les du bois dont on chauffe es yâijetl sont liism devenus 386. 'ezl l'enfer, (A-ii (est La colère, les appétits char- arrière-pensées ne sont {est) que ^Jiu^^Xi.s^ *.^5- i.:^Lc (3«f>' Par un excès de colère devoiu?) louches (c'est-à-dire, il ses \\ yeux regardait de travers). Dans une proposition où, à côté des noms des il y a des noms d'êtres animés, xelalijet delîl est ber H est, malveillantes met ordinairement au ijii u " niifûci emmdrè u %eced u yerez u kine u cehnJidi/es e%?r^ sild , choses inanimées, se mirabelles, d'abricots, d'amandes et de nèfles heijzûmi ye/iennem jalousie la de (»7*^ î^^"" (À-ç.> fikrhâij nels, de liik le verbe singulier. Ex.: dnH qesr n ^ihdd u doulet n viixnet u 'emel u hed home dddi hdr (370) heyedd ic yelid v, kusïs u lesb viuteUilliq nist (pour mstend) Ce sert de preuve emploi et destitution, conte malheur, à ce que: château et serviteurs, heur et bien et mal, tous (étant un) don de Dieu ne dépendent {dépend) aucunement ni de nos efforts et de nos soins, ni de notre 387. bulûk, adresse commerciale non plus. Les substantifs districts, persans cjU^>*sJij ol^j beqsûmâl^ ou éy^ hiUûkât biscuits, oLa^j^-aa* 18 274 (prononcez sûrsât) provisions de bouche, qui n'ont pas , de singulier, mettent leur verbe au singulier. Les locutions 388. indéfini on et où iAÀm\\a/s febl , on bat par mïkesend .L>- ffur on Hclqns mizenend, mîzenend du pronom verbe se met au singulier, doivent .le être traduites en persan lA-Oix^ précédées françaises fait tambour le ou proclame à haute voix, , sonner , d'un verbe. Ex.: pluriel le les cloches, / l\-a_J;-a-Xi i«»«.'sl5 V ^.h etc. CHAPITRE IV DE L'ACCENT 389. Tous les mots de la langue persane, soit étran- gers, soit d'origine iranienne, sont assujettis aux règles mêmes en ce qui concerne l'accent tonique. , ment de l^J/^peU' (v^6)) bâiitem garçon, .AaLw moucheron, (i._), j'ai sâlârân La place tous ces mots ne rhythmique des la valeur j»JL>u 391. de L'accent 390. ( ^U^^ perdu au jeu, i.), obligée les relève aucune- syllabes. vieryzdr v-m^^ Exemples : (-L), pré, champs, piicerè {^^^), petit chefs, etc.) de l'ictus de l'accent persan, sauf un petit nombre d'exceptions, tombe sur la pénul- tième ou sur la dernière syllabe du mot. 392. tombe 393. Dans ce que j'appellerai hs prlviilifs , l'accent toujours sur la dernière. Les priinilit'.s verbaux sont: lc8 deux thèmes du 275 verbe, 3*^ c'est-à-dire, thème le représenté par la prétérit personne sing. du prétérit et thème le aoriste repré- senté par la 2^ pers. sing. de l'impératif. Exemples: Joj herddr (_±), (_1_), (vl/— )) je ilevius Les 394. bles, nominaux pi'imitifs y compris tous singulier et leur hadsen \ôs^^ mêmes (_^1), ..UvA-.iXj' L^..i^Xi;>wJi desikesJi(î hn-ninc (_i.^^), toutefois, destkes iÙ^Sj>i.**.0 {kiet (_^_J:), 1), les gants, ( pour ; indécli- les à leur é'at normal. Ex.: chef d'un village, kietMdâ]iiai déclina- leur nominatif au participes, les éventail, (_1), kietJiûdii village), ^tX-Ài sudem sont: pour les nominatif au pluriel nables, ce sont ces mots ...tL>lj ôta, il mesôu {^L), ne deviens pas. »_Cv,<« , — — ), ( herdast (_^), i,;>«.*ili> _j nous ôtions, cXjLXàai1v3^ herd&tend »y*^*-A imsevem (_^i.), je deviens, ôt('reut, ils soulève, ôte, *xXÀ«luX«yflJ hermidasiîm •.»jS> absolument, les gant, pour \\JJi chefs henûz {^^1), porte (—L), des Jciend, villages, aJoI^ encoi-e; exeeptionellemeut son accent sur l'antépénultième syllahe, etc. § 1. ACCENT DES VERBES. 395, Toutes les personnes des temps dérivés du thème aoriste ont l'accent sur la dernière syllabe de ce thème maintient toujours sur cette syllabe, même et l'ictus se après l'addition de préfixes ou de suffixes. Exemple: _ (*5) [ Ç^ L5^^'^ pas, je n'irai pas; lAxJ^j^. /^jlïj ._j L^-w ^' i_ \_ ^'^ ti^yâti Ti\^ revem, tant que tu ne parleras siAJLwoy 3 (3'jJ 5 L — ^ y, ^ L — ^ L Mnendè u nïivtcendè hem.rdh — — J. vefjd//e^a belidnend. Nous nous nernij L\>Lw.jyo 8u\_À_jlj3» midanni Jù lAÀ:^ \j *j.liAjyo cend nefer vz kl benuviçend u herâ\j siimd __i._ ber •^ —L — L L ferons accompagner dans notre voyngt' par 276 quelques leoteurs écrivains, et écrivent et qu'ils vous lisent qu'ils a(iu nous advenir. ce qui pourrait 396. Cette règle n'a qu'une seule exception: dans les prohibitifs, impératifs pour donner plus d'énergie à prohibition, on fait tomber l'accent sur la première labe. Exemples : •JtAJLys ineijendâz (^ (^^_), chantent pas, ne jette pas, ne tire pas, lAJj-J nereoend les temps du thème dérivés leur accent tonique sur la pénultième sing. du qu'ils ), ne etc. Tous 397. ), ne s'en aillent pas, lAii^y^' nehâiiend (^ qu'ils la syl- prétérit, qui ont prétérit excepté la 3« pers. , avec est identique le thème lui- même. Exemple: *.jjs.j^^* siyu.xety mîkerdend (_i._) n rûznâ'inëi my nuoistend (^ ve emniâ sureû veqâtje'arâ neMndim (^ 1 _), journal, mais nous n'avons pas lu 398. est Il le remarquable récit de ce qui que ) voyageaient et ont tenu un Ils leur est arrivé. l'infinitif-verbe , en sa qualité de dérivé du thème prétérit, prend l'accent sur la pénultième, nominatif Exemples (68), ^_) «f mir; tandis que asdmUen prend l'accent ^^A_/L./«L.i;! § 3. sur ^ 0"^y^ HdMden (^ _i._), veulent ^^y»f> Mrden (_l), J.), le boire, ( 399. que l'infinitif-nom , en sa qualité do dernière syllabe. la : ^^l\-xj|^.J> ^ (^ et et M'«&?î (1_) u (ÎUmîden dire: mauger, Loire et dor- signitie: ^O^^^yZ> le Jidbîddii manger, {_ ^ l), qlXx^L^) le dormir. ACCENT DES NOMS DiiCLINABLES ET INDÉCLINABLES. Les nominatifs des noms au sing. et au pi. con- 277 Elle en reste terminaisons des cas obli- servent l'accent sur leur dernière syllabe. même que alors affectée les ques et les izafets s'y adjoignent pour subvenir aux besoins de la déclinaison. {3^JJ>->M serheny Exemples : (--), colonel, ...Us^yw serhenyân ^JJJ>.M serhenyrâ lonels, *JCài «LuM ..jL^5>.A« serheny dïii (---) -) sipdk, ( -), ( co- au colonel, yoftem, je dis les colonels de l'armée, etc. 400. Tous les participes et gérondifs ou adjectifs ver- baux sont également accentués sur leur dernière Exemples labe. aJIL^yMt mlUe (-^), . ..I:^<w digne suzân ( -- ) , brûlé, en brûlant 8AJ;^a« mzendè qui brûle , , ^^^J^J^y^i sâhteyânrâ brûlé, d'être syl- : 6), brûlant, ( ^^^Jià>yM sûMemj {-^--), ( _ ^ 1 ), à ceux qui ont été brûlés, etc. 401. Dans la formation des adjectifs de comparaison, l'accent tonique passe sur la dernière des désinences for- matives. Exemples ..-j,-. latif, ^errÎM : (--), enor, compai-atif, j^ÀJ.: zernnter ..-jjXJu.: zerrhilerin ( 402. Dans nogènes, la soit ^— ). sL), ( super- ^^c. formation des noms composés soit , mo- polygènes, l'accent doit toujours s'arrêter sur la dernière syllabe, 403. L'accent ne d'unité, mais ^_5 relatif. il tombe jamais sur tombe toujours L'observation et le ^ de l'article invariablement sur le de cette règle est de la plus grande importance pour ceux qui veulent se faire entendre en parlant persan. (_^^jC ^erûcy Exemples (v^l-), une : liancée, et (_5vwj-c ^erûcy (w--), les 278 la fiançailles, (^v^-), noce, ^^Jom sefery ^<^> propre au voyageur, tative, (^^-), un voyage, et {cJu» sefery individu qui doit partir prochainement; meuble ou chose por- genyy ( - - ), un çXÂ,> combat, et yenyy (^-), homme de guerre, qui aime à combattre, belliqueux, Jjb: {^L—), zebâny voix (164), une langue, et ^U zebdny (^_1). oralement, de vive etc. 404. L'accent tonique des noms indéclinables tombe sur leur dernière syllabe. Il faut en excepter seulement: emmâ (--) ou i-^^J Loî savoir; voici, .^ (w-) iely ^Jj que c'est? iç^^J herdy que? peut-être, comme i^_5> .1 d'une (--), oui, ii5C_JL_jt ynek pour, à, au, \_xJLj comment? hellcè (v^-.^±), (litt. *.J'; .' s'ils si {— w), est-ce ceux-là sont au singulier, et sont au pluriel. Exemples erzânem Rend (— —— (^^^ A _) cela te w— ), il leurs suffit, poils autour de — — ), ta mamelle, tu en as assez, (...u me%dcumdn (w-v^ la lèvre : m'acheta bon marché, âdemimdn (— 0/v^— ), notre homme, ...LxLjw ta moustache, ...L-w-ikJLwLs? férieure), etc. (--), qu'est-ce s'adjoignent, l'accent de ceux-ci ré- syllabe erzenel (— -L—), son millet, x.^y^J.Mt.^^'p-stdnet (_ datif), ...LiO) barbe — ^), (w-), mais, doivent (219) faire partie intégrante des V£>.>wi ...LXwaJ hecitdn est, un ^i.^ vely (idiotisme des Siraziens), (<^ ils de deux syllabes ijiiJt âry ou jd^c' e^any (v^v_/— ), c'est-à-dire, pronoms conjonctifs ne prennent pas d'accent. ils mots auxquels trograde ^^^ (--) plutôt. 405. Les Or, ou (— — ), lelhey lilcen (v^w-) ou lC«*J ye^any cependant, est, ici, sebïlitân ), leur supérieure et de la lèvre in- 279 CPAPITRE V DE LA PRONONCIATION prononciation et l'accent figurés, que La 406. j'ai don- nés à la suite de chaque mot persan dans ce livre, sont à conformes véritable prononciation des Persans de la jours, autant qu'il m'a été possible de les exprimer nos par les sons français. Dans en contact avec mises avec des lettres de ces trois ter cune fortement partout voyelle mot ^^|^'^-i my, a imj , d'un sible à ces italien. consonnes, s'articule comme a il le prononcent leur 3 dans Osmanlis La hiitiln. je m'y rends. t une articulation devient prononcent leur u, en disant, un homme, et Turcs les conditions, ttj, après cha- £", latin. son de Ve ailleurs, unie il, les Parisiens .comme de l'alphabet consonnes, pren- ^, è et j^, impossible à représen- aspirée qui tieut le milieu entre e ouvert et français; La et brèves, voyelles les consonnes les un son emphatique, dur nent a bouche d'un Persan, la voyelle i, placée dans les beaucoup avec d'analogie dans slave 1'^*/ le mêmes avec Vy dur des français dans: vas-y, etc., et Les consonnes persanes *i) et lif affectées â long, sont mouillées par l'intervention très- sen- de la voyelle articulation: i bref, et se fondent dans infidèle, j'i", J^^ , buffle, se une seule prononcent à peu près hiâfir , yiâmûs; je dis à peu près, car il n'y a pas de son français capable de les reproduire exacte- ment. L'« avant taille, La l mouillé, dans les mots travailler, ba- s'en rapproche beaucoup prononciation que j'ai plus. proposée diffèx-e beaucoup, 280 je le de celle de la majorité de nos orientalistes, sais, de ceux surtout qui, n'ayant pas eu l'occasion de séjourner la transcription des en Perse, ont adopté grammairiens anglais et allemands, ou se sont basés sur les indications données par dictionnaires persans, sans avoir entendu les la prononciation de leurs Par exemple, VII, t. *;_L3 c>-a-^ ^^ft qelzimj indique la manièi-e de prononcer ^^a et 33, p. auteurs. le dictionnaire ^i", que M. VuUers et autres, den, ont transcrits tnê et hamê. sur l'autorité de A prononcer l'auteur persan du dictionnaire susdit, de possible savoir comment my et Il nant le faisait; il est im- mais très-cer- rapprocherait plutôt de Persans modernes, qui disent tout de bon ^^ tainement sa prononciation celle des il Lums- moins d'avoir entendu se ^^^ hemy. y a une autre circonstance à remarquer concer(^.Is le de l'école des philologues indo-britanniques. Jones, Gladwin et Lumsden, dont les ouvrages ont servi de à toutes base Europe, et dialecte persan l'Inde langue par des 1) Excepté de ce volume. celle ils les Ils chefs-d'œuvre parlaient et ils comde la écrivaient Cette langue-là n'est pas celle des C'est un et lettres publiées depuis en qui n'est guère en usage que dans Mongols l'Iran. les ') persan aux Indes. bien mais la péninsule indienne. Persans de le traduisaient littérature de l'Iran, un gratomaires appris avaient prenaient les et des dialecte qui fut importé dans adopté plus tard tribunaux, et comme la dont jusqu'à de Mirza Ibrahim, dont la devise se trouve en tête 281 servent présent se musulmans les grammaire de Lumsden, la indigènes et Un de l'Hindoustan. lettrée blesse les la no- ouvrage antérieur à dialogues du Moonshee Gladwin, quoique rédigés par un musulman, sont de déjà entachés de locutions propres à cet idiome. Séparée depuis tant de siècles de la souche indigène, la branche iranienne Un Indes des dû subir des influences a grand nombre d'expressions en à coui-s locales. Calcutta, Bombay, Delhi, sonneraient d'une manière étrange aux natif de Siraz d'un oreilles Par exemple, tXii d'Ispahan ou de Téhéran. , y«o (jiivi>'j |»ob ;n>Ajî den, Graimnar, II, t. en persan de Perse quoi il p. j'ai : donné un conseil '), 9. Zeïd, après tomba malade. Aucun habitant de Siraz ou pahan ne comprendrait que l'expression i3^i> *^i>|j>,j veut réellement dire, from house the Q^Ls ;l ^LXiKyo! Zyde knowledge, myself, lXjp bien *;C.wj.i ou bien il, q^s encore man a thousand roupees, son même , ailleurs source impure. Ex.: 1) He became angry, II, si or disengaged 360); p. lAxi'yCA^".^ ou bien man teach ijû-j JJ K'^.U (ibid. a II, t. ^^.3) ^f' (ibid. correct , t. p. 357); cr* ^5 I owe such a II, p. 468). Fr. John- s'en est offensé, se becles âmed ou l\-w oOijS^L^O kerd, etc. à cette a parfois puisé *jî SLN-ii '^Axj L (mO-* iu.^ ils d'Is- L\jL_.5> ;' I wrote witli a pen, (ibid.); ou bien c:^^' t. , made such I spread carpe^ to A'é emptied I (ibid. K(J'--) (ibid.)-, Zyde caused Bekr ou (Lums- aujourd'hui signifierait 483), I ad- K*-\j;, monished Zyde and therefore he became angry rend par U ma hemè l\^) kecRûlq sud ou bien OjJ ..g (jinAj '^ qehr 282 murden râ peïdâ Mdè (sic) îm, son Dictionary persian, (Cf. 602, sub voce Tout cela L), we were born ail etc. dans une grammaire persane est intolérable de la Perse du xix^ siècle. me Il serait facile de multiplier de pareils échantillons de prononciation et de rédaction hindoue-persane de Lumsden, non, certes, pour de critiquer qui a l'auteur, fourni to die. and english, page arable tout d'ailleurs recommandable fort et qui était possible dans le temps ce et les circonstances le plaisir où trouvé s'est il , mais pour signa- des erreurs qui n'ont pas été jusqu'à présent relevées. ler J'avais fait cette observation à quelques-uns de nos persianistes qui n'ont pas eu l'occasion d'habiter la Perse ; ils persistent à se retrancher derrière l'allégation que c'est la langue savante Pour ce qui concerne (?). la pronon- ciation figurée, c'est pis encore. Il faut tâcher cependant de la maintenir aussi vraie que possible, car le persan va devenir la langue vivante des relations journalières entre l'Europe et l'Asie centrale. Nous (j*o_5 ma finirons lA^u j.Laj comme rj^*^\ finit jJ necixet hegây liûd kerdîm neydyed beyusi riiybeti Ices Nous avons donné des — — le Gulistan: ber reçulân conseils maintes journées consumées (en 'si:^^) L/*^ en peyâm bdsed u leur pratique). lieu Si les ^ — yer '-\?^:^-^ bes (opportun), ces conseils pas d'accès à l'oreille du goût de quelqu'un, soit: tenus qu'à accomplir leur message. lA^^ rûzyâry der yn becer bûrdîm fruits de ne trouvent messagers ne sont TEXTES CONTES PERSANS UN VIRTUOSE COUR DU KHALIFE HARUN A LA ER-RESID o w ,» ,X—w'iA— ^_j 1. i jL-^J .'Aaj * » (J^.^ iC5"'^^ 3 U^-5 U^"v >i>*".V'-^-*« J"* ** )5 ^vXvi 3''-^ A-LÀK^ qL^I* ^-Ljr 280 jj v^ JÏjj» ,Ai5^^ ,j\iiJLj 3' I. L) t»5s.J cr»b Oj.Aô ^L> Jo^iiftj j^o (^3^ *./* ^j'j j'À^j ji ^^[5 L^j' A/Ù,Li j,J>.^ u^*^' 3' 33;-^' j^aJo *—:=;- ^-i'' j-^ *•^:^^— ^:^A«o ^ (*-^*^ 3 (j/» 5 287 L. AÀç^ J^U'a^j 5 ovJio" ytJ^ o'jJb »)'3;«-V ^.,_^=^ ^' 1j 5I ^ôyi 3 j_Ç,jyi A^ 3 ^^ 45ji (j^l l3;^-^ ^)sPl >.^.L> «oLaavoI ^yi^ ^,L:? ^_^^Oy« JJ" ^^/ j^A "^^ Ij' ^^}-^' 5 3 J *w5' q'Aj O^a:) *>^^J (*Aib" ^o^'c\JLj J^i> ^j;^ L t^^^i" ^>^ xXjj Uf^! p^ ;J=L\:S^/*^-0 x-^A^y ;^j », j.». 3' -^j >>5 J^3 U? ^^ c:/-^) 5 U^^^i" j^+^î 3 J>;3Î (•; "^ jU ^l<-\is-y» Qt*"- ^*>) Ift^r .xaa:? ^ ^ jU uy ~i^P jU 0O3 3S ^LliXjl ^J> j,lX.jO (^'lAÂj "^^^T L^! (*^-^ l^*-*^ *._i o'u>^ lX»^ j.O^i' p'J^ ^05 ^JLo t3L:> i^l j ^_A« (^LjCxi 3 'r^ ;ji^3 S^-=^ Js^Av./! ^Ujp ^ij^ 3 O' ^juaX;' 3 ^^ç^jy> 288 J^.;?j, vU'î ^^^^^ lA—JO.jLo ,-oJu" 3 ^^^\.:S^ L\,it ,_5<-*->^ ...L-A^Ls U*^^=?^ *.A-w./iui oi-A-Ij-J y^î o' L>^! X-S' y 'y ^5^ b ^'SL^^ i3^*( iJCxLi- 3 ^,i>^^' j^Xw^/i^-o ^ VV^-^5 X«xli> J'^ r!^-?" ,,i>^-o "^"^ (^'t^ Q.,:^ («^^^^^î L^AXAAO qÎ j' j,Js._.w ij^-»*^i *•- ^ j*X,vs^'0 j'lXj (^L> J-âji- \A^y r»>-^j^ yv'-^ 289 ^L5^ yXXi ^Jà ^y?. 5 ,.oL> qÎ ^ vi:/i/ j^ù 3' ^_jvJy cr^ 1j y ^^1 g.S o^-^T^- ^«i' Oj/e qI *; ^y qIj '^j' ;*^ j-^ jLwj cjy-i ^^^^ ^ ,Jjï ^jj ^^ jÎ y^7^ -^^ 3 sJj-Ul^ ^" c>^|; l5;^ c>oi" <-^'«^ cr g' <^^^^ j' 0-5;^ ^^-^ r^' ^^-*-^ -î' *^ r'^^' A^S 0-5r^ '^^ I^*^ ^-"^ fàVs> !;'^ !; O^ ^^* ^y" '^'^ *AJ^X*' ly ^^ 290 ji p^ oy?" ^^^^' ^>^-A-î*i^ »Osuj\.Mj u^-^i^' qUviiÎ O.3L0 jLi.jO ^^ r^ y jlj5> o^' ^ j^Làj* j^ :l iwvv^ ^y crî' o^ 0^3 jA« 3 ^oL:;» ^y^ j^ aob 0^ d^y "^^ <y^ *-w^j 1^ t_5^'^'-^- vy-' ^2;y«3 -5 or^ c^^A«' ^^' *^' 291 io*^.A^ 3 (é)utjvij} (*^r^ O**^ oyo ,_^ b^jxA^ a-^3 q'A-j OjL-w' ^ */ qLIIj o|^' &U:> sJ^uçi*! ^-uxt O—5' *L>L> J^t j-^3 r^J^ ^ ^l^j L«5 r-r^" ''^''^' ^3 ti/h-^i' (^^xj ^^ «'^.'-^**^ lXjÎ Oj-o ^L? i^.^b L^-*-^' ^i:^'-^ *-^^"^ '^^ ;^ iXJAxCo qLw|^ O^ s ^_^ Oji^Li?. O^ ^-^ '-^j 'jj* vXJL^ ^]^. ^y v^^' *5^ Lrp |•'^^-^ c:,^-^; ^L-y*^ !;-^ i r*:^-^' *>-^ o'^ ^ j' j«^A-'*o'AJ 292 L'AIGLE SAUVEUR •«>. . -^ 293 > y^<ft? i,|^ ftjL-ilt 3 ^1^' .J 5 dJjJj 3 iX«T vj[ y« cX.3j»^ t>^ li^^ jjô jXiJ ^^ ^^x> 5 sWr*^ liljyi' ^ « c>>-vl'^ ^J> '^^ ^v^ . _ _5 v^Ls^ 3 t"^^' 3 oyCi ^' "^^ C?'-*-^:? • .. ^j.> (jiijOLo JL> o'^^ qÎ JsU iXJLXi-Uj — j^ »>-i3j^ V^ 3 l\/9Î j'-?^^ <^3jî tiU> <->V!*^ ^)^ O c^^ih" v-jL-S-c «-/ 294 ^^_j^ ^ ajCjL:^- ^^ ^_^ Jovjy Juaï ) ^t v^ LJ^^ L:F^ -^U y o^-^^^ •; ^>-^-^ ^ (joU^ V^--^ 5 O'^l^ V^?>^ ,3<A*ai j"^ *^>^ O^ O*^^ *JoL> O^yô ^Jj ^' j> LE CADAVRE D'UNE BAYADÈRE DÉCAPITÉE 295 ^^J jAJ O JT ,^3y Q^ 1*08/ lAjcy jL ^t nS" <^^^-*^ f^j-^ O^J^ c>.;ëi*' i>—P^^-^.^3 X«ii5 _5 ^ii/ww' ijdj Uh**"^ j' vi>.MO»jj iA>- j^ sl^^Î iiXii^ (jiyiL> ^ ^^ j»^»^ .Là> *y qLcO_-« i^' "-^-^^ (•'-V.'^ aL_r cv-fti' 3 1*-^ O' V^ i^'(^ j'^^ • 296 3 *3^ jî &^ (Cf*^'^^ qX «XiU:;^ ^U> ^i c>^â5' wo'l^ y i^J q' 1*^3 (AJJLJ iAajw-u oL:> «Jy? ij o^^ q! ïAJ' «OjJ ^} ^j! m (Xt^ ^ ^O-/ 8u>y« JJii j Jsj-Ci i,^*.>Lo liLjiJiJ j'^ (j^Lj ,^'j jy ^.ib^ Le ^ ^T 1j ^i:/^i J5I :l i^>^a«I i^ Lp 297 lX-ojj j..fiAxJ ijLjcJj jU o'"^r"^ sjLjl> ^^L_b-A_^_jt j-o (^MJ xJLaJ ^ J^ JsLàJ! ^^—^ ^ '^^V*-^ ^s*p ji ^^j_/i Xjp g*—:>^ »—fC-s»- ^ >.>^.-Ci 2uJLX/e -b-^ r"!)*^'-* j (m^-"*!^.' L v'-'^"^' i j^îV*' 5 •.«Âjj <jù-S Ja.xJOa *ajl>^ t.^ j.Ly' s.i' J,1jv. ^ ^«aj»L.a3 *:csir oLaJL* -«3^3' 8^âXs>-d »^:>L-a_S—x 298 INTELLIGENCE DES ÉLÉPHANTS Q^ 3 ^^IlNJl) Jwô jb ^jXm^xj Oc>(c ^jJCjTj^j si:A^Uj a/ ioi-o j^ nS ^ 3 j^iA-Xit 3j_i v-*»^0 ^^J (J.AS viiA-'ivi' ^ ^ c^*J>J i:i^-J ^^] jl o^ ^»x 3 ^_^.3J_/ O'V' ^'^'*^ ^_^JsJX^.^i !(>-> ^jiiXwjj L>^ «-^ 05-^ ^ lAJuiè?^ ^.O Q^i-^ ;Lj J ,.,«r=» », iAjAju* (^i*.r>l.^> fU^r^.^ • 299 3 «AjAj Lo JwslS (iVjô Qj;^ LJj-i' iS^y^ '^'^ 3 ci«.»^ o'*"^ ^ ^L ^^ y oLp A-T ik5' _5 sJ»-?;Jc» iAJlXajw. {Z^_yf. LXJJy ^^ lAî^ y cXJb/ qÎvX-J Ij t-VJi^ 3! '^J^ j V"^^*^ 3 O'-^ 3 ^* v;i*-s>vu> ^^ ^_C5j 3 >^^P *0^ Lpi 3 ^^^' J ^i «y jL> î. kX«5 ^X^. ^.P' L^ «^ i:;^ v:;^^ ^Lj 3 L>b ^^. 3 j^l J yop (M^^ O^ «->^^L:^.Ij U';:'^ y ^3'^ !/« 3' ^j>j? 3' viXa\ O^'^ J^ -5 0^ 3 300 -^ ->'^ ^ "-^j^ l? J^ j^ L>^ j)^-»** -î" "^^J ys?-^ ^ii^"% J/ j4 y» V*JL^. ^ 3» i^^ ^^^^ '^ S'^ji ^J^ 7^ ^ AJJuJ ^-y 3 ^j=* {J^.i i '^l-^ 1^3- u>^>wo c>vi^. y 301 LES ABABES DE BAGDAD AU IXe SIECLE DE NOTRE ÈRE (AJI3- ^py ^^ cfîV^- c\3L> 3:' ^L j^ (AJL^ .-jJ iffj^ jii c>l> r? L V^-^ &3 ^" 3' 3 »Aa*«^ l"'' i)^-*—w O^ Ju^ ui*-wi' «^ ^^ 3 v_5*^.^ q5 J3; jL rrj,Lrî ^^^ ^ _5 jt -S Ci*Â-^ o'*^ L5"^^' CJ.' o^ ATÎ vyA-cU qT^o ^ ijy5' *^A« (Xol j^ (^ ^3;*^ .i3 '^ j" Q^-^ t\_*_j J-A:a-5 j»_;_5' j-V^ £>>'' ^^ jt^^^^^' ^. i*^' t)**-^ -T^ ^' J o^- Lp'uX-* ci*-^j |,^^Xj y!^ i 5 ^^ ^y^ 30^ JJbu jt ^ X4-M.ÀJ ;3J o' ^^ J^l ^y^ 't*^/ Oux iwul^ OyO lA-iî &Aft3" ^ ^/ /^ jt ^5i^J0 «XiT ^yi ^ AââJ' 5 |jJl-i«J^ "iSt J5j^^ j^jij o* J^ aJuwji y ^-^"^ jU^tJu ^_^^3 oL>lj:>l *—>5 ^ 5 ^^"^^ ^j! i»^U t5Lj i) gsjï^î j"^ 3 j»^L« L^ kAJLwj,^ cr-*3 "^^ir^ r^/ y/"' i^^^^ 0^i>/ s ^>^ <3 J5; O^ *J^ *-^^ j»^ *^ (•'^!; O^i^ i^'iA*! 3 Jbt^ -5 jL_àJbî l3 l5>^>^ O^^ ^9 5 ^LPiA.>^]^ 303 c>>^y^ ^ K ifc-jL^. (•^\r**'j Ajc>jJs^ *J.jw J>J>.^ ^^ »^ f^^^ '^y-^ _jj" VilLUi f^jSj>yJ>,Ji^ ^ iA> ^.b JLc jî L^b j _5 «jO-woIlXJ u,JiIaj v^ <ci^ J^Ij 3 —ji tX-yct x-i' *lX_Jl> L j Ojii' 5 ;jii-Jk3> jîj vj^-jL.T-J J'-o JuJliAi i^Uac! pÙLAA*«k>3 ^XÀJul) (i^oLc (^"iLxc o*^^.* :l wJLc j»l\^! lOL:> ^^ Oijî^ ^i;' st. JU> o LS^I^ "7^*^ (•^ï^ \ii Oy^ ««iLs> Jyv. t^_j jw:s? *JC_w5l> .o _^" vi>iï 3 *Xàl(AJ 8>>5 ) i^Lci-sî^ j' j*> *^ ^ 1*:^ |»Aj>i>iwwo _5 «j. Lp j )iS 304 O?-^ 1*~^ iAJLi> d^^ ji ^ xto^c _P' L jj^J t^jl-^ il/ ^ii/J^J» và\^jà\^i ^^ ^3Ls> L\iP|5.:> tXjLii »S lXj.Ij 'r» j *^ jJ ^3! t^l '^ ^Ji_^M4 Ls i_5>^j^ ^^;0 c:/À5' *JUiîv> \i ^Xa\ c>^ 1^^ j.^ '} i \\XS>o jjii I5 ^\ LS^ »j^^ ^^ oLxst j^ y l5*V^ c^o.lXà ^LJj3j j..L> ^_5j' ,tj5> O^J^ O^'' CkI\J> ^3t j^ (^^ tX-ùL» '^>^ »;> "^^ j JU> q! 305 3^ y ^y> lXî'Î 8u> o' i 0"^ xU^'f j( viAiiT" ,^çj~^. Jt^ L^ i3y.j ^ ij^ ^'^^j (*j^>^ >> L_j ^^bii Oj_r j»X> ^ij viJû 5 sJ»^ 3I f/^5 ^^ o^-' j^^^ v*!» j-^ L .lXj ^^î;^ »^oT olàUC/» J^jV J^ ^1-=* .J> ^^J' J>^ o^^ 20 306 (j^^ ...1 ^ ^lXaJLw. iAjL.^ U*"-*^ 3 l**^ 3.5' L'' J^s ,Uj3 ^; »0 L -AiaiiLfl iAjÎ 3 lA-^L ^Jj-Ï 31 -A/«U-" oy^ f^ji u^Jj»^ ^ i^.M*^, '.i3^ «.Lj iw^JLc *A^^^ i«5j5' *^''^ \j ^^Àv.j^i> ^ J vi>^j iA^Ij qIj ^c ij>\ô le kJÏij-^ 'i5^ ^_^îiAj L .5 qL^j' r'^;^"'^ *J|yJ iXLJot j' '^'^ JoUwj^ .0 (j*^.*j>- v-ftAvli' o' J^ *^ xU:p! .I:_^ u*^ qS' c>i,jw^ Kxé. (_^Aa>3 t^" ^a^. 4.1-*^i^ s^L .0 j^ (éVj vi>^À^ V*"^^ lS^ O-^ *l\xiÎ rj""^ *^ (3lj Oj^ t>yo.s s.Lj ^'^ ^ 31AJ3 ^ oL^ (jio>:> 1"^ *^ i3»^ 5' *^-^-:V^^-^ f»lj iX-iiLi niir^ o''"^ j' <AiLi> 307 jciU^" «-y bL^T ^yiU 3 1j l\_/iT iXjvXj ai' (AAAii|i>.ij3 ^ oj-i ^-^j-=> 5 ijSi-5»Is j.^' JJj- y3 L^5 Ojj-/0 ^J^\ v_j'la^' Ju^ 3 3^ i3^ j5y*^ o'''^ 3 s'"^' -5' ^ 308 ^' ^UxJt ^JmuuO (_5>-fc-o>- ^^ Q< .v> L^ ci«ii^ uf^' 1»;^^-^ (j*^. »>-*-^j^ iCS' jO K l\3L> _5 ^^O jlXj _3 *lX^! "^ ^/ Âcli' JoLoyàjwfl aLiJj ^ O'-^^-o V^y* (W^ o^ ^^^ idi' (îj! j,_jl> JoL=> f»^ ^j^j ^5>! A-o ^3L^^ ^ ^tj_SP j Ujy-îA' lXJ'' O^J^ tr^ &xlj ^3;! jî^*' Ju«. sL^^Jo 3 ^_^.l ^'^ _^ lXÇ'I 5 f*^*^ y (^3 ^i.L>- ^ a^ u^:^ ^_^JJ-j' ^^^' 3 qjÎ J>b^ ytoL> Ij r^^ -5 *AàS ic^lj ^ïlt *^' JL> 0^> 309 tX^I j5j »/ «-W ^^ '^ qIj r'^'^' »Lyw *weL> L) ^L^. ^jj^j^ c:^lVj> ^Ojj! o'vXfllj 3 ("Aa*^ (jy-^' viiA^U-' (•^^^ T-*-^' b 35j5 (^'y ji^ i^f-Mfcj ;»'-\v^';'>-^^ j'-^—^ ^ iy^ L-« i-XjIj Ci-S^-Jj i*""^~''j^ ^ jw3p 3' î^r*** ^-0 ji^ v^^V^ U0 y l3>.*225 ^^j_x_*' j-^ OV^ (A.*-:s? j^j '^'^is' j-^*^ ^•r'^ ^ lii-W^ 33; >)'^ LS)J3 **^ &X.»«vwCij u>>—*«t Ci*3^' lXJL3» 311 ^ ^^ y J^î JcJ o^*y| 8^.)^ ^^ jL qI j'i3 ^J ^y jkX-j lU^ ^^ i5^J ^-^.a^ àJts. -5 ci^à^ *i ^l^p ^j5^ (J^r^ ^) («JCàir ^î _5 ^ Lf^^'' -5 ^^ o^/^' ^.' i_5;^^ iO:;i^ c:/^ Q^^^ 1*^^) 3' Q5=r 3 Ai;i^i *^^ vi>-fJ ^r=r ^^ l\J'w_:> q-j' ^yi> l5^ y^ <J«''>\y« g**^ 312 ^^ eF^3 j,iAaawj oy*^ '^3' j»-;^ j^^ ^.J v^ cy-^ ;' se «jCil j.'l\-Ï1 ^b' (^^jCj »Xl[js>- lX?'! ^!>^- vX_jLf x_^ \XjU:ç- sAjIi (•L-îV-^ lAi'tXjj Jc-CcL» ... 5.3 [T-^-^ (Aa«U^:o iA,À.fl3 _j ^ ^.1^ ^ ^^ — i: *—^ sLxJÎ *^-î—V"- c>^-w1 o->J^ Ij' ^.i^oLXs- 9j>\j\ ^j v.:^.—=>'._:> Li^ 8r^^ q' ci^<-"'ui> 'i 3' ,-.«p'«U: .0 3 [J>«»û5] o'ujtAvb v_ÀJai v3"b53? (j-» 3' 3 J^sï j.j5^ olî. 313 MORT DU KHALIFE MOUÇA EL-HÂDI ET INAUGURATION DE SON FRÈRE HÂRUN-ERRESID f > l55; u*^^ r^-^^ w j*^ (A.D. 786) w 3 r^-^^ ^"^ y^ .5 r'^V^ ""^ '^'^^ o^ 314 Ljl OyCa:^. ^j-yo! _5 ^3 U é>^j 3^i (.lXjU CT* ;x:?^^ ^i^^^l-*^» q:^ i,i>OtV_^ ^^-' 3 l5>^ (3^^j f*^-^;* y**-à^ ^oj j^ ^-/« L^UÎ à,S" (^iW-^ £ j *.iij .3^^ *^^' ;-^' oi^r^^ ^ v^L_b _^! c:A_â_i' 3 ... A-o^JT *-:>• ^\ j^ o'^ir* j' 315 Juy iOls:^ vjm,^ ik-^ j,L>j»wQy-S wvwvai x-5' (AjL ^ <S^ j'^' C5S A.-i' ^^^i> XJ O^.' vi>\_ft^ L53; jlî j.iA_^ JoJLLfl JjLw. *>^ C/^ *^ f^J^ l^iX^'j Oc> .O Q^ ^ ii>5' '^^3 j^ ^ 3^ j ,j*o * . léUx jO iS r ^ lA-wL imLwjÎ l^jp^y,^ [•^'«V-^ o4r^ 05J-^ ^/ o' t—^Ij (•' (««^U-. (AJ'(A-yo 'tX->»| Le *JC:iïiitj' j' «'^^^j _jivâj:^ u^'pîs (jy^l^ '^'-*-^ ^jSJi^ *i^jU=>- i».^'Ja j fr^^ L?'-^ OO-Xi i^jjw ^^Â/« j^ O^.lli 316 05 o^.' o^^ a^*^ Lj (AjJT ^ ai' Qv3» xJL_g_j cH' cr 8iAJU jj^:^^ Sl>__J U*»-J lX.j[j3. é^ sS ji3 ^Î o'!; jls' ^j> lsV* ""jh «^^ ^0sj>]y> ^ c^-t^j ^ i i^^ ry^ (V.'-^ o^ -5 Oj.J [r* i*-^ îjiAx^aS' ^ ^^ ^->=* /'j ÎJj ->i^ Axi,5^j 3 ;•-> qT ^_5L Ij" j' rr^ »Oj— 1 c:A.:p.5> OjL>! '->'>^ j c>>^f _Js_JO t-xi r^^^ -5^ soUs' iJ' j'^^ ^ o.jj f^^) )^ ;•' 317 ^y% jj i^««L> (iViLi J.J j lAAjUiJ Q^ ji CT^^ c^wilcX—Js—J (_^Lvj -5 "^j^ Q^-^ «tX-jls rf;;yj^ *o'i3 (»-\^:y' ''^-^ L?'^ 318 c:^Mot ^^_ «]-.> ^^1 :' C>^AA.I jLjy**^ ^}»P ^zyAX^' l'T^-' POURQUOI SODOME A ÉTÉ DÉTRUITE (5*>^ l5^^ [»5<Aa« J^I ^ii»i^ iS *^Â*w ,^5vA*X*^ :' 319 blNJL^J ^^'ijiy:> j^i c;/w^|^:> j^b *.5o j».Uaj iAJUj *l> ,_^-**^ c5^^^ *^ Ij »l> (-^ài 3 lX-jU. qLïolXj ^^îtX—i* L Qj:^- _^* 81AÀJ q|;:^=> \j '^_y-^ q) ^ U':^^ O^ -5 ^^*-^l-*^ "^^^^ Lw^'^O c;a_w-aJ ^'Ij x-y j^l j^jLXxi;^ c>—2^ Ut>^ O^ y Q^ oii' (^oLg-i oJl> ui-w^^^t^o c>-^ qj' 320 3 ^^ a.^^ j5^ cj*«ài ..,LwÀJi y^,S.:^Uwî .••13 L/Q^ '^ * z»-*^^ — 1> j»J^ ^^' C^^^-^^ ^^' l5^^^ BONHEUR D'UN PORTEUR D'EAU L'IDEAL DU JL> i^ ^ >_Sj:5U«' ) J (^'-^^ j^. "^^J ^^j3l^ \-if V^ S'^T^ yJ v^^.M<^ sy*,. *— 'j-J' 'i . ;5; VrV^ n'-^'^ .^Lm^aj^Ij. ^ O^ J » —_J c/"^!^* 321 j_£ &._^ Ov^j-c i«^' ^^.w.^ (-^-'cX/S -,iA/) jJ y i3A-«-wJ (^^OflA> j^C-wO^ j u>pj' t. i^_?.j_i xi' ci^--*>—jT slX-jIs :î l*)*r^ L'ÉDUCATION D'UNE JEUNE FILLE PERSANE vOsSJ> 1--AA**» Jj 3 Ojj Us» ^^ 3 (^j! ^^ X^r^ <^j~i 21 («iL> 322 LeJÎ >—V??" OjRJ j' j' L_Jr-^ lAJLwJ ^^ (*~^^^ c:/-i^ B'. t^jt J>*-H*"' > '^>— L/^^ L^*)*^^ l^ 3 ^^^"^ 3' L5^ I:* )^ »^ K^ 1j 3 'li o' '^?^3 j-*-.**^. ^j^ vi^**" */ ^_5L^ (3^j:V**3 *^^^ 5^V« 3 o^ h "-r^^^ (^.Ij »j 3 '-^—*-^'^''^ -S 1^ 3 '^'^ vit^^|j^^3 l5)3^ ^l^'' ^r^J"^ LXjO)L\-y« 5>^3 J>U^5 c>n-*-^ 3' iCCAv^<Mki b (ji^oLo 8|^i> >>>-> 3, i^ *^ i^xàXa/O ^ \i>»-w_5>3 t\-JOitX-<»f 0^> i^^-j. 5 Ojj^ _5 *-^'-^ jb 3 '-^:?*-\y' '^ii^'rty' n-X-^'o ci^A-jO JUoIj ) 3 -^ ^)^, Ci^Jr*^ c^vAvjO K^' 3 ^J^-Su> viiA^3'3 iy-:';rV% ,3j~J J^ LT-W^ J;?' 323 kXjI —a**« JAaJ k.>j^iisjyO l\.-ç%J 'j 'AÂ-Xm*5' «-^ ,_^-tot^ jt jl U^i^tcj qlX-w j't\-0 liiOj LgjS^xOj (Aj|j^ Lgjî Oys- u^UÎ} i3j5' jx^-j ^:i]Lj î. i3^i» ^ y> y cij^ a^ '^ij^ '3 «^«fj '^.'^ éOGI jt ^ ij*>-J3 — e j_5j^ uVJ.tj y^.^ ^_^J ^-^^ri ^'^-^-^H (c^ ci*-^^ 3^ ^r^^ »Ji^\ v_A*«|jU iç^}- ^^""^^ 324 jj^LJj il\_£ ^' îLjii»-^*^ *,i>iwwî. *-^/ C?^ ci««^'-> tl^"*!) J^ -5 lX-îXa^ «5 ^ L$^^ I? 3^ r^ j"^ v^^ xJLjJsJ» v-j^^ (^'c^jU'àj _5 *'**'fi*^ [*^s^ tj5s._i >> vi>>jwO Ij i^/i iuobL> tXJu^xj jL Ij itA—È i^4-P •.* ^;y^ *-^ (jà-.oLoj c>vv«L_^^_;^_:^ ilS i^j»hi vAJlX^ ui*^3^ oli_5=- ^ — ... L jL*^ *JL> 'J^ "^^--^ ^^^^^ \SJi J^J «^l^ J ^_5^ s '-^:îv*">:y* (^Ljto. tji^oL/« 'r^~^^ l^j'^ *JU> v*^ «AJcXi; ^.^ (? Lj i^f 325 jj^y ^ nS iXà v-*.^! Lj v-j^ f^^ (*^^ "^^jy*" J^ VOCABULAIRE PERSAN-FRANCAIS AVERTISSEMENT. Les verbes composés avec une particule (adverbe, préposition) qui ne trouveront pas aux verbes simples devront être cherchés sous se ticule. Les verbes composés au moyen d'un substantif doivent la par- se cher- cher à ce substantif lui-même. Les mots arabes terminés par un s ont été un tantôt par et pas un mot à qu'on devrait Pour l'arabe, le faciliter » la première de ces deux chercher la écrits tantôt selon l'usage le plus fréquent. et , c'est donc à la seconde vice versa. traduction nous avons traduit lettres par un CJ Si l'on ne trouvait et aux personnes qui ne connaissent donné au commencement du Vocabulaire toutes les citations qui sont faites dans cette langue. Quand le même mot pas est répété nous le remplaçons par un trait. 328 ABRÉVIATIONS. A. Arabe. PA. Persan-Arabe. AP. Arabe persan. P.e. Par exemple. c.-à-d. C'eBt-à-dire. P. ext. Par extension. F. Formule, PL Pluriel. ïd. Idem. Pre'p. Pre'position. Imp. Impératif. S. Substantif, Litt. Littéralement. T. Turc. N. P. Nom TP. Turc-Persan. P Persan. V. Verbe. propre. LOCUTIONS ET FORMULES ARABES. «Ug ^S M^ezzcke-nâkU Que Dieu qiie ^j.J^^\ ^-x_.'t jLJo! ue étale ii)L_ft_j rende puissant et qu'il prolonge ta te Dieu prolonge sa vie, »L^U-< ^«uXa3J! ^3Ll^l, beqâke emîrel-muminîn eidle-llâhû vie. é^i iilS heqâhû. -=• L'émir des croyants, etc. men^âtun. es-sidqii La véracité est un moyen de se sauver. wA.J'LIji d-knfib. L'écrivain. ..tjt>-l% Certes nous siJf «.xjl Ljt^ f^k^wj! InM-lWi. Ljl *)J sommes à Dieu Si et imiâ lillâhi ue innâ nous retournerons à Dieu le lui. ileylii rd^i'^Hna. Coran, II. 131, veut. »w«JLaS»B innem(7,-l-Jicmr iw-l-mtyserii ûe-l-ensdhn lie-l-czlâtnu ri^sun min 329 ' Le vin, emeli-skeytâni fe-^tenihufm. les jeux les hasard, de avec lesquelles on tire au sort sont des flèches Donc, détournez vous les lots, et impuretés de Satan. Coran, V. 92. en. c ( ^\ju ^J>- nom le met après kûllàliû est élevé, Formule Très-Haut. le Dont geldl'ùhu. nom le For- arahe qui se la puissance est grande. F. A. de Dieu. thalàthin ue giHla fjj tête. est grand. <wbL> Jc>- ^dk qui se ma par de Dieu. Qui ^elle. et serments. les Qui fe^âla. met après Par mon œil UJh*^'J iil-eyn 4er-râs. y»'J'j mule employée pour miftdxeh'à-l-Remrii. Le mal est tout entier placé en trois choses et le vin en est la clef. jjLw sdîr-un-nâs. Tout (w.LàJ' KcLIs &î! ljt.fw sera" en 5 ^ *t^^ *JJ' 1,^-^ ûe le reste des hommes. Entendre tâ'-eten. sella-lldhû ^eleyhi ûe c'est obéir. Que dlihi. Dieu le bénisse ainsi que sa famille. J^ j KçJ\ jÊ jc "ezze ûe e&ze ismïïhû. nom suivent souvent le [^^—i—A '->^y-S ,^X*vlj^ii ^_53 Il est gelle. Dont le puissant et grand. nom est puissant. Ces deux formules de Dieu. feuerede mends. Et ^^ w<-çWt ^îc!^ le salut est A arrivé Ebu-t-Tîb, de la = délivrance. part de Zu- r-Riyâsateyn. \-L^Ij illd bi "^i ehlihi. tf>i-^j' La ruse SX^ *—A.S?. méchante ne "^ Lo ma fjerd. Ce qui yexiqqu-l-mekru-s-seiiyiyû convient que pour les méchants (Proverbe arabe). '»>• ^ s'est passé. 330 v»;Lj'^' lXj ^ ;5 '"^^ fy-l-eliâb. ^ U ma M —LjC^ Le ma Ce qui Ce qui bûdde. 1/ux^^^u. est dans les cœurs, est indispensable. Ce qui est nécessaire. (£> ûeqe'-e fihi. Celui qui creuse une fosse pour son frère y tombera lui-même (Proverbe arabe.) idUb <3*JtJ ne^uzû billâh. Nous nous réfugions en Dieu. a, xLSfc velMIii. (^Lxc jAxj U ye'^ny. Par Dieu, Je vous L yd Ebd "-Ebbds. C'est-à-dire. ô affirme. Ebû 'Bbbâs 1 A Dieu ne plaise. VOCABULAIRE PERSAN. p. ujî ^O^fc> — P. P. P. (jio) Eau. Larme. àb. Tremper. i^^\ji^ âhâdy. P. j^^.l P. jjjl P. îu-fcXjî dbyvie. Incendier. vJ>Là-j' ittifâq. Hasard. A. |»Li"') ISLàJÎ ittifdqen. Par hasard. Abreuvoir. dbliûr. Feu. A. Culture. Civilisa- tion. — .O ,-jO: ehd. Potage. \i\ âtes. itmdm. Achèvement. ...lX^Iaw. *Lrlj be-itmâm reçd- ehru. Sourcil. Mener a widen. A. .u1 dsdr. Traces. (Salon). A. -SI ^ ^^} lin Ehj-Hâltid. N. P. A, \.jS^ esiiâ. J-ol:> ^jf. Voy. ^L> ^ J***vwt. uLil .«3 — Orné de miroirs :i jJL> Miroir. >^\hyi} Ebû IdM. i\. ^^ i_c:V=^- P. cj^^^ Ehû'Aly de Q-a:t ^i tiim H^^ j«JLc Hvrsemè {^' iîÏM ya- Ryen. N. P. des 'Jbbdsidds. ibtt Fameux général Ql-vy»"^ _j.j1 Ey tâlehiyyân. lyifes, sectateurs d'Jli ben Tâltb, gendre de cLaJ'I etbâ\ A. 0;U>-1 A. 0->l PI. de milieu , pen- Action d'agréer Réponse favorable. r\^S — • Consentir. ii/dzet. Permission. Salaire. ix^yd^- Besoin. Indi- gence. Ebû A. o'j^=-i <-'%>'4/'- Bords, rives. Mahomet. Sectateurs, ej|j' Au Exaucer. il^ret. A. ^LyC^-i Les i-Jy> X^^rf. j^arti- A. sans. ou Obéir. PI. de A. il/dbet. viiAjy:^»' ^^y^J4 er Rcsid et le deuxième famille des Barmécides. la suivant. Milieu. der esnd. et d'accepter. Ye-xyn ibn Mled. N. P. Vizir de Hârûn PL du Trace. eser. dant. A. ^l\J> bien, accomplir. Ql.«*.:>i tâbi\ bienfait. Ixsdn. Bienfaisance , 332 i_\j: A. Exmed henZeyd. J».^t .yi \^y^ A, P. jLî-.>' dJibâr, pi. de ^^3» P. Intimité. iJitisâs. P. ,S>\ âhir. Fin. .â>^ u e« le qu'à la ei'z;^/ oL>-',.i='' A. i—jO' edeb. Politesse, éducation. »wi<3' bd lj edeb. lî edeb. (Js ...'-.^Aj.ol Bien élevé. existences. ez. De De. certes. la part de. Que suite de. (^avec oM Depuis. âzdd. Libre. afjS — A -A Affranchir. Habit, robe. izdr ejdehâ. Dragon, animal au ...Lm.) âsdii. Facile. v_jLxjw^ esbdb. Moyens, Ustensiles, meubles. PI. de Tebrîz. sebeb. A. ,',L>'> \i>o3i — v_.«.*«) Tourment. ezi'iet. ...Oj .. Tourmenter. Imp. J«;.«<w/io _i ,„>.«*,1j be-esp Monter à cheval. oLX>wv! iistdd. io'olXw' i^y. >-»*-*.>»*» Cheval. esp. nisesten. drâstmi. Préparer. Or- ..yC-w'.) ner. Permission. izn. causes. Cas- jiienne et dont la capitale est A. Par. un com- fabuleux. Pro- située mer '} Oui, dry ^_c.t iS><y^ élevé. âzerhuy^jdri. vince de la Perse fud-ouest de la P. Dépenses. Mal _.. rux- paratif) P. A. v_ju>^ PI. de jus- fin. thrâjjât. erodx- Par ta âhir. y commencement 1J5' Depuis de. Ames, •-^*)^ Jieber. Nouvelles. A. Accorder, assigner. Juger digne "X.^^- A. A. (joLa>J>i — A.iili3 Litt. ^3^ Digne. erzdfiy. ii>Kj' a Evéne- Affaires. e%vâl. ments. PI. de N.P. ber Maître. ûstdddiiè. Magistrale- ment P. iJCw.'.! drâsiè. Orné, paré, dis,.,>->Laa«' isfddcn. Voir au mot posé, préparé. A. v—jLiJ erhâh. (PI. Possesseurs, de •^-^ erbdbi bonne de là, O. gensde. ,oU^jt. rebh'). ziixd. Les gens de ï iriifd'df. lîécoltes. PI. de pl-àjj' irtifdK A. (•»>->.' dain. ...L*..^^' Seuil. istixsda. Louange approbation. vie. A. olc-âj. dsitdn. \_jtj.l «ria^Mw». Province du Jour- ..,'j_à^ùv' ùstiUidii. Os. JÀmA ester. vi>jL*Xwl demander Mulet. isttdiiet. secours. Action de 333 c^jL«^^' Demander .'.Oj' ,..i3^ J ou iM^j^ B.Liiî Faire se{ signe de, ordonner. Dire. Indiquer, montrer. cours. A. i^'jotA**' — .•^S A. jLJiX**' isti'-dàd,. Préparation. \ P. Se préparer. is/iqbâl. Action d'aller .A.. A. isfimâ\ Audition. Ferme, ustiivâr. j'y^**' - O^ P. solide. , enfoncer Action de s'em- Affermir solidement. A. bL«X*.l parer. P. islîlâ. _ Manche ..^^Atal âsïtin. c'est là que les d'habit; is'-âf. A. Aixw' A. vi>J.joi içdbet. Justesse. A. A. lithid". Action de faire bien. Airs tsodt. FI. de O^-o (jvoî usai chansons. , salit. (pi. de ^^AO) esl). Principes. iztirâh. Agitation. v_jiyLi>toi O' y - A. o>Ji^' S'agiter. ez'ilf. de \,^xJo buii garni'- es-SeJimy Céchanteur ai'abe originaire Nid. dhijânè. cU...^/oi du Nom. o Mettre en rapports xiL^Î A. ism — j siiyl. P. Action d'accorder qq. ch. J»i.w Ami, connaissance. âsinâ. A. u^lyo' beu Ibrâl ira el Môaslhj. N.P. Célèbre musicien. A. o-i'V»' uLÀlil esydl. Occupations, afPI. de avec, faire faire connaissance. Orientaux met- tent leur argent. j.iÀi' ...^ Chameau. ïcstiir. faires. au devant, de recevoir qqn. A. cL^Xwi JkSn^ Le double. Pi. ze'-f. Ismcfijl lèbre de à et Mekke II fut en faveur cour à! El-Mehrhi, A'El-Hddy surtout de llârun er Resîd A. 1^'--^' etrdf. Côtés. Directions. la Ke'gions. PI. de la mourut vers l'an ISlàeV Hé803 de J. C. une année après son rival Ibrahim el Moic- A. i-^eJa' ef-imè. o-^ teref. Mets. Plats. PI. de Il gire, sihj. P. _ ..^Cty^) âsûden. Se reposer. LamI ^Lw) di i,Lxl3 tenant. A. JUI^Î Imp. dAay. P. 8l>^-w) dsiidè. P. v»*~iuw) âsib. Mauvais traitement A. s.Lvi' isdrè. Indication. Signe. A. Reposé. etfâl. Enfants. PL de i^JÙs tifl. ^LiJi?' izhdr. Action de montrer, de découvrir. A. Skie' ...Jijj i'-ddè. — Action de Répéter. répéter. 334 A. O^^' — ...OJ' A. P. iHîrâf. Aveu. pandre, de divulguer. Avouer. P. kiUJic' iHimdd. Confiance. A. A. — ^^\ ^^ A. A. PI. Provinces. e'-mâl. de "emel. iM^' e'yàn. :Lcî âydz. Chefs, notables. y Commencer. PI. P. (ji'tjcS dyus. Sein. Partie du sein A. sur laquelle la mère tient l'en- P.^oJ3 Soleil. ûftâden. Tomber. Ar- P. .,^5jsî P. efzuden. .O Ajouter. ekher. traitement, Maintenant. ekiiûn. eyer. Si. ^^\ dyehy. Information, con- naissance. A. J! A. "^^S dl. Famille. illd. "^t Si ce n'est, sinon. ïllddn-ke. Si ce n'est que. A. i^£ji Mette. Idem. Certainement. Ex- pressément. Augmenter. Paire plus, ajouter. Imp. (^'js'. — yS^ Bon de manger. J^' ekl. Action \<iî P. .JUS'^^i^ efruMen. Allumer. j de ikrdm. P. iC^S^ eyerU. Quoique. Quand river, se produire. — plus petite partie, ekdbir. Les plus grands, les a't^' P.^S Faire profiter de. âjitâl. La moindre chose. même. ifddei. Profit. P. ^JlJlS\ qetr. eqeïl. P. ,^^Y^^ fant embrassé. — PL honneur. de lty>-é' Riches. Avouer. notables. PI. A. eynyâ ...Ov^jS .la js'sî la Commencement. A. A. O^lJl — jUaï' eqtdr. Pays. Environs. A. J^^ 'eyu. 'J O' Jjs' iqrdr. Aveu. de A. y^s. PI. de P. A. ,-i,^S Annoncer. de s'atta- quer à, d'aborder qq. chose. iHàm. Annonce. (."lilc' ,'\àS A. A. ^Si^ iqddm. Action prendre garde à. à, Pauvreté, détresse. i-sâr. abandonner. là, Bonheur. Prospe'rité. iJL^ïl iihdl. attention, don- faire ner ses soins A. jLv^' ^fl Attention. i^iinâ. — de.,'ré- ...JciXi' efkenden. Jeter. Etendre. Laisser A. UuOii ...^N < Action efsdny. Jj'wiXs! A. c>-5' A. \j^\ "-l^^- Instrument, ustensile. lltigd. Action d'avoir re- cours, de se réfugier. 335 — ,..i3.5^ A. iltizdm. («'f^' gager Se réfugier. ,.i(-X»*! Action de Voyez s'en- — >^ à. A. (wUjJI iltimds. Demande.prière. — .•K\>S A' Demander, -!».i~^' Hx^X- ...i3j — A. d'employer dmeden. Venir au de PI. passer s'écouler, (temps). d'arguer, un argument. Se lever, monter, s'élever. jJ Survenir, ciné. — j»'jjlj i^>>_.>^>- le-ilzdmi %MJ>^e/. Par d'une preuve convain- l'emploi icLi. devant, s'avancer. — Action ilzdm. *'J^ Entrer. dre, s'abattre. Insistance. Chants. aussi âmeden. ferud dmeden. Descen- t5 — lii-j^ jns prier. Insister. A. \-i^^ elxân fl'er .!.> .uXJl Entrer. Le verbe ...vA/s! comme s'emploie aussi auxiliaire, p. e. 295: p. cante. A. de v,^ JsLaj' eljâz. PL A, Jià5 A. »)lîi "iù^ ,0 lXj! v_iLLijî eltdf. Grâces, bienfaits. Paroles. A. jXÎ «ffïA Affaire, chose. P. jjy*' imruz. Aujourd'hui (com- posé de et de PI. lefz. Dieu. «iJtj Par Dieu allâh. .-jj c>d]'j >à' elem. Douleur, souffrance. A. (m'%^' elvân. Sortes, espèces. PI. II est très ,.-j! et de (_.A«vi.) A. ...Lx^i imkdn. Possibilité. A. ,.y«l P. lX-iu*' A. jjy«' .«A*vli3 — Etre possible. iSun. emn. Sécurité. emmâ. Mais, cependant. A. OjL«' A. imseb. Cette nuit (com- vrai que. posé de aé de t^.). ! H^ Uô» la lûtf. A. A. oà fosse sera-t-elle creusée? P. u^w^vai de Ls? ûmul. Espoir. emâret. Marque, signe. emîr. Chef. Gouverneur. cUa.*' imtmâ'. Refus, désir de .wyL^Yl' -y8' emîr ûl-muminîn s'abstenir. A, 3^^ commandeur des croyants, emsdl. PI. P. Semblables, pareils. P. ...(Xflî âmeden. khalife. de JJue otw/. Venir. ...t dn. Celui-là, celle-là. tache Imp. qqf. comme homme. aux dans mots <^Ti\ S'at- suivants, dnmerd, cet 336 y^i ez âni, y gnifie.- avec Vizâfet, appartenant à, si- A. composé Espèces, sortes. PI. c'fcjl f^/^f«?'. de c «ôV. Y^ par. P. y») dodz Celui qui. Ceci que. AiXj) ânlà. A. .L£iXji intizdr. Attente. A. tiLsAJ! iutiqâl. Q—J — [»l-^' ...o'o A, Transport. Transfe'rer. P. L^) dngâ P. mot. — et enjjâm.. ôutdr. Cordes d'instrument .lj^) A. „») O. Là. jj Sommet, éug. veter. apoge'e. P. iM^5*) dvurden. Apporter. Ame- engâmîden. Rapporter dans un ner. Finir. livre. O.j) *-Cv.:> \^ v"' ^^* larmes Aboutir. "• *^'"^' Appeler. Crier. de musique. PI. de Fin. P. ..lA^L^l — Parole, Voix. Bruit. <f«ci. P. ^Ai»iAJt Ce qui, enddhteu. Jeter. Imp. vinrent aux ye.ix. lui ce que. A. Commen- Premier. tivvel. (Jji cement. ;'^\j' viiddz. P. (»'tXii endâni. P. i*i[5)i-^-^' — .O P. ..~X;è7.j) doîliten. Dans. >i)Aiî P. sjiAJ' cndâfi. Entants. ôalâd. de PI. Suspendre, at- tacher. Se suspendre. Imp. Peu. wirfe/t. dviz. Douleur, tristesse. ij»t ^ P. *Jc^.^î doihtè. Accroché, sus- pendu. P. ..^JCPjJo' tndûhy'm. A. S^^ (Ajj veled. enderûn. Intérieur. P. P. A. Corps. Triste. P. *JCa*^P) dhestè. Doucement. ikÀioiAi' endîsè. Souci. ...O; j,L*JÎ eu'-dm. i^J>- \>Lw.^î. âiiyâ/i. Alors. A. i)S »LxJ) j Jusqu'à ce que. bS sLiot Alors que. vii*-«»sKJ' P. «Jsjî dnyeh. "Voir «LxJl. duire. Susciter. — Se Susciter. Gens. J^I La d/ieuy. famille. Accord d'un in- strument. Ton. P. pro- (__çt uy. A. (^oL' ô. Particule du vocatif. ei/ddi/. Bienfaits. PL de (Aj i/ed. Imp. ;-Joi enyîz. A. -j eJil. jL-^cj enyûst. Doigt. enyiMen. ^\ P. LX*^Î P. P. ..JC^\Xj' à basse. Toi.'i P. BUot (.'auser Bienfait, grâce. |,LjÏ yéiim. eyydrii. Jours. PI. de r^ 337 P. îstdden. Se tenir de- ...OUL»*«>-j' un dans Tenir bout. endroit. A. ^^^y P. Dieu, bàry. ie créateur. P. .-j' isân. pes. Derrière, •^«aamu Eux. Elles. Qui Ceci, ce, cet, cette. ifi. vient en dernier, dernier. — hdz ••Ax) — bâzdmeden. ^—JLJJ^O — bdz ..JCCio P. L.^\ajI tiigd. — bas — bdzfedn Ue nouveau ij*o :Lj bâz. S'arrêter. P. QU'io' Ici. yéhten. S'en retourner. P. A. .lAiLo' «i^'ôûfer. Cette quantité. Revenir. • Voyez .tXJS. ddêten. P. I Ojj' îzed. Dieu P, xot éîijnè. Em- pêcher. (^Oj—S Miroir. — Ouvrir. — bdz dâden. Rendre. bdz kerdun. Découvrir. ,o'o P. mots pouvant et sous la forme xj: en par , visite. séparer s'en A vers , avec , pour. Place'e devant le , uarfait, elle n'en modifie pas le Voir ;Aj et sens. P. .';lj bdzdr. Bazar. P. iM^iHlj bdzdryân. Négociant. P. bd. Avec, Ex. des adjectifs. JUy L ; , J-^y, parfait. mais soi-même; en — i->j^ — bâb. aussi, avec Chapitre. Au .O der bâb. P. .L bdr. Fardeau. P. \» \i bâ iiXj (.L hdrfi. — A. P. Branche bdr. bdqy. Le reste. bdk. Peur, Crainte. \.i>«.Aw-ô sujet de. P.A. £j u , II n'y a rien à Une 3-^ lj *« kemdl. Parfait. P, % P. ^^i-X>wlj bdlîden. Pousser, croître, P. |»lj P. L>lw\^lj bâmddd. — Chargé. yek bdr. ^tb 'é\j craindre, cela ne fait rien. Fois. îr. bdr. — ^ de v_J, de et de iP) tout entier, tout entière, d'un bout à l'autre. Ij ou de métier). (d'art kerden. Jouer. A. LP_«<L_j (composé perfec- soi-même. Voir encore >e.>'.. A, v_A-J — bdzy Placée devant un à. substantif, cette particule forme tion Jeu. (__ç.Li bdzij. j. .•jOj P. L—J Rendre diden. Préposit, s'attachant aux t_J he. bâlâ. :' Sommet. ez hdlâ. D''en haut. repousser. fois. bdm. Toit, terrasse. Fois. JV.'-^ '^^^ autre fois. du jour. Adv. Au Matin, point matin. 22 338 P. {^î\t Célèbre famille de vizirs qui joua rôle important sous les premiers khalifes abbassides Voyez: Mled , Tex'je, Fezl, ï/a'-fer. PI. Voix. Cri. hdyiy. — èd/iy ..,^. un zeden. Crier après gronder, sonner. P. «y Juli hâyed H. Du P. verbe Il faut P. ..yl.,VW.Jlj L. Falloir, être bâijs/en. ._X_-w*..jlj nécessaire. P. iL^o beB. Pour. berbût. Luth. P. bûrden. Porter. Enfant. O^-JAmener. Imp — ^ji féru cadeau. j Mener. ber. Faire des- biirden. cendre. Renverser. Avaler. for/.Prép. qui se met à la place A. (iiO un mot commen- de v_j devant çant par une voyelle. P. l\j t^y bermefcy. berdi/. A. JoJ J P. ,.,Js-yi>^ behUden. Donner en P. iAj ^X/«.J de que jj bereJcet. ,'f^S P. xiPj Bénédiction. — bereket kerden. berehne. Bénir. Nu. Mauvais, méchant. Mal. bed. ..O^ - bed-endû. Qui pense berehnè kerden. Mettre à nu, dépouiller. à faire le mal. P. — c;.».^^ bed-behf. Litt. dont -iiL> — Malheureux. le sort est bed-Kàlqy. caractère. ...Oj3 — mauvais. P. Ji ber. Sur. P. jj ber. Fruit. P. j'jJ berdber. Auprès P. P. — de. A. P. .oLj »i3': face. berdder. Frère. — berdder zâdè.Yûs de frère, cousin. A. \.X^'_J Terme notable. ., A.,v.-_^ besten. Fermer. Imp. i^>iiwjôe62;e^. Ampleur, étendue. çM*^_ besy. Beaucoup, bisyâr. très. Beaucoup, très. Considérable. A. »,.CO.j beserè. A. 0,L>aJ d'amitié. berdmikè. Barmécides. çi'.jJ buzuryy. Grandeur. P.^L,*wj der herâber. Vis à vis de. L> buriden. Couper. iAàj bend. P. En J bed-Jiulqy qui de'sire le mal. Litt. ...lAj P. ^;jJ buzury. Grand, Méchant. hed-lidh. P. Mauvais kerden. Faire le méchant. »1y> — ;AJL*5-J berûmend. Fertile. Productif. Visage, besâret. face. Entente, ha- bileté. A. «jAûJ besrè. Bassorah (ville). 339 A. tAJU A.P. — :l Ai)rè3. he'-d. idem. P. ^iOastJ è<^'sy- P. o' J^ij baydâd. Capitale des kha- ,..î hild. Sans. A. ^J belâ. Malheur. (mLxJ — (•\^S Au helkh. contraire. P. Bien plus. ,i\-0 -.Î.Lj bt} A Eveillé. b'iddr. Elevé. âcdzi hûlcitd. Racine. btli. C"' — bîddr — bîdâr kerden. ...iAà« — kerden. Expli- ba'idii. démontrer. P. )^<AxJ h'ùlend. les vo- Explication. beifâii. que:-, P. JCJb j^ Sans que. yelle. A. bLj A.P. &_X_1.J S'attache parfais P. (^ pour v_j, se met devant verbes commençant par une lifes abbassides. A. Sans. bji. iS Quelques, quel- ques uns. ^ au mot suivant. Distance, éloignement. A. lX*j iii'^d. s'âden. S'éveiller. hante .•.Ojj Eveiller. voix. A. P. sJvÀJ 05j7^ Construction. Lâj bind. bîrun. Dehors. ..jlJ \ betuiè. Serviteur. — En dehors de, au delà :> de, plus de. p. -i Js.>o bendtiy]}. Service. — ...vA^) A. A. vi>.c^J biivâh. Impulsions, mo- — ...O.jl tifs. P. ii>^cL M'is, cause, raison. ...Oj.-J ÔMd'e». ôoS. — LXiib Etre. ce serait agre'able P. H-tMK^ bûsè. ..o'o P. . donner un P. ! — bûsedddun. Embrasser. ,cX._A».x«»J bè. Faire id. P. j^OiXxi bîster. partie. Adv. Pour Plus. Davantage. Plus. La majeure la plus grande partie, en grande partie. A. Voyez i—j. bîsè. ci*-*-^ Porêt. be'u/et. Prestation du ser- ment. Investiture d'un souverain. Prix, cherté. P. LaJ P. «jLiJ behdnè. Prétexte. A. ii>'_:p..gJ beh^et. éi-V?<?. sortir. Vingt. i;i>.AJ hîs P. iUi~o baiser. — jmOjS^ \ii/^j*>.*.i btst. P. buédeu. Embrasser, .,J^aJ4.j ô«yir/e«. Sentir, flairer. P. iu rer. Que P. Baiser. Retirer, binin âviirden sortir, produire, exhiber. Reti- Imp. (J«Lj »c>- èi bdsed. hirûn âmeden. Sortir. ..^0>^^ — Perte, ruine. J«jJ bevdr. Contentement. P. »L\aj P. A.JO bjj-kâr. Mm. P. lçÂaJ Sans emploi. Crainte, bmij. Nez. 340 p. Mhuh. Privé de sen- (jwfc.ignt-J P. (V^'*-^ timent, évanoui. Imp. P. perddhten. Achever. perddz. ;'^>jJ Rideau, perde. »<->;-J portière. Mode^(en musique). P. sLiloLj pddisdh. — Qj^x-i .•.0,5! Mo- Roi. y Produire au jour, manifester. narque. P. »jLj Morceau. fârè. Certains, P. quelques. ,..0 b.Lj «.Li Couper en pe- wLj .•jL-«— P, (CjJ pdsbân. Gardien Péri pari/. P. ...Uio„j morceaux. tits P. J Demander, pilrsîden. .>.vA>.AM.j s'informer. sordonné, de fée. , pe.nsdn. Troublé, dé- dispersé, pris au ha- sard. nuit, pâtre. P. S^^ pdk. Propre, pur, .. P. P. P, .OjS' — pdk 8 jj Lj pdkizè. P, iy».J pes. Arrière, derrière. Donc, chaste. ensuite. Icerden. Nettoyer. — £J Lj pdki/. Pureté, propreté. Pied. pdt/. Qi^LiLwo' (^Lj P. jJ ier pdy pes :|j. piiser. Fils. P. .•.lA.jiA.-iL/Mi-j pesendiden. P. slXj AJL«*o Agréable. Recherché, dmeden. Tomber. P. à la mode. peder. Père. lXjiAj pedîd. Evident. Apparent ,-.lX—*• — • manifester, Employé P. pezireften. Accepter. comme auxiliaire qqf. au sens de subir. P. yj per. Plume (d'oiseau, de flèche). P. im'"^ perrdn. P- .L-j pûrldr. Chargé. Litt. plein de Volant. fardeau. ,..iA_a_j'>3__S Qui vient pesîn. le der- Voir -.U se montrer. P. ..-Xs-jiAj P. .^AM«^ nier. Se Ap- Trouver bon. prouver. Agréer P. ^iAj Garçon, jeune homme. istâ- den. Rester debout. y^*^, Après, après que. ez. der pes. Derrière. Voyez .L> aussi , ^Lj — •J Propre, net. ...iAxJ*i3 P. J.J piil. o Dos. — Tourner le dos. Pont. P. sL^aj peti^dh. P. ..JkAv'iAi-J penddsfen. Croire. P. ...LgJLj — Charger (une bête de somme). «.:^^w^wo jnist. , P. . Cinquante. pùnhdn. Caché. .iAaw — pmi/idn siiden.Se cacher. ci^'*«%J pitsf. Peau. 341 O pusîdè. Gâté, corrom- P. a-X-»A«^ pu, pourri. P. O Pronom personne. — aÉBxe de la deuxième Revêtir. ,iikj pûsîden. o^J») rûyet, ton vi- Revêtir, cacher. .s> sage. P. ^..lA-o^ P, fuijîden. Courir. P. JL.2_j jt)t;AM. P. ,-.J^JLj_j P. LL^ Pour que ta. Ij qu'à Côté, à côté de. ce que, , afin que, jus- au point que, en sorte P. ^ que, que. S'emjiloie aussi sens de: voyons ce que, ex., p. 289, 1. 1, et de: pour p. voir, p 307. pehlavân. Guerrier. pvfinâ. pei/. liive, Pied, i* dans bord. ^j 'pey-hem. Rapidement. P. soLxJ phjddè. — ...lX-vJ P. »iAa^\jo le aj AXJllj Jusqu'au moment où. A. J>-lJ tâ^ir. P. ..-Xi»lj Négociant. Piéton. Mettre pied à terre. pîêîdè. Entortillé, en- Se hâter, aller tâJiten. en toute hâte. A. jX>Lj Retard. te'-eUr. veloppé. P. Ljo peydâ. Visible. Manifeste. toire — Se manifester, ...Jc^t P. duire. .•jlX-vv — des Apparaître. Ouvrage vizirs. Maxcmmed se pro- bun Nouveau, »;lj tdzè. frais. iâze kerden Renouveler. ...O^J fàzyâvè. Bastonnade. P. ..-P'-o pîrdhtn. Chemise. P. *^Lj;1j P. ijiwo A. v^.»^Lj te^essuf. Regret. — pis. Avant, devant. Chez. .à Devant, près de. P. ..-JL.VVJ. >>_j peyvesten. A. J^-J te^emmill. dans c'est — A. Dieu, peijvestè. Continuelle- j^ ^j pey-hem. Vite, rapide- ment. P. Regarder. Arriver le voisinage de à dire, mourir. P. XJCww^xJ Action de con- de regarder. ...0.5^ \y^. Re- flèche. Joindre, sidérer, s.JL>' te'-essûf hiirden. gretter. Rejoindre. ..JCwv^jwJ — ,..0.^>- P. ••LXaj peykdn. Pointe de de "^Ebdiis. i*.'^!^ tebessiim. O^/ A. ..yKM*^ - ment. L'un après l'autre. s. v. tex-nn- Approbation. A. »SL^ tûxfè A. Sourire, Sourire, ('adeau. kJ° a p .f^ t^Xin- Vérification. Preuve. 342 — ...L>jJ A. JkJih-^ Vérifier. Prouver. AetioQ texemmiil. ...i3 J' supporter. A. — .•.i3jj L^jJ" i^;i) ^^1/ ''*'* ^'5'^- Faire la mine, bouder, faire_^un visage aigre. den de Iitt. -li^tereqqy. Avancement, pro- Supporter. grès. P. (.:;a^' tehf A. iuIi:S^' tehtiyè. mer, Trône. Lit. Canapé. . A. de blâ- — Désaprouver, liJjIi — Action (tej j" ferennûm. Chant. P. le compa- Action de re- pour former adjectifs Chanter. A. *.xJLwJ> teslim. Action de livrer. A. ^jS.m!>3 immiscer. J* ter. Particule qui s'ajoute aux — ...ijfc.4.3 de s'im- miscer s aban- à, trou- A. tthlit. Renoncer donner. ver mauvais. A. Jû^tJ^ Abandon. terk. ,.,0^ de taxer d'erreur. iitt. .'^S Action O^ Livrer, donner. tesnt. Action de faire honte. ratif. A. !t>^_j terâgû"-. A. ^Jii,;;yiij' tesvîs Rétrograder, re- A. )t>-«^iio terânè. Modulation, chant- A. culer. .yO.JiAj — A. isj' J terhiyet. vi>>-iLjJ> — jS Education. kem-terhiyet. Mal élevé, L-'y.J—J ferlïh. Ordre, classe- y A. v^JLcLiaj tezâ'ûf. Redoublement. haiter ,..i3jj la P. ..Lm^ Trem- — Se i»^y>i2j A. terstden. Aigre. Craindre. tezrib. Jt^Jai — humble, sup- Action de jeter le désordre. Action de de- justice. ..-Xvv'l> A' Xxjm Jeter tezellum mander fiirs. faire désordre. ...<3^ la bienvenue. fersdn. Craignant. P. ...iAa^ J' P. (j*y A. le blant. Humilité, hu- plier. bienvenue. — Souhaiter teserrû'-. 0..i' terxih. Action de sou- Imagination, tesdvvur. miliation. — Procurer. Se procurer ,'^S '' A. cIaûj ment. ^^^JJ3Jj dans un certain u-A-ij^- jJ ^-> Augmentation. ordre, successivement. A. Peine, fatigue. Action d'accom- supposition. de peu d'éducation. Iitt. A. tes'ji'-. pagner, de reconduire. culer P. Faire honte. O^j — Demander te'^biyè. justice. Action de ranger. 343 — qO—i' Kanger, placer en A. ordre. A. — .•tO; i»_»s..>'ou A. l'v^S ^}.A.;^\jtio. Ea («^JlXju' Punition, châ- te'-zib. timent. Qi-^^ — — J.Ajij A. *L«J temdm. rA^où* te^yîr. Blâme. Insulte. A. -i»Làj tefâh'àr. Orgueil. iLiSjil tefârtq. Portions. / û,j.LâAJ En détail. A. parfait, absolu. im-^jJ — Finir, compléter. — Différence. iefâc'àt. i^i>«^Uj" temâmet. A. i^^^M^^ femessùk. Action de tacher. Va- — ..,Ov«J Totalité. S'attacher s'at- Frayer à. Enquête. teftïs. — i-.i-X-ii fini. A. riante. ...Oj5 le jour. Complet Etre / A. iii^AA^j Fin, complément. :. *UJ- Tout Prétexte. te'ellill. A. OjLàJ' Lieu de Punir. A. A. ttmdsdyâh. «Li L^L*.J promenade. Théâtre. Totalité. A. Enseigner. toute hâte. P. A. Enseignement. ielqîn. f-rV^J'J Promptitude. tu'-yil. Pousser. Etonnement. tc^cgy'àb. A. JwÇ^JÙ' Poussée. iekiè. AiJ^XJ' Explorer. Jsn£t°y tefezzill. . v»^JUj Belles temeltûq. paro- comijliments. les, Faveur. ij^" temiz. Propre, nettoyé. A. ÀàJ' Réflexion. tefakkàr. O ^y — A. *jAfiJ ,-.0^ P. teqdim. Offre nence. Préférence. *_jl\—ii_A.J (^:a.»J' ttmtztj. Propreté. ten. Faire de préférence, jJjiiJ leqrîr. A. ,••3.3 A. ext., i_JLj — per- tenbth. Avertissement, Rapport, exposi- P. *J tu. Pronom de deuxième la personne du singulier. Tu. Raconter, exposer. P. lj tuvâittsten. v. Toi. Pou- voir. teqva. Piété. A. woAXj' ...OJ^ P. appel à l'attention. tion. A. i^*i^ Corps. sonne, individu. Faire avant tout. A. Nettoyer. Préémi.,Ji ..v.XJi.*«. — Réfléchir. — tekzib. Démenti. Donner un démenti. v^àJiXj tekellûf. Cérémonies. .i?^Ajfcj tôiMh X^yi feve^yù". Reproche. plorer. ,..i.>^j Ij %it^ teveqqii^ Action de de — Retard, Déplorer. 344 P. »L> gâh. jtikJ ci Sans retard. A. — ...v3y5' A. P. Attendre. de se Action ieveqqy. — Se garder de. tehy. ^.g.j jxJ' asseoir. P. AJCsL> gâyye P. 'lX> ^udâ. Vide. Privé de. ûr. Flèche. tiy. Épée. Ferme, solidement établi. o'j> ^'àret. Audace. A. |»j> P, A, i^ltUjî sills. A. iM^ili A. 8-éi semerè. Fruit. A. *i-j'»i «é^y*^^. Place, lieu. Séparé. ,..0_5 r i.l:^LS sdhit. place. — — ...lA-Ai A. j> sé])arer. Séparer. (jerâxet. (jirm. giiz. Se Blessure. Crime. Excepté, si ce n'est, Tiers. sauf. Deux sillsân. tiers. A. c P. Récompense d'une »—'L^i .s«<?i- S>- ^eze". Douleur, chagrin. ..-JC*wJ>- ^esten. Vêtements, pi. Sauter. Echap- Imp. ao» ^eh. per. — oeuvre pie. A. Exécuter, ac- ..-Xî_i 1^-^y^ tôuqi\ Sceau royal. P. i*j A. — L-> Voir Place. ^cL^ — Faire — Prendre ,..o'^ de. .•.J^^4J P. S'arrêter. ...O.jt complir. ^y-^ garder A. Halte, séjour. \,^fii^ teveqqwj. Rang, dignité. P. (^l-> My. _i Sauter. de A. y»*^ i'**'"- l'ont. j5^ JCo. ge'ferihu lax^'atl-Bernitiky L'un des plus illustres des liarméci. 5: 11 fut vizir de Hârûn et succéda à son frère Fezl, après disgrâce de celui-ci. Mais, la disj^râcié à son tour, il fut tué sur Tordre de Hârûn en Tannée 80'i de notre ère des. P. L> ^^. Place. Voyez ^L>. P. i«^L> gdmè. Vêtement. v_jL3«- i^iwL>- Lit, couche. p. ,')L> ^àti. A. i»^L>" Ame. ^âtbih. Vie. Côte', A. L«Jl>direction. Région. — '.t I)e ia part de, au mis. PL ï/iilesâ A. vi>JbL>- nom de. splendeur. Compagnons, a- de ,»ujX>- ^clis. gelâlet. Puissance, 345 A. v,^ ri t A. -^ ^emâ''et. Réunion, assemblée, troupe. société, >t-«>> qem". — ^^S Réunion, troupe. qvXw Réunir. jOU>- — a.L:^ iddir. ikàrè. se réunir. A. iJL*i»- gumtè. Totalité. A. r.*»'>- geimt. Totalité. — \ii^^.f*t^. Ijàmleyy. Totalité. A. — Tous les moyen 5y>- cird. Pourquoi? «Voy. Flambeau, lampe. C.T^ hommes. i^jAj A. 8:iJL> n'y a pas Il de se dispenser de l'ordre que ^"31 donné. y Du nombre. t>0-A Moyen. Remède. S^ r^yf "^ crî'j'r^ \ii,iSjnS>- gem^iyyet. Assemblée. A.P. ^xJUj>- Voile. Linceul. geudzè. Cercueil, bière. j^ *->i^ cerkm. Sale, malpropre. cesm. Œil. Individu. Re- muer, déplacer. A. .•.y!j>- genûii. Cheval qu'on la bride, monté sur un comme, autre. jl^ — . V>- quelle façon? ainsi x^ <1 : -^ que. &wa?. Quelques. Combien? Combien -S* que. Répondre. , A. kXÀ:^ — ^evâb. Réponse. v-j'fc:>- De ..tlÀ:^ iûndn. Ainsi, tout en étant . A. personne. *JjX:;>- c'iyûne. Folie. A. w«.aÀ>- ^mnb. mène par En A.Mw>->o ..-J(Aàs> cendiii. Autant, tant, gevâr. Voisinage. tellement, plusieurs. A. (»^|^ w^il:> —y jevditib. Côtés. PI. de ,^^ M. Pour iM^^ Lorsque. ^dnib. , De ii-^*^ iiîb. Bâton. plusieurs côtés. ^«. •jfc-J^ Homme P. u>.-4..iU-:>- P. qI-^ A. vi^-^JS» ïfihet. Cause, côté. gâvdnmerd. généreux. ï/ehdn. Lorsque, comme, puisque. li^^s»- MnH. Puisque, lorsque. Monde. »J>- ëi. Quel? Quelle? Car. Quoi? Comment? 'i:.-î'f^] à cause, pour. — OsJJdt \:>- serait agréable! X^^ ée/idr. Quatre. Que ce 346 P. (^Lj }^^ Quadru- cchâr-pdy. pède. A. P. *>l-g^ P. P. A. Imp. Cueillir. cîden. ..A^^^Sfr Rien Quelque chose. i-kS»- ciz. (avec Quatrième. îelidrilm. cîn. it!L/oL:>- .^ i*r^ A. \j*->p>- %i^is. Prison. A. ^- A. A.P. Événement. xâdisè. ,^joL>- — à tel point que. Guerre. Parler. Xerf-sd/iôit. ->*Litt sant. Obéis- écoute cj qu'on qui lui dit. Malheur. A. Limite. Point. Xere^' Embarras, gêne. ^y^' vi:/.>Ls=- xdjjet. Besoin. Chose A. i^'jL_>- Argument, xu^rè. Cabinet. *-Jj>- X>^^^ Z^ qu'on désire. x'HJQ'^^- i^ ^cJLs^ c A. ^^ "^ Preuve. Froncer les sourcils. d'être. %^»îi7è. Enceinte. A. ôo- %^cW. Pli. j J^ Qi3..) A. A. 8_^\>- Quelque chose. P. i-r^^ Manière ^i>sJLs» x^l^i- État, situation. ^cj_a«:>- négation). la "%.>- x^li^- Maintenant. p^c/isi/. Re'sultat, moisson. A. ou \-îj-S=- Xif/''^ vi>>.-Sj-^=- Ott Xirfè. Art, métier. Résulter, parvenir à ilXÀv O' A. ^Si~:>- x*'^'^^"'^- Mouvements, obtenir finalement. actions, procédés. Pi. de A. .iAj>- ...«Ajo'oJT — Faire venir, man- A. »—:> xàl. Situation. État. Af- .O dont >^ t g il — et tôt, sur le — %'*'«'« Appartement des temmes, harem. faire, ce — j^ X^iTcket. der. A. i3L>- y^^O xdzir. Présent, adj. ' j:> ^ ment où — il ^ttrOTti*. Respect, con- sidération. tout cas , Xïizn- Chagrin. or champ. En \::/^»S>- Aussi- en tout état de cause. A-j1j(^—< A. s'agit. A. ^- -^ %m«. Mélancolique, triste. Ij jusqu'au mo- faudra. A. .-_«*-> Bonne %uw8. Bonté. J.«S action. — 347 A. A. O ;^«s«<^.Arrivée Obtention. .a'<t>- x^~^<^f- Environs. Voisi- nage N.P. Vizir de Ma^cmûn. Sekl, A. J«,Aa>- ^i.U^" %é4'a/y. Présence. Altes- A. La>- Honte. X^^y^- Lk.^Uj iy-%«y0. Impudent , ef- fronté. se, Majesté, titre des khalifes. A. ..S-f^^- x^H^^"'- Oppose' degré. A. jLàs»- X'^ff^''- A. v.jL>- %(^/7y. à „^t «f«^. '•^ y il'i x^y^^t. stupéfaction Fossoyeur. Ruses. %iye^. Droit. de PI. Dieu. en faveur de ,v.> Stupéfait, at- Fond. Dernier (jiax>ca>- %«2.î. pour, a l'earard de. A. Xàquq. Droits. A. ^i^JijJU^ x>^W>^t Vérité, PI. de c hâtimet. Fin, conclu- A. re'alité. c;/uLX:>;;ji^-^<^/ Histoire, conte. Issue. sion. ^L> hàdem. Esclave, serviteur, eunuque. Raconter. .OJ' O' > ,1 A. *S>S>- ^ii/î-wi. Ordre, décision. A. ^j'^^l j»^> y Xekem. el-Wdclfi I>ioni *-ilX:>- A. OU.>- %e^. Gosier, gorge. Anneau pour ijtJL:>- X'^l'lè. — X'^"t'nâl. Portefaix , por- vi>o%4.s>- x^'^^y^t- Protection. A. J^>» x^ml — ...O.J A. j , cX;y*.^>- Action de porter. Porter. sens. Mk. ij)L> Vide. ...lA-o'oJs — — Se ..Jcii OlA— ii %tftY?5/. deik,A^Ls> Poussière, terre. j^Lï» M('/. Faire évacuer. vider, devenir vide. ipjyÀ.i- Jiâmûs. Silencieux. xàmnyd. N.P. A. ^ii}^:»PI. même Uatir. Esprit. porte. la teur. A. Se lever. Imp. frap.XjL.^- jLéJs- liàtten. %eKOT. Sage. A. per à se prostituer, se d'un célèbre poète. .ywwL3- A. — en parlant d'une femme. livrer,, A. Caresse amoureuse. Kdr. ..JS-^^^ Domestiques. ;c«î«^. — Se taire. (jiL-J Tais-toi. OljôL> Mnedân. Famille. — 348 P. *jL> Miiuni. Dame. Demoiselle. P. xil> A. v.À--:L> Craintif, crai- ^ijf- P. — ,..«3jJ '^ Ktber. Nouvelle, - _VwX> avis, A. — Terre ferme. Jiaskt/. hism. Colère. Aspérité, i^>>.-Jfc_'ii'-> Rilsuiief. rugosité. connaissance. ,.,^-î' Bois. sécheresse. P. JtJi>^ Craindre. hdseb. u-*.-vi>.5> Litt. gnant. A. •ws> Mspîden. Dormir. O*" A. Miis. Maison, palais. A. Informer. v^>^/akAa> hûsumet. Dispute. — ..Oj^ P. I»A3» Mdd. Dieu. A. Ja—i» A. *^JL> Mddâm. Se liett. disputer. Ligne d'écriture. Serviteurs. PI. Ecriture. hâdim. de P. ..-_A_fti> P. aJCài» P. JcJ5lAi> hàdâveud. Maître. Voir. A. lAi». ...v3_^ la , exécuter un sincère. P. i^j' 5» Herdb. A. En ruines, iiw3bL-> A. vi>otJL3- — Le Vêtement //i7v^. de Ruiner, détruire. ^'''^- Caractère. Voyez Mrrf. Petit. qOJ' t>^ ^ 0.i> Broyer en petits A. JJ^ /'''^«^ Brèche. morceaux. A. *fc_b_3» Hiirtum. Trompe le'phant. A. xà-Jlid'é- AV/?/'è. A. -.> -vO: fitirîd. O',^j^ Achat. Ikndeii. Acheter. chef Khalife, suprême des Musulmans. Hemr. Vin. Mrrem. Gai, joyeux. P. Jo. khalifat, di- gala. A. s-SJ^^ P. Oji» h'.ldfè. gnité de khalift. de'- truit. ,.,«3.^ Mûlâse. Bref, en con- clusion. Ane. h<;r. ^V7^. Délivrance. Piété A. \>o^5L> ordre. Rendre ses devoirs. P. -S» Endormi. Mfz. Aisance. A. (j^^i» Servir, se mettre à dis|)0.<(ition //«yVi?. A. (jaà3» vi>-«-X->- hidmet. Service. — Dormir. Imp. Mi. IjOfc'jci» HûdâveTulâ. b Dieu! P. (3'vA=>. Mflen. ft -«3» Jitmir û ztmr , Dé- hanche. Litt. Vin et chants. P. 8i>JL> hendè. Rire. 349 Un OOj ny\Xj> P. .-.lXj^à^ rire trop fort. OP^\ P. , Mbtden. Dormir. P. iC>^Li> P. A. a Maître. lidljè. Plaire, être agréable. bonne humeur. \^y^Ki Endormir. ...Ojj Bon. ^0*. — ..ttX>«î P. JL5^uwjJ> hos-xdl. Content de P. v^jLi- hdb. Sommeil. P. P, (jij3» Htndiclen. Rire, v. aJLi» / }ios-Mlq cj«^^ qui bon caractère. P. jA.w^3» Hos-dil. Content. ._X.jww'v-> ^àsten. Demander, P. Imp. 8'^3- Mh. désirer, exiger. A. (jbL_3» PI. de voris. peler. — ^Ji,y^ jUy L avec une ama- gen- bilité parfaite. *jÔL>- Mssè. Nommer. ap- Lire. Chanter. Lire d'un bout à l'autre. _j Amabilité, tillesse. hevâss. Familiers, fa- P. ,.,JoL:> Miiden. Mander, //o«y. A. *wJv> hâuf. Crainte. P. Q«r> M/i. Sang. P. i)ia^> ^2Î. Soi-même. Proche. Parent. v_j»3- Mh. Bon. Beau. P. ,.-_>LwOv> Msfen. Soi-même. ^^3» 0»3» Bonté'. ////%. — u en soi-même; fléchie. P. mais ^^ la ^%.> Md-pesend. Con- v\jLa*o tent de .fci> — %?/r. O Eu P. Jv^ fc_5>- P. ,..L>jfc> Bon N.P. heijzûrd/i. khalifes nom de El-Hâdy Salive. Hiid-Mh. Egoïste. Convenance. rapport avec, digne de. Situation convenable. Mrden. Manger. Boire. ^Li> i-Xx^.Y> N.P. iM'-^'»^ — A. Jo Eprouver, goûter. P, lA^yil.^i» MrUd. P. dûden. Donner. Imp. 8l> de. état. ÎHirsîd. et Bien, bonheur. mère des Hârûn. 'Ç.yfS> Mv. soi. ^> P. B^.3- Jieijr. P. ...K^> aussi, avec soi. p. propre corps. Litt. son Indique l'action ré- JiM- Soleil. Mademoiselle -Ij Redonner. Rendre. dâr. Maison, demeure. »-ïbL:S^! Jl> ou K}ykJ> ^^ Palais des khalifes. i^mt .î;^ ddr el-mulk. Capitale. 550 P. dasten. ._X-iil>^ jO Imp. Avoir. P. ci^.A«-0 dest: -y. A. ^^dét-ij. la Héraut, 7Ss>t:^'v^ héraut, P. la naître, telle >J iL-L- , Nom que d'in- ^.X.ÀJCCvwL> deU-tmiyy. Indi- gence. Litt. avoir la les ^.ylA«3 vA-vib P. jA^k> Fille. diiliter. .i3 der. Dans, en, P. .O der. Porte. sur. Litt. dirâz-yui. Ane. Ennemi. P. |,IJLw<3 diisiiâm. Injures. A. IcO — — ^Lc'.O dird^è. Habit. Rang, iAJ|^!cJ Souhaiter mal- ...OjJ heur. dignité. A, 0fc£0 P. i^'sy^ derzy. Tailleur. P. ftl—i .i3 der-ydh. dervazè. Cour d'un A. ..wAfti Grande porte P. Jo P. gieux musulman qui a fait Action d'ensevelir. ^/i/. jJ^'ifl-^ Enterrer. deqiqè. Minute, instant. Cœur. dil-dcîz. Séduisant, attra- yant. Litt. qui accroche le cœur. Mentir. Pauvre. >/- A. WÏaÏ^ Invitation. Inviter, engager. defii. mO> ville. — !•*-<-> O' d'argent. P. c j .0 deruy. Mensonge. ijii.J«.0 dervû. de^evet. — .•.v>_3 prince. Palais d'un grand. P. *.0 direm. Monnaie P. vœux pour, prier Dieu pour. iw>-.c> dere^e. A<-> prière. Faire des dirâzy. Longueur. A. de la Dire des injures. Vœu, dii'-d. qui a de longues oreilles. A. P. 83^3 étroite. permis? ..-4.^i_> diismen. ,.yCàj P. KS'yy^ Est-il P. .•tu>)i3 P. (ji^ «nO main .fc>LwO des'ûr. Permission. Orientaux donnent au fleuve du Tigre. P. Cordes strument. façon. diglè. Se procurer, destâr. Turban. .•.L>L«M^ destdn. Juger de reconnaître. ou O y robe. .«.a/ao!^ ddnisfen. Savoir, con- telle A. Pan de main la obtenir. mort. P. i-r^'^ ddmen. Plonger ^ [^^-A^ vi>-A«cX-J Dieu, l'ange de de — ,0 Q>.>jj Voir ^yUjJ.^ dans. Le Main. Pied de de- vant d'un animal. dâr. P. Reli- vœu ^^>-JCJO dil-tenyy. Litt. P. oL.i- Tristesse. Étroitresse de cœur. ^ au cœur dil-sdd. gai. Content. Litt. 351 lyiSS^ Ravissant. Litt. dil-kes. qui attire le cœur. P. P. ...3vy*0 demiden. dem -X-jJ u-^r^J^ Souffler. j^.y>. Je Dent. dendân. Dé- — — P. jLàjO fois, Monnaie dîiiâr. P. iM^Jp Eloigner. ...Ofc—J JoO une autre chacun autre) coup. se rend dore'na- vant. Monde. .fcO dur. Loin. qJ>.5' (litt. Adverbialtnneut par: de reçus un nouveau fense. LkiiJ dûnyd. Voy. sang. (31*30 dûmidl. Queue, derrière. ...L\_J<3 — U3. ) ^ Autre. d'eyer. »-JC-Jl> j^ dûm. Queue. L«0 dimd. PI. de Hier. j^rî*-^ dîruz. d'or. Bureau, adminis- dioâii. tration. Etre loin, "se tenir loin de. A , dôur. Tour. Autour. .»(3 — ...Oj5^ Tournoyer. (.i^s-wfcO dûat. ..J«Liilo — dus. Epaule. P. (jijO dus. Hier »jjJ>i3 zeMrè. Provision. .-xAAwb.JI f^ù zi-r-riyâseteyn. L'homme aux deux pouvoirs, surnom de Ftzl ibn Sekl, vizir du khalife Meemûn. soir. Bonheur. dôidut. . A. Aimer. P. uir»0 A. o^î>-^ A. Ami. Pou- J voir. P. , P. , P. , 8,3 , A. qui sur. Cela retomba sur Village. P. y. ...IPO dehân. Bouche. (^^^...i^O ...iAjO deKset. </2i!/e«. Eprouver. Imp. — revient, Qui retombe deh. Dix. dih. Stu2)eur, em- barras, effroi. P. Qui rdgi'. s'en retourne. ..iAj»0 devîden. Courir. P. sO P. A. ^^'^ (.^O duvviim.. Second. :1j Rendre Voir. Regarder. ._o visite. Ô2w. P. v;>jwi. A. .çJ^K P. ..J. lui. r^^. Secret. r<&^. Droit. Juste. Vrai. râz>j. Content, satisfait. rdn. Cuisse, hanche. P. imOu'. rdnden. Pousser. 352 P. al. râh. Route. ob Admettre. O' A. A. Du rebbâny. tfJi-J) — *_j Ordre ...1 Doucement. ...O-j — User de douceur. A. »AiSj riiq^è Lettre, billet. A. rikdb. Étrier. maître, divin. divin, Douceur. v.-AJ> rifq. Ois^ Avis. rdif. ^_5^ Entrer. .(-Xjl. ^^y^\ A. paV''^) role de Dieu. ,.,Ju»0 A. ^NJj TibXy P. iM<->^. v_j!^. .O Courir à côté fiain, profit. de l'étrier. — Ravir, enlever. rebudeti. A. c*^*^5 Idem. %0. J A. rûliset vi>sj»ac>. A. v;>jLw. risâltit. P. .••A^Ux. Permission. . Faire se sât! f de produire. Cau- .JJ^jM^ P. '*jw«, A. <Sy*'\ ^eml- P. ,..kA-*-w. resîden. resten. riisvd. Ltie A. Lris. rizd. P. Déshonoré. Arriver. Agrément. Sujet. A. Se reftdr. P. ù»». P. jj. Homme P. P. i-y^) L'âme. Aller, marcher. r'wdyef. — va. Tradition. Raconter. Rivière, fleuve. r^fi^. Conduite, tenue, P. P. marcher, couler. Se produire. Voyez. ...U P. r«2:. Jour. .LS^jj. rûzyâr. Epoque, temps, vie. Aller, Qui Permis- manières. reften. — viiAj'j. .••OjJ du peuple. P, ,LJo. revdn. l'j'jr ..yCiXS^ Envoyé, émissaire. ,i>Ç>.Cj reiyyef. ...iAjÇ^VJ. ren^îden. Se fâcher, s''irriter. délivre'. produire. A. renj. Peine qu'on se donne. du mal. P, jj^AJw. P. inclinations rituel- ^Ù,^J^\^, reng-hts. Qui se donne Faire ar- river, faire atteindre, faire par- venir. les des musulmans. P. ksÔ) Message. resâiiîden. L«j les Inclination. rik'et. — Fortune. ^_535» rdzy. Pain quotidien. -jLJUv». rômendji Lumière. :^. ^^J^ du jour, rumiyyi râz. Le Grec c'est à dire, le jour 353 blanc comme un P» c55; '%• Grec. Opposé jt. Par, ^2jAJj — ,•.0.5! et i'\<-^^ ner vers, faire — iMiJ>^ Se Se face. produire, se — a. P. IP, rc'Â. re/iâ. ...lVwI ...L>jj — — se A. P. rd//. s', Blessé. Laisser, lâcher. Délivrer. P. Qv3t P. ,.J>^.. rîhten. de .-^ôS — Blesser. archet. Frapper. zeden. instrument — goûté une a Toucher de (une flèche).^ — yO — U^**} P. ^^y^\ riz. Incendier, mettre (jiij'). le feu. ville. Verser. Déposer. Répandre. Imp. p. sO.fc-J» qui Litt. musique, jouer. Couper (la tête). Lancer rehj. Prisonnier. N.P. , P. Kk^>\ zeRmè. Son, l'on passe, passage. rey. Coup mauvais trai- blessure. blessure. Echapper. P. «lXN^» rehyuzer. Lieu par où P. (^. Dire, parler. Litt (•-->3 selim. d'un P. i^i — i^;/^; ze%viet. Peine, ennui. tement, Lâché, délivré. P. ...l\juLP. rehdniden. Sortir de la bou- délier la langue. Se tourner vers, Route. Pour pousser sur la langue. ji. QOLwy ma- diriger vers. P. jj. Prononcer, par- che, être prononce'. Litt. passer sur la langue. tour- nifester, avoir lieu. qOL^ — — ler. Litt. en vertu de. Langue. .mIjj ztibuii. QiAiL — Visage. P. T^* ^^^^^ ^ terre. Frotter, nettoyer en frottant. A. imW; J P. : ze. A. De. S'emploie dans Temps. zemdii. yo: zemr. Chaut. — 5 j-*-^ Débauche. le style Litt. Vin et chants. poétique au lieu de P._^h :) ez. zâim. Genou. P. ^;jy3 zemm. Terre. Femme. P. ,.t; zen. P. .•j'lXj; ziiulân. c^*.wwwJj k_jO) iCkj'jj hezânui ecLh heuisest. Il s'assit sur le genou de la politesse. C'e.stà-dire , il s'assit avec politesse. Les Persans s'assoient à terre les jambes repliées sous eux, en sorte que les genoux touchent terre. P. CNJ; zeny. Prison. Rouille. P. (fij^j zenyy. Éthiopien. phoriquement i_^*w Méta- iç^\ ^'•^' thiopien de la nuit , la nuit noire 23 354 Éthiopien, opposé à comme un jyj ^j. le Grec du jour, jjLw , comme un jour blanc i_^ouw vi^t zùd. reste. Grec. Vite. Bientôt. A, tXPj zuM. le Cause. Moyen. sebel. A ^,^K*~n*.i. P. Tout 5(?j/r. le moyen ^.M Continence. cause de, pour. Cruche, sehû. vase. Armée. P, j^t zehr. Poison. sLxAw sipâh. P. 8jP: zehre. Audace, hardiesse. ^L«.vw sipdhy. Soldat. P. »oU ...J^ — néral. S'accroître. . —y P. cevoir. ,..bl.w sitàn. i)ii.jbLw siiâyïs. Louange, com- Perspicace, intelli- pliments. gent. A. Imp. Id. zirek. >i)_i; re- O' Sous, dessous. B'i^- Prendre, sitdden. ,l>LCa« P, _i; Chef, gé- ."^^La-sA-ow sipehsâldr. zyâdè. Plus, davantage. Au de. f^tM sitem. Injustice, violence. ci^r?3 zinet. Ornement. Décor — si-X-Ji> d''un édifice. Qui a victime été d'une injustice. Litt. qui a vu l'injustice. A. \^\j^ A. wbUw dit, p. Antériorité, priorité. i^^ajl^w e. _5^_5 On A. ^i* y ^Ly (.j^Av' >sO_^ ^j6-suo.As-tu connu cette personne dit encore (c'est A. A. L^^w seM. qu'il faut lire P. violent. C>«.:é^*« seM. Port, dur, P. ,.-,:^A« .JCfti' Faire, fabri- Composer. Accorder un instrument de musique sur tel ou tel mode. quer. A. Jai>lM< sâUit. Irrité, en colère. P. -.Lw sâz. Harmonie, accord. Son. A. vi>.cIa« stet. Heure. P. (3La« Année. Parole. Aifaire. Parler, et subst., Pa- role, conversation. A. ,Juw sûdilm. Sodome. r^ P. Moment. Tête. ser. mencement. j»»,. des ^^-Xài Com- Intention. locutions i^j-^^a^ju «que je recommence à 290) chanter", tention Extrémité. Surface. dans S'emploie comme (p. m. sulie^i. — p. 312): sans promesse antérieure. ().=>l*w sâ'X^il. Rive, bord. P. .y:i»Lw sàMen. Libéralité. On autrefois? «lX-c^ *\.ft.jL*« (3 ainsi se%db. Nuage. se%er. Aurore. litt., de — ^hy que j'aille h, l'in- chanter de nouveau. ser. Décapité. 355 —j — P. A. Secret. sirr. j^l—.*« t_-w sera et Corps de serdy. Pa- ,wiXJj.*« serzenis. Blâme, .ifcM' répri- mande. A. P. (C.lîjjw serlcdrl. Altesse. P. •LwJfcXJjAw serniyunsdr. ( en tête mettre qq. un la tête en t>»jA« sûrûd. Chant, air. — ..-.Xà5 a cheval. Demande. — ...L>J' Demander. ,.-as>^ suJiteu. LJfcAw SMf/. Gain, Brûler. Imp. bas. profit. Chanter. ,..iîfcA« A Monter à suvdre. Id. — ^^ô—S bas. — JlfcAv 5w<f/. Qui Terres de l'État. sûvdr. Cavalier. o^-^ i,;>i^jAv surjet. Vitesse, rapidité. la Issue champ. sevdd. Terre, ^Lji3 q'^^I^ sur h. Rouge. ^ f*M P. — Chambre. logis. P. Mal. vi>>^'L> s«l ^j-«.« désastreuse. A. t>L*w lais. Lieu ro- ...La,*mJCàa« senyistdn. cailleux. ez ser. D'autour de, :5 A. t^ P. ber ser. Auprès de. sûzdn. Brûlant. .k ,w silntr. Gaieté, joie. \\jSjMi souyend. Serment. P. lNà^j^w serheny. Officier. ...i^ic> A. , (éX-à-A« sefk. , \,Jùà.M seqf. sey. Chien. A. l»^*« seldm. Salutation, salut. A, ou (jii.-j^Ji côté de Tablier d'un pont. P. (_Xjw ...v3j5' Jurer. Adjurer. suy. i^Y^ faire couler. A. — Effusion, action de ...i^'c^ — , Côté. iu« se. Trois. (cw «y. Trente. 5y<?/^. Noir. KkfMi smè. Sein. î$Luw (^fc.AwO Du vers. Saluer. -"^-Aw Sellâm El-ehres. i»kAAM seyi/ilm. Troisième. N.P. A vi>>.wobl.Aw stldmet. salut, bon bon état. état, sain Délivrance, ki>./OjL.*A».-J en et sauf. cl.fw simd\ Chant. O >/..>3 P. (ji «. Pronom affixe sième personne. Chanter. P. -^Lvi sdh. Branche. ^lX_JL./.w et ji,tX_x_Aia sendely. Chaise. P. oui s«(r/. Joyeux. de la troi- 356 P. Joyeux ...'<jI^ sdddn. ,-,Lo*^L«<' sâdmdn. P. O^ A. c .Là P. *L-w Mm. Commencement. «<r/«'. Id Grande sari'-. Honte. *t;r»î. ,..Oj5' — ii\.j_vl «m^. rue. Commencer. Associé. Soir. P. Ju'ww Myed. P. ..-.iL«*«—jI^ Imp. Laver. ..-JC-wA.^ sûsten. Peut-être. sdyisten. Etre con iJiJ>» ses. Six. venatle. P. aJC^woLvl sdyistè. Convenable. P. i_^ seb. Nuit. a.^ se^erè. Arbre. A. A. ^ji^ -cv se/w. .•!•. .L*^ jtM A. O^i-X—à vAJtXà OjLii pi A. X^JtM de A. Devenir. Aller. Me'chanceté. Mal. Js-iO A. Boisson. Sorbet. ._. ~a. Condition. l x/^. vi>y_w Chasse, i-ji-^j-i — Se plaindre. Remerciement, action UJcesien. Briser. \X.M.»Xiv sikestè. Brisé. P. ft^-J» ,3o — P. - .> Imp. Mkeii. P. Qui a le cœur brisé. Ukem. Ventre. silmâ. Vous. Orient. sirket. Association. Plainte. liledijet. — luhr. ...Xà P« L».w *6''5'' Douter. de grâces. de police. Commissaire de police, vjjjà A. jCà Expli- Exposer, expliquer. suret. Agents Jsj-w — ii>uLX.vw ...OJ' Exposition. ser^!. l'interces- Doute. — P. ..JC*>Xw — Demander Chasser. cation. ...o'o — P. .LXw siMr. ll-w serdb. Vin. _,-ii 5er%. sefî\ Intercesseur. (A.VV seii-. ...Ojj auxiliaire. vi^o-wi serbet. Intercéder. sion de. La grande chaleur. serr. — ...Jj.j! sedid. ...Jui Mden. Verbe Forts, sidâd. siddet. Violence. — Lojj seKsy. Quelqu'un. Occupation. Affaire. sefd'ei. Intercession. c>.cLà.à Personne, indi distinctive. Poésie, vers. siifl. ,'x<^S ç*a^\Xù J^w si'r. \iM/ vidu. Marque 5i'«r. '" t sûmûrden. Considérer comme. Compter. 357 P. ..JkS>\JJm Connaître, sindkte». savoir. Reconnaître. Imp. ^U^w Unds. P. A. ...i^Àaw seniidnu ...lA-jtÀ^ et seniden. Entendre. Entendre dire. OOL^ foi -a-iCr A. K^—>o A. Etat d'être né- sâmi. A. i^^>jua Emploi, dépense. Employer. se'-eh. Violent, fort. — é^^ Litt. qui sîrMre. la Bonbons, sînmj. Faire diable le Secte, ment la secte des sîvè. w>.-5>lAO sdxib. Maître, posses- saut. A. Adv. jj^^o siibx- O.yo — A. suret. ..-jl jL;> .0. — . Façon, manière. Dans i^LjLo seyydd. Chasseur. seyxè. Cri. A. lXjuo seyd. Chasse. A. ^Atja du guet, com- Matin, ce cas. L'état de l'affaire. A. »^^*^ tin seyqel. Polisseur de est 291, le méma- comparé à un armurier qui efTace la rouille de la nuit. missaire de police. A. iP't^ Morceau de Voix. chant. taux, armurier. P. — Chef .bjAw et art. A. OkAO dont Manière. Art. et \,iy,xi.to senâ^et Métier, sâub. Côté, direction. 'Ali est le chef. P. »^.w Rap- présent. A. v-jyo principalesy'-ites, Don, sile. sen'-et. à quatre, faire beaucoup de bruit. *Jt>yw hfè. bonne vie. ports, relations. su- \iyJ^a.(JN seytenet. Diablerie. surface. Honnêtes gens. A. ,i>^Luo Id. — _,^Uo5e;Z«(jc. Droiture, O A. ^duo mamelle. creries. ,..Oj-5 sefxe- Face, — ^\ Enfant à lait. P, |^^_x»w A. serf. — A. K$\àjo Ville. lë/^r. suce le A. Commencement d'une Profession de sehâdet. P. »)'>^ —x-vi A. .iA;o sedr. qOj^ faste, sinistre. A, sexrd. Plaine. Désert. musulmane. A.P. ç^yw P. L^ lettre. Imp. »jLw senSu. A. Causer avec. a^y A. aurore. au matin. , sebr. ...L>j^ — A. o»..* ^P société'. Patience. A. Attendre. silxbet. Compagnie, Conversation. V—»vi5 zerb. A. y,_A_>_^ Coup meurtrissure. zeribè. Contribution, apport quotidien de l'esclave. 358 A, A. j^4-to zemîr. Esprit. (jJ5*-^k> Inconstance, z'eyj. infi- | A. pL/Jo Propriétés à ztâ". la cam- délité. Prostitution. ,.ii3j5^ — Se prostituer. pagne, domaines. PI. de iotjyto zei/'^è. A. yèuj A. A. ^Lb tdhir N.P. (J^Awis- ^^^^ ^^ N.P. Hûseyn. el- général A. j^Lb A, teberij. Originaire du A. ^Ic <-jyb tereb A. 0>>(c Joie. — Réjouissant. A. A. LJJ^ teref. Côté. Bout, extré- A, JàI? C5~^^ ^ ^^ A. Chemin. Moyen. terîq. tifl. v^^JJa Action de mander, de chercher. ..•Oji' A. Pj-J^ p. e. A. A. tûlu'-. Lever, apparition, des astres. 0^ ^o?«A ("(^m/. i.**.*!^ Haut, ^dln- A. &)Ji A. (^»._:^V.£ élevé. ^ebbdsijdn. Les 'Abbas- Jy.c 'Abd'VUah. N.P. ^^.iw'o A. -^ A. )<À-c 'e^(;ô. — Etonnement. s'étonner. 'e^z. Insuffisance. ''uzr. Pénurie. Excuse. im^\5' — s'excuser. A. (j^yC ^erz. A. KhO^ 'erze. Largeur. Manière, façon. Longueur. ter, z'«6. homme sides. Mander. Chercher. «-«Ja teme\ Désir. A. .^^ A. — ^Xlc A. ...L^Uc Enfant. ^efei. Fin, résultat. Intelligent. Est qqf. ^dqil. intelligent. ^^^^ et d'autre. A. oij_b Avoir coutume. 'dtjibet. pris substantivement pour: — O^i — vi>«^!c a. Coutume, habitude. ^âdct. A. J^c mité. Région. Impuissant ^dgiz. ,'\ùS Litt. qui excite la joie. — Injustice, tyrannie. *JLb zûîm. Teberistân, province de la Perse. ;.xJs-Jt A. zdhir. Evident, manifeste. tdyl. Utilité. P.A. /ç-aI^ A. Tâhir ïbn Célèbre Méemûn. de khalife A. Jo'J^ ««/««. Mauvais, méchant, tyran. Parfum. d'offrir, conter. Action de présend'exposer, de ra- 359 — Présen- A. \jè.*^ ^emîq. ter, offrir, exposer, raconter. A. qI^À£ 'ûnvàn. Titre, en-tête. ou ..JCiilo ...O-j ,P, (i)ww5_c "-erusek. Poupée. Litt. P. la petite fiancée. A. uiaJjC Large. Important. "eriz. , A. Oyic Hydl. A. ''eys. Vie. "ezîmet. Id. vit«-«'_iC A. / vi^v-^Iiic Amour. û.X«Xc '2%. A. ,»_* A. oLâi — (femmes, ^ezm. Dessein, projet. A. A. Famille enfants et domesticité). A. {if~{^ A. *ic Femme. ^éuret. bi^ A. oLa£ Grandeur. 'ezdzet. , O Profond. 'hc ^ez'im. A. Grandeur. 'ezemet. (jAjLc ydris. Celui qui plante, qui a planté. Grand. Grave. A. i^Lc A. i3*Pi ydfil. Inoccupé, oisif. Abstinence. 'efdf. Gens de mœurs i_.-s.jLc ydlib. Vainqueur. austères, Q^A^) ou r^^y^^Ht — S'emparer («juic ^ûqqdb. Aigle, particuliède, triompher de. rement A. v.»«JiE — A. v^ÀXc A ^elè. iuçXc la suite de Science. ydyet. Extrémité. Excès. k.;;/juu. ^eleyhi. Taieb. N.P. Sur ^Ely ïbn du quatrième comme de. 'iXi: yezd. Kepas. A. IjjC yilrebd. Etrangers. PI. de \_.aj_È yerib. lui. ^! J^c fort Extrêmement. A. prép. Sur. A; i^'ub^^l reconnu après. , Fourrage, herbe. '^elef. "-ilm. ^^ A. ci^jLc Suite. Le plus ,v>. A. *A£ A. aigle noir. 'eqeb. Mû (jiSrÈ yerez. But, intention. A. (V^ khalife, par chef A. yerq. Action de se noyer. ...L>J' — Noyer. les A. lyifes. i«*.Jji yerîb. Etranger. A. Jy*»£ A. CJ.L*.c ^hnâret. Edifice. A. jLï-c 'ummdl. Agents politiques, à laper A. yesul. les Tout ce qui sert mains. nj^aà yussè. Chagrin, angoisse. préfets. PI. de Jsx(c "ânùl. A. —p 'iimr. A. XJt-o. A. Vie. ^ii^ ^^yi .^ ' Ûmer Eby Behtè. N.P. Célèbre ^Ji.^ 'ilmq. Profondeur. ibn poète. O^^ PI. yelldt. Grains, céréales. de *JLc ydlè. A. JbbL-é yilâz. JjiaJLc yeliz. Forts, épais. PI. de 360 A. j»jl£ yûlâm. Serviteur, esclave. A. Jalc P. ...lAxiaXc A. A. yeltîden. Se rouler. ,..L*.Lc yilmân. Corps A. P. liiLUi yémndk. A. P. J-S Rachat, fidâ. Vers, fird. }"^.i yind. Chant. ma c>A-4.jy-E yenîmef. Butin, bonne — \^y^s — y*jL yeyr. Antre. :! — de. \J^H — arrière, à droite Aller vers, s'appro- cher. Plonger. Litt. boire un plongeon. vie! côté et à gauche. youiè. Plongeon. QO.y> du CJ^f.3 U*^:^5 En avant, en A. ^jo^ rançon. Derrière. Affligé. fortune. A. injurier. Puissé-je te sacrifier yemm. Chagrin. A, LlÈ — *^L_c de yulâm. Is. trouble, \^Jhi^ fex^- Sottises, injures. Pages formant une A. î(A-s de Discorde, fitiiè. QO't3 Esclaves. Pages. troupe distincte. PI. A. .iuJ3 sédition, yelet. Erreur. En — .••aSjJ Accepter. P. ;ji^:^jij ferdpû. En présence, de- devant. hors de, ment que. A, O-aC en outre de, autre- (^y^y P. jLs yeyret. Jalousie. — — Qi^jj — Q.*Sj A A. (ji;.s>b fâ%is. Affreux , abomi- nable. A. 'p^ . Vide, vacant. Qui A. ql\_,w — Allonger, tendre vers. Esclave qui e'tend les tapis. P. qiAàv Terminer. ferrdsîn. PI. de (jit'JS, ferdmus. Oubli. {J*iyi^.i a terminé. ;' soi. S'approcher. (jAr'Js ferrds. A. i^Âvl'j fâriy. Prendre avec ferdz. Vers. — Sortir de l'esprit, être oublié. sj^jjs fdydè. Utilité. <3^-X»i — fî^rS^ Cela n'a- A. —^ P. ^^jÀ feredj. Délivrance. ferzend. Fils. vança à rien. A. \JcJ^ fdyz. Abondant. Qui ex- celle, qui surpasse. P. j^oLaS A. ^;Cs fitdden. Tomber. fetx. N.P. P. qOIXw-S firistdden. Envoyer. P. f^S'J^JM^ ferseiiy. Parasange. A. (jijS ferl. Tapis. Lit. P. ^/Imi^ firistè. Ange. 361 A. P, cjUj fermdn. Ordre. . — JC^S^-J — JjLj. Ordre divin, paroles de Dieu , p. P, ...i.>«p.*jj poli Coran. le pour O' P, >/ En »i3 fûrû. A. Jyia» A. /««w^. Bavard. Indiscret. c^'.^S^ia* fezi%et. Honte. — q*^j-J bas. ^vX.*_jiu>_^ dire: Faire quelque chose, se rendre Employé qqf. part. quelque comme auxiliaire à la place de Fezl ben Sehl. J>.*J25 Ordonner. fermuden. Terme Dire. dans e. Jw^ ^J N.P. Vizir de 3Ie''emun. un ordre. exécuter — Couvrir de honte. A. J*3is /'^. Action, acte. A. ,ft» feqr. Pauvreté. A. ,Xs Pensée. fikr. Renverser. ...lA^vl n. V. ..-Aî-i — ^^Y^^ ou — Saisir, Descendre, Descendre, tirer à trans. v. Occuper, soi. P. ^^^Ls fUdn. Tel, P. /erw/itoî. Vendre. P. i^jj ferûd. Dessous, en ..Ojfct P. — Descendre, — Descendre, Imp. L>lj A, c A. j v. Mkd ainsi de A. Rebî'. Relui. /«/. Eléphant. *jls (7^ym. Debout, solide. j^uX-^i- — Se lever. Surgir. main. A. Article, N.P. (jiSAS A. Action de prendre. Ç'e*^'- Oj^/- chapitre, le Fils de Barmécide. que son frère Hârim A. K^ij de Recevoir. qebul. (i*,-*-* Acceptation. Con- sentement. J^A:as fezl. ïbn PI. n. v. trans section. A. Utilités. fdydè. «LXijli Peur. Crainte. JsAûS fesl. anéantisse- bas. farydd. Cri. j5 feze^- fevâyd. Subalterne. u>^*«'->5t' ferûdest. Litt. qui est sous la P. Perte, /eya^. A. lXjI^ P. |}^ ...lXxÎ tel. ment. s'emparer de. P. c>^3>5.S ferûUt. Vente. P. .-Xi»^^ Un Ciel. lékJii /t^foA. A. o'kJ telle. ^^yi er Ijefer Il fut, , Vizir de . A. O j' — Accepter. qettâl. Assassin, meurtrier. i^0i vizir A. J.AÏ ReMd. J»*i25 N.P. N.P. Yexye Fezl ben Hârûn er qetl. ..J)Y A. J^aXS — Meurtre. Tuer, mettre à mort. qetU. Tue', assassiné. 362 A. .t-\_j> Quantité. ([edr. Un qedrî. (^.t\— peu. A. A. \^S .lAiiJÎ dnqedr ki Autant que. A. .t jï *fcï |,LJ5 Action ç-yaOT. per de. ...O^ qerdr. Stipulation. Condition. Gens. 5'o«<7?ï. — de s'appliquer s'occu- à, s'oc- cuper de. A. iM^j-ï qvr^dn. Coran. A. u>-?r* A. qurbet. Familiarié , accès \ii/.^^ qeymet. Prix. A.P. (^C.*xï qeymety. Précieux. auprès de quelqu'un. A. iXaûÏ qesd. Dessein. But. ,..Oj^ — — Sans dessein. ,i; Se diriger. A. -»û5 qesr. Palais. A. *J2î5 qissè. Histoire, conte. A. L12Ï qezd. Jugement. Action d'ac- complir, de s'acquitter de. _*«< (^LoaS A. v.^'1^ Mi'ïè. Secrétaire. P. .li^ A. lXcI^ kâyez. Papier. Lettre. A. il^ P. .«ilÀ^ kâr. Affaire, travail. "" L5-.JL> O^/ Faire droit kârkûnàn. Travailleurs. — Faire Menu Voy. ^i. A. jLi qe'r. A. Ki^^Xi qillet. Peu. morceau. Fond. A. \j^ kâiiill. Parfait. A. v_jLaj A. \,jCJ^ kttf. Epaule. A. kitdh. Livre. CJJlS' kesret. Abondance, grand nombre. Pauvreté'. P. L_^V.5^ kuyd. A. aJLï çefeîw. ...O.fcS A. — Plume ,0. à e'crire. Concher par quand ? quvvâd. Chefs. — écrit. -bUj qimdt. Langes. A. ùSy-i effet, agiretti- cacement. -it^Iaï qitmyr. — kâryer. Efficace. ...wwv' ^\a\ à qq. un. JLo .1^ Condamnation à mort. P. JT.K A. Infidèle. kâfir. PI. de J> P. jSS A. ""S et Où? comment? — 7^ j>^ Partout où. kûddm. Quel? Mesure valant 1880 kùrr. Menn. A. Ofc-Ï A. (Wj î^wi^. i7(5^«/. Chant. P. Nourriture. Parole, récit. Air. -_i' kiirr. Rivière de l'Azer- bey^ân. A. c^-^'î^ kerdhet. Re'pugnance. S63 A. .^j/^^S — herdhyet. Répugnance, dégoût ^^^"y^- Louage. A. *j'r A. kJ^S P. kerret. — placer. P. imUj Fois. iMi^j-^ Jcerden. »S A. ^S A. Mettre, Faire. Porter ci\_;wO. la P. QiAÀJ de kenm. f»>J>-^ Généreux. Pris reux. — — K^. t^i^S'. Personne. Tout le monde. ...oLav.5' kusdden. Dé- Ouvrir. couvrir. kuêten. Tuer. P. ^/^.j kïïUè. kenizek. Id. P. f-gjjj kûtehy. Petitesse. Briè- veté. kûèè. Rue. P. ^OjS' kûdek. P. 8;^J P. iiî\,wjj kûsk. Pavillon. Kiosque. S'efforcer. kûfte. Frappé, brisé. »Ci£yi — —JaL—i» Tué, Petit enfant. kuzè. Cruche. P. ...lX^àC^ kusîden. P. P. ^yiwS Imp. Creuser. ktinden. kenîz. Fille esclave. P. ii^*S Quelqu'un. Personne. kes. d'un fleuve. ken. P. "è-jt^ kurh. Mauvaise volonté. substantivement, l'homme géné- P. suite Giron, côté. P. ljJS ktirem. Générosité. Bord keiidr. ..^ P. ^Jh^S Par ez kemâl. kemâ7i. Arc. P. XiS main. A. y l'excès de. , frappé, L'esprit assassiné. triste. Cadavre. P. lOJ^ Bateau, kestif. P. ..^\j^S keUden. s'attirer, — et, P. ii.Sji' A. iwA.5_^j kûfè. Nom de ville. barque. Qqf. Tirer. *jLr> de là, éprouver. <»jL Porter de l'eau. — P. X^ kôukeb. Etoile. — Mademoiselle KSukeb. ki. Que, qui, lequel, la- jr? quelle. Tirer. A. A. viiAjla5' kifâiiet. Capacité. .. y àJ kefen. Linceul. que. Drap mortuaire. A. «.«Ji kclimè. Parole, P. aJ P. A. mot, phrase. kem. Peu. kij*-u J" jS oUy Pour que. Car. Se met après verbe i-y^Sj pour annoncer le discours direct. Parfois le verbe ,.yCài est omis, dans cette phrase iM^y^o kem-terhiet. élevé. A. le Où, dont, auquel. Parce Mal iOsi>Lw kemâl. Perfection. disant »S Jys ^} : « Qui a p. e. *oL> nS \\ «Un domestique i<i:/-wi même composé sortit en cet air ?" 364 P. ^ P. Quand? key. yiriften. Prendre. .•j>ijJ mencer, P. i^M*^ Use. Bourse. — —i mettre se Enlever, soulever, rele- Emmener. ver, porter, prendre. — P. yak. Eudroit «LiT Chaque tout. P. ^^ du P. — ^- Prendre .O Par- — — un, qq. k _j. Descendre qq. ch. ou qq. un. Adorateur feu. — yûzârdeti. Accomplir, Prélever. (jix-iuj avec ...i3.IlX5 sur faire impression. fois que. Guèbre. yébr. Com- à. j t Prendre soi. Accepter. s'acquitter de. — -X^ remer- S'acquitter de P. ciements. P. ..-Xw'iÂj — P. :|j .lXj Abandonner, — ...OJ' faire partir. 'Li Passer (son temps). Transitif de yazesten. P. ..^XÀiiÂi yuzestan. Passer. P. ji P. i3jJ 'i3_5 yer. Si, pour S\ yirddyird. ...(,\xJ'L>-i ner. Rendre, P. l'K^S P. yerddnîden. -Ij tourner, s'en P. ».Â*«ji yuriisiiè. s'en Affamé. Dire. Réciter. (^v^ 7%- tb Répéter. Boue. yil. P.j.]L^ yeliî. P. aller. yûfteu. Gorge, gosier. P. »Jo y elle. Troupe, faire devenir. revenir, s'en retourner. Tour- yerden. Cou. S'en , Revenir. Etre en désarroi. P. Jo ...lXjoJT yerdîden. Tourner. — Revenir .-XâJ^ — Autour, Aller, s'en al- yesten. Chanter. Imp. eyer. tout autour. P. j P. Pleurer. Passer. Devenir. — Enfoncer. ..-îCvii^i yunz. — .-X^ ler. yuzbrâniden. Faire ...lAjLJl.iÂi passer, P. Traverser. S'enfuir. yiryè. Pleurs. P. io.J laisser. Chaleur. yûnliten. ..^J'L.^.j-i Imp. iJji yuzdsten. Laisser. yiïzer. Passage. (•\^S P. P. \a'^ yermd. re- iJi' yilè- Plainte. . P. troupeau. ^ < %\^ — Se plaindre. yevdhy. Preuve. Témoi- gnage. P. .i^ yur. Fosse, tombeau. 365 P. ^y^ \Y P. {Ji/tS yus. — ..tOfo P. P. yur-lcen. Fossoyeur. P. »Ji^^ P. Écouter. A. Viande. yiist. c^'-ivj.i mdl. Fortune, richesse, ar- (jUo A. CVj P. Matière. Fonds. mdr. Serpent. .Lfl gent. Coin. yiiêè. «oLo mâder. Mère. A. «olc mdddè. Oreille. U md j Id hûdd. L'indis- yûnè. Façon, manière. XJfcj pensable l'inévitable. P. ...lXjJLo mdlîden. Frotter. A. iM^-*^ Me^emdit. N.P. Célèbre khalife 'Abbâside. A. oij^ Digne, convenable. l^^l/q- A. (K-UJ libâs. Vêtement. A. D-j^^ lii^i/è. Abîme. A. JSi>- lexd- Fosse. A. »]à>- lexzè. P. imi-^^ mdnden. — Litt.: Clin P. »:.J lerzè. P. jX/iJ A. •_p ^ Bonté. ...Oj5^ — ...A/«î *-».IaJ — Empêcher, Tremblement. aLo md/i. Armée. liltf. ^Lo Grâce, faveur. Lune. mdhir. Habile. ^Lo mdhy. svXjLo mdydè. Table dressée. letmè. Soufflet. \.Jl«jLJ ItiUf. mdi/è. Capital. le^enet. mehddij. PL de !iAjw« melde"-. Malédiction. «Jlxx mebley. :"I^iV/0 ,..Oyi md. Nous. !.>Lo Ce qui ma d'argent. niiitexerriz. Qui se tient — Se garder de, être sur la réserve, ^erd. Locution arabe. s'est passé. Somme mehny. Bâti, construit. sur ses gardes. affixe de la pre- mière personne du singulier. Lo Commence Beau, gracieux. ^J^J./0 P. * em. Pronom Fonds. Coup. raents. A. oJjiJ Poisson. Faire une faveur. (^oLa-^ A. venir em- pêcher. iu'v» A. de. Mélodie. lesker. ^ Manquer fcj KJLo mdui\ Qui empêche. ' i«5-:>^ lexn. Etre «vAJU mândè. Fatigué. Moment. d'œil. A. Rester. hors d'état de, être en détresse. Evénement. A. jl^ûfl mûtejcjsyyir. Etonné, stupéfait. 366 A. — ...lXaw A. oIaûa/O A. Qui (vijX^ mûierennim. A. (jl^ Chanter. semblable Pouvoir, me^dl. A. i-^M-X^ mûteserrif. Agent. à. faculté. mû^tenib. Qui se tient à récart. miUtesil. Joint. |3>jw2Ay« — ...lX-o'oJT A. JàxA.* mûtfe'iz. Qui se laisse Ecouter exhor- les tations. A. iV^X/O vise'. >/- A. ^JCAa ,..i3^ JJfcftXvO ...lX^ megus. du A. -<^ Affection, mexebhet. mû%Ms. Emprisonné. (j*«la.^ — Emprisonner. accepte. A. Consentir. A. ; Qui Accepter. adorateur , —LXrs? muxta§. Qui a besoin. (Jv*^-* mûtemevvil. A. KjJ^'àa miitenehbiJt. Attentif à. — '^- " ^'\à^ Re'fléchir. mûttqebbil. Mage feu. amour. A. ,..iA-w A. [jNtJ^ A. — Blessé. Blesser. meglis. Salon, salle. Se disperser. mufefekkir. Pensif. — l'e'cart. A. (jwwL^ muteferriq. Séparé, di- — .••lXam Se tenir à A, ^*)-^ me^rÉx- mO O' — ..jlX^ — ,..i3â.j Joindre. exhorter. A. Comme, jLi.<yJ chante. Enrichi. ,x;^ — Etre se garde de. sur ses gardes. A. ^^i^ mu%terem. Honoré. A. i<c>Z^ Prêter attention. Qui miixteriz. ,..L>4j muxerriz. Qui excite à, qui pousse à, excitant. A. JàiSJiA miitenezzir. Qui A. Qui attend. Déçu, malheu- A. [»55^ mexrum. espère. rJ'U'^'' mûtevdtir. Qui reux. Privé de. se succède A. sans interruption, successif. .-X/ii.5 — Se suivre à la file. A. \àjs? mixejfè. Litière. v_iLJL-j^ muxeqqeq. Vérifie', prouvé. A. e^UX'* mutevàlij. Consécutif. Cr" A. ^jitS'yKA mutevexxis. Effarou- ..-fi^JC/O miifeijeqqin. Certain, as- suré. A. (3L_i-.4 misai. Décret, acte A. (J^^ dans ché, dépaysé. A. ..-A/io — Etre prouvé, ve'rifié. Se succéder. s^ Ilessemhlauce. oflBciel. mexell- Lieu. locutions des S'emploie comme tXiJÎAi oUilcî J^.2^. t'accordera de litt. toi On pas On \Ji ne confiance, ne reconnaîtra pas en le lieu de la confiance. 367 {^^ tX5^ Mûxemmed A. Emin. A. \:^\\.ji N.P. d'un khalife 'Abbâside. A. fjn^\\j^ ^^ ôCi^ Muxemmed A. ibn N.P. Auteur de "-ebdus. Abjection, mezellet. abaissement. vi>*Jt>'j^ murd^e'-et. Retour. l'his- A. vi^ALw'yS murâselet. Correspon- toire des Vizirs. A, c*-^ mixcn- Epreuves, dance. Message. souf- — ...Oj5' PI. de vi:/J,^ mi%net. frances. Envoyer un message, correspondre. ini%net. Epreuve, mal- A. i^j/J^ heur, A. }^jA u^L^ A. mertehè. Rang, dignité. adversité'. PI. de mehdlib. Serres, griffes. i_^^ A. o*Ju^ m'Méb. mûlltelif. Divers, n'al- A. «ÀJ.^ murtefi-. Elevé. P. u>-« P. C>-A miird. merd. Homme. Petit morceau. Voyee lant pas ensemble. A, (}•—:^ mûJiill. Qui gâte, qui P. abîme. Qui empêche. A. (,-JLs^ miJileb. Serre, A. c Jl:^ rneUM'-. A. —î-^ Litt. l'esprit. A. Gravé — 'iX* Mourir. Imp. wy« mir. P. de mort, ca- i-^y* merzy. Agréable. P. c Action Homme davre. A. fermente'. murde. «O,.* dans medddx- Panégyriste. A. oL'lX»^ muddvdt. mûrden. ^•\^y> griffe. De'posé (Roi). ynuHemmer. P. j^.A merdum. Les hommes. A. mûry. Oiseau. -x *j-* mûreffeh. Qui est dans le soigner, traitement. bien être A. Oi-A/O mûddat. Laps de temps. ^l\_/« mùddety. Pendant un ^ P. , aisé. ~A mery. Mort. A, \.^ Ji merkeb. Monture. Cheval. temps. P. Quelque miuldefha. L^J'lX.* j,/0 Merv. N.P. tale temps. A. A. -,tX-« A. O^-^ medx. Eloge, ^Jifc^cX-/0 medhus. *JLiiA/0 medînè. (la ville de — Stupéfait, Capi- la murûvvet. bonne Rang d'homme ^«jL*-w1 société. Les moyens de tenir son rang. Ville. par excellence). ,bUiJ' Vi^JUlAX! ville. flatterie. consterne'. A. de du Khorâsân. Médine A. v_jL^UwO A. \ 1'^^^ / ° mûstmjâb. Exaucé. mûsteqim. Afiermi, placé solidement. 368 A. lX-^^-aw.—vo Mosquée. tnes^id. A. 0"^/« A. ^JUa* li^juùiA mutuW-e. jCwvvC mesken. Demeure, séjour. .. ..yx^Asva meskin. Indigent. (.Xi-w.^ musned. Trône. , pas- conduisent troupeaux à l'abreuvoir. PI. les de c -Civo mesre\ A. vi^iS' j^~wX'' mûsâreket. Associa- tion. qq. Rapports, un. — ..,olo A. Regarder. Chan- teur. Traité injuste- ment, i^sj.ljw Gens connus, me'-ârif. notables. PI. de Oj»**. tjiiLjt^ me^âs. Moyens d'exis- tence. JiXs^ Ami mu'-âsir. , convive , courtisan. Associer. — nifeste. P, relations avec JjLjw «tX^Lwi»* muMkedè. Action de ...obis' — ...ij>j' ^«JUi^ mezlum. Routes Chemins qui sages. d'ob- v_)J2<< mutrih. Musicien. A.P.,..UJLw./«OTîaM^ff2(f;ï.Musulman. .Uivc meMn"-. Action server et d'examiner. A. A. e Juger bon. »tîaeW«. Tapis de prière. meserret. Joie. .K~M>.^ mesrur. Joyeux. A. A. — i\c> Oratoire. apparaître , être ,'\<^S i^i^Mi^A mitsi. — ma- Sens, significa- de yÇ>XA me'-ny. (^^/jfcL*^ mii^dvenet. Aide. ,..0^<^ Voir. Coup de me'-dny. tions. PI. — j_xJC.x^ Aider. Honorable, viù'teber. poing. respectable. A. (^jAXi»« mûstery. La planète Jupiter. *jLi> A. c -vivfl — 0s.4jJla niiiHemed. Personne eu qui ou a confiance. Madame Mûsterij. l\*/« mu'-edd. Préparé. Chemin condui- niesm'. ,..0j5 — Préparer. sant à Tahreuvoir. A. A. li^OJt/fl me'-rifef. (joi./i^ me^yûl. Occupé. \ii^S.M!^A meseqqet. Ennui. Mal- k^>.xAjjw me^syet. Péché. heur. A. J.L«i« mesdlixde A. i,i>>»:^\JL«2.« Connaissance. Oj^Jt^o me^ruf. Connu. Avantages. PL mesIeXi^t. ,ii/,^'Xj.iXA Affaire. Avantage. Ce qu'il est convenable de faire. J- l-^*^'' j,«Jiji^ mu'-ettel. Oisif, meHmn.. Connu, ,..i-\—vi — qq. un. Arriver su. au su de 369 A. >W^^ A. me'milr. Habité. A. f^3L^ A. Idée. A. vj^<-.w. _ik-jt_^ meHset, Moyens A. Jk>Ao A. servi- Se mettre au service suivre le comme Se montrer assidu auprès de qq. un. serviteur. Confier. A. vii*i^jL.* melâmet. — ^^\^y Courtisan ad- Blâme, re- proche. j»\AA« muqeddem. Supérieur. milqerreb. — de qq. un, meqbul. Agréé. Favori. A. V*/^ comme quelqu'un ry^^ Chanteur. [jictÂA mûfevvez. Confié. — com- teur. Assiduité. A. ^giJLA mûyenny. Qi3jj Attaché, de. \^iAJ«ykA miiîdzemet. Action de suivre d'existence. A. mûMzim. j^^ mis au service me^any. Sens. Sentence. A. Blâmer. (jM.«JCLo mûltemis. Qui prie, qui demande. mis dans (litt. A. du prince l'intimité rapproché). PI. A, mùqerrer. jjfi«« A, A. Héré- (éXLc millk. Propriété, posses- sion. Chambre meqsurè. ré- A. servée. (iîLJU muliék. Rois. PI. de (é)JU melik. A. (^.lx« des Impie. tique. S'affermir. ».tA2fl/0 Demander. iAi^\JLe miil%id. Affermi. Etabli. Gi(A*w — Etre bien établi. — ^^yOiîi^ ...|j';:JW. ynûkâry. chameaux A. olilXo Qui loue, p. e. A. rnûkàfât. "JL metnerr. Lieu de passage. — ^À^. Chamelier. Rétribution, A. ol^ Id. memerrât. Lieux de pas- récompense. A. A.P. iJLc* A. «Jx* ^^O j A. sage. w«iA\/Q mekteb. Ecole. ',_*>. — P. Ecole. — qI mûkerrer. Répété. A. ^yD Découvert, ijCo mekkl. Mecque, saintes des P. -X/i des de ma composition. menn. Mesure de blé. Prières, in- vocations. N.P. de l'une Moi. A, oLs^Lài* mûnâ^ât. divulgué, expliqué. A. de ti memerr. âni men. Celui de moi, c.-à-d. — Répéter. ,w.A/i mek'kûf. PI. ..yo men. ville. deux Musulmans. meyer. Peut-être que. La A. i«»\.*wUi/0 munâsïb. rapport avec. convenable. villes A. vijAji^ minnet. bienfait. Qui a du Qui convient à, Faveur, Louange. 3i grâce, 370 ou ...t^LfJ ..->ww'l> o*"*-*' Con- A. Qui muesdr. jiifc/9 fait impres- sentir, faire la grâce de. Faire i_„«j>yO mû^ib. Cause. une grâce. Obliger. A. Répandu, milnfesir. —w-A-î.-'O divulgué, A. qui A. d'un khalife 'Abbâside. Qui .-£iX>L^ mwitezir. s'' attend attend, gS.KMyA musyqy. Musique. à. KjHOyA mâuzi'. Lieu, endroit. (JaXJL* muntezïm. Arrangé. Mis en ordre. Dont \^^SubyA muvezzef. Imposé. affaires sont les rétablies. A. «JSk^ Situation môitqi'-. auprès JuXJL* mendil. Etoffe. de qq. un. A. (3jAX menzil. Maison, demeure, \,JiiiyA — station, A. «»r^iÀx menzûr. Qui est vu d'un bon œil, considéré. A. A. jkJLx men". Défense. Opposition. ...OJ' — oLftJO* mïmqdd. Obéissant. — A. Xa^a .J locut. prép., à, dans. i^A^yO mâukib. Troupe. Escorte. Ennui, souci, ,^;^yO mûnet. peine. Ecarter, empêcher. ^ô^jiô^ O5U-0 Obéir. Amabilité. Bonté. mmiker. Iniquité. A. iC>j_^-À./0 menkûxe. vi>^JL^ mûhlet. Répit, Femme, Z_g.xi épouse. (»j^>*^ Mis en miiiihezim. fuite. ,iL4..f^ Affaire délai. impor- .-Xs, , A. c^î^|>^ mûvâfeqet. Conformité. — Faire la même chose, agir à l'unisson. A. 0<J}yA mevdyd. Tables dressées. ,i>^'^. Aller en visite. ^t^^^x mehmûm,. Soucieux. _/0 my. Particule persane qui, ajoutée à l'aoriste donne à ce temps du présent, térit, de 8u\-~iLo mdy> meJimdny. Hospitalité. fuite. 'J^'i\yA muvdfiq. Conforme. ...tiJ' mûhimm. tante. Etre mis en PL mehrebdn. Aimable. ^3lJ^/o mehrebdny. Bienveillance. -JCLx) f d'un kha- fini. A. A. mehdret. Habileté. 'Abbâside. ,..lj_gx A. cheveu. ^lX,.^ Mekdy. N.P. life Etre Un t^tJO Tiûy. miiiqâr. Bec. OA^ môuqif. Lieu, endroit. lui l'imparfait. et des verbes, la signification ajoutée au préla valeur de donne 371 P. miyân. ,..L«5çwfl Prép. Milieu. A. (^Y^ milieu, parmi, entre. t*)*^ mii/dn-tûhy Creux, ^^ P. Au .ï3 A. ^ii*»fl'i_X.J A. .lÂ-J ,p^ù^ Amollir. Broyer. — Id. mivè. Fruit. 'S. P. m. Placé devant est la marque de Auprès. Près. nezd. —p — D'auprès Avoir envie. y^- Mou. Inclination, pen- de. tiX.JOiJ nezdîk. Auprès. Près. iAaaw. — Le moment approcha. ,..LXjJ>j.J n!szdil<dn. Ceux qui verbes les sont près. la négation. ..-.JjaXjPjJ nezdîMerin. P. 13 uâ. Négation formant des Le plus comproche. posés, p. e. non H'JL^y.JM u P. (^Jpji brillé. A. — ,..v>_j de. nerm. P. Ojj chant Vœu. vœu le mïïyesser. Facile, possible. mei/l. \^-*r^ ... à neddmei. Repentir. nezr. Faire A. j^tv* P, S'entretenir voix basse, cliuchotter. vide. P. 5^/5 à voix . sans consistance. Litt. au milieu A. Entretien — basse. /m<->t^ Entre. — ne^va. «j»-o'j Front. ndsj/è. A. &î'j P. *lj A. après Ad' le voisinage. 1° Descente. ^-s^S — qu'on offre à qq. un en voyage. nâïè. Plainte. nàm. (Jj jj nilzul. dans Descendre (chez qq. un) 2° Repas P. «Urij ndyâh. Tout à coup. P. nezdihy. Voisinage. verbialement , Nom. Ce mot ^sMt,i Ecriture. nesll. placé un substantif équivant au A. JsLio nesdt. Joie. Aise. (^^^ i^f"^^ P. ...OcjUiô nisdnden. Faire asnommée madame Mustenj. seoir. Placer, implanter. V. transitif de ...Xm'.CCo. P. KA^ ndmè. Lettre, billet. latin nomine. Jj nân. Pain. P. ,..lj P. ^^L.j nebdty. Doux. Litt. A. (ji3AJ nehez. Pouls. A. {_5t~A-J tiebevy. P. ...lA-oLcio niMnîden. Du : P. ..-AAw.A«Ài — prophète, prophétique. A. oL^" sucré- neydt. Délivrance. _i A. ^_jlA^ Id. nïkesten. S'asseoir. Monter à iiisf. cheval. Moitié. — X du jour, nisf-un-nehdr LiJLJI midi. . Milieu 372 A. Part, _-L ^y^' nesîb. portion, P. slio niydh. Garde. Regard. A. — ^Jcii^J lot, tâche, emploi. ^'' nezer. Regard. Coup d'œil. Examen. P. tlf nemâz. Prière. Dévotion. nezm. Poésie. A. jjtù — ..-juwXaj A. de midi. être. A. X4JU neymè. Son. Chant, — Sjt^ air. du A. ÂJ ne fer. Personne, individu. ...<3Îi^ — Inspirer de P. l'aversion A- P. y*sij nefs. Ame. — i3fc3» A. Employé comme auxiliaire place de qO^J'. Imp. Lf ^^sj..hO — Soi-même. — Aube du - la nemd. A. nefes. Souffle. Pointe. ijwÂi nûmuden. Paraître. Mon- iMi3».f à En personne wwÀJLj. nemnemè. Sornettes. Chan- !i»4J^ les enfants. lui. .•«Jjàj Tiefnn. Malédiction. . î j comme de &>-JU nâyle. jour. ^C>S nourriture. pour Dépense *JiàJ nefeqè. .mi3^. ^«..AjLi nevdyh. Vicissitudes. PI. A. c^jy A. — nemdz-i-hufien. Prière son qu'on chante pour endormir se trer. A. Prière qu'on récite avant de dormir. pour quelqu'un. Engager à détourner de iiemâz-i-diyer. soir. .Ssià> nefret. Aversion. A. C^ÀJ Tvemdz-i-pûîïi. Prière Bien- Fortune. ii:A-i^ ni'-met. Garder. P. ..JCw JsJ nvyensten. Regarder. — nôulet. Fois. Tour de rôle. la P. ..yCvifci P. cX-ySfcJ numid. Sans espoir. P. i')'.>l-^J nehdden. Placer, de là, nivisten. Ecrire. Dépenser pour son entretien. A. qui fuit. .JjJÙ^ A. Qui .«ÀJ nefér. se détourne, appliquer, employer. Imp. aj neh. — Action de JJiJ neql. déplacer, Afti . t^^ negir. •^ j Menu morceau. «^S^ Par le iuJC-J nûktè. d'esprit. A. .L^ A, menu, Bon mot, trait Remettre, placer. nehdr. Jour. nihâl. Plante, jeune arbre. viiA—;Lg-J nehdyet. Extrémité. Comble. A. en détail, A. tb A, JLaJ de transporter. A. — Fuir, se détourner de. P. I—»-ftJ nehh. Action de ravir. jAj nîz. Aussi, à son tour, encore, en outre, de plus. 373 P. lé^ Bien (adverbe). Bon. nîk. — JcJfc \j En bien ou en A. &L05 mal. P.^XaJ P. A. -S^î niku. Bon. Adv. Bien. nikûyi. Bonté , faveur ^j^XjO |«jô nim. Moitié. P. x«jj A, vi^^ïj ^^Qt- j^OSj Une A. t'è. , A. xL*«|^ A. J'j Conj. Et. ifJ^^-fJXJi^ «Jtï'j A. slNjIj vdlidè. vdqi'-è. A. ^i.L A. «-Vr'î vu^ûd i;<^/^. (subst.) Abondant, nombreux y^/??*- A. PL du mot vilâijât. \ii/Si)»^ vilâyet. P. aJjJj velvelè. Cri, hurlement. Pays. Contrée. Gouverneur. — Existence. vïCgûh. 1° PI. L A. ^\S> du mot sui- P. ^ hâyl. vegh. Moyen, — .O En vue Terrible, effrayant. Chaque. her. — Partout Quiconque. }^ — «UT — herydh. Chaque — Chacun. — Combien Ls^ sorte. herkuijâ. oil. herki. de; dans le cas où. arrive que. S'il vi>woLi»^ veMmet. K^^/^\c A. O.kj de A. fois résultat. Partout. Iwrcend. JsjLs>- que, quelque quantité que. -i\^ vezir. Ministre, vizir. ^jf^ym^ que. herynk. ii)^j Vizirat, dignité vizir. vesâyl. médiaires. A. Mauvaiseté. — Le mauvais vezdret. A. JoL«^ vely'ehd. Héritier présomptif. Mère. vant. 2° Notables , grands person- A. sui- A. nages. A. ^^3 Lorsque, A. LXgx ^^ ou O^^x^^ Evénement. Malgré. Nonobstant. A. 8j.>5 oL^j veqtîki. oii. vant. Moyen î;(2'.sîÏ^. Temps, moment. fois. au moment P. j M Promesse. ve'edè. vejdt. Mort. niniè. Id. A. P. vo- vûz4. Ablutions. A. «lX*» A. olàj Dernière vesiijyet. Recommandation. lonté. bienfait. P. vesU. Liaison, amitié. A. ci*^^5 PI. vesvâs. Moyens. de xLywj Inter- gestion de Satan. herii. _:C>!Uj — Tout ce qu'il y a de plus parfait. vedïè. Tentation, sug- Tout ce que. ^^ A. ^ * "y <^ i^u. ^t. hersemè. N.P. Voir 374 P. ;iyP hery iz. A. Jamais. 05 que ainsi Orientaux dé- P. JJ> Muer. Mérite. P. \^ usind. C'est //««r/ les signent l'Hindoustan. surnommé Er-ReUd. khalife iXàP lXj^>w 5 S' Hârîln. N.P. du fameux Talent. Mille. I/c^ar. Homme de P. 0<X^JS> Imnermend. P. obCwXP héstâd. Quatre-vingts. mérite. P. lAAûXXii^ hestsed. P. li)^^ Mdk. Mort. — QiAil Huit cents. — P. \*^ Faire Mérite. Talent, bravoure. Pe'rir. ...lX.-J!<3j-j P. içiAx^JL^ hunermendy. Perte. henûz. Encore. P. (cJoUP pe'rir. hevâdâry. Amour, af- fection. P. S* hem. Aussi. Même. — JLs> .O P. P. (jilv^ Ml. Jugement. Ensemble. [i — — Aussitôt. imL-S' hemàn. même, ce Même, sens cette de P. Ainsi que, de même Compagnie hemrehy. ^i^A^^ aucun. hemeyxj. Totalité'. /ie:nè. yj. (jaO y*S^\jS' P. U*" la journée. le Toujours. fiemisè. — Au L^ P. \jyâ. Ou ...v>lu> A. ^XkS> Mouvement vers. — Emporter — Se ..-iUviO îiind. vers. diriger vers. Inde. Jl L f \^ P. ûb ydd. Souvenir. même moment. /^e??<i^<fr. bien. Soit que .... soit que. — .••(Ax! P. .L^UP hic-kes. Personne. monde. P. .'«-^ hemin. Ce même. i^a>- Interr. Est que? Tout. — Toute — Tout P. ^MKf^ des supé- Pris adverbiale- aucunement. , P. }i$ l'égard IM. Rien. Devant un sub- ment: ce P. ^_yC? à de — Accompagner. .•.OjS" ses mêlée Crainte heylet. respect stantif: route. Ayant perdu évanoui. Stupide. , rieurs. que. P. ^^ Intelligent. bâ-ltûs. A. oi.Ax^ façon. — L (jin_2.xj hi-hés. celui-là même. P. ...LjL^\^ hemcundn. De io Intelli- gence. Revenir à la mé- moire. ...o'o .. — Rappeler qqch. à qqun. JksJs ^, iito — — Apprendre par cœur. Se 375 P. .•J'IïLj — — L Ensemble. yâften. Trouver. Obtenir. -J Imp. v_jy ydb. P. L''un sur Tautre. \*)S^. yekrug. Voir et iik_i hâqdn. N.P. A. LXJLi> — N.P. Voir A. Yexye ben ^c »Lw.»J yesâr. hdied. P. A. «Jx^U^ ment. Voir j.jt. Côté gauche, main P. (^j ye/î^y. et tikj \^y Un mo- yehle%zè. Mâ^. Un. Quelqu'un. gauche. Abondance, bien. A. A. /CJtJ ye'eny.' C'est-à-dire. A. c*:^. .••*< ynniin. Droite, main droite. yeqin. Certain. ..ylji>U..i; — Tenir pour Un. P. tiLi yek. P. té^J P. .L*.^J yekbdr. é^ Un seul. .y«^^ y^'t- Une jLXx-J D'une certain. Un ma main droite étant devenue vide bien, c'est à dire, ayant dépensé tout ce que je Il y a là un jeu de mots sur ,La«.J qui signi- à un. possédais. fois. fie seule de fois , en encore main gauche, en sorte qu'on peut traduire: un coup. P. jCjiAXj yekdîysr. L'un main l'autre. ma droite ayant été privée du secours de ma main gauche. ADDITIONS ET CORRECTIONS. 6 , 377 Page 102, ligne 103 8, au lieu de uftâd, lisez uftdd. 378 Page 313, // 336, 16, au lieu de ligne col. 2, ligne 337 „ 3 341 „ 1 6, (C^aJ lisez au lieu de XtJt lisez _jj.XaJ. «liVÎ. TABLE DES MATIÈRES. PREMIÈRE PARTIE. CHAPITRE Des I. lettres et de leur prononciation. 1. Alphabet 1 § § 2. Prononciation des consonnes ^ § 3. Prononciation des voyelles j 4. CHAPITRE î ^ 3 (^ Des signes d'épellation ''" Exercices de 14 II. lecture DEUXIÈME PARTIE. CHAPITRE CHAPITRE § 1. l'î' Des verbes I. II. Des verbes non défectueux. 1^ Verbe normal § 2. Particules préfixes des verbes 31 § 3. Inflexion finale des verbes 33 § 4. Paradigme du verbe non défectueux qlXJ.j kundeuy 34 arracher § B. Remarques § 6. De CHAPITRE § § § 1. III sur la formation des dérivés verbaux . 29 . 46 l'infinitif Des verbes défectueux. Des thèmes .... 47 des verbes défectueux 50 aoristes des verbes défectueux thèmes aoristes 2. Classification des 3. Tableau synoptique des verbes défectueux persans . . BB 380 Paradigmes des verbes défectueux § 4. § 5. Voix passive du verbe § 6. Remarques sur CHAPITRE 63 •JÙCii' kiisten, tuer .... la voix passive 78 80 Des différentes espèces de verbes persans. IV. J 1. Des verbes dérivés § 2. Verbes composés 85 § 3. Verbes impersonnels et verbes causatifs 87 83 TROISIÈME PARTIE. CHAPITRE Des noms substantifs I. Des cas 93 95 , Des nombres 102 \S> hâ 108 pluriels en ..^ an 103 § I. Des pluriels en § 2. Des $ 3. § 4. § 5. Des pluriels en De 107 déclinaison II. III. CHAPITRE IV. CHAPITRE V. la CHAPITRE Des noms De 109 adjectifs 111 l'article 116 Degrés de comparaison Dés noms composés ^y et de leur dérivation Noms composés Section Première. 1. 105 «f/^ 106 CHAPITRE § oi Des pluriels arabes . . .120 monogènes. 121 relatif 126 É voyelle § 2. 8 ^ i. »C^ é éè, 128 k stân, 4. ...Lx>w § 5. (^b ddn § 6. '^^ ^^> i 7. (A-Lo mend, é\j ndk § 8. »jt dnfi, .i. \m zdr, § sdr , ^ â7i , 129 . 131 131 l-*wi dçâ, ^b fdm, (jij ves, ._j t/n, , é\ d& iJj ynè qU i)id>i . . 132 132 381 Pages 9. § $10. 11. $ Section ^^Ij hdn, .1^ yâr (jii is et II. Q^j vdn 133 ^ 133 yer, S âr (j*>J Noms w 134 composés polygènes. § 1. Deux substantifs 135 § 2. Adjectif et substantif 137 138 § 3. Deux § 4. Substantif et thème aoriste 1 § 5. Substantif et gérondif 141 Substantif et participe passé 142 § 6. fractions de verbe $ 7. Adjectif et § 8. Composé de CHAPITRE thème Des numératifs. VI. Numératifs cardinaux § 2. Numératifs ordinaux 5 3. Des numératifs § 1. 143 particules indéclinables 1. CHAPITRE 143 aoriste $ § 4. distributife et multiplicatifs 144 149 .... VII. 151 152 Des figures numériques Des pronoms. ,.155 Des pronoms personnels Remarques sur Temploi des pronoms personnels § 2. 40 Pronoms possessifs . . .159 164 § 3. Des pronoms $ 4. Pronoms démonstratifs 174 § 5. Des pronoms interrogatife 179 § 6. Pronoms 190 refléchis indéfinis 167 QUATRIÈME PARTIE. CHAPITRE I. Des particules. § 1. Adverbes 193 § 2. Prépositions 201 § 3. Conjonctions 204 382 Pages Particules interrogatives § 4, § 5. Particules négatives § 6. Interjections CHAPITRE 209 ... 213 215 218 Locutions exclamatives II. CINQUIÈME PARTIE. RÉSUMÉ. Observations concernant l'étymologie II. III. la syntaxe persanes. Izafets. § 1. § 2. — 232 Prononciation Accent. CHAPITRE PREMIER. I. et Des izafets et des cas obliques. du Izafet génitif Izafet d'adjectif § 3. Izafet pronominal § 4. Izafet des intitulations 233 238 239 .239 Datif 24.4 Accusatif 247 IV. Vocatif 249 V. Ablatif 249 CHAPITRE Des temps du verbe. II. apocope 252 § 1. Infinitif § 2. Participe présent 253 § 3. Participe passé 253 § 4. Aoriste 257 § 5. Présent 258 § 6. Imparfait 259 § 7. Prétérit 260 § 8. Plus-que-parfait 362 Futur 262 § 9. CHAPITRE III. De l'ordre des De la Des propositions membres d'une proposition concordance de nombre CHAPITRE IV. De l'accent 264 266 271 274 383 Pages 375 $ 1. Accent des verbes § 4. Accent des noms déclinables et indéclinables CHAPITRE V. De la .- . . 376 . 379 prononciation TEXTES PERSANS. Un virtuose à la cour du KhaKfe Harun er-BeM(l ...... 385 L'aigle sauveur 393 Le cadavre d'une bayadère décapitée 294 398 Intelligence des éléphants Les Arabes de Bagdad an IXe Mort du Khalife Pourquoi Sodome Mouça el-Hâdi 301 de notre ère et inauguration de son frère 786) 313 a été détruite 318 Eârun er-ReUd L'idéal siècle (A. D. 330 du bonheur d'un porteur d'eau L'éducation d'une jeune fille 331 persane VOCABULjkIRE PERSAN-FRANÇAIS. ADDITIONS & CORRECTIONS . 327 376 1881. N"3 .rf'MKWSf KO /<- ,s"('.T^/„ .., ;iQ L'ENSEIUNE D'UN BOUCHER SENTIMENTAL EN PERSE, Nous reproduisons ici les formes et les dimensions exactes d'une inscription en caractères arabes, dits coupée à jour dans une tablette de (.(terkiby> dé- '), Elle fut présentée, fer. en 1878, pour l'Exposition Internationale de Paris, par la maison Goupil au célèbre archéologue , alors président de , commission d'admission M. de Longpérier. la , Il s'agit d'un appareil composé d'une chaîne supportant la dite tablette sur les extrémités pointues de laquelle on accrochait, a-t- on dit, des têtes deux fait fixer nées l'oeil , de cuppliciés. Aussi, M. Goupil y avait-il têtes de carton peint, dont les faces basa- hagard plus d'un visiteur. et la physionomie farouche intriguaient L'appareil acheté à Constantinople ou à Smyrne, y avait été, prétendait on, apporté d'une contrée 1) Cette sorte d'écriture est employée dans les diplômes officiels. 'highra; ou signature du souverain est maintes inscriptions des mosquées, mausolées, lange, composition, forme»; car l'arrangement du texte choisi par et les yeux. lettres comme bon il Le en caractères "terlcïb» ainsi que n'y a Terkib veut dire "mé" etc. pas les écrivains; de règles précises pour ils en groupeni, les mots leur semble, pourvu que le mélange plaise aux ornait le portail de l'habitation d'un Na- çaqëi-Bâsi, ou chef de bourreaux, de quelque despote asi- musulmane , où il atique. J'ai réussi à savoir à quoi il fallait s'en tenir. Voici la lettre que M. de Longpérier m'a fait l'honneur de m'adresser à ce sujet: Paris, le 29 mars 1878. — Cher Monsieur Je vous remercie de l'empressement me avec lequel vous avez bien voulu donner un renseigne- sur le support de fer destiné à notre Exposition du ment Trocadero. On me cription arabe. Dès l'avait présenté comme offrant une ins- que j'eus reconnu du persan, je pensai que personne ne pouvait mieux que vous deviner le sens de ces caractères enchevêtrés. La forme brève du catalogue de l'exposition ne nous permettra pas de donner de grands détails. Nous ne pourrons insérer que le texte tout juste avec la traduction, sans fac-similé. Mais vous aurez peutêtre l'occasion d'en parler plus au long ailleurs. Sur le fer Mais original, la distinction des caractères est difficile. après en avoir fait une empreinte, pour les séparer des que tout est arabesques destinées à les relier découpé à jour. mais pour traduire, lire; j'ai teinté les lettres De puis, cette façon là on pouvait c'était autre chose; et il fallait votre parfaite connaissance de la littérature persane, pour retrouver dans ces mots en (.aterkibit la portion d'un quatrain. Il faillait votre Gcience lez bien , aussi toute votre obligeance, qui égale ce qui n'est pas peu dire. me donner le Si texte du distique, rendu un véritable service. — donc vous vouvous m'aurez Veuillez, cher monsieur, mes sentiments croire à Voici maintenant ma les plus dévoués. — Long'périer. transcriptioa de l'empreinte don- née par M. de Longpérier et, grâce à lui, dégagée de tou- tes les fioritures et arabesques qui l'enchevêtraient, et de- venue parfaitement peu exercé à soit un C'est mour) En , intelligible la solution distique pour quiconque s'est tant de cette sorte de cassetêtes. emprunté à un agazely (ou ode fort populaire en Perse , attribué au d'a- poète Hafiz. caractères ordinaires, le distique s'écrirait ainsi: bènâziky èesmet merdilmi vâr qessâb zédé û her dilha qessâb vâr û kierdé qénnâré merdûmi ëesmet û dilha ber û bè nâziky mûjegân qénnâré kierdé zédé. Ce qui veut dire : Le petit homme (que l'on yeux quand on voit reflété s'y regarde) est dans la prunelle de tes comme un boucher ; servi de la finesse acérée de tes cils, qu'il tringle, mîljegân. pour y accrocher les il s'est a transformés en cœurs (des soupirants). Le poète joue sur le mot merdilm «homme», dont le diminutif merdûmek «homunculus» signifie aussi «la prunelle des yeux»; qénnâré veut dire termes de boucherie, se munie de crocs la vente. fication — (i.crochetsi> nomme ce qui à Paris, en (utringlesy ou verge en fer afin d'y suspendre les viandes préparées pour Tout cela dépoétise le merveilleux de la signi- du distique en question. Le boucher, ou ce qui encore moins poétique, le tripier, ne voit dans les cils est de 4 sa maîtresse d'autre ressemblance que celle qu'ils ont avec les crocs de sa boutique où sont , morceaux de fichés les viande, et les abats d'animaux et de volaille. Dans l'exemplaire des œuvres complètes de Hafiz, qui se trouve à la Bibliothèque Nationale de Paris, je n'ai pas pu rencontrer ce «gazel». Cependant des littérateurs per- sans du pays le savent par cœur et l'attribuent tous à Hafiz. Je an me rappelle que le premier distique du «gazel» dit: Kâli mûskini ki niyârem bè rû zédé minneti Kudâïrâ M nîkuter her nîku zédé. Ce grain de beauté couleur de musc que sur la joue, est, f en jure de ma belle s'est mis par Dieu, un charme superposé à un charme plus grand encore. Les complaintes dans européens aussi, depuis les poésies erotiques le moyen-âge jusqu'à des poètes la moitié de notre siècle, parlent de vievimes, de cœure immolés, d'œillades assassines ser l'image , poète persan n'a etc. ... le un peu plus loin ! suum fait que pous- cuique, Paris, 23 avril 1881. A. Chodzko. I PLEASE CARDS OR DO NOT REMOVE SLIPS UNIVERSITY FROM THIS OF TORONTO POCKET LIBRARY ^.c ïawvs**;^ >? **>*,..':.vjt«:\,\ îfc*itt**fc^'<j!. i.T J\'*:;«>ï«l<tor<>tv^is<( .taif. . Ercr?^r?vM5!Sï^55jjj3Pf TQjjr; ; ,"v j<.-. ,, .mmuL .imu.uMwu.m< w »wn i