Grammaire de la langue persane

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ROYAL.
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1
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I
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GRAMMAIIIE
DE LA
LANGUE PERSANE
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yl^
/^^-?
l
GRAMMAIRE
DE LA
LAÎ^GUE PERSANE
PAR
A.
CHQD ZKQ
Chargé du cours de langues
de France;
Membre
et
littératures d'origine slave au
O
liège..
correspondant de TAcadéinie des
sciences morales et politiques de l'Université
des Jaguellons, à Cracovie, etc.
OELXIÈME ÉDITION AUGMF.NTÉE DE TEXTKS l'ERSASS INÉDITS
ET d'us glossaire.
PARIS
MAISONNEUVE & De LIBRAIRES ÉDITEURS
25,
Quai Voltaire,
1883.
^
25
'rŒ\
.RKG AS.y^
Xv socBBITX.
>^
.
/^
Imprimerie de
E.
J.
BRILL,
à Leide.
Monsieur
HENRY BREWSTER
EN TÉMOIGNAGE DE SYMPATHIE.
PREFACE.
I
seek to teach the persian of Persians
not the persian oniy of books.
Mirza
Mohammed
Ibrahim,
Agrammar
of the persian Langiuuje, préface,
p.
IV.
date des origines littéraires du persan moderne est
La
postérieure de trois siècles*) à celle de l'introduction de
lamisme en Perse
On
;
l'is-
voici sur quoi est basée cette assertion.
que Mahomet n'a commencé l'œuvre de propa-
sait
gande du verbe de son Dieu (Kelam Allah) qu'à l'âge de
quarante ans révolus, et que depuis lors, pendant
chez
les vingt-
années que dura encore son existence, ce fut surtout
trois
lui
,
dans
le
Hegaz
sa patrie
vertir les Koreïchites et les
,
qu'il travailla
autres Arabes
,
soit
,
soit
à con-
à réduire les
tribus de Juifs qui s'y trouvaient campées, soit enfin, ce qui
était le principal objet
Mecque
,
prême de
de ses
efforts, à élever la ville
son berceau et la capitale du Hegâz
cité sainte et
,
de
la
au rang su-
de métropole (umm ûl-qorâ) du monde
musulman.
Au
jour de sa mort (8 Juin 623 A. D.), l'envoyé {reçoul)
d'Allah put se sentir satisfait et convaincu d'avoir fondé
sur des bases solides la durée de ces trois points principaux
de sa mission.
1) Voy.
1.
1818. pages.
von Hammer, Geschichte des schonen Red. Femiens. Vienne,
,
PREFACK.
YIII
La tâche de poursuivre son œuvre incomba
les Khalifes;
seurs,
dans laquelle
ils
à ses succes-
tâche bien lourde, sans doute, mais
devaient être
puissamment aidés par
le
prestige qui avait survécu aux succès du Prophète.
Ils eurent d'abord à venger une grave insulte nationale.
Cosroës, souverain de l'Iran et descendant des rois Sassanides, avait dédaigneusement déchiré une lettre par laquelle
Prophète
le
le conviait
naître serviteur d'Allah.
à se faire musulman et à se recon-
Jugeant peu prudent
ce puissant monarque les armes à la main
à distance, en proférant cette malédiction
comme ma
Or,
les
lettre, soit aussi déchiré et
menaces fatidiques du Prophète
après sa mort
Dans
la
.,
autant de
faits
d'aller défier
Mahomet
,
riposta
«Que son empire
:
mis en pièces!» -
irrité
accomplis par
dix-huitième année de l'hégire
,
devinrent peu
,
les Khalifes.
sous le Khalifat
d'Omar, une armée de 150.000 hommes, envoyée par ce
prince envahit la province persane à'' Iraq ageimj et rem,
porta, sous les murs de la ville de Nehavend, une victoire
décisive sur les troupes de Tezdegird III.
jour, le souverain sassanide traqué
A
comme une
partir de ce
bête fauve et
poursuivi jusqu'aux confins orientaux de son empire, périt
misérablement assassiné par un meunier
^).
Les Guèbres, pour honorer sa mémoire, font dater, jusqu'à présent, leur ère de la première année de son règne.
On
l'appelle Zi^i Yezdeyird
,
ère de Yezde§ird
,
et elle cor-
respond, dans notre calendrier, au 16 Juin 632.
Pendant plus de
drement de
1)
trois "siècles consécutifs après cet effon-
la dynastie des Sassanides
Mirkhond;
LraûJI
o>./i35.,
tome
I,
,
les
i)age 7
Arabes régnèrent
(édition de Perse).
XIII
Sâh,
diffère
dernes.
On
peu du
changé depuis
farcji de la littérature des
pendant un
et
Persans mo-
étonné de voir combien peu cette langue a
est tout
long espace de temps quand
si
,
on se rend compte des modifications qu'ont subies
de l'Europe,
le français,
temps plus restreinte.
de Roland, avec
les
langues
par exemple, pendant une période de
Comparons
de la chanson
le français
de Montaigne et avec celui de
le français
Les lecteurs de nos jours qui apprécient, du pre-
Voltaire.
mier coup
d'oeil
toutes les perfections du style des chefs-
.
d'œuvre de ce dernier écrivain, auraient besoin d'une étude
préparatoire pour entendre aisément la langue de l'auteur des
Essais et d'études plus spéciales encore pour l'intelligence
des poésies du cycle de Charlemagne ou des sirventes et
ballades des poëtes provençaux des XI'\
Or,
il
n'en est point ainsi avec
exercé expliquera
,
le
,
la ville
poèmes romantiques de Nizâmi
Séady
XIP et XIII^ siècles.
Un persianiste un peu
avec une égale facilité l'épopée de Fer-
dôucy (né en Khoraçan, dans
les
persan.
(f 1291) et les odes
de Tous, f vers 1020),
(f 1180), les moralités de
ou ghazels de Hafiz (f 1380), ou
McUk ûs-sim^a delà, cour de
bien les qécidès (panégiriques) du
Fetx-All
On
sait
Mh, grand-père du Sâh actuellement régnant.
que
le
plus grand des poëtes persans et l'un des
plus anciens, Ferdôucy (f vers 1020) avait promis de n'em-
ployer aucun mot arabe dans les 60.000 distiques qui com-
posent sa vaste épopée.
la
S'il
n'a pas tenu sa promesse, c'est que
langue persane étant déjà depuis plus de
chargée de mots arabes
débarasser entièrement;
ployer
le
des Rois
,
il
il
n'a pas
s'est,
moins possible. Mais
(iwLi «L.ii) est
trois siècles
dépendu de
lui
de l'en
du moins, efforcé d'en emil
a fait
mieux
;
soii
Livre
une chronique nationale versifiée de
,
main de maître. Une
telle histoire
des dynasties de l'Iran
antérieures à l'islamisme fut une œuvre vraiment nationale.
réunissant dans un corps d'épopée les récits des Rapso-
En
des (dastan)
elle réveilla les
,
enthousiasmes patriotiques à
demi-étouffés par la pression arabe.
le
A
grand initiateur d'un mouvement
ce
Ferdôucy
titre,
fut
littéraire national qui,
véritable ex oriente lux, partant de la cour
du
roi
Mahmoud,
à Ghazneïn, parcourut toute l'Asie centrale du bassin de
l'Oxus à celui de l'Euphrate et
Depuis
lors
,
le
persan
,
même
à peu près
au delà.
tel
que nous
le
voyons
aujourd'hui, servit de langue officielle aux chancelleries de
l'empire mogol , non seulement en Perse, et sur l'Oxus, mais
encore dans l'Inde, à Dehli et à Lahore.
la
première moitié de ce siècle que
substituée au persan
A l'heure qu'il est,
extrême
;
dans
.
la
les
la
Ce
n'est
que dans
langue anglaise a été
tribunaux indo-britanniques.
langue persane prend une importance
en passe de devenir la langue des commu-
elle est
nications commerciales entre les peuples de l'Europe et ceux
qui habitent l'immense espace qui s'étend de l'Euphrate
à l'Indus et de l'Océan indien aux déserts du Khârezm. Des
chemins de
fer fonctionnent déjà
dans l'Afghanistan; sur
une
ville
flotille
le lac
de Calcutta à Péchaver
d'Aral on a vu dernièrement
de petits pyroscaphes russes remonter l'Oxus
;
la
de Merv sert de point central aux communications pos-
tales entre
Khiva
et le fortin
de Krasnovodsk sur la côte Est
de la mer Caspienne, et des capitaux sont proposés pour faire
aboutir ces voies de transport jusqu'à Constantinople.
dans tous les Khanats
à Balkh, à Hérat,
etc.,
,
à
Kokend
,
à Tachkend
,
Or,
à Bokhara
dans tout l'Afghanistan, la langue per-
sane est employée aussi bien dans
les relations privées
que
pour
les
L'étude de cette langue pré-
affaires publiques.
sente donc un grand intérêt qui ne fera que s'accroître dans
l'avenir. Il importe, par conséquent, d'en fixer d'une
claire
et certaine
non
surtout la véritable prononciation.
C'est
européens qu'incombe cette tâche de
cations orales entre les peuples des
cien monde.
langue,
la
Pour
il
manière
seulement les règles, mais encore et
aux
orientalistes
faciliter les
communi-
deux continents de
l'an-
être compris des étrangers dont on parle
faut avant tout prononcer cette langue d'une
manière aussi intelligible et aussi correcte que possible.
C'est pour répondre à cette nécessité et dans le but de faciliter
aux étudiants
l'acquisition de la vraie prononciation
persane que nous avions déjà
notre grammaire persane
,
dans
la
première édition de
accompagné chaque mot
,
,
chaque
phrase et chaque citation de sa prononciation, conformé-
ment aux principes de
avait été
Il
l'iranien
moderne. Cette innovation
accueillie avec faveur par les juges compétents.
semble que
les
maîtres de la science du langage, re-
connaissant l'universalité
dans l'Asie centrale,
de l'usage du persan moderne
se soient
récemment donné
le
mot
pour étudier la question des origines étymologiques de cette
Aux
comme MM. I.
langue.
ter
travaux d'orientalistes justement célèbres,
A. Viillers
')
Spiegel
^) et
uue très-savante étude de Frédéric
1) Grammatica
lingua
,
^)
qui résume
Persica cum dialectis antiquioribus persiris et
linrjua Sanscrit a romparatce.
2) Spiegel passa
autres, vient s'ajou-
Millier
Gissse,
comme on
sait
,
1870.
toute sa vie
à étudier les livres sa-
crés des Guèbres et traduisit le Zendavesta.
3) Conjugaison
du verbe persan, par Frédéric Miiller, professeur de
philologie à l'Université de Vienne (article lu dans la séance universitaire
du 7 octobre 1881).
,
constate
et
les
résultats obtenus par ses devanciers.
reconstitue
travail
paradigme de
la
et fait
Ce
fonctionner sous nos yeux, le
conjugaison du persan moderne
après en
,
avoir réuni et remis à leur place tous les éléments
,
mem-
bra dîsjecta, qu'on rencontrait jusqu'à présent épars et mé-
connus dans
la
langue usuelle.
«.
Il est
impossible
,
dit-il
de pénétrer d'une façon approfondie dans la construction
du verbe persan moderne, sans
l'ancien bactrien
de
et
la connaissance préalable
Cette langue
de l'ancien perso.
ressemble au fruit qui nous rafraîchit et qui nous restaure,
mais qui embarasse
les naturalistes toutes les fois qu'ils
n'ont pas la chance de s'en procurer la fleur en
en
C'est
ayant toujours sous
les
même temps.»
yeux l'archétype de
la
conjugaison sanscrite, que F. Miiller reconstruit les fragments
de formations qui ont servi de base à l'ancienne conjugaison,
partage
les
verbes eu deux conjugaisons, la forte et la faible,
et les classe
en deux groupes, comprenant:
verbes qui suivent la conjugaison ancienne;
le l^i', tous les
le 2^^, les ver-
bes qui se modèlent sur la conjugaison moderne,
Nous ne suivrons pas
etc., etc.
l'auteur dans ses développements qui
sont du domaine de la philologie comparée. Notre but est plus
humble. Nous n'avons en vue que de contribuer, pour notre
part, à faciliter l'étude raisonnée
afin
les
de rendre plus commodes
,
de
la
langue persane usuelle
par l'emploi de cette langue,
communications des Européens avec
la
Perse et
trées de l'Asie centrale. C'est dans cette intention
les con-
que nous
avons publié cette nouvelle édition de notre grammaire persane dont la première édition était complètement épuisée.
C'est aussi dans ce
taché
,
comme dans
même
la
esprit
que nous nous sommes
première édition
,
à
donner
at-
les prin-
.
cipes les plus exacts de la véritable prononciation usuelle
et
de l'accent tonique, qui laissent encore beaucoup à dé-
dans l'enseignement des langues orientales, en Europe.
sirer
Nous avons également, comme nous
l'avions fait
précédem-
ment, transcrit la valeur phonétique de tous les mois contenus
dans
ouvrage, persuadé que nous sommes,
notre
qu'avec une pareille base de prononciation et un peu d'attention,
on parviendra vite à prononcer
accentuer correcte-
et à
ment. Afin de simplifier autant que possible notre système de
transcription et pour éviter les retours
si
fréquents des grou-
pes de consonnes qui, dans le système ordinaire, représentent
certaines
lettres
persanes
,
nous avons
types spéciaux que notre éditeur a
fait
adopté quelques
fondre exp.ès pour
ce livre.
Nous nous
étions proposé d'ajouter à notre
grammaire une
chrestomathie persane composée principalement de pièces authentiques de correspondance
les meilleures
mine
officielle et
plumes connues à
à exploiter était riche et
privée rédigées par
la cour de
Téhéran
'),
La
nous n'avions que l'embarras
du choix. Des motifs de santé ne nous ont pas permis de donner suite à ce désir et nous avons dû nous borner à
offrir
au
lecteur huit contes dont sept sont empruntés à la traduction
persane d'un recueil arabe intitulé: aAxcJI Juç .^^Jl et composé principalement d'après les récits de personnages qui
avaient été témoins oculaires de ce qui se passait à Bagdad,
à la cour des Khalifes Abbassides.
Nous possédons de
cette
traduction un exemplaire manuscrit que nous avons rapporté
de Perse.
1)
Pour apporter plus d'exactitude dans
Nous avons
la Bibliothèque
offert
un bon nonabre de
l'établisse-
ces rédactions authentiques à
Nationale de France, département des manuscrits orientaux.
ment de nos textes nous
même
manuscrit du
séum
fait collationner
un
av
;
ouvrage qui se trouve au British Mu-
Nous sommes redevable,
^).
bienveillante obligeance
crits
avons
les
,
pour ce travail, à
la
du savant conservateur des manus-
persans du Musée Britannique, M.
le
Dr. Rieu, et aux bons
soins de son habile collaborateur, M. le Dr. Hoerning. Notn*
intention n'étant pas d'établir des textes critiques, mais bien
de rendre aussi corrects que possible ceux que nous fournissait notre
manuscrit, nous avons cru inutile de donner les va-
nombreuses
riantes assez
le
et assez
importantes que présente
Nous ne terminerons pas sans
manuscrit de Londres.
remercier également M. Cillière, élève de l'Ecole des Hautes
études qui a bien voulu se charger de rédiger le petit vocabulaire
persan-français des contes qui terminent notre livre.
Nous
ferons remarquer, à ce sujet,
1)
Cf.
que ce vocabulaire a été
fait
Catalogue 0/ the Persian Manmcripts in the British Museiwi,
by Charles Rieu, Dr. of Philology, Keeper of the Oriental. MSS. 1881.
London,
IIi^
iJJoiJ'
tAxJ
l'arabe
en
page 751, dans
Vol.,
_
jSj^
par
persan
affirme que cette
Xi t
"^ "
.
les
écrit
Hussein
traduction fut
addenda,
en
ben
faite
n° 7673, sous
Es'ed
Dehistany.
étonnant que
la
M.
le
Dr. Rieu
sur l'original bien connu de Abou.
Aly, surnommé el-Kazy-ut-Ténoukhy, mort à Basra
est
titre:
le
1498 (hégire 903), traduit de
l'an
334 de
l'hégire. Il
Bibliothèque Nationale de France ne possède que le
texte arabe de cette traduction, tandis que, en outre de Londres, elle se
trouve dans
et de Dresde.
les
bibliothèques de Vienne, de St. Pétersbourg, de Miinich
C'est
un ouvrage précieux pour
pour l'ethnographie des Arabes de
cour du
célèbre
Khalife
la fin
l'étude de l'histoire et surtout
de notre
Haroun-er-Rechid.
Vin«
siècle et
Le 8« conte
de ceux de
est
tiré
la
d'un
r
ouvrage intitulé: jlÀb' w^joLj «politesse
mineurs., (pages 10
— 17), publié
1879) par Mirza Mii^emmed,
et
bonnes mœurs
des
enfants
tout récemment (1793 de rhégire = A.
fils
de Mirza Yo^^tï mïïnsiij r'ùmûz, a
,
D
e.%i.
à-dire, rédacteur des dépêches chiffrées au Ministère des Affaires Etran-
gères de Téhéran
XIX
uniquement pour
faciliter
au lecteur l'intelligence des textes
On ne
ann< xés à la grammaire.
devra donc pas s'attendre
à y trouver autre chose que les mots contenus dans ces
textes et les sens particuliers que ces mots ont dans les récits
oh
ils
sont employés.
Nous avons
l'espoir
livre contribnera
qu'ainsi revu et complété, notre
à répandre
persane qui a produit dans
littéraires et qui
le
le
goût de cette belle langue
passé tant de chefs-d'œuvre
semble appelée, dans l'avenir, à être la
langue universelle de l'Asie centrale.
GRAMMAIRE PERSANE
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE
I
DES LETTRES ET DE LEUR PRONOXCL\TION
§ 1. ALPHABET.
1.
Les Persans, en adoptant
religieux, se virent obligés
d'écriture,
le
Koran
poui" leur
code
d'en accepter aussi le système
bien qu'il répondît mal aux besoins de leur
langue, issue d'une source étrangère et fondée sur des
principes différents de ceux de l'idiome arabe.
Beaucoup
de lettres ko^'aniques représentaient des sons inconnus aux
Iraniens, et
il
se trouva
ne savaient pas non plus
propres à ceux-là.
que
les
compatriotes du Prophète
faire sentir
quelques articulations
Cependant, la langue du vainqueur em-
piétant de plus en plus sur le terrain de celle des vaincus,
ceux-ci finirent par conserver toutes les lettres de l'alplia-
bet arabe, en y ajoutant quatre autres
,
^-j jp,
r-
c^
:
1
j et
3
y,
indispensables poui* la représentation des sons indi-
gènes.
2.
dans
Cet alphabet mixte compte trente- deux lettres qui,
le
corps d'écriture, changent de forme, selon qu'elles
s'y trouvent isolées,
1
§ 3. PRONONCIATION DES CONSONNES.
tableau alphabétique donne
La septième colonne du
3.
les valeurs phonétiques des lettres persanes en caractères
français.
Il
est indispensable d'y ajouter
quelques remar-
qui concerne la prononciation,
pour ce
ques
différente
de la nôtre.
Le ^ cîm
4.
ou
français,
comme
èh, chose; !$,L5^UJ Mcârè,
lkZ>-
kârc, champignon
^
V
comme
çais
ou
etc.
Exemples
mac,
^^-wo
^);
^
Le _ gîm
5.
dans
le c italien
le
les
groupe tch en
mots dolce,
féli-
Exemples:
etc.
cita^
comme
prononce
se
se
le
infortuné; ,_L3-
baiser (en italien,
prononce
comme
le
g des Italiens dans
Me,
^
croix;
,1>
baccio).
groupe dj en fran-
les
mots oggl^ geniOy
:
»j>-y>- (jûjè, poulet;
_u
tâï]
,
couronne;
...•_g.A:> geij/nm,
le fleuve
Oxus.
Le „ x^y
6.
mots Habicht,
dans les
pagnol
dans Badajoz.
composition
les
le
Persans
8
^
lA^
Xtsmd, louange;
temps à autre,
1) Ce
etc.,
lettre
le
% grec,
d'origine persane;
en confondent
le
j
es-
n'entre pas dans la
c'est
pouiquoi
la prononciation
Ce vice de prononciation a
trad. Barbier
Le
docJij
Allemands
le ch des
avec
été signalé
un auteur arabe qui voyagea en Perse au XIII^
de notre ère.
siècle
Yaqût,
comme
Cette
mots
des
illettrés
aspiré.
déjà par
7.
se prononce
etc.,
jr
mot ne
mots
y^^y
se
(Voy, Dictionnaire géographique de
de Meynard, page 57).
_>L£* %«</?'_y,
pèlerin; LjLjÇ>'
Exemples:
e^yàmn,
de
tirés de l'arabe.
représente une articulation mixte, qui
trouve pas dans
le
meilleur des dictionnaires per-
sans, celui de Fr. Johnson, edit. de 1872, Londres.
unit celle de
^
de
celle
et
li
personne
d'une
ronflement
r en un son imitant le
.
qui
dort.
n'y a rien de
Il
semblable, que je sache, dans aucune langue d'Europe.
Exemples
xJu-i-
:
Tuine,
Le
8.
(jii
9.
:
*-wj pesé, moucheron.
'ayn est une
c
biûidry, clierainée;
ch français dans
le
Exemples
etc.,
,
»LÀi sdh, roi;
Le
(^.L^.
comme
prononce
se
chose
,
ours;
Tiers,
etc.
sm,
mots cheval
les
^-^
maison;
_i»_j berhi/, un peu,
articulation guttui-ale qu'il est
impossible de rendre par aucun son analogue des langues
européennes,
que Meninski a justement comparée au
et
Dans
jeune veau.
cri d'un
bouche des Persans, cette
la
articulation a moins d'emphase
que chez
une espèce d'hiatus i*auque,
assez
par un hoquet léger.
j)roduit
mots d'origine arabe,
voyelles, 'a,
H^
'e,
A.1.C 'î7?«, science
;
mausolée; lA-ou
huqu'-e,
On
'w,
C'est
au bruit
Cette lettre est propre aux
"m,
'û.
Exemples:
drapeau; ...«.aLî 7iwl'uu,ma.wà\\,; x_*aj
'e/t'?»,
éloigné, etc.
^c'if/,
trouve quelques mots persans
xj-c 'arehè, char,
bis,
Arabes.
et l'aspiration en affecte toutes les
'o,
*JLc
les
semblable
comme ^jÙ Wl,
ayant un p, mais
etc.
il
ru-
est pro-
bable qu'on les a orthographiés ainsi postérieurement à
l'introduction de l'islamisme en Perse; la preuve en est
que
le
du mot
c
Jjtj ne^el,
avec plus d'emphase que
10.
Le
c
fayp est un
d'analogie avec
(j'j
r-
fer de cheval,
c
de
se
prononce
Joti.
dur dont l'articulation a beaucoup
grasseyé des Provençaux. Exemples:
l'r
yerhul, tamis
/
le
;
J-
*
'
leyel, aisselle
.iw^^^Àc yïuice, touton d'une plante qui
;
c
-.
» vezey, grenouille
commence à bourgeonner,
etc.
;
yiâf se prononce
Le iS
11.
dans guérison, goguette
ydmûs,
ijii.^lj
Le
12.
Exemples
vâu
3,
,
comme
\Jm^ yûs
tuffle;
consonne
au
v
français.
:
conjonction ^
et
commence une
qu'elle
oreille, etc.
,
correspond
•L! âi;dz,vo\T; im'jJj veyrâii et virun,
La
g dur français
le
Exemples:
etc.
-bu>
lXj.'lXJ
\vi\\\é
^,^4 serv, cyprès,
;
prononce
se
sentence.
L*-w^ ve lumâ
Exemple
Jiâiir
toutes les
ve
neddrîd
,
etc.
fois-
:
et
vous ne vous
le
rappelez pas?
Elle se prononce u toutes les fois qu'elle sert à unir
du discours ensemble. Exemple:
plusieurs parties
hiind u derîd u sikest n hebust
—
yelânrâ ser u stnè u
pd u
dest
Littéralement: (II) trancha et déchira et trisa et garrotta aux héros
(les)
tête et poitrine,
et pied
et
main. (Ferdôucy).
Le 3 indique encore une diphtongue,
tion dont nous parlerons
13.
forte
Le
que
»
he%j
le
li
consonne représente une articulation aussi
aspiré français dans haine
-À^ hîmei, mérite;
_g.^ mehr, amour;
cachet, sceau; s', m/5, chemin; »JS
yireh,
ila
guent quelques
lettres les
tây se prononcent indifféremment
Exemples
_o
niihr,
Ex.:
^^
soleil;
milhr,
,
en arabe
,
distin-
o
les lettres
comme
le
t
tey et
français.
:
^6'è(.'r,
luth, etc.
hache.
unes des autres, disparaissent
dans la boucbe des Persans. Ainsi,
h)
^
ïiœ.\ià.
Des nuances d'articulation qui
14.
troisième articula-
au paragraphe des voyelles.
hache
;
^.JLb
^e/ei,
demande
;
(.^^^ ^«/, idole;
Soi^berbet,
Les
15.
lettres vi» sey
iAa3 sedyQ.eni; v^Li"
Les
16.
3
lettres
le s français initial.
uu
siils,
tiers;
zal,
\
deux voyelles, ou comme
respective
position
Les
articuler.
zey
ijo
,
le
zad
b
et
zûy se
français
s
:
etc.
entre
z slave dans les mots
za-
etc.
La combinaison
17.
le
Exemples
*v«yw set/yûm, troisième,
comme
prononcent indifféremment
kon, wozj
sin et ^jc sad se pronon-
ijt,
,
comme
cent indifféremment
des différentes consonnes et leur
n'influent
pas sur la manière de les
Persans prononcent toutes
consonnes
les
de leurs mots, telles quelles, sauf quelques exceptions,
dont voici les principales
1°
:
ne faut pas confondre
Il
bien que
voyelle,
apparence
deux
ces
le
Sâhnâmeh, au
de Sâhnâmè,
lieu
La prononciation du
\]5\ï
dans
s-j
soit
f,
des
qaqa sîyâh
consonne
La
un nègre
»S^
*Jj-*J
ki
finale
o
ou
a
,
se
kielhnè.,
»
»
voyelle, au contraire,
soit
à,
fort noii"
qui,
;
comme dans
soit ë, comme
».:>
ëi,
quoi,
^i>^.Aww^-S>
la
voyelle,
»
un mot, pour x^K kielimetuny
iCxJis
qel'eti'm,
etc.
disparaît et s'absorbe dans les cas où, par
nécessité grammaticale, on la fait suivre d'uu
^i>_w»xj
etc.;
etc.
emoloyés en persan,
change souvent en
qePèy forteresse, pour
voyelle
en
etc.
niimûnè, échantillon,
arabes
substantifs
comme dans «.K
\.3tJLi
,
agneau,
comme dans
les
brèves,
voyelles
herrè,
Dans
le »
h consonne fortement aspirée
»
ne subit aucune modification. Le
sL>yw
consonne avec
par conséquent, ne pas transcrire iwli^L^i
et,
représente
«
lettres soient identiques
lisf,
cist,
élif.
qui est-ce, pour vi>.M.Î
x_5'
H
pour ^^^.^^
iiS>-
ci est;
qu'est-ce,
est;
Ex.:
L^uXÀi
tranchée;
Icundehd,
L£.4.-vv.:>-
tranclioes,
les
cehnèliâ,
l:?,A>J neliirehâ, les petits-fils,
Le
20
de scXJLj
,
Iiâ,
hd;
etc.
comme
prononce parfois
se
kende,
cesmè
L^iL*./^.:;^
»
Exemples:
niîm.
jùIjlJÎ
J^^Jo /emie^, paresseux
emldiie, sac, besace;
dôme, coupole, pour enhdnè
En résumant
persan,
bet
pour
pour LPb-xxJ nebîrè
du uj
suivi
,..
pour L^aïAJo
sources,
les
,
,
tenbel,
yûnbez
on verra que
sous
le
rapport
Ô<,jJS yiimôes,
;
etc.
,
32 lettres de l'alpha-
les
tonique,
réduisent au
se
nombre de 26, parce que: les consonnes ô,
et
[jp
;,
h
comme z slave; les lettres cl», ^J/., (jo, se
comme s latin et les lettres cj et Id se prononcent comme t latin, ainsi que nous l'avons observé déjà.
se prononcent
prononcent
,
Les nuances de ces articulations qui
dans l'arabe, auquel
dans
la
elles sont
prononciation des Persans modernes.
§ 3. PRO.^ONCIATION DES
18.
'Uélif long,
lation prolongée et
çais
dans
le
1
a,
VOYELLES
'
5
\_c,.
des Persans, marque une articu-
emphatique qui ressemble au aô fran-
mot Saône.
aucun son identique à
les
les caractérisent
empruntées, n'existent point
Ils
celui
n'ont,
dans
de notre
leur langue,
En
a.
général,
Persans se plaisent, en parlant, à faire sentir
prolongé de cette voyelle. Les natifs de
Fars, qui passent pour avoir
le
la
le
son
province de
mieux conservé
la
tra-
dition de la vraie prononciation des Iraniens, articulent
Vélif long
comme
Lo heyû^ viens;
û.
L^'u)
Aussi prononceront-ils
mûhû, nous, que
cour de Téhéran prononcent nân
,
les
qIj
nûn, pain;
lettrés
de la
hcyâ et mâhâ.
'Uélif long tient souvent lieu de
deux
élifs
,
et alors
on
superpose
lui
plus
le
~^
meddè, signe dont
sera parlé
il
loin.
Dans
verbes commençant par un
les
élif,
élif
pure-
ment de direction, au contact des consonnes, q, * et
préposées
permute en (^
se
,
de ..Oulî' ufiâden, tomber, on
fait
par exemple
;
OLsÂxJ neyuftad,
meyuft , ue tombe pas; de ,..t\^) âmedeyi,
(,i>.àA/0
,.-Ai»!iAj! eiidâhten
viens pas; de
,
il ii''est
venir,
pas tombé,
Lyo meyd, ne
un coup de
lancer, joter, tirer
»_;
:
fusil,
•JiA>La^ mei/enduz, ne jette pas, ue tire point.
Le
19.
Exemple:
çais.
yîil,
Jy~
démon du
(j^i>
beau;
Jios,
û ne se prononce jamais comme Vo fran-
3,
désert; j.Lj jidrit
y*« sur
Ii'ôs,
Au commencement
rame,
excepté
etc.,
ijiij.^
à demi ivre, toqué.
persane
des mots d'origine
il
est
toujours consonne, Exemples:
W.fc oernè, autrement, mais sinon;
Dans quelques mots persans
la
.'j'-J^ veirun,
et arabes, le
ruiné.
^ représente
réunion des deux sons ô et u dans une diphthongue,
analogue à
vitesse les
ou laid,
qu'on
celle
obtiendrait en prononçant avec
deux premières syllabes des expressions heau
ô owblieux!
cer distinctement
,
etc.
vu que
Il
le
est important de le
rhythme
et
le
pronon-
sens du
mot
en dépendent. Exemples:
fcX
mû, cheveu
et
»^ môa, cep de vigne;
va, impératif du verbe .-y^, re/?e», aller
dbrou, rigole pour Técoalement de Feau;
«u\,J
ycril,
bedoa,
si
lui,
cours,
si
elle,
impératif du verbe
et ^jJT yirott,
seau, ».> you, de l'orge et
*>
—
—
;
— ^.
^jî
ni,
visage et^. rou
dbru, honneur et ^Jl
*^\Xiledû, pour lui, à
...l>jJ<3
demden, courir;
gage, hypothèque;
y il, cherche;
— ^mi
lui, et
— %^^
— j^ ^w,
sev,
thème
ruis-
aoriste
10
verbe ...lX>w
(lu
thème
su,
fcÀ«
si'ulen,
Le 3 dans
le
»^
devenir;
nom
impératif du
sou.,
.«Xw.^
du verbe
aoriste
siisten,
même
verbe,
et
laver.
propre de Ferdôucy, célèbre auteur
de l'épopée ^xiU^L^i Sâhnâmè, le Livre royal, se prononce
aussi ou:
—
U>-
r/tfr
•
L7
end —
— ferdôucy
*e'«/ se te» peïyembera/i
ouçdf M qeçdid u yezelrd
En
de
fait
tissement
qn
poésie,
nous
avons
>
>
lier
n
cend ki
enver//
trois
u
M
nehiyya hectd'i
prophètes
(nonobstant l'aver-
H y aura plus de prophète après moi): pour
il
—
se'adi/.
les
récits
épiques, pour les qecidè et pour les yezel: Ferdôucy, Envery et Se'ady.
La
plupart des monosyllabes arabes en usage chez les
Persans changent leur ^ u en diphtongue ou. Exemples:
„»jA
mduff
boni, urine,
,
etc.;
flot,
vague;
^-
zouy , couple; j^ï qoul, parole; \i.
cependant o^Id, long, se prononce tul et jv^,
le
démon
du désert, yul.
20.
les
Dans quelques mots
d'origine persane, les voyel-
longues 3 et ;^, et surtout la première, ne se pro-
noncent pas. Exemples:
oLvw.iL-y*! prononcez siirsdt et
,..L3»
^L5>
/itî».,
non
]^a.s
siiyursdl, provisions de
bouche;
table; ..iAJL:> liânden, appeler, récitera haute voix, lire;
Jid/ier,
sœur; |Ci.Jti»
soi-même; ,|y>
Mr,
^^
\i>
lus, parent, proche;
Tuîrezm
1) Il faut distinguer avec soin
,
pa\'s,
^jp> d'avec Li> dans
deux syllabes out une prononciation identique.
d'un philologue allemand
^/Lio^i» Msten,
noms de deux
les
etc. 1).
mots où
ces
Rappelons ce quiproquo
au sujet d'un vers de Se'ady, (Zeitschrift der
11
Mais
d'un
dans
tous
(jN.j|^i» lievânin,
^1
frère
(IJi,
même
.-«Li»
.mU-^'
étrangers; pluriel de
bref et
i
Mu;
^
?
eJ'wân, pluriel de
„
.Li» Mridj
etc.
,
long conservent partout
prononciation qu'en français. Sous le point de vue
grammatical,
comme
de
pluriel
-
pris de l'arabe, le 3 suivi
Exemples:
.1^3» Jlevdridj,
•
Les voyelles
la
mots
les
se prononce.
t
rendent des services importants, soit
elles
formatifs d'un substantif, soit pour établir le rap-
port d'un génitif avec son sujet principal, ou d'un substan-
avec sou adjectif,
tif
soit
en qualité d'article d'unité.
Les poètes persans, dans leurs comparaisons, eu
21.
Deutsclien Morgenlandischen Gesellscliaft, vol. VI, page 192). Le poëtedit:
ve zebem
Le dessus
n
et le dessous
ziri liane
pur àh u feyân seved
de la maison se remplissent de cris de douleur
et de soupirs.
Le traducteur confondant iùLs>
avec im'}-^
jJj,
.j-, la partie
basse
d'une maison.
traduit:
Bass und discant, vermischt zu Schrein uud Stôhnen.
En
effet,
...'»..>•
sique signifient: Lass
zîr
Tiâne ,
pour
j»Ij
_:;
^
^
und discant
ou (j^-*;
mais
yJ; sir'zemîn.,
il
s'agit
en
le sous-sol,
ici,
sur
la
double
aurait
dû
signification
avertir
des
qu'on appelle en persan (j/^Lcs- Ijinâs, ou
sens.
Jiân, en terminologie de
z'ir
même temps,
les
mu-
de XJLi» -i\
caves, et de
^j lem
lâm, toit, plateforme; l'orthograplie seule différencie .•.Ls» J;
Le traducteur allemand
joue,
;
hem u
Cependant,
le
double
sens
n'existe
ses
mots,
lecteurs
figure
j*wuL^'
que pour
que Se'ady
de rbe'torique
ié^nîs,
mot à double
l'oreille, lorsqu'on
entend prononcer ces mots dont l'orthograplie est différente.
12
souvent
appellent
lettres de leur
à
jeune beauté et sa
Un
calligraphe,
occupé jour
lui,
membres de son corps à
dévore est au point,
ùôS
iM*^
yerdenes
mîm u
Le
vdu,
il
cou
sue
1
élif.
nuit à copier des
ma-
^jJi-JO
_5
par assimiler
finit
yerded
(du
La
un poëte
dit
*-yO
5
l/^•^^
en
se
du lucre qui
soif
i^Lo
(jùpS^8LXjt3
—
dîdees sdd u leles
ez behri dnlci zer mji
métamorphose en
O
Mhed.
ddl, sa tête en »
nun, son œil en a^ sdd, sa houche en
...
le
satirique, que:
4,
mim;
eau (littéralement, son cœur devient sang, n'est qu''une
et
mare de sang)
yn heme
calligraphe)
torse
sang
—
liûn
tous les
ce qu'il y a de plus contourné
dâl u seras vdu u tenes yerded nun
dites
son
et
de l'alphabet.
lettres
les
différentes
nez droit d'une
le
élancée ressemblent à un
taille
mais avantageux pour
dans
extérieure de
Suivant eux,
grand prix, courbé sur un travail pénible,
de
nuscrits
forme
la
alphabet.
et tout cela
parce qu'il veut de
l'or.
§ 4. DES SIGNES d'kPELLATION.
22.
Il
y a cinq signes d'écriture destinés à préciser
l'épellation
les
,
savoir: trois
pour
les
voyelles et deux pour
consonnes.
1°
Le
^,
qui
si*^ henizèj piqûre
tion inusitée
qu'un petit c tronqué, s'appelle
n'est
5
en arabe,
chez les Persans.
il
représente une articula-
Le hemzè indique
présence d'une voyelle brève omise dans
ture, et
accompagne Vélif destiné à représenter
yelles brèves.
Exemples
:
aussi la
le corps d'écriles
vo-
13
\:>-.Lj pcircei mâJtût
Ofc^Lo
holà!
l_Ai2j' ei/ze7i, aussi!
ô!;
un
,
«?«?«,
j»'
morceau
de
drap;
Lijl
mère; Oi^J> pour
èi/i/ii/ut
^^jjuret,
bravoure, etc
Un
d'un ^ se
élif affecté
nomme
hemzè
éllf
il
;
n'ap-
partient qu'aux mots dérivés de l'arabe.
Après
le
remplace
\e
voyelle d'un substantif persan
s
^^ y article
une patte; s.UL^
&C>-L} ikicei,
niche (littéralement
23.
2°
Le
élifs
"',
»Jvx)
élif
'
et
le
»Xw*A)jr
fleurs)
-
î
,
le
izâfè.
hemzè
Ex.:
yiildestei meniire, la cor-
du minaret.
meâdè, prolongation, ne se place
pour indiquer
qu'il a la valeur
que, par conséquent,
et
j
bouquet de
le
qu'audessus d'un
deux
d'unité
il
de
faut en prolon-
ger l'articulation. Exemple:
j»tXx),
24.
3°
Le
~,
sur Vélif initial
Il
prononcez dmedeni, j'arrivai.
iJUûj vesle^ jonction,
de
l'article
ne se rencontre que
défini des substantifs arabes.
indique la suppression de cet élif dans la prononcia-
tion.
Exemple:
*A«li!j!
25.
'1°
yi^
,
Le
prononcez Ahul-Qdcim,
'',
et
non pas Abii-ul-Qâcivi.
*-o:> gezmè^ séparation, césure, que l'on
appelle aussi ^y^*^ silMn, silence, indique
que
sonne qui en est affectée n'a pas de voyelle et
syllabe.
Exemples
5°
Le
prononçant
la
trouve placé,
siistem, je lavai.
L\j>X-Ciô" tesdîd,
",
une
:
*Xw«w
26.
la confinit
corroboration, avertit qu'en
consonne au dessus de laquelle ce signe se
il
faut la redoubler.
Exemples:
14
j,.^ hurrem, joyeux;
cigale;
que
JjerijerdnUi
,
mot
«.'
so
erré, la scie;
ferri?,
agneau; «i^yes^oif,
turques du Horaçan appellent aussi ^Jj'
les tribus
des
imitatif
aigus
cris
saccadés
et
que
~:>-^
ces insectes
font entendre.
Les
et
o
hecëè,
datif
purement persanes, i_j ^, ^ c, \ j
ne prennent jamais de tesdîd, excepté ^—^o
consonnes
/,
ou
enfant
x^o
petit,
(pour ne pas confondre avec le
à quoi).
beci,
CHAPITRE
II
EXERCICES DE LECTURE
I.
nebild
le
nehûd
sirïstè
ne fut pas
pétri
nikûy
dti
bonne renommée
cette
bienheureux l'éridoun
enbef*^ u
ambre
et
mïsk zi
musc de
trouva par
la
ieddd
u
dehïs
ydff
il
f'ereïduni
ferr'ûh
firïstè
ne fut pas l'ange
donation
et
par
la justice
s-
fereïdun
kiin
tues Féridoun
fais
/"iMy
duhïs
u
ddd
tu
donation et justice toi
(Ferdôucy)
*)
Prononcez ember.
15
16
yw?»
el-X'tl
nemdnd
fjj
iqumet
pesèm
fah-i
siid
disparu un instant dans ne resta ])as de séjour la patienoe au mouclieron devint
pesé
ci
moucheron
(jue
«M^
il
tîi
H
piirsidend
hdd
cz
%ezTcf
sud
de
toi
que
demandèrent
vent
au
sa majesté
devint
ï<
hd
lui
avec
^-«ry
n'y a aucune affaire
vLj-
à^^^
!;_5'
«;«
;'«i-z
la
ez
patience
/Ui-
set^w/ »!//
devient
à lui
merd peiyamber
à moi prophète
^^
•)
ynft
ey
ô
il
e5/'
my
l'idlnj
dit
veux-tu
L:^
/
'^'
zdJiir
men
ez
ecery
i/â
her
emma
visible
moi
de
une trace
lieu
chaque
mais
il
mst
de séjour
n'y a pas
iqdmet
I
Pereïdûn,
le
bien heureux, n'était ni un ange, ni un
de musc et d'ambre. Par (sa) justice et (sa) générosité
renommée.
Toi (aussi)
sois juste,
généreux,
sois
et
,
(homme)
il
pétri
trouva sa belle
tu seras Fereïdûn»
II
Un
rité,
jour
que
prophète Salomon
le
des vexations
du vent.
"Faible
je puisse faire quelque tort
en
moi
aucun
Je
lieu.
On
disparut
se
à
fit
sentir,
l'instant.
moucheron?"
Le
mais partout où
majesté
le
envoya
le
comme
entra,
je suis,
au vent; mais
supplie de
m'amène
ce qu'on
demander.
celui-ci
vous
Sa
infortuné".
jusqu'à
faut
était assis sur le trône
un moucheron de chétive apparence
le
le
comment s'imaginer que
vent ne
me
demander au vent
prophète
de l'auto-
le salut et se plaignit
fit
Bien,
dit:
laisse
demeurer
ce qu'il veut
reste ici
de
même,
vent et qu'on l'interroge sur tout ce qu'il
chercher
le
dès que la pi'ésence
vent;
moucheron ne pouvant
se
de
maintenir (en place)
Sa majesté demanda au vent: "Que veux-tu du
vent
dit:
se manifeste
O
prophète, je n'ai point affaire avec lui.
un signe de moi,
il
ne peut se maintenir.
DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE
I
DES VERBES
28.
de
la
Je conseillerais de commencer, par
langue
conjuguent sans
et
les verbes, l'étude
persane, parce que les verbes persans se
le
concours d'autres parties du discours
parce que les fractions de ces verbes jouent un rôle
fort important dans la formation,
noms
Le
soit
des temps, soit des
déclinables.
caractéristique
trait
de
conjugaison
la
de
cette
langue, c'est que chacun de ses verbes, à fort peu d'exceptions
près,
contient
en
lui
les
deux thèmes, dont
l'un pour les temps passés et l'autre pour les temps actuels, je
veux
aoristes.
Cette
d'analogue
dire, pour l'impératif, les présents et les
diversité
avec
la
dans l'unité a quelque
dualité
chose
du principe fondamental du
système théologique du Zend-Avesta (lumière et ténèbres).
29.
Tous
les
la défectuosité
verbes
persans
vu que
sont réguliers,
de quelques-uns d'entre eux provient des
permutations de lettres en dedans du verbe,
comme on verra
plus bas, et n'influe aucunement sur la forme, toujours inaliénable, de l'inflexion désinentielle.
2
18
a donc en persan moderne que les verbes non
n'y
Il
défectueux et
les
verbes défectueux.
Commençons par
les
premiers.
CHAPITRE
II
NON DÉFECTUEUX
DES VERBES
Les désinences pronominales du paradigme en question sont les mêmes pour tous les temps ainsi que pour
30.
tous
modes. Elles y suivent invariablement
les
nommé
le
verbe normal.
§
aux
1.
VERBE NORMAL.
dénomination
Cette
31.
type
personne dans ce que nous avons
pour chaque
désigné
le
débris d'un temps
me
paraît
devoir appartenir
du vieux verbe auxiliaire prono-
minal que voici:
1.
pers.
[»i
\ 3-
pers.
^^
3.
pers.
c>
il.
i)ers.
j^\
{
Siug
(
'
Plur.
I
à
et
toutes
ou
d
"CJ
» em\
j^
t
im ou
OM.
j«j
?/
ou s
ic^^ai)
im;
pers. iAjJ
id ou lXj id;
3.
pers. lAJ'
end ou l\J end.
pris
èï;
est.
isolément, n'a aucune signi-
ne s'emploie jamais tout seul. Mais il s'adjoint
parties du discours, soit conjugables, soit
les
déclinables.
ou
iy
3-
Ce tronçon verbal,
fication
ein
19
Ajouté à la
32.
deux thèmes d'un verbe
des
fin
(vo-
yez le paragraphe suivant), le verbe normal en devient
partie intégrante et sert à formuler
Exemples
ples.
liârem
i».Ép>J'iurii,
(thème
Mr),
r^i>-
tu manges et tu mangeras ;
(«J.»r^ Jiitnm, nous mangeons
mangez
0.yJ>
mangeas;
<->>y> llûrd,
il
<Aj O.^i»
lldrdid,
le
à
ils
34.
ont mangé,
liaire.
em,
il
mangera;
ils
mangent
et ils
mangeront
,
;
tu
nous mangeâmes;
ils
mangèrent.
séparément et sert à former
mangé; »i3.^r>
j'ai
mangé;
a
il
id,
le
vous
Mrdei
,
tu
mangé;
as
Vi^.»^ Mrdè im, nous avons
*-j'
mangé; l\J'
avez
Mirdè
'''-^jV^
etc.
Ajouté à la
fin
verbe
des parties du discours non con-
normal
fonction de verbe auxi-
fait
Exemples:
-woJA^
mezliimem, je
sommes opprimés;
mezlmnend,
ils
merdi/,\.M es
opprimé;
suis
primé; (,:>_w-'S^JJjw mezlûmest,
il
est
ôs^^uoA 7nezîumîd,
sont opprimés;
homme;
—
^j-fl^JHi^
vous êtes opprimés;
^ôyAmerdem,
\,:^^.^M»^^Amerdest,
il
est
nous sommes
hommes; \\^^^ mcrdid, vous
hommes;
sont
—
^t
mezlûmy, tu
es op-
opprimé; A-ysJlIâ^ mezlûmîm, nous
dend,
ils
et
du participe passé d'un verbe,
s'écrit
Mrdè
le
mange
mangeai; jcji.«,_> Tmrdy
liûrct), je
fin
bO-^s» Mrdè
jugables,
il
nous mangerons; l\-j.»p> Mrîd, vous
Exemples:
•sO.tJ^' Tiûrdè est,
mangé; \\^}
end,
//«r<;r/,
mangerai; ia.»-i>
mangea; Ajp.^i» liûrdîm,
la
normal
8i^^Y>"
et je
;
Ajouté
verbe
j»'
mange
vous mangeâtes lAJO.k-P» Mrdetid,
prétérit composé.
Vi>».A«l
0.yJ>
et
M^^*y.i> lUlrdem (thème
33.
je
vous mangerez; lXJ.»^ liûrend,
et
tous les temps sim-
:
kJj:^ hemise
je suis
.
V I j.
homme;
1
t^ j
,
i^O^
homme; A-Jp^-» merdîm
êtes
hommes; l\J<3-4 mer-
em, je suis toujours;
hemfsti, tu es toujours; vi>>.*«t
*-«^t^ hemisè est,
il
xxiw^
est toujours; iiJJ:^^
20
*jl hemîse îm, nous sommes toujours; lXji
toujours
;
iAj5
heniïse end,
!>-^'*i^
Le négatif du verbe
^-«^^ hemisè
vous êtes
îd,
sont toujours.
ils
s'obtient pas en lui
ne
qiAjI
mais en la joignant
préfixant la particule négative xi ne
,
au verbe ..JO^
h aspiré s'adoucit en
(^
?;
Ex.:
connais
de
nîstem, pour
*JC-wfcAJ
a
vieillie
ne
»3
l\j'
xi wè hestem.
*iLvk^^
qu'un seul exemple, dans
forme
la
hesten^ et alors, le
le
Je ne
».^U^Lw Sâhnâmè,
une forme
c'est
end',
régulière, mais tombée déjà en désuétude:
xi noh Slj
Jcjl
j-^
xJ »oLJ i^
iA_Ji
.lX-j
yûher meyer hem ne zddè ne end
bè
r^^r^
o^"^
;'
—
hemân
pdk zâde
ez peder
ne end.
Ne
sont-ils
L'un
donc pas nés d'une origine (essence) noble?
pure?
et l'autre ne sont-ils pas enfants d'un père de race
(Edition
(La répétition de xJ ne
Comme
verbes
vent à former
est
auxiliaires,
temps
les
Makan,
Vol.
IV.
em
J^
dîdèï , ou ^^iAj^ dîdy
£st\jL>
iwj'3>
/«c didesty là her
As-tu jamais
ijnc)
(^L:>-
yây
vu
et ,»Xwl
estem ser-
flambe plus fort que sur
les
didesty
Ex.:
,
\^ ^JùwlXjO ^*^
_j
Jlerdb
que
173.)
passés.
Kaâny, dans son Perisân, emploie ^^àmOk^o
pour
p.
un pléonasme)
—
sur
hîs ez
les
me^amurè tdhed âfitab
lieux
déserts
(ruinés)
le soleil
plages habitées?
Se'ady, dans son rûlistan^ dit ^«XwiA-yLw senîdestemj
pour
J
auX-yLii
senîdè em,
j'ai
entendu.
21
Kaâny
dans son Perîèan,
dit,
(^iAJ-».J'
|»-yLwL>U5'
jJ
der kiemendy uftâdestîm se'ab, dans un piège nous
sommes tombés rudement.
dans
D'ailleurs,
..yO*^jî
la
qOoJ
formules
leurs
ou Q^^'
îsten
dérivation des verbes dénominatifs,
même que
comme autant
ou ^l\j îden, de
îden
esten^ fonctionnent
d'auxiliaires.
Ainsi, du substantif J-i» Kerâm, démarche majestueuse,
on forme
iuS
du substantif
Kerâtnîden, se pavaner;
^^«_N-yolyj>
ytriè, pleur, on forme ,^yo*o^ yirîsten^ pleurer.
Quant à
signification,
la
au français devenir
respond au
français exister.
De JL
qu'en composition.
(fieri)
L'un
et
et l'autre
que
subsistance, dérive
^i^J;
îsten cor-
ne s'emploient
bâl, stature, aile, dérive
acquérir de la force; de
croître,
balîden,
observer que îden
faut
il
correspond
ztsten
,
^_5^
qlXJU
zitj
,
vie,
vivre, végéter.
§ 2. PARTICULES PRÉFIXES DES VERBES.
35.
le
Il
y a six particules préfixes dont on se
des verbes persans, savoir:
paradigme
trois
sert
dans
affirma-
tives et trois négatives.
36.
my
ou
v_j
Les particules affirmatives sont
(j-«^
ou
w
6è s'ajoute
de l'impératif
et
vieux style, on
^
my
v_j
ou
iu bè et
^jA
hemy.
est
au commencement de
des temps présents.
les
le
En
l'aoriste,
poésie et dans le
rencontre aussi devant le prétérit.
préfixe caractéristique
du présent de
l'indicatif et de l'imparfait.
ç^
hemy
,
comme
le
^ my
emphatique
,
tantôt donne
22
un sens de continuité
préfixe
ou
et iw
j,
fait
que remplacer
»^
,
ou.
^^
ne
mè,
De
participe passé.
Dans
négation
tous les préfixes du paradigme
temps caractérisés par
les
,
xj est
s'employer isolément en dehors du verbe.
le seul qui puisse
a.
le
non, ne, peut s'adjoindre à tous les temps et au
*J ne,
^
la particule
my,
ne précède cette particule. Exemples
nJi
j^k^Lka miy-âyem,
—
ne
Les particules négatives sont U nâ
37.
la
et tantôt
^ç/j.
je dis;
:
£-*o 7iem.y yûi/em, je ne dis pas;
(«J*j
AJCvliAiCyo mîyilzestem, je passais; *Xwi_\-i
-.^J nèmi/
yùzestem,
je ne passais pas, etc.
Cependant
en poésie des exemples où *i
l'on trouve
,
ne suit ^.^ m«/, Exemple:
^jiwX*Xs*
\:^^../*Kjf^
^»^3;-J
(j:X_j^_j>
Mhrd
dh firû
my
v>_o
j^/o
Q^^
nebiird %i^»îei^e«
^_5
3J-5
cîst
—
'jJv^
««jl
j o^b
j,^
hrni dâred
zi firu h'ûrden
perverdei Ms.
L'eau n'engloutit pas l'arbre ; quelle
énigme?
est la raison
(philosophie) de cette
Teau aurait honte de noyer son propre nourrisson.
C'est que
(Se'ady).
Ici l'inversion
my
nebiird,
pour nemîhûrd,
est
une licence
poétique à cause du mètre.
Dans
h.
les
temps
précédés
remplace cette particule par
j,
K
i^.X-^
«AiXÀicNJo
pas passé,
c.
ijfl
heydiym,
beyilzestend,
disons;
ils
.»
de
l'affixe
*
,
u
la
particule «j, on
négatif
^:
Ex.:
jÇj iwyuîym, ne disons pas;
ont passé; LXÀilvwLXjsJ neyiizcstend,
ils
—
n"ont
etc.
ou
j,
mè
est
afi'ecté
spécialement à l'usage de la
23
personne
seconde
de l'impératif prohibitif au singulier,
ne s'emploie nulle part
et
..yS^èekiln,
i^^Jla yary
ami
ne
et
..yS<.A
fais;
heJier
ailleurs.
meki'tti,
ne
La négation
thème
nâ
Li
ne fasse pas
qu'il
(En sanscrit
\/o
et en zend, tnâ,
se
met indifféremment
,
dans ces
et,
trois
soit
avant
cas, elle devient
mûr
immaturiis, fruit qui n'est pas
arriver
(parvenir
à
l'époque
9i,\jiJi\j
nadîdè',
homme
pervers, mauvais sujet; l\-iu«'1j
filou; vi^vWji-^iJ nudur'ùst,
nâ pdki, impur,
désespéré; LjLjLj
c.
:
encore, de ...uX.a>w.
de maturité);
voyant pas, participe de ...^\^C> Mden, voir; i^.A^ndmerd,
cœur,
un
*-AÀ5Ci
;
intégrant d'un composé déclinable. Exemples
ndres,
Li
iç.Lj
aoriste, soit avant le participe passé, soit de-
vant un substantif,
membre
(w,
->1
veut dire non).
*"Ç,
reeîden,
»
dans d'autres personnes,
et
doit être remplacé par xi,
le
^iy-gJ
revends plus pour rien au monde.
le
nekiinîm, ne faisons pas,
cl.
fais pas;
u hehîè mej'unts, achète toi (fais l'acquisition d')
Mais dans lXJJCJ neh'ined,
tn",
Exemples:
ne
sans
nd umtd
à d. esprit railleur, chicaneur.
§ 3. INFLEXION riNALF. DES VERBES.
38.
^^,o
de tous
L'infinitif
den, soit en ..y
naison
défectueux
gulier.
,
fait
Exemples
l'infinitif,
la troisième
étendit;
Si
v^joL
l'on
en
dans
les
verbes non
personne du prétérit au sin-
:
..O-^Lv^ yHsferdeu, étendre;
il
finit, soit
dernière lettre de cette termi-
,
qui reste de
ce
,
verbes persans
ten.
En supprimant ^
39.
les
hdft,
il
.J/^lfèd/fen, tisser; C>.J.m*^ yusterd,
tissa.
ajoute à ce
thème verbal
les
initiales
et les
24
que nous connaissons déjà, on sera à
désinences
de former tous
pellerons
40.
ou
..Ji
temps passés
c'est
;
supprimant
les
deux dernières
ten, de l'infinitif, ce qui
on reste
lettres
JJ*K^
(a^iiè) yiisier, étends;
i^b
thème
41. Si l'on ajoute à ce
(*jiè) èaf,
former tous
les
temps présents
quoi nous l'appellerons
18),
(p.
il
den
:
les initiales et les dési-
et aoristes;
apperf que
la
même
de
c'est pour-
De
toutes nos
norme
du thème
théine aoriste.
le
^o
lisse.
que nous connaissons déjà, on sera à
citations
l'ap-
deuxième
fait la
personne de l'impératif au singulier. Exemples
nences
même
pourquoi nous
thème prétérit.
le
En
les
des aoristes se trouve représentée intégralement dans la
2. pers. sing.
passés
dans la
se
de l'impératif, et que la norme du thème des
retrouve
3.
pers.
tout aussi intégralement représentée
sing.
du prétérit de chaque verbe, sans
exception.
Le paradigme d'un verbe non défectueux
commençants
liminaires.
le
offrira
aux
l'occasion d'appliquer toutes ces règles pré-
On
les
trouvera développées et précisées dans
paragraphe qui suit immédiatement ce paradigme.
§4. PARADIGME DU VERBE NON DÉFECTUEUX
...lAii'
ktnden , ARRACHER.
VOIX ACTIVE.
INFINITIF.
(..^XJîy kenden, arracher
(thème aoriste
.^
ken).
PARTICIPES.
Présent siAÀJL^ kenende
Passé
Futur
bvXà^ kende
arrachant.
arraché.
Jj^Xii^ kendeny qui sera arraché, digne d'être arraché.
25
GÉRONDIF PRÉSENT.
en arrachant.
..ULS' ketidii
MODE
INDICATIF.
AORISTE.
p.
*JL5'
'2. p.
-jLS'
kenem
ou
*^^
hehenem j'arrache, j'arracherai,
keny
ou
/^^
heheny
ou
JO»Xj
j'aurai arraché;
tu arraches, tu arrache-
Sing.
ras,
3.
p.
JvAi' kened
belcened
il
tu auras arraché;
arrache,
il
1. p.
*->J.S^
Icenhn
arrachera,
;
nous arrachons, nous ar-
*.jy*^ hekenîm
ou
il
aura arraché
racherons, nous aurons arraché;
2.
p.
i,\jJS kenîd
vous arrachez, vous ar-
ou l\>JXj hekenid
Plur.
racherez, vous aurez arraché ;
3. p.
lXjLo
kenend ou lXjLàXj hekenend
ils
ari'achent,
cheront,
Sing.
\
|*jLXaX mikentm
j'arrache;
^JLXaX mîkeny
tu arraches;
1.
p.
2.
p.
3.
p.
lNJLXa^ mîkened
il
p.
«.AJLXyC mîkenim
nous arrachons;
.
arrache;
2.
il.
p.
iAxÀXa^ mîkenîd
vous arrachez
3.
p.
(AààXx/C mikenend
ils
;
arrachent.
IMPARFAIT.
[1. p.
Sing.
Plur.
t
<
2.
p.
3.
p.
1.
p.
j»(_^ÀX-yO
j^^^lX-LX-^/s
rmkendem
j'arrachais;
mîkendi]
tu arrachais;
tX>LX-yo mîkend
il
arrachait;
*jiA*Xa.« mikendîm nous arrachions;
2.
p.
iAjlXaXj^^ mîkendîd
vous arrachiez;
3.
p.
cXJuXjLX.*^ mikendend
ils
arrachaient.
ils
ils
arra-
auront arraché.
26
I
Sing.
\
1.
p.
^lXJLj
2.
p.
(^cXju
3.
p.
(_\Jo
1.
p.
3.
p.
j'arrachai;
kendy
tu arrachas;
kend
il
^lXàj kendîm
Plur. ^ 3. p. vAjiAJo
1
kendem
arracha;
nous arrachâmes;
kendid
vous arrachâtes;
l\JiAa5' kendend
arrachèrent.
ils
PRÉTÉRIT COMPOSÉ.
11.
Plur.
kendè em
^1 «lN-îj
p.
j'ai
(ou s) ^_c' 8uXJL5^
X-É^M^/è
y ou kendei tu
8lXà5^
X-e?if/è
d?*^
stXÀj
kendè im
nous avons arraché;
/i-e«f/è
vous avez arraché;
2.
p.
3.
p.
1.
p.
2.
p.
lXj' siAÀJ
3.
p.
(Ai' 8l\x5' ^««f/è «?^/
•
arraché;
^,i>s.<w!
^J
il
«V/
as arraché;
a arraché;
ils
ont arraché.
PLUS-QUE-PARFAIT.
p.
(•0»J
-./8
2.
il.
p.
(C^^
<-''
3.
p.
0»j
1.
p.
/«J^-Vj
Plur. K 2- P- '-M'-H^
3.
p.
lAJJkj
«lXJu
kendè
»*Aàj
kendè
_^ B^Aii' kendè
niji
budem
j'avais arraché;
my hûdy
tu avais arraché;
mylûd
il
avait arraché ;
my bâdîm
nous avions arraché
<^ slXxj kendè myhûdîd
vous aviez arraché;
£-*
»lXà3
^/« »i-Xi^
kendè
kendè
my hkdeml
ils
avaient arraché;
FUTUR.
l\.
p.
Sing. < 2. p.
{3.
p.
/l. p.
Plur. J
2.
3.
I
lXx5 |«^L.?»
lXJo
^Li>
Mhem
//«//y
kend j'arracherai;
/e;»^
Jc«.5'
lA^U^
tXxJ
|«-fc^L3» lld/iîm
liàhed kend
il
arrachera
;
kend nous arracherons;
kend
p
Jsjy Ajij^|j3»
p.
OsJS iAxPLs> hâhend kend
JîdJnd
tu arracheras;
vous arracherez ;!
ils
arracheront.
:
27
CONDITIONNEL SIMPLE.
1.
p.
*LX.ÀXyS mikendem
(ou avec
Ji
t
eyer
''lï'g-
A 2. p.
3. p.
p.
(^cXÀXjyo mîkendy
\\jSuJi mikend
tu arracherais ou
il
arracherait ou
^lXâXx/O mikendim nous
si
s''il
ou
arracherions
j'arracherais
si)
on
si
j'arrachais;
tu arrachais;
arrachait;
si
nous arrachions;
j:
Plur.
<.
2.
p.
JoiJSjjCi-fl mîketidid
vous
3.
p.
JoJOi^jyfl miketidend
ils
arracheriez
ou
si
vous arra-
s'ils
arrachaient.
chiez;
arracheraient ou
CONDITIONNEL COMPOSE.
28
PRKTERIT.
Sing.
1.
(«lXJLXxx
p.
etasse, etc.
comme
«^.wli
kâski
mîketidem plût
a
Dieu que j'arra-
le conditioiiual simple.
PRÉTÉRIT COMPOSÉ.
Sing.
1.
**iu
p.
^yt^
comme
slXJo
le
V\\iS
(xXilo)
&J
kendè mibudem que
(ou
ki
j'aie
kdskï) kendè lasem, ou
que j'eusse arraché,
et
etc-
conditionnel composé-
MODE IMPÉRATIF.
2.
p
...Xj beken
p
(AâXj hekened
p
*-^ÀXj bekenim
arrache;
Sinz.
3.
1.
Plur. ^ 3. p
3.
p
qu'il arrache;
arrachons;
lXjuLXj beketdd
arrachez;
l\à>LNj bekenend
qu'ils arrachent.
IMPÉRATIF PROHIBITIF.
meken
n'arrache pas;
nekeyied
qu'il n'arrache pas
2.
p
..yX/O
3.
p
t\ÀXj
1.
p
l*j^ÀXJ nekenîm
Plur. i 2. p
lXm^àXj nekemd
n'arrachez pas;
lAÀxXJ nekenend
qu'ils n'arrachent pas.
Sini
3,
p
;
n'arrachons pas;
IMPÉRATIF DE CONTINUITÉ.
2.
c-
p.
l'Y^
t^ hemy
beken
ou
..^
-?
//«hî/ ^tf«
con-
tinue d'arracher;
;
3.
p.
lXàXj
^
//e»zy beke7ied
ou
kXo
^J,
^e»t^ kened
qu'il continue d'arracher;
i.
p.
*^^
<r^
/<my
btkeiiim
ou
[»tV^
iç^
^<;»ty
Aewm
continuons d'arracher;
! 2.
3.
p.
p.
lAjfcxJo
JoJXj
-î* /?a;»zy
^
bekemd
ou lA-yi^
jc^
-''t'wy
^«i2</
continuez d'arracher;
hemy bekenend
ow.
OJSS ^J?
//tfM^/
kenend
qu'ils continuent d'arracher.
29
La voix
42.
passive se forme et se conjugue au
du participe passé
REMARQUES SUR LA FORMATION DES DÉRIVÉS VERBAUX.
5.
a.
43.
lors-
des verbes défectueux.
qu'il s'agira
§
Nous en donnerons un exemple
devenir.
...^>»à sîlden,
moyen
du paradigme du verbe auxiliaire
suivi
Le
RÈGLES GÉNÉRALES.
composé,
futur
participe passé, le parti-
le
temps pétérits d'un verbe persan,
cipe futur et tous les
dérivent du thème prétérit de ce verbe.
44.
Le
participe présent, le gérondif présent, le fu-
tur simple, les temps présents, les aoristes et les impératifs
d'un verbe persan dérivent du thème aoriste de ce
verbe.
Nous avons
fait
observer déjà que le thème prétérit du
verbe non défectueux est son
lettre,
les
que
et
thème
le
deux dernières
Le
45.
moins
la dernière
moins
lettres.
DÉRIVÉS DU
b.
infinitif,
aoriste en est l'infinitif,
participe
THÈME
PRÉTÉRIT.
passé s'obtient
en
un
ajoutant
»
voyelle à la fin de ce thème. Exemples:
vi>ij.
8i>t(3 dddè,
rit//,
Souvent
temps
il
donné,
a balayé,
*^3«
nifiè, balayé;
i3'l>
dad,
il
a
donné
etc.
le
prétérits.
^U
participe
passé,
seul,
supplée
Exemple:
^o «Joji> ^^-^-^
o^r^
tous
les
30
kdn hem
âtéskiedeh yeste kuh u
muryà'M
l:emen Jiezidè der saJi
Les monts et
La
coles.
les
vaux
et
le
terre
—
—
der reftè cerendân le surdh.
creux) devinrent
branches,
les
zemin u âsmdn hem
teftide
les
comme un temple
Les oiseaux de
s'embrasèrent.
ciel
rampaient sur
frayés)
(les
—
d'igni-
la prairie
(ef-
reptiles s'en allaient dans leurs
trous.
Le
46.
en
s'obtient
prétérit
joignant
le
thème en
question au verbe normal. Exemples:
..^.'JJMiyJ>liâsty,
Msfen, vouloir, ^^J^.MiK^à^ /idsrem, je voulus, j^CwL-i»
tu voulus, etc.
La
47.
du prétérit au singulier
personne
troisième
est toujours le thème prétérit lui-même.
Par pléonasme, on ajoute
le
préfixe &j hè au prété-
Les exemples en sont nombreux chez
rit.
suheni
Jios
Une bonne
le pli
Mn
ez sine
hehilrd
—
zi
les
poètes:
dbrûiy llismnâk cîu bebiird.
parole enlève la haine du cœur (de la poitrine), elle efface
du sourcil rancuneux.
48.
imparfait ne diffère du prétérit que par la pré-
1j
position
^
my,
et,
par la préposition
Dans
tateurs,
les
dans
le
vieux style ainsi qu'en poésie,
^-^ hemy.
œuvres de Ferdôucy
et
dans celles de ses imi-
on rencontre souvent nn i^ y à la
fin
de la pre-
mière et de la troisième personne du singulier, et à la
troisième personne
du pluriel du prétérit imparfait.
Ainsi, on peut indifféremment dire ^O--»-jy0 mîm'Ardem ou
mîmûrdemy,
je mourrais; iJ..fjyo
rait; l\Ji3~*_jç-«
raient,
du verbe
mîmûrdend
et
i-)'3j^ milrden,
mîmurd
et (CO-*.-y9
^_clX,Jl>j-«wa.*
mourir.
çAù.^^-^
mîmurdy,
mîmurdendy,
il
ils
mourmour-
31
49. Cette irrégularité se
remarque aussi dans
simples de quelques verbes
rits
La
remplacée par
f/d?r
^ my
préposition
tevàrVi
\j
est
omise ou bien
ki i)âdûdh-i Taleristân biid ki ^âdetas cendn
budij ki lier sdli 710U ki der
mdldn
est quelquefois
C'est une forme vieillie. Ex.:
bè.
mestur
,
dmedi u veqti iftdhl mu'dmelè
le ta%çili lierdy Mstetidy silden der héit-ûl-mdl nezer
ci ez sdli yilzesiè bdqij
est
écrit
dans
hûdij
fermûdy her
-il
l'
époque de
la
réouverture des
affaires commerciales, lorsque les percepteurs allaient percevoir
dans
la
du
caisse
aussitôt, par ordre
du
bus apparentées avec
trésor.
la
famille
le
Hardy,
Le reliquat de l'année écoulée
roi, distribué à
royale
était
un groupe appartenant aux
et
demeurant dans
dont chacun recevait une quote part proportionnée au rang
et
vilaiet
uecîby bedddy.
chroniques qu'il y avait, à Taberistan, un roi
les
qui, à l'arrivée de chaque nouvel an et à
regardait
u "em-
bûdy 1er Ijemd'-aty ez qahdili Tas ki der dn
bûdendxj qismet kerdy u her yekrd ferdhûri %ecel u necibi
Il
les prété-
mais cela arrive rarement.
le
tri-
royaume,
(qu'il avait)
à la provenance (de sa famille).
Au
quefois
sur la
de la particule ^j^ my on rencontre quelç4^ hemy, qui tantôt n'exerce aucune influence
lieu
^
signification
donne un sens
de
du
prétérit
continuité,
dans ces vers de Ferdôucy:
imparfait, et tantôt lui
comme on peut
le
voir
32
ier ^vt/ii
Il
u bederîd
précipita
se
qelbi sipâh
au cœur
— demdn
u hemy
ez peci
reft
Mh
de l'armée et le déchira; le sah, ha-
même
letant de rage, continuait à le suivre.
dmed
eu
benezdiki tiellciryâh
—
tehemten hemy liûrd mey là sipâh
Lorsqu'il fut arrivé près du lieu de chasse,
que Tehemten
vit
il
tem) continuait à boire (buvait sans désemparer) du vin avec
—
direfsi gefâ pîsè efrâcyâb
L'étendard d'Afrasiab,
la poussière
comme
le
le
hemy tdbed
ez
(Riis-
ses soldats.
yerd cûn
âfitdb
tyran, continuait à resplendir au travers de
soleil.
Dans l'exemple suivant
,
le
rôle de
^_^ comme
parti-
cule de continuité est distinctement précisé:
iu mirevy u
ki
men
hestè bâz
my mdnem
—
'eï/eb
ki bîtû
bemânem
'eyeb
hemy mdnem
Tu
pars
et
moi,
rendu de fatigue, je reste en arrière.
nante! comment pourrais-je demeurer sans toi? comment
rais-] e
continue-
à exister sans toi?
On y
verbe
Chose éton-
même
voit
que
-.JôU qui
le
poëte joue sur le double sens du
signifie
demeurer
et aussi
exister.
verbe
50. Le prétérit composé se forme en mettant le
normal après le participe passé du verbe qu'on veut
conjuguer. Exemples:
..,lXjL5'
kendei,
ivi
kenden, arracher; *'
as arraché;
cy-.>*^
«lA-i^ kendè em,
TiOjS kendè
kendè îm, nous avons arraché;
Jul
est,
»iA-i5'
il
j'ai
arraché;
a arraché;
kiA-O
^} vOjS
kendè U, vous avez arraché;
33
Ji
kendè end,
slXJo
<-XJi
\x.«(0» geste em,
sauté,
—
etc.;
«herché,
XaawJ>
derelity ki perverdy
eyer hâr Hdr-est
L'arbre
or
âmed
y/V*;'^
bèbdr
de ..J0*o- yesten, sauter,
Kkm*^
u\j1
chercher,
— hem eknun
c'est
toi
c'est toi
qui
qui
l'a
ses
Md
avez:
j'ai
etc.
—
riste-y
Tu
fruits.
et regardes-y.
a semées.
les
vous
id,
hehimj hères der kenâr
— eyer perniydn-est
liûd keste-y
geste
isA.wJ> gûstè em,
*'
vous avez cherché,
«/,
Prends-en dans ton giron
rances,
et soie,
etc.;
que tu as soigné vient de porter
(maintenant).
nes et
sauté,
de ..->l*wJ> ijusten,
iAj'
etc.;
—
ont arraclié;
ils
j'ai
Si c'est
le vois
déjà
Si ce n'est qu'épigagner)
te fait
(s'il
tissu.
em
— penhdn
^esqJid bdftè
em
Dans mon cœur,
j'ai
pratiqué des poternes qui donnent dans l'âme
et,
caché (à tes yeux),
j'ai
joué (tramé) avec
^iz
dil sûy (/du derïcehâ saJitè
La
ta hdtû
zi
toi mille espiègleries
particule ^-^ s'adjoint aussi au
d'amour.
commencement de
ce temps, mais les exemples s'en présentent rarement.
51.
Le
participe
plus-que-parfait se forme en faisant suivre le
du verbe conjugué, de
q^^
etc.
(prétérit de
"fixe
j^. Exemples:
...tXxÀijO
trait;
duside
^^C>y^
bûd,
dusîden, traire,
il
avait
avions trait; \A_Ji3j.—J
trait;
/*J<^J
avec ou sans
ïuXj^^O
[*->».i
siA—«-vJ^O dûsîdè bâdy
bûdem, (^O^ bûdy
(.Oj.j
être),
biiden,
,
tu
avais
»i-XaX0»O
siA—x_Ài^O dusîdè
dilMdè
trait;
bicdem,
vous
j'avais
SuX>.^»0
0»_J
dûsîdè
bûdîd,
le pré-
budîm,
nous
aviez
trait;
3
34
HiA-A-vlkO
cV-iOfc-3
nâliden,
se
sûrîden
révolté,
etc.;
révolter,
se
aJi^jJ
de ...lA-oLi
je m'étais
lamenté,
etc.;
—
lûdem,
je
nous nous sommes lamentés,
«LX^ili ndlidè hûdim,
de ,..iA_J,«p-w
m'étais
—
avaient trait;
ils
,
acN-Ju nâlîde hildem,
lamenter, *<-\J
*J.'-^
etc.;
hidend
di'àidè
hirîdè
'*'-\?5V^
surîdè
^'•^.)*r^
f^_y^
hûdim,
nous nous étions
révoltés, etc.
Le futur composé
52.
riable
.Jûw|^
De
^S>\^à> Hâheni
de
précéder
faisant
Kâsten, vouloir).
je dormirai;
lXjoL_5>
Jiâhid,
nous dormirons;
t\-oL_i-
t\-uL3»
JSjL5^U-S>
il
OujLj
vivre,
ii>>~«*o;
Mhim
zist
live
Mhim
*.x?ty>-
,
^|^^
«A-uL f\y^
pdyid,
liâhem
nous vivrons,
Mbid,
l)
;
—
MJiim Mbid,
vous dormirez;
—
Mhempdyid,
nous guetterons;
zist,
etc.,
^f*2'\yS-
dormiront
ils
de
en anglais
/
qlX-ajLï
je guetterai, etc.;
de ..-Xwj:
je vivrai, etc.; \:y^^**^\
comme
habid
tu dormiras; vA^]^_>-
MMd
(_\-v_^]^-i>
Mhem
^1^3-
MMd,
dormira; (Ajo|^j>
Mhend Mbid,
pdyiden, guetter, surveiller,
du verbe
(aoriste
(A-ol^-i-
çP|j_i» liàhy
J^jjL^ Mked
en le
et
Exemples:
dormir,
Mbidun,
...lA-^jIki»
forme en conservant inva-
du verbe conjugué,
apocope
l'infinitif
se
sisteti
>_x-^3"~?*
will live, thou wilé
etc.
,
53.
Le
conditionnel simple ne diffère en rien des
variantes de l'imparfait.
*JCs-it^
L^Ij
jj
t^ *JC*w.i'iA-yo
keryiz bedngâ nemireftem ,
Yoici
1)
Au
lieu de
iAjoJ^:>
miMheiïi beMbem,
pour toutes
mode
les
si
'j-i-j'
deux
:
j-J
'
fiye?"
2/'*''^
midânistem
je l'avais su, jamais je n'y serais allé.
exemples
des
Exemples
de
f^^-^,
la
seconde variante de ce
"u peut aussi dire
j*j|j-^.
jJ'^^^V»
litéralement: je veux que je dorme; et ainsi de suite
personnes des deux nombres; en conversation, ce dernier
est pins usité.
35
conditionnel
faisant
autant
de
rimes
d'un
passage
de
L^Jj 3 ^..Juw^J Joseph et ZiileyJia, poëme de Ferdôucy,
dont W. Jones n'a cité que le premier distique
:
sehi/
der
Jcefi tir sikestemi/
cerK beyûzeMemy
Pour une
céleste avec
qui est
la
lune
—
bè pexj ferqi
âsman sudemy
mâh rubudemy
yerdun
sur
main de
la planète
ma
couronne (auréole);
ton
— beqedr
—
qelem
ez niihum
befiiçûrdemij
sein,
j'irais
heurter à la porte
kalam (roseau, rayon)
Mercure; j'arracherais du front de
puissance
neuvième sphère; avec
des hauteurs de la
du
seri felir her
ez seri
tête îvre d'orgueil; je briserais le
dans la
sa
— kulah
nuit passée
seule
ma
—
yer âçûdemxj
1er béret
me
mon
ferait planer au-dessus
talon, je foulerais la tête
ciel!
direM eyer mûtexsrrik sudy
u ne Ijefdy
Si l'arbre était automobile
^ay be^ay
—
ne gur-i erre kesidy
Remarque.
tionnelle en
(d'un endroit à l'autre) jamais
il
n'eut souf-
de la scie, ni la tyrannie de la hache.
fert ni le supplice
préposées.
zi
teber.
Quelques
^
\j
final
Exemple:
-S
fois
on cumule la forme condi-
avec les formes io he et
^ my
36
H
yer bedânistemy
HZ tu
Si
je
dûry ntmiyustemy yek dem.
je
que
savais
—
—
Jiemcenîn
ferqet-i tu
même un
(de tes yeux)
même un
toi,
—
nemybudemy yekruz
ve ez tu yâih
la séparation d'avec toi serait si
ne chercherais pas à m'éloigner de
raîtrais pas
hcTsed u dïsvar
sc'-ab
pénible et
si
dure,
instant, je ne dispa-
seul jour!
(Euvâri Suheyly)
54.
Le
f^\i
composé se conjugue en mettant
conditionnel
hâhm
ou j.^j bûdem devant
conjugué avec ou sans
De
\-A_?>jO
cousu; (C*lj
bdsed
dûlitè
lX/as^
dûMè
dûlltè
bJiâ>y^
bdsend,
xX^Lw
.li
auraient
eyer
nuestè
55.
Le
ditionnel
et
,
'oL^o
gères au mode
De
zûdè
...y.>5jsî
cousu.
si
ce
,
iS.i>*^ù
nous au-
iJ^*^^
auriez cousu;
xXvi^/ijJ
'
vous
fait.
n'est
isS
si
J>
ki,
pas du con-
diffère
doit
qu'il
que,
iOCiii^
être
accom-
Mski, plût à
mehâdâ, à Dieu ne plaise que, étran-
conditionnel. Exemples:
efzûden,
bâhm, que
vous
bdsîm
— cXjiJ^-ya
du subjonctif ne
pagné des prépositions
Dieu que,
diiJifè
mibiidid kâr sâhte nemîsild,
ne serait pas
prétérit
composé
,
hdsem, j'aurais
dilhte
xX^jO
badd
du verbe
cousu; lX-À^Ij
aurais
tu
,
diUitè
ils
restiez assis, l'ouvrage
«JC>5i->
-v-w^u
hasij
le participe
^^. Exemples:
préfixe
cousu; (^Àilj
aurait
il
,
rions cousu; vAxàvIj
lXJLwIu
coudre,
duhten,
..Ji!s>^t^
le
j'aie
augmenter,
surfaire,
j^\i
augmenté, surfait; (çCcL
«Ojjà'
8i3^j'
iS
nS
ki
ki
ef-
efziidè
hasy, que tu aies augmenté, surfait, etc.
56.
Tous
les
temps optatifs, exprimant un vœu ou un
regret, ressemblent à ceux du
différence qu'au lieu de
»S
^
mode
faut mettre «-^-ùl^ kâlhi
il
ah! que, plaise à Dieu que,
i^j
«vAj'jJ
nezâide bud, plût
j-J
à.
r^ <y^
Dieu que
'j-^
subjonctif, avec cette
etc.
XiX^O
ma mère
Exemple:
kâski
merâ mâder heryiz
ne m'eût jamais donné naissance
!
37
C.
DERIVKS VERBAUX
THEME
11U
AORISTE.
Le
'participe présent se
forme en ajoutant à
du thème
aoriste la désinence
«Jô ndh ou cndè. Ex.
57.
la fin
:
...(Aj^O deviden, courir, thème aoriste y^dev, participe prés. KL\i»u>
devendè,
—
courant;
part.
prés.
raser,
thème
^\\'y-i_
,.yil.5^ puliteîi,
thème
bouillir,
pezende, celui qui fait bouillir;
aoriste
— ...kAA^i'j*
ij pez,
ierusîden,
•
aoriste (ji-'j' ierds, part. prés. «(AJLw'j' ferâsendè
rasant,
,
qui rase.
lûdem
bè Jieled zihendei IdCèzdr'i tu
Au
paradis,
(embellisant)
j'étais
occupé à
embellir tes parterres de
tulipes.
Remarque. La seconde personne de l'impératif de
dâdefij
...o'^.)
comme
donner, peut s'employer substantivement,
par exemple:
^iAj
bedehy, donne,
il
que tu donnes,
faut
bedehjji vilayei , les impôts annuels d''un district, ce
Le gérondif
58.
fondent
à
diffèrent
avec
tort
et aussi
que ce
présent^ que les grammairiens conparticipe
le
essentiellement
l'un
de
présent,
l'autre,
bien
se
après
iuLi-.O
voyelles
les
U
(>^\
t,
l')W'*~?"3
j,
^^, devient
t*)-;^
u yirijdn u yumhâii raffem id derulidiie, en
ments, en pleurant, vacillant, je suis
de ..-Js-AwL—i» lidsfen,
...ijjj-^» l'dzdn,
aoriste
»L_j»
se
lever,
en se levant;
JiâJi
,
gér.
—
pre's.
l*)
J
,..î
îjân.
.•jLXàJ lenydti
ân^
Ex.:
u nàlân
boitant, en poussant des gémisse-
allé jusqu'à la
thème
..b
qu'ils
forme en
ajoutant au thème aoriste d'un verbe la désinence
qui,
'^cX-J
^i>o'^«
district doit ])ayer.
aoriste
cour du prince;
^A_i»
de ,._ilA*/L_.i- lidsien
.-.L-PL—i- lldhdn,
,.yCw. riisten, croître, thème aoriste ic». rwj
,
gér.
Tiiz,
,
gér.
vouloir,
—
prés.
thème
en voulant;
—
prés. .mUj.
ruydn
de
38
—
en croissant;
de
ijii—j
kes,
tLême
tuer,
Jcusten,
— de,..iAxAv^
kûi,
aoriste \JiiS
aoriste
i^S yiriij
—
en traînant;
gér.
prés.
^éT.])Téa.
,
thème
Jcesîden, traîner,
JceMn,
...L-Xv—i
prés.
gér.
thème
.J/^^mJiS yirîsieH,
...bJr yïV^É??», en pleurant;
aoriste
de ..-.X-wj
qL-w-j
kiisân,
en
tuant.
59.
Si
les
nuances de signification, parfois
fort déli-
entre les gérondifs, les participes présents et les
cates,
verbaux persans, ont souvent embarrassé
adjectifs
l'ana-,
lyse, c'est qu'il n'y a d'uniformité ni dans leur dériva-
dans leur emploi. L'usage seul en
ni
tion,
exemples:
revân
j^t^.
thème
ten,
')
aoriste 3.
,
en
ou de
licite,
io'j.
re/"-
âme,
signifie aussi:
moins rarement que de
l'on s'en sert aujourd'hui
permis,
(gérondif de ^^y3.
allant,
aller),
rev,
la loi;
fait
î^
.
partant, allant.
revânè,
et
revâ
Le
verbe ^^yi>^\^ tiivânisten n'a pas de gérondif ni de paren 5iA_j
ticipe
verbaux
Ij^jj"
tilvân
j^î^j
locutions
^LXj^
60.
des
bien qu'il donne naissance aux dérivés
,
ievânâ, puissant,
thème
,
nâtevân, impuissant et
q'vj'Lj
aoriste qui, précédé de
qL_a_a_x
impersonnelles
forme
les
on peut,
et
^./e,
mîtiivâii
nemîtiivân, on ne peut pas.
même
Les participes présents, qui sont en
adjectifs
verbaux,
terminés en
<î,
I
se
temps
rencontrent
moins fréquemment. Exemples:
De ...iAjO
—
de
dîden,
voii',
l30 dmiâ, sachant, savant;
1)
imp.
—
hin, jjart. prés. \^X^^hînâ, voyant;
de
..-.JLvlîO
Employé adverbialement, .«jlj» revdn
\\iy*.A L-Jji*- im'î) revdn
lité;
mjo
.-J0*O'i3 dânisten, savoir, thème aoriste
lX^wJ^-^xX
l'jlî)
signifie:
xerf mîzened,
^svan minuviced,
il
,..ii3
ddn, part. prés.
ddsten, avoir, thème aoriste
il
aisément, couramment.Ex.:
parle avec beaucoup de faci-
écrit
courramment.
39
ddr
.'l>
—
thème
*^
aoriste
gu,
part.' prés,
de ..y^iÀ^ yoften, parler, thème
—
yuyâ, parlant, disant;
—
qui orne;
— de
prés. '.'l> dard, ayant, riche;
part.
,
cherclier,
aoriste
,.y>L.w-^
y^lj» yuj/â,
j_j yû,
part,
Loi
de ...i-Xaxj: ziMden, orner.
thème
de ...lAjiw seziden, convenir,
aoriste
cherchant;
yj—
pre's.
ztbd,
ornant,
lm4 sez,
îi_»«
sezâ, qui convient.
noms donnent
Certains
lieu à
une formation analogue;
large et Lj-g-J pehnâ, largeur; ^y^^iJ
i-Y-g-r! V^^^^y
rôusetij clair, lucide et \jJj^. rôusenâ, lumière vive, éclat.
ainsi:
Une
femmes d'Alexandre
des
le
Grand
Kôu-
s'appelait
sena, que les Grecs prononçaient Roxana.
Le thème
61.
aoriste, pris isolément, n'est pas toujours
d'une prononciation identique avec la deuxième personne du
singulier de l'impératif, car dans les verbes qiAj^cJ» devîden,
rf>^ bûden,
reften,
..-AS.
thème
diffère de dev,
nétiquement de
diffère de bev,
tif,
thème
rev,
thème
de sev, thème aoriste,
siiden, etc., dooû, impératif,
^^^A-ci
aoriste
rôou, impératif, diffère pho-
;
aoriste;
bas ou bâd, impéra-
aoriste; sôu, impératif, diffère
etc.
Il
importe de bien distinguer
nuances.
-ces
Le
plus souvent, ce
thème n'a pas de sens déterminé, à
moins qu'on ne précise ce sens par des particules posiou négatives.
tives
Il
est de
en
même
pour ce qui con-
cerne les impératifs.
62.
A_j bè,
De
L'impératif est précédé de
ou, par euphonie, ^3
...i3y«jS
fermuden, thème
ordonne, daigne!;
—
betj
aoriste
la
particule
avant un
i
s.i
bè
élif vieddé.
LlS ferma, impér.
Le^àj
ou
Ex.
:
hefermd
de ,..l\—jKfc-*« mzânden, incendier, thème aoriste
^';fc_A«
sûzàn,
impér.
arriver,
thème
aoriste
qU^_wJ
I
d,
lesûzân, brûle;
impér.
Lu
— de
qiA_xi) dmeden
leyâ, viens, arrive donc;
— de
40
n
.
y
I
tliême aoriste v,i>oi uft,
uftâden,
ii l
ci*i^
s'écrit aussi
i^^^/Ji^
inii)ér.
heyiift
,
qui;
tombe.
ieyiift,
Cette particule positive xj &è n'a presque jamais lieu
devant
has
(jilj
liaire
oL
et
q»^
du verbe
On
être.
la
supprime souvent
en prose dans des verbes composés
et aussi
en poésie,
du verbe auxi-
impératifs
6(^(^,
hûden
avec des parties du discours déclinables et indéclinables.
Exemples
:
._X*»*Li>.J herViâsten,
se lever,
surgir, et ..JCviO^j if «/«î'/ew, soule-
ver, étant composés de la préposition
•aF>
j
lerMz, lève-toi
,
-j
1er, sur, sus, font,
à l'impératif,
cela, emporte-le.
— Les verbes
^'oj lerdâr, soulève
,..(A—jUL vâmânden, rester derrière par trop de fatigue, et ...oLiLw-jij
vâijstâden, s'arrêter tout d'un coup, étant composés de la préposition Uj
va,
à l'impératif,
font,
r^*) vdmdn,
ne bouge pas, reste debout;
main
—
i'i'-^3
reste derrière, et
\.:^aj*iO
impér. ,.,p o-s-wO dest bezen,
(6?t;*0.
o-woij
vâyst
dast zeden, toucher avec la
Dire
touches-y avec ta main.
ia5>j>J heherUîz, »'iAjjJ hurhedâr , imU".!^ vâbemâii, ^^^f.j*t^^ vâbeist,%^rait faire autant de pléonasmes.
63.
impératif prohibitif ,
Ij
ou qui défend, se forme
au moyen des prépositions négatives
...
et
i3
fais
frotter,
imp.
jLf nemâl,
aoriste
sâhten, faire,
frotte
(^wjî âzmây
içLsjLo neydzmây
Dans
^
ou
tney
le
aoriste
:Lw sâz, impér.
—
;L<sw..<
meçâz
ql\-uLo mâliden-
jLo mal, impér. jLi memàl, ou, en langue vulgaire,
rac.
ne
thème
en langue vulgaire, ;L«*o neçâz;
ou,
pas;
xj
Exemples:
ney.
De ..yCi>Lw
ne
ou * mè,
*w<
ne, qui peuvent se changer, par euphonie, en
,
,
pas;
—
de iM^^v«y âzmûden , éprouver, thème
imp. ^_^uo:Lyo meydzmdy , ou, en langue vulgaire,
n'éprouve pas.
vers suivant, le poëte emploie ces
riantes de l'impératif prohibitif du verbe
deux va-
q^^S âvurden
41
thème
apporter,
double
la
sur
aoriste
,t
vin
^
et
.
ney
qui veut dire en
,
une
signifiant aussi
,
neyâr, correctement parlant,
mey 7temiM/iem neyar
joue
il
itey
flûte
même
(quoique
X-f^-i
nemihukem meydr
Je ne veux pas de vin, ne l'apporte pas (c'est-à-dire apporte une
Je n'aime pas
la flûte,
parties du discours déclinables et indéclinables
servent
négatives,
particules
les
placer
se
flûte).
ne l'apporte point (c'est-à-dire apporte du vin).
Les verbes qui admettent dans leur composition
64.
les
^
temps du
une faute):
soit
—
temps,
particules négatives
des
signification
mey (^ y euphonique)
même
en
âr, et
entre
le
verbe
et
la
mais
partie
celles-ci
con-
doivent
discours en
du
question. Exemples:
..i_/0
^i>»uwO dest mezen, n'y touche pas;
vi>>jy*(LjL vâneist
^*^*J lermeJih ou
rière!;
es assis.
(Voyez
'r*^'A, hernelnz,
exemples, pour
Jes
la
ne te lève pas, reste où tu
langue vulgaire, du n°. 63).
Nous verrons plus bas ce que sont
optatifs^ et comment ils se forment.
les
65.
tifs
66.
tion
le
la particule lu
dâdi
de
un sens
forment en substituant la particule ^çA
Donne
droit
impéra-
Les Persans ont aussi un impératif de continua-
qui s'emploie seulement dans
hemy à
vdmèîst, ou
\.i>«ww«oii^'«'j
ne t'arrête pas; ^\j^*jVdinemân, ne reste pas en ar-
,
hè.
yeddi/âii, m'ideh
Ex.
affirmatif. Ils
my
ou j^*^
:
û bedâdi dddMhân mires
toujours aux nécessiteux cette part de tes biens qui leur revient
{ddcl),
et
empresse-toi
d'arriver
au
cri
{ddct)
de
ceux
qui
en appellent à ta justice {cldd).
L'auteur joue
ici
sur le double sens du
qui signifie justice et
cris.
mot
i.>b
dâd
42
O.'A^
»^
(3L*
QrV*
Lj
o^
Mra mûhleti
febihd ve
se rûz
^^
3
ïil^L^
Sri^^
*^'*^
t:?J
'^^
j^
'^
dèh eyer pis ez mufileti an rnebleyra neqd huned
bè tdzîdnè mizen
illa
'^'
*^
*^k-^.3^'
td ânki mal beyiizdred yd der
zîri
ëub
helâk seved
Donne
la
lui
somme en
un terme de
trois jours. Si, avant l'expiration
espèces, c'est bien;
ce qu'il dépose (exhibe) la
:
.
bddi
ti)l>
...aXj.
renyîii
se'ar
est
mais sinon, continue à
somme ou
y.x.M
»
u
qu'il
meure sous
^i^^-vw'
le
du
délai,
il
paie
fouetter jusqu'à
les verges!
..y-ij-X-i.
Ou
—
hddi renyîn mtfûrus u
du vent enluminé
(inspiration), l'or c'est
lidk renyità zer
hdki renyin mîcitdn
La
de
la
poésie,
c'est
poussière
un
souflB.e
brillante
et
Continue à vendre ce
belle.
souffle et
à
ramasser cette poussière (terre, métal).
M
iîy mizen u beyûzdr td meni meskîn
— nezzare mîkunem dn
sd'edi
niyarhi rd
Trappe-moi sans relâche
,
avec la lame de ton glaive
malheureux contempler ce (ton)
rd/i ber sert efldki
,
mais laisse-moi
joli avant-bras.
gehdii hdki endâz
—
mey mlMr u yirdi Imbrâydn
mitdz
Vas-y,
des cieux
et
vite,
du monde
à boire du vin
continue
(c. -à-d.:
à jeter
ne
fais
et cours-y butiner
de
la
cendre sur
aucun cas de ce qu'on
la
cîme (voûte)
dira).
Continue
autour des bien-aimées au beau-visage.
43
y^ j
L'expression persane
MU her
ti)li>
poussière
ser, la
sur la tête, veut dire: vilipender, couvrir d'opprobre, mépriser.
i^y^
^^
i^^
1j
my kûn
biigûryy fermudè est kl kiesbij
midân td
hildâ
Uu
afin
8L>yy
^-i^-*'
ta kiâhil ne
"sevy
t_$^j?
— û rûzy
ez
kiâfir ne sevy
homme
grand (saint)
conque
^
iS>'^^
a dit
de ne pas rester
d'un négoce quel-
occupe-toi toujours
:
reconnais toujours en Dieu le dis-
et
oisif,
pensateur de la ration quotidienne, afin de lui garder ta
(afin
foi
de ne
pas être mécréant).
que
67. Jjaoriste n'est
thème
le
immé-
suivi
aoriste
diatement des désinences personnelles du verbe normal.
Exemples:
comme
tantôt
on
cas,
de
en
comme
.ii*.^
âsmânes
ki
Hafiz,
ôyi>
wX5>0
mimieti sipâhy
le
Ai; zened^
,
tantôt
comme
Il
etc.
le
s'em-
en prose,
quelquefois
et
futur anté-
Dans ce dernier
futur simple.
on remarque ce
v
^^-
triple
Dans
emploi
Exemple:
j^La.*
tîfy
de
gazels
l'aoriste.
uj!
zeny
adjoint la préposition iu &è ou
lui
des
J,;
poésie
présent,
le
rieur et tantôt
un
zenem,
(VJ;
très-souvent
ploie
ij^iaS
^
ez Jeyzi
— bdz
^^^-JLi
liûd
iS ^i^o'
qI-^^
dehed âb
ydh yâhy
er ci
ijioU-w!
;t
—
L-g.-A_j
tenhâ yehân beyired by
ber ser nehed kuldhy
— murydni
qdj ddnend âyyni pddMhy
L'épée
faveurs,
à
laquelle
accomplii'a
le
ciel
toute
aura donné de
seule la
la
trempe dans l'eau de
conquête du monde,
ses
sans le secours
44
des armées. Bien qu'il arrive parfois qu'un faucon de chasse se couronne
tête
la
d'un chaperon,
il
n'y a que les oiseaux du Caucase qui sachent
bien porter les us et coutumes de la royauté.
Dans
cet
exemple
,
dehed
lA^J»
ployé au futur; «Xaaj heyîred
,
^olp
aoriste de
nehâden
em-
nehed,
iA_g.-J
au présent subjonctif;
,
est
aoriste de ^^iji^ yiriften
s'emparer, est employé au futur;
prendre,
même
aoriste et en
,
temps futur antérieur de ^o'j) dâden, donner,
et
cXiJU
dânend, aoriste de ^X/^^Jb dânisten, savoir, au présent
de
l'indicatif.
encore
Voici
comme
.^>.Lj
exemple où
iç-^. <AiL^
-wj
Lx.3 j*.j
peder bdsed u men pecer
monde un
Le
l'aoriste
seul porteur de
^a
de la préposition
miyir'iyem, je pleure,
préposition
Exemple
_5
fils
(Xwlj jj^^, fr^^j
comme moi,
et
il
ne res-
couronne debout!
mtj.
*.aj^
Exemples:
*-OjXa^
yiyîyt;»?, prés. ind.
il?
^^ my
pleurent.
est parfois
supprimée en poésie.
:
zer'-ei
umîd-râ ki mîkâry
les cultures
•
—
ez
sexâh kierâmet âh dehed
que tu ensemences, espérant en Dieu,
ricorde leur donnera de l'eau, {dehed pour mldehed;
69.
y^
nemâned yehj tayccr
nous pleurons, ôs.>^S.^miyinyd, vous
pleurez, lXa.aJJCx/9 mîyfvjend,
Pour
employé
_juJCa/9 miyirîy, tu pleures, lA-vJyîCyO >«éV''^^^'^»
pleure, ^xj.3C^.< miyiriym,
La
est
présent indicatif se forme en faisant précéder
..JCw.j,/ yiristen, pleurer, aoriste
il
qx
— bedilnyâ
un père comme Riistem, donnez un
tera pas au
68.
l'aoriste
futur:
eu riistem
A
un
Le présent
le
nuage de sa misé-
le sujet est
kierâmef).
subjonctif se forme en faisant précéder
45
des conjonctions \j
l'aoriste
MBl
,.,0^
X4.J
Ici
miirdeii,
meuve; i^j^.
je
hemirif, plaise
lX^ _^'
J.:>î ^l3-
Mi-
/}-^«
^
r?fej
^^=3^^
/ti
xjCïilS kuski
ki hemir}j,o\\
à Dieu que tu meures
^^
que, ou xj aXi;'/
bè,
mourir, aoriste ^j-*r^ mirem, présent subjonctif
bemirem, que je meure, ou »yt^i
Dieu que
h
M
i>S
Dieu que. Exemples:
plaise à
hè,
^o *-^
e</el
J3; o'^
'-^^'^
w^
\S-^-^ Ci*—
L5^j-i?
Mrl
der pdy tu sild
*-=3-iiû Mski
').
;_$Lj
(j.-^--'"
i^^.
nS
ôemirem, plaise
—
desti yeytij bezedjj ivyi
7/eld/rem ber ser
Plût à Dieu que
la
le
jour où
main du monde eût frappé
l'e'pine
ma
de la mort s'enfonça dans ton pied,
tête avec son glaive mortifère.
Quelquefois la préposition &j hè s'omet
accompagne
subjonctif.
le
,
et
*/
kl seul
Exemple:
merâ mery behter ez yn zendeyij
—
ki sdlâr
bâsem
kiineni
bendeyy
J'aime mieux la mort que cette vie où, tout chef des armées que je
que je
suis, l'on veut
Dans
les
locutions interrogatives
supprimer
de
subjonctif. Ex.
C'est-à-dire:
1)
aller
fasse de l'esclavage.
kJ^
le
,
il
est plus
ne conservant que
en
élégant
du
le \_j
:
que je meure, que tu meures en bon musulman, pour
en Paradis, (comme nous disons: mourir en odeur de sainteté).
*«^<-.
meures,
..-^ meit bemirem,
,.y9
'Jj-* meryi
usitées dans le sens de:
Le substantif mort
d'un fidèle musulman.
que
je
meti,yi
meure, t^j^».
^~a
meryi
^i
tu bemiry, que tu
tu, expressions familières
Est-ce vrai? dis franchement!
est
employé
ici
dans
le
sens
religieux, la
mort
46
heMrem,
*.fc^.
(•-^j|^^.
beMnim,
Les
faut-il (que)
optatifs négatifs
f^%y^^^heyiiijem,
y^
<c>-w''
ne supportent pas
nerevy hehfer
lSSî-^
he-
dois-je parler?
nous eliantions?
remplacent par la négation xi
le
gp>^yè^ miMhy
que je mange? (•J^jJ
faut-il
revîm, veux-tu (que) nous partions?
est,
il
tu
le
hè.
Ils
Exemple:
ne.
vaut mieux que tu ne partes
pas; ne pars pas, cela serait mieux.
§ 6.
DE
l'infinitif.
même
70. L'infinitif, de
que
les pai'ticipes, est
compté
par les grammairiens orientaux au nombre des noms déclinables.
71.
En
appelle
forme
stantif
ajoutant à la fin de
même
participe futur, qui est en
de
un
^
que
l'on
t^. yày hjâqet^ ou y de convenance, on
ci^^-î^-î
le
l'infinitif
possibilité,
exemples suivants
comme on
peut
le
temps
le
sub-
voir dans les
:
^iuJj^ murdeny, moriturus, qui mourra, qui peut ou qui doit mourir, de
.•.0-* mûrden, mourir;
— (_^i3.^^ Mrdeny, qui
— i3'-^^ âmedeny, qui
sera mangé, mangeable, de
,..0.»p> Mrû^«^, manger;
viendra sous peu, qui
attendu d'un jour à l'autre, de ,..iA-^î dmeden, venir;
est
mdeny
,
possible,
nir;
—
peut
voir,
de
liideny
J'avais
dit
de ...l\*w
«Kfi?e«,
deve-
.
.lXjO «?«i5?e«, voir;
—
-Âaî. refteny, qui doit partir, de
aller.
Ferdôucy
hemè
lieu, qui sera,
avoir
j^iA—.w
dîdeny , qui mérite d'être vu, qui sera vu et que l'on
i3'-^ri'-^
^^yCs. reften,
pouvant
—
dit:
yofû bùdem
au
roi
hè sdh
tout
ce
—
qui
zi
kéwdn u
devait
be/irani
u Hursîd
nécessairement
ii
arriver,
mâk
par
47
des
(l'influence
du
celle
soleil
La
Keyvan
corps célestes de)
et de la
traduction
ordinairement
de
Behram,
ainsi
que par
lune.
française
Quatrains
des
exacte, ne
si
et
l'est
de Heyyâm,
quand
point
elle
rend
(page 100) l'hémistiche suivant:
ez budeny ey clûst ci
eidri/
tîmâr
ami! à quoi bon se préoccuper de l'être?
par:
Le poëte veut
A
dire:
quoi bon te
l'avenir qui est incertain,
viendra?
de
préoccuper de
qui probablement ad-
ce
Laisse le destin s'accomplir.
CHAPITRE ni
DES VERBES DÉFECTUEUX
La
72.
il
thème
forme toujours
se
dans
défectuosité
au
seulement
1.
de
la
manière régulière indiquée
OBSERVATIONS GÉNÉRALES.
Par un caprice inhérent à
persane,
il
arrive
ou aoriste,
aussi
fait
changer
la nature
la
l'état
de l'action présente
dernière
Des mouvements analogues à
dans
le
de l'étymo-
que, dans quelques verbes, le
passage de l'action prétérite à
prétérit.
persans se rapporte
Quant au thème prétérit,
DES THÈMES AORISTES DES VERBES DEFECTUEUX^
a.
73.
verbes
chapitre précédent.
le
§
logie
des
aoriste.
paradigme verbal de
lettre
du thème
celui-là ont lieu
la plupart des lan-
48
gués indo-européennes. Bopp (Gram. comp. vol. I, § 109,
trad. Bréal) fait observer que "les grammairiens indiens
d'après des
divisent les racines sanscrites en dix classes
particularités qui se rapportent
au temps présent
,
au parti-
cipe présent et à l'imparfait. Ces particularités se retrou-
vent toutes en zend." C'est une question de grammaire comparée.
La
particularité de
tueux persans,
ce
conjugaison des verbes défec-
la
consiste en ce que la dernière lettre de
que j'appelle
thème
le
permute nécessai-
prétérit se
La permutation
rement en une
lettre congénère.
aucunement sur
les désinences personnelles; celles-ci restent
n'influe
à la dernière lettre du thème et se prononcent
tsoudées
conjointement avec
elle.
permutation
Cette
forcée
et les quatre consonnes,
toutes
atteint
ij^,
p.,
les
o
et
(ji-
voyelles
de l'alphabet
persan.
Les
voyelles
...O^bllrdeii, porter,
thème
aoriste
,..ij>,^
miirden, mourir,
De j
j^: «jy ;
long,
thème
brèves du
en voyelles longues dans
16,
thème
—
se
aoriste.
Exemples:
aoriste .i ber;
aoriste
—
î
long,
miulen, ordonner, thème aoriste La.s ferma;
cet
lX.JLjLaa.L>.^
AàjLo:Î
^
mUçdijend,
my
j
ôii.
Ex.:
euphonique
ils
se
âzmuijend,
ils
o
se
La consonne
•len
^
/"
zUteti, vivre,
aoriste
_^
—
su;
-aX mir.
change en
L.«j
moyen d'un
^^yl*A>.j;
thème
...lWJ nionuden, montrer, thème aoriste
personnelles au
changent
prétérit
thème
.«X*«..w silsfen, laver,
thème
se
le
1
éprouvent,
—
qO^^J
fei--
«s'unit aux de'sinences
— q^^J-^'
reposent;
Exemples:
â.
nilmâ;
uçilden, se reposer,
qO^_^1
«jM«We«, éprouver.
etc.
change en
v_j
&è,
en ^
t;,
ou
49
..-xSy ydjten, trouver, i-jb yâb
—
volter, >—J^-*vt dsûh ;
mvrevem, je m'en
vais,
Oj -j nercved
Les mutations de
au groupe
,.-A:>-'iAi'
endâMen,
sinds;
—
^ K
^
thème
;
exemple,
aoristes
—
cia;
,.JCiO^
i'f^'f
s'asseoir,
Ji'erdcn,
de
—
enff.
.-.X-^l
Exemples:
—
.-^>»
s
*_-ii sindlifau, connaître,
J».*«.i
— ,.Jk^^
yûcll ;
comme
dans ce der-
{^^v^ uism;
la
lùin
..Ji
l'aire,
—
,
consonne
(j^Oyi
nuv'is;
iji
(j*>-j
—
..,l\xI>- cideii, cueillir,
etc.
îs
s
est
soit
,
non moins
en
.
Ex.:
r.
..yC*«iO ddsfen, avoir,
^0
etc.
end.
gesten, sauter,
où.
se
change en
g^
<jefi ;
—
la lettre
initiale
doit
Ce verbe donne naissance à
lXjOvL)
hé aspiré ou en
.
J0*o
5d;5z'(^M,
lier,
lXàj Itnd
,
etc.
(-j-aj
être changée.
comme:
plusieurs dérivés
j lXjO dîd u bâzdîdj cérémonie, des visites faites et
rendues,
j^aj.»o dûrhîn^
Du thème
thème
y
a qu'un seul verbe, quX-jO dlden, voir,
n'y
Il
s
Exemples:
^yJ^Z^
i^n,
en (wvs,
s, tantôt
aoriste •}i^^ endûz
Elle se change soit en
n'ûvisfen, écrire,
La consonne y^
lXJ
donnent naissance
:
fréquente.
,
^».w»>^
assez fréquente dans d'autres thèmes
La permutation
ddr
—
pas; etc.
etc.
,
est
,.yXAw.AvO uisesicH,
jjN.^
aille
;ji,
L'intervention de la consonne ,j,
nier
se troubler, se ré-
rou;
».
des verbes défectueux. Elle
..-iLsïVw^ yuéUUen, rompre,
peser, ,i;sÀA« senïi
seJiten,
,
en
lancer,
furuliten, vendre, (ji:.»|-j fur as
(__y<LÀXCi
ne s'en
qu'il
s, tantôt en
:
et tantôt
l,
aller, irapér.
consonne
la
se change tantôt en
tantôt en ^
— ^yCà-Ciî âsuften,
nombreux
plus
le
;
i"T^-^) reften,
^^y^
télescope (longue-vue), etc.
iA_jo dîd^ se forme »o\_j3 dîdè^ œil.
Mn,
se forment LLo
Mnâ,
le
Du
voyant, doué de
•4
50
la faculté
de voir. Le plus souvent, dans les composés, cette
dernière formation conserve son thème primitif. Exemples:
(JN.J
détails
O^
xiijJsO
merdi
minutieux; (jnj
aT:
cleqîqè
bin,
un
homme
.-^PO zeJmi zerre hhi,
qui
s'attache
esprit
aux
qui aperçoit
moindres atomes, auquel aucun détail n'échappe.
les
§
2.
74.
CLASS[F[CATION DES RACINES AORISTKS DES VERBES DÉFECTUEUX.
Commençons par donner encore quelques exemples
de verbes non défectueux:
ThIÎME AORISTE.
INFINITIF.
...O.àfi»
,..iAJ'k3»
,..t\jLs
lidrdtn, manger,
}id/idt'7i,
,^p>
appeler, chanter, lire,
mandeII,
rester, ressembler,
J'iûr
l'jU-^
Jidii;
..La
mân ;
,..iAJLu3 tepâiiden, fourrer avec force,
iM^r^
tepiln;
^^J-f*t^
.a*w.5
yiisttr.
75.
yiisterdeti, étendre,
Les verbes dont
la
formatton. du
thème aoriste
s'éloigne le moins de ce type, sont ceux dont les infinitifs
finissent
en qiAj iden ; leur thème
en supprimant
trois lettres
les
de cette finale:
.•.iAaam. reciden, arriver,
...iAjij
yeziden, mordre,
...iAJjJ bûrulen, trancher,
.•.lXjj perîden, s'envoler,
...lXjÔ'-j perâniden
,
faire s'envoler,
...lXjuwj tereîden, avoir peur,
...lAxJLwjj tersdniden, faire peur, effrayer,
...vAjk.^A>- (jumbiden, se
.•.iA-oLax>-
Ifiiiiibanidat,
mouvoir, vaciller,
ébranler.
aoriste s'obtient
U-^
51
La
aussi tous
les
comnn?
trois
tUvân;
;
II
aoriste se
consonnes de
thème
,
aoriste
forme en
l'infinitif,
^^\
stationner,
de permutation,
être debout,
thème
le
..-^iki^
zhj
;
.mJ^j
i^^^^u^^
ist.
verbes où, conformément à
les
commune
à beaucoup d'autres lan-
gues, la consonne \^ f de l'infinitif se change en
dans
ce
faut y compter
^Xwjj^' tuvânisten, pouvoir,
istâden,
Viennent ensuite
76.
la loi
vivre
à
nombre d'exem-
contempler, Jo niyer] ^JCv^'j dânis-
flân
,..'j>
...oUvwl
thème
le
dernières
zisten,
niyeristen,
savoir,
ten,
verbes dont
les
...JC^^v
:
..-XwJo
à ce petit
sont presque réguliers.
qu'ils
retranchant
appartiennent
persans
Nous nous bornons
vu
ples,
verbes
des
plupart
groupe.
^
bè
aoriste.
vy
kâften, piler, battre,
.wAî». niffeu, balayer,
luire, tordre, tisser,
..yAsIj' tdfteu,
.•JÀtyM âhlften,
agiter, troubler,
..yXàj3 fiTÎffen, tromper,
.JsiLs ydjten, trouver,
..JoLiUv sUâfteii, se hâter,
Trois verbes de ce groupe peuvent s'écrire sans 3 ou
^s^
kuften,
ry^\
ry^i>^ âsuften; et l'on
riiften,
également ^^y^^ feriften, sans
77.
Suivent
les
verbes
ger la voyelle ^ w de
la conjugaison
par
qui
euphonie,
finit
oîi
^
le
l'infinitif
y.
thème
en
des temps dérivés de
(^'
âij,
:
écrit
'
aoiûste fait chan-
â long, qui, dans
ce thème, devient,
excepté la 2^ pers. sing. irapér.
invariablement en
'
â.
52
..O^
,.,J>».A~t
suden, frotter,
^i^^
âçuden, se reposer,
{^^'
louanger,
...L>yLw^ sitùden,
t^"^'
augmenter,
...iJVji'
efzûdeii^
numûden, montrer,
78.
L5
^f~^y'>
;
t^^-*^
ravir,
riibudeii,
...v^fcj)
;
''^'^;
(^Lo;) dzmây
âzmûden, essayer,
...(J».4>J
açày;
^^jLXaw sitây
...i^iî âlûden, souiller,
,..<.>^;î
^<^!l
L5
Viennent ensuite
où
verbes
les
'"''^^l/-
voyelle
la
bref, placée avant la finale de l'infinitif, se
•)
nûmây;
change à
'
il
l'im-
pératif en ^ û long. Exemples:
...lA^ silden, devenir, (impératif
..JO«w.Àw silsfen,
»^
laver,
79.
<S*f?'
rûsten, croître,
•J^Aw.
Les
seize
la
,.^Xi>iAjl eiiddliten,
L5î3
verbes
consonne
lancei",
suivants,
en
^^
au thème
jîT*
1)
La 2e
par
pers.
un ^_^
exceptions qui
se
ij»)
y.
épancher, verser,
sing.
se
de l'impératif des verbes dont
forme
en
supprimant
trouvent marquées dans
efrûz;
r*^^ enyîz:
..-Xév.j) âcihten, suspendre,
finit
aoriste,
"Jj! efrâz;
efrûliten, allumer,
rillten,
''^'Z-
j'cXil endâz
tirer,
.-X:éyCi' diyihten, slimuler, agacer,
.•yi^..
i^'V/>
: :
..yC:>l.;t efrdl'iten, lever, porter haut,
..JC^jJt
hv;
L5*r^ *%>'
..JCm*.:^ ijusten, chercher,
changent
^m
Mou),
le
cette
le
lettre,
«i'22;;
m;
thème
aoriste
sauf quelques
tableau synoptique.
53
yunlttun, fuir,
j^/
.J«Lé?o bîhteu, tamiser,
._Xi>Lj tâhten, galoper à cheval, courir sus,
..JOi-jO dûJiten, coudre,
,.yL5>^j iûfiicn, désirer ardemment,
..'JiS>yM sûhteii, brûler,
•
»/J>Li
îievâhten, caresser,
..yC>ÎOjj perddhten,
figuré,
polir,
perfectionner, et, au
vider, achever,
;_a3>Lj bâiiten, j.erdre au jeu,
.JC>'vA^ yudâHfcn,
80.
liquéfier,
Les sept verbes suivants changent
,.JCCw^ kisten ou ..yCilU
Idsteti,
(ji
en
..
Ex.:
semer,
.yCvi'o dâsten, avoir,
._X^lJo niyâsten,
écrire, tracer,
.-A^L*jl emhdsten, remplir,
..-A^L«~i' yiiinâsfeu, appointer,
•
JCii'Ài^ yuzâsfen,
laisser,
placer,
,.-X^'l\>o penddsten, présumer,
81.
Les quatre verbes suivants éliminent
aoriste, la pénultième consonne
.•.iA>J>- ciden, cueillir, entasser,
,..vAjp
y'ùzi'leH,
choisir,
(jiAjJ) dferiden, créer,
qAjo
diden^ voir, fait au
thème
o de
,
au thème
l'infinitif.
^*^
^^*^!
CV'-r
y^^^"'>
CT^:^'
âferîn.
aoriste ^j-o
Mn ;
c'est le
seul verbe de toute la langue persane dans lequel la première
54
lettre de l'infinitif soit différente
de celle du thème aoriste.
Enfin, les verbes défectueux dans lesquels
82.
aoriste se
thème
le
forme encore plus irrégulièrement sont:
..JkA«!^3- hdsien, vouloir,
kâden, diminuer, dépérir,
.-XawIj
^JLn*J>-
sLS'
kdk;
8.
reh;
ï/eslen, sauter,
..Jkm. restmi, s'affranchir,
.yXs.LXj fiziruften, recevoir, agréer,
-JiAj pezir;
..wXs.i' yiriften, prendre,
qO^
m'àrden, mourir,
Q(3^ zeden, frapper,
^>!A^,^\Àv sikesien, briser,
{^y^*^y-^i
lXj^aJ
psyvesteu, joindre, rattacher,
(^*X»ao hesten,
^2*X-wo
•yXÀù siken;
ye'sten,
lier,
2)6)/
vend;
lXàj hend
garrotter,
ùS
devenir, tourner,
QiJOiÀijj heryesten, revenir, retourner,
O-j
_j
yerd ;
heryerd;
Q-l/iX^ Jnsten, lâcher prise, laisser s'échapper,
^^y^jë^y*tS
yuciJiten, se rompre,
J^-wO
..-XSaw sufien, perforer, percer,
,.J*Ji^ nuhuften, celer,
..yCfti
1; Le
thème
nefnîti;
venir, arriver.
aoriste
«|^i> M/* s'emploie souvent dans
le
sens de ou,
Ion gré mal gré. Exemples:
L\viL.i
n'est
.•.Lg.j
yoj'tbu, parler,
ù\A\ âmeden,
O'
soif que.
yùcil;
v_^XA« siimh ;
pas;
8[j3>
K\yS^
(A^iu 8^^^
nSyS>
volens nolens, bon gré
mal
hâh
gré.
Mh
nelidh
haked Jiâh nehdsed,
ou
^y^
kS!^^
s'il
est
''*''"/
ou
s'il
neliâhy,
55
..yXÀv^J nilvisteti, écrire,
(jaOO
niivts
..ycw.vUJ visesten, s'asseoir,
(JV*^
nishi;
,.-X-wLi»
^«*z'd??2
ou
..
JCwLs>.j JerMf^e»,
j*-^î? berhîz
se lever,
..-X^Li piiUten, cuire,
,..i3_j
,.iOjJ
;
j?
hurden, porter,
kerden, faire,
,..u>^-w siipurden, livrer, confier,
.•.J.«»M sumUrderi, compter,
...O.ji âciirden, apporter,
,.-Ai»LLC« sinâliten, connaître,
,.->J>-».î
fiirûVtten, vendre,
,..l\j^.l> derevîden, moissonner,
j.O
..J*ÀJJm siniiffen
o\\
darôtt
.•xC>yiJMsimiden ou .•.iAx/-w
siniden, entendre,
kJLÂw sinev; imi):
^JLw
83.
Pour venir en aide à
la
mémoire
,
sinéu.
voici tous ces
verbes rangés alphabétiquement.
SYNOPTIQUE DKS VERBES DÉFECTUEUX PERSAXS.
§ 3. TA.HLEAU
INFINITIF.
*..JCAfcC>)
1
d/jfisfen,
..yCwi.l drdsfen
on
planter, ficher,
.^JitM A dresien, orner,
..i3yO:! dzmiiden, éprouver,
,..o'jO,w'
THEME
AOJIISTB.
_) d^;
i^'.) drdy;
j^Lo;) âzmây
istdden ou ...OuO^o' ystâden, être debout, c:a-w' ist
56
âçûden, se reposer,
(fsié/ifew
l3l-*«' àçdi/
ou ..-ASfcà' «jw/ïe»,
se troubler,
v-Jk^il </«<i;
inconnu
<r
dyisten, pétrir,
kiin
^^^bs!
e/;-^AYéw
viio!
ou *.JCii'jSi
e/V^^i/ew, lever, hisser,
efriihfen. allumer,
;
ou ...Ojji
/è2?<a?é??«,
augmenter,
âyenden, emplir, combler,
«f^^ et
efrûz;
l'^r!?*'
dfenn;
c^
^f^^ll>
P'
0^'
dlûden, souiller,
âmeden ou
dmuden,
*...oLo)
dmâden ou *...0yo)
venir,
âmûMen, apprendre,
dmiliten, mêler,
emldslen, emplir, emmagasiner,
euddJiten, lancer,
'^^endvdtn, enduire,
ci^
y,î' efrdz;
557^
dferiden, créer,
e/5«<rt^d?M
o
dyiUè
ilftâden ou .•.OUCs fitâden ou ...oLXSfci
ûftdden, tomber,
O'
;
imp: ..-T iCCisi!
(ç'iAJ' enddy
57
*.JciiUo' enyasten,
inférer,
s'imaginer.
enyîRten, exister, soulever,
*..JCwLj^' ubdsten, dévorer, couper.
•yC^.fc! âmllten, pendre, suspendre,
3LJàt
58
,.yX^U
hâliten,
perdre au jeu, jouer aux jeux de
îU
hasard, jouer,
*•"qi^^Lj pdl4den, exprimer
*Qc\jJb
y^
le jus,
extraire,
bâlîden o\i^'y^^\^bdluden,cïOiir&,
..O^ljpâude?t,
guetter, observer,
..j/Uiaju
devoir, (l'impératif n'existe pas),
^X^_j
^<?'/,sto2,
*(^'b^Lj pdldy
l5W
j^UlX^. beKsdy;
..J6.;Âj pezïr'ûften ou f.Sz^ô\^^pezîriiften, agréer,
polir,
de main,
* .^A^^_j
,..^J buden,
figuré,
achever,
Jv
V^^^^^^'>
3
.J
'^•-fS>~i
ber
perMz;
lXaJ bend;
opiner, juger par induction,
A\,\Xjt
être,
tjirwj
.^Xjê^
hîJifen,
tamiser,
* .-Ajè^
pillten,
tordre,
1)
au
lier,
,
;
/)e;^2r 3;
donner un dernier coup
perhilUen, jeûner, s'abstenir,
.J^\iJ<J<j petidâsfen
par
et,
be/is
JiAj
burden, porter,
..JO«wJ hesfen,
^'^y>
iJ pez;
,..iAxA«X^. Je//«û?«î, pardonner, donner gratuitement, i^_y*^-
...i3jJ
;
tAj^pây"^;
*...L>^-CC^. belisuden, pardonner,
perddMen,
l
*i^'^Lj bâldy;
pûKien, cuire,
..^X5>)iJjj
bâz;
penddr;
M« et_^ieî';
jaJ ^îî;
^^^^. P^^
!
Ce verbe ne s'emploie plus qu'au participe passé si^^iU pâMdè,
exemple:
>—»•>?*«
^O^Lj
pâludei
sib,
extrait
de
pomme, breuvage
favori des Persans.
2) L'infinitif
,.«aj*^jLj
pâîsten, qui se trouve dans quelq\ies diction-
naires, ne s'emploie plus.
3) Aujourd'hui on se sert de
au
lieu de ,.JC:^\P_j
j^^
perJiiz
ou q'-M'
j^^-
perMhten, tombé en désuétude.
P<'''''^~
Icerden
59
i^y^^jfr^, pej/rdsten, orner,
^jbyA^
^>YM^y^
^vtr?. V^J^^ij ;
peijtmulev, mesurer,
j^U-o
peyrnây;
lAi^^
pexjvend
peijvesten, joindre, enter, fonder,
.•yXi'Lj' tâJiten,
courir sus, chasser,
;Lj
..-ilîu /"«/ye/î ou,. JCfij'z'é/ï'eM, luire, tordre, tisser,
,'.iAxÂj'
?'CTfrf'««
ou *,..i3jJuVe?2M</eM,
filer,
amincir,
^Y.j**S^^ tuvdnisten, pouvoir,
*,.yX:>ys* iûliten,
^JÀj*û>-
gi'sten.
tâz;
^—'j' tâb;
,.Ji'
l')!^'
ten;
t'^'^dn;
désirer,
ou ,.yM/,jS>' §itsfeH, sauter,
..J0.vO>- g'ùsfen, chercher,
...^Ax5> ciden, cueillir,
..jXvrfLi» hdsten, se lever,
...lXjU>-
Miden ou
, JCft:> lïùften
JCmoI3»
,.
on*
,•
Hdîsten, mâcher,
,<Js,j^jU'^^^ /iiispîden,
dormir,
.yX-wjyi- hdsten, vouloir,
...O'o dddeii, donner,
..-Xàc'o ddsfen, avoir,
..yl^.>/jij
.•.iJ^j.O
...Ij
ddnisfen, savoir,
dmi;
derudeii ou ...iAj^.O deremden, moissonner,
^.L> derev'i:\va^:
derôu;
Q>^^30
qlXjO
difhfeti,
coudre,
diden, voir,
1) L'infinitif le
plus
herden, faire moisson.
usité
:^l> «?m^;
/^j
aujourd'hui est celui de ,'\^ji
i2w;
•)'->
derou
60
...>J>^.
rubuden ou, 'x'Ji^»)srïlbûden, ravir,
l5
-3;
'"^^^
o^
^_^b, rubdi/
^JCw.
délivrer,
resfen,
,.yC*w. r'ùsten, croître, (imp. ru)
..JCil.
risfen,
^î.
reften,
.
.iAj »
.-;c^.
?7f/e/i
tramer,
aller,
8^
?*e/?-
isSi)
^H'
U*^^ ^^'
filer,
(impér. rSu),
y^
et ..yCvwo. mi?<Ȕ, stercorare,
^-i^
r'àften, balayer,
>—j*j
ou (V^5
;•«//'«?.
ou ..iAjK
.
douner
^^âï^e-w,
la vie,
accoucher, naître,
frapper,
,..0; zeden,
rîij
?-«<5;
JJ^ riz;
..-X^.. rlhten, verser, épancher,
.,ol; râffoi
rev;
i^\
zàij ;
qj
-e»;
*l5'^ sif%;
*^^050; zudddtH, purger,
ou (^JO^Oj zisten
vivre,
(^j
~('/;
*..,Oy; zméderi, hennir, hurler,
jjj
zl'ieo,
.^^Lw
jLa« «a«;
.JCav:
*.-Xi>^>*<
...0^>Lw
-i.s•^'e?'^
,
faire,
sûTtten,
s'àpiUUen, stimuler, piquer,
M/«V/t'«.
.-iLi^kvrf 5(^///t;«
ou
..oLXwOTÏâfl'^»;?, glorifier,louer,
ou,-, LX^-^^JLwsWi^/V/e;/*, peser,
.JXÀyM sïifieu, enfiler, perforer,
...O^-w sdden, frotter,
.JC^woL/ii À-âM/e;«, convenir, (l'impér. n'existe pas),
...A-Ci
mden, devenir, (imp.
.JC^^ii sàsten, laver,
se hâter,
'sôtC),
sdpAz;
«/a//;
A^J^^ sang;
^^Lm
jy^
.-Xi>fc-w sdliten, brûler,
..JoLXXi lifâften, se dépêcher,
Jjv"^
(^U^
sùmh;
sûz ;
^*-**'
'^'^V
j^L^
sây ;
k_jU^
y*^
L^J*^
À-i/ai;
*t'î;;
**''^'
imp.
61
..~JJmSJm HIcesten, briser,
62
..JCawLj
kâlfeii.,
semer,
63
L.
o^/
ressembler,
ynâuistt'H,
mourir,
nnirdt'H,
iiïsesten, s'asseoir,
niyasten, écrire, dessiner,
niyeristeti,
contempler,
Humiiden, montrer,
iiecâMen, moduler, caresser,
iwvtsfcii,
rouler, ployer,
n'ûvisfen,
écrire,
nehâden, poser,
jjlacer sur,
milmften, cacher,
hïsten, laisser, s'échapper,
O^J
ijàristen, rendre capable, aider,
i/âftiM,
trouver,
o^
64
d'irrégularités,
vu
y a cinq thèmes qui
qu'il
d'autant d'éléments formatifs
oLj
bâd
et (i>>^!
:
_^ bev
oâs
(jib
,
lui
servent
O^
,
bûd,
ou ci'-w^ h es t.
est
INFINITIF.
(•ji3«_j iwVd^Mj
(thème aoriste
être
».j
ôev et
^ôs).
(_^|liiu
PARTICIPES.
Présent
hevende, étant (tombé en désuétude);
»AJ»J
Passé
Futur
été;
^MÉ^è,
«ijfcj
Jj^SJ bùdeni/, qui sera, qui peut
GÉRONDIF
MODE
*~àL
6â*e»i
ou
être.
(n'existe pas).
INDICATIF.
|»Lj
3ef«w
(vieux; je suis et je
^ei'^/
tu es et tu seras;
fl.
p.
Sing. /3.
p.
3.
p.
lX-wLj based
ou
C>yi beved
fl.
p.
*-*.*iLj
bâsîm
ou
*j«j 5m»i
Plur /S-
P-
Oo-vlb
6a^«<a?
ou
JuéJ
bevîd
vous êtes
3.
p.
JOLviL bâhnd ou
JUM
bevend
ils
'1.
p.
Sing. /
2-
P-
3. p.
Y.
p.
Plur (2. p.
I
3.
,
£-^^ ^àsy
ou j^^J
*-wLaa^ mîbaseni
(C-^^^
mibâsy
lAwiL-yS ynibased
*.a^La-«-^ mibasim
lA^Luk-* mîbasîd
p. iAjLwLx-».^ mibâsend
est et
il
serai;
sera;
il
nous sommes et nous serons
ou
a.a.v/.P
ou
^^x-w/.?*
ou
^,l>^-^vs^
ou
et
sont et
vous serez;
ils
seront.
/;e5/e;«
je suis;
/^esi??/
tu es;
/?ej2;
il
est;
*jylw^
hestwi
nous sommes;
ou l\-oO**5>
^ej/ïio?
vous
ou ^A-*J^aw^ hestend
ils
êtes;
sont.
;
C5
y l'A H K AIT.
I.
!i.
p.
2.
p.
^^^yK*^
{3. p.
i3«-*-^.^
j
1.
Plur '2.
p.
^jj^jyA mibûdi-m
j*.Ji.>j-«.x/0
p. ^\ji->»,A>M*
\
3.
I
p.
'-^^^^-^:y'
j'étais;
tu étais;
iiuhi'uhi
iininiil
était;
il
mibâdîm
nous étions;
mibûdîd
vous étiez;
mibûdend
ils
étaient.
PRÉTÉRIT.
p.
*0o
Siag /2.
p.
^_50fc.J
3.
p.
^j
buderii
ie
MfA/
tu fus;
ii'^a'
il
p.
(*J.'-^
biidini
/ 2. p.
Plur. \:
iAjOo
biidul
1.
I
3.
p.
lAJJ^ bûdend
fus
;
fut;
nous fûmes;
vous fûtes
ils
COMPOSK.
PRLTiillIT
?Si3^ bûdt-
CM
(j='
^Jfcj
^/vV/<?
//
p.
c:,«-Avl
"<^J
^«''/<?
(1. p.
*_ji
fl.
p.
*'
Sing. /2.
p.
3.
Plur.
'
;
furent.
j'ai
ou
été;
«O^
/>«W(?i'
tu as été;
a été;
e'*/'
il
nous avons été;
»0^
bâdè
i/m
2.
p.
0<i}
Si3^
iâVt-'
;/d
vous avez été;
8.
p.
iAj'
^>^jJ 6«</è
e>/^/
ils
ont été.
PLUs-QUE-PARFAiT (n'cxiste pas).
FUTUR.
1. p.
I
Sins.
;
I
i^j l*.pLi> Udhembud
2. p.
J^ ^L3»
3. p.
J>»j
vAPLi»
">-
//«//y
//«/<«(
hûd
bûd
je serai et j'aurai été;
tu seras et tu auras été;
il
sera et
il
aura été;
66
Plur.
k>»J (*_«jpLi> lidhîmhiUl
nous serons
1.
p.
( 3.
p.
OjJ iA-^P|^i» liâliidhûd
3.
p.
0»J kAÀS^L-S» M/'eîif/iwJils seront
vous serez
et
et-
nous aurons été;
vous aurez été;
et ils a\iront été.
CONDITIONNEL.
Siug.
1.
p.
^<3»-o^/«
etc.,
(ou avec jTt <;y^r,
mihihktii
si) je serais
ou
si
j'étais
eonime fiuiparfait.
CONDITIONNEL COMPOSE.
].
,«-wb ^J>yù^{S' eyer) bildè bdsè/ii
p.
cyt'r)
Sinsr. / 2.
^^1j »l>^
]).
(jJ
1ey6';')
3.
lA^iU
p.
*^-iiu
p.
'
nnhûdem
eyé'?-) btidè
5/M^
sïïdi'
(^S^
«'-^•^
(^yw)
mîbûd
slX^
*l>y»-a«<
ou ^_5L>y-^/0
hâhj
tu aurais été et
inîbi'ubj
il
ou
(t-^'
»tX^
s'il
(j-i^'
avait été:
ou *j^«fAjyO »lX*1
mîbudim nous aurions été
(..i'i
tu avais été:
si
<-^^>^ siAàv
aurait été et
eycr^bûdèbdsim
*/«/("
ou
j'aurais été et si j'avais été;
8i3».J (ji'' 6?y(^r) ômWi? i^sef^î
(?y(;r)
1.
«/«/i'
et si
(r--^'
nous avions
été;
Plur.
bûde bdsid
( 3.
p.
i_\-^Ij »i^J (-i
3.
p.
lXa^'j ^O^J {^' eyer)
tfyt'?')
t-'yt';-)
'
liynr)
*««/(?
À'/VV/c"'
ou (AJ»J^^.»-y« »lXà« (j-^'
mîbndid vous auriez été et
Mdè bdsend
?/r/i««/t'«('/ ils
si
vous aviez
été;
ou iAJL>^-y« SlX-vO (r^'
auraient été et
s"ils
avaient été.
MODE SUBJONCTIF.
PRÉSENT.
Sing. 1. p.
^\j iS
etc.
1)
On
dit
comme
aussi
là bdscin ou ^i-j
/'/
becem (vieux) que je
sois
Faoriste.
^^>.*.A
exemples en sont Lien
*.i
rares.
»0^
-i"'
ayar
hi'uU'
imbdk'in,
etc.;
mais
les
67
ing. 1.
comme
etc.
aS
(ou xSJm^)
fnJ>yK*^
p.
le
ki (ou kdskï) viibàdem,
que je
fusse,
fouJitionnel.
PKÉTÉKIT COMPOSK.
si
us.
1.
JiJJÙu
p.
j'aie
été,
iS
(ou bSJiÙ^)
8i3»J
que j'eusse
ki
(ou
comme
été, etc.
kdskï)
le
hnde hâsem, que
conditionnel composé.
MODE IMPÉRATIF.
[3. p.
^'
\ 3.
p.
has
(jiiLi
lA^L
sois
lâlcd ou
;
oL hâd ou
oIj hâdd ou
Oi^ iw«iî^
(vieux)
qu'il soit;
p.
*.>-«ib
6<?*m soyons;
!1.
soyez;
2.
p.
1-X.x^Ij è«OT(a?
3.
p.
iAà^Ij hâsend i]Vi''<\% ou
qu'elles soient.
IMPÉRATIF PROHIBITIF.
f3. p^^^'é-
U*'^•^^
ne sois pas;
mehâl
^
oVioLo
neluliid
(i.
p.
*jw-iiL*.J
neoâsim
Plur. (2.
p.
\
jj
ou oLys
»z(;ô«â?
mebddd, qu'il ne
13. p.
lXj^wLaJ nebdsid
iA>*-wL>.J
nchdhnd
ne.
ou o]^^-^ mebevdd om
soit pas, à
IoU^
Dieu ne plaise que
;
soyons pas;
ne soyez pas;
qu'ils
ou qu'elles ne soient
pas.
IMPÉRATIF DE CONTINUITÉ.
Sin".
1
.
1).
ijiilj
comme
C-?
hemy
bas,
continue à être, sois
l'irapératiL' prohibitif,
chaque personne.
avec
le préfixe
comme
^
tu
es, etc.,
henuj
devant
68
87.
deux particularités à remarquer, concer-
a
y
Il
nant l'emploi des temps présents de
Le
88.
préfixe
my ne
-^
l'indicatif,
à savoir
:
s'adjoint jamais à *;Cv^
hestem dans aucune personne, parce qu'anciennement ce
temps
ou
un
était
On
prétérit absolu.
prononçait hestem
le
istem.
Dans
89.
phrases interrogatives avec négation, les
les
temps présents de
.-.--^J
hûden,
doivent être rem-
être,
placés par le verbe normal. Exemples
On
âi/d ne
lies fend,
/itjd nistend,
90.
il
plaçant
de
un
a avant
î
devienne
qu'il
faire
J>Lo
lui
OlX/O
1
jOLu?
tourne
te
dehàd, que Dieu
pers.
dis
J»
En
te
u
J>
cl
final
le
cXJi' h'dned^ qu'il
«APo dehed,
qu'il
les
donne
vœu
ex-
Exemples:
meded kunâd, que son horoscope
helitet
iÇV^»
pain quotidien!
précéder
que,
dis
^
»
que.
.-.-w'
,x.;i
^^J
heryestè sevâd, que ta
'iA3» fiûdâ iiird
riizjf
etc.
verbes du mot
d/i//d
là
Exemples
Uu\i>
eciri
:
de la 3e pers.
^
yâ
impér, de ryj>-^ yoften\, dis! ou de ^ j^ yû
*jl\jO i^y^
^AAjyO
etc.
n'en a dans les optatifs
\^^/CLi>^.
dosi i3L^l>
le
donne
faisant
sing.
afin
,
qu'il
tâle''a veijrâ
porte secours! oL-ii iJOiXS'j
2"
b'
ii.i
nùt, \\*.JJm^ L'
des optatifs dans lesquels le
impératifs réguliers.
les
bonne fortune
le
Par ce moyen, de
l'aoriste.
on peut
dans
7/ie'yer
nest pas, est-ce quils ne sont pas,
primé aura plus d'emphase
et
j^A
faut dire i^;^.«*>o
est-ce qu'il
c>y^ seved,
,
etc.,
mais
y a un optatif qui se forme de deux manières
Il
sing.
fasse
etc.;
etc.,
En
1"
du
:
ne peut pas dire ^X.CvLa>.^ J\A meyer nemibdsed, i_\>JO*^
(2*^
ta,
:
w\Jo.>-y5
mâliâra
I.L^Lo
,>yw'
iS L^5
mîh'ùrdeud Jiiiddrd xiikr eciri
hûd dîdim u yû td bebîmm
Ceux
qui
tant
de
fois
avaient
traîné
les
nôtres en captivité, main-
69
tenant, grâce à Dieu, nous les voyons nos prisonniers (dans notre camp).
{yd ta)
Puissions nous
c>
dehen
yû
^**~-^J>
0.^i>i
*
1
i
nâliûrdenihâ
si
(Hypocrite
voir toujours tels
les
uiUiiist
hemy
y.
bouche avant
la
d'abord
l'âme
bouche des choses non mangeables.)
A
des
PARADIGME DU VEKBE
devenir,
nyme
crimes qui la souillent
!
...(_\-Ci
(Littéralement
siideu,
:
yesten,
lave-toi d'a-
DEVENIR.
le
»^
"scv).
PARTICIPES.
Passé
Futur
r,ô^
"sevende,
devenant (tombé en désuétude);
siidè,
devenu
MODE
;
qui peut devenir, qui deviendra.
^i_X_ii sudenij,
GÉROXDIF
(n'existe pas).
INDICATIF.
AORISTE.
1-
Sing.
[ 3.
J.
sevtm
je deviens et je deviendrai;
*^^y
tu deviens et tu deviendras;
p-
j,\J^
p
iv«
p.
^k.M seved
sens
devenir, (thème aoriste J.5' yerd).
,..iA*i suden, devenir, être (thème aoriste
Présent a^j»,^
piété
lave-toi
peut être remplacé par son syno-
se faire,
Q^-isi"
la
tes prières,
Ce verbe, surtout lorsqu'on l'emploie dans
91.
de
rr-^'^
ey là ez kârdenihd besiist (y).
bord
la
^
gorgé de richesses mal acquises!) Toi, dont toute
à te rincer soigneusement
consiste
!
il
devieni
et
il
deviendra;
70
11. p.
ii>-r^.y^
sevim
Plur. / 2.
p.
lAj^Ài sevid
13.
p.
iAJj.Ài
(1
p.
Sinçr.
/ 2. p
3.
p.
1.
p.
Plur. (2.
p.
'3.
hvend
^•fAw.xyO
nous devenons
vous devenez
ils
mtsevem
nous deviendrons:
vous deviendrez;
deviennent et
ils
deviendront.-
je deviens;
tu deviens
/cvw^kjye misevi/
Ofc-w^yO miseved
j«.J».Xw.jc*
et
et
mîsevîm
;
devient;
il
nous devenons;
vous devenez;
iAj4.Xvoya misevîd
p. L\Jj-isx/S mîsevend
ils
deviennent.
IMPARFAIT.
f]
p.
^(AXv.>wO misiidem
P
3.
p.
^X«i-yO
( 1.
p.
>.jLXAi.j>./«
2.
p.
3.
p.
Plur
1
je
devenais;
tu devenais;
(CiA/AsjwO mîsiid//
2-
Sin^
devenait;
ttnsiid
il
mîsiidim
nous devenions;
iAJiA/iv.jt/«
mîsiidîd
vous deveniez;
i_\JL\/iw.A-«
mihidend
ils
devenaient.
PRETJiRIT.
,l\a« sildem
je devins;
i
^cJvÀi
C^M
j^\\mJ
*i(^/y
tu devins;
sud
il
sildim
nous devînmes;
devint;
lXjuX^
sudîd
vous devîntes;
lAii-X-vw
sudend
ils
devinrent.
71
PIlETliRlï
(l. p.
Sing.
Plur.
^-
P-
[3.
p.
'^
deveua;
hi(/ei tu
siidè
(^
si'u/è-
vi>.-wi
«lX*w
î'ar/f'
»lX-w
^«f/^ y'«
|l-
p-
*.j'
2.
p.
,_XjI
)S\\Jm siidè
y^- P-
lAJ'
«lAXw
i
je suis
ou SlXàv
SkA^i
hlXàv
[»'
eni
)/
COMPOSE.
é'*^
yd
mdè end
il
est
es
devenu;
devenu;
nous sommes devenus;
vous êtes devenus;
ils
sont devenus.
72
CONDITIONNEL COMPOSL.
Sing. 1. p.
*^v »Aà«
(.i
'
eyw) sadè basem ou
eyer) *Mc/è m'ibûdem, je serais devenu et
ïl\^ (r^
^J'vt'ty
si
j'étais
devenu,
etc.
Tinverse du conditionnel composé de ,mi->o
MODE SUBJONCTIF,
Sing. 1.
p.
|»v*^ *"^
etc.
^'^
comme
besevem ou
(••rÀi
is^^
^i Isevem,
que je devienne,
l'aoriste.
*y
Sing. 1. p. j.LX/iXx/<i (ou iOCiil/)
comme
vinsse, etc.
le
/iè
(ou
M*H) mimdem
,
que je de-
conditionnel simple.
PRÉTÉRIT COMPOSÉ.
Sing. 1. p. (•i^«r>^ 8t\.il (ou
ou
le
*-wilj
iSJ^') nS
aiAAAi *«c/è bâsum,
/ri
(ou
MsH)
siidè
que je fusse devenu,
mîbudam
etc.
conditionnel composé.
MODE IMPÉRATIF.
"sôa
(3.
p.
\3.
p.
0»-vv leviid
»..ii
deviens;
Sin
p.
*J*tAi ^em/î
2.
p.
1-Xjvw «m<^
3.
p. LXJj-il
Îl.
qu'il
ou quelle devienne;
devenons;
devenez;
sevend qu'ils ou qu'elles deviennent.
IMPÉRATIF PROHUBITIi'.
[2. p.
'"°'\
3.
p.
fc.Civa
?«tf«(^«
L^/io nehved
ne deviens pas;
qu'il
ou qu'elle ne devienne pas;
comme
73
'1,
[I.
^vCio
iwlevim
ne devenons pas;
Plur. '3.
[).
tXjyio
nesevîd
ne devenez pas;
3.
p.
i_\JkXCO nesactiiul qu'ils on
ne deviennent pas.
(|U elles
IMPtRATIF DE CONTIXUITÉ (u'cxlste
L'impératif avec
92.
s'emploie que dans
va,
signifie:
de
,
se
Dès
que
^_j
j.^
,
beëôu, ne
et
alors
et
nourriture
—
se
zi
màder
:
hcs'âd lidb a
choisirent
leur
drdm u
kiird.
cliamp de bataille,
s'enluirent (disparurent) loin de la
mère
(du soldat au service des sâhs).
e.
PARABIGME UU VERBE .•^\ Zeden, FRAPPER.
VOIX ACTIVE.
...0: zeden, frapper
(thème aoriste
...•.
zen).
PARTICIPES.
Présent suX^o; zenende, frappant;
Passé
Futur
sO; zedè,
^O;
il
veut dire dans ce patois,
dans quelques passages de Ferdôucy: s'en
^âhs belligérants
les
repos
6è,
iranien
patois
mettre en route. Exemple
c« safiân yuzidead gâij iiuhard
sommeil,
préfixe
le
guileh^
pars; car siklen
même que
aller
le
pas).
ztdeny,
frappé;
qui sera frappé, qui mérite d'être frappé.
GÉROXUIF.
.•.Lij
zendn, en frappant (peu usité).
indicatif.
:moi)e
'l.
Sing.
(
p.
aJ- senem
je frappe et je frapperai;
tu frappes et tu frapperas;
2.
p.
^•. zenu
3.
p.
lXJ; zened
p.
*jij\
zenîm
il
frappe et
il
nous frappons
frappera;
et
nous frapperons;
3.
il.
p.
uVci; zenid
vous frappez et vous frapperez;
3.
p.
lXvO; zanctul
ils
ri. p.
(•'^«V mîzetiem,
je frappe;
tu frappes;
p.
\'è.
p.
^j-AX
jl.
p.
>_OrtyO mizenhu
Plur. /2.
p.
mizened
il
frapperont.
ils
^ijjyo mîzenij
Sing. { 2.
Ib. p.
frappent et
frappe;
nous frappons:
(AaJ;>.x mizenid
vous frappez;
uXxJix^ mîzenend
ils
frappent.
IMPARFAIT.
Plur.
ou
mizedy
tu frappais;
zedemy
(•'-^jîV*
il.
p.
(_5O;jL/0
3.
p.
['1.
p.
*Jl>ij<^ mizedim
2.
p.
J^jO:a/0 mizedid
p.
iAjO:a/« mizedend ou (CiAJO; zcdendy
'
•'3.
^'r>^ mized
Oj
Sing.
nviziidem
p.
2.
2.
/ "•
\
^O;
p.
"
^^J
|3. p.
ou
-'-'"^
''
frappait;
vous frappiez
frappai;
je
ze.dy
tu frappas
il
;^^3
je frappais:
nous frappions;
~tY/fc'?«
O; zvo
,r**->3
frappa;
ils
frappaient..
75
1.
p.
2.
p.
*Jp; ~edhn
nous frappâmes,-
I
Plur.
3. p.
iAjO:
vous frappâtes;
zed'id
(AJu>j zedend
frappèrent.
ils
jPRETERIT COMPOSE.
r
Sing.p.
).
V
zedi eni
j'ai
(^1
zedè
ou «O; zedei tu as fi'appé;
y
frappé;
»!_>•
zer/è
e^if
|*.j'
»L>;
~^'^<'^
.!/"2
nous avons frappé;
iAjJ 8l>; sedè
yd
vous avez frappé;
uXJ'
««c/ ils ont frappé.
f
C
81.3;
8l>;
i^>.Avl
).
Plur.
j»'
2.
l3.
8i3;
ï'er/t^
a frappé;
il
PLUS-QUE-PARFAIT.
p.
(•'-SJ
S'-^j
^''^^
budem
j'avais frappé;
2.
il.
p.
(^i-H^
S'-^5
~sdf'
budy
tu avais frappé
3.
p.
il.
;
Ciyi
»i->;
xedt- biid
p.
(Jp^J
Si-^;
•s'^^/''^
Plur. (2.
p.
iAjJ^j
»i3;
^ed'è èMûfïa?
vous aviez frappé;
|-'î.
p.
iAJv3^ aO;
^ec?^ bildend
ils
J;
Pîinff
/ 2.
2
p.
3.
p.
13.
avaient frajipé.
zed je frapperai
O^'^^ M//ed zed
et j'aurai
il
frappera et
il
p.
O;
\\^^^i> llâl'âd zed
p.
J>;
LXA^|^3»M/'6%^.ïe(5?i]s frapperont et
r.
frappé;
tu frapperas et tu auras frappé;
aura frappé;
*.A^U3» liâliim zed nous frapperons et nous aurons frappé;
>->;
/9,
Plur. (2.
^^^ù>Mhem
avait frappé;
nous avions frappé;
bûdîni
O; ^^gS>^y>-Jiâ?iy zed
O;
il
vous frapperez et vous aurez frappé:
ils
auront frappé.
CONDITIONNEL.
Sing. 1. p. j.O«y«
mîzedem fou avec
frappais, etc.
comme
^1
é-yt^?-,
l'imparfait.
si) je
frapperais et
si je-
76
CONDITIONNEL COMPOSA.
Siug.
1.
*0^>^
p.
s->;
(•-J
'
t'ytf?')
mîhûdem ou *-wL
::ecUf.
eyer) «er/è i«6'««, j'aurais frappé
comme
i).
conditionnels de ...lAÀi^
les
sOt (.-i'î
et si j'avais frappé, etc.
MODE SUBJONCTIF.
Sing.
1.
p.
^j^ iS kl bezencm
comme l'aoriste.
Siiig.
1.
p.
(•0;-ya
(ou \XàvLj
passe, etc.
comme
)
le
ou *j: .O
ïS
kl ztutim,
kl (ou kcfskï)
que
je frappe, etc.
mizedem, que je frap-
conditionnel composé.
PRÉTÉRIT COMPOSÉ.
Sing.
1.
*..iiu
p.
j'aie
»Oj
(ou
sS.X!}S) \5'
frappé, etc.
comme
le
kl
(ou kâski) zede hâsem, que
conditionnel composé.
1) Exemple:
^tLo^ ^ J^*
serddri
^X>:.w.j!
hûnermend sâxlbl
^i>j«Ls
ferdcet
w^r>Lo
âii
iAJ»/«..^5^
kl
es/
bâsed u ez ehbdrâti nîk a bud Jierdçân neseced
ii
xUin u
.b.>w
%o'«ef^è dastè
ez rwj dâtiik u inçdf
cXi^'li %«?!? nùmuyed.
Le
général
longanimité,
estimé
insensible
sant triompher
la
serait
celui qui
aux mauvaises
aurait eu de la douceur et de la
comme aux bonnes
vérité de ce qu'il sait être
nouvelles, fai-
réellement sage et juste.
Un
bien encore:
Sing
j.»>â.Ajyo
p.
1.
»J: (ou ^xxc'l5') iu
que j'eusse frappé,
li (ou Icîskï) zede
comme
etc.
mibûdem.
première variante du con-
la
ditionnel composé.
MODE IMPÉRATIF.
(2.
p.
i3.
p.
l);
frappe
...y bezfii
Sinsr.
il. p,
Plur.
'
I
lAjy
f^-t-^'-^
h<:zentd
quil frappe;
bezeunn
frappons;
hezenîd
frappez;
2.
p.
lXaJ^
3.
p.
JOoiJ bezenoid c^ViWîi
frapjent.
IMP1J.HATIF
qi\ ils
p.
1.
p.
2
p.
tXjoy nezenid
p.
lAxii: iwztnvnd qu'ils ne frappent pas
Vt
/
3.
1)
ne frappe pas;
nezeiu'd
iM^
Oop
f'2
cet
hitzen.
p.
\ 3.
Sina:. j
"
Plur
On
.
|*^P Heseuim
emploie
vAi.
Observe
entre les deux
la
la
préuosition
ne frappez paz;
de
)^ ^^
nhi hcr
\jcl'
avec l'impératif de continuité
mij,
membres de
page 22, lignes 13
—
l(i.
comme dans
Roumv:
3
m'i
p^
^.
niyer u
my dâr
figure de chacun
^a
ne trappe pas;
ne frappons pas;
^a
aussi
^iJJos
hémistiche du
La
PROHIBITIF.
dans
deux
les
ces verbes
et
/
(Jlî;
pas.
sois sur tes gardes,
verbes composés, peut s'intercaler
comme
dans l'exemple déjà cité à
IMPKRATtF DE CONTINUITli.
3ing. 1.
[).
Qp
J$
etc.
comme
bezen,
//e?ni/
continue
à frapper, frappe toujours,
l'impératif affirmatif, avec
^
hanuj devant tou-
tes les personnes.
VOIX PASSIVE DU VEUBE
5.
§
La
93.
.JJ^Àj^jS
kùsteil,
TUER.
voix passive se forme en mettant
le participe
passé du verbe que l'on veut conjuguer, avant tous les
temps
et les
deux nombres du verbe
(devenir) être.
Ce
auxiliaire
,.,0>-ii
Hiden,
participe reste toujours invariable.
Les Persans modernes évitent d'employer leurs verbes
au
Ainsi ^y>\ dont on vient de voir la voix active
passif.
n'a point de passif et quelqu'un qui dirait, par exemple:
^tjX^
^>!
TiJ>-.
zedè
my
ëevem, ne serait pas compris.
que l'usage qui décide
passivement,
être tué.
comme
si tel
ou
tel
par exemple
Ce verbe a
:
kiiitt'
n'y a
verbe peut se conjuguer
QiAui ^JOi^ kûstè siiden,
sa voix passive au complet.
...sA^i XaXv.5^
Il
sildeu,
La
voici
:
être tué.
PARTICIPE PASSE.
nôdii hJJmS lusfè
sùclè,
ayant été tué.
MODE INDICATIF.
Sing.
1.
p.
j»^À«
\XwJ
comme
kûltè
siivem,
je
suis
l'aoriste de ,..vXii sïïden.
tué
et je serai tué,
etc.
Sing. 1.
p.
^yCvsA/c *.XXvJ
présent de
mihvem,
ku.st('
...vA^ii
je
suis
tué,
comme
etc.
le
siiclen.
IMPARFAIT.
Sing.
1.
p.
aJi.^^
^(A.CIXx/0
!.'ûsiè
mu'ùdem,
j'étais tué,
etc.
comme
l'im-
parfait de ,..iAav "sûden.
Sing.
1.
p.
^lX^
iwCCvJ
sMem,
kuste.
je
fus tué, etc.
comme
le
pré-
térit de ...lAÂi sihlen.
PKÉTÉUIT COMPOSÉ.
Sing. 1. p.
1»'
8cX-vy
prétérit
kûstè sûclè em,
*JC/w.j
composé de
j'ai
été tué, etc.
comme
le
...l\U« sue/en.
PLUS-QUE-I'AIIFAIT.
Sing. 1. p.
(«i-JàrJ
«_Xàv NXvi.i
comme
Sing.
1.
p.
/i-iii/è
ô^Jm *.^uj> s.'ÀmS
le
sudè
ôûc/em,
j'avais
été'
tué,
etc.
plus-que-parfait de ...lA^i s'ùdeu.
le
futur de
..lAXC
lilsfè liàhein siid, je serai tué, etc.
comme
iiideti.
tONDlTIO.N'NFXi.
Sing.
1.
p.
iiA/lv^x/O
iJOio
serais tué,
etc.
(,i
lycr) kustè
'
comme
le
mîmdtm,
si
j'étais
tué et je
conditionnel de ...\\m s'ùden.
C0-\D1ÏI0NXEL COMPOSÉ.
Siug.
1.
p.
^XCu »l)cw
\AXC^i
{,^^ eyer) kuUès'àdè ldseni,%\
et j'aurais été tué, etc.
mden.
comme
le
y a\z.iséiéivié
conditionnel composé de c.iAÀi
80
SUBJONCTIF.
]\IODE
Sing. 1. p.
^Y^ x'ÀJmS hS
que
besevem,
tif
Sing.
1.
p.
de
le
présent du subjonc-
suden.
Ki^ÀùS
que
sudem,
*y^
ou
comme
je sois tué, etc.
i'ti-^-*«
*lX»w-»..*
tif
h kùsfp sevem
(ou
xXàOlJ
fusse tué, etc.
je
)
*j
(ou Icaskï) huste mî-
/i
comme
prétérit
le
du subjonc-
de ...lXàw suden.
PRÉTÉRIT CO.MPOSÉ.
Sing. 1. p. *.-wLj «uN-vi
dJ^mS
hâhm ou *O^jy0
été
tué
gS
(ou nJsJiXS^
«lA.^ «JCCii^
ou que j'eusse été tué,
ki (ou Jcâski) kiistè sûd£
/•usi'è«u</è»îïÔM«?e»i,
etc.
comme
que j'aie
le prétérit
com-
posé du subjonctif de ...iAàv sàden.
MODE IMPÉRATIF.
Sing
2.
p.j-ii &x-Ci.S
,..i_\àw
k'usfè son,
sois
tué,
etc.
comme Timpératif de
sudeu.
IMPÉKATIl'' PROHIBITIF.
Sing. 2. p.
»-Cis/î
aJJJ^
kusfè 7nesdu, ne sois pas tué,
pératif prohibitif de
QiAXi
94.
G.
RF,MAI!(iUES
Quoique tous
les
comme
l'im-
sàden.
IMPÉRATIF UE CONTINUITÉ (n"existe pas dans
§
etc.
SUR LA VOIX
la
voix passive).
PASSIVli.
temps de ce paradigme existent
81
On
selon la grammaire, l'usage les admet rarement.
dans
que,
rait
génie, de
le
langue persane,
la
quelque chose d'antipathique à l'emploi de
au
Ainsi,
Mdem, ou \\Xm
j».PL_i»
eyer zedè sildè hdsem, ou
on dira
m'a
volontiers
pl'}s
lAxJi^
^^.lt^
ment:
je
me
merâ
'_*
Persan
et,
Sv^;
8i-\_w
»(J*
temps, plus élégamment
me
frappe; iAjO*.
Hdhem
frappe; LXJu>fc>-»-< »Oj '-«
8i3;
zedè
_i
5
de la peine à comprendre,
je
serai
'
:
merâ zedend, on
me
on
hitrd,
xXiwU
'_<
zed,
iAÀi;jyO ^-a jT
bâton);
(*-vOLi
(»eX-vi
iiSJ^^ lâskizedèsûdèhdsem,
merâ Mhend
^*^^
ou
sikl,
di-
y a
voix passive.
la
mîseeem ou
illettré aurait
!-/0
S-'Vv"
le
Mhem
même
en
ze(/è
8i3:
siXil
*.*v1j
mizetiend, on
*^L^
mangerai
zedè
»l>:
Oj lAx^Ui»
frappé;
bien,
l'on
qu'un
expressions
etc.,
juJm^
de dire
lieu
il
frappera, ou
battu (littérale-
eyer merâ mîzenend,
si
kâski merâ zedè miiudetul,
plût à Dieu que je fusse battu! etc.
Les littérateurs du pays reprochent à Zehir-ûd-dîn
Mazenderan, son habitude de
chroniqueur du
des
locutions
peu élégant
ce
passives,
et lourd.
Un
se servir
qui, disent-ils, rend le style
critique européen ne serait pas
de leur avis, car le récit simple de sa chronique nous est
bien plus agréable que les métaphores exagérées des historiens plus
auteur du
modernes comme, par exemple, Mirza Mehdy,
t_5;i->Lj
s^o Dilrrèï Nâdiry, et autres.
Yoici quelques échantillons du style de Zehir-ud-dîn
ciin hè
rûstemdâr recîdè
sild ânèi vezâif
hâd reçdnidè
Lorsqu'on fut arrivé à Kustemdar, ce qui restait de
:
siid
la solde fut distri-
bué aux troupes.
hedepy û ^ezmi gezm
On
résolut
de le
repousser
sildè hemiihâribè
énergiquement
et
on
âraddè sud
se
prépara à
6
la
lutte.
82
(Voy. ...LCw-Ja
è^J)^*
téberistdn, édition
^^'''^^''
Dorn, pp. 508
— 511,
et passim).
95.
n'en
Il
pas de
est
même
pour ce qui concerne
les verbes persans qui ne sont passifs que par leur forme,
mais qui ne marquent pas l'action dirigée sur un
comme
,..t\^
revânè Mden, s'en
lù^^,^
nâKôs sûden, tomber malade;
...Jcw
Mden,
être fané
Cette
forme de verbes
;
^\^
q"-^^
objet,
(ji^li
pejmurdè
^tX-ii aOyoij
zâyè'a êiiden, être gâté ; etc.
dis-je
,
aller, partir;
,
neutres ou réfléchis, est
d'un usage fréquent sans qu'on cherche à
les paraphraser.
Voici encore une autre manière de former la voix
96.
passive d'un verbe persan:
le
présent de Vindicatifs on prend un par-
ticipe passé arabe,
ou bien quelque mot persan qui re-
Pour obtenir
présente un
moyen
participes,
ces
De Jvw»<*
mersul,
^yM-A
de monter,
action
monter à
Il
faut
,
dire:
il
le
lXJ'
également ..l\-w
monta en
j'étais
de s'accomplir; dans
Pour
il
distinguer
sevdr budeni
dit:
cheval, et aussi:
keîesleè sevdr siid,
iwjikj
âmâdè, prêt, préparé (persan),
cavalier (jiersan), etc., on forme
meyhimm, nous sommes trompés,
prêts ou elles sont prêtes; on
1)
soLot
et aussi,
mersulem, je suis envoyé, i^.'O—.*->• Jwherddri/, tu es averti,
^jkJ»>jbs
yd
conjugue au
les
envoyé (arabe), .i.^-*^ heberdâr, averti (persan),
meyhân, trompé (arabe),
sevar,
sude7i,
on
et
du verbe normal. Ex.:
,.,«jjw
S^M
de
M^sJii
\\m
dmâdè end, Ws
li^yU))
^yM
).
}y>M XX»*<.ij
déjà monté.
^iJf*S kesty
y
vaisseau ou en calèche
}yM
sont
i^ajw' esprâ sevâr
l).
sevdr sûdem, je montai, de .^y^
Dans
le
premier cas
,
l'action vient
second cas, l'action continue encore.
monte bien à
cheval, on dit:
i.ii*-*«'
^'v^
v-J^.'> hiib
83
97.
Pour
la
conjugue ces
formation des autres temps et modes, on
ou leurs équivalents, avec
pai'ticipes,
bûden, ^iJ^
Terbes
auxiliaires
;^esten,
indifféremment. Exemples:
(A-à
^y^j^
ijt-Mi-A mersûl sud,
nebudîm,
il
siiden
fut envoyé; (««jJfcxJ
nous n'étions pas avertis;
les
ou ry^^^
j^'^rt^ lielerddr
...yjw meybun meséu, ne
fcXi»<
viens pas trompé, ne te laisse pas tromper;
de-
lA-Làb joUÎ dmddè bâsend,
qu'ils soient prêts, etc.
CHAPITRE IV
DES DIFFÉRENTES ESPÈCES DE VERBES PERSANS
VERBES DERIVES.
§ 1. DES
98.
Les Persans n'ont qu'une seule espèce de verbes
dérivés qui correspondent aux verha causativa du latin,
et
qui
se
ânîden à la
forment
fin
en
ajoutant
du thème
aoriste
,.,tXi'
').
ânden ou
.mlX-ùî
Par ce moyen,
les
verbes intransitifs se changent en transitifs, et ces derniers deviennent
De ...t\-ç—w.
QiAJUw.
sevdr
reciden,
reçânden ou
est,
sâllah, c'est
doublement
arriver
qiAxJLw.
ou mieux, xiiî^Li
un beau
Lo
cavalier, de
(thème
aoriste,
/*.
res),
reçâniden, faire parvenir; de
.^^
^
^
'«
"^
^l'v*' s^^^'^^i
on
fait,
..(.
Mbist
md
par Dieu!
1) Les verbes causatifs ne dérivent jamais d'un
jours du thème aoriste.
Exemples:
transitifs.
thème
prétérit,
mais tou-
84
pudden, couvrir (thème
'^y^
aor.
den ou ...lXjOLÙvJ pitsàniden,
manger (thème
.^^
aor.
pus), on fait ,..cV-Jl_w^_j pusân-
faire couvrir, cacher; de ...0.^3» Tiûrden,
hûr), ...lA-jL^-i» Hiirânden
hûrânîdeti, faire manger; de
ou .•.LX-A-J'.t_^
(thème aor.
resten, être libre
.-y^j
nier; de ...LX-oLi> Mbîden, dormir (thème aor.
^^L>
Mb),
hâbdnden ou ,..i_X-ouU—S> Mbdmden, endormir quelqu'un,
cher sur
que
Il n'y a
dos, etc.
le
nisin),
^^jyûCo
..
transitif:
des
celle
Le savant
p.
un peu
en ûnden\ mais, ordinairement, ces
causatifs
nuances se confondent
autres.
...lAjLcio
«j*?w<f«<<fe«.
des causatifs en îden renforce
signification
,ô\j\i\^^
faire cou-
JCv^-vio «we^z'e», s'asseoir (thème aor.
forme irrégulièrement son verbe
qui
..
le
nisdnden, faire quelqu'un s'asseoir, planter, établir, et non pas
La
reh)^
s
rehdnden ou ...lX-oLP. rehdniden, délivrer, élargir un prison-
...uXJL^j
on
et
Viillers
prend
les
(verborum
les
uns pour
les
pers. radiées,.
ling.
22) fait remarquer justement que, parfois, la significa-
tion
des verbes causatifs n'est plus rigoureusement
mais je
servée;
^^yJi^ôS
Ces
qu'il
ne
serais pas
considère
ob-
de son avis au sujet de
comme
causatif de ..J-UiÀ^.
le
deux verbes ont, chacun, leur causatif propre
gulièrement formé de leurs thèmes aoristes respectifs
savoir
:
qlXj'.lXÏ'
QA^'Ài
veut dire:
laisser,
beyiizârîdj laissez de côté, mettez là.
gounâ
sanscrit
comme dans
67, ligne 10) qui dérive de
99.
L'usage
seul
J>yi
y
tandisque
;
abandonner, poser. Ex.: à
l'impératif, lXj.AJo beyûzeHd, passez, traversez.
tion de
à
yiizer, et signifient: faire tra-
aider à passer d'un endroit à l'autre
)'iizâsten
,
yilzerânden ou ^^lX^UlAÏ' yiizerânîden
dérivent du thème aoriste .ôS
verser,
ré-
Uélif
l>|jj
'
â
— lAj.iiÀio
fait ici
fonc-
hevâd (voy. page
beved.
peut apprendre
si
tel
ou
autre
tel
verbe persan peut former un dérivé causatif, car
il
y en
85
a
en
qui
que qiAjJ» dîden, voir,
tels
parler, r\^_y^^ âzmûden, éprouver, et beau-
yoftenj
coup
d'autres.
comme
incapables,
sont
^-JCài'
Tous
verbes
les
dérivés
se
conjuguent
verbes défectueux du deuxième groupe.
les
§ 2. VERBES COMPOSÉS.
La majeure
100.
à cette catégorie.
l'*
Ceux que
partie des verbes persans appartient
faut y distinguer trois
Il
forme en
l'on
substantif persan ou arabe
Exemples
la
mettre
en
d'une arme à feu,
lant
dette;
i-\^S
mettre à
la
tir
Nous
le
donnons
remarquons
donner
l'oreille;
...o'i3
laisser s''échapper (littéralement:
emlàhteii, décocher une flèche,
tirer;
cjOj
lo'
et,
-jw
donner
en par-
edâ kerden, s'acquitter d'une
le
chasser; Exemple:
»-^^ U^)^
Ici,
prêter,
kerden, faire la porte, c.-à-d. expulser quelqu'un,
\<^ diir
porte,
lever la séance (littéralement: briser
sikesten,
liberté,
-o
..JCi»'tXi'
tête);
ce sont les verbes nominaux.
;
yusdàden,
l'audience); ,..l>'l> ijilj-J
dâden,
classes.
faisant précéder d'un
:
..yiU/b^^Àv jt^'j^ seldm
ser
les
^"''^^
kerdem,
ailleurs
que
le
je
l'ai
expulsé.
paradigme de ces verbes.
substantifs qui les précèdent,
les
n'en forment jamais partie intégrante, c'est-à-dire, que la
conjugaison
non
substantifs, mais
phrase entre
seulement
aussi
que
verbe et
le
le
se
meut en dehors de ces
l'on peut intercaler toute
substantif composant.
une
Ex.:
ta qecem berâxi jpdki X'^-^'^ti mileymdn, ^aletjhi ssulurn nelU'.ry
Avant que tu ne prêtes (mauges; serment sur l'âme pure de Salomon,
que Dieu
le
bénisse
I
86
*.**^5
...L>.ki>
forment un verbe composé dont
facteurs occupent
NB. Les Turcs
les
deux
deux
les
la période.
dans leur langue, and ihneky
disent,
boire le serment.
tion,
deux pôles de
les
ici
paraît qu'autrefois, avant la presta-
Il
parties se faisaient des incisions au doigt
et buvaient de l'eau mêlée avec quelques gouttes de leur
Les Persans, au contraire, disent ^o^yj>
sang.
manger de
Jiûrden,
l'eau
pour
,
,
v_jî
âh
boire.
On
peut aussi remplacer ^~>S kierden par les verbes;
,..^^fc*j
nûniûden, montrer, et q'->^jS fermûden, ordonner,
lesquels perdent alors leur sens primitif et se traduisent
par
Ce changement de
faire.
dans
élevé
style
le
signification a surtout lieu
de
et lorsqu'on parle
,
Exemple:
par quelques personnages haut placés.
plis
lXjoLoÀJ hefermdud,
2°
entrez,
s'il
vous
plait, ou,
substantifs
feJiM, entendement
»»Xj
culbute,
arabes
,
«do
ivdJ.
demander,
..lAx^^
comprendre,
enseigner,
1)
dont
,
JaJlÈ yelt, acte de rouler,
semm,
flair,
ont donné
etc.,
..^\^^jSS:3telehîden.^
comprendre, ...tXiL^^J feJimdnden,iûre,
...tXjOtlj bel'aîdeu,
blâmer,
avaler, ...iA_»
...cX-<-*-ii
hlr
semmidai,
yeltîden,
flairer,
etc.
Enfin les verbes adverbiaux, qui sont composés soit
parties
der
.O
Im
..lAjukaï. reqsiden, danser,
yi'/?»?&/e?i,
et
Exemples:
').
danse, i.„JLb tdeh, demande, ^^j^
acte d'avaler
hel'a,
rouler, ...lA-^P^^ nehiihiden,
3°
reqs,
blâme, reproche,
nehik,
lieu aux formes hybrides
des
commencez.
Les verbes qui ont pour thème un mot arabe
la terminaison et la flexion sont persanes
Tjes
accom-
faits
On
ou
du discours indéclinables,
.Jsi'
cnder,
peut à peine
dire
dedans,
y
ber,
soit
des préfixes
sur, ^b bâz, en
que ce soient des composés;
il
exact de les appeler verbes d'une formation bâtarde, hybrides.
serait jlus
87
arrière,
On forme
capture, etc.
ylr,
-o''
...lAxit (1er
ainsi (ou .lAj') .O
(ou ender) âmeden, entrer, et aussi, sortir, ^^Jcèr.^Lj
herâvîKten, suspendre, planer au-dessus, ^^yjJ.à>ji berHâsten,
lever de son séant, ^^-Xàijb bâzyoften, répéter, redire,
se
jîrâmedenj devenir
QiAxiîjjçi
yek miiryi
tomber entre
les mains,
yircm dmede bûd oa yir dciirdè bûdem X^/f
Tiiïby
destem der reft , j'avais
soit
pris,
Ex.:
etc.
un
attrapé
dommage
bel oiseau: quel
^^ ^^
qu'il se
échappé de mes maius!
L*
Ci-w.^'»
rad vdîst
,
Ojj
j
.-.Lio
vi^^i^.jt
k-«
LisS
b
on ne peut lutter (suspendre
Du
^"^
iJ*V.
U*^:^
hcyd pes
P^^
marôu
nezdi
viens en avant, ne recule pas et tiens-toi debout près de nous
" "^.t,^
verbe
ijjLXwiJ dtstdciz,
appui,
la
,JJ*iK>
main) avec
dest
c>"-_a«l>
j
hd qezd bar netuvdn
j
dcîhf,
le destin.
àeîhteti,
vient
substantif
le
prétexte auquel on se raccroche.
sauvegarde,
L'expression ci-dessus ..-X^.»)
d^isii
•^:^,f,M^
dast btr dvihten, suspendre la
main, correspond au français: en venir aux maius.
§
3.
A'ERBES IMPERSONNELS ET VXRBES CAUSATIPS.
Les Persans ont
101.
sezîden,
trois
^.X_wwjLj bâîsten, falloir, être
bienséant,
être
qAj^w
verbes impersonnels:
de nécessité, et ^JCv.oUi sâîsten, convenir, qui tous les
trois régissent
le
dinairement qu'à
singulier.
datif.
l'infinitif et
Cependant, dans
des exemples d'exceptions
nemy Myem,
*;Cvy-o
Ces verbes ne s'emploient or-
iCCv.oLi;
je ne suis
JS
ez
:
à la troisième personne du
le
*^.l.i;
vieux langage, on trouve
^^J L
.1/
^^ hîè kârirâ
bon à rien; pour
herây
Me kâr
,^;^j^
l^'—?
sâïstè nîstem.
3^
88
importe
Il
de savoir l'emploi et l'application de ces
verbes:
convenir, ne se conjugue qu'à la 3^
..tXjjw- sezîden,
102.
personne et se construit avec un
ûrd,
turâ,
de
ainsi
et
suite
bemen
nesezed
me
mârâ, s'àmârâ
fait? .l\>wJ
pour tous
ci,
ysânrd misezed ou nemy sezed
,
à moi, à
pas bienséant
n'est
il
toi,
les
si
tu ne veux pas
ne
me
est
ou
il
.-<.
L>;.w,i
O1.W.J bestzed
ne convient pas, qu'est-ce que cela
i._.a»w.o
).
,
ç-^^^i
ddemij rd neceb
faut anoblir {faire cas de)
{sa gé^iéalogié);
un homme
^la
ÎJ'
^j
'
(s'il
ne te faut pas) que je
yî-îVi^
te
récompense de
tes servi-
convient pas non plus d'accepter des services gratuits.
tXciy o''^3
//d^r
il
il
mùzdi hidmet nemîbdyed merd hem J'àdmety bimuzd nemûdijed,
/?«•<?'
il
il
,
à nous, à vous, à eux, à elles;
non pas selon son père
selon son mérite et
ces,
lui,
temps; k:>-
convient ou
le Jiûner bdijed kerd ne bepeder,
eyer
à
C>^ "-^î^ r*^
XJ
Exemples:
datif.
'*'-^-*-^
"-\i^
Srl>-^•-^'*
tdâs bdyed gâuri hindustdu kesed
—
'r^
r^
her kird mexJbûb bdyed
kundei zinddii kesed.
Quiconque veut avoir un paon, doit
des;
qui
veut
avoir une amie,
cachots {r esclavage)
1)
»l\à^ kmidè,
se
donner
la
peine d'aller aux In-
doit se résoudre à traîner le boulet des
').
grosse bûche qu'on attache aux pieds d'un forçat en
guise de chaîne (en russe, kandalhj).
89
kdrîki he ^eql her neydyed
Dans une
où
affaire
Le forme hebdyed
yoftdry hy hierdur
La parole
sans
(m marque
jeter au feu
103.
On
/
bebdyed.
en désuétude.-
comme
y Hz suHteu rd nesdyed
sans fruits, n'est bonne qu'à
l'arbre
datif).
le
paraphraser, et cela est plus élégant,
peut
en substituant au verbe ^^JO*oU; Mïsten,
zâvâr ou
û
faut recourir à la folie.
il
direhti by bâr
cii
action,
dioâneyi der
échoue,
la raison
est tombe'e
—
'dji lâïq
,
noms
les
J^'j*- se-
convenable, ou o^^L^i leyâqet, con-
venance, et dire:
OJlXj
'.L4-W
habillement
cet
^i>oLo u>-^>)
vous
ne
sdvdri ou
comme
sied
U^
ou à votre âge; O^xj
i"r'.'
J/'*
^^^'^
leydqeti siimdrd tiedâred,
point, n'est pas convenable à votre rang
O*^.*^ ou ^'j'jaw
'^P*
l'T"'
^'^ %<?»•/' *e-
silmd nebud, cette parole ne vous convenait pas
Idiqi-
;
un
homme
vous devrait parler autrement.
hâtsten se conjugue
104. ^A.w.j>j
mais à la 3e
aussi,
personne seulement. Exemples:
*J.A4>J
OjA4>J
^-\?Lj
l^ hemè
c^^-^^L*^
105.
il
lui
Pour donner une idée de
hâîsten avec les
cris
bdyed bemîAm, tous (nous) devons mourir;
mibdîst bemired,
l'exemple
mourût
!
la construction de ^^ylAwjLi
pronoms personnels
volontiers,
ici,
a fallu mourir, qu'il
conjonctifs, je trans-
suivant de la grammaire
de Mirza Ibrahim, dont la rédaction persane est toujoui'S
élégante et correcte:
j*JO*oLAx/fl mîbdîsfern,
mîbâistet,
il
t'a
,..LXx/**Mjy>-y4
il
leur a fallu.
fallu;
,
il
m'a
fallu
;
^^C^w^jL-iye
mibdhty ou
.L»JC-w>-jL*—a—^ mibâîstimân
mibàhtitàn,
il
vous
a fallu;
,
il
i^;^j1awjL.x/9
nous a fallu;
,..L.CC«J^AMwjLA-y5
mlbàistisdn,
90
Dans
106.
le style familier,
OcjLô nebâyed,
et
au lieu de uXoL bâyed,
ne faut pas, on
il
dit
il
faut,
impersonnelle-
ment (A^l^ ^gA my Kâhed, on (le) veut, et iA^|^ ^_^
nemy Mâhed, on (ne le) veut pas. Exemples
:
'.L^
l».tOJ
lâpûsi siimârâ berdârem
,
(A^|*-^oç4J nemiliàhed,
qedry
b'ister
nS
(ji;fcj"^Lj
tX-oLcjà-yo
ki bâ-
âyâ mifermâi/'id
Lj5
ordonuez-vous que j'emporte votre manteau?
—
ne faut pas.
il
[rcHy mt/id/ied,
il
peu
faut renforcer un
les
couleurs de ce
tableau,
Mhtd
des sourcils aussi noirs que les tiens
vesmé;
de
mes
personnes.
nemy
Le poëte joue
qui
présent
régimes
s'emploie
l'accusatif:
ici
sur
la
il
en est de
ne faut
il
l'infinitif et
et
même
aux
troisiè-
falloir,
d'iyer
u
Idisten
dîyer,
(locution proverbiale).
double signification du verbe ^yLwî^i-
ordinairement
^J\ abrû
vermeilles
et
.JOaoUv sâhten
-XjJ
exemple, ce verbe
directs
ne faut pas (du cosméti-
:
autre chose est convenir et autre chose
Hâster.
il
{Cliatison des rues de Téhéran).
Exemples
..JCawoL»
Joi3
etc.
ne s'emploie qu'à
.JC**oUi
107.
le
bcîn naztkif yillberg
à côté de lèvres aussi délicates
pas de feuilles de rose,
1)
hh
1).
Pour
que)
—
nemy hdJied
beîn shjâhij vesmè
<?6rM
dans
le
sens de vouloir; mais, dans
signifie falloir et,
wJ
leh
,
ne
sont
pour cette raison, ses
pas suivis du
'.
râ de
pouri(>^A«5 i-e^w^, dans l'exemple précédent.
91
mibâyed heclèrà nemy sâijed
ânëi sâx<^insrâ
un homme mûr
devient obligatoire pour
un enfant
barbe), ne convient pas à
108.
Dans
zenrâ nemisezed, ce qui
ii
(littéralement: au maître de
et est
ou dubitatives, lAjUi
les locutions ironiques
l&yed répond aux expressions françaises
mais peut-être? je
crois bien,
le
la.
malséant pour une femme.
eh
:
!
qui le sait ?
peut se faire,
il
est
il
possible. Ex.:
J».Lj
(AjL.w
couvert,
est
il
—
lAjLà
nâduriist tu
bu tout
iâyed merâ
le
roi
|j^ hevà ehr est Mi/ed hehâred,
jj'
^^ù.»—à>
»Lvi
tenliâ
—
sâ/i htliâhed,
me demande
que
hûrdy
qjI
«AÂjki
ils
^A
my
yuyend,
me
disent,
ils
v:>i.jw^oLi-.
_^_j
f^sps'n
f^-t:**''
veuille), etc.
personnelles, on dit
pour: on
il
%â«irôajfeâf
peut se faire
1)
on fait^
^
dit;
etc.,
se
:
OoJ:
'-« miféi
m'ont battu, pour: on m'a battu.
meslexet me^lis drâstend
jjeyi
temps
sâyed, coquin, tu as donc
cheval soit prêt, car
(littéralement,
Nos expressions
—
j:o\j^
LX.iib
mon
K*S>
rendent par un verbe au pluriel. Exemples
zedend,
le
peut bien.
Il se
iAjLà«
'.vo
l_jt__àr
L^-o
yn hemè serdbrâ
ce vin à toi seul!
(APu-^l
que
vi^vw'
pleuvra peut-être.
—
nisesfend
ii
yoftend u ber lidsiend
(Ferdôucy).
1) Il
y
a
des cas
oii
ployé impersonnellement,
le
verbe ..-Xiii^i dâsten, posséder, avoir,
fait fonction
em-
d'un verbe substantif comme, par
exemple:
<3.'lX_J
O.'o
*—
ntdâred,
^_*_a_c
*^
il
^*
^^y^
'eyhy nedâred,
dârtd,
quel
n'y a pas de remède,
il
n'y a pas de mal, c'est bon;
mal y
etc.
aurait-il?
»^
O.'jô «jUj- cari
92
Pour une
parla
et
on
affaire
imi)ortante ,
se leva
on organisa une séance.
(littéralement:
ils
s'assirent,
ils
On
s'assit,
dirent et
ils
se
oa
le-
vèrent).
kielîmi
mexàlât
behti
somme
ki
hàftend siyàh sejîd kierdenes ez ^iiml^
est
Lorsqu'on a
blanchir
Mecy rd
est
d*
tissé
en noir
toute
le tapis
impossibilité
des impossibilités).
du bonheur de quelqu'un,
(littér.
fait
le
faire
partie intégrante de la
TROISIEME PARTIE
CHAPITRE
NOMS SUBSTANTIFS
DBS
Ce qu'on appelle dans nos grammaires
109.
soit
I
les
genres^
des substantifs, soit des adjectifs, soit des pronoms^
n'existe pas dans la langue persane.
Les noms des choses inanimées, ainsi que
110.
noms des choses
\^Jt^yS'
intellectuelles
hus, intelligence,
,
comme
*^3" Mred, raison,
âme, i«jLi»
...us- ^a«,
mzyâr,
hâh, sommeil, ^_>.Ai seb, nuit, «Jui- hânè, maison,
«Li :».
^
cadeau,
flèche, (j-v'o dâs,
tir,
choux,
;,jjé felîz,
s'emploient
serpe,
cdI^^
les
:
sôukàt,
A^
sort,
kelem,.
jardin potager, etc.
indifféremment sans qu'on y attache aucune
idée de sexe ou de genre.
111.
Le sexe
des êtres doués de vie est désigné de
deux manières en persan:
1**
En
ment que
„fcC
stii,
appelant les individus mâles d'une espèce autreles individus
7««c,
hélier
femme; ^^<->
et
femelles.
Exemples
(jii-ya mis, hrehis:
dii/Uer,
fille
et
_vwj
:
0.^0 merci,
piicer,
homme
et ...y
garçon; ^^lc yulâm,
94
serviteur
et
mâJcyân
ou
ê -* mury, poule;
j.,IjoL/« màchjân, jument;
m
zen ou
2°
r-v
En
mot J
^^^'^
^"^
&JL>
jLi
et
et
vache (et
yàv,
(barbre blanche) vieillard et (j*>jç^
*e/?^/,
lA^à-w yzs sefid, (chevelure blanche)
,,..»
étalon
i-iV.jJ neryâti,,
bœuf
verzôu,
qLa5'w«
coq et
hûrus,
ou
esp
v_j»./i«t
_53^^
^XjJuu (j*o.
bœuf);
aussi
y*j_^
T-*r*~^ kenh, servante;
vieille
femme jP»^
;
5(?«^er,
époux
et
Hàiiè (littéralement, maison), épouse, etc.
ajoutant aux substantifs du genre masculin le
mâle, et à ceux du genre féminin le mot soi*
wer,
mâdèj femelle. Exemples:
-j iii,.A^ ydinûsi
melle du
5m
_o
«oLc
H^
ou
»nâ6?è
màdè, tigresse;
èé'ôrj
Jj^
imj^-j
_j
7<fî'î
hûruci èil),
(jrfvjji-
mâdè (ou J*^ c
tortue mâle et
j.»
soLo
sir,
le
persane,
les
et
«oL
wer,
yevezni ner, cerf etaoLc ....fc-j
yevezn),
Sîi
femelle;
mâle d'une perdrix
milryi
èiP),
vi>>..Ci.jj
^
sa femelle;
_j
_i
cî7i
J^.??-
grise,
«olo
et
\^^M!f^'^
désinences
et
yevezni
ner
(ou
J»^
^7î
etc.
et féminins arabes pris
en passant dans
qui
tigre
Idlpiisti tier,
Idkpusti mâdè, tortue femelle,
conservent,
fe-
^jl^
et jjoLo :'j'
yurâzi ner, sanglier
Les participes masculins
112.
substantivement,
yâmusi màdè,
i>w.«<lj
_j _*-J iein
lionne;
ti_S
-)
...t^-j
jLj
sOU
et
wer ou «yw'r^ nerèUr, lion
«2r
vjLo màdè
ywrâ^!» mâdè, truie;
mâdè (ou
buffle
ner,
jJ j.A-*«
buffle;
la
langue
caractérisent leurs
genres
Exemples:
respectifs en arabe.
«
..—»
mon
\^yt^ mexmhï
mou ami,
men,
amie; *^s>--fl mer^um,
le
.._/«
XJ^-c^ meypuhè'i men,
défunt, &Xk:>--« »2er%M»2^, la défunte, etc.
Les mêmes participes
pris
adjectivement s'emploient
toujours au masculin:
(JmJJ.^
r***ri
meqbul (pour
l'^ceri meqhûl, joli garçon, et aussi
meqbitlè),
jolie
fille;
v^-oiXs
Jv*^
v«^*jw'
^i^'*'
t'"^^ dûhteri
^^^/î ""^
cheval
95
oî-x-xaO
et
faible
zdf (pour
...LjoLo mdchjâni
zeifè),
une jument sans
force, etc.
Par exception, quelques substantifs persans, peu
113.
nombreux, deviennent féminins moyennant
U
ami,
ydr,
la finale 5 û. Ex.:
(mot qui ne
».Lj yârû, amie; ...b 3a«, gardien,
et
noms composés),
s'emploie plus que dans les
et
»ju hânu, gardienne
des
femmes d'un seigneur, première dame d'un harem.
Le
Mn^
substantif
stantivement
de
»S^
est le
,
Kânum, madame,
*JL=="
seigneur; et
est le fém.
de Q^i-
kemînè, la plus petite, pris sub-
féminin de ry^.f^ kemferîn
,
superlatif
kem, peu.
|*y
Une femme, en
écrivant à ses supérieurs, surtout dans
suppliques, au lieu de dire mol, dit kiemînè.
les
DES
Les
114.
On
six.
noms persans
des
cas
CAS.
sont au
nombre de
forme en ajoutant des particules, tantôt avant
les
et tantôt après le nominatif singulier.
Les Persans n'ont pas de génitif proprement
115.
car
c'est
nom
au
dit,
qui régit et non pas au régime qu'ils
ajoutent le signe caractéristique de ce cas.
Pour traduire un génitif absolu, comme terrœ,
116.
Jiominis,
{^,^\
mal,
on
etc.
zemîn,
terre,
propriété,
ciation.
^jyc:
(jLc
^\
sS
chasse?
jLo
âdeni,
les
nominatifs singuliers
homme,
i
etc.,
du mot
JLo
dans la pronon-
:
mdli zemîn, de
chien
précéder
auquel on ajoute un
Exemples
tX*wL*_yfl
de
fait
«Jj-b
la terre;
..-Ji
yn
^Ol jLo
tâle
«O^i^Ui jLo mdli
niâli
âdem, de l'homme;
mâli hi mibdsed, à qui
est
ce
MJizddè, au prince, (du prince);
96
petit enfant? viiA.*"'
(de
mon
^
(•)*^'t?
^^^^ berdderem
Cet
«^sL^Î
^L
Kb\joS
izâfè, jonction,
yây izâfè
Dans
supprime
jLo
affectant
ce
.U,-w
âsptz,
cygne,
etc.
ou d'un
espi serdâr,
que
et
d'euphonie,
se
Laûc
Les substantifs
barque,
aJ^
lâlt,
le^f-t/tiçdi/ piri/,
de la
barque,
Mais
les
si
izâfets
d'écriture
bâton de
le
5L>U.C
*J^
la lettre
du
montre sous
on
et
nonciation, de
les
l'izâfet,
la
meiji
pour des
^jLj
rame, *_>^jLc
jjârâ,
{^,-o
ptry, vieillesse,
yii/icè,
^_j
no/t,
doivent s'écrire et se prononcer, (cLA^i:
la vieillesse,
finale
fait
,
^j
le
jCj-U
pârtti/
mu,
rame
la
bouton du coquelicot.
du nom qui régit
ne
même que
g-A
w>,li'
plume du
forme d'un ,^ y
s'écrivent
est
un
^
seulement sentir dans
la
nous l'avons déjà vu dans
Uvrâhât,
le
vin de la
?/,
pas dans le corps
noms terminés par une consonne. Exemples
CjLj'j-i*
;../j_wt
qôu, la
:
yi'wcè'i lâlè
génitif
pari
qui régit se trouve ter-
génitif avec
coquelicot,
_j
quiescent,
bâton,
"eçâ,
bouton, mis en rapport du
jjs
nom
le
Exemples
èï.
qui régit et en
cheval du généralissime;
8
on
sont pas absolus,
nom
Exemples:
cuisinier;
lî
â,
le
du
3
s
frère
l'appellerons izâfet.
ne
qui
izâfet.
fois
'
mon
ou tout simplement
,
Nous
substituant le
d'un
couteau
les
miné en
raisons
annexe.
lui
nom
le
Toutes
est à
grammairiens orientaux
les
Vy d'annexion
,
génitifs
les
en
i_j»..-w(
hdrdi
père de ce
est le
il
copulatif, qui sert ainsi à établir le rap-
i
port du génitif, est appelé par
118.
est,
etc.
fi'ère),
117.
jiAj pederi yn tifek Mst, qui
..—jj
liXJiÀk)
vii/v-wAjki'
proles
:
taverne, ...'j.i»
^ù
97
dèyi
hezân,
merdum
plus long mois de l'automne;
le
la perversité des
,
Le datif
119.
D'abord
1°
,
^Jyo
^5^,Olj nddûrMîi
hommes.
se forme de trois manières:
et
c'est la
formation la plus usitée aujour-
en mettant devant les nominatifs singuliers la préposition v_j &è, à, au, aux. Exemples:
d'hui,
lXx) xjL^. hehdne dmed,
hepâdûdK
'erz
je lui ai
l-erd,
il
lXju>^ j
dit;
il
arriva à la maison;
Oj' (J^r^ aLwJ>Lo
parla respectueusement au roi; j«Jsaif'»|j iew
^_
hemen fermâdend
,
Parfois, cette préposition xj èè, se traduit par
échange de, moyennant. Le poëte
de dire à ses coreligionnaires:
destâr
>^J
ne craint pas
^^4^
f-tA^y'
etc.
pour, en
jLawvO
5
mettant
et les
livres
signe
le
|^
(de piété).
râ après
nominatif sin-
le
Ex.:
(.^^^
y
viteur;
Koran
le
En
gulier.
:
kitâhânrâ ferûUm bè met/, pour avoir du vin,
11
vendons
2"
Heyyâm
^,
y o/zf^wî,
m'ordonnèrent,
ils
|j^L.wOLj pddisdhrd yiilâm;/ bûd,
;^'Jc> (j*L^
Lj
_5
\Xj^S!-
x^^d
le
M
un
roi avait
«M«
louanges et actions de grâce (soient rendues) au Dieu pur, immaculé,
^Voici
un
(jûL^* teKelliis, ou
5er
/eJeiJ
J^^ri
composé par Fet/
distique
surnom poétique,
bdlmi men
U
—
7ny dyi
Docteur, pourquoi viens-tu auprès de
n'y
a
point
Ce
élevé,
mais
le
'Ali Sâh,
Hâqân,
leyeïri
mon
de remède à la douleur du
datif est plus
est
mery devd
(c. à. d.
etc.
dontle
le souverain:
chevet? Outre
Hâqân
ser-
Hudây pâkrâ,
à
nist derdi
la
ma
mort,
il
douleur).
élégant et s'emploie dans un style
datif avec uj
le
remplace dans
versation et dans les locutions familières.
la
con-
98
La même
La
particule postpositive
désigner
pour
accusatifs
les
\.
râ s'emploie aussi
datifs et les
les
,
vocatifs.
raison d'être étymologique de ce K râ est inconnue.
Un
à un, deux à deux,
yek bè yek,
heviè
sirret
—
middned
^o dû
*,\Xi
dandy
berisq
se rendent pas ^iV-o
etc.,
dû,
lieltp-â
ti)»j
etc.
—
m'u/âmd
felek
H
yirem
bè
ku mihj
befenhj
be mih/ u
—
bâ an
ci
rey bè tey
kuny
ki
yek
bè yek midâned.
Tous
peras
les
les détails
3*^
connus par
secrets sont
les
veine par
par cheveu,
le
Savant céleste, qui
hommes; mais que
cheveu
feras-tu (avec) devant Lui, qui connaît tous
un à un?
Enfin,
en mettant la particule
en
même
ce
qui n'a lieu que
Exemples
temps,
'.
jX
mer avant,
et,
après le nominatif singulier d'un nom,
dans
le
vieux style et en poésie.
:
\—yi^-f^^\^~A mernehtMrvdnrâ, au chasseur
au chef de l'armée,
120.
les sait
J'admets qu'avec de l'hypocrisie tu trom-
veine.
Jj
,
'.
."^L*»-* mersdldrrd,
etc.
accusatif ne
formes du datif, et
il
diffère
point des deux dernières
n'y a que le sens du passage qui
puisse en faire voir la différence.
Exemples
:
saqyïd imrûz mey nusîm ferddrd ki did
O
échanson!
aura vu
le
Aujourd'hui
lendemain?
(le
allons
boire du vin, car quel est celui qui
lendemain ne peut être vu qu'en pensée).
iJoOt
l.ioLi» Uditèrd âtes zedend,
ijiij')
OUkX'OrfX^'
frappa
serviteur
le
roi;
Mdârâ nemy
u sipâci
Les verbes
^"^s.
'^LiioLj
uXxÀi'
^
O;
ie chef de l'armée;
k'mieud,
kesîden,
pendre
den,
faire,
régissant
sLi^oLi
,
tif,
UA;>
zeden
qJ>\
i^j^^-*^
en
datif, c'est
sont
le
quoi
que
le
frapper
,
l'accusatif,
que
^
\\.^S!-
les
et
,
q^j^
.ij
kei'-
substantifs *._JL3-,
de
suivis
leur
qui ne
'.
régime direct de ces verbes.
l'accusatif
essentielle-
diffère
signe L râ, caractéristique du da,
tandis
t.
râ
Ainsi, dans le quatrain suivant de Se'ady,
on rencontre quatre suppressions de
gehan
;
x^md
^Ax^i/
auteurs font souvent disparaître le
les meilleurs
l'accusatif.
hend u
maison
ont pendu
jiâdimhrd ytildrny zed, an
ne peut être supprimé dans aucune construction
que
de
ici
Mais ce
121.
,
la
ils
ne louent ni prient Dieu.
ils
'A3-,
et
peut représenter
ment du
ont incendié
qJ>: (ji^'î àtes zeden, incendier,
-(ïdr
4Aa^>ja«
ils
-* mer sipehbiidrâ dâr kesîdend,
'.sAx^-iyw<
.'i3
eij
barâder
nemâued
les
mekûn
tekie
ce genre
:
bekes dil (pour dilra) eiidtr gehân âferin
(pour ttkïèra) her viulki
dûnyd u
piisâ
(pour
pusird) ki becyâr kes (pour kesrd) cûn tu perverd u kiist.
Frère
!
Le monde ne
au créateur
contre
et)
a
(le
du
restera à personne. Attache uniquement ton
monde,
cela
suffit.
Ne
t'adosse et ne t'accoude point
rempart) des biens terrestres, car
déjà
«t protégés.
tué beaucoup
cœur
d'hommes comme
il
(ce perfide appui s'écroule
toi,
après
les
avoir élevés
100
En
général,
les
Persans se plaisent dans
sions plus ou moins vagues
pas volontiers usage de
attendant
,
râ, qui, pour ainsi dire, fixe
'.
aux chapitres
fois
discours où le
i.
Nous en reparlerons
de diverses parties du
respectifs
un distique emprunté à Xâfiz
il
s'agit
ki
nekûMd
kes
sufiBra
En
pour dé-
ici:
yu u
Xedis (pour ^e^&r») es mûtrib u mey
gii
plus
de l'accusatif n'est pas obligatoire.
velopper la règle dont
kemter
expres-
les
par conséquent, ne font
et,
sens d'un régime.
et arrête le
d'une
,
rdzi dehr (pour dehrrâ)
u nekusdyed hexikmet yn mu'emmarâ (accu-
satif).
Trêve de ces légendes sur
les
mystères de
musique ou viu; [ma légende à moi
au
fatalisme,
saura jamais
une
c'est
énigme dont aucun théologien
mot. (Littéralement: Dis
le
vin , et cherche moins
le
la prédestination!
secret
du
siècle
Parle-moi
qu'une chanson à boire]. Quant
n'est
,
n'a
su
du musicien
la légende
car personne
,
et
ne
et
du
avec de la théo-
logie, n'a ouvert et n'ouvrira cette énigme.)
Dans
premier hémistiche, Xâfiz supprime
le
vi^.tA:> légende
,
ainsi
que
le K
de
^o jL
le
I.
de
secret du siècle,
parce qu'il généralise, sans nous dire positivement de quel
musicien
tretienne
et
,
de quel vin
ni
cussion dont
aussi
nommément
il
il
ne veut plus entendre parler. Remarquons
que l'absence de
j^
la particule afiîrmative «j
,
et
que
contribuent à augmenter
le
vague dans
les
impératifs
Mais, dans
le
veut qu'on l'en-
sans qualifier non plus le mystère en dis-
j.i
et
second hémistiche,
le
comparatif
le
t.
le
J^Ui^
vœu du
devant
moins,
poëte.
devient obligatoire
101
après
régime
le
l'énigme, car ce
j^^-^jw
nom
du démonstratif ^î, qui en détermine
est
précédé
en qualifie
et
le sens.
122,
Le
La
1°
vocatif. Il
y a
trois
manières de former ce cas:
plus usitée est celle qui consiste à mettre devant
le
nominatif une des exclamations suivantes:
L
t/(î,
ah! ô!
eyâ, ohé! dis donc!,
LJ
Lg.;?'
ey
,
ô!
eyyilhâ,
ô!
,^1
ohé! holà!. Exemples:
*^^ L5
^l-*->-l—O
"U
ô ciel!; |J,Lw
f'^^^f^'
u yâ
\j}
eyâ sâqy,
eyyuhâ yerûhi yundhkârân, 6 cohue des pécheurs!
On
2"
Exemples
ajoute
un
dis donc, échanson!;
ah! messieurs; ..J.LX.pULi'
sâxibuit.,
long à la
élif
I
n*^-S
Lgj'
etc.
fin
du nominatif.
:
L^LcioL pddiWtâ,
ô souveraiu!; Lj't\i>
.Lj hâri hiidâyd,
seigneur
Dieu!; ^X^i^.^^perverdiydrâ, o Providence!
Un
musulman, amateur des vins rouges,
|.lX^ ^yf
^Jjl
s'écrie:
xjU ^o q^ ^^
j^
^jy^
âzdde rilfeqdni mena men cûn hemirem es sûrMerîui hdde behind teni
men, der sdyei rez ender
O
mes {mena,
Quand
A
je
serai
yûry bekienîdem.
vocatif
de'cédé,
rarement usité) compagnons,
lavez
mon
libres (penseurs)!
corps avec un vin des plus rouges.
l'ombre d'un vignoble {rez^ creusez une tombe pour moi. (Heyyâm).
3"
siste
Enfin
,
la formation la
à faire suivre
le
moins usitée du vocatif con-
nominatif singulier de
L
dil mîreved zidestem sâxihdildn fiilddrd (ô Dieu, vocatif)
leur, vocatif) ki rdzi piinkun
Mhed
sild
Exemples
:
derdd (ô dou-
âskârd (pour âskâr).
102
On me
O
vous
Dieu!
ravit
dont
mon cœur
le
cœur
douleur!
ô
123.
Jj
que
mystère
le
cœur
s'en va de
ma
main).
gare à vous
,
!
O
j'y ai caché avec autant de soin de-
(Xâfiz).
!
forme en mettant
se
ablatif
le
encore à votre disposition
est
viendra public et notoire
le
(littéralement:
ez, de, avant
:i
nominatif. Exemples:
hâm
ez piiiti
rasse
iûjj
ôfdq ujfdd a ez penr/erè der rejt, du haut de
tombé dans
est
il
Lumsden,
124.
l'ont suivi,
chambre
la
et
il
s'est écliappé
ceux d'entre
et
les
par
la
ter-
la fenêtre.
grammairiens qui
comptent au nombre des variantes de
l'abla-
tif
LLoaï qezârâ, par hasard, tyiLàjt ittifâqrâ, fortuitement,
et
quelques autres substantifs suivis du
En
ques.
effet,
on peut
guliers persans: Uai
mais
ils
les
ez qezâ, ^Làjl ji
\\
des cas obli-
I.
rendre par des ablatifs réez ittifâq, etc.;,
n'en sont pas moins de véritables accusatifs tra-
duisant ceux obtenus par le formatif arabe
pelle \;<vXs
LjsUji ittifâqen et
L'ablatif
tenvtni fetxè,
|^-_jyJLJ'
qezâen dans
ëL*i3Ï
\.^JiiiJ,
rastîrâ,
J>^
J^ûc (^jL?»
es
que
i.
siiheïly,
lXjLj
ùS
y
Lis
'.
An berâyed, sous peu (à
la
poussière du néant
la
le
même
vérité,
en
dit
sens.
effet,
s'em-
Jieldji
^aql
heved
,
en
vérité,,
(Kaâny, Perisdn).
Dans l'Envâri
...)
rastirâ
<;->^N
raison.
qu'on ap-
,
Exemple:
ploie aussi adverbialement.
ce serait contraire à la
en
'
vu qu'en arabe on
on
lit:
giiJoJi <éô>Ji\ endekiferselij
première petite occasion)
(littér.
la poussière
du néant
râyerdijenâ
il
n'en restera
s'en
exhalera).
DES NOMBRES.
125.
La
déclinaison
des
substantifs
persans
a trois
103
nombres, savoir:
singulier, le pluriel et le duel; ce
le
dernier appartenant exclusivement à des
noms empruntés
à la langue arabe.
Pour former
126.
nière
naisons L^ Ad,
Dans
1.
persan, on ajoute à la der.-
singulier,
an, ou oi
..t
§
127.
le pluriel
du nominatif
lettre
espèce
toute
à
termi-
soit parlée, soit écrite,
la terminaison LP est la plus usitée.
lement
trois
DES PLURIELS EN Lp.
langue moderne,
la
une des
ât.
Elle s'applique éga-
de noms substantifs, animés ou
inanimés, arabes ou persans, sans exception. Exemples:
L^o!
de
âdemhd,
mortes,
bêtfs
les
l^-*
chevaux,
les
hommes, L.^i; zenhâ,
miiryhâ,
les
L^JuCo» genyelhâ,
prairies, LP^J^S fikrhâ, les pensées,
128.
riel
forêts,
...I
^
des substantifs doués de vie, et
inanimés
cette
règle
décide
seulement.
n'a
laquelle
plus
les
et
il
Il
les
les
bienfaits, etc.
an.
an formait
KS>
Aujourd'hui
hâ
le
plu-
le pluriel
des
l'application
de
n'y a que l'usage qui
deux désinences
des
dans un cas donné.
lieu,
LfJU^ &»2e»M,
L^X»JU neamethâ,
paraît qu'anciennement
Il
êtres
que
les
DES PLURIELS EN
§ 2.
femmes, ig^^l espkâ,
les
oiseaux, \S>iiJC^ lâsèhd, les cadavres
doit être préférée
n'en est pourtant pas moins vrai
meilleurs auteurs de l'âge d'or de la littérature
persane,
élégance,
et
se
q' an toutes
que
ceux de nos temps qui écrivent avec
servent
les
plus
fois qu'il
volontiers
de la terminaison
s'agit des êtres
animés
et sur-
104
comme
tout des êtres humains,
dats
qL^L^ Mhân
,
,
QijXci.i le^kerîân, les sol-
souverains
les
Se'ady donne la terminaison ^t an
mées
comme
,
qLxj».o direKtân
en quelque sorte,
noblir
du substantif
;. rez^
^^ur
men Mni rezân
,
on
et
les
arbres
les
Mrem
raisin)
,
les
etc.
choses inani-
pour
les en-
trouve aussi à la
la
of^
,
musulmans,
même aux
cep de vigne, dans
0^"=* y"
(fr.
jjL.^\j J^ tûpëîân
,
mûçûlmânân^
artilleurs, QLiUUi-Ji
le distique
fin
suivant:
05^ cr
obj>
tu Muni leçân iusâf bedeh
kùddm
yehy MunUârterim.
Je bois du sang des ceps de vigne
et toi
du sang des hommes;
soi»
juste et décide qui d'entre nous deux est plus sanguinaire?
L'origine de la désinence plurielle
tion
du pronom démonstratif ^I ân^
lement, celui-là
celui-là,
et
^. j!
paraît être la répéti-
celui-là,
c'est-à-dire,
an an,
plus
littéra-
d'un seul:
ânâni ki mux^ti fuzl u âdâb sildend
Ceux
(ces
En
hommes-là) qui sont devenus l'océan de perfection
sanscrit,
mot répété indique
le
et
de moralité.
la pluralité
des
objets désignés par le nominatif; donc, on peut inférer de
ce qui précède que ^i an est
un pronom démonstratif.
L'euphonie et
de permutation des lettres
129.
exigent que
1*^
la
loi
:
La terminaison
voyelles longues
'
^
ou j,
an,
soit
mise en contact avec
les
précédée d'un ,^ long eupho-
nique. Ex.:
!:_ya
SU!
mirzd,
homme
de
plume,
beau visage, une femme belie, ont
savant, ^Jjii^à> Kosni, un
le
pluriel ...u'j.xx,
homme
...y«_si»j>.
105
Après
2^
bendeydn,
...Lji-XiÀj
étant absorbé par
le
\£
de la
X^àt
dâd M dehih
N'exerces
même
que toi,
(immortelle)
vân
et
de
pas
Xâtem
gûif ki uiVsîrvan
La
130.
Exemples
insectes,
d'être
vivent (éternellement).
bendeyânend
zindtyânend
)(^âferii
aussi,
de
..'.Jsj-Lo
(
DES PLURIELS
o'
EiV
.ïsJ,lj')
ât.
terminaison ot ât est d'origine arabe, quoiaussi
xéivândt
v::^'—"ï-w.wOpi'
à
la
fin
des substantifs persans.
(arabe),
campements
les
s
ob*
hè
(jât
les
;^t^«er<fi!'
(arabe),
rosée
la
et la pluie suffisent,
campements d'hiver, KLi^—t^^^
d'été, etc.
quiescent,
et
o'-wjs»
champs qui n'ont pas besoin
les
auxquels
yermecirât (persan),
Après
change en
(arabe), les animaux,
artificiellement,
serdenrât (persan),
les
3.
o'u*jp déimdt
arrosés
131.
x<^99>'^ (datif)
:
Cjlj]^-ç>les
tic
ii
loyauté et par des dons, car, par ce moyen, Nûsîr-
la
trouve
la
dis-
serviteurs du Dieu de justice. Cherche-toi une vie
§
qu'on
siAij bendè, 8jsj<^
l'oppression sur tes subordonnés, car eux
sont
par
Ex.:
yeux,
finale).
mekUri siteni ber zîrdestâtt ki isân éun
tiz
les
qu'un h légèrement aspiré,
(s quiescent, qui n'est ici
OTKji?
s;^*
paraît,
^lif" y an.
...LiuXjp dîdeydu,
serviteurs,
les
rniijeyân, les cils, sont autant de pluriels de
,•.13 ;k«
rfiV/i?,
hè quiescent, qI se change en
8
la
terminaison o( ât se
quelquefois aussi en ol^ hât^ mais
exemples de cette dernière permutation sont peu fré-
quents. Exemples:
106
oL^JLwî-*
lettres,
mûrdcilegât
1)
oL^^Vjtlï qet^agât ,
du
iJtiï,
iOCwfcij
<îO|^;> et
kali;
Le
les écrits, les
'/^evâlegât,
re-
les
— sont
formés des singuliers m*«'->b ou
Les substantifs CjLc^jwJb heqsûmât,
8.^^.
oLw^-^jw sursât,
biscuits et
132.
du
sel et
nûmstegât,
C^L>^Jî»
surekdt, les marais salants, sables blaochis
ports, les transferts, djl^.yii
d'efflorescences
oL^^a-w^
ou
les forteresses,
ne s'emploient qu'au pluriel.
les comestibles,
substantif Joj y?, tribu
ob
pluriel irrégulièrement en
ijât
les
nomade, forme son
^LJb'
,
les tri-
^/?^<î^,
bus nomades.
133.
Par un pléonasme,
la terminaison
quelquefois annexée à d'autres pluriels
donne
lieu
Exemples
CjLjjo
littoral
u'iiiiljât,
et
nom
marais,
les
du singulier J^i
les
les
ât se trouve
moyen,
:
d'une province marécageuse sur
imJ^
Caspien, n'est qu'un pluriel de
henâilirât,
o'
et par ce
à des pluriels doubles, ou pluriels de pluriels.
yilâiiât,
est pluriel
,
mer,
ports de
défauts, etc.,
yil,
yildti,
De même,
boue, crotte.
oL-oL:^
oL->LJLj
les merveilles,
'e^dibât,
dérivent des pluriels arabes
le
lequel, à son tour,
.oULj,
oL^-^fi
w^L^
^v^.
§ 4.
134.
Le mode de formation
de
ces
pluriels est
du
de
la
grammaire arabe; on
tous
les
bons dictionnaires de cette langue. Nous
ressort
dans
DES PLURIELS ARABES.
n'en constatons
mençants
ici
qu'en
les
trouve indiqués
l'existence que pour avertir les
com-
on
s'en
Perse,
dans
la
conversation,
i'
1)
sont
ne
le
L'usage
seul
peut
appi-endre
si
les
ou ne sont pas admissibles pour
tel
sont pas on se sert de la finale
Lî"
terminaisons \:d^s>- et
ou
/id.
tel
,•«1—
autre nom. Là où ellee
107
que
Bert rarement. Il n'y a
les
mollas arabisants et ceux
qui visent à un langage savant, qui fardent leurs écrits
et
leurs discours de
goût
pluriels arabes;
aujourd'hui le bon.
répudie ou en use sobrement.
les
Quant aux duels arabes, comme
135.
^-^
^ sûUâni herréïn ou bexreïn,
deux continents
deux mers,
et des
le
(J^JJi^'
j^-Jj-j
.-.LLiJLjw
souverain
des
»3 zûl-qerneïn,
de deux siècles, ou maître de deux cornes, épi-
maître
thète d'Alexandre-le-Grand
Hussein
deux
les
,
que dans
d'Ali,
fils
xeceneïn
jj\-;-w.=>
,
etc.,
,
Hassan
et
ne s'en sert guère
on
langage des chroniques, celui du clergé et
le
des diplômes gouvernementaux.
Les
136.
de
pluriels,
même
que
les
singuliers arabes
employés en persan, se déclinent comme
les
noms
d'éty-
mologie persane.
§
5.
DE LA DKCLINAISOX.
Les Persans modernes n'ont qu'une seule formule
137.
pour leur déclinaison, au singulier,
quelles en
1°.
Nom.
Gén.
J)at.
Ace.
Voc.
Abl.
1) Le
mot
qui
1
le
et
nous savons déjà
sont les désinences au pluriel.
des
l'T?"
.'r?"
O^
l'r-r
^
1,
^^y>-'
i-T^
rr?"
15'
'}
—
SINGULIER,
bourbier;
layen,
le
mail leyen,
du bourbier;
if'
legen,
leè/enrd
^.y
l^gen,
^^ legen,
au bourbier;
le
bourbier;
ô bourbier!;
du bourbier.
cas obliques peut s'écrire séparément ou bien se lier au'
précède.
108
PLURIEL.
Nom.
Gén.
Lg.L^ legenhâ
l-^<*>^
L^-*^
Dat.
Ace.
Voc.
Abl.
JL*
*J
'.Lg-i;>-
i
g*'^1
1}^'^
^1?
legenhâ
legenJidrâ
(^' ey legenhâ
y
les
bourbiers;
radli legcnlid des bourbiers;
ez legenhâ
aux bourbiers;
les
bourbiers;
ô bourbiers
!;
des bourbiers.
109
110
est froide et le feu est chaud;
Mûdâ kerîm
au péché
Toutes
les
-_\.-^
l'homme enclin
substantif renvoie le signe
le
cas obliques à la fin de l'adjectif, et en
même
retient auprès de lui les prépositions et la finale
riel.
Exemples
Nom.
» j^
Ace.
Voc.
'553')-:^
Abl.
Nom.
Gén.
Dat.
jîit:^
Abl.
l533^
K)i3r^
le
il
du plu-
le
pûrzûr
ô bras vigoureux!;
^'^
hâzuy imrzwr
du bras vigoureux.
^'^
pHrzur
les
bâzûhdi/ pûrzûr-
hàzûhây pûrzûr
^5^.53^^ bâzûhâij piirzûrrâ
l5^53^
3'
^'^s vigoureux
^'^
bras
vigoureux;
des bras vigoureux;
aux bras vigoureux;
les bras
hdzûhây jmrzur
;
bras vigoureux;
hâzûij
'"''^'
**^
hras vigoureux;
*^^
*^~'*^'^.'/
'^
^'1
P'iirznrrâ
jij-J (cL^îjL is' ey bâzûkây pûrzûr
\^\r-'.
des
du bras vigoureux;
^"^"''1 P^^-'''^
^'^^''.y
5'
l5^55.
t5^5j^
)5)tJ
^''
l5^
L$^J3^
)33ni
Ace.
"Voc.
^^
(..55).
L3i'h
553-J
piirzi'lr,
u*^ mâli hdzihj pûrzûr
l55)^
\%\v?.
^^-'y'
l533.
(^5*5?
\i\rr\.
Dat.
î.
temps
:
53)Tî^
Gén.
'uX-S»
,»
,
qu'un substantif, uni à son ad-
fois
décline,
se
\i>.*«'
t)ieu est miséricordieux
ouvrier du péché).
(litt.
141.
jectif,
ddtm yuaâhkàr,
est
j^!
.LKS''w»..i
vigoureux;
ô bras vigoureux!;
des bras vigoureux.
142. Quelquefois on peut intervertir l'ordre de la con-
struction
dont
l'adjectif
avant
vi>^..Wi^LwOLj
L^tJuI
v>.to
"^egeb
on
le
vient
de
parler,
c'est-à-dire, placer
substantif et en supprimer l'izafet. Ex.:
V'*r^
^'^^^
pâdisdMst,
hevdy û?<?r«^^«^^,
c'est
un bon
l'air est ici
roi
;
i_5j^
V"^
d'une étonnante (pureté).
111
—
in deyil clusidn ki mîbîny
Tous
prétendus
ces
mtyeçânetid yirdi
nriity.
amis que tu vois, ne sont qu'autant
(postiches)
de mouches autour d'une confiture.
On
verra plus tard beaucoup de substantifs formés de
comme:
cette manière,
»,
(j*fc^
beau, pour (jii^5>
ru,
fios
sLjs-jL^
lAjJb
biilend
^âyyâh,
le
visage beau;
naturel mauvais; lAJJb
en dignité, l'homme haut placé, pour
élevé
»IjCjL>- gdjiyâ/ii biilend, endi'oit élevé, dignité haute,
Toutes
les
que
fois
doivent s'unir à un
(jiii»iu3»
«JLc vi^ojfc
sans défaut;
en
*j'
est
,
.
vilayeti yellè Mzeh, son pays
trtr'*'^
.L*-o-oiaj
JoLsj
do
etc.
pronoms conjonctifs ou
isolés
substantif accolé à son adjectif,
dent (se lèvent); ^.^^/Jmjm
qui retire sa tête);
les
ils
Exemples:
suivent l'adjectif.
Il
riiy Mos, le
(Ç^j
o'o zâti hecl,
o'oJs-J beâzâf, méchant, pour iAj
^W
*'"''^«'*'^''>
iC^yJ' dbrûy
où
les blés
ton cheval rétif
abon-
(littér.
notre honneur
bije^ibimd7i,
j5_*j néukieri vejâdâritii, ton fidèle serviteur.
même
pour l'accord du
(jiijLj }is.t^>^ cekmèï payes, la botte de son pied ;
génitif.
(jiii
*^'L«J3 \xJLw
silmbei tepdnèèï es, la baguette de son pistolet; L^-vi bLvwOLj
naqqdrè-M'ièï pddisdhi siimd, l'orchestre militaire de noire
CHAPITRE
Ex.:
\jl3- s.lSj
roi.
III
UE UARTICLE.
143.
Avant de
arrêtons-nous
l'article
passer
à
d'autres
un moment pour
indéfini,
que
les
faire
espèces
de noms,
connaissance avec
grammairiens persans appellent
112
oAs»5 i^b yây vexdet, Vy d'unité, que l'on place à la fin d'un
nom (comme dans l'expression française quelqu^v^, une) et
qui correspond à l'article français," «n, mie.
un homme,
_/0oS âdemy,
JCw
qu'un,
parfois
seyy, un chien,
^'.
femme,
zeny, une
^1^ kdhy, un
Exemples:
^^cy, quel-
c-«*j
brin de paille
^^u 7<f%,
,
etc.
,
menyû fermûd eknun mibdyed
iendn hesuzdnid
Mangû
Horaçan
H
Maintenant
ordonna:
faîtes
et
ki
heJiordçdn betdzîd u
dti
vildyet
rd
der dti^d nemâned.
Jieldly
partez,
il
que vous
faut
dévastiez le
incendier cette contrée jusqu'à ce qu'il n'y reste pas
de quoi faire un seul cure-dents.
(Le mot
JjLi»
arabe
Jieldl
,
pi.
Xl>i
ehellet,
qui signifie,
ici,
un
cure-dents, a, en arabe, plusieurs autres significations.)
Le
ya d'unité
^_5
est le seul et
unique article qui existe
dans la langue persane.
Dans
144.
les
noms terminés en
quiescent, l'article
»
d'unité est représenté par un hemzé. Exemples:
*
»
SmJlAs^-
celpdceï,
campement de nomades,
un coin du
foie),
médiatement
yiirhei,
t^-^ ^iyeryésèï, un enfant
1.
après
^jwO
ôulei,
chéri,
bdcèï,
un
un
(litt.
baiser.
des cas obliques doit se placer imcet
article d'unité.
syntaxe, mais l'usage s'y oppose, et
le
un chat, aj»t
iw>-.yO murèei, une petite fourmi,
Le signe
145.
KÙj^
«
.%
un lézard, XjjT
Ainsi le veut la
plus souvent on
le
supprime:
Ainsi
a pris
il
un
j»l\_j—s>
est plus élégant de dire lAjlXSji
voleur;
ctV*'
«Xwj
^W
\^y^ mdry
fi-endem, j'ai acheté
i^^j^
kiisfem,
diizdy yiriftend, on
j'ai
tué
un serpent;
un cheval; A-siA-A-ij-
,ç-^
113
nous avons
yiily cîdîm,
L
ou
esplrd,
<—y.«'
une flear, que de dire
cueilli
-JLi
Kiç^jO
duzdlrâ,
yillîrd, etc.
n'y a que dans les locutions où la suppression de
Il
particule
la
i.
rendrait
L
sens obscur qu'elle ne peut
le
avoir lieu.
Par exemple, pour
obiMrJ
traduire:
Tcecijrâ firvitâd,
quelqu'un a envoyé,
car
il
envoya quelqu'un,
iç^
oLx.wJ
il
faut dire
-vw.i'
:
etc.
Dans l'accord du substantif avec son
146.
d'unité ,^
l'article
t,
kecij Jîrisidd sigmûerBiit
ou
,
^^
,
se
adjectif,
met ordinairement à
la suite
de l'adjectif. Ex.:
£jy>
.
1»^)
Mby
ddemy
JCàv.l> xerfi d'ùnlsty
,
homme
un
doux,
beau ou bon,
une parole dure, &Xm.oLw
,
une conduite convenable
_*^
,
ijj>-
^jwa.^^
^_»-.^>-
.LsS. reftâri sdistei,
hJtsi
ciz
fehny, une
personne intelligente (qui ne manque pas d'esprit).
147.
arrive quelquefois de rencontrer,
Il
bons
de
auteurs,
^«^^ (^^'î
et
générale.
1^.3
xJ^
e»2ery fCïVy
^
le
même que
jO
"^^^^
constructions
(i'Q^i
une
déviation
le
dans
,c^^^
de la règle
d'unité après le substantif seulement,
dans
ob
le
yûUstân. Ex.:
,L5oy> Sijs\i
Mcdrè rd
!.s.L^..-o
beJiellâdi liimkdr
ddd
M
^_5JA>.«!
i^jx.*'
véirâ der beïyulè bajall
reçd/ied
Un
même
comme \jy^
Les auteurs persans contemporains placent or-
dinairement
de
des
(Se'ady)
prince livra un malheureux captif à un bourreau sanguinaire poar
tuer en quelque recoin (en cachette).
Les substantifs précédés de
ki,
prennent ordinairement
le
J> her,
^
ou précédant
d'unité.
Ex.:
.v/
114
der
nures peidâst u
lier diUj
Dans chaque cœur,
tête
lumière
sa
ez sures
lier serij
(le feu
hïdd
sacré) se manifeste et
chaque
(intelligence) se sent trouhlée {siir) devant l'idée de son immensité.
148.
Si
pluriel,
O.'O
ddred,
le
c^*r~^
il
substantif
C^J iJ^
...LoO,-^
son adjectif se met au
à
uni
accompagne ce
indéfini
l'article
.'/w
,"»r!'
dernier,
vilâyet
Ex.:
merdumniii
Jiiibi/
y a de bonnes gens dans ce pays.
Dans une proposition négative
,
^ doit
le
se traduire
par: nul, aucun. Ex.:
îMn
^aqli
be
ydy nemîrecul
Leur raison n'aboutissait à aucune
ne savaient où donner de
lXÀX^^^J
veryi zist
(j*S
J,]^^.
kies,
*JLi>
,
kiecji
Ils
ne savaient qu'aviser
imIjLo
...'
der
.L>
dn hidhdn
gboo 3
et
,
q^*^
i-yÇj^j
iltifât
kiecij
oLft;ciî
,
^y^
nemîkierd u metd'i
3 J,Lo
Jidiiè lelidni
mîjurûll-
servie) on vendrait ses
s'y intéressât;
meubles, mais personne
achèterait.
(j«.J hes,
assez, avec le
c^-ami
^c
i-\->-a-Aw
^m*.^ becfi), veut dire:
(
sl—t-Aw
der ndûmidy becy um'ul est
Dans
J^Ls-
nemihend
pour un repas (une table
les
Ijdne-
personne, nul.
Pour un pain on vendrait son âme sans que personne ne
ne
(ils
dans ce désert, pas un animal ne peut vivre.
quelqu'un,
gdny lendny u kiecy
tend u
place.
tête.)
^.t.h\.j>-
(,i>..w-!-
nemiknned
la
la
désespérance,
il
—
u>A.-Àw
beaucoup.
...I-jL:
pdi/uju seii sidh sefid est
y a beaucoup d'espoir. Les extrémités de
nuit noire sont blanches (cre'puscules du matin et du soir).
la
115-
Ce qui
d'uuité
paraîtrait illogique, c'est que, parfois, l'article
suit
pluriels
les
nombres cardinaux. Ex.
aAà^Lxaa)
^^>**S
hommes
«es
lAJ^
O
(CiA-Ji-i^
*JoLj
x:>-
._*
là?
mâlhâ
...LwvJ
Le
^
dit
substantifs précédés de
les
kelidji
L^' aa//d
j'ai
trouvé
keçâii'i
my
Icismid , qui sont-ils
ci
ricliesses
ki ez
hereud,
à ceux qui se signaleraient
accompagnant un
(_\j J^-«-Lya
lXJO^j
(__coLi;
merdiimt/ ki der
met
collectif,
^7^-r^
C)'
f^
le
verbe au
Enfin,
sous
le
persans
nous
apprennent
149.
que
n'est autre chose
dont
ou
k
le
c^'^r^
île se livraient
à
la joie.
point de vue étymologique, les
le
le
son en patois taliche
^
mînûmûdend
gezirè bûdend sddij
âii
Quelques hommes qui se trouvaient dans cette
un,
.
men nisun
Ex.:
pluriel.
patois
clefs,
sA-Cj L g jL^
lAJ^'iA^-»
mîdâdend kieçmiy râ
vt'-ade
deux
ydftem,
i.^LaO
io
;t
on promettait maintes
et
:
y
que
^
le
numératif é^_
ijek
en question
ou i3o
?/e/,
a disparu. Exemple, une chan-
dit:
Kâlyûnem. kiok okerdi/ Y (pour yek) teniô; dilem sutè kebâby Y (pour
YKk)
teniô;
asmdnem ômye hefttô meldikè hemesmi
tek)
teniô.
Tu
ment.
as
Mon cœur
seulement.
brûle
Dans mon
nèrent devant
un
La même
ma
rempli
comme un
ciel,
r
rôti grillé
silgdè bestè
dû
sont en gueri-e,
seule-
au feu, pour uxe personne
seul.
chose a lieu en patois guilek, où l'on emii)o:
(pour yek) ta bucè fadeh , donne un baiser ; Ber sery
Ijenyy
Y (pour
une personne
arrivèrent soixante et dix anges et se proster-
ploie toujours (^ pour
Jceftè
pipe (kalian) pour
Idzy,
etc.
y (pour yek)
pour posséder une seule colombe, deux faucons
116
Pour
exemples, voyez mes Spécimens
l'analyse de ces
of the popular poetry of Persia,
559
p.
et passim.
CHAPITRE IV
DEGRÉS DE COMPARAISON
150.
a qu'une
n'y
Il
règle
pour
formation de
la
chaque degré de comparaison en persan, savoir:
En
a.
forme
tèfîny
j_j
be/i,
fin
d'un adjectif, on en
ajoutant, à la fin d'un adjectif, la particule
on en forme
le
Comparatif.
JH^
bon;
^^J
degré superlatif. Exemples:
Positif.
iu
à la
ter
degré comparatif.
le
En
b.
ajoutant
htihter,
Superlatif,
meilleur;
.._J JC^J hehterin,
le
meilleur.
\^yà»
Jo^3- Mi^er,
bon;
Jiilb,
meilleur;
..^_^»S> hubterîn,
le
meilleur,
liu^ 7«w, bon, beau
;
J^XI^j^:^ hosfer,
riit\\\e,Vir-
.yiJi.^^^
îiôstei-in
,
le
meilleur.
kXxJ
nikû, bon
J nîkéter
;
,
mkuterîn, le
meil
meilleur,
leur;
lXj
heci,
2i\y>^bedter, pire;
mauvais ;
j
<y-
JilXj hedterm,
le
pire.
xIj' ebleh, stupide
;
plus
JCiJlj! ebleJder,
.-jjXgJb' ^ifc/;/m«, le
plus stupide.
stupide;
O.
;
zurd, jaune;
J'O.
;
zerdter, plus
..-JpJO,
tiind,
rapide ;
J'^À j
tiiudter, plus
rapide
151.
Le que placé
se rend en persan par
zerdteriii,
le
plus jaune.
jaune;
(AJo
j
._]J]cXjO tùmlteriti,
le
plus rapide.
;
à la suite du comparatif français
•}
ez^
de.
Exemples:
117
ez beryi
èiikferi/
qu'une
^efi?/^r
^^
de fleur; c>"^'
feuille
yunâh
ez
yiil ndzikterij, tu es plus leste
'}
qu'une péri
^*-^
f'^
plus tendre
J^
'"~"
^^'"'^
péché (que vous avez
votre excuse est pire que le
est,
,
commis).
152.
l'adverbe
Si
paratif
beaucoup ou bien précède
on rend ce
français,
premier par
com-
le
j_^i*i>
Ueïhj,
une troupe). Exemple:
(littéral,
hûlter est, Leila est beaucoup, ou, bien plus jolie que Zohra.
Le
153.
positif
«.j
beh^ bien, s'emploie quelquefois
^-A^l
-1
•
.Ij »««
\j
fe-^ ez
beved ez siMli xaqq nasinâçân,,
moustache d'un ingrat
Ki
la
zer
est, le
dans
Exemple:
le sens de son comparatif yC^ behter.
pain vaut mieux que
l'or.
queue d'un chien vaut mieux que. la
(traître).
beh s'emploie dans le sens optatif.
leskeri led ^eJul perukiende beh
Une armée
L'homme
infidèle
qui
—
raJuè yari m'ùlk serdfkiendè heh
(à ses devoirs), puisse-t-elle être licenciée (dispersée).
cherche
à nuire
(déchirer) au pays {m'dlk), puisse-t-il
avoir la tête coupée.
Dans
le
style élevé,
au lieu de
«j
beh^ on emploie
aussi le comparatif arabe ,^^' ûla, le meilleur.
-5)
Ci?»
iehâh
^ir
03î^
siidr/
%d^z
«lXX-^/o
y JasL;>
^_sJ*Jm
ez me'ikedeh hîrûn rôu mistij
-xj ]r\»r^
u ternidq;/ der ^ehdi
ûla
Xâfiz, puisque tu es devenu vieux, sors du ^cabaret.
vient mieux à la saison de la jeunesse.
L'ivrognerie con-
118
du superlatif
L'accord
154.
se
fait
de la
même ma-
nière que celui du comparatif, avec cette différence
:!
est
remplacé par
v;>>.A«'
Dieu
...IpLwOLj
est le meilleur
On
du
l'izafet
Mdâ
)iA3»
..-JjA^j
Exemple
behter'ini
j)ddisâhdn
peut aussi, pour plus d'énergie, déplacer
le
est^
pre-
le
mettre immédiatement
et le
Ex.:
verbe.
\^;^/^ôy^
que
:
de tous les souverains.
mier terme de comparaison
avant
génitif.
...L^LvioLj
pddisdhân
..-jJi^j belifenni
meil-
Jiiidâst, le
leur des rois, c'est Dieu.
Le
superlatif précède toujours son substantif.
(JLw.^
ij)^*^:"*
yiimdn biirdem
Je
me
—iji
jj
V r^
^^^^-^^•^>-?"
o'^^^
Jiestem
hommes.
cité:
eyyâmi gevânist serdh ûla
(•'^^
la saison (les jours) de la jeunesse
Le poëte ne
T"^;^
merdumdn
croyais être le plus riche des
Dans l'hémistiche souvent
Dans
^'^
-y^
O'^-fj
ki tuodnyerterini
Ex.:
,
devait pas mettre
ter.
vin vaut mieux.
le
J'
Ur parce que
^^
ûla est un comparatif en arabe.
155.
Dans
le
style familier,
l'adverbe
;Lj
hâz^
dere-
chef, encore, placé avant le positif, lui donne la valeur
d'un superlatif.
Ex.:
dûst sîrîn ^umr sinnter và
la vie
(est)
emmd
vtteii
bâz sîrîn est, l'ami (est) doux,
plus douce, mais la patrie est encore (plus) douce.
Régulièrement parlant,
^ii^AvLg.i)
la patrie est la
X*P ..-jJCo-^
il
faudrait dire:
l'T^i
veten
smntermi hemei dnhd^t ^
plus douce deutre tous ceux-là.
119
Lorsqu'il s'agit d'une comparaison entre plusieurs
156.
personnes ou
plusieurs choses, on met, entre le
second terme de comparaison
latif relatif et le
tout, (pour:
L*X>-
OjJ
ktnid bdd,
tous,
toutes).
X*^
.-jJCjlîLc
Platon
mihâsed , Marie
...^iJjii' eflâtûn \îqilturîni
..-JjXÀ/«'iAj tj
est la plus
super-
x^^ hemè,
Exemples:
fut le plus intelligent
»^
(A^iL-ys L^;
,
humei xH-
d'entre tous les Sages; *-Jy-<
maryem pâkdumentermi hemei zcnhâ
vertueuse de toutes
les
femmes, (mot à mot:
a les basques les plus pures;.
Les Persans aiment à amplifier leurs degrés de comparaison par
hi ez
an
tournures suivantes:
les
huziiryter nîst ou c^-^r^J
an kemter
nîst,
le
f^
,•,'
\\
o'
g.f
i'
*^
ki ez
plus grand ou le plus petit qui existe,
Ex.:
etc.
yuiidk ki ez
//er
commis
J'ai
Plus
ijJjJi^
et
les
plus
iJ^S^f;^
so%betl
Mhrâ
,
La
bilzùryfcr uisf az
d-i
men der
plus grands crimes que l'on
se rendent ainsi
L^lii'-^
J-f"-*-^
ez
qi/âs
le%ri pur ez RouJ u
sans
\:^^^jj^ j'^jj^
riii/
lieter
ij^'^'f:-'
kemcd
viujiid
dmedè
puisse s'imaginer.
:
1^3)
derijdiji
3'
';»^
c^^a:^
hikeràne sluds ki hecenin
her ki nezdîkter perimufer.
raison te fait comparer l'amitié (lassociatiou) d'un prince à une
rivage. Sache que, dans cette
on avance
et
mer
mer
pleine d'eiïroi et de danger, plus
plus on s'y perd et s'égare (littéral, plus [on est] distrait).
120
CPAPITBE V
NOMS COMPOSÉS ET DE LEUR DÉRIVATION
DES
La
157.
avec laquelle la lexicologie persane
facilité
noms composés
à la formation des
prête
se
nante. Pour peu qu'on
soit familiarisé
avec
surpre-
est
le
génie de
langue, chacun peut les former lui-même; car verbes
la
de
débris
et
verbes
mier
au gré du penseur.
riches
persane.
il
conforme
adjectifs
,
adverbes
tout y obéit au pre-
sans contredit, une des plus
C'est,
chaque
Aussi,
à lui et
et
et suffixes,
plus belles ressources de la phraséologie
des
et
substantifs
pensée, et vient aussitôt la traduire
de la
appel
,
préfixes
et prépositions,
peut
écrivain
former des mots
sera compris par ses lecteurs, pourvu qu'il se
au
génie
la langue.
de
Ainsi, par exemple,
dans ce distique d'Envery:
y^
.li
dsmdn
cler
*j'<->
Le
clans le
ciel,
au
moment
(fr.
la
daim du
Icdr
.0
—
,..L*uwl
veqti
Iddy hâdbdny
l'ancrage).
navire de
de
^^*M/S
f'y*-^
litstyi ^iimrem kiined
yâlâ enduit lenyery
ses;
t\-,À_J
ma
joie je
vie, fait toujours (une des)
vogue à pleines voiles
et
deux cho-
dans la saison
d'angoisse, je jette l'ancre.
Le poëte
d'action
la
convertit
deux substantifs en
au moyen de Vy relatif
,
hardiesse
pris bien
que
des
J,Li^1j
expressions,
et
\^S^
et le
seront
deux noms
charme, ainsi que
facilement
com-
ne se trouvent interprétés,
nulle part ailleurs, dans le sens qu'Envery leur a donné
158.
Sous
le
ici.
point de vue étymologique, on pourrait
121
grouper tous
tions:
noms composés persans en deux
les
ceux qui
nence, souvent vide de sens, ajoutée à la
ceux dans
et
sec-
forment au moyen d'une seule dési-
se
d'un nom,
fin
formation desquels entrent deux ou plu-
la
Nous
sieurs parties du discours, d'une dérivation connue.
appellerons ceux-là monogènes, et ceux-ci polygènes.
Les
noms composés
se multiplier selon
nous bornons
étant fort
nombreux
qui s'en sert, nous
désir de celui
le
pouvant
et
indiquer les manières de formation les
à
plus usitées.
SECTION PREMIÈRE.
NOMS COMPOSÉS MONOGKNES.
159.
parties
ce
qui
Les désinences formatives de ces noms sont ou des
du
grammaticales
ne
souvent,
plus
arrive
connue, ou bien,
dérivation
d'une
discours
sont
que des
formes
règlent l'usage grammatical du
qui
nom
qu'elles suivent.
§ 1.
160.
Le
nombreuse
1) Ce
.
jc
(^
et la plus usitée
formatif est
-jk-wj ya// neshy
est
,
ou
l'y
pourvu d'un tesdîd
noms masculins
i,:i«Jiàjo
RELATIF
1)
formatif ,^ y donne lieu à la classe la plus
et //(?
kieififiet,
et
pour
des monogènes.
nommé, par
les
grammairiens orientaux, jcb
relatif, parce qu'il
port de relation quelconque entre
jc
,'/.
le
nom
marque toujours un rap-
primitif et son dérivé.
au nominatif singulier,
les féminins. Ex.:
manière d'être, qualité.
se
,^^^
Eu
arabe, ce
prononce yïun pour
les
nehjiuîi, le prophète,
122
Par
euphonie,
que
fois
XjLjO
un
d'ivâiiè,
Le (3
^JoL-O
fou,
il
yy toutes les
un
s'adjoint est
dîvâneyy, folie,
relatif ajouté
à
vei'be, d'un participe passé,
tif
^
en
du mot auquel
»
Ex.:
voyelle.
161.
change
se
,^
finale
la
ou des
etc.
d'une fraction de
la fin
d'un adjectif, d'un substan-
du discours indéclinables,
parties
les
trans-
forme en autant de substantifs. Ex.:
ne \^^,w^
brisé,
//est.
il
ii;J»lw.>.j ^er^t
pest, bas,
.Ly^o
«i'è,
•Li
efrds,
thème
hesty,
essence, existence,
fracture,
de
relief,
.\
thème
^
aor.
il
n'est pas,
lXJJLj
_iLM^
kemy, petitesse,
relief,
*JCwXà«
sikestè,
Uilend, liaut, (^^««wj
kem, peu, kJ-j^>\>m sdhtè,
.^Xi»u bâhten, jouer,
de
etc.,
se
forment:
fait,
j'j— S'
^Iw.^
-Js_Xav^.X_w sikesteyij,
J0*\>.j uîsty, néant,
^jCCwJj-.j bergesteyij,
^,4j
ij— J
bdz,
nîsf,
.JÀi^^^\ efrdMen, lever,
teur,
tiche,
convexe, en
bca/dr, beaucoup,
»iA-j: zindè, vivant,
aor.
i,:>„w,»-o
est,
turaeui-,
^^iAaAj bulendy, hau-
pesty, dépression, bassesse, (C.Lx.w.^J becyârtj, abondance,
manque,
^3Cc>L-w
sdllteyy,
^i^iAJ- ziiuhyy, vie, (CvL bdzy, jeu, iÇ'J
j«._j'iA_i
L.g.xjlj
i_X_<JJ^
i_j"
tî5
/*J|^-^
contrefaçon, pos-
efrdzy, élévation, etc.
(^'^'*^3
C.r'-^*'^
bûlendy u pesty neJidnem tûrd, mûqeyyed heinhâ nedânem tilrd
Je ne t'appellerai ni hauteur ni abîme, car ni l'nn ni l'autre ne sauraient contenir (enchaîner) ton immensité. (Le poète parle de Dieu).
iJG! jt
^^_>
^
^^^^
e^ mizd^i ehli 'âlem merdiimy kiem
kieryez
Dans
humây
le
jviLi
yuy
Jw^i Jj.A
ez dnki
—
jî
hery'iz ez kâsârièt
ber ne Hast
naturel des gens du (attachés au) monde, ne cherche pas (cherche
peu) des sentiments d'humanité, parceque jamais des ])hénix ne prennent
leur essor du nid des oiseaux de proie.
(Haqâny).
123
Dans
vers suivant:
le
kkrîmyi kierem
corde,
de
c'est
O
est,
clémence —
la
détermine et précise
patronymiques,
ses sectateurs.
De (mU.' yrân.
des deux
mots
—«.JJ
significations.
^
les
change en noms
aux noms d'un prophète, (^ désigne
Exemples:
et
Perse, ii^M^\Ji ferdneè, France,
Pologne,
leh,
miséricordieux et la misé-
Taccent tonique
nuance de leurs
la
es
Ajouté aux noms de lieu,
162.
*j
Seigneur Pieu! tu
3oJ /erfôzy, Europe,
enddus, Espagne,
(j«j_Jjs_j'
f-
r
misr, Egypte,
t^
LôiA-^.iC.Jo yevyidunyâ (de yenyy, en turc oriental, nouveau, et d'ûnyâ,
monde), Amérique,
m*.^ y ça,
Jésus,
.ç*^^A muça. Moïse, c>^^J>
zerciust, Zoroastre, lAJiLs^/O ?k«/'//«/«»2(^^, Maliomet,
yrdny.
^3
lehy. Polonais,
yeriyidiinydy
1)
est
^^.*^^i) j ferâncevy
Persan,
péen,
Le
2),
qui
»
un formatif
2)
Tous
Américain,
de ces nations. Ainsi,
même
etc.
persane. ^Xii-ya
xerf
douille,
il
^7^^
7ni zened,
(""^
cr^^
se
mûcevy
noms
des langues
le
il
dit
seulement d'un natif de
^-m^Xs fârcy, seulement de la langue
^i'jCwjuXÀ^)
veut dire:
ne prononce pas bien
v_;.^>
et
_/*i.jJl^î iiiyUcy, Anglais et la langue
^rJ' ]/râny,
ou animal, et
pris le persan aux Indes ont
vAJ;jwsi
mots ferâncevy, ycevy
mûcevy.
(^ib_Avoi._s ferâncevy, veut dire: Fi-ançais, et en
Cependant,
homme, femme
Perse,
^I^lX-Osju
'ycevy, chrétien, (Ç».a«»^
les
;
^ï_j^
ferenyy. Euro-
Espagnol,
de nations sont aussi autant de
temps, la langue française,
anglaise,
tâny)
dans
Jo j
Français,
.
arabe.
noms
ces
isyM^^c
(C
précède
l).
_A«j.iL\j! endeluey.
— on forme
i^J<jS> hindy (ou Jmidûs-
parle la langue de l'Inde, et aussi,
persan, — parce que
un accent
les
il
bre-
Hindous qui ont ap-
fort désagréable à l'oreille d'un Persan.
kitâhy %erf mîzened, veut dire:
il
parle
comme
124
sectateur de Moïse,
jiC^O.
"crdusty, sectateur de Zoroastre,
•.
(CiAX^
muxamraedy, maliométan.
Ajouté
163.
à
la
Exemples
des substantifs persans, ce ^s
:
De i3_x merd, homme,
monde,
tiné
transmet
se
donne ou
qu'on
un
à
voisé,
monnaie,
i3«_j pill,
hommes
Juh
^^_
de vive
on forme ^_cO--<i merdy,
etc.,
JùwO
voix,
voyage,
_XJL:> llâneyy,
La hravoure
(jeunes
livre,
que
miyûyed,
tantôt
divisent
qu'ils
à
les
est
partial,
du langage de
Sunnis
donnent
l'idée
litt..-
(allusion
Is'éaraet,
la signification
Ici
sii-â^a
ez
meh
aussi naturellement de ces deux
les
couleurs de la
la
conversation
;^^isj ...LàvoIj ^3lJt
c.-à-d.
ne leur écris pas;
/c.i_\-j^i»- xeydery ne^amety mîkûned ou lA^k-îCAwC
_X*3tJ
il
vénale, etc.
l'aloès.
n'a pas l'usage
pour
—
rayons émanent de la lune,
zehdny hnsân beyû, dis-leur de vive voix, oralement,
l\aXx/3
âme
^ûdest. {Envery).
les
parfum de
il
oral,
ce qui est de la maison, appri-
l'hnmanité émanent
et
princes),
fleur et le
un
huy ez
-a
virilité,
zehâny,
de sa projire main, (C.ft*« sefery, ce qui est des-
fait
puly, ce qui s'acquiert avec de l'argent,
yul
ez
^\
xjL>
desty, portatif, et aussi ce
merdy u merdumy ez her dû èendn muntesirend
u reny
eu général, du
sefer, voyage,
_/oO_^ merdûmy, mansuétude, humanité,
hravoure,
qui
j»(3.— /o merdilm, les
zehdn, langue, i^^^a^wO dest, main,
...|j«
Mnè, maison,
ce
fin
transforme en substantifs de qualité ou en adjectifs.
les
et
les
il
fait
ou
il
parle tantôt pour Xeyder et
aux deux chefs des différentes sectes qui
Chyites).
Si
je multiplie ces exemples,
des différenies nuances que le
pi'imitive des mots.
(C
formatif
c'est
fait suhir
125
Les substantifs arabes en Xj
164.
comme
iCIjLwjl
ii>Jj./ol
etnnîyet, tranquillité, etc.,
...LJ*^jî,
homme,
insântyet, humanité,
^^
,
subst. pers.
ji> lier,
légulièrement formés de
comme u>ô^
o*4^
âne);
méchanceté (de
seyîyet,
Heyyâm
le sceptique
dans
le
premier vers,
veut dire:
dans
signifie: l'enfer, et,
û
yûijend meru ki clûzèky hâsecl
btist
kemcûn
yer
Utsiq
dit qu'il
erronée
réellement
te
mest
Jiest
duzeJi}/
—
La
troisième
le vrai sens.
qôalijst lielâf dil der
hâhed bûd — ferdd bdsed
y aurait, qu'il y a
même
il
ne-
behist
îdi enfer.
C'est une asser-
{heldf) dont nos cœurs ne doivent pas s'émouvoir; car,
si
chaque ivrogne allaient aux enfers,
le
chaque
amoureux
et
paradis serait dès demain aussi vide que la
le
le
dûzeliy
kiefi dest.
On me
tion
—
j, \*^j>
pécheur condamné à subir un châ-
le
timent aux enfers. L'accent tonique indique
tuvdn
maca-
a laissé un quatrain (Cf. p.
édition Nicolas) où le substantif persan
vers,
lieu à
Kerîyet, bêtise, (de
subst. pers. chien), etc., qui sont autant de
se-/,
ronismes.
36,
en persan^
comment, ^^î, repos, donnent
des formations bâtardes,
(3Cw
iyet, usités
KJÇàjj' heyfîyet, qualitéy
paume
(le
creux) de
ma
main.
traduction de Nicolas, qui a rendu parfaitement bien
sens du premier
du déplacement de
^^i>\^^:>
l'accetit
dûzèKy
^
n'a pas tenu compte
tonique qui doit tomber sur la
dernière syllabe du second ^i>\y:> dûzeliy
ce dernier doit être traduit non pas par
;
Voilà pourquoi
un
enfer,
mais
126
infernal^ synonime de l'expression familière et fort
par
eu usage
aux
,
j*lg^
enfers.
question,
D'ailleurs, traduire,
O^
un
existait
— est
gnes,
yehennûm, du bois à brûler
*;>^ heïzilmi
^i>;»o
lA^'^i»
pour
enfer
comme
i.:^.^^ ^
/
amoureux
les
une impossibilité
,
le fait le livre
ixiLc J', par:
et
pour
ivro-
les
un contresens dans
en
s'il
l'accep-
tion grammaticale du terme.
Tous
165.
les
des
infinitifs
persans pouvant
verbes
être employés substantivement, on peut les faire
suivre
Les dérivés qui en résultent nous sont
d'un (^ formatif.
déjà connus.
primitif,
de
trop
restreint
moyen
a.
désinence formative ajoutée à la
Cette
166.
dans
signification
mieux
limites
de ...lN-aJu nâliden,
lXjO
bencl,
de celui-ci, et la
did,
se
,
de
besteu, lier, (jLo mal, de
.JC*w.j,i
thème
yiryè, action de pleurer,
ajLj
d'une plante, blXjO dîdè, œil,
etc.
b.
Les adjectifs
noir,
.yii
sûr,
veut dire: vivant,
v_j'-i=» llerâb,
salé,
prétérit de ,..lXjO diden, voir, etc.,
ndlè, plainte,
ruiné,
_^;; jîv ou
^Âj ;)e«^,
vÇ>
cXaA.w
gw,
*jL«o
mdlè, truelle,
iO^XÀv sakûfè, bourgeon
sefid, blanc,
kL*^
décembre, siAxÀaw sefidè, blancheur,
l'aube
du jour),
siyd/iè,
siyâh,
qui, en sanscrit et en slave,
cinq, etc., deviennent les substantifs
Tierâbe,
iiPLçAw
yirîstdn, pleurer,
lamenter, v_Î4fXv; sukuf, de .._XSj>-il
transforment en substantifs: »(AÀJ bendè, esclave,
KiS
Par ce
déterminées.
.Jowo
de
yiriy
^^^
frotter,
hihwften, fleurir,
se
des
la
d'un
:
,..lX-Jw mâlîden,
(JLj
dans
fin
y avait de trop général ou
spécialise ce qu'il
vague
Les thèmes aoristes lX*o
7idl,
VOYELLE.
É
§ 2. »
(^y«o
:
\_ji._5»
sLXjçàAw sefidei siibx,
un point noir, brouillon d'un manus-
127
s^
registre, facture,
crit,
«-^Uj
mercure,
argent,
sïirè,
c.
chaude,
de
». r/fe, jour, etc. se
•.
îtj!
quatre
bâtons,
v'uy
yernidb, eau
changent en «^c> diimbè, excroissance grasse
bonne ou mauvaise réputation, Kiy:>-\^ Mrhibe, cadre, (de
chant,
quatre
j^-^-
bâton), «jLcJT yermdbè, baignoire remplie d"eau chaude,
VV^
et
etc.
son, voix quelconque,
(^<;(fe,
des moutons, sti^S âvdzè, bonne ou mauvaise voix pour le
queue
la
car Mb,
\^^^
(pour
yw-è, vif-
pemje, main avec ses cinq doigts, poignet,
Les substantifs i»^3i3 dïimh, queue,
\^»^ .L^
ou 8^-Ç>
salpêtre, n^': j'û-è
et aussi, eaux minérales chaudes, s;^. rûzè, pain quotidien et jeûne, etc.
et
167.
La
elle
change
voyelle
de tendresse,
^^ .A
]3e
liULs
seuil,
i^O.^
homme
signifiait,
merdekè,
femme et virago,
d'un
pieds
tite
pilcer,
homme
feldkè,
homme pour
arabe
qui
puristes
taille,
lékj;
sj^ Mh.
zeneh, petite femme,
montagne,
,
(comme en
qU«-S
^i^
le
persans
âstdii,
biïj,
qui
slave vicz), etc., dérivent
méprisable, capon, sSl-. zenekc, pauvre
fille
petite,
mignonne,
is.^ji'
W/zè, bosse
dstàne, seuil sacré, mausolée d'un santon,
X-xJj
instrument de supplice auquel on attache
les
fouetter, et aussi, bastonnade, (serait-ce:
pe-
admonition envoyée par
1) Les
fils,
proge'niture
petiot,
/(?Mè ou is-J'l^-S
de
petit
8,;C^0> duTitere
d'un chameau, XJUCwi
autant de termes, soit
...Lcio nisân, signe, ^i^ bec ou
ciel,
felek,
anciennement
en
de mépris. Exemples:
_wj
fille,
aussi à former les diminutifs,
primitifs
les
soit
merdek,
Jli>(^ diUiter,
sert
»
cielpl)
le
ijUco
orthographient
veut dire: fronde.
ce
Cependant, je ne
noncer autrement que fddke.
nisdnè, cible, petit point
mot
«.i-jLï felâlie,
jamais entendu pro-
l'ai
Le substantif arabe
mot
'i^^
feldket, infor-
tune, adversité, s'accorde mieux avec le sens de bastonnade, que, fronde.
Ce
n'est
probablement qu'un mot mogol datant de
Tuhenguiz, de
nœud
même
que
le
mot
/?-«oe</
la
conquête de
la
Perse par
(de ^jzoz?,«w/, fouet ayant, an bout,
de plomb) est un souvenir de la domination des
Normands
un
en Russie.
128
ou
tlanc
pour
noir
aa
s'exercer
tir,
i-^o
enfant, petit d'un
l),
becè
animal.
J'ignore l'étymologie des diminutifs »j berrè, agneau,
beurre
kilrrè, poulain, -âS kierè,
*elle
de ^^^
avalanche et de
sepè,
Tous ces diminutifs en
i^ij-j
•iJ'
*.>j^ ^^^^j poulet,
frais,
et
hûnèj propriété meuble.
sont d'un usage moins fré-
3
quent que ceux du paragraphe suivant.
§ 3. \z>- ce, 'ê k.
Ces
168.
finales
sont
substantifs diminutifs.
«-«
dum, hommes,
is.^oU.S'
soit
iiVj-»,A«
peu amer,
violon,
chameau,
0^—^
kerndn, arc,
ztr,
.•.
de
.O
l'oi-,
(.kr,
porte,
mer-
f^'r'-^
pièce de monnaie, Ow_j'
f"'^'
1 jusqu'à 9 inclusivement,
depuis
\_^oLJj
tdqcè, niche,
(parce que l'archet du violon persan a
poudre
le
reflet
zeinburek,
par
(c'est
chiffre
imUj
amer,
arc), x._.^s_j.O> deficè
>i).' ré;;-e/(',
t£),É—*.J:
formation des
la
((^ euphonique),
la
petite porte,
sàze?wk, petite aiguille et gonorrhée, ^^^^^Xî teUiek, tant
(parce qu'on y voit
lette,
talli,
»s>-\»^ mtircè, petite fourmi,
kemd7iie,
forme d'un petit
vasistas,
chaque
unité,
font de'river:
etc.,
arcade,
jy-î-J; zembûr, guêpe,
quantité
à
Exemples:
ictq,
,^>_]l_j
aiguille,
silzen,
,.,•.»._*«
end,
iVLb
mdr, fourmi,
destinées
une
d"or, i:*v«Oj.«
des
petit
hommes
merdûmek, prunelle des yeux
en petit), ^i)s_jj_j piilek, pail-
pommeau
canon ajusté au
semblable
analogie
qu'en
de la selle du
français
coulevrine
dérive de cotileuvre), (iJiAJ' endek, un peu, une petite quantité, etc.
1)
Le
" tesdid
se fait pas sentir
qu'on
dans
la
trouve
ne faut pas confondre ce mot avec
qu'on
écrit
» }
'\
nehum, je place,
quelquefois
prononciation.
le
On
ne
au-dessus
l'y
datif is.^u
beci,
prononcez niUihum, neuvième, pour
etc.
de
ce
mot ne
met que pour avertir
à quoi?; de
le
qu'il
même
distinguer de
*.^
129
—
c
hemdn mùryekï
men.
—
Mrâki mollâhâ bûd
hemdn césmeki muryekem,
âînei ^erilshâ btid
Cette
même
poulette
que j'avais
et
les
fiancés venaient s'y
que j'aimais tant, devint
ma
des mollas. Les yeux tout petits de
poulette étaient
comme dans une
mirer
glace.
si
la
proie
brillants,
que
{Chanson des rues
de Téhéran ^
Pour
169.
rapetisser encorp ce qu'il y a de
menu dans
sens d'un diminutif, on y ajoute l'article d'unité
^^ y.
Ainsi Envery, en parlant de lui-même, dit, avec une
le
modestie peu
commune chez
6^-^
l5^^j'^
Cr^.'
H
yûyend
cîsf X'^cili
u heyteky èend
—
tu
Un
les
bonnes choses de
peu d'écriture
vers,
voilà
tout
est
donc ton appoint
une
La
finale
qUa«, qui
.'•.
aux
le
(littéral.,
,
de richesses de ce
.ww
o»/
,
substantifs dans le sens
:
ta
récolte),
monde im-
...i
paraît être dérivée du verbe
que
le
savant auteur du com-
Yaçna a retrouvée dans
d'abondance. Exemples
i^.y^
Hetteky
n'en jouis jamais? Je réponds:
fait
zâr
me
...oUCw' istâden^ stationner, et
mentaire sur
ti^^«-^
— yuyem
jolie écriture), et quelques jolis petits
que je tiens en
§ 4. (MLi-w stân,
170.
ti^5
zi zendeydnji
la vie. toi qui
(c'est-à-dire,
ce
M^dcil
:
yn ^ehdny.
ez dôulethdy
On me demande: Quel
dans
^X-^-:^
•}
— ey
poëtes persans
les
de
:
le
localité
,
zend, s'ajoute
demeure
,
lieu
130
qelrisiân,
...LXas/jaÏ
(kuK),
tagnes
de fleurs
parlerre
yulistdn,
cimetière,
...UawîIj
de
lieu
tomlieaux
{qebr),
...LXwJli'
...Laav^P^ lïdwstân, pays de mon-
{yuï),
pays
lâyestdii,
de jardins ihuy), ...UavoixJ
hysidân, pays des Lezguiens ileyzy) du Caucase, ^LXmsîGjS ferenyistdn,
pays d'Européens {fereity)
nement
même
qui
sens géographique que leur donne stân'^
probable; car an veut dire aussi: pro-
est très
de, appartenant à; Oj3»
priété
propre
nom
...'tX^ hemeddn,
yildn,
Hâverân, —
Ardels,
an Md, de son
d'une
ville,
drdelàn,
.m'!^^^^,!
même, im'^jL^
vi>^*i<->
{htg=
La
172.
donner
{y il),
le sens
•i^àJlE ^elefzâr,
La
173.
,L/*oCaw
la
contrée
dans
sur
le
du feu
les
,
.';
on
Dans
comme
:
y a
zâr s'annexe aussi pour
de multiplicité. Exemples:
de beaucoup
de
faits
finale
senysdr,
.L*«
sàr donne le
enseveli
sous
de
l'or
et
et
d'efforts,
même
sens:
un tas de pierres {seny), lapidé,
pays de montagnes, .Lw»4-«.a« sîmsdr,
aloi
(Icdr)
etc.
officier
préposé à
de l'argent («?«), essayeur.
.Lmi«joCo nîyûnsdr, précipité de haut en bas, tombé, ruiné, sdr
plétif;
il
adorateurs ou
(dzer), les déserts de l'Occident {Jiâoer), etc.
formative
combat, lieu
bon
Hemeds,
laquelle (ender)
pâturage où l'herbe i^elef) abonde,
lûhçdr,
.Lw.S^kj
veiller
hece)
finale
Jj.l^ l-drzdr,
d'une pro-
deïti Jidoerdn, le dé-
beaucoup de grands {mdz) arbres ou des chênes {mdzu)
les enfants
nom
doivent, suivant ces érudits, être traduits: les
marais
les
ez
•}
d'une province, ..}.ij>3-]^mdzenderâ)i, de même,
nom
,..L^\.>J,i3! âzerh'iljdn, de
sert de
^J\
de ce qui lui appartient. Exemples:
ai'oir,
vince, ...^50
les
etc.
formatif du pluriel, qI, donnait aux mots pri-
le
mitifs le
ce
Europe,
,
Quelques érudits persans m'ont assuré qu'ancien-
171.
dit aussi: ...,^3vi-jw
est ex-
sermyiui, la tête en bas, les pieds en
d'autres mots, .Lw sâr répond au
mot
Dans
l'air.
se^nhlable,
131
.Lvw^L^ mhçâr, semblable à un sâh,
Dans
aucunement
3ie modifie
etc.
substantif ^L*^^ ruKsâr, la finale en question
le
sens
le
du
primitif: visage, joue,
{rilK).
§
Cette
174.
formative,
finale
^b
fondre avec
c.'o dau.
5.
répond aux mots:
savoir,
qu'il
ne
faut pas
étui,
Exemples:
boîte.
Q)t\.*is qelemdâii, boîte d'écrivain, contenant son encrier,
son
canif
poussière
et
roseaux
ses
globe
{fiâk),
à écrire, (^tiAi'l^-
{qelem)
^CkLki^
terrestre,
conserve des graines et des cailloux {stny),
ieup, tabac à
con-
dân, thème aoriste de ^;*^ib dânisten,
senyddn, jabot
^b\xàif
ses ciseaux,
Mkdân,
l'oiseau
oJi
tf/?/(?f/(f«,
priser, qu'il ne faut pas confondre «vp^
boîte à
j<;«j
tabatière,
temheku,
tabac à fumer).
§ 6. L-w sa, Lwl âçâ, *Li
Toutes
175.
ces
fâm, pij
ou
finales
ves,
...Lo mâii.
afiixes servent
à former
des substantifs de similitude. Exemples:
LvLftJ! elifâçd, droit
le ciel ifelek),
mâlives,
comme un
j.LiLJLA.-o mindfdm,
semblable
à
la
lune
LwL<JLs
élif .
t
imitant
feMâçâ,
l'émail {mitia),
élevé
comme
(jij_PL_^
{mâh), Lw-aÀc 'embersâ, musqué
comme
l'ambre (ember').
Dans
les
inscriptions achéméno-persanes de Behistoun,
Cyrus s'appelle Hurûs;
Jiûrves,
Darivus;
semblable au
c'est sans
soleil
c'est peut-être le
blable à l'Océan {deryâ).
habitants
rappelle
des
le
français de
rives
sanscrit
doute
(Kûr)-,
le
moderne u^j^vs»
Darius y est appelé
moderne ^j^^Uo deryâves, sem-
Le nom d'Amti-deryâ que
les
de l'Oxus donnent à cette rivière,
samiidra
Burnouf suh
(Cf.
verbo).
Dictionnaire sanscrit-
132
176.
mân
,.,L«
nend,
sont
des
ressembler.
Ex.:
comme un
Ô\Xa mend,
La désinence
177.
^^ylAvoL*
mâ-
mânisten^
lAxjLo-yvi.
{sipeJir),
mdmend,
nâk
lilij
dk.
vi))
,
mew(Z correspond aux finales
t>J>5
Exemples:
françaises ihle^ eux, ahle.
iAx/«>3«^M
de
lion Çsir).
7.
§
sa variante lXàjLxi
verbaux
semblable à la sphère céleste
,..L«.£-«-w sipeJirmdn,
sirmdnend,
même que
de
,
dérivés
profitable
{sud,
profit),
kAÀ.<0.3»
liiredmendy
raisonnable, doué de sagacité {Mred), etc.
178.
L'aflBxe
qualité
et
,
^c
Te
les
douloureux,
etc.,
à former les adjectifs de
derd,
Jioafnâk,
Exemples
douleur, L_J^i> Muf, peur,
forme ii)LU£ yemndk,
on
id)L»ifc.i»
sert
substantifs seulement.
O.O
7^»?, tristesse,
danger,
lœfer,
nâk
Sj>
âk
d)!
triste, lillJO.O
:
Jii»
derdnâk,
périlleux, dljJai» lleterndk, dangereux,
liiLwjj pusâk, habillement, (de {,Ji^J"'<h thème aoriste de ...lA-^ÀOj-j-
etc.;
pusîden, habiller), ii]5.tS>
manger),
...O.fc:> Tmrden,
§
La
179.
,..î
qu'elle
donne
««,
renards
droit
à
qui
ce
ce
revient pour
(^rûhâJi),
aoriste
de
âne dérive, ce
suivi
d'un
me
»
semble, du subformatif, parce
aux exemples:
lieu
sâhàne,
Mr, thème
xi' âne, ..-J yn, ^;aj yne.
8.
propriété,
io'o^Lv; sdyirdâne,
argent
nourriture,(de ...i»
etc..
finale iJi
stantif
i^.jl.^Lw
Z'«m/{-,
qui
est
qu'un
propre à un sâh, en vrai roi, royal,
élève
Çsdyird)
doit
à
son professeur,
étude, xjlPuj. riibdhdnè, conduite propre aux
en vrai renard, xJLS^Oi.» miijdeydnè, ce qui revient de
celui qui apporte
une heureuse nouvelle (miljde), un pour-boire.
133
XJb'Jo yedàyâne, en
pauvre, xJlj;
zenâtie,
Xemmâmi zmânè,
vrai
mendiant {yedâ)
réservés
bains
dwânè, possédé par un démon
^J yn
180.
blable.
De
forme
à
l'usage
{dio),
devient
spécial des
maniaque, fou,
y ne
»J<j.
par
et
A,Jlj;
(«U^
femmes, *->|^p
etc.
un procédé sem-
Ex.:
.•
de
zer,
^^ji^pesm, laine,
l'or,
o^*^J
i^*A peau,
xJu^/io
pesmî/iè,
on
laine tissée, froc de céno-
manteau en
f.fJl*M^2}iistm ou iJLxJCA*^ pustînè, pelisse,
raahoinétan,
etc.,
en or, etiJj.- zerînè, drap d"or, ^j^^tS^pes-
.-•J,; zdri/t, doré,
nnu, laineux, et
bite
qui appartient à un
ce
et
appartement de femmes,
gynécée,
etc.
§ 9. ...u bâu, (-.'^ vâti.
181.
^Ij
&(în
et
sa variante q'^ t^aw,
substantif tombé en désuétude
maître,
que
femme de
ne sont qu'un
qui signifiait: gardien,
qu'on peut encore retrouver dans oIj bânû,
et
épithète
et
les
Persans donnent à la plus respectable
harems
leurs
ban que les Croates donnent
et
à leur chef. Aujourd'hui, l'un et l'autre suflBxe servent à
former beaucoup de substantifs. Exemples:
•«Lj^/S
merzeùân, gardien des frontières de
fdshdii, gardien
(litt.:
préposé à
la
...LJCù s'ùtûrvân, gardien des chameaux
à l'amour (mehr), (mLacL) hâyhân,
§ 10.
182.
.Li
ydr
viation Jr
ye/*,
{sutiir),
,
S
et de terre,
qIjJC^
...LaaxLj
s'dtûrbân ou
iMUrg-* mehrehân, fidèle
jardinier, gardien
Les deux premières
Exemples
mer
patrouille {pas),)
du jardin {hây),
etc.
yer, S âr.
finales,
.li'
yar et son abré-
correspondent aux mots: faiseur, ouvrier.
:
.LJ^O'. j-j
peroerdeydr.
Providence,
épithète de Dieu, (littéralement
:
134
j^)»)\ rûzyâr,
faisant éducation),
jours (heureux ou malheureux),)
faisant
de
.liJ'tLw
etc.
Quant au formatif
.',
souvent à la
De c^àï'
Jsj3.
.LXs,
il
des thèmes
fin
yoft,
Tiend,
il
dit,
acheta,
marche,
reftdr,
qui im-
effectif,
sdzyâr, Joî^jO devdtyer, fabricant d'encriers
chercheur de la pierre philosophale,
183.
sdzydr,
^j-'*'
zeryer, ouvrier en métaux précieux,
^.\
malheur, (litte'ralement;^
équitable, faisant justice, .5^1^ kdryer, syno-
.^O'O dâdyer,
pressionne,
nyme
sort, lieur et
ov S.
iAj^
il
on
est parti,
il
vit,
{çlevdt),.
K?«2«7er, alchimiste,
rencontre le plus
Exemples:
^z^^iX
— dérivent
.'lAjyi-
conduite,
le
prétérits.
reft,
f/îs^/,
JfL^^
yirift,
a pris,
yoftdr, parole,
.LXfti
chaland,
lieriddr,
il
acheteur,
.!J^jO diddr, vue.
8^.xi!
yw
reftâr
if
«y
l)
yd
^y^
^L^v qL^jI
servistdti
bereftdr
^'-^
'ii^
li
— yd melek
âmede
der
sdret'i
insdn bè
dmedè
Est-ce bien toi ou, toute une forêt de cyprès qui se pavane et marche?
ou peut-être un ange qui, revêtu de formes humaines, s'avance vers nous
§ 11.
Des thèmes
184.
donnent
formatifs,
(jii0.ii^
1)
duite
rdhi
bonne
ET
.bl5.
refidr,
morale d'un individu.
ou ci^*«î
ou bien j'j»S rdhvdr.
»';
Vs.
noms
ï/usis,
suivis
de ces
d'action tels que:
ébuUition, (jiioLo^) dzmdû,.
s'emploie plutôt dans le sens de: con-
On
non pas reftdri) Hâby
allure,
(jii>.J
aoristes et prétérits,
lieu à des
yerdis, rotation, ^ji>..iij^
Aujourd'hui,
(et
is
^ji,
r
U*^^
dit:
0.'i3
ddred,
mon
^jr^.y^
»^
(-^^
^^P^^
cheval a un bon pas, une
lidsrdhest , littér:
est de
bon chemin,
135
ornement,
épreuve, (jii-J.M drdû,
yerdîden,
...lX-OjT
,..iA>^Àv^> <jusuhn,
tourner,
gymnastique, et labourer,
la
gymnastique,
.JCw^U drâsten, orner, ...lXj;.^
dzmdclen, éprouver,
à faire de
verzis,
(jùj,^
SECTION
etc.,
de
bouillir,
im>.>v<j^
verzicleu,
s'exercer
etc.
II.
NOMS COMPOSAS POLYGKNES.
La
185.
toutes
persane
lexicologie
permet de puiser dans
du discours, indifféremiuent, pour ob-
parties
les
tenir la formation de ces noms.
Aussi
les diviserons- nous
selon la nature de l'étymologie de leurs formatifs.
§
On
a.
DEUX SUBSTANTIFS.
Pour former un composé de
186.
vrait
1.
les
Exemples
espèce
cette
supprime ou bien on conserve
:
qui de-
l'izafet
unir l'un à l'autre dans une sentence régulière.
:
,.,^.^Wi sebMn ou seU Mu, nuit de sang, une attaque nocturne
l'ennemi est passé au
oîi
pdteht,
ville
lieribdr
ou
l'on
capitale,
ilerbdr
signifiant
audience, (de
1) Les
substantif
Las,
de l'épée, ^,;;,A_^.ioLJ j)difeJit ou i^:y^^\-^
chef-lieu,
(littér
:
(littéralement: le pied
l'un et l'autre:
même
noms de
oJT
ylrd,
qu'en turc
lieu
trône),
^lJ^'->
(littéralement:
la
porte de la
cour princière, palais d'un seigneur,
».jL5
qdpd, porte, Sublime Porte
l),
etc.
composés, qu'anciennement on faisait suivre du
ville,
l'adjectif o\Ji dhdd,
du
porte du seigneur {Idr),) ou *.ju>.0, que
la
prononce der'ùJidne pour deri Hdnè
maison),
par
fil
se
forment aujourd'hui en remplaçant celui-ci
construit, peuplé. Ex.:
O.XjL'o ddrdbyird,
ville
de
Dârâb,
O JLw"^
Idsyird, ville de
C>^C>-^_ yezdyird, ville de
Yézid, etc, sont des formations anciennes, tandis que
OuL^Lwi sdhdbdd^
136
sûturpeikery
(Le
des
plumes
la
figure
ailes,
et,
avait
des
et
—
bdl u per
riisfè zi ti
gi'iffon)
ve liketi ne zipurende ne hdrher
d'un chameau; on voyait croître sur lui
un oiseau
cependant, ce n'était ni
ni une
de somme, (Littér. ni des volatiles, ni portant fardeau).
liête
On forme un
6.
Exemples
matical.
.LjC^I bellUjâr,
heureux,
adjectif en intervertissant l'ordre
gram-
:
.Lx-ii^S^ husijâr,
ou maître
l'ami (,y«r)
littéralement:
intelligent,
éveillé,
pour yârl
du bonheur,
J/iis,
l'ami ou
le
maître de l'intelligeuce, jL>^-' allalnjar, aimé et protégé de Dieu.
On supprime
c.
Exemples
.Lx^LkJr
uX^LojX
de
que
lui
pederi
5^
û
Oji
la
,
ignoble, etc.,
yunâh
»L/.5^
.I3
gloire
qu'il
melikzddèist
du
roi,
bâti
par
le
?âh,
et
la construction
péché
est
régulière
sei'ait
:
son affaire; 0>A.:>^ «Làj
û
mîbdsed, c'est auprès
protection;
et
glorieux,
(i>».Aw.X-w
•,'
)^-\/
chien, etc.
en usage toutes
de louer ou de blâmer quelqu'un. Ex.:
sd%ïhdôid(it'ist firïsiecimd,
et bien
proportionnées;
membres sont moulés sur
le
c''est
c'est
un
fils
un seigneur
modèle de ceux d'un
Keger).
oLLiU^i"
ï/ekdndbdd,
o'uLjLIiJlaw suUdndbdd, peuplé par
moderne,
le
et ces ellipses sont fort
vi'âtendcib-ul-e^azd
{Tdrilii
— dont
abri
un
aux formes élégantes
etc.
verbe d'une sentence.
»LLo'iA.>\x meydttpenâh,
tisf,
trouve
s'agit
fortuné, dont tous les
ange,
kâri
seyest, son père est
fois
et le
.0 pend/ù megdef der nezdi
Ces inversions
les
pronom
pécheur,
y'ûnâhkur,
i_^;w.iAj pei'erscy
^l>-«.vfcf
le
:
le
construit par le prince Gehân,
sultan,
l'usage en prévaut aujourd'hui.
etc.
sont de formation plus
137
On
d.
quelquefois la conjonction ^ u,
et
De (3o. rmy,
tête,
^Juo
j
q^
poitrine,
ber,
*e/,
JLo
rang,
hcrdber,
ensemble,
espèces,
mSm,
^y Lj^
vis-à-vis,
^.à^Lsao
)ddldmâl
trame
,
sejdccf,
plein
tout
.
et serpent),
on forme
etc.,
^^^
,
la tête
premier jusqu'au der-
le
en lignes droites, peloton par peloton
très-abondant
,
différentes
Lj'yw serâpâ, de
l), oLo"^L«
idrumâr (littéralement
:
synonyme de ,i;N-oL^^ plMpîc
et de •^_j^;5' kejnv'ij,
o'^A^j^
O'O dddi) u hiddd
embarras,
confusion,
espèce, .m> sur,
yûnâyûu, varié, de
l'autre,
bout à
d'un
ferâcer,
aux pieds, ki^^jbCj yekdueJc, un à un, depuis
nier,
yiin,
propriété,
?«<?/,
élif,
'
Exemples:
et.
i3o%LkJ. renydreny, bigarré, de différentes couleurs, ^jLj
adjectifs
les
couleur,
un,
yek,
ié^-i
un
entre les deux substantifs
intercale
sens dessus dessous,
le verbe haut, incrimination, plainte
(litt.
cri
et injustice),
etc.
§ 2. ADJECTIF ET SUBSTANTIl'.
Pour former
187.
du substantif avec son
en
soit
izafets,
dans ce dernier
adjectif,
plaçant
cas,
on détruit l'accord
ces composés,
en supprimant
soit
l'adjectif
avant son substantif;
Exem-
disparaît également.
l'izafet
les
ples:
1) C'est
1806,
en
(ji-jAj
comme (3L*_à.^jO
L5CÀàj tiifeny,
fusil),
pel
au
mots de commandement
les
!
fusil,
dusfeny, arme
bedus,
(abrégé de L^^isJ'
jiii-o
aijO
ne faut pas confondre
secours;
c'est
sur
la
sur
l'épaule,
(abi'égé de
l'épaule), i^S^S^^^^^.pisfeHy,
ij*i^ F*
neyzè pis, à
baïonnette {neyze) en avant {fis),
2) Il
ranger
aussi
datent de l'introduction de l'infanterie régulière en Perse,
présentez armes
avant
faudrait
qu'il
ici
qui
militaire
tiifeny, littéralement
:
en
baïonnette! littéralement: la
etc.
o'i.>
ddd, justice, avec OÎk> ddd,
dans ce dernier sens que
o'o
s'emploie
cri,
ici.
ap-
138
De
ijiX_J.
ouvert,
et
vi^Àjys
on forme iAxÀ.sa^/^.
en bas
_y»
les cuisses
(litt.:
OU^.^\3
JceMûlq,
franc
ractère
conscience pure,
§ 3.
Les verbes,
188.
et
la conjonction
*^
u,
donna
et il
ment:
il
et
arriva),
il
arriva
hilrd
tien;
1)
sitdii,
H
(^
il
:
î'OLv^
peut
sinid,
l'on
se
de
face
se
retourner;
-Xaj^JûS'Lj ydkthiety,
;
dit,
fournissent
noms composés,
:
commerciales,
transactions
Jiet'idnjurus,
trafic,
littéralement:
commerce,
tX/«t
dmed u
(littéralement:
il
(littéralement
il
dit et dis),
dit et
il
:
il
s'en alla
lud, (littéralement
le
et
il
:
il
OjJ
perdit),
synonyme de lA^jL^v^Xài'
entendit), conversation, entre-
sert aussi, dans ce dernier sens, de
omis dans
gagna
il
littérale-
il
communication, circulation, vi^:>b^
hasard,
(littéralement:
saisir,
la
s'unissent l'un à l'autre par
Du verbe défectueux ...oUCw aUdden, ou
prendre,
etc.,
lôuxy, sincérité, ca-
^air/è
l'avons
Exemples
et.
^^i^\i^
jeux
ca-
Jiùlq,
'r^^j i-^J
.'^yiiJ._i
ne
table rase
comme nous
devint), voies de
bâlit,
et
hdx),
des deux derniers exemples, voyez 163).
synonyme de lAxij
_^5^Aà^ yojtuyû,
yoft
ç-^^y
iô».'»
acheta et vend, lAxjyls. reftudmed, (littéralement:
et
u
,
-Ij
DEUX FRACTIONS DE VERBE.
lAXwjO'iJ» ddducited^),
prit
tête,
se>;
Dieu créa l'homme,
habit
cet
mot à mot
débris verbaux
alors les
(pour
loux, planche, de ii!L_j
contingent à la formation des
leur
aussi
—.êpJ
et
oS
kerd,
irascible,
le
^
rrf
vdrdnè ou ^-i»,'» vdrûnè, toui'né
*>J!y5
(Pour
etc.
de
de travers et \J?X:>-
kei,
à découvert);
ouvert,
et
,
L
chef de famille, .•.•jCô-iw serniyûn, pré-
vdnmè
reJifrd nemit'ûvân
de
l'air,
argile, terre dont
ttnet,
rtssefici,
haut en bas,
de
cipité
^sS
rdn, cuisse, de
sefid, blanc
en
pieds
les
aoL-Aw sédè, simple, uni,
pur, et
,
iA_a«S—ui
tarbe, et
renverse,
...'.
de
ractère,
2)dk
7'îs,
nvYun,
...fciÇô
deux prétérits arabes.
siteden,
tableau synoptique.
thème
aor. i*)>-^
139
en
mettant Fun à
qîlûqdl
{qilè,
(littéralement
ralement
part
il
prends et
:
u,
qdlè,
et,
tue),
^^t^^jXi
a dit),
il
beyîrube/cil^,
synonyme de jjjj,_^Jo btyîrubezen,
(litté-
prends et frappe), tumulte confus, coups de main échangés de
:
brouille,
jJy«3
milieu,
litt
d'autre,
et
juste
cauteleuse,
nie'taphore
(meriz),
de l'arabe Lgli^wj'
mieux
voix ^lassive et l'autre à la voix active:
la
est dit,
«^
^''->
^'<^^
empruntée au liquide prêt à
^"^^''
-fr^
i^**"^'
^^«^
« meriz, conduite
penché {hvc dur) et ne verse pas
tiens
:
'^^'^''^'"'
se répandre,
dans les choses, c'est leur centre (lat. medio tatissimus
Remarquons que beaucoup de thèmes
189.
synonyme
dacetufid, ce qu'il
y
a de
ibis).
aoristes
et prétérits des verbes persans s'emploient isolément en
guise de substantifs. Exemples
c>«-wAj
lettre,
^mi
yiizesf, pardon, grâce, ^,i>.-àjj
sur
inscrit
-Id^À^U
rôle appelé
le
commémoratives, {mexfûz)
oii
««m/,
_y
loux^
tous les actes de chaque
consignés et prédits avant qu'il vienne au monde,
.LaJI emhdr, magasin, dépôt, i,:>_:^b.
adresse d'une
pour
lorsque,
homme se trouvent
v_j^^^i
dsûb, révolte,
rUit, moule, forme primitive,
veut
faire
donner plus
on répète
entendre,
Ma-
'«^''Xjûz, tablettes-
C'est ici qu'on doit placer aussi les formes
190.
phatiques
qu'on
^t^r
décrets divins qti'un ange du ciel de
et aussi, prédestination,
homet
:
etc.
em-
d'expression à ce
la
même
fraction
d'un verbe. Exemples:
...Liiy
l'autre,
...Uiy kesdn
.mI^ O^iv
(littéralement:
cheveux,
en
kesâti
(*)^^^
s'arrachant
(deux
"'*"
U**^)
la
deux gérondifs), ^'^tp'
gérondifs), en se tiraillant
Tun
^'^V kendn, voies de
fait,
^"''^"''^
barbe,
o'^'
en
s'arrachant
''''^^"'"'
^"'^^''*
les boucles
clopin dopant, (littéralement: en tombant, en se relevant), xXSj
mstè
rii/tè
(deux participes passés),
lavé, balayé), &Xs.
ikAS,
de
^'^'^"^ gérondifs),
^Ol^,^^Xw
élégance, propreté, (littéralement
reftè reftè, allant petit à petit, doucement.
:^
140
SUBSTANTIF ET THEME AORISTE.
S 4.
191.
C'est
groupe
le
nombreux
plus
le
noms composés polygènes. Pour
d'entre les
l'analyse des dérivés des
verbes défectueux dans les exemples ci-dessous, voyez
Des thèmes
^âleni,
i_,A-Cv
de
montagnes,
w^J
as, potage,
dâiiïs,
misk,
science,
flèche,
tir,
tel),
fièvre,
Mb,
us et coutumes,
sommeil,
nyme
_oC)L.g^
de
fait
coup de
feu,
cœur,
.J^
discours,
nùqti, point, question
%m/é, compte,
l'ornement
(jehuiiyîi
,
(ji,î
^^j!^
>(cX.£Li qa^'ide,
difficile
règle,
loi,
du monde, Uw^-^/i^jr kasotrkusâ, synoconquérant
cadeau de
la
monde
du
mâderzd, qualité ou défaut qu'on apporte avec
Lf». râniimd,
s'ùJ'wn,
torrent
ruade,
.aJLc 'ember, ambre, iti^.Cw>x
haillon,
KaÂi
seijl,
iAXS Med,
forment .k-r^UJiî ddemliilr, anthropophage, !.U(c
etc., se
qui
dil,
pine,
à résoudre, problème, v_jIawO
^âlemârâ,
tir,
Jj
auLo
savoir,
v_ji^i-
inuâc,
sexer, matin, de bonne heure, Jw^-w
.z^i*'
.aj
*^L.c
.oLo mdder, mère, j. ni, visage,
lœsver, contrée,
\»f^
nuit,
seb,
aux substantifs *OÎ âdem, homme,
unis
aoristes
moude,
le
Exemples:
tableau synoptique.
soi
{Jjehâii),
'3<'->w«
en venant au monde,
première nuit de noces que l'époux doit
of-
frir à sa nouvelle mariée lorsqu'elle se dévoile devant lui (littéralement
le visage montré), ^«^aw.j$^à« scbMsp, dormeuse de nuit,
habitants des côtes méridionales de la
tes
mimosas,
comme
qui se lève matin,
la,
Gleditzia caspica
i^.^^Luw
tagnes, :'iA_il._jfc_j tirendâz,
seylliiz,
mer Caspienne donnent aux
,
etc.),
reçoit
;-Lj
geux,
ffci/i
hemè
ritz
tireur d'arc
.^JJs^
sûJieiidver,
plan-
ixi».iS~ sexer/ih,ma,tina.\,
ou d'arme à
feu,
lakedhAbi Jwijâlest, tous
xCi>^ dildver,
uj^_5 lAxi
v_j^(AxJ w. aS t'X^
les
jours notre
des ruades de notre imagination (lloumy); ^-w' d\pez,
teblerz, fièvre intermittente,
:
les
crue subite d'un torrent de mon-
lekedkûb, qui est foulé à coups de talons, maltraité;
vi;.^.wJLjJ>
(nom que
homme
âme
cuisinier,
de cœur, coura-
éloquent, .^Xv.i'o dânisver {ver pour âver), sa-
141
vant, '.«OiisÂ-o pmèdiiz, ravaudeuse de vieux chiffons, u^Jî')
dyin,
Lxci-^
(Jn-j
miskuyîn,
d'ambre,
plein
v_jL3»
Mbâlûdes,
cesmhdjf
(marque de beauté)
languissants,
«tAcLs qd^ïdè ddn,
mœurs
lier),
yeux moitié endormis,
nuqteddn,
homme
«'<>'*•>•
yeux
habile à
gentilhomme parfait, ...'LXjLw^r> xeçdbdân, bon arithméticien,
discuter,
...)0
ses
...OiLbfiJ
,
OkiLL^»
comme dans,^l g .
hdbdlud, littéralement: souillé de sommeil, somnolent,
(jiO»J'
»>>£ ^embur
musc,
de
plein
versé
dans
minuties des
toutes les
yâuJierbdr, plein de pierres précieuses {ySu-
abondant en ruisseaux,
riidbdr,
,*.J<J«)
homme
.L^^jj
pays,
d''uu
(littéralement:
oii
il
pleut
des pierres précieuses et des ruisseaux).
melik ftïlipds du
Lorsque
porte
roi
le
selii
serejrdz berdi/ sikeuder eu siid didè bdz
Philippe, ce souverain
la tête), ouvrit ses
haut
pour contempler attentivement
magnanime (littéralement: qui
yeux (littéralement:
la
devint l'œil ouvert)
figure d'Alexandre, son
fils.
§ 5. SUBSTANTIF ET GÉRONDIF.
192.
Ici,
comme on
l'a
vu dans
paragraphe
le
dessus, le dérivé verbal doit suivre le substantif.
De xjLj
ndle, plainte,
kX
mil, cheveu,
Oj
ci-
Ex.:
bery, feuille d'une plante,
forment
vi>otlb> Twl-et, robe d'honneur, ^_jî db. eau, etc. se
imU^
iJLi
nâlè kumîit, plaintif, gémissant, ...UL5_yS muke7idii, désespoir extrême, et
aussi,
deuil,
(où
la
douleur
fait
verser les larmes et s'arracher les che-
veux), ,.Ji_j_^_j beryrîzdn, chute des
hel'^et
piiMn, la solennité
aussi,
le
lieu
où
où
le
elle se passe,
fête nationale qui date
mans ont conservée
roi
automne, ...Lwk>JC3KJL>
feuilles,
distribue
robes
les
d'honneur,
et
...ip-j) dbrizdn, (littéralement: averse),
du temps de Zoroastre
et
encore, espèce de carnaval où
que
il
les
est
Persans musul-
permis de jeter
des seaux d'eau sur les passants, dans l'espoir d'attirer la pluie.
142
SUBSTANTIF ET PARTICIPE PASSE.
6.
§
Les composés de cette espèce abondent en per-
193.
san. Ex.:
De La.3^
queue,
du7nb,
homme
a
.iAj peder, père,
hâtel\ punition,
ti^j^i^
mallieur,
cîhet,
monde, i.l>*-*^ ze%meé, peine, ^O dûm ou u-a-^i3
d'ânyd,
(ja(j_S>
ll'àriis,
SuXjp
coq, on forme
qui a l'usage du monde, »lXjcXv«5'
mû-
(iiA.xj«aa/S
L/tiL>
dumjd
c:^***; ^exmet
didè,
kesîdè, qui
souffert et travaillé beaucoup, (littér. qui a traîné la peine), 8iAj^a/0<3
dûmbïïridc, écourté, fin matois, (littéralement
Ihirdè,
hittelc
aL>.»f>-
\X5>>A«
tion),
.t\j feder
père fut brûlé), aO;
queue tronquée), i^ïji
la
:
mangé
(littéralement: qui a
accablé
zede,
chapon,
qui en
fait
le
qerdr,
.^JJ
(frappé)
verbe
le
d'infor-
^j'->''->
etc.
prétérit
dâclen, donner,
plus souvent les frais. Exemples:
repos,
i.>!oJ^Ï qerârddd,
iiAs»
stabilité,
Dieu,
Ji'àdd,
etc.,
on forme
institution, établissement, règle, mesure, i^^^OÎA-i-
Dieudonné,
U'ùddddd,
c'est
et
,
puni-
coq extrait, châtré),
(littér.
Les exemples des noms composés d'un
194.
la
vaurien, (littéralement: celui dont le
mïïcibet
alite Jlunîs,
sont assez rares
De
sûJitè,
ci^-y^*^'*
\XiȔ
tune, (j-vjfi*
puni,
châtié,
arrivé
fortuitement,
^
\:y^wCK^
etc.,
seryùzelt,
accident, aventure, \,i>«.w.jfcjj*« sernilvîst, ce qui fut écrit dès l'origine {ser)
décret céleste, prédestination, \::^i^\c>
mémorandum,
souvenir,
<:>..i;lo
oL
ydd ddU,
(litt., il
a--^^ cesm ddst,
eut mémoire),
(litt.,
il
avait les
yeux tournés vers), attente, espoir.
A
la
même
bien-être
déjà
,
projet,
conçu,
perfection,
fondre
Ajoutons-y
i->L.g.J
but,
coryphée,
avec
^enparest,
classe appartiennent aussi les composés, jçO»-*-gJ he/ibîidy,
prospérité,
(jii.^ pis nehdd,
(A/o!.vw serdmed,
l\jl>;Lj
bdzdîd,
une
(il
(il
posa devant), un plan
devint tête), ce qui prime,
visite
rendue,
(ne pas con-
;Lj»l\ji3 didè bdz, celui qui a les yeux ouverts), ^^^Mt-f^\
adorateur
des
i^^A^vU-i»
;Lj
femmes,
bds
de
Mst,
,..l\xXa«jJ peresiîden, idolâtrer.
punition
due,
châtiment
mérité.
143
v:>.SLJ
0^\
une
hâz ydft,
;Lj
(jii>«o pîsreff,
Le
195.
dérivé
suit le
De iAj.u
bcînk,
cj.L>
durûy,
siydh,
noir,
yeux
fin,
voyant
les
AORISTE.
comme presque
ici
lAÀj'
tihid,
\:^,^M^.
râst,
vrai,
d'aigle,
etc.,
comme i^j
partout
:
délicat,
(Axftjw sefui, blanc,
Mu, doué d'une vue
les
verbal,
nom. Exemples
mensonge,
et
récépissé, (litt., retrouvaille),
THKME
§ 7. ADJECTIF ET
ailleurs,
un
quittance,
progrès, amélioration, (littér., en avaut marche).
rapide, ^jiwt:> hos, beau,
.^O dur,
lointain, »L^*«
on forme (JNJ
té)^JxLj
choses les plus délicates, v_jblw
hdnk
t^J%Lj
«?^èë
»i-Xj^->
Mr2^
lAJu tûnd
ô««,
litdh,
qui court, qui vole très-vite, (j«.jfcÀ»ii^i> hohiuvîs, calligraphe, _^XCj .0
dûrûyyd,
menteur, _^Xaa«*L
(Jùyi'^jSjM
longue-vue,
rdstyu,
véridique, (ji^^S^Lyw syd/ipiis ou
sefid pus, vêtu de noir ou vêtu de blanc,
lunette
à pied qui écartent
d'approclie,
les
^jivLj._50 durhds,
promeneurs pour
^;;>J^^'->
durUti,
bâton des domestiques
laisser passer le
harem,
(littér.,
éloigne-toi).
§
.Lxj
(littér.
à peu
8.
COMPOSÉS DE PARTICULES INDÉCLINABLES.
Li tid bekdr,
bon à
rien,
vaurien, .iAj
.O der beder,raGuài&n\,
allant d'une porte à l'autre), (ji^joL^^ kiemdbzê, plus ou moins,
près.
Le nombre de
peu considérable,
ces
et,
composés
comme
est,
comparativement,
tous les adjectifs précités
s'emploient aussi substantivement, on peut les considérer
comme
appartenant au § 4 (191).
144
CHAPITRE VI
DES NUMERATIFS
1.
§
NUMERATIFS CARDINAUX.
Les numératifs cardinaux persans sont:
196.
(pour (^1
j^Vo tjtk
ijiMN
tombé en
i//,
i^iiAÀ^ heft, sept;
désuétude), un;
»;3
Xvw
J 14^
v;i*.AiXP fiest, huit
deux;
^/««,
cehâr, quatre
^s-iiJ y7^«^,
vC> (hh,
;
ou ^v-o
joe>2^,
a.
...Lo
en
ez deh)
^JiJCii
Après
en
(j^-w
seè,
six,
en
i^s.»^
,
heft,
même
rjân,
5O dû, deux, en
sîn, .^saj peng,
^Ui
en
même
v^^-A\j,j/dnzdehovi'ii^-\jydzileJi, onze-,
devdnzdeh ou
i^^-ixP
ou bien «oLi:
ou
treize
»J
et
8j.j
beaucoup trop;
aO^jw
sîsdeh,.
1);
Lg.5> èefidrdeh, quatorze;
malheur à ceux qui
an lieu de dire sOJLxjw sinzdeh, disent
ziddr.,
ez.
temps:
»L>j>Ly,« sinzdeh
8l>j'»i3 devdz-
douze;
prononcent,
3I
^eJ^, huit,
Ij Les Persans, croyant que le chiffre treize: porte
le
z.
:
quatre, on supprime
sept,
cinq,.
Mti.
suppression a lieu et les consonnes
finales cj disparaissent
</<;//,
qL
trois,
cehâr
«Lg-?;-
nuh, neuf, la
BOjJUO
unités
les
de dix, et alors, pour éviter
remplacé par son abréviation
e^ est
Après
d.
dix.
]
un, se change en
iy,
qIj ^aw, et
c.
-S
devân, d^m se,
;'
;
:
^^1
b.
cinq
neuf;
>eu//,
Les dizaines se forment en mettant
197.
avant l'ablatif {^ô
l'hiatus
;
»jj Huh ou \j
trois;
*^,
SIX;
ses,
c'est
^'•^
de Teuphémisme.
hic,
rien,
145
«Oii^jj nevduzdeh, tiô'SJi navitzcleh,
V<^-^jt pdnzdeJi, quinze;
»L>ijLvi sânzdek, seize
«cXâP
«lXav^
ou, ce qui est le plus usité,
;
dix-sej^t;
liifdeh,
Depuis
198.
lièrement
si^»-wwO
différence
que
i,i>-**o^j>
sed,
que
soixante;
;
l'instar des dizaines,
plus lieu, que
l'ablatif n'y a
dizaines
dûvîst,
conservent leurs
deux
cents,
hîst,
finales,
prend la
et
même
vingt:
vJm sessed, six cents;
cent;
i^;,>s.w.j»0 dûvisf,
1,
i3»j neved, quatre-vingt-dix.
;
désinence formative que ci^-^-o
(Aa2*a«
irrégu-
oLiUiiP hestdd, quatre-vingts
quarante;
dernières
trois
lA-o
forment
oLXà?' heftâd, soixante et dix;
Les centaines se forment à
cette
enfin
se
c:,*jk^-w sest
vingt;
ce//il,
199.
dizaines
les
trente;
sij,
J>.^:>-
vingt,
8L,^\Àj penljâh, cinquante
les
dix-neuf.
:
b'ist,
-M
avec
>''i^^(^^^h
^'^jV
hisdeh, dix-huit;
lAxaXâS'
deux cents;
Jieffsed,
sept cents;
iAaoa/IvkP kesised, huit cents;
sîced, trois cents;
(AasP^
Ooo.Liï=- cehârsed, quatre cents;
neuf cents.
niViced,
iAaojLj pâfised, cinq cents;
200.
yS' hezâr. mille, est le seul des nombres cardinaux
qui s'emploie au pluriel:
1)
Dans
'c^/^iXiJ
sest
et
qUj^
uXjo
j^f/,
(w, afin de ne pas confondre le premier
jDOUce, et le second avec
2)
Kaany
dit,
hezârân, les mille h.
la lettre
^jo
est
employée pour
mot avec c>-'>'^
sest, perche,
O^mi sedd, barrière, borne.
dans son Perîsdti:
u
,u y^l^
10
146
,1^5^ chUezdr, deux
Et
se Jiezdr, trois mille;
chez nous. Exemple:
8.^^
vi>ww<i
Km
^-^
de suite, en conservant l'ordre numérique,
ainsi
comme
raille,
u dû
0-***J3'-^3
c>J*^^j
vi^A^C^Pj
hestsed u pengâh
tdriJii
;'t^
u^
^^''"^ /it;^«r
m
mecixj/yè mûtdbiqi sali hezâr u démst u
sest u Jiest liujrè est. L'année 1852, datant de la venue du ISIessie, cor-
respond à Tannée 1368 de
La
conjonction ^
l'he'gire.
u,
et,
est
de
rigueur.
Elle doit
toujours séparer les unités des dizaines, les dizaines des
centaines, etc.
Les dénominations spéciales des
201.
s'arrêtent à cinq cent mille,
hurûr^ un kurùr.
dû
Jcûrûr,
hâr
kilrûr,
ce7idn
(poussière';
glissant qu'une fourmi,
C'est
singulier
2)
les
est
JiP
iii5o
ijek
yt^S ^o
et disent
.^S
se kilrûr^
Xj^ h-
etc. ')
nombres cardinaux ne
— hezâràn hâr leyzîdy
devenu, à cause de
a chaque pas, y
une licence poétique
j'
.3,
trois millions,
,^S km
(un million cinq cent mille),
leyzendè Jidk ez yeli là mûry
terrain
million),
quatre kurûrs (deux millions),
Dans une phrase,
202.
Le
la multiplication,
deux kurùrs (un
kurûrs
trois
chiffres persans
appelle
Pour exprimer un, deux,
Persans font
les
etc.,
somme qu'on
la
glissait mille
heher qedem.
pluie, tellement
{Jiezârdtî) fois.
que ces milles. Ordinairement, on
dit
au
hezdr.
Par exemple, après
la dernière
guerre entre la Russie et la Perse, cette
dernière s'engagea à payer une indemnité de vingt kurûrs c.-ù-d. dix millions
de francs. Dans l'Inde, un kûrur de roupies équivaut à un million de livres
sterling
et
un lak de roupies
=
10.000
liv.
sterl.
147
prennent jamais d'izafet;
noms qui s'accordent avec
les
ces numératifs restent au nominatif singulier, et le verbe
met au
seul se
lX-JJ^»—3
étaient (au
nombre
i.»!^.:^^'
leti
cinq ou six cents individus, ^Li2ft-j'
de)
ry^
&^L<
sehnâhe fûlâii teuMhrd adâ
du terme de
l'expiration
après
:
L\;ciiLj paiised sessed nefer lûdend,
uX-Ai-wwÂi
^-à-J
<3^
'l>'
Exemples
pluriel.
o^-^
,jii>..à
numâd ou
lXju
y
mûh-
be'ad ez inqkây
(^jLw.O kârsâzy kerd,
O^J
mois,
six
ils
s'acquitta de telle et telle
il
somme.
Les substantifs que
203.
qui
stantifs
en
dit
en
français
de cent sous,
spécialisent la qualité,
tant de têtes de bétail
:
En
etc.
tient exclusivement
reeSi
et
aux pendants
sur leurs affûts
pourvu
d'ailes,
merbet,
train,
aux chiens;
qefâr, suite,
L
;
wLb
(pour tAJo_j
aux navires; OiAc
de
:
cas
rfr^^\ zengîr,
chaîne,
main, aux faucons;
dest,
vo.*wO
aux mulets,
Exemple
d'oreilles
aux éléphants; aj»^ qellâdè,
des numératifs ordinaux
désinence
y*.'.
'errâdè, baliste,
fervend
de voiles,
etc.
Le mot
plicable à tout indifféremment.
plus.
individu, appar.
à des pièces de monnaie quelconque, et
nombre,
Jajys
lier,
sJ>l"c
oVi^ j
;
en général, aux choses inanimées;
ou
^
qu'on
tant de pièces
,
aux chameaux;
et
aux châles seulement;
série,
aux canons
''eded,
nefer
-àj
même
de
aux quadrupèdes en général; —^\ zôudj, couple,
tête,
perhend),
persan
aux hommes
aux bœufs de labour
tâqè,
compter dans une
l'on veut
ordinairement accompagnés d'autres sub-
sont
sentence,
,
Ij
est ap-
Tous ces mots, précédés
ne prennent pas
obliques,
fois,
ta,
col.LJaJs
ni
celles
l'izafet
du
,
pluriel
ni la
non
148
yob>3
"^Jr^r-^ ;^^"* ;-«-^
^>L;>
^
0~w^.j^j
</er
'->i^ii
t^r'iJiJ^
^emdref
j»^^jo'j
rees esp
dmedè
ez dnf/d lirun
dmed
benezer
dû
*.^l>ixj
k^'^-^^y^
u devânzdeh qellâdè
môugûd u %dzir dîdîm
ve
kicei ser
bemûhr u nûh qebzè semsîti
u dû lenyè âqd hânûy cesmi
cehdr deste fingdnu ne^albelèï kdrlidnei inylis u celiàr sed 'eded
bûlydrgi
bist
l5)^
ddhili zirzemines sïïdim esbdb u egnâci mufeferriqè
gôiûierddr u yànzdeh tâqe sdli rizdy huteddr
lulbiil u
ij^-*"^^^
se nefer sûtûr
nefer meliter
dngûmlè iend td
ez
u
i5^''
^^^3
^3;
ioLi>jl^
tjv^lioi
si-^iJ^-^
Vr'^-J*
û peny
fevilei
ti
^^^ ;^-f-^3
tdzy u du zôug yâvi "suJimy u
î'*—^"
i^^ ^_c*^^
xdgi
terlhiny
u muTimeli frenyy sdnzdeh
tûp u ebrisîmi keg
ferdè u yeyre u yeyre ez qerdri siyàhti mufessitëi zeyl
Jiemè perâ-
kende u biçd%ih
Dans son
(têtes de)
rliâteau et son écurie, nous vîmes présents et devant nous cinq
chevaux, trois (individus de) chameaux, douze
(colliers de) lévriers,
deux (couples de) lœufs de labour, deux (personnes de) garçons d'écurie.
de
Sortis
d'objets
et
nous
là,
et
d'effets
nommément
entrâmes
dans
les
caves
de sa maison; beaacoup
épars et en désordre s'y présentèrent à nos regards,
quelques (pièces de) sacs d'argent cachetés, neuf (poignées
de) sabres damasquinés, onze châles de reine {bânû) grandes palmes, deux
colis
(lenyè)
signol),
anglaise,
de mousseline
quatre
quatre
(dqd
services
de
cents
pièces
thé
bdtiû)
(litt.,
(chiffres)
mouchetée
tasse
et
(litt.,
soucoupe),
yeux de rosde fabrique
de cuir (billydry) d'Astrakhan,
149
seize
soie
pièces
écrue
(rouleaux
velours
de)
de qualité inférieure
d'Europe,
et
(/î'ey),
vingt
[ferdè) de
ballots
bien d'autres cboses, détaillées
dans une note marginale, tout cela jeté pêle-mêle, et sans maître
NUMÉBATIFS ORDLXAUS.
§ 2.
Les numératifs ordinaux persans
204.
cardinaux en ajoutant à
Les savants
arabe
l).
forment des
se
de ceux-ci
la finale
*.!
iim
^).
ordinaux de la langue
se servent aussi des
:
j«.\j
ou viiA.M*»:?o
ijekilm
,^0 dûvvûm ou («v^j^
ou J^l
u'ûh'ùsf
evvdl,
(arabe), premier.
ou ^.J^iO dîiyniim ou
dûijjiûm
|_iu
sdtii/,
(arabe), second.
fr*;'M
l»\L^:;j-
seyyâm ou *.X>w seyyuin ou
ou
/«.J^Vxj i)en(/um
l«./ii..ii
*e*uȕ ou
*JCàP heffilm ou
j^Xm^ hestùm ou
aJ|j
,»*>./«
ou
L3>
(jaOww
sâlls,
Jiâmis,
(ar.),
(ar.),
troisième.
cinquième.
5«.(/w,
(ar.),
sixième.
/^J'-*« sâbi'-a,
(ar.),
septième.
sdmin, (ar.), huitième.
q-»'j
nuhhum ou t-wU
*P3 dehum
205.
vï>.. j
cehârihn ou ,^j', rabe^a, (ar.). quatrième.
fâcn^a,
_vi(c V/«>,
(ar.),
neuvième.
(ar.), dixième.
Les numératifs ordinaux arabes en
1'
ew s'em-
ploient aussi en persan pour rendre les adverbes français:
Premièrement,
Secondement,
"iLi
Ll*iL)
evvthn.
sdnïen, etc.
1) Extrait d'un inventaire de biens trouvés après un décès.
3) Le
mtrd en
substantif collectif
jjrenant le
même
^Ji
formatif
merdilm,
*.
àm.
humanité, se forme de Ù~A
C'est le seul
3oit employé ailleurs que dans les numératifs ordinaux.
exemple où
um
150
Les ordinaux persans peuvent prendre
206.
tif
forma-
le
que nous connaissons déjà:
în,
,.•>
yOUvwè^
premier.
nïïJiïïstm,
duyyûmin, deuxième,
i.jv.i«»j5(3
etc.
/.j^^.LaJ?- ceJiârumin, quatrième, etc.
Lorsqu'il y a plus d'un chiffre,
207.
dernier qui prenne
«L^^Jfc
^•-Ajw»
troisième,
iAAr>
<A/o
*«kV^3i
sed
vL^^r?"
pai.gdli
II
u seijyum,
sed u svj'jûm,
ieliâr
n'y a que le
il
Exemple:
forraatif ordinal.
le
cinquante-
cent
quatre ceni tren»
tième, etc.
Sous l'influence d'un verbe qui régit
208.
l'accusatif,
numératifs ordinaux prennent quelquefois
les
des
cardinaux
^K^^
c^Jsj
.
ième,
le
que
il
le
huitième,
se
dinaux employés
(_XJoLf
{râ
(litt.
aux
répondre :
beyiri/.
Le-
!.4.Xà^ heftihnrâ, i-tJCw^
i»Vo sad a
nilliJnimrâ, etc.;
du régime toutes
le six-
etc.
les fois
trouve accompagné des numératifs carsoit
gA
,i>jy".lj
es
substantivement, soit adjectivement.
En Europe, on
XS^
deroilâyâûi ferenyistân
.iCsJo*
mûrâbix^ sàhjâne
my
tenlmhi eshj sed u penyi (râ suppr.) hàzyàft
perçoit les cinq pour cent de la
primitive) pour un an;
jt^'^S
et
vingtième, le cent neuvième,
L
signe L
:
supprimé)
raàyend.
le
faut supprimer le
celui-ci
Exemples
sesûmrd,
hîstumrâ, 'r4-^J5
""".'.'
septième,
Mais
!-4.XlXXi
le
presque jamais
Jfuddm yelnrd mîJiâhy
f»''-^^
^\*r^.
quel voulez-vous prendre?
hestumrd, Li
n'arrive
on peut très-bien demander
ainsi,
;
qui
ce
obliques,
cas
iÙ,L^J>-
u
^jO^
inu'ûz
hest
ié\_A_j
iiwJ>L>
somme
sZ^/sJ**^
dânè kehk (râ supprime) m
nii-
prêtée
33r^
dit
ta-.
151
supprimé)
{râ
heryiis
avons pris
sikâr
huit perdreaux
A
kerdîni,
rouges
chasse d'aujourd'hui, nous
la
deux lièvres;
et
^-ii
s^oL^
;»,
inûxàcirei kerniân Vùtf 'aWiàni zeiid ses nefer sevâre (râ supprime')
rzfeî
bâ desti Jiud
Au
lû'êt.
jour du siège de la ville de Kerman, Liitf Aly hân,
de la tribu Zend, tua cinq cavaliers de sa propre main
NUMKRATirS DISTKIBUTIFS ET MULTIPLICATIFS.
§ 3. DES
Pour former
209.
comme en
ou
deux à deux;
hedû,
une forme
Xw»
français,
ijekâyeh
L.^_LXj
dû
\aw se
Si',
il
trois
un à un,
même
bien
jL.^.S>
à
ti^
liVj
ou
ctihâr,
,..'.Li:> îtliàrân
kJo 5O
un à un;
ytk,
ye.k
èt^^'àr
^Lg-^ï"
bien, ce qui est
èeJiârdn, quatre à quatre,
aucieunemeut on
trois;
on répète,
nombre. Exemples:
disait .m'-Xj
i-)'>-^
etc.
n'y a que l'usage qui rende telle ou telle de ces
Il
formations applicable à
Les
210.
leur quotité.
iàyt ju)
tel
multiplicatifs
au moyen de
fusil
distributifs persans,
les
le
,..i.LiS>
vieillie,
i/eyâii ytiyàn,
etc.
,
s
ou
tel
se
rendent
numératif.
le
plus
souvent
quiescent ajouté au substantif qui précise
Exemples:
L5^J^^'
tûfeuyi du
liilè,
double (à deux canons), Xi».
ou
)>-*:>
bien
\J».j
»i3
du
cS-».^ senyl ceJuîr
lûlèï,
rdi/è
le
ou
iJtj-* mûrrebba'^è, la pierre à quatre faces (quadrilatérale), (cLfvw ij^ji
iOCiJCft^ qoacl semây heftrenye, l'arc-en-ciel de sept couleurs, etc.
Ou
(APiAj
on paraphrase
bien,
.(-XîLLjJ
s.Ij
L*./iÀj
lXjo i^:>
Tiïidà
la locution:
sed bârè
yn qeder (ou
.tXJïÀj' u
(sed ta ytiqeder) be silmâ bedehed. Dieu vous le
lXxj)
rende au
centuple.
211.
Les expressions françaises, deux
se rendent
comme
il
suit:
fois
deux
^
etc.
.
152
(^^^A«l
l
J^-*'
^^^
J>
f- y
\::,Jm^ .J
du
bcr
,^j
se
ses
est,
deux
fois trois font
hest hhil
est,
huit font quarante, (littér. deux sur trois, cinq sur huit),
etc.
six;
si>>.*xl
§ 4. DES FIGURES
212.
La
finance et le
des chiffres appelés ^e^j^\
peut/ her
NUMÉRIQUES.
commerce en Perse,
V^-^-^^ xeçâbi
s'écrivent de droite à gauche.
cinq fois
On
les
se servent
ruqûmy
nomme
')
qui
aussi v_^Laa«
seyâq.
213.
et
Les figures numériques empruntées aux Arabes
leurs équivalents
t
en lettres de l'alphabet arabe, sont
:
153
Le
zéro,
un point-,
par
pi.
sifr,
J>.*o
et
ar. jJusi^
esfâr^
est
représenté
système de numération ne diffère
le
pas du nôtre.
Les Persans modernes se servent des figures nu-
214.
mériques
seulement
arabes
pour
d'arithmétique et la pagination.
Exemple
à droite.
ùyJJ^
^-^JoL-o
dates,
les
On
écrit
les
les
livres
de gauche
:
ii^X;^A,wv<!
;;'-!.;''-'
i*)'-^
^'^^^
^^
t^^j'
T'ê^
hex^ssâbi teqvhni ^osmânlu sali hezâr u diivîst u sest u Jiestum hïtjre
der
u heftumi mâhi oktohri seuei
riizi bist
Tiezâr
« hestsed u penjjâh u
yek mutdbiqi tânlii ^ycev]jye mubteda u fy yôumi celidrdumi svhri oktobr'i
senei hezâr u hestsed
mueved ienânki der
D'après
1268 de
finit
le
jpemjâh u
dû kemân
târî/ii
mecixyyè mûnieha,
du calendrier des Turcs de Constantinople, l'année
oalrul
le
l'hégire
u,
sexifei ses sed u dit zikr siidè vereqi seijyum
commence
14 octobre 1852 de
le
la
27 octobre 1851 de
même
ère,
comme
il
l'ère chrétienne, et
en a été
fait
men-
tion à la page 602, feuillet 3.
Le premier jour de chaque mois
orgueil,
et
dernier,
le
chiffre jamais ni
1;
Ce qui
iA>-w,
rir
a
;L,^JlAw.J
bientôt,
^a«
sîè
le
s'appelle a.c jim'è,
dépouille^).
On ne
les
O—=
sLo
l'un ni l'autre.
donné naissance à
litt.:
silJi,
•.'
cette locution proverbiable
md/n Himret ez yiirrè bè
silh
:
rend, tu vas mou-
mois de ta vie (en partant) du premier, arriva au
dernier (de ses jours).
154
Quant aux
215.
lettres-chiffres,
moins fréquent. Les poètes
une
l'usage en est encore
orateurs y ont quel-
événe-
recours pour désigner le millésime d'un
quefois
ment.
et les
un tour de force qui consiste à arranger
C'est
de manière
phrase
ce que la valeur numérique
à
de toutes les lettres de cette phrase corresponde à l'année
de l'hégire où l'événement en question a eu lieu
216.
mais
lettres,
Afin de
a
y
Il
qu'on vient de
celle
faciliter le
moyen de
aux ont groupé toutes
vides de sens
Dans
1)
lin
lire
est la plus usitée.
s'en souvenir, les Orient-
en huit mots
lettres-chiffres
les
les
:
lX:S^
«iâ/to
'),
manières de compter par
d'autres
c>^^ jÏ ijâàxAv
^-y*-^
j*^
cf^^'^^
Aj^'
^)
manuscrits des Œuvres complètes d'Envery que pos-
des
sède la Bibliothèque nationale de Paris, le copiste, poëte lui-même, ajoute
du
à la fin
livre,
un poème de
termine par
sa propre composition, qu'il
ce distique:
—
eyer ez tu pursaul târîUl sâl
Si quelqu'un te demande
beyâ
sa^arhâi)
de l'année
,
envarij
%6'/7»zii
dis-lui
:
d'Euvery
en faisant l'addition de la valeur numérique de toutes
Or,
dans beyu seUirMy
comprises
959,
la date
à
correspondant
xeJnml
l'année
de
1
etn-ery,
hégire
ofi
on obtient
le
copiste
la
a
le
les
sage.
lettres
somme
de
aclievé son
manuscrit.
Pour
*_j a
les
la
quatre lettres que
valeur
la valeur de
2)
de
^_j,
uu
Persans ont ajoutées à l'alphabet arabe,
celle
de
^,
-i,
celle de
:
et
enfin (JS,
'^
La comptabilité
crire dans
^,
les
se
sert d'un système
ouvrage de feu
tionale, à Paris, sur
M.
de chiffres que
j'ai
fait ins-
Pihan, ancien prote à l'Imprimerie na-
Les signes de numération usités citez les Orientaux,
Paris, 1S60. (Voyez pages
115—226
de cet ouvrage").
155
CHAPITRE VII
DES
§
La
217.
à
fait
lettres
5
DES
déclinaison
dans
^
PERSONNELS.
PRONOilS
des pronoms personnels persans
de celle des substantifs, avec cette dif-
l'instar
que,
ence
1.
PRONOMS
n
et
les
^
cas obliques,
te,
il
comme on
y a élimination
peut
voir dans
le
semple de déclinaison ci-dessous.
Ces pronoms sont ou
218.
ivent
abstraction faite du
et déclinés
représentent, ou conjonctifs, c'est-à-dire qu'ils
sentence que conjointement avec
e
Le pronom
.)
de
ttt,
c'est-à-dire qu'ils
'),
pas d'existence isolée, et ne peuvent figurer dans
•nt
1
employés
être
qu'ils
tn
isolés
tous
les
absolu
de
la
1''
pers.
du
ce
sing.
pronoms personnels persans
nom.
.yfl
qui,
7nen,
moi,
est le
employé substantive-
puisse s'accorder avec un adjectif. Exemple:
•tldxi
l'àr
Icu^d
î(
meni herdb
kilï/â
—
M71 fefdvûfi reh kez kïïgdst
kugâ
Moi, ruiné (par
lédier? Jette
ce
le
des
un
routes)
terme.
ti'op
d"amour")
que je
suis,
comment
regard sur l'immensité de la distance
à
pourrais-je y
('itt.:
la diffé-
parcourir, vois où en est le point de départ et où.
156
DECLINAISON DES PRONOMS PERSONNELS.
PRONOMS
ISOLÉS.
PREMIÈRE PERSONNE.
Q^
moi;
meii,
jLo mâli men, de moi
(^
,
^_
hemen ou
ou ^
L/« »îer<?
Q^
U
jl
(?«
Lo
?Hc? 1),
Lo
é;?«,
moi;
moi (me);
nous;
de nous (le nôtre)
L<".
hemâ ou
.Lo
mârâ, nous;
y
mien);
de moi.
OTé!«,
(Jwo ;w«^j OT^,
I
(le
!_« merâ, à
t.Lo
;
w«m;
e^ fnâ, de nous.
3^ PERSONNE.
»j'
toi;
^'«,
JU) mdll tu, de toi
_jj*
_j^
Ijj'
_jJ
\'
l-4-vl
L*..iv
ôez"?*
ou
^«ïr^,
c;z
i^M,
I
toi
j' tûrâ
(le
;
(te);
de
toi.
siimâ, vous 2);
ijU ?«â/2 sûmâ, de vous
L*./i^j
tien);
(le vôtre)
;
bes'âmd ou ).L*»vi sûmârâ, à vous
;
'.L4«w silmdrâ, vous;
l.«.Àw
y
e^ siimd, de vous.
1) Dans la conversation familière, on dit L^Lo
pour
Lo »ta et
U..vi «wwïâ;
1) Il y a un pluriel
conjonctifs.
^^
ce sont
mdM et
LoU-w iûmâkâ
des pluriels doubles.
plus régulier; mais
il
appartient
auxprouoma
157
3« PEiîSONNE.
Nom.
fct
Gén.
jLo
5'
Dat.
Sinsr.
»|j
Ace.
de
niàli û,
heu ou '.»'
lui,
Nom.
LiCol y*««, eux, elles;
O
...Uvo!
^3^
e«
de
««,
"^'^^^
lui,
Ace.
t-jLCvjî ysdnrâ, les;
(
;'
d'elle;
ou iJuvo' ysdnrd, à eux, à
...L-Ciolj leifsân
..L/ioJ
à elle;
lui,
y««M, d'eux, d'elles (leur);
Dat.
Abl.
à
ûrâ\
fcî
;!
d'elle (le sien);
tira,
Abl.
Gén.
Plur.
>'
elle;
lui,
û,
ez ijsân, d'eux, d'elles
elles
1).
PROXOMS COXJOKCTIFS.
PREMIERE PERSONNE.
Nom.
Sing.
ma;
em, mon,
I»
Gén.
Jt
Dat.
)_ho
Ace.
'-<!
Abl.
.,
em, de mon;
enirâ,
ou*
etyi
avec *j bè avant le
nom;
em, mon;
emra ou
I»
em
avec
r
Nom.
Plur.
...Le
•.!
J
es avant le
nom.
imân, mes;
Gén.
...U iwa^z avec l'izafet du génitif;
Dat.
i_jLo
Ace.
:Lc
Abl.
...Lo
1) Cf.
personne.
y
imânrd ou avec iu
imanra
,
nom;
;
2?«â« avec
en lithuanien
fé avant le
es
•.*
pour
ez avant le
la
nom.
seconde et aussi pour
la
troisième
158
2e PERSONNE.
Gén.
O
O
Dat.
'j' é^r<f
Ace.
Ij etrâ ou
Abl.
O
ÎNom.
^.
,
et,
ton, ta;
et,
de ton;
ou
I
j
t^i!
avec
O
O
ton;
«^^,
devant
ez,
;'
nom;
et avec *J 5è avant le
le
nom.
Nom.
...U
itdn, tes;
Gén.
.•«u
ïYâw avec l'izafet du génitif;
Plur. / Dat.
IJIj
iV««râ ou qIj" «"âw avec xj hi avant
Ace.
ijju'
itdnrâ, tes;
Abl.
.•jU
itân avec
•.'
e« avant le
le
nom;
nom.
3e PERSONNE.
Nom.
(ji
Gén.
[Jm es;
Dat.
l_vi ^^ra
Ace.
i-vi
Abl.
(jii e*
e*, son,
sa;
'
Sing.
Nom.
Gén.
ou
^Jil
e«ra ou (ji
avec
avec XJ iè avant
t-^
le
nom;
<^«;
e« avant le nom.
-.t
ry**' i^dn, ses;
l'V-^ isân, avec
O
UUi
ïsànrd ou ,mLw
Ace.
'JLw
ïsànrd, ses;
Abl.
(m'-^
^^fl'*
Le pronom
^vec
conjonctif
du
l'izafet
Plur.'' Dat.
•.'
w<f/i
avant
^
el
génitif;
avec
le
w
iè avant le
nom;
nom.
de la 3^ personne ne s'emploie
jamais isolément au singulier; on
le
retrouve isolé dans
des langues modernes congénères, par exemple, en anglais
s7ie,
elle.
pleinière,
je souffle,
En
soit
lithuanien, ce
au singulier,
tû viey
,
pronom a conservé
soit
sa forme
au pluriel: az vieyou,
tu souffles, ji^ vieja,
il
ou
elle souffle,
159
mias
nous
vieyam,
vieya,
jej
ils
soufflons, jus vieyat^ vous soufflez,
soufflent.
REMARQUES SUR l'eMPLOI DES PRONOMS PERSOXXELS.
pronoms personnels absolus ou
Les
219.
isolés font
fonction de pronoms conjonctifs, qui ne sont que l'abrégé
de ceux
_wj
..-A
M
\:j,fS^^
ysân
^^?/i
Ou
là.
,
indifl"éremment
dit
men,
puceri
ma,
vilàyeti
L*a«
ment,
notre
Les
plus
aux
et
mais
la conversation et
les
dans
Tous ces
220.
pronoms
personnes
Les
221.
-J_5-»J
benoidcri
hàitànnî),
etc.
à
tes
leur âme.
dans
style familier.
le
voir
comme
les
que l'accord des
du
celui
génitif,
au
remarquer
que
pronoms conjonctifs
des
il
faut
est
indispen-
ces conjonctifs.
des pronoms conjonctifs au
la finale
par la préposition ^j
'.,
te.
singulier
ou, ce qui
Exemples
:
men ou * J\jO benSiderem, à mon domestique,
;_>«OCj be yusi tu ou s:^^Jj:,^i^
lemtur/iâîtdn,
vild-
appartiennent à un style
au pluriel se rendent, ou par
Q-»
tjântsdii,
au singulier. Sa présence
arrive plus souvent,
_jj"
ta mai-
..X^*Si)^
six dernières sont préférées
devant
datifs
û,
iM^-?"
votre religion, (littérale-
..L/iX-oL^
Cependant
sable au plui'iel de
frefsi
...L/iXj'
o'*JlJ> Mnht,
sa pantoufle,
mezhehitân,
tiens),
se fait
l'izafet.
disparaît
l'izafet
fils,
exemples font
personnels
moyen de
et
mon
^M-JiS
tu, »'
mezhehi siimâ,
k-efseè,
six premières locutions
soigné,
trois
iwCisàj
...LO^iÂ^
pays,
ta religion à toi
Tiânei
-^aPu-V»^
ou bien ^-n^pixcercm,
son (et aussi, ta fename),
yetimân,
^Jui»
»j'
:
chameaux
beyuset, à ton oreille, ...LajLPJCXCo
(pour nôakeri merâ,
yûM
turâ, siitur-
160
Les
222.
...LUj
gent,
,..LaÀPi3
votre bouche,
i\j
L^^
ez dehenitàn ou
••'
comme
de
plusieurs
noms
nier des
^Ij^:^
et
siir
îi
ii
sumâ. de
nominatif est
pronom per-
qu'à la suite du der-
incidents. Ex.:
yAj
jl
le
génitifs et adjectifs, le
^.'Jw«5
medâïxi hedter
y^
^^«i
jJ ^L-^î
uhi/âti
par
ez heyvitân. Tes poésies pleines de malice
que
la satire
elle-même, etc.
d'autres termes, dans une sentence persane directe
composée des éléments
et
^~ deheni
j
f?^'-^
(d'allusions) insidieuses, et tes louanges pires
En
suit:
etc.
sonnel qui s'y rapporte ne paraît
serr
il
ez idli ma, de notre ar-
;'
Dans une phrase continue où
223.
suivi
se rendent
ablatifs
ez piîlimân ou bien Lo
••'
précités, la première place est
réservée au sujet, la deuxième à l'objet, la troisième à
quatrième au pronom personnel
la
l'adjectif,
et la
der-
nière au verbe, exprimé ou sous- entendu.
Si ce verbe régit
224.
doit sui\re le
pronom
un
accusatif,
Exemple:
personel.
—
lAAAîJi
'.^1
âlâti
Idrzdri
nemi
ainsi
225.
y.
c'^îj
.LS
ûrâ yiriftend,
Ils
L du régime
le
^
.^.^^
ont
pris
«Jl>.»Js qurJlânei diismen
le
train d'artillerie de l'en-
que tous ses appareils de guerre.
La présence
des pronoms conjonctifs à la suite
d'an régime direct permet quelquefois d'omettre
l'accusatif.
Exemple
de
sièretés
mis à
la
bâton
que je
porte,
et
je
lui
etc.
ai
l'ai
le
'.
de
:
èûbem zed u seuyes zedem fe'û%sem dâd u pecés dâdeni.
coup
ii
frappé avec
une pierre;
dûment rendues; OJT
il
Il
m'a
m'asséna un
dit des gros-
(»0 derem kerd,
il
m'a
161
Dans
226.
et
(^5
élif
'
le
pour
vey
et
en poésie, on dit ^^^\
lui,
et
au datif de ce pronom,
û,
^^
du datif du pronom personnel de
savoir: Aj
sing.,
u
selir
Peut-être
dilliter
aura-t-il
dorénavant
pas
sera
ou ^»j
,
hevetj
,
ou
^
ou ij^ veijrâ,
Exemple:
lui.
meyer
la 3e pers.
beû ou »iAj bedû^ ou (^3lXj hedûij
ûrâ^ ou K^'^ merûrâ
'.^1
û'j
change en o d euphonique. C'est pourquoi on compte
sept variantes
à
vieux style
bemâned bedûy
—
et
la
la
ville
et
de
lui
obligé
nebdsed dlyer ber seres bâji uy
même
en
tille
payer
le
temps,
et
il
ne
tribut (vLj bcîj , „lj 6«y)
promis (Ferdôucy).
En
227.
deux
,
est
persan, jj'^ q-»
men u
tu,
une expression familière
Elle veut dire
une amitié à
,
vie
la
moi
et toi, à
nous
pleine de charme.
et
à la mort
,
et aussi,
un attachement à toute épreuve. Les auteurs des chansons populaires s'en servent souvent.
beyâ berevim ez yn
meni
veldyef.
—
men u (u
Exemple
:
tu destl merd beyîr
men dd-
tu,
Viens, partons de ce pays, à nous deux (pour la vie et pour la mort!)
Tu me prendras
la
pan de ton manteau
228.
En
main,
(litt.
et
toi,
moi
prends
toi,
à
s'adressant
je
ma
te
suivrai en
me
tenant au
main, moi, ton pan).
Dieu,
ou se sert du pronom
personnel de la 2^ pers. du sing. Exemple:
-.'uNJ jj'
tu mibîiiy
n'ai
y
^xij
ûmîdy beyeir
f^»\x.A\
ez ta
pas d'autre espoir que toi
jjr»x>^
neddrem
,
^
l^'^A^
^
hdri liûddyd
Seigneur (bar) Dieu, tu
!
11
vois, je
162
Les
229.
derviches
et
en s'adressant à
courtisans,
les
nom
même
poètes tiennent le
les
langage en parlant au sâh. Cependant
diplomates et
les
remplacent
lui,
pro-
le
personnel par un des titres honorifiques de sa ma-
comme
jesté,
sence),
pond
Mh^ souverain,
aUi
du monde, cy22C>
l'oratoire
alors
et
etc.,
met à
se
le
temps
la 3e pars.
J(c
qiblèï 'âlem,
LJl.>.î
majesté,
xezret,
pré-
(littér,
du verbe qui y corres-
Exemples:
plur.
*
i^^aJ^JUix
{^^JM^
^(c
LXÀjLojftxX
(J^^
"âlem mifermâyend 'eyni meslextt est
Tout
,
X-S»-^ her
iJLjJS
que vous
oe
dites (littér. ils ordonnent) est juste (littér.
du monde)
plus prudentes);
l\Jl>^J (^j'^iai-X^
ëi qiblei
l'oratoire
(litt.
est la source des
sL^i
k::/^,^
ît
mesures
les
ez
merxemei sâh hendenevâzy fermudend. Par un mouvement de
rdlii
bonté
par la voie de la miséricorde) vous
(litt.
vos faveurs
ils
(litt.
sâh)
(le
me
»!.
comblez de
ont ordonné, ou ont daigné faire l'acte de favoriser
son esclave).
Dans
esclave,
exemple,
dernier
le
remplace
le
une grande impolitesse que
lant
un
à
terîn
le
supérieur.
esclave,
(votre)
i^i^
ou
(jo^:>i iKlâs
,
le
substantif sô^i bendè^
pronom moi. En
Il
faut
^_>aJLs^
Jcîè
,
de
le
le plus petit (d'entre
dire
mûKlis,
jjyi'
disent
^^L>
Xâli nesûd. Je
l'ordre
f.îSiAJLj
n'ai
du
ou
,
kemînè,
la
la
1.
plus
kenîz, la servante, ou «Jsjo betidè,
Js-wJ
(litt.,
i^À-ç*i^
(votre)
vos serviteurs),
temps du verbe correspondant à
femmes
,
y substituer
très-dévoué
iM^^ IJ*^-^'
ce
effet,
moi je
,
ftrmdisi
serait
en par-
,
hendè^
blXJo
dévoué, ou
q^V^
etc., et
pers. sing.
petite,
etc.
Mn
kem-
mettre
Les
ou bien
Ex.:
benderâ (datif)
pas bien compris ce que vous (/idn) venez de dire,
hân
ne
devint
pas
compre'liensible
pour
l'esclave);
163
•
rem
emmd
ve
suis le
vezîr
dévoue du
Le
230.
Mes
nedârend.
sefqet
me
mais vous
(vizir),
sentiments
retirez votre bienveillance (litt.
mais
vizir,
en
roi,
de
lui-même,
nous, ou tout de bon, «L^ M/j,
siug.
bLav
C>*~*.«iA-U.J
baut,
bien
~>\
i^^l
hui
le
«.JLb
^jiw-^.Lx^
biilend est.
du bonheur;
emrûz hd
^sâh
main
8âh, avec sa
mh
tâle^'i
c'est-à-dire, j'ai
dit
md,
L«
avec la 3« pers.
roi,
le
du verbe correspondant. Exemples
est
vous
de bienveillance).
vizir n'a pas
le
parlant
pour
sont
l'esclave (moi) je
:
L'horoscope
\:y^.iM<ù
L
du sâh
v
«t
-.%.
•':.
l
mubârekek âhûy zed, Aujour-
desti
sacrée, a tué une gazelle, c'est-à-dire, je viens
de tuer une gazelle.
Enfin,
231.
sant
à
l'une
comme en
^A ^m
le
meryi
men
jure
tu,
par
servent
se
et
de
seri
men
par)
ta
ma
en
(je
jure
le
barbe;
^a
mort, par ta
vrai
ma
par)
JS'./o
pour Dieu?
_j.j
,
toi
c:j.a**.j
lt\i>
tête;
^
jj
tu hemiry
par-
bien,
,
^«
''^^
-^ -a
^^^ç^
.^
aussi vrai que
c'est-à-dire,
comme
je te souhaite
.«jL^ hegâni pûceret, par
[^»ii tuy Jiûdâ (avec
et Dieu, c'est-à-dire,
\J*-i'.\
meryi men ou bien^"
mort; (^-^.
musulman;
salut de) l'âme de ton fils;
pour )l\>j
vous,
comme
Exemples:
mourir en odeur de sainteté, ou
mourir
en s'adres-
,
Ux: M?nâ,
amis se tutoient
les
herrârem, que tu meures, que je meure,
je voudrais
de
l'autre,
français,
tout ailleurs.
(je
personnes d'un rang égal
les
(le
(C euphonique)
est-ce aussi vrai
que ton amour
etc.
L'usage des pronoms personnels conjonctifs est d'une
occurrence fréquente chez
Exemples
(^w.j.
les
meilleurs auteurs persans.
:
1^\>.M
^^J>\a
i^jA.^ jv.
k.j
tu
hemelâmet meJcimem sinè
fis
,
164
toi,
ne
^^^
j^»i
le datif;
ma
pas blesser
fais
poitrine par des reproches. Ici le
'^'
^^ [S^
bedtm
(•'^
m
marque
yofty efdk ellah
nîku yofty , tu as dit que je suis méchant; Dieu te bénisse, tu as bien
_>^l£
dit (Xâfiz);
J^jLo
^^ p
i'\%P^
(ki
kiez
heki'm
J...;oIj5>
(•"T^
dilem Jiun
es)
&_:^
'^^-
O'^;^
f*"''*^
^^^--^
iieijd^jed (Xâfiz)
quoi bon essuyer
A.
,
de mes yeux? Trouve un remède pour étancher le sang de
larmes
cœur; \uMê
ijlm
,0
iAa«,
(>S\^.
ma mort
Jidkim sipâr, quand
(*-^5
ry^
egalem
^^"'
les
mon
dcr reced bè
sera venue, ensevelis-moi.
kiez e^emdl nisdiîtes uist
—
4
klâlbiidy bâsed
(Envâry
La
'}
serisk ez cehii piiki kerden ci %âcil ""elâgy
(/dnîes nisi
Siiheyly).
science qui ne fournit aucune preuve (signe) de son savoir est
mannequin qui
.'<?^i
n"a pas d'âme
hurmûzem,
ne did u by sûHen sed lutf kierd
(accusatif)
yezdeni (accusatif) did u
uri.
{J/uny-es datif).
medx^s yoftem u Mëem
—
sdhi
ueddd
(datif)
(Xâfiz).
Le sâh de Hormûz ne m'a pas vu
faveurs;
neur
et
On
sâh de
le
il
Yezd m'a vu,
et,
sans dire mot,
j'ai dit
il
m''a fait cent
un panégyrique en son hon-
ne m'a rien donné.
voit,
par
sources, que le
ces
exemples,
puisés
aux
meilleures
pronom conjonctif peut s'employer, dans
tous ces cas, sans le secours de la postposition K râ.
§ 2.
232.
Il
est
PRONOMS
remarquable
POSSESSIFS.
qu'une nation
comme
celle
165
d'Iran, où depuis les temps les plus anciens le droit de
propriété n'était rien moins que respecté
langue
des
ni
possessifs
proprement
sessif,
faut
il
pour
finales
le génitif,
pronoms
Pour former un pronom pos-
dits.
à des paraphrases, qui se
recours
avoir
dans sa
n'ait
,
ni des
font de différentes manières:
Moyennan;-
a.
nominatif
le
pronoms personnels
des
nom
absolus, soit conjonctifs, ajoutés à la suite du
soit
Exemples:
qui désigne la propriété.
^K j>j
ritui-e,
U^
Mrâkum, mon habillement
n
ii)L-ii»J pilsâ/i-
^t^.puli
»j'
dehâti sumâ, vos villages,
3I
LX.ii't>-yo
sïanâ u ne ez
qL^o^ Q^"^^ qoMni
il
*Jj
;l
pronom
réfléchi.
^i^^Aw^ji^
tJ-0
il
iç-.u
est à moi,
deqrd
emporté
mdli
à
biird,
le
O^U=
Pt 'emâret ne
^y.'
pronom personnel, d'un
Exemples
.~i\
yn
qui
tâzi
mâli
kîst,
à qui
est ce
ce
yn
espij
cheval
ki
iS OjJ
lidii,
à
Ahmed Hâu.
lévrier?
«J
{.S^
hud ki der séuquni
qui a remporté
le
jw
jLo màli ysdn
JLc mâli s'ûmd, ou i,-A-s*oL/ioJ
,.,«jS».a«
était
génitif ou d'un
drapeau) de la course royale des chevaux?
dxmed
az
:
ou à vous, ou à eux; .O
'^\jj^
IJsAj^j
^i
3'
substantif JLo que nous connaissons
le
.y« mâli men, ou U..ii
.0_j
U-ii
mihâsed, ce bâtiment n'est ni à vous ni à lui non plus.
déjà, suivi d'un
at,
(inrc) ysdn,
pronom personnel. Ex.:
l'ablatif d'un
Moyennant
c.
nour-
oL5>0
etc.
,
Moyennant
h.
ma
votre revenu,
^Uli-tiAxi meduMlitdn,
..Uj>. i> Jwrgimdn, notre dépense,
leur armée
et
ton argent, (jiJwO mâles, sa propriété,
tu,
CJ^'
sâhij bey-
grand prix
qL>- O^^
(litt.
oLo
166
jeij
pîk
H
i^^rè
—
yilryân
—
miberend mis
eyer mdder ez tu
heyîred
ex'-^dl
siyàh zulfet %<;Mâ?7 kim beyS
—
hûd dâdam
heyil mâli liudà
ledervis
Dans une nuit ténébreuse, lorsque
flotter en
loups ravissent les brebis, fais
écbarpe ta chevelure noire et viens auprès de moi. Si ta mère
demande des nouvelles,
te
les
dis
lui:
ce qui était à Dieu, je Tai
donne
à un pauvre. {Chanson des bouviers guilanais.)
Quoique
233-
génitifs
les
arabe
et
richesse
,
temps dans
vent dans
la
les
,
celui
qui
a
veuille dire en
paraît qu'il existait de tout
rencontre sou-
le
chants du peuple iranais, qui n'abondent
comme dans
,
MU
becyâr
mdly neddrem
visage
il
,
qui aide à former
possessifs,
langue persane, car on
tu dâred
raeni bîMz ki
Ton
pronoms
propriété
pas en mots arabes
yilli rûi/
substantif JU,
le
les
fleuri est
—
— bebûced
dili
cet
exemple
:
her ki dâred mâli becydr
—
piirderd ddrem dâyi becyâr
parsemé de beaucoup de grains de beauté. Que
beaucoup de richesses
les baise
un à un
!
Quant à moi,
ne possède rien autre qu'un cœur débordé par l'angoisse
je
meurtri des
et
stigmates d'une passion non assouvie. {Chanson des montagnards deïlemites.)
Ce qui viendrait à
^\yA\
emvâl, pluriel
guère que dans
234.
Dans
placé par
..!:
le
le
l'appui
de cette opinion
,
c'est
que
arabe du substantif JU, ne s'emploie
style élevé.
vieux
zân ou
style,
qM
jLo
est
quelquefois rem-
ezân, ablatif singulier du pro-
167
nom
démonstratif
qui s'emploie substantivement dans
Exemples:
sens de: propriété, chose possédée.
le
(JsJl>,»Î-J
,'y$vi
On amena un bœuf
cahier d'août).
kS
I"}''}
_5j
(JN.JCw.^
lA-j'
0»XLfl
.v3
Le
natif
a^
\}^^*^
8js-C>j3
ferliende keçdmj ki der riix mesHtiend
melkuti âsmân ezâni ânhâst. Heureux
yaume du
berehmen berdvilrdend
ezâni
yôvi/
c5»^
appartenant à un brahmane. (Journ. asiat., 1844,
(mU'^Î
.,';'
vi;A.jw.LiJ)
kl
..),
les
pauvres d'esprit, car
le ro-
leur propriété, etc.
ciel est
vers suivant de Ferdôucy prouverait que le nomi-
s'employait jadis dans le
ân^
,..1
même
sens que
son ablatif en question:
o
-^
o^
o'
j*é
ery'ùmenddn u jjâu âni fust
seri
Les têtes
et les
âmes de tous
non pas au sultan
pays
—
les
7W sultan ki
Ki
bûni u herr zdni ûst
héros sont ta propriété à toi, mais
compte au nombre de
qui
dit
ses possessions tons ces
et continents.
Zebir-uddîn, auteur de la chronique du Taberistan (édit.
Dorn, page
177), joue aussi sur le double sens de
%^S' dS d^AJ
m
Jtemè
tas ez
Tout
d)i
ce
o'iL<,-.
ez
miilk
Jiosdil
diii
O^
tii
'-^ly^
Tiâhnd
>''
o'
j"
^^
hûd hemukdjati nîk
^*^
q! an.
(^.'
ki kierdeï émir
yest
royaume
du bien que tu as
fera
fait.
partie
de
L'émir Tâs
§ 3. DES
tes
s'est
propriétés {âri) en récompense
réjoui de cela (««).
PRONOMS RÉFLÉCHIS.
235, Les Persans ont trois pronoms réfléchis: \J^.<f>
168
^X/i:oy>
Jlîs,
marquent
grec: àvroç) qui
(eu
et
,
qu'on les emploie en qualité de pronom
fois
dent
au
latin
suum ou
sua,
siius,
important de bien préciser
est
II
o^ Md
et
Jni-ten
rapport de l'être à lui-même
le
guent ces
Sous
236.
du
rivent
naturel,
pronoms
trois
nuances qui
figuré,
distin-
l'un de l'autre.
substantif persan
(au
correspon-
ipsa, ijysum.
ipse^
les
rapport étymologique
le
toutes les
,
,
Hû
_j.=>
tous les trois dé-
,
')
ou ^^i> Uûy,
le
sueur), la manière d'être d'une
la
créature vivante, ses sensations intimes qui émanent de
moral
son
et
comme
de son physique,
sueur émane
la
de la peau.
Les Persans en font dériver leur substantif
Jiadû,
Dieu, ou être par excellence qui n'est pas
'>Ai>
né, mais qui vient
(i
venir) de lui-même
(o^
â racine du verbe qlX^T âmeden^
Hûd).
Le premier, ij^J^> Ms (abréviation de Jiûyeè)
un mot composé de _^_i> et du pronom personnel
237.
est
conjonctif,
^
d'un
y
troisième personne singulier, ^ii eê
euphonique.
Littéralement,
,
précédé
veut dire,
il
le
naturel à lui, sa nature.
Employé en
238.
pas
d'existence
avoir
lieu
son substantif.
en
persan
une sentence
dans
pronom
qualité de
isolée
réfléchi,
moderne,
que
et
il
n'a
ne peut
conjointement
avec
Exemples:
1) Le major Rawlinson, faisant Taualyse du texte cunéiforme de Be-
histoun,
swa
,
dit:
slavonian
pehlevi
//,
The pronoun iwa,
swoi/
,
swa,
and persian j,i»
sive
lia
,
m
self, is
greek
Oj.z>
the équivalent of the sanscrit
irov
,
Ttud,
latin suus
;ioy>
,
zend
liîs.
///<?
or
//,
169
(•)'-> ^<^'"
l>iXjÉ.:>
^Ù^tJ> .^
lXaJÎO sêlâxi memleketi
i^v>"
son âme,
J'^s,
...'». z*.^
^ûmri Ms, sa vie,
c>~^-^^ —.jLo
I^^-Jv-.^-
dânend
llosrevân
lits
U"* mâll Ms, son avoir,
,
Ties
souverains savent ce
qui profite à leur empire.
eyer sâh âtjed hemehnâni Tas bei/âyed liurâindu sây
Si
en
Pùh
le
se
bien accepter l'hospitalité de son hôte, qu'il entre
daigne
pavanant
comme
que
dans une maison appartenant à lui-même (au sâh).
que
Remarquoiis
jj^J».i>
j'
le
nonyme de J^j-à>
disant
chose
qu'il
meJiniâni
propriétaire fait
le
;
w, ou ^jioL*^ meh-
second hémistische,
,jixjfci>
de
droit
comme une
au sâh lui-même. Cette
dernière signification est la vraie signification du
qui est pronom réfléchi
sessif
peut
His,
le
adjectif
et
temps.
le
En résumé,
^ji.j>i>
verbe.
Employé substantivement,
239.
proche.
et
,
,
même
pour, mien propre, sien propre, selon
servir
signée par
riel
^cXj4.=>,
pronom personnel pronom pos-
de la phrase, ou plutôt selon la personne dé-
sujet
i-ent,
en
est sy-
un compliment
ne regarde sa maison que
appartient
qui
son convive du propriétaire), est
n'-*r^
mânes. Mais, dans
en
par un pronom personnel, parce
(litt.,
o'-*^
avec
identique
J^.»^ du premier hémistiche
le
être remplacé
}30ui'rait
Mni Ms
^^>.>w.U
,
notre parent,
(Mstâni mâll
Dans ce
décline
se
cL:«_>
i>^ii^
(A-o'u-w-j
seldm
cas,,
comme
('yj'
^*h
hereçâmd
,
il
les
.'/''
,-.L<
tr.ites
(jii.jy>
veut dire, pa-
prend le formatif du plusubstantifs.
st-Zis
Exemples
Msi musi,
...bOw^O»
:
cet individu est
,..Uio>^. heMldn
îi
mes compliments à nos parents et
170
à nos amis, ^ys,
(jii.jy>
ou d'une tribu, y compris
240.
Le pronom
et
du substantif
Ms
(jixjy>
teni
^^
Ms
h qoimi, tous les individus d'une famille
domestiques.
les
(^JC^j^i-
^
Hîè
,
MMen
litt,,
son
composé de
est
même. En
corps
^2jX^y> marque un rapport qui
;jii,j>3»
de
C'est l'inversion
corps.
ten,
effet,
s'adresse plus particu-
lièrement au physique qu'au moral d'un individu. Ex.:
'_ÀAAv«Ji.^ llîstenru kmt,
c>-«^
O-wO'j
i.3CL>
liistenrâ
combat, iA^LX-y«
se pare,
Msten sirm
— Simm
est,
litt.,
suicida,
se
il,
..J«Lvioi.i>
,mL>
aux enfants d'Adam l'âme de leur corps
t/dni
est douce,
^^
*"^"*^^
i^t^
>,!>-*.£
bonne réputation,
Ces
(^ciuy>, le
isolément
se
comme
par
en
garder
mnyi
liild,
sou mérite,
etc.,
—
il
est
o^ Hua,
réfléchi ,.JC>i:o^
qualité
^b ndm u
n'aime pas à ruiner en pure perte
exemples font voir que,
pronom
.c^-^ii^
lKàJj
\^X^ùy>il-
_JL^ Itùneri
i3».i>
plus correct de se servir de
241.
,
:
liûdésrâ ^ebes ^ebes zây'-è nemîlcûned,
disant
au
elle
il,
âdemizddrâ
Li>i^<<t>)
Mais en parlant d'une chose immatérielle
bien
d'aller
cuique, etc.
exemple
sa
LÀA-Ci.Jv>
y
s'abstint
elle
i-ÀA^vo^^» Mstenrâ âraû midehed,
iiiibj'.)
.«j-çil
i,i^A«l
elle
il,
ez ^jeny vâdâst,
de pronom
contrairement à
Msten peut s'employer
Aussi
absolu.
faut-il
de les confondre, car, par exemple, en
Msrâ (pour MUenrâ)
'jXi.j^i>
entendre qu'il a tué un de ses parents
,
kilU, on ferait
et
non pas
lui-
même.
242.
^;ci^_Ép»
jonctif et en
forme
riel.
fait
même
vieillie déjà.
Exemple
:
aussi
d'un
fonction
pronom con-
temps d'un adjectif, mais
Dans aucun
cas
il
c'est
ne prend
une
le plu-
171
tennl dûst mîdâred, chacun aime ses propres enfants.
Aujourd'hui, on dirait plutôt
Si^^ ôulâcli Uûdeh'â,
\J::jC>y>'
243. M. Viillers a été le premier à s'apercevoir que
persan correspond au sanscrit
le C>y>-
Jiûd
même,
(ablatif de
même
rivé formé de la
En
244.
Ce
sanscr.).
Jiii
qM
manière que
pronom
qualité de
de lui-
liut,
donc qu'un dé-
n'est
^L
ou
réfléchi, Oj.:> peut s'em-
ployer:
comme un pronom
Isolément,
a.
nom
Exemple:
représente.
qu'il
Mirkhond,
de
parlant
sO-o
iqL*s>-
bûrdè,
excepté les
i3«t.^
la
-
L)
mains
en guise du
absolu,
mort d'Alexandre
7 'i
*,i>^A«L>
vides,
il
n'a
^U2
le
desti
Grand, ajoute:
tillnj
bd
emporté avec
rien
j>
liûd cîzy nelui
(dans
le
tombeau).
ehiûn
H
tu bd llûdy nedânisty
— ferdâ
Me
ki zi llûd revy ci liâhy
dânist
maintenant que tu
Si
rien,
possession de) toi-même tu ne sais
es avec (en
que sauras-tu demain quand tu seras (mort)
(Quatrain
4.9e
sorti de ce
de Heyyâra, édition de J. B. Nicolas,
toi-même.
p.
28).
C'est une idée analogue à celle que la tradition des
populations
de duha
,
slaves
l'âme.
deux mots,
il
a
sur leur
dûx
,
l'esprit
,
qui diffère
Quant au rapport de permutation de ces
est identique
ture qui existe entre le 33
.
au rapport de
la
Ij,
je suis
en possession de
moi-même, correspond à l'expression anglaise,
oivn
man.
na-
rûz persan et \ejour français.
L'expression persane ^j'à>
my
même
notv
I am
172
Ou
h.
nel,
tu
bien
s'emploie uni avec un
il
Exemples:
soit conjonctif.
Mdi men
^yt
0»-5>
ou
CJ0»3»
liâdet,
mdn,
Jiudi
Et
nous-mêmes,
iân, vous-mêmes,
Tiâdi
,..1j
ainsi de
Mdem, moi-même, jj" i^i>
ou *Oj->
toi-même,
mieux, (jiOj-i* Mdes, lui-même,
...Lo
pronom person-
»'
"-^-^
^"''^*
*'•
Lo
^^y^
^'^«'^
"^^
U-CO
"-^J-^
eu
^^'
l'^^
Jiudi
^'^^^^
«^ mieux,
Oj3>
*uw<f ou mieux,
Oj3-
Mdijsân, eux-mêmes.
...L/*Oi.>^:=>
suite,
'"^'^^
°^'
déclinant aux cas obliques.
le
C'est la manière de s'exprimer la plus usitée aujourd'hui
conversation, la seule et unique dont se servent
et,
en
les
Persans.
Pour donner plus d'emphase à ce
245.
dans
personnel
le
d'une locution arabe,
C>^ Md^ on
de
sens
binnefs
(j*>.àÂilj
,
y a de
qu'il
le
fait
suivre
en personne, per-
sonnellement, ou \Av^j binefsihi, en sa propre personne.
Exemples
wÂ*.Jlj
,
^(AxJL^*
j'ai
:
('^y^
*lXjJ>
liûdem hinnefs,
(-^.ÀaJL
moi-même personnellemeut
Mdesrâ
binuefs dîdem u sinidem
,
,
\.X^C>yi>
j'ai
vu
et
euteudu lui-même en personne.
Comme pronom
246.
mais
terminaison du
la
O^ Md
absolu,
ne prend ja-
à moins qu'elle ne soit
pluriel,
précédée d'un pronom conjonctif.
247.
ou
En langage
(^o^j c>JL>
extase,
mystique,
le
dérivé
^c>y^
hîKûdy
xàleti bîHûdy, état d'anéantissement,
ravissement,
marque
le
dernier degré de per-
fection religieuse, que l'on acquiert à force de veilles,
de jeûnes et de prières, ou l'âme quitte pour un
son
enveloppe
visité
le
terrestre,
monde
des
et
esprits.
moment
n'y revient qu'après avoir
C'est de là que viennent
173
soi-même,
Md
o^i>
devenir sans
sildeit,
perdre connaissance,
s'évanouir,
c'est-à-dire,
...Js-w J>y^.
lîMd
Oj^>j
jjlXx;
expi-essions
les
aucune
beJiûd silden, se produire sans
comme
assistance étrans;ère,
les
champs qui
plantes des
d'elles-mêmes, sans qu'on les sème ni les cul-
croissent
Ex.:
tive.
emri dismîryst
Md
he
Md
nemitùminem 1er dijem,
ez Hlhdèes
c'est
une
question ardue, tout seul je ne puis pas en venir à bout.
Uûdperest désigne un
i,-Avw_30ji>
lui-même,
KûdUû ou
^i>c>yà>
homme
de
entiché
qualités
ses
homme
Mûdrây ou
(jsLo».^»
qui s'idolâtre
ou réelles;
fausses
ywOj,r>
Mdser,
un.
qui n'aime pas le contrôle, qui n'obéit qu'à son
naturel (M), à son opinion (rây), à sa tête
(ser);
^X^ji^^=>
Kûdpecend, qui se complaît dans soi-même, égoïste; ^vOà,i»
Jiûdru, plante sauvage, qui pousse naturellement, etc.
Dans
2 ±8.
les
où o^5>
cas
ment pour exprimer que
on en précise
dividu,
conjonctifs.
^OfcU>
cddiri
Mdtt,
i-V>
...LpO
rejlâri
...Ij
Xtirfhây
En
rait
quoi
Exemples
^.jL^
Mdi
,
ma
(ji«.vi>
propre maison,
uS^w
vu
O0»_>-
.oL_:>-
seyi hûdes, son propre chien
propre enfant,
iX_^
.L_a_s.
(^L^_:>
leurs propres paroles, etc.
les
pronoms conjontifs
également correcte
charme,
tel in-
pronoms
votre conduite personnelle, ...UioOj.3-
tdti,
supprimant
c>yz>,
des
:
J>>*xD tijti Jhîdi mdii, notre
liiidTsdii,
s'emploie adjective-
aa moyen
sens
le
/idnèï /iitdem
ta tente à toi
Miid
chose appartient à
telle
,
ne possède plus
se
rien.
la diction se-
mais moins précise. C'est pour-
dans l'exemple
qu'il
,
du
rapporte
n''
244,
à un
a beaucoup de
homme
mort, qui
174
§ 4.
^®1:249.
jj
Les
Persans ont
pour
yn, celui-ci,
tu 3lui-là,
PRONOMS DÉMONSTRATIFS.
pour
les
deux pronoms démonstratifs,
objets rapprochés,
et
,..t
objets plus ou moins éloignés.
les
ân^
Voici
jrieur déclinaison:
a.
DEMONSTRATIT DES OBJETS RAPPROCHES.
,.^1
..-ji
ijn,
celui-ci, celle-ci,
jLo mdli yn, de
celui-ci,
ceci;
de
celle-ci,
de ceci;
..-ju heyii ou l-ui ynrâ, à celui-ci, à celle-ci, à ceci;
Sinar.
)_Àjl
y
..-j'
ynrâ,
celui-ci,
ceci;
celle-ci,
ez yn, de celui-ci, de celle-ci, de ceci;
LiJoi ynJiâ, ceux-ci, celles-ci;
LgjLj'
(jLo
mâli yiihâ, de ceux-ci, de
celles-ci;
LgJulj leynhâ, ou ')LiÀJl ynJiârâ, à ceux-ci, à celles-ci;
Plur./
i.LiJu' ynhârd, ceux-ci, celles-ci;
LiÀj'
h.
;'
ez ynJid, de ceux-ci, de celles-ci.
DÉMONSTRATIF DES OBJETS ÉLOIGNES.
...î
d)i,
mdli an, de
...L)
i_3)
,..)
celui-là, celle-là;
...1
jU
y
bè
an ou
celui-là,
',J)
dni-d,
de celle-là;
à celui-là, à celle-là;
dnrd, celui-là, celle-là;
ez du, de celui-là, de celle-là;
Lgil dnJiâ, ceux-là, celles-là;
\j^ mdli duJid, de ceux-là, de celles-là;
Lg.J)
LgJU bednhâ ou sWJ'
duJidrd, à ceux-là, à celles-là
LLaiS dnhdrd, ceux-là, celles-là;
Liiî
-J
ez dnhâ, de ceux-là, de celles-là.
175
Voici des exemples de l'emploi de ces pronoms: vns
tr"^
o-^-r^
mzw,
^-"''
j'^r-^
—
yerddri {kerdâr?) èerHi herrin
e,si!
cr^-^
yehj yn
lè
du u yehj
ber
ù.
beftii.
Telle
est l'évolution
de la roue de là-haut (le
système des astronomes
le
cela sur
tantôt
anciens),
est
sur cela et tantôt
ceci
^ji^ ^\ ^^ v' o^^^ o'
dn iûfdni db
un déluge
celui-là était
punis par
le
d'eau, celui-ci (sera)
n'en
Mst
sera
ne an mîseved
pas
ce
que
—
que
lier ci
mon eœur
un déluge de
hommes
les
feu, cliâtiment plus terrible
dnci dilam
tûfâni dtes
biid in
du poëte Kaany qui prédit que
11
en rotation, selon
ceci.
j;^\
les
ciel
le
feu.
(Paro-
de son époque seront
déluge de Noé.)
Mdâ
Jidst
cenân mûeved
a voulu, tout ce que Dieu veut,
cela adviendra.
sôti
Voici que^
se rend par
*Jl\>uw.
^-^JLaw!
Lo
ve illa ynest ki
nous arrivons.
md
^
^(
j^jj
c;^wv^j'
»,
j^
ynest
ki.
Ex.:
fermdnberddr
.'Oj-oLcJ
recîdim, exécute nos ordres, car sinon, voici que
— L'action
du prétérit reddim devient
ici
présente à
l'in-
verse du futur antérieur de la conjugaison française.
250.
tif
Une forme
J
^jl yn était
isolément dans
les
plus ancienne du
im.
pronom démonstra-
Elle se trouve encore employée
textes cunéiformes expliqués par M,
Rawlinson. Les adverbes de temps composés
aujourd'hui,
^_>./ii.xl
imseb
,
cette
nuit-ci,
^^-^î
JLv^xi'
imrûz,
inisâl
176
l'année
nous
actuelle,
donnent
en
exemples plus
trois
modernes.
Les pluriels L^î ânhâ
251.
remplacés
quelquefois
qui
riantes
se
mais qui ont
cXjOfcJ
par
«xï
y
ânân
et
^mLâj'
dans
souvent
rencontrent
le
ynân, vaFulistâii
^
Exemple:
vieilli.
-./O
et L^àj' ynliâ se trouvent
...Ijt
\XaJu) âaân'dï qebl
jsixi
hià
tz
iiuj
buckail,
ceux qui vivaient (avaient existé) avant nous.
252.
Le
pluriel de ces
deux pronoms démonstratifs
dans une construction, ne peut avoir lieu que lorsqu'ils
se
trouvent
parce
que,
substantifs
dans ce cas,
lAÀ^Lyw
le
pluriel en
LgJ|^ ùs^fSUH
même
en''ânii
dâd
ti
Exemples
temps.
LiÀji ynliâ, sefîil u
sont blancs et cenx-là sont noirs, ^La.wO
heânhâ
adjectif,
démonstratif représente des
sous-entendus qu'il indique et dont
du
la finale
immédiatement devant un
placés
I
g
ânhâ
^
'J
htinhâ dûhiâm, à ceux-là
w
prend
siydhend, ceux-ci
o'o
donna
il
il
:
(«Ixi'
une
LiiLi
récom-
pense, à ceux-ci, une injure.
Une
analyse raisonnée prouvera que toutes ces dési-
nences du pluriel n'appartiennent qu'aux substantifs sousentendus, dont la signification s'absorbe, pour ainsi dire,
dans leurs représentants démonstratifs.
253.
Aussi,
le
contraire
arrive-
substantifs employés au pluriel
pronom démonstratif qui
Exemple
,
en présence des
car alors
il
faut que le
rapporte reste au singulier.
:
oVyXJ .y
li
s'y
t-il
mâderrâ âzdr
père ni mère.
^^
cLe^
nek'àrnd,
,iA>^ (^L^+jyJ
ne
faites
pas
de
._j'
>/,i
ye'.imhdii
Mpcder
peine à ces orphelins sans
177
Dans une sentence
254.
[noms démonstratifs
tif
dont
immédiatement avant
est
Cependant,
relèvent.
ils
place régulière des pro-
la
,
attention plus particulière sur l'objet démontré
renvoyer ces pronoms jusqu'à
médiatement avant
i.i>v.w,Àj!
le vuici,
que
ecce
finest,
i^>^.w.^>oJ
.XS>
conjonction
la
sOj
)5-r.'-^
hier, y,i:^Av-j^wi
..\^ fi^Man
o-w>l.
s'agit,
^-yt^
hâ'jts
hemin,
c^^î
iM^i,
(')
sont
•
256.
dire
:
O^
ses
)'^
heure précisément, («J-^jJ
In ItUlîm,
yâctsi,
hemân. râhest,
0'^-""^'*"^3
tels
c'est
,
c'est
c'est
prononcées
j'ai
lA^ r^
i*t^''-*
^^*^
nous sommes toujours ce que nons avons
Dans
la poésie
mystique,
le
d'unité.
Ex.:
,
soit
un
izafet
il
snlien-
la
même
hem'ûe Iiemânîm
été.
pronom
perfection selon Dieu, beauté morale.
stantif qui peut prendre
celle-là)
telles sont ses
temps, à
ma
L*
(litt.
hemân u
(sa cond'iite) et
même
dirdz
frappées)
chemin dont
le
%£?ré'/-«/'é's
ki
(litt.
même
Lien la
précisément
^'^ndn veqt, en
*«.^
:
hemin xerfht
O'"^
mouvements
'^'''
préciser le
de les faire pré-
hem. Exemples
(mêmes) paroles que
les
paroles,
voici.
*-^ c>-««*^-^>
zedè hndtm, voici
vache,
;?
^o'
veux-tu savoir ce
ijnest,
moyen de mieux
pronoms démonstratifs
céder de
*->».j
La
r
^"^è h'idem
digne de s'appeler homme),
vAUdlnj
liibier
a encore un
y
Il
des
sens
^L^/O
se'^^>'
(le voici), \i^-*f.jJS
est celui-ci
est
^'*
^^Py
ertr**'
homo, l'homme (qui
qu'une véritable vertu
c'est
255.
\5
que j'avais luouté
flieval
le
rjiitst,
âdem
}yMi
9<\mv
*>->»-J
une
on peut
de la sentence, im-
fin
la
,
Ex.:
verbe.
le
substan-
le
l'on veut diriger
si
,
,..!
an veut
C'est
un sub-
un
article
soit
178
Mhid yn
ddred u
nist
en
—
u lebi k'el
seulement avoir
pas
n'est
même temps
ce grand
an
duvet tendre de
le
cela
un
est ki
(c'est-à-dire,
la jeunesse
le
ceci
et
beau idéal, la beauté selon Dieu,
c
an hdi
bendei tûFeti
Fais-toi
yn
là) 1).
—
session
sd/iid
joues et une lèvre de rubis. Est beau celui qui possède
les
litt.:
lieifi sebz
dâred
ânij
Etre beau
sur
dâred
Ici
l'esclave de
H
âny ddred
ÂNY
celui-lÀ qui possède
(c.-à-d.
qui est en pos»
du plus grand des biens des deux mondes).
On
qu'en arabe,
sait
257.
ordinairement
y9
pronom
Parfois le
hûve^ Lui, signifie aussi, Dieu.
relatif
M
».i^
démonstratif ^i an
le
,
qui doit suivre
en est séparé par
toute une proposition incidente. Ex.:
an mûyesser seved bè kusis
Des
que
258.
gehd
—
ki
qazâ behsed u qeder Mlied
assidus et de la persévérance nous facilitent (font obtenir)
efforts
ce (an)
ti
donne gratuitement
le sort
Dans
style
le
et
familier,
que veut (exige)
qjJ yn et q! an don-
nent quelquefois lieu à des expressions
LX.ii
choses
rentes
1)
..-jj
...îj
(litt.
Lumsden, qui
i^i>s.>.iîP
de
cite
ceci et
ces
soxbeti yn u an
cela),
...!
A cannot easily translate thèse
Le (C
de
final
...!
dans
les
Nous en avons
..-jj
verses."
deux exemples,
d'unité emphatique, qu'on appelle *xIiJtJ'
dissement.
«.j»,
que:
telles
s'tid,
on parlait de
est
(Gramm.
t.
la traducII, p.
une espèce
i^^, ll^y te'azhn,
déjà cité un exemple.
diffé-
XJ ne yn u ne an.
beaux vers de Hélaly, en trouve
tion difficile:
Destin.
le
)'
88)
d'article
d'agran-
179
Lp
ni l'un ni l'autre,
«st
neci
où
et
pi
.••j'
LrS?
.•J^
u an
kiiljâ
kilt/u,
oà
litt.,
commun
ces choses n'ont rien de
c'est-à-dire,
cela,
est
entre elles.
Persans
Les
259.
DES PRONOMS INTERROGATIFS.
5.
§
sS
^'lAS' hildâni^
ont
JOS
j»'iAj
Abl.
.
Au
pluriel,
ez
;'
kuddm
as'
H^/«»2r^, auquel? à laquelle?
1),
duquel? de laquelle?
Jv^y kûdâm ne change
pas.
|»IiAj
k/ïddm veld'jethd, quels pays?
ug-J:
j»I>Aj
kûddm
Pour mieux préciser
ticle
îj^l
L^AJjJj
kîldâm de
^.
d'unité).
<^:^mj,jS.j
femmes?
la
zenhd, quelles
demande, on
yeki (numératif
etc.
suivre jAi'
avec un (^
yek,
lik.j
fait
Exemples:
?/
,
j»'A3
pronom démonstratif
le
^
pronom
et de
k'ûddm
ici
un j
,
^)
<?w, celui-là,
ijekht,
qui est-il? lequel, laquelle est-ce?
de
(litt.
même
yn,
celui-ci,
était
k&dâm, lequel?
ubi ille?), avec
qu'il
O
remplace un
fv-rudd pour \^^ furûâ, descends,
^'^ij>
etc.
On
IM,
celle
du
du pronom dé-
doit nécessairement avoir été ./i/. 11 en résulte que
interrogatif ^liA^
dm, celui-là
ar-
Exemple:
1) Puisque les textes perse'politains prouvent que l'ancienne forme
monstr.
se
lùddmrd, lequel? laquelle?
twflîuXj
Ace.
laquelle,
k'ùddni 1), lequel? laquelle?
j,'AXj (5e^w/«OT ou
Uat.
\
lequel,
JLo mdli l-'àdâm, duquel? de laquelle?
|»'A5
Gén.
"i"5.
kîidâin,
Exemple:
décline régulièrement.
(Nom.
interrogatifs :
èi.
L'interrogatif ^^JsS
260.
pronoms
trois
ki et ss^
écrit encore j^j-^i
i
un composé de
serait
d,
euphonique qui
dans
^ Jo
qJJo
i^r^^, cejour, et
bedti
ku, où?
remplace
pour Ja leu,
hedîn pour
iwv..CCsXi'
».5'
irtikeh,
.-jjj hein,
cette nuit.
180
un
(littéralement:
lequel
ijehiMn
lequel d'entre eux
Jiûbest,
Mi
^XaJ'OlXj
animés
aux
On
annexe quelquefois
lui
êtres
la finale
formatif que nous connaissons déjà, et l'emploi
..-j
yn
de
..-x^'lX5
,
kudâm. Ni
8
»S
tAcc.
Aujourd'hui
les
de qui?
ki,
\^
qui?
kirâ, à
ez kl, de qui?
•}
les pluriels
ne s'emploient que dans
Toutes
ki
kirâ, qui?
1-5^
\5'
a^
des cas obliques. Ex.:
',
beki ou
iOCj
Abl.
interrogatif
qui?
kl,
jLo mâlï
io
Sine./ Dat.
que
fois
^X*^ kiyân
et
Lg-^
kîM
style familier.
le
immédiatement
ki précède
JjKf
celui de
a cela d'irrégulier qu'on en sup-
?
bref devant le
/
Gén.
264.
pronom
déclinaison du
Nom.
263.
de
pas
diffère
l'un ni l'autre ne prennent jamais d'izafet.
qui? lequel? laquelle
le
ne
kiidâmîn
La
262.
prime
Fûdârrc
-liAS^ «^Vî^
i^'^
s'adresse indifféremment
inanimés.
et
JCsS
...LÏ^JCj
bon? on répond:
est
hemè bedzdtend, aucun, tous sont méchants.
Jc'ùddm
^ô^ kudâm
261.
\^^j^^».S>
est-il?);
le
le
pronom
verbe
il
,
interrogatif »S
y a
trois choses
à observer:
Le
a.
8
quiescent de
devant toutes
A^A^^
l.hjd,
»S^
Le
de
l'autre
»
i
(«jIavv^^
se
kl
se
change en
personnes du verbe normal.
kij}iem
ma
,
kîi/m,
moi,
bref
de
qui
suis-je ?
ç*S
nous, qui somtnes-nous
vous, qui êtes-vous ? uXaax5^
h.
piré
men
..yA
tu? j^XjS bc
es
(jui
les
\5'
liestem, etc.
?
_jj"
^
y long
Ex.:
tu kvj,
toi,
lXa^j L^ÀO siimd
..\.m,^ i/sân kîyend, eus, qui sont-ils?
kl fait disparaître le
ou, pour
mieux
»
changent en un ,^ ^ long. Exemples
h as-
l'un
dire,
:
et
181
Hstem
*JCav.>j
kist
i),
qui
,
qui est-il?
*
.
suis-je?
Mstîd, qui êtes-vous? iAàaaw^j
deux cas
Ces
c.
conserve devant
^^^mm-^xj
lA-x-i^'^x.i'
kistend, qui sont ils?
exceptés,
le
»
bref de
/
icT ki se
consonnes, soit voyel-
soit
initiales,
les
qui es-tu?
kîstij,
qui sommes-uous?
de toutes les autres parties du discours. Exemples:
les,
»S
viiA./i.5>
plus
kl
(TO^ou
^ Hstim,
v^_^
qui
qui est-ce qui est debout?
esf ,
qui
est-ce
4zmûd, qui
kl hic,
est
stupide?
est-ce qui a
a dit:
il
(<jS Joj
hiht
qui est-ce qui a lancé les lévriex's?
usité)
istâdè
tâzihârâ ki
i.L^-.lj
sS
ôy)\\
^sx^
»S
^^^/Jo
ki
yoft
rien.
L'expression fort en usage c^a.^*^
265.
«—3
ki ebleh est,
»,-S^
qj' pt derdhârâ
i.L5>O.L>
éprouvé ces douleurs?
kerd est
Vi *«'
aol
i^>jw'
i^>_A«xbi
veyl
iS
Li
ki hâ
Mst
(littéralement: qui est avec qui?), se rend en fran-
çais
par
sens dessus dessous, désarroi
:
Exemple
meyer xerfemrâ qabul kerdend
qu'ils
désordre, chaos.
,
:
ma
agréé
aient
parole
isteyfer
allah
ki hâ kîsl, Croyez-voiis
Dieu leur pardonne, tout y
?
est
dans un
désordre épouvantable.
266.
On ne
se sert pas aussi souvent
terrogatif »c^ que de
qu'à
Exemples
JjLjé^
^i>-vxx:>
livi-e
1)
,
et,
in-
en général, on ne l'applique
celles
qu'on veut
avilir.
:
»S
\,J,^^>M^^'JlS
(_i,L.S^
que ta
En
isS
choses inanimées ou
des
du pronom
lis?
\5
lAi.'t^
1
iLx5'
ij-î^*
patois guilek et kurde,
*J>- ci kitâbisf ki
kitâbi
//«
^^"-^
on
^^
dit:
ki
X''''fi
s*S
miMuy
mifidnii
ou bien
cîsf,
._ji
quel est ce
ddrend, qu'ont-ils à dire?
kiije,
qui est-il'
182
*J^L>
t\JuyiiJ.j
(pour bâlây
Idjiem
chien
pour
est-il)
bout de
moi)?
iO>- lerây
ci,
^
rA«
vi>«>*w
serem)
bè
s'asseoir
7iismed,
plus
\5^
viiA.£;>-
iC^
_Xa«
•.)
sS _^ S*-^
kierem
(littéral,
quel
pour quelle raison? rç'-J
ez ci ^ehet,
ki et ^cs-
bûd âidi
kïïdam
ô^ Jôd' çS
id^\
i!^^.J>
^^^M*.s>
établit la différence qui
U:
ci hest
lier
bedehy
J,b
befier ki hest
û
tie-
Ms
quelle
Sais-tu
donc
est-il
ki seri ba-
haut que moi (littéralement: au haut
L'exemple suivant du poëte
^/a«?/
qui
ci seyist
à quoi bon? pourquoi cela? etc.
existe entre tS
Hâhy gezây
«
fcl
est
vraie
la
Tout
libéralité?
que tu
ce
as,
donne-le à
tout ce qui existe et n'en demande aucune rétribution pour toi-même.
Cependant
,
dans
des objets animés
certains cas
sdh pûrsid ki yn
Le
On
roi
peut dire aussi:
signifie aussi,
diirdi 'esq kiesîdè
J'ai
J'ai
bu
le
ci
ël
s'emploie avec
âdemhâ my basend
demanda: quels sont
kîstend, ces messieurs
«y
i^
,
:
em
ki
(seraient) ces
Js,;j0^xi'
oty02>
qui sont-ils
tel
hommes?
q.j'
tjn
xëzerât
?
que, à tel point que. Ex.:
mepûrs
—
eehri kigr cesidè em, ki mep'ùrs.
breuvage de l'amour jusqu'à
la lie;
Ahl ne m'en parlez
plus.
goûté du poison de la séparation; Ahl ne m'en demandez rien!
267.
rapporte
Ce qui a
été dit de la déclinaison de »S^
également
rence que:
à
celle
de
^s^-,
avec
cette
ki se
diffé-
183
Le
a.
datif |yç- cira
ne s'emploie guère qu'en qualité
de conjonction causative ou interrogative
L'accusatif n'existe
h.
l'accusatif
ment
la
locution.
j»L^Li
j^^AJ'law.
beengdin,
affaire
que tu
ci
reçândy
Exemples
'Aj
'..li
268. Ordinairement on fait
Exemples
autres.
k:^
O.AwijÇ;j(littéralement
;
»1
u
beyû
Ididdm
une (quelle
est
1')
\>
0».J icJi'
sens).
accompagner
sens,
le
an pronom démonstratif,
chose, qI
a-t-il
(C^iLw. *L^L )^
complément qui en détermine
et
OOj.5> Mdei
_^io
Dis toi-même, avoue, y
,
bnd là been^dm reçdndtj (même
kdrji
remplace ou par
le
:
achevée? ou bien
aies
pourquoi?
:
kildâmrâ, ou bien en tournant autre-
K(»^'-^i
kdrrâ
On
pas.
^j:^
comme
her,
.§>
de quelque
ciz^
;-ç=^
tout,
chaque,
:
ci
qui
cîzesf,
est-il
donc? qu'est-ce que cela?
*jia^
quelle cliosp est-il), j^j,s>^jS>
xim Mcîm, que (quelle chose) sommes-nous donc?
li^s>-
— Kien,
Le
ma
ci
cî-
(littéralement:
rien nous sommes).
Le pronom
269.
ses dérivés et
(de ic> ëi, quel,
lequel,
ëûn,
i.i:/«wi
homme?
èûny,
.
et
iOj.ir
laquelle,
Exemples
monstratif).
-^O)
Jj^S-
n^
relatif
synonymes
(de
peut être remplacé par
yûnè, manière, façon), et ..y^
»s^
ci
_jj
et
...I
an pronom dé-
:
*J^jC:>- ciyu/iè ddemi/
U-o
ciyûnè, lequel, laquelle,
«Jjii:^-
j^k*,jm^C>
hS'
ist,
L«
quel (comment)
ma hemè
dûstîm
est-il
tu
nous nous aimons tous, toi, loin de nous, aimes-tu aussi?
cet
bimâ
(litté-
ralement: toi, sans nous, quel es-tu?).
270.
Les expressions suivantes sont d'un usage gé-
néral en conversation:
}<C^
.._;.
bè
men
ci,
qu'est-ce que cela
me
fait? iu:>-
^xj beùî ci.
184
que
qu'est-ce
cela
personnes du
trois
te
fait
à
et
toi ?
pronom personnel;
S-:??-
qu'avait-il à dire là-dessus? (littéralement,
est-ce possible?
jjt^anij ëi,
271.
quel,
Il
de
»._J
^i>._ft_^ yoft
que
dit
suite
quoi?,),
avec
,
iiwS?-
et
les
èi,
(j^X-J
DES PRONOMS RELATIFS.
y a en persan deux pronoms relatifs: aS
quelle,
H
(littéralement, c'est-à-dire quoi?).
6.
§
il
ainsi
même
ci,
\:?>-
Bien que
sens.
kl, qui,
premier
le
spécialement affecté à l'usage des substantifs animés
soit
et le
deuxième à
dans
celui des inanimés,
s'emploient
qu'ils
la suite.
]j Les pluriels
pronom
plutôt au
faire ici
Ils
pour
l'un
ne prennent pas
,-X^
arrive quelquefois
il
comme on
l'autre,
les finales
kïyân, Lixi' kihâ et
Lgjj^
du
«'//a
le
verra
pluriel
').
appartiennent
interrogatif et sont des exceptions trop rares pour en
une mention
spe'ciale.
heniytr ki cihd mikitisud ez UUemi qeddûr
Vois les peines que
bcjjdn
nûmâ
le
monde pervers
kiijâii
et ces
Car
j'ai
Xaçan?
_j..j
^
.o
'-^
mekdii
le
doigt
^y
ilj'tddè est)
trouvé maintes peines dans ton amour.
euyiiséi text^yiùr bur
k'àijâ hediii
Lj^^
merâ der yemi la cihd ûjiddast (pour
ki
mit
endurer.
dit:
si>\A«oiXs'
11
t'ait
end yn xilréin A %«fa«
Explique-moi qui sont ces Xiicein
Gâmy
lui
dendân yirijt a der
fikr
a heijâl
hi'id
ki
îMii ez
dmedend u kidnend.
de
flexion et l'imagination
la
stupeur sur ses dents et demeura dans
pour deviner d'où
ils
venaient et
(pii ils
la
ré-
étaient.
185
272.
Les Persans n'aiment pas à décliner leur pronom
relatif,
aussi ont-ils recours
l'isoler
et
dégager
le
à différents expédients pour
particules
des
des
cas
obliques
nécessités par la syntaxe dans une phrase relative.
273.
Il
indispensable de bien connaître ces diffé-
est
rents
moyens d'accorder
çons
par
le
pronom
pronoms
les
relatif \5^
Commen-
relatifs.
à cause de son im-
^•/,
portance.
peut, à lui seul, représenter tous les cas obliques
Il
sans
accompagné des particules qui servent à
être
former.
Nominatif: tX^A-ijXi
\5
^^i
4-iV»îw&//«/, une vache qui iloniip
XÎlè
les
Ex.:
kd (pour
mdrist
ki
il)
pour
1^3''-^ ydvi/ kl
du
dû
lait;
0.0 .m
«O
^
kS
»'
0"'<^J.)l-*
ser ddrcd. L'astuce est
ki
u)
^*r^
une vipère qui
a deux têtes.
(^lA^
Datif:
ddhil
siidy,
^
J»^''-^
une maison où
nS
Accusatif: *.jiAjp
»jL>
Rânei
(^dans laquelle)
ki
jL io
(pour
ki bè
u)
tu es entré.
-*a.i^ sehcy ki (pour L»S
sS
ki lird) d'idim,
une personne que nous avons vue
cirâyjl
rd ki (pour ki drd) tizid berefruzed
—
herâiikles
puf kilued
rues hesiîzed
qui
Celui
souffle
(littér.,
ne manquera point de
Locatif: jj^yisi
idUn;/,
l'endroit
où
ruzfiây ki (pour Lgj)
lesquels)
il
pleut.
se
fait
pdf) sur un flambeau allumé par Dieu,
brûler la barbe
çA »S (^l->
(jdij
(littér.
ki
sa barbe brûlera).
(pour ^'.O !>S kiden'C)my
(dans lequel) tu es assis; O.L->-x-xi
.O
kS
ki der
ânhd) mibdred,
XJ
les joui"S
(^LP;^.
où (dans
186
Instrumental
H
hâ
il)
nïsâiiè
:
XJl-w^
^^5^3
iS
[i
avec laquelle tu as atteint la cible,
la balle
zeclif,
(pour ^\
yiiltUèï ki
S.Jj.15
«.i'
etc.
Mais cette construction n'est ni aussi élégante,
274.
ni aussi souvent en usage que celle qui consiste à pla-
en premier lieu
cer
nier le
pronom
dans une
et son
puis
sujet,
le
possessif et la finale
la
du cas oblique
Par ce moyen,
relatif.
sans
être
qui,
sujet
établit le rap-
\J
membres d'une
port de relation entre deux ou plusieurs
sentence,
»S
relatif
de ce der-
fin
devraient suivre le
construction directe,
pronom
pronom
le
en renvoyant à
et ensuite le régime,
obligé de s'adjoindre les particules
qui forment les cas obliques. Dans la prose ou la poésie,
ou
conversation
la
milier,
rien
partout,
la
rédaction," le style élevé
ou
fa-
de plus fréquent que la rencontre
des expressions suivantes
:
SIXGULIF.U.
Nominatif:
rail
m'i
-X sK \Xx^o! âdemîki
O»,
reved,
l'homme qui marche
(au
pour ^1
(littéralement,
\J
hï
ti)
Jiomo qui ifer per-
sequitar).
C>S
Génitif:
ki xebhes pour
la pilule
pilula
me
ej'us
Datif:
j'ai
»,!
^
ij^^
CU;> »S
Lr•^;^^•^
ki xebhi
il)
tfbîby ki x^bljes
himdrem kerd,
le
{^j^
»S
médecin dont
rendit malade (littéralement, en mauvais latin, medicns qui
cegruTn
me
reddidif).
(ji«.LX>.J
(*AftJ
bepederes pour
quel
j.sU.*J
»1
)>-^>:?
«AJjawj
^
^^
peceriki
bepederi
it)
bopederes
yoftem,
(^.(Axj »J
le
fils
ki
au père du-
dit (littéralement, filins qui patri ejus diu-i).
Accusatif:
*jJoO
ki dîriizèsrd pour
!-vi;
35-jO
^jjp
1,^'
\^^;
»^
ki
::enîki d/'r/izdrâ
(L^w^^yP
ûrd dîruz) didim,
la
^-J
femme que
nous avons vue hier (littéralement, fœmina qn(e heri eam vidimus).
187
Ablatif:
H
*.j,^.:é^ ».$ ijio'
es tiôes poui' 5^
i«jt
nous buvons tous
/•/
».S^
j^
»S ^^-^ ^«%
;'
e« «é» u)
ez d&ds
hemè mîMrini,
:!
{^J^\
le puits
id
dont
pufeus qui ex aqiuî ejus omties
(littéralement,
l'eau
^"^
haurimus (manducamus).
Nominatif: JJ-i^-yO
M
.•.Lwj!
ysdn)
^_s./ii./0
sXoiiLvw
mesq mikuneiid,
les
serbâzdniki
soldats
(a^
(infanterie
pour
»__3
régulière) qui
font l'exercice (littéralement, legionctrii qui in armis exercent ur).
Génitif:
*^
\i>.^! i"T*^5) im'-^A"'-:^
tôuisdn rôiisenest,
les
étoiles
dont
(^l^.lXvw
rayon
le
est
H
sitdrehdij
per-
lumineux (littéralement,
sidéra quce radius eorum lacens est).
j^^
Datif: lX^XoL-a/O
c^-ljO
J^'ù
iM^'-^j'
*>^j^
^i
aOCxJ'
kdryiizerduîki bete^riibei ysdn devdmi doalet milxevvel mîbdsed, les
mes
Texpérience
à
d'état
.1^
hom-
desquels la durée de l'empire est confiée (lit-
téralement, viri rerum pablicarum periti qui experientice eorum stabilitas
imperii covimendatur).
Accusatif:
*J^
aUxaS^
rdz der biy dbdnisdtir d
...LLxJ .0 iJlXioi
fiirûUt,
.0
»S
3_5rJ'->
i^^CjL^.Lo mdrJidiki di-
ki der biydbdnisdnrd [tour
biydbdii) kiistè bûdtm, les serpents
le de'sert (littéralement, serpentes
^^i^oi^J i.aJ?
vendit tous
il
jLiXxiLLo .ù
kiyldnrdder
avons tués bier dans
interfecimus);
!
(t Ji.Xi»oLiLo
les
\:^/JmiC>
effets
xJCxjL^aw'
qu'il avait (littér.
dS
que nous
qui heri eos in deserto
esbdbîki
res
hemerd
ddst
quas habuit omnes
vendidit).
Ablatif:
yliydty
tX«yw<
kl ez ylhyi
des dans
le
ijlj
wv^ L?^^'^'
les
)'
*^
K^^y?}
tribus
noma-
haras desquelles on trouve des chevaux nobles (littéralement,
Scytce qui in {ex) armento eorum equi
275.
o'-*^.' ic^^.-'.'
ysdn esphdy negib behem mîrecend,
nohiles reperiuntur)
Le ;^ y que nous voyons dans
tous ces
exem-
188
avant
pies
une espèce
est
ki
x_5^
d'izafet
pronom reUtif à son précédent. On peut
xS
jointement avec
mer, à volonté. Nous l'appellerons
Les expressions
276.
dîdem, l'homme que
heû
(^\.=> s.*^==-
la caverne d'où
que
^
Le
277.
comme
pronominal
sait le
a pris ce (litt.
il
mieux
;
lAx^^y
ned, celui auquel
le
Cependant,
monstratifs
^,
iS.
qIjÎ
celui
fait
pluriels
les
ânân,
Lfj!
fois
C'est alors aussi
des cas obliques. Ex.:
'^'*'"'*
il"-
"'*^''*
miHast bd
que son cœur a voulu) qui
0^3^- K^ q'
^_c.lj
bonheur ne
les
^\ an, mis au
yn,
^^}
ôj:>[i ci-^-jw^j-^V» ij*^-^ '-^ ry?}
yirift,
quoique plus régu-
supprime toutes
final
L
le
gâry mîseved,
èesrnèï
—
immédiatement
que ce dernier prend
laid
si^Aai-^ seJisîkî
3L1
autant de pléonasmes.
se
démonstratifs
singulier, précèdent
^^^^
ûrâ
âdemîki
*-îsy'->'
û
yârîkl ez
3'
31'
une source découle,
pronoms
les
con-
suppri-
le
pronominal.
Vij
'^•i'
o.b (ï^'
vu,
j'ai
considérées
lières sont
-^V.^
unit le
dâred, l'individu auquel appartient, «-JCj^Lc
te'allilq
O^A/o
ou bien
séparément,
ou
qui
l'écrire
''"
f^'^''''
^'^^^
lui plai-
nemUu-
ll"'ni
pas (ne prête aucun) secours, etc.
mêmes pronoms
de ces
ânhâ
,
L^>oi
dé-
ynhâ, placés avant
sont susceptibles d'un y pronominal. Exemples:
Les expressions \.}CjLp! dnhuikl ou \-X_olj) diidmki ou S»X_jL.pj(
ynhdîki,
ceux
qui,
celles
énhdki, xXJb) dndnki
278.
à-dire,
Il
^yu
{pour
i.fcl
tout
aussi
mettant
nom
}
iS
éu
les
pourquoi craindrait-il
le
pronom
relatif.
ui'*.>wL\.i>Lj
_,0
\5
kl
nux
ndhiiddst
ijS-^5' kcU;i
*i'
,
c'est-
particules des cas obliques à la
qui précède ce
»S>-
que *0 L^î
correctes
ijnhdki, etc.
y a encore un moyen de décliner
en
suite d'un
sont
qui,
et ^^LgJLj'
déluge,
iirâ)
^
Exemples
J^i
un vaisseau dont Noé
ci
est
:
kestîrd ki
hdk ez tufan,
le
capitaine?
189
^'j—S>
A-J^j-J
vAjJ>.j
V" 7"^
x_3
)5
'..y
Toutes
279.
avoir
lieu.
rencontré,
hdoer mekiin,
1)
_^
sS
ki
beyû,
recid;/
iS ..'^
à chacun que tu
dis
lerki
ez
•}
de quelqu'un n"v ajoute pas
,
foi,
relèvent plutôt du
quiconque,
ki u,
et
ne
misinevii
etc.
pronom
du pronom
que
j_o.aj
J>j-
(ji^S' kies
et
s'emploient
lAp
.0 <A.vlL*J (•T^3; ^-r*"*^
rela-
.^sl^
\J^
iS
pour ^^!
guère
ki ûrd, sont
qu'en style vieux et en
^*^
eblehy
CY^l) ]3) J^ ccê^^
kû ruzi rôusen sem'di kd~
uehed zûd biny kies beseb rôuyen nebdsed der cirdy. Le sot qui, en
bientôt
.«il^
delle
fait
manquer
)C«-vv
chandelle
par
éclairer
place)
de la bougie, tu
—
de
camphre,
soit
de
brûlent
dans leurs
se
soit de stéarine,
roufea, graisse
lampes
blancheur du camphi'e que
L'odeur du camphre leur
un usage commun à tous
morceaux de camphre sous
M. Quatremère,
indifféremment
dit
cire,
(cirdy').
les
(litt.
Ce
de
le
verras
Je ne traduis pas
bougie parfumée, parce qu'en persan moderne
blanche,
note de
(litt.
pour sa lampe de nuit.
d'huile
graisse, suif, et à i-yÉj,
la
précède immédiate-
lier
(^fc.-L-i.^
,^1)
»S
abre'gées,
plein jour, se
vres
ré-
y pronominal ne peut pas
\e
,
constructions
ces
poésie. Se'ady dit:
fui-
^.S^
-ij be//er
l'eiitentls
pour ji
kit
formes
c'.:^
h\
ki').
».^
des
^
que
fois
composé ^.5'^ herki
tif
lerdend (pour
lierâb
etc.
relatif
.•X/O
tu
si
Toutes
H
ilrd lierdh kenlend),
Ex.:
(^Ajy.w.
_^jCj
auras
les
pronom
le
^jemliunH
*'^^!;^•S••*-?'
publique qu'ils ont ruinée,
ment
4..^ Ijbmhûrrd
;
^.t^'^
y.».w
toute espèce de chan-
par opposition à
)t-*.J
beurre fondu) que
n'est pas le
les
piy
pau-
parfum, mais
Persans aiment à voir dans une bougie.
est d'autant plus désagréable,
qu'elle rappelle
peuples islamiques,
font mettre des
les
l'aisselle
qui
de leurs cadavres. (Voyez à ce sujet uuc
dans son Histoire des Mongols,
t.
L
p.
396
et
397).
190
Le pronom
précédé
coîijonctif
—?
de
chacun,
her,
ne s'emploie guère que
ci
jLo
vi>>.iWkJ'
.
cCsJT
*~?=-^
JȔ
iM^"^
yirifty
;-w
i^Z>-S'
Iwrci
_/0
le
vildijet
sans merci
deux
lXjÎ
JJCi
*!c
zuMri du
que
tout
ce
je n'ai jamais pensé;
Fetii
^Ly^o
mdn
tout ce
h Ad,
^_^ciJj).èp>
;'
^
q! jV^'^î ^^' )' *--vj-^
i.i>s.A«LXj c>^^^ fermiid H herci
dijed getli 'dynni sdzend, Il
dest
tomberait sous
qui
r J^
f^
*^^'
^^-^^l
me
heçidr llosem mil di/ed, tout ce dont je
llardenés
ez
«/ic<
beaucoup à manger;
cXJ;Lw
d'au-
niàii tûst, tout ce
U*V-^-'
sezâvâri
qui fut bienséant à notre rang et état; j«-w^r>
iAjÎ
et
et
nebûdem, chose à laquelle
dnci heryiz der fikres
.•iLo
//erci
de droit; r»^v*~J
pris, t'appartient
tu auras
celui-là,
la signification
Ex.:
l'emploi.
plais
an,
^\
compléments qui en déterminent
tres
OkJ
».-q=-
la
main en
ez
"^^-^r*
ilnâs
u
ordonna de tuer
fait
d'habitants des
sexes dans ce pays.
280.
L'analyse de
ces
exemples
voir qu'excepté
fait
y pronominal, qui ne s'adjoint jamais à f^ ëi,
des deux pronoms relatifs en question donne
présence
la
^
\q
lieu à des
constructions semblables les unes aux autres.
Cependant
ils
faut remarquer que l'emploi
bien moins en usage que celui de
§
7.
PRONOMS
iiS
de
ss>- ci
est
ki.
INDÉFINIS.
28L La langue persane n'ayant
de mots ni de
pas
terminaisons spécialement affectés à la formation des pro-
noms
indéfinis,
de Tarticle
ou
arabes.
Xedij
(litt.,
soit
par
soit
au moyen
d'autres suppléants persans
Ex,:
Aucun, personne,
•
on siipplée à ce défaut,
d'unité,
se
rendent par ^jf^-S r^^-*-^
un un). Qui que
ce soit, tXcilj
io
Mè
3>
kes ou
lier ki
(^A.>-'
hased.
191
udem, homme,
Quelqu'un, 1^1
^^
yeki
un un), (wJ^
(litt.,
kes,
in-
dividu, \jai>i' hhs, personnage, avec ou sans l'article d'unité'.
un
Tel,
L'un
ry^
tel,
Jop
Autre,
fuldn.
cliyer,
-lui yéir;
Tous, tout, totalité, universalité,
/{-«Y/,
lier
Tout
le
et
nJi^^v-f J>
^
^jjT
d'eux, d'elles,
M%,
fort peu,
(litt.,
yle'ih,
XxJ'
\^ ne change pas au
qL^j' »JU>
her
le
» 73 zerrei,
cizy,
yiimlei ysdn.
atome,
^i
.'lX>.j
le
monde
\.,^Jm
plus souvent
dit;
lAi'
est,
il
il
met au
génitif le
ne prend pas
L\ÀJ>JCyo
*Xj
tout est
^^ ^y-^^ ^
seb biddr bildîm, depuis le
nous veillions.
«
^
liV
^
paille).
pluriel. Quelquefois
hemè d'àruy u huhtdn
nuit,
*.i?
iS^M*^ n^ hemè
kecîki,
d'izafet.
S-Jj:^^^
!»
mot qui
\T f^^ merdûm hemè
mensonge
'^~
commencement du
lui
Je conseil-
\ir ()ijL.^>-wi esphdyes
tekè end, tous ces chevaux sont de la race Téké; ,..LX_2.-Jfc
la
...Lwj!
yerûhy.
un brin de
lerais de retenir les locutions suivantes:
tout
kts,
inuma yltïh.
c^^
sert de complément, mais
*j^j
S>
mezhûr, .k^^iA-* mezkûr, K-k2^
Ledit, susdit, précité, j^-Jj^
\:^^m}^
yek,
lier
...UwoJîyi ekserysdu.
Quelque (peu de) chose ^^--fS^
miyihjend,
yek-
^f^^Si^
her dnki.
Plusieurs, (^.Lyw^J becydry,
La plupart
S^ hemc
kes, ^j^^J'
^d-^js- giimlè,
quelconque,
^
keciki, iwXJ)
1)
&l4.:>- yiimlt;
au plur.) J> her, li)^
monde, ijt^S -J> her
Quiconque,
miisdr
//t7«A
tout.
kudâm.
hemn ymn, ^^j^ hemeyy,
î/e^ ;7er^
X^
Jj^ femdtn, Je ^dmm,
Chaque, chacun, (au sing.
l^'iAi
niuli yeïr.'j
JCjiAXj yekdîyer.
l'autre,
ser, Ji
jxé JLo
bien d'autrui,
[le
'"^l'^'H
et
f'i)^-'
hemè
^
calomnie; Jj)
y
.sdm
ta sûèx hemè
soir jusqu'au matin, toute
192
Le mot ^-^ Me,
282.
JjIjlX
^ "ti.^'
.
guitave?
Mè
^^-^^
.u"
quelque possibilité de
quelque
283.
J>fcÀv.>^<
jouez-vous
Me
»^Vr^
voir? ^^Sij^
le
distinguer
quelqu'un
de
miseved
la
itr a
Ex
:
y
z\i.\a.\i-\\
dAzdy mikuny,
?
^
^à
^'^^
?
quelque)
(litt.
be^^lmm,
l5^3^ '^'^
de faire un vol
(fois)
faut
Il
individu,
mheni/,
tdr
t
*-ikA_A>.j
t'arrive-t-il
nul, rien, néant, dans les phrases
se rend en français par: est-ce que
interrogatives,
yeky dlyer, un autre
d'autre,
de
.^j>\jCj
dîyer
est
un pronom
tjekdr/er,
l'un
l'autre.
;-J^^
«•
désigne
lXx' jKjJ)
Ici
i__c
^JiJ
étant parti,
celui-ei
yel'ij
^J^.
différence
la
vi>.ï^
par
,)C->>
.
d'autres
t^j
»S
..wjl
ki
>/fi
qui
relatif
Exemple:
distinction.
yek,
lik-j
yehj
reft
rtiiiyy
substantifs,
cityer,
une
de
suivi
substantivement,
s'emploie
placer
la
dmed,
dîyer
un autre arriva.
nuraératif
le
?/,
ou
comme
autre
l'article
on
et
peut
d'unité
rem-
le
:
couleur,
Jsjj>
/ç;jJ>
rîzy
dîyer, une autre chose, etc.
h.
JsjAXj yekdîyer, marque toujours
Les
réciprocité.
séparément,
se
décline
du
les
car
yek,
et
un,
seulement
et
ils
ne forment
rfsi
tuellement
vèrent
rnn
Il
Exemples:
,,i>A.A«»iJ'
i.jCjlXXj
yekdlyerrâ dikt mîdarîm, nous nous
yekdîyerrd mîkendtnd, en
la
la
dîyer
qu'un seul composé.
aimons l'un Tantre; lAJAxJCyo I.JvJiAXj ti^.y ,•,1^5'
késdii
Jjô
régulièrement, mais ne prend jamais les fina-
pluriel.
*jJi_X.>..«
iiLi
composent ces pronoms, ne s'écrivent jamais
qui
autre,
deux mots
barbe: iAjJVx-w.
à Tautre.
se tiraillant,
ils
...Lci.5' kesu.i
s'arrachaient
jCjiAXaj heyekdîyer recîdend,
ils
muarri-
QUATRIÈME PARTIE
CHAPITRE
I
DES PARTICULES.
284.
les
Le
nombre de ce que nous appelons
plus grand
particules et que les grammairiens persans
op-
xerf, mot,
ne
comme on
sont,
le
nomment
verra tout à l'heure,
qu'autant de substantifs ou d'adjectifs pouvant se décliner
et
prendre
l'article
d'unité.
§
285.
M.
1.
ADVERBES.
a judicieusement remarqué que les
Viillers
adverbes persans sont, pour
la plupart,
des cas obliques
des substantifs ou bien des adjectifs pris adverbialement.
Il
dû ajouter
aurait
thèmes de verbes
et des
qu'il
faut y compter
aussi des
phrases entières qui font fonc-
tion d'adverbe.
a.
•fc-fl'
dey pour
imriiz,
j^jO
après-demain
,
Adverbes de temps.
aujourd'hui, >_a_Àw_x' imseh,
diruz, hier,
\ù—i>
ce
soir, cette nuit,
'oJ ferdd, demain, 'e>_5
\^*>*^, fecin ferdâ,
u*^
i§^
/** ferdâ,
quatrième jour, u.
jk-jL*i.w
13
194
.KjO
sebdnè niz, espace de vingt-quatre heures,
Kj^k^^yekJieftei dîyer,
dans une semaine, d''aujourd''hui en huit, ^~~>^ -hO^jJum sefidei suix>^ l'auhe
du jour,
(Cj«2£
^
ou k^^Àw
'esry
minuit,
à
seb,
nisfi
hdmddd ou ,f^^^ *«^%,
o'i-XxL)
seri
(jL-w.LxJ pîrdmdl,
dernière,
seb,
imsdl,
jLav-*'
qerny,
her
».
y
il
ii
un
\XàP
c.-à-d.,
siècle,
bonne heure, O^;
turfet-ill-'-tyn,
eldn,
..•'^!
^-P
Ojt
dans
à
^e»?^
_jO
clin
r/w-
présent,
UJ) ««é»
temps à autre, JC^
^
c'est,
quand
?
key ou
,i»L beuhir
•Ù\—Ùj
^
^.;>JS5
=
'_>
i),
année
JLw («LaJLw
^^Lw i«/y, par an, Jjjj
,
cor«e,
très-vite,
ou une génération,
JV:
jours,
les
promptement,
sitd,
^
vite,
de
xXaw^! dhestè ou ,L! «rwH,
be^ad
ou
.._ji
(j*o
•.)
iOL^^o
'j)\.s>
lies
si-
ar.),
c^^j-b
(M>:*j'
ou i^^^Ïj-jO dirvegt, très-tard,
•«
_ÀAaJ
Tuzy, journellement, par jour,
tous
riiz,
heryiz, jamais, ^Xi«A^ hem'isè ou
y«/<y ou LlJÎj
i„^
quarante ans L..^qern, en persan',
d'oeil,
lAxJ
zûhr, à midi,
jLw.Lj pdrsdl, l'année
année,
(^Vjv
litt., wwé^
«2<rf ««</,
un
doucement,
ment,
x?
ou 'j.
ritz
_g^
à la hrune,
soir,
le
cette
heftei, par semaine
seulement quarante ans,
gnifie
•.
par nuit,
seby,
matin,
l'avaut-dernière
sdlhdy sdl, depuis plusieurs années,
j;yw
le
lente-
%dld ou
ez yii, après,
peyvestè, toujours,
^UT
dnen ou L^jLaS»! exydnen, quelquefois, de
j-'*'-^^)
zudter u behter, plus
iC>- ^i
fiJj'^,
quand? j_^
c'est vite
Ij
et
mieux
ta bekey, jusqu'à
J>-) dhïr, finalement. Ex.:
^
\J-y
lA_^î
'r-^
hedhir ydni sîrin ziu Ijûdd sud
—
\J
Ij'
}
•
•
|*.-J'A.i
neddnem ta
lira
dmed
iird sied
Enfin, l'âme douce se sépara de lui! J'ignore pourquoi y était-elle venue
et
pourquoi
dans
1)
le
Eu
elle
s'en est allée.
— Le
patois guUek, aller, partir, et
sanscrit,
pardri
signifie:
verle ...lX^ ^«V/^w, devenir,
il
a le
même
sens dans
le
dans l'antépénultième année.
signifie
substantif
195
O^—ÀwjiA—'«î dmed
u
commerce,
le
sild,
litt.
arriva
il
et
partit,
il
communications de négoce.
Adverbes de
b.
i3ji
ou
»'.
pîsi
ou
nezd
/Jvj>
ni,
avant,
à
r«j^,
gauche
»
j
v_X>
(droit),
L^ÂjJ
yngd,
-^
kilgd,
partout où
herjjuijki,
Or^
où?
L>
,
de
un) ou
,i;^.AwJ)
(pour
i''^!/
.J>
...S
htrûn, dehors,
_::
zeber. sur,
,:;,*jwO
(pour i^^
)/^^«^
Jieminest, le voici, ^J*^
-i;
y^"^'''.
</er
ailleurs, _jj
ou
^
</(;s?',
*eri 6a/«
sous, en dessous ,
1^^^'
(ik_|J>
^^^ L5^^ 03j^
La conversation
des sots est
Texte'rieur noir,
au lieu de iC^M
siijeh,
ou sLxax
^
seri
kd, ou
semt,
pi yeh, en
suJnj
,
l),
voici,
...»_^_}
â?t^«;'i
pdyn ou j-
pehlû, à
ki deruii
sydJi
.^jl
i^^s-m*^
"îiL
côte',
\jS
5«7« ou
«zr
ou
kendr.
oy.^
Q5^0
comme une
{^^^
i^
kùddm
dedans, dans
ou
Jl^
Al-i>
—
Iwr kii^â
l5L:> ^«y diyer ou
_^5^ O^^^'
J
soxbeti eblehdn eu dîki tiihyst
est creux et
endenin,
dessus, .•»Ji-J jO(%» ou .••jLj
^îV
^
y» menem, me
•••«J'
à
ou (jli-Jy tdyes ou im^,*^ f/enm
ifii
...^.(A-jt
jb i«/a ou Ju
c:^-w
1)
<?"«)
&/i,
à l'endroit
ici,
gd, partout,
//é;;«è
dncsf, ^i>.AwjL^ hemdnest, le voilà, JCji->
(^^
-aC
f/e«/'j
ce côté-là, LrS?
*.S^
ou
v^^^wO
où, i_5_i3jL-ji
kilddm terej ou v.i>^^w *'^\^
*'t-Xj
>,i>.amjL*S'
là
iiii.-o
(j«wJ ^f*
(^:^^wO
ki,
».
i^jaww'.
hemingd,
hemdn^jâ
de quel côté? Lrp u fdkiigd, jusqu'où ? i^^ajI
voici
ou
ou v.,*.^
L^JLi^
ici,
L^L«
ou
/)z*
vis-à-vis,
vii*-w^» '"'«^
('efi
de ce côté-ci, ^.j-iijl dnteref,
\XjL>^
ou
i/i-^j
loin,
be^aîd,
'ey^ô, derrière,
même, «AjLcp) un^dyki ou *j
1/nteref,
.^O dur ou c>\*wl>.^l> dûrdest
près,
ni benî ou j'j berdber,
».
droite
(gauche),
nesdik,
râh ou iAaxj
ou k_^v_JLc
i,^;a—-Cio pilst
f/e.?^i
(i^i3ij
//c/z/i
lieu.
id"
Mly
u birdn silhyst.
casserole vidée, dont l'intérieur
pour
noir).
la
rime, licence poétique,
196
décote, ôtez-vous en, ^.j ber/iem, confusément, ou -i-^ j- ^iruzeber, sen»
dessus dessous, '.» verd, en deçà,
Adverbes de quantité
c.
ôJcif èand (pour
qeder
CÏ
pas
combien?
,
autant,
beydyet ou
|il
(diminutif de lAi'
e^M^é^^
un peu, »^
qelîly,
fort peu,
jU
une
idée,
*_5^
mdldmdl, tout
jL
^
_^
beaucoup,
kem ou
beaucoup, *,5
ou
./i^>î<Î^,
X?
ii)wX.jl
^-i' ^ew)/ ou ^J«xxi
m
un bout de cheveu),
im'-S.J
y(^«y
temdmen ou
Ll^U-"
t;<?^r,
^HX^dd u x^Ç^^,
j«j
(J**'^
//É^y/j
peu à peu, (V*j fcs ou
Idsed (aoriste de
plein,
L^IXj yekgâ ou
kem kem,
ou i^i^^lÂj
//Vî/^i
Cx^ST^J
un bout d"ongle), ou
(litt.,
*_5
5
petite quantité)
ew6?,
tA^u
ou
(vocatif)
jLo'iiLo
ment,
il.,*o
_;w *i\j ytf^- ^sen w//, (litt.,
...^5>lj yelc seri ndliûn,
èef<?
v
»Cfi-
nèhenddn,
J^j
..Ji»\ji,:>-
X^*n^i hecyâr ou JLij3»
uchdyet ou
i/«
ou .lAÏ
quelle quantité?)
ci erid,
cendân, autant,
sans limite ni compte), excessivement,
(litt.,
1).
nehdjct ou im';'^ Jerâodn ou
(,i:/o'LAJ
^i>oLgJ
tro^î,
iC^
lAJ'
...'c\À^
grandchose,
pas
etc.
hudeu), assez,
^^h
//ew/è
foule,
il
iiXj
^«^w,
Lw-J
suffit,
tumultueuse-
ou .,w.Xj yekser ou
kicUen, tous, d'accord, etc.
f/.
^'«i
^_jê_s»-
Hûb ou
ou
jj^>.3»
v_jfc_i>-
ah! que
c'est
1)
Le
i_\j
pdkîzè (vulg.) bien, bon, *—j^^
//é;yfo'
bon! JCfJ
l\j deyli bed ou
tant pis,
sj^L;
Adverbes de qualité.
.«.î
Mi,
«»
très-bien,
beliter,
pluriel équivaut parfois à
nezrhd
Plusieurs
fois
il fit
bdrhd yoftcm. Je
des
l'ai dit
my
ô<^//
2'(^«?'y
)^'^
*<?//,
tant mieux, ^.\j
jL^-*^ becydr bed,
XJLyo miydnè ou i^.vks
«J io
très-mal, Ji'iAj
becydr
c'est parfait,
mal, (i~iô»
fcfl^,
..j)
du bedter,
ou (MV^-rf^^ hemienîn, médio-
un adverbe de quantité.
Ex.:
kerd n ^ahdhd minû/mûd
vœux
et prit
maintes
fois.
maints engagements; JCài'
LP.Lr
197
comme
crement,
|*_w^o
tout beau,
je le
(litt.,
je
ci*>i>^ seht, fort, très,
heiekm,
(litt..
par
de cœur et d'âme) ou
(litt.,
Jitin,
ça,
l'œil),
ou
*j^
^}yè^ (A3-
demande à Dieu) ou ^Ji^S^^
nmlâym, doucement,
.-.'l^-
Jo
%.
ne demande pas
mieux;
forcément,
dépit,
•tAjiâï qesden
nâydh ou Llilàc
par terre, Lj
mi
8,1^^ sevdrè,
à
mehfji
pd ou «oLo
ou
ou
,«j'jJ
ou J>Xiis^ mûskil,
*^AV
(ji-li _/«*,
chèrement,
ou .••a^;
ou
*JCwj
.L^i^
difficilement, ...Lwi «^fw»
j^
ment, à merveille,
source du plaisir),
e.
ou
JI/^w-aJ hikter
',iè
kem u ne
ou i)VT^
la
»îeÂ"^,
^Ji-Jy:
'^y*^* ^^fd,
également,
seulement, pas plus, »j^
ou ...UL^sy hemvundn ou
iiiXJ)
jLs»'
t'e
.*« jeri
.*«
e.?/?
ie^i'è
j<?r
f.ljCii!
f/i&<fr
ou
ou
ou
dskdrd
ou
>,i;^s.>-t
i,i>,.^
JL^y
Li
facilement, bien aiséetc.
ziyddfer, plus, davantage,
/a^m, aussi,
r*
l._ji3
Adverbes de comparaison.
^^M<f»
j
^^''
ziydd, ni plus ni moins, jiUj
plus bas,
moins,
dans
t> x _'^
i^^.rûii zemiu,
ouvertement, i^^aÀ^ ww/i;, gratuite-
lourdement,
bd kemdlï rdxet ou Là*^ l'Tï^
(litt,
inopinément,
délibère',
)i*« sirr&n, secrètement, clandestinement,
yirdn,
qeliren 'ûnfen,
ilgJ5
piydde, à pied, v_>ww'
|jrO;i3 diizdeyy
cheval,
.iXiiî dskdr)
(ou bien
ment,
seri
»*« ^^'^ 2e»î2«
(litt.,
volontiers, je
:
fefleten,
ou 'iX^ 'emden, exprès, de propos
dîvdnevâr, étourdiment, ,••*<;
çà^
zûrehj ou l^àÀc
-j .5:
sLili
ez dil u
ci*Xo minnet mUehm,
traînerai l'obligation), ces quatre exjiressions signifient
par
•!
ee hiidâ inihâhem,
-t
i3~^/0
oL: iù » ^i^ XJ
kemter ou jxa/**j pestter,
/?eȔew
.••jçS*
ou l'iC^
hi,
wm/, comme,
ou .-jL^ h^mdu
'l:dri
ainsi,
ou ,.,LjL^>
pareillement,
;t«^ ^wAi, d'autant plus que, à plus forte raison que, etc.
f. Adverbes d'interrogation.
^yf»-
quoi?
par
A^
iird ou
.fciD
quel
iCS?-
ie^
moyen,
(.5**J. ,?/«'«»«
èi
\^y^
herdij ci
iSur ou
comment?
ii,
(litt.,
»!.
ou »Sr^
\:>-
^
key
jc'est -à-dire
•!
LtM^%^
e^^
ou
èi
vdcei ëi (vulg.) pour-
ruh ou
oOj
«JfcJsis»
Uyûne,
XJ>- ^J veqt,
quand?
quoi?) ou ^_5fcJo _^' tuneyuy.
198
ne
(litt.,
pas?) serait-ce possible? ou
le dis-tu
ou
mourii' bien!)
puisses-tu
,à^\
yî
^_5yA<-.
ùibemirij,
sérieusement? jC/o meyer, est-ce que 1)? peut-être, sinon,
Adverbes d'atiirmation
y.
(C
Aj
dry ou
!
ou xX^i' dlheff? on
ou
i/eqîu
(J.j
ey
j__c'
mais sans doute, certainement, indubitablement,
autrement, d'ailleurs, .aS>
on se
sert des
j«JLXA.f
(J^T^
expressions suivantes
F if^
^
Cf* '^^* ^^
se kl
^jvJ 5e^^ ie^j/^
^^.^verdtj yn, bie»
..-ji
?i(^
//Vyr
ou
ne, non.
».i
hommes
cV honnête
foi
foi,
Mla
jL-vJ
ou ^Jo
^6^^'/
pas, ou _(3> \j
ma
rendre:
Potir
286.
non
Iwijr,
etc.
de négation.
et
K^jJJk*.^ hîsûhhè ou liKÀv
oui,
bel//,
(j';^fiJ
(\itt.,
vraiment? ou ^i-X:>- Ijuddy^
rdsty,
:
dûruy
quant
"arz nemîkûneni,
à moi,
je n'ai jamais l'honneur de dire des mensonges, ou bien, ce qui
signifie
la
même
un diseur de
pas
feny nemy yûycm,
%e?^
»«àyi!
roles
vaines
objet
-»,>C/A^-o
contes,
ou *J.^
(gratuites),
qui
est
ou
^.3;
1)
Ou
verra
^-f
soit
ailleurs
heceri iidlbdrt'ket,
plus bas que
les optatifs,
çaise, sinon,
qu'à
comme
>>—îr^>
ne suis
n'îstem, je
q-» mai kl
*j
(*Jj>;-f
vj>-*.£
vi:/>>^
(je-
''—'j**
u.^^'*
des pa^^bss
'c^é^'î
la
3*^
-^
oL*..*
pers.
sur
un
soit
pour
par ta tête sacrée! ^\^'^.
rriy^
pour soi-même,
Exemples:
meyer
C'est le seul exemple que je connaisse
ploie
yu
souvent, pour affirmer, on jure
précieux,
,.v^J
qissè
(..NaÂ^
dis point (litt. je ne frappe pas)
celui à qui l'on s'adresse.
i,iiAi jL-«--<
»J^é
ci
ne parle pas en vain.
je
plus
le
_^5
ne dis pas de balivernes, ou
je
nemizenem, je ne
X^ff nemy zenem,
Mais
chose,
sing.
la
un adverbe de doute.
XA
négation
mP, non, s'em-
des impératifs prohibitifs et dans
mebdd, qu'il ne
reproduit fidèlement .K^
est aussi
oii
soit pas, etc.
{ka
viP,
non,
La négation
S
yer
,
si).
fran-
199
hè ervdxi pederem, par les
beqebri peijyemberi
^yKM*o-
^
I»ij"^jl
imam xuceyn, par
meryi
b('
,f.
^ely,
par
mérite d'Ali! (par
le
Siildclem,
(I*^tJ
'"'''I
benU
les
siimiî,
»
!
droits qu'il avait
par
votre
mort de mes enfants!
i)ar la
''
?
H usscyn
martyre d"Imam
le
—.«-ib
..x.+-i-«j.j
tombe de notre prophète!
la
prophète), L^-vi
au
succéder
mânes de mon père!,.. Le
par
htihehddeti
|»Lo'
>wA^. hexeqqi
(JjwC
de
mdn,
harbe!
etc.
L'étiquette persane défend l'usage des adverbes
287.
de négation
surtout lorsqu'on s'adresse à une per-
isolés,
sonne qui a quelques droits à votre affection ou à vos
égards. Ainsi, au lieu de dire tout simplement y^j^ ou
est plus
.-ç>
lîl
Jieir
allâh
ki
Heïr,
vous
avez
le
semble, mais
Ou
^i>-
Dieu veuille que non, ou iAjJO
libre, arbitre;
iS Mv'
^L/ii.ji
hiM
.Lyj>'
ilithjdr ddrîd,
que bon vous
etc.
temps, quelque autre mot qui modifie la né-
Ex.:
kS
.jç:>
\J
'^L;>
eûdy
he;i7i.
hervûz là
lit'ir,
^'*
X''^'^
Iwir
Ici
,
jusqu''à présent
^'>^^>'^
V^^ pour
le
moment, (^'3»;
pas aussi promptement, ou -jJ>-
non, pas encore, pas
si
tôt,
de
préférence
que
parce
-^
du
mot
~^
au lieu de
veut dire en arabe: bon,
et,
*.J
ry^\*
3*^
etc.
Quelques savants persans m'ont assuré que
sert
il
c'est-à-dire: dites et faites ce
en est autrement,
il
même
gation.
-<J>
dqd^), non, maître, ou
iwi,
d'un euphémisme:
bien en intercalant la conjonction explétive xi',
en
et,
moyen
de répondre, au
poli
si l'on
»._i,
se
c'est
par consé-
quent, modifie ce qu'il y a de désagréable dans une né-
gation absolue-, c'est pour la
zijadè
plus
,
288.
1)
I5)
,
pour
L'adverbe
,
même
»Oj-U« sînzdeh
li^
herjiZj
,
raison qu'on dit boU
treize.
jamais,
employé négati-
dqd, maître, ne pas confondre avec Lcî dyd, eunuque.
200
vement, se paraphrase souvenl au moyen des expressions
koraniques
J^jiJ ne'ûzil billah, Dieu nous en pré-
xiiLi
^'
serve!
esteyfir ullah.
JlxXj^^
me
Dieu
Dans une réponse négative où
289.
la différence entre
il
pardonne!
etc.
s'agit d'établir
souffrent pas de
deux choses qui ne
comparaison, d^J> heryiz, jamais, se remplace par 'J^Jfii
«A*«-^ beyerdes nemtreced,
ou bien par
n'arrive pas à sa poussière
<^^
!>^
c>>-«.'
il
^),
^^yj ^^ ^^^ (littéralement, à
qui est ce chien?), jamais au grand jamais, quelle comparaison! Exemples:
Usfer
idée
court
jX^ Q^
c;,^^!
:
1)
que son mérite
^^
rtP"
*^ "^
est supérieur
;'
\J^^^\
meyer hibwrek
^^^'^
au mien?
^^
dyâ
hiinerem
ieyerdet mmîre-
— Jamais,
30àj U
ez
maître, quelle
tiifeny zedenes
Métaphore empruntée aux courses de chevaux: un cheval de
après
que
vite,
si
les
chevaux ordinaires qui
d'arriver au
capahles
lui.
—
tourbillon
le suivent,
ne sont pas
esr^
race
même
de poussière {yerd) qu'il laisse s'élever
Si l'on ignore cette
métaphore, on ne saurait comprendre
exagéré du dystique suivant:
le sens
*jywJ
ki
S^
(àJ^^
••'
O^*»^ ^•^^
est,
est-ce
ced,
*-âP
JCiXo
v^^Awt
ma hud
(^0-«
beyerdi
ij-»'^
^f^ "^y^ ^ *-^
ddmeni merd'i nerenm
— sdied
ki yerdi
dâmeni
merdy hemd reced
Puisque
le
le fait est
manteau de
que
la
vertu des braves (du pan de
la
la poussière qui
vertu virile),
il
couvre
peut se faire
poussière du pan de la vertu arrive jusqu'à nous, c'est-à-dire, ne
pouvant
fraction
la
que nous-mêmes n'arrivons pas à
briller
par notre
du mérite d'autrui.
propre me'ritc, nous brillons parfois par ré-
201
men
Peut -il tirer
hehter est,
sS
^i>^Jw<î
Md,
kii^â
mieux que moi?
fusil
le
(littéralement,
idée! entre vous et ce chien
où
^Jf^
H
était-il?), sey}j
<^_y^,
est.
»-^
Quelle
n'y a pas de comparaison à établir.
il
Ces expressions sont
fort
en usage dans
le
langage de
la conversation.
Adverbes de doute.
h.
JfiA
meyer ou
sinon,
âyâ,
\i\
yâh
ou
être,
H
(littéralement, eh! que serait-il?),
miseved
ou
bIÏ"
i^^».*».'
mesennè, probablement,
le
proprement
à
déclinables,
Ij
du,
arec,
hâ,
Ij"
O
J
der et
«-j
&è, à,
qu'un, ,..iA.ii
.Jo jO
être sans pain ni
2°
comme
un verbe, en
^.
asile,
hii
gilz,
en
en de-
ender, dans,
^Jcjl
qu\.3|^
ez ber
^ J^
der
:
comme
1°
beder
y j' ez ber Kâiulen,
yj
.O et
silden,
y
aller
d'une
porte
à
l'autre,
la porte {der) d'autrui,
sont indéclinables et précèdent, soit
donnant une signification qui
On
réciter (de
refien, s'arracher des bras de quel-
au point d'aller en chercher à
nom.
substantifs,
partie protubérante d'un objet quelconque,
ber,
prépositions,
la primitive, soit un
hij,
^).
poitrine, fruit (pour .L bar): on dit
poitrine) par cœur,
^
^3
au, en, par,j^ ez (latin ex),
ber ont plus d'un emploi
J
qui sont in-
ensemble,
avec,
jusqu'à, avant que,
ta,
ou
»j
der signifie; porte, et
etc.
muskil intdânem,
^^^w-^wv*
c'est-à-dire,
hem,
de par, ^o der ou
par,
dans, et j ber, sur
1)
*j'A-yO
sais difficile).
dites,
^
savoir:
outre, excepté,
de,
ou y^-^ yayâ ou »Zjà^
Les Persans n'ont, dans leur langue, que neuf
prépositions
sans,
ou L>^^iÂA^ «J$-
lieu),
PRÉPOSITIONS.
§ 2.
290.
y a
est, (litt., il
possible;
c'est
douteux, (littéralement, je
c'est
ou lAjL-ii
*-X.-Lj belKe
bien,
Mycd, peut
dit q'->^3'
j^
diffère ess' ntiellement de
^t<^'^
(«'TO>«fe«,
exhiber, pro-
202
Toutes
autres prépositions persanes sont autant de
les
noms ou de thèmes de verbes. Elles se construisent avec
un nom, d'après les règles indiquées pour l'accord du
Ex.:
génitif.
^ji^^.
duire, qi-^jJ
puter,
ôter,
..yXAv'Ojj
ou
berdcCsieti
oJy
v_j le et
mon
l»0.y>-J
emnlz
dans une
rue.
^j
.O
et
s''emploie
heurta
pied
seri
Chez
.lAJÎ
numuden,
les
le
pieri'c,
une découverte,
"
»lj
saisir
pdjjem leceny her-
/••jI-J
^
"y-j
—.mi
\^r-^'
surtout chez Ferdôucy, les prépositions
poètes,
le
faire
l^sJLwaj
Cette
explétives.
verbe
normal
dernière,
dans
le
.«Ai' ender,
sens de ,..^.v.Xir
dedans. Ex.:
men endery
refty u hemcundn beJieyâli
Te
raison), ou k*m*^
herhurdern, aujourd'hui je le rencontrai
beii
souvent
avec
quelquefois
enderûn, l'intérieur,
une
contre
kiice
sont
J«/«r,(littéralement,
rdij,
verdâsten, soulever, enlever,
.^aàwIv^.j
der yâft
r^
avec intelligence, comprendre, 0,».i>-j
Hiird,
de j^i
her dviird Icerden, inférer, tirer conséquence, sup-
jJ
i-Xj'
(M>-^j-f
^
(thème aoriste de qAj^,w^.) ou
helis
ou (^'jJ herdy (composé de
lot)
voilà parti, et cependant tu
es,
pour
ainsi
dire,
mon
au dedans de
imagination.
Lorsque
fixe
la
XJ bè au
v_jtj^.
\jLc;
préposition .lAJ' etider suit
dit
nom.
*-Cioï-
le
nom
qu'elle régit, on pré-
Ex.:
«-J
(_5;-J
i->j-i>
iJJ^JoS
^J^
Jo
-ir'
c>^A«f
eyer bed kûiiy kieiferes hûd bery ne ëesmi zemânè
Si
tù
fais
mal, tu en souffriras toi-même
compense). Non,
les
yeux du
la
siècle (la justice)
beliâb
.Ai'
ender est
conséquence {kieifer, ré-
ne sommeillent jamais
I
203
(j*o
avant,
pis,
Ju
pour,
(vulgairement),
vdcè
bdld,
l'extérieur),
ment,
nezd,
dehors
en
dedans,
intérienr),
'dessous,
zir,
^ji^-^Jf
après, _jJU_» pehlû, à côté, j'-J berdber, (littérale-
J5<^«.
ment, poitrine à poitrine), avec,
ment,
J;
dessus,
_j ^ey, après,
ment, milieu), ou ,-r:^
auprès,
près,
(littérale-
iî'.,
^—
miydii, (littérale-
.mLx/*
entre, etc., s'accordent ainsi
bei/ii,
(littérale-
bîriin,
oujli
(littéralement, côté), vers,
semt,
e;A.f>*'
proximité),
(littéralement,
t^j^
,.
.f.^.iAJ' endermi
de,
L*^
:
{J*'^'
(^Lj
behsi siimd, pour vous, K'si -2J beÂri fiiqerd, quote part des pauvres,
...LXawo; berdi/ zemistdn, pour l'hiver,
(3*^^ iuluy
domestique, ^i>3>.L>
sous
l'eau,
^.
w_-<-j /)m n/,
,
Syi
devant
».>wL vdcei nôuker, pour le
sur Tarbre, >-j)
direJif,
le
en
^^sage,
mes
peci perde, derrière le rideau, j^oX^pekl-âyem^ à
ôùJi»^
herdberi iû, devant toi,
_2^
après (la piste) les femmes,
sLs?- enderuni cdJi
ou
aL;»-
Au
^«y
dans
i_5y>'
Oij
^'<''^.
^ze^^'^i
j-J'jJ
côtés, ».J'
zenhd mîyerded,
*é;//r,
lieu de ^,
quemment de
hors la
puits,
le
court
il
...^.iAj'
ville,
jL*Àv
'sz^-ç*'
y«r«, auprès de l'amie,
/•x'-tV*
uXxiLil'^AS
ils
(jil^
>7«y /t;/-^
rw,
^.
on se sert aujourd'liui plus
ou
surface,
de
iÇjj
«/i!'«f/,
1) i-yo inîz,
^
ijyo
ont mis
ser,
extrémité,,
I.L^La^J
les assiettes
(••ry«)
<3t'j
losqdbhdrâ
^*^'^**
cdyMry
que
il
lui
courut
(pour
*<?;•)
riiy
(pour
?«fe
v_jLa^'
id?r)
ce»z/«
le dictionnaire
sus.
de F. Johuson traduit: a stranger, a guest,
pris isolément, signifie aujourd'hui: table à écrire
plus, avec le
seri
sur la table 1), (^.fcrS^.L.:^
le service de thé tomba par terre, sur le tapis, (ji^J.Vj
lXx! rdyes dmed,
composés,
ja«
fré-
sens de sur. Exemples:
le
yuzastend,
oLas'
/>(?y
jj; ~ïri «6,
«O—J (j*^
mïyâiii ysdn, entre eux, etc.
291.
dans
_j
iM^TtV^ ^?r««i
semti semai, vers le nord, «.y
...Llvoi
L^:
face,
ou à manger,
et
ne s'emploie
sens donné par cet excellent lexicographe, que dans
comme
...U^-yO
mizebdn, hospitalier,
etc.
les
noms
204
Pour mieux préciser
292.
on
L bâ, avec,
c>«*LaÏ
synonyme ^ hem. Ex.:
j^^i (a^j j«.jiAà^^ A.-oyCj^
j**lu _jj'
u'
sens de la préposition
le
adjoint son
lui
j»_oL^/iiwO
l^L
lâhem henisînim u heyuim u leliendim u dod^yui/ tu bdsem ta qcyâmet.
Asseyons-nous ensemble,
causons,
du jugement
salut jusqu'au jour
rions,
dernier.
et je ferai des
{Bidon
vœux pour ton
populaire).
§ 3. CONJONCTIONS.
293.
qui
hi,
car,
,
lAJ
Les conjonctions persanes sont 3 ve,
is^ U^ que io Je, à, au
6a, avec
,
Mis,
aussi, yT
sinon, malgré,
utinam.
si,
et,
m,
L»
ou ^1 e/m^,
/«e?*
kâS ou
i^'6
afin que,
^^,
b"
,
,
ifS
Lj: zîrâ.,
JLo meyier,
kâèhj, ah que! utinam,
(^-ii'^
Voici quelques exemples de leur
emploi:
La
conjonction ^ se rend quelquefois, dans nos lan-
gues qui se servent de signes de ponctuation, par une
virgule,
Vef/i,
u
(,)
dont cette conjonction porte la forme. Exemples:
vidi,
^xau^Xàù
vici,
»
j»'-^J^^
dmedem u
*L\.«t
5
(,)
d'idem
sikestem, (littéralement: je vins et je vis et je brisai).
Les pronoms
294.
dent
aux
et
est
il
relatifs
conjonctions
parfois
*y
difficile
hi et x:ç-
de
»s^
hi et
x.5^
^/,
H
correspon-
que, afin, car,
distinguer les uns des
les
autres. Ex.:
vXJo
est
allé
.^uVo
même
-^i»
aJ
iw-^S)
*-S^
^''
'<(/''
^*
pour annoncer, (littéralement, pour
tj*^
x:^J5
1
(fi
beywjein, eyerëi
qu'il annonce),
(lit.,
la préposition conjonctive
abréviation de
L
moyennant. Ex.:
kûned, qui est-ce qui
yus bedehy, que
que vous seriez disposé à m'écouter?
Lorsque
/if^f^?"
^J^J
dirais-je,
*"-??
lors
à y donner l'oreille).
*.j
hè n'est
qu'une
hâ, elle s'emploie dans le sens de: par,
205
^^J^
(pour
iè
.^'•Awj
(pour
bd)
bè (pour ^tf) tevessiiti y$dn,
(C^-ê-ii
296.
il
^-^î"
i-tJ'
*^
Ailleurs,
»:^
^
-X v
etc.
Exemples:
(:).
'-\v*"î:^ piirdd (H) yn
ëi sefirij est,
préciser
toujours
pronom
s'il
la sentence, sans
qu'on puisse
conjonction ou bien
représente la
Cela arrive fort souvent dans
relatif.
car
tout à fait explétif,
n'est pas
donne plus d'emphase à
le
-\àj i^
Jj
(:) qnelle est cette ville?
demanda
il
eue, QL..i^_j'
par leur entremise,
quefois du signe des deux points
v^^Avf
q^
par mes soins,
j'ai
conjonction pléonastique i^ tient lieu quel-
La
295.
men,
se'-ay
men, grâce à une idée que
iikri
hiî')
langage
le
de la conversation. Exemples:
l3%^
vous porter aucun
rait
ki
xi
L».XCo
J>jjsj
tu
toi
mon
seras
kl bè
^J^^
lieutenant,
sùmd
V^J^
ma mort
meuy, après
murdetn tu ndybi
mourus),
zerery
préjudice,
neddred, ceci ne sau-
_^-'
^
r»^''
(littéralement,
j,yii-yo
y_^**'
*J
CT*
"^^'^
moi que
je
(j-* »^^'»
ki
sevdr mûevem, eh bien, quant à moi, je monte à cheval (tout à l'heure), etc.
L'expression f-*^^ *^ ^ niâ ki reftîm , dans la bouche
d'un individu dangereusement malade ou qui part pour
un voyage
Ne me
lointain sans espoir de revenir, correspond à
Ce
voilà partis.
fut la
dernière parole que le roi
'Aly sâh prononça quelques
j>
<
moments avant
297.
Dans quelques locutions */
0_x
»Ji
Ji
^L,i> Sj
tu ki yeqtn
u
murd, mais
ki
\a
(jTJij
merd ydd Hdhy
il
est
»^ yi i5*-*"^
ki
fiehdliy
stances (littéralement
:
L^i
^'^ ^"*
Fet;ir
sa mort.
signifie:
mort,
mais.
tXLlLc
indnendi
Ex.:
»S yA
dnhd
nisty
kerd, mais toi qui ne leur ressembles guère,^
tu te souviendras de moi assurément, <A.ii
ibn-ûl'veqt
:
comptez plus au nombre des vivants, ou, nous
Md, mais
»3>^
^
Ci^'^J'
\^
tu ne changeras pas selon les circon-
tu ne deviendras pas
fils
du temps),
etc.
206
La
298.
que,
conjonction
une
phrase où se trouve '^^
u^-J
jvA^'iAJ
cira
as-tu pas
les
*—J
ymnrd mehndny
invités à
ztrâ
j;
'
dans
s'emploie
et
ëirâ,
parce
autx-e
—
'j-Jj
—
^
pourquoi?.
ëirâ,
nekerdid
répond à
phrase qui suit une
Exemples:
O^ôJ^ J>U~^
H
zîrâ
manger chez
pîil
—
toi ?
ÎJL/ii.jt
'j-r?"
ne ddstem, Pourquoi ne
Parce que je n'avais point
d'argent.
Les conjonctions »S
299.
et if^ servent
à la forma-
tion de composés tels que les suivants:
xXJilXJ.:^ cenddnJciy autant que
quoique, «_^_i)
2)es
diiydhi
ki
,
-_K— /O meyer
or
lorsque
•i^XjLjL^^S' hemcendiiki ,
iiS>}k$ hemânki
de
la
même
lier
cendki, bien que,
,
iiXJLÀs^ Send/i
sljsj)
ainsi
/ci,
ik^
que
manière que, \XÀjk^ hemviki ou
i^_:>-
i
!
eyerëi
!)^6[j^\$
que, x.5^oLl:^ cendnci ou
ainsi que, quoique,
,
que
même
^
ce n'est que, K.i
si
ou iouL^ hemdnd ki, aussitôt que,
tien que, quoique, alors
hemîendnii
après
,
iAÀs=-
S.J
,
dnki,
\\Ji y yd dnki ou Xj^oî y ^«
«mct,
ou bien que.
7m?/ j fef/
Un
•caractère
moment
1) Je
raison.
der tehyïety ki nisest
mauvais naturel, une
fois
—
nereved gilz beveqti mery ez desf
qu'il
humain) de quelqu'un, ne s'en
a
pris
ira
possession
(littér.,
de
l'âme (du
ne s'émancipe) qu'au
de la mort.
crois
S'il
en
que
est
c'est
une abréviation de s
ainsi,
préposition (^'jJ berdy.
ce
.•«•j'
composé dérive de
la
V'
ez y?)
même
m,
par cette
source que la
207
dunyây deny dnest
"ddeti
H
sûdesrd liesrdny-st u
lier
lier
kiemdlesra
noqsdny
Une habitude déplorable de
chaque gain y
On
monde
ignoble est (consiste en ce) que
trouve quelquefois, en poésie, la conjonction q^^S-
n^
lûn remplacée par
SUS
i.iiA.A«î
selr
ce
son déchet et chaque perfection son défaut.
ait
ic^J^J
\:^JJ^ô\^i
»j>-
—
dû dustdnl qedimend
zefer
II
U^ qui se prononce alors
M. Ex.:
,-^AO
sebr hl
{ciiti)
beyuzesi noubeti
zej'er est
La patience
la
patience
et
la
aussitôt
victoire sont
deux
passée (épuisée),
vieilles alliées
la
(amies) inséparables;
victoire lui succède à son tour
{noubef) de rôle.
La
conjonction
a.
b"
ta
a divers emplois que voici:
Elle signifie, avant que. Ex.:
^« yi/Y nerûyed bulbiil siiJien
Avant que
neyûyed m
if«
5e/i'
nebdled qumry nendled
rose croisse, le rossignol ne dit mot;
la
avant que
le cy-
près grandisse, la tourterelle ne gémit point.
h.
ta
L)
a le sens de aussi longtemps que.
(jiJiân
ta beved millkies dbddbdd
Puissent ses états prospéi'er aussi longtemps que
c.
».f
Lj'
ta
ki, signifie
JcJ'uX_^/o
[«'j-^^
Vmd eu mey ru xerum mîddned
Quiconque
sait
Ex.:
monde
existe!
aussi longtemps que. Ex.:
15—* J~-^ Oj_i>
K
—
par lui-même que
le
nelmred ta ki 'aql
le vin
11
Mses
est interdit (dans le
hest
Qoràn)
n'en boit pas, aussi longtemps qu'il possède sa raison et son intelligence.
208
d.
pour ne pas,
ta signifie
Ji
afin
Ex.:
que.
hûr ta Uûd ne rengy u kiem ywj td dîyerân ne ren^âny
kitm.
Mange peu pour ne
peu pour ne pas
»S
e.
même
faire
pas te nuire à toi-même (te rendre malade), parle
de
peine à autrui.
la
ta ki
Lj
que,
aussitôt
signifie
Ainsi la légende du sceau
où.
au moment
officiel
du
roi
actuel de Perse, Nâcir-eddîn Sâh, porte:
td ki
me'-ddelet ez
Dès
mdh td
moment où
le
raineté,
ndcir-ûd-din Mttmij
desti
la
voix
sdki/
—
yirift
sitï
{sâutï)
ddd u
mdhif yirift.
la
main de Nacir-ed-din eut
(l'écho)
de
sa justice
depuis la Lune jusqu'au Poisson (sur
le
et
pris le sceau de la souve-
de son équité retentit (prit)
dos duquel repose la terre, se-
lon les traditions cosmogoniques des musulmans).
Voici encore un exemple emprunté à Hâfiz où
mier iS ki,
signifie
représente seulement nos deux points
^
u>ÀX.i;
siêè;ijï
Q^r^
cT^:"
'^.
CT^'
(:)
y^ *^
c^ t^ j^
dem muryi cemen bd yuli nôu Hastè yoft
der %H bdy beci cibi tu silkiift
—
le pre-
car, parceque, et le second kS ki
— yûl
— ndz
kiem kun ki
behciidid ki ez rdst neren^tm veltf
hih 'dsiq sûHeni seht be me^asûqè ne yoft
Un
beau matin,
l'oiseau
de la pelouse causait avec une rose nouvel-
lement épanonie (levée): Fais moins de minauderies (ndz), car (kï) dans
ce jardin,
il
y
a
beaucoup de floraisons qui valent
la tienne.
— La
rose.
209
paroles
Jamais {Me) uu amoureux ne proféra des
(répondit que):
souriant,
<en
dures en parlant à sa bien-aimée.
si
§ 4. PARTICULES INTEUROGATn'ES.
En
300.
persan, les questions peuvent se faire sans
normal d'une sentence
l'ordre
altérer
l'intonation
demande ou bien
s'il
Si en disant lAxl
sur
Kâu
le
somme
âmed, on appuie
/ian
est-il
arrivé? Si au contraire, l'intonation s'arrête
yn
,.-j'
vi><»»*J»j
fait
voici
pitlesf,
aussi
minime?
si
l'intonation,
amed, cela
la vois sur
qu'annoncer que,
le liân est
l'argent,
V argent que vous m'apportez?
tout
hien
C'est la manière la
imL^
Hdn, l'interlocuteur ne
phrase
que
,
Exemples:
plus usitée.
voudra dire:
répond.
s'il
c'est-à-dire
,
celui qui parle déterminent
de
geste
le
et
se
La
arrivé.
change en: Est-ce
Osez-vous appeler argent une
d'une voix ironique, tombe sur
etc.
piil,
à
tinés
il
y a des mots spécialement desdu demandeur lorsqu'il s'agit d'une in-
Cependant,
301.
l'usage
terrogation.
En
prépositions
interrogatives
b yâ^ est-ce?
premier lieu,
^
keij,
il
faut
y comprendre
proprement
quand?
et
dites:
Li
_^ M, L^
les
âyâ ou
kilgâ,
où?
La particule L!, latin an, se rencontre seulement au commencement d'une sentence interrogative L
302.
;
signifie est-ce ?
tion
ou,
alternative,
double,
Lj
en
et
doit suivre
XJ y (9_Xji3 ...Ui3vl>
as-tu
vu de
j»jj-wj*
yd
b
teslîm,
tes propres
-jyiX^-w
[)
une de
ces
même
ou
temps représente
hien.
Dans une interrogation
W, ou bien
^/iivÇ?-
se répéter.
Exemples:
u y) di/d hd ëesmi Jiûditdn didy
yeux, oui ou non? o^~^"
^iiA.j*»«o
la conjonc-
_5>^
y
iMSt-î^
Idr bîrun ez du ^dl nîst
deux choses, décide-toi: ou l'épée
yd
(la
14
yd
ne,
^
semsîr
mort), ou
210
soumission (l'islamisme); v^^i-iasXj
la
vîm
autant vaut
yeJcest,
y
aller
/*^.^r^
berevîm yâ nere-
(•rîjj^
\i
que ne pas y aller
(litt.
allons-y ou n'y
allons pas, c'est un).
L'interrogatif
303.
ment en poésie
fci'
et
i^U^ *^
Jt'
heur, où est
ma
^
dans
où ? s'emploie principale-
kû,
langage familier par exemple
le
^^^^^^ ^^ ^evânyem ht, où
i*^'^-
duhnen. sef ârâstè douteleb ku, l'ennemi
où sont
les
s'est
hommes de bonne volonté qui
ceux qui demandent à courir
(Ktt.
Où
est
—
gdni ])dn
turrei ëdwydnes
kZnem
ëî
^jâni
^ân
donc
(le
—
arqués?
les
Jiâli
engager
kugâ^ pour
fossettes
ou bien
(bilboquets)
combat
L> JôS
est l'endroit?
Ex.
:
le'ali dilsitâties
beau) le charme de sa personne ,
,
bataille,.
le
— ebmyr
— pes men
yerdenés Hsvè herdenés
cesmi mestdnei
ce grain de beauté sur son cou
cils
\^
plus en usage.
est bien
?
lcu])â liûhes
jaea
Ttemânes
rangé en ligne de
s'offriraient à
bon-
..y-,»-wO'
\,Ji—i-û
^â, abrégée en L> jS^ kû ^â, oh
quel endroit
mon
est
où?)
sus,
Cependant sa forme composée,
kiidâm
kJm^S
i^p/JL—bjù»
jeunesse? _j_J
:
,
âme
de
mon âme ?
Est-ce
ses œillades agaçantes ? ses sour-
de
ses
boucles creuses? ses yeux
ivres (d'amour)? serait-ce son rubis (c'est-à-dire sa bouche) qui ravit les
coeurs?
Que
304.
fort
ferai-je,
que devenir, âme de
L'interrogatif ks^
répandu.
Exemples
:
H
,
mon âme ? {Chanson des Jiarems.)
que ? quoi ?,
est d'un
usage
211
iu \qedri db
Que
(litt.
Icendri ferdty
cler
la valeur de l'eau), toi qui es sur
de l'Euphrate? (c.-à-d. le riche ne comprend pas les souffrances
rive
la
dâny hi
cl
que vaut l'eau
sais-tu ce
du pauvre).
'dsiqdni
*e6î
La
èi
—
dîrâz hâsed
seèi/
tu heyâ kes (pour
A
^\
sûbx bdz hdsed
evvel deri
que
hîdil
nuit des amoureux sans cœur (c'est-à-dire, dont le cœur est ravi),
une nuit longue! Arrive, ami, et, de prime abord,
c'est
du matin s'ouvriront d'elles-mêmes
semble
Dans
exemples qui suivent, l'interrogatif
les
même
traduire par combien, de
L*.^
«Aju
j*jOsJ
.iAs
U
quel profit?)
»s>-
On
des
rencontre
XJ>- ci Reber,
veau?) ,Jo KSf
nière?
ëi
substantifs
sens interrogatif ,
j.*.3-
siAjU
i^
mesref,
quelle
LP_iP
ic?s-
êi
fdidè,
utilité?
à quoi bon
?
se
(litt.
que veux -tu faire
comment?
ëi
souvent ac^,
soit
précédé,
,
comment
par exemple
:
l'osez-vous? (littér., qu'y a-t-il de nou-
tour, de quelle façon? io^x??- ëiyûnè, de quelle
g^
est possible
soit
qui en expliquent ou précisent lé
comme
ij*^-
de quoi? pour quelle cause?
Il
!
^i>^
que de hautes capacités
etc.
305.
suivi
Oj*ay«
peut se
iiS^ ci qeder besilmd bâyed beyuyem, que
kïïnerJid "ebes "ebes telef s'ûdend,
sont anéanties en pure perte
iw=-
qu'en français on dit:
de fois faut-il donc que je vous dise? \^J>^^ kù^iu^
de cela?
portes
ne fera plus nuit).
il
lXjlX^
les
quand nous serons en-
(c'est-à-dire,
^^^**
g^-
^^
^\^
ou
A
*^
r^
ez ôer^ë
be/iri ci,
«fj,
ma-
à propos
à propos de quoi ?
que l'interrogatif S^, pourquoi?
que
.
212
tous
ne
grammairiens considèrent
les
parce
raison,
n^
ou
(^'j
respond au
iifej*
i.i^
O
dans
les
Ex.
&5i- »
ii^5
M
ci
//er ci
*.:>-,
quand?
_2.Ai
le
îÏM^iJ
soit
....
.J>
soit
,
ac^j
v!>^
)^
^^
^*
'^^'*
sommeil, ou bien lorsqu'on a des visions;
ci
«<
on
,
^'^^
vi>lji
"
'^'
i^.:;^
zûkur, (du sexe) soit féminin, soit masculin;
stériles d'effet (litt.,
^
j'ai
eu beau dire
et
faire,
mes
cela n'a été gratifié d'aucune impression).
quantité?)
ta
1j
^}
et
sa
forme
bekey
yë),
,
même
emphatique
1j
que ^-Z key,
jusqu'à quand? ^n-a.^
M6
(an-
sont d'un usage journalier dans les
Ex.:
(pour eyer) mAdanisty ki men der hârei tu lihâ yoftem
Si tu savais?
...
ou ... ou bien
iC>- ci der sehr v ci der se^rd, soit en ville,
.O
mikerdam ecery ne heKsid,
interrogations.
,i;s^.P
éi,
bpj-ât/
^_cLj
:
quelle
<îiennement
/(«c
&:;>,
U.
ta cend, jusqu'à combien? de
JOLsr-
i^
datif de
râ ou (^L rây,
L'adverbe de quantité \Xk:^ ëend, combien? (pour
307.
lAji
f.
une sentence continue, »s^ redoublé cor-
champs; b^,
efforts ont été
si
herây
rûayd, ou pendant
.^3
^e?«
est
ez
français ,
a beau ....
synonyme de
qu'il
y
Dans
306.
soit
comme
qu'un nominatif sing. du substantif
soit
que de choses
n'ai-je
pas dites sur ton compte?
interrogatif se traduit quelquefois par:
si
jamais,
.
Eemarquez
aussi
l'usage
de
^
kiey dans ces idio-
tismes persans:
"sïïmâ kiey
yoftid ki men ynrâ nekerdè bâsem
213
me
Si je ne Tai point fait, c'est que vous ne
Quand me
téralement:
l'avez
vous
l'avez jamais dit, (lit-
que je ne l'eusse point
dit
fait?).
pederes pulrâ kiey dîd ki peceres bè bîned
Quand
qui
ce
à
le
père eut-il vu de l'argent pour que
le fils
en eût?
veut dire: c'est un gueux qui n'a pas un liard
lui.
§
308.
tives
;
5.
PARTICULES NÉGATIVES.
a été déjà (37) question des particules néga-
Il
nous allons en développer
a. xJ
ne isolé, en poésie,
indifféremment devant
les parties
gables, soit déclinables.
comme on
stitue J, neijj
tdhi vesl
7iey
J,
ici et
en préciser l'emploi
:
ney^ non, ne, ni, s'emploie
du discours,
soit conju-
Quelquefois en poésie, on lui subvoit dans l'exemple suivant:
dârem ney fâqeti gûddy
Je n'ai ni assez de patience (lorsque nous
sommes) réunis
ni assez
d'énergie pour endurer le chagrin de la séparation.
(^iAji3 ylvi
wè,
Mtur dîdy
,
as-tu
vu
le
—
»J
mot à
la
chameau ?
non. (Proverbe expliqué dans le Fûlistân).
Par euphémisme, on ajoute quelque
négation,
nifie,
comme:
hien)j
(«Jl->
j*p>»Ji
aJ
ne ^ânem, non,
Quelquefois «j ne signifie
lement.
Ainsi
Se'ady,
toutes les créatures, dit:
petit
ne Keïr {KeïVy en arabe, sig-
:
\j^J3
«j
en parlant
mon
ami.
ne tenhâ,
de
non seu-
Dieu loué
par-
214
billèul her yiiles tesbîx Ji^n est
ne
Perché
anges 1)
sur
sa
(réciter
—H
son chapelet)
lier
Mry
car
bè tesbixés zébân est.
seul à chanter les lou-
n'est pas le
le rossignol
rose,
chaque épine (du rosier) n'est
ijeï)
qu'une langue pour te louer.
La négation
h.
que devant
q
conjonctive
ne ne s'emploie guère
temps d'un verbe et
seulement
nâ précède
L3
c.
les
les
les participes.
noms
(tJÛ^ ndfehm, qui ne comprend rien, imhécile
par mûr,
ressource,
toute
Mdd
vert, .L?^
Ij
nâ Mr, synonyme
incapable
de
se
thèmes
les
,
Exemples:
aoristes et les participes passés.
suffire
,
à
soi-même, (wLLàlJ
nasinds, athée, ne connaissant pas Dieu, sans religion, 8(A-Ui«.
cîdè, n'étant pas arrivé,
et aussi,
avant d'arriver, »l\jO
voyant pas, n'ayant pas vu, avant d'avoir vu, »lX.*.* 1
mehnâni nd
telebide, convive non invité, intrus,
La négation
d.
me ne
»
qui n'est
(««.Ij «(?r^*,
de 8.L^>w^J bîoârè, privé de
h
li
nd
Li
Ij
IlXj>
nd
re-
didè, ne
^ L t-
g
^
etc.
s'emploie
aujourd'hui
que
dans trois cas seulement : devant la 2^ pers. sing. à l'impératif prohibitif, devant '^ yer (pour
^
lieu à la particule exceptive
outre
,
si
ce n'est que
de quelques
optatifs.
^A {3iiJ>^ ^efeny
,
et enfin
meyer ^
1)
un
Le
substantif
abrégé des
eyer)
,
donnant
sinon, excepté,
devant la 3^ pers. sing.
Exemples:
meyu, ne
dis pas
de
Xerfi hùlend mezen, parle plus bas, tu as le
JsjJouLwJ J\A meyer
^\
sottises,
qI/B lXâaj 'w5j>-
verbe haut et inconvenant,
n'avez-vous donc pas entendu? jCo
nesinidîd,
tesbix, action de louer Dieu, chapelet, rosaire, est
paroles
coraniques
*J
Ll:5îV*-««J'
aJj'
^vm«'
louanges (à Lui) qui
ucebbi%ii
sont dues,
allalm tesbixen lelm,]^ loue Allah avec
les
paroles que doit prononcer tout bon
musulman au moment du danger.
lui
215
1^ meyer
ye'-any éi,
littéralement:
xXj)
JCo
à moins que
\o\.j<a
,
6.
i^\-*_j
qu'une
dire ,
qu'un seul son
Ze'id,
oh
,
!
pondérante sur plusieurs
pour
n'exprimant,
ah ! Mais
!
,
en est ainsi dans
qu'il
parties
langues
les
pèce de note musicale
!
etc.
Occidentaux,
des
théorie
la
prépositions
élément linguistique, a une forme
dans
^-itot,
pas à Uieu ne plaise
soit
comme
une influence pré-
et
de la parole.
orientales
(et
d'Occident)
celles
donne
qui
ainsi
ressort de la na-
il
ture des idiomes de l'Orient que cette interjection,
jection
\$
lAJ,
INTERJECTIONS.
d'après
n'est
des
lAj!
sont tous vauriens, excepté
melddâ, qu'il ne
§
L'interjection,
JLn
nemîsevem meyer dnki, je ne consentirais pas,
rdzy
j»fcXvwçf
ils
X—s^
dit aussi
quoi? iA_i*.
c'est-à-dire:
rind end meyer zeyd,
kerriè
donc? on
est-ce possible? quoi
èi,
ton
le
L'inter-
me
il
est
,
à
paraît
une
es-
toute une
phrase, la rehausse ou l'abaissé, la rend par conséquent
sublime ou ironique
tie
du
sicale
,
qui soit
discours
pour celui
est
Il
en
donc de
veut
qui
ou gaie.
Orientaux),
jection,
lesquels
par conséquent,
les Orientaux,
la plupart
les
temps
la
note
mu-
la
grande importance
plus
communiquer une parole vivante,
qui veut converser avec les
des
même
C'est la seule par-
un mot qui touche de plus près à
de la parole,
la musique.
triste
hommes
vivants
(je
de saisir les différents sens de
déterminent le
du
discours.
Il
sens
est
des
parle
l'inter-
phrases, et,
bon de savoir que
en général avares de paroles, n'expriment,
du temps
,
leurs idées
et
,
pour mieux
dire,
ne
formulent que par les interjections.
L'interjection est une formule de sentiment, de pen-
216
Il
d'idée.
sée,
une
y a donc une
Nous
interjection.
du langage
a
déjà vu (122)
ves du vocatif persan,
germe générateur
le
de tours de phrases
et
les
que
ainsi
y ajouter ce qui
L'élif
a.
'
final
particules
l'élif
t
exclamati-
final
qui, par
!
yiiJL^.
dommage
quel
hildâyd ou
!
n'ont jamais de sufiîxe.
Lij)'-^
Lwjj>
denyd ou
liosd hexdles,
ilaM, Dieu!
Dans
h.
Law^jwJi efsoûçâ, ali! que
est-il
heureux
!
LftjL»>
LgiJ
eyyiihâj
avec celle des
x^yfâ,
u'kAi»
!
LiLwjO dûstd, ami! Ljs-Lao sdhibd, (en
s' adressant à un Européen) Monsieur!
mun
Ex.:
L*.^>y* m.er%ehd (pour L,a:>--< merxeien), bravo
L^Jt
Il
suit:
pi.
derdâ , ô douleur!
je regrette
(!).
d'exclamation ne s'emploie qu'au sin-
gulier; Les vocatifs
ï>3,t>
à
beaucoup
d'étudier
sa destination et sa forme, ressemble à notre signe
faut
reli-
rattachent
oriental.
On
309.
est
nombre de phrases
d'un grand
qui se
conseillons
du discours, qui
partie
cette
de phrases
infinité
domestiques,
politiques,
gieuses,
la
pluriels
beaucoup d'autres.
et
finale
n'a rien
LP
persans.
C'est
de com-
une forme
arabe.
Les exclamations de joie qLp hân,
^xP Mn,
appar-
tiennent à l'idiome des Persans.
Heyyâm
dit:
Aj-ç> b
ey
MReberdn
'isvèï
j'
j^L^Ls*
dûnyd meHerid
X..+.P j!
—
Qîr-^
cûn ez hemè xâlhdyi
il
bd He^
217
—
igrici
m
ve
'ûmri
Ms medekid
"-ezizi
O hommes
n'achetez pas
ignorants!
O
votre bien-aimée!
M
(attrape
grande émotion
On
tous
cachent
un
recueil
eyd xdjizi
,
^^
^\S> hây
ne sont que des
,
cris
de
précèdent les voca-
et
au pluriel, ou bien s'em.
en général, et ses gazels en particulier,
aussi
De même
mystique.
sens
A
gazels.
cet
{divan)
tu kidsifi
sirdzij
gazels
des
lier
,
de
rdzy ber
effet,
ma
Qoran,
le
on se
en tenant
ce
cherchent
qu'ils
en ouvrant au hasard
les
la formule sacramentelle suivante
un
Mn
à en croire les Persans, la poésie eroti-
à prédire l'avenir
consultent
soit
hân
seuls.
sait que,
de Hâfiz,
que
^
ou
! ,
!
!
,
au singulier,
soit
Mn
^^L^
appeler
LP
vâveylâ,
tibjlj
Mij hû ou ^_^\ zehy
ah hélas
ô
j.^ (^IP
ploient
ou
!)
les capri-
du vin généreux.
là bas, vite {hm), buvez
lié!
L! eyâ, ^^•^ vây,
etfj
i^'
tifs,
a
prix de votre saint) les sé-
(au
vos précieuses vies! sus {hdn), faites
au vent
ces (états), ne jetez pas
ou
teleb kûiiid
Puisque vous en connaissez tous
ductions (œillades) du monde.
beyîr
hdn ydr
Mrid
hin bddè
c.
—
bebdcl
poëte
,
ils
sert de
à la main
:
beyd u yek fdly mûndcib-
vl'xdl beyendâzy
O
toi,
nous' et
En
Hâfiz
achevant
on ferme
puis,
tique,
de Sirâz!
Toi révélateur de chaque mystère! viens sur
prononce (lance) un oracle conforme à l'occasion.
les
les
yeux, on ouvre
après avoir posé
on
les
lit
et
paroles
dernières
on
le
le
doigt
les
de
la
formule,
volume au hasard,
sur
les
commente.
et
vers d'un dis-
Cela s'appelle;
218
au
iirer
sort,
fâl
Ces consultations se font
kiesîden.
souvent en Pei'se que, chez nous, celles dea
tout aussi
tables parlantes.
CHAPITRE
II
LOCUTIONS EXCLAMATIVES
Par un respect sincèrement profond pour
la divinité,
les Persans n'accusent jamais Dieu de ce qui leur arrive
de malheureux. Le destin
aussi
est
qeder ou
(.Jcs
teqdîr
rJuXiÏJ
une chose sacrée; mais on s'en plaint
^)
parfois,
tout en reconnaissant qu'il est irrévocable et préexistant
antérieurement à la naissance de ceux qu'il frappe.
Les auteurs de toutes
(éUà
sans appellent aussi
époque
,
^C>
et
Autant Dieu
est
nemis
implacables
temps
ont
été,
les
misères de l'humanité sont:
LoO dûnyâ, monde, que
et
ciel,
felek,
zemân
^l»-.
dehr
,
siècle
,
bon
et juste
,
de
temps
,
tous
est parfois représentée
mais immortelle en
Lé fatum
,
en-
de tous les
et
^yj*
*33
même
=
Xpovog grec.
comme une femme
{spiritus
laide
"j^ P^^^ ^^^^ fertût u kohen-
comme
le
monde,
temps.
des anciens, chez les mystiques chrétiens
du grand monde
,
mystérieux.
de s'abreuver des larmes
çâU, vieille femme, décrépite, et âgée
1)
'Per-
zemânè
méchants, vindicatifs sans qu'on sache
et édentée, aJL^-wJ^i'j
prit
les
\jL«:
êtres
sont,
du sang des mortels. Zemân perse
Zemânè
ou
autant ces démons
l'homme,
pourquoi, astucieux et avides
et
,
mundi
j
Vastrak,
majoris), l'esprit de la terre.
l'es-
219
Felek, ciel, personnification
mobile
voûte
yîlmbezj
du système planétaire, ou^*^
un
est
,
tourne sur lui-même,
Il
au-dessus de nos têtes.
impr^^ae son
et
C'est pourquoi on
tatoire à tous les astres.
mouvement
espèce de
perpétuel que nous voyons étend
mouvement
nomme
le
ro-
aussi
...^o^ yerdûn, ce qui est en rotation, tourniquet, ou bien
^j>- hi'K, roue, poulie. Les étoiles qui président à nos
destinées, et dont l'influence décide de tout ce qui doit
nous arriver, dépendent elles-mêmes de Feleîc.
Aucun théologien musulman n'a cherché à excuser
Zemânè
méfaits de
payennes.
ni de Felek:
Libre à qui veut de
on
dirait
deux
les
divinités
les accabler des malédictions
et des invectives les plus injurieuses.
Les prosateurs
et les
poètes persans s'y livrent de gaieté de cœur, et surtout les
auteurs des drames religieux
te^aziye)
(v^"
que l'on donne
annuellement en l'honneur des martyrs Hassan et Husseyn.
En voici quelques exemples que j'emprunte à mon
manuscrit intitulé:
o>iLg.ii
3^;L> gilnyi hhâdet,
le
Can-
tique du martyre ou Répertoire des drames religieux.
(3^Jj-J JCjiA^j;
^ji\j^^
^jA^
ey felek sert xiieeïnrd zi yekdiyer
heyeTtdir/tr
O
Ciel,
épaules!
du
O
livre de
^
^J^^i
(_5'
«woLi
mIdj
^^
t.jj.^/*s>
*™c
Imndy
— ey
zemdne ndraei 'umrem
pîUdy
tu
as
tranché la
Époque,
ma
tu
as
tête
de Husseyn,
froissé, ployé
l'une
en
dans
la
vie!
Jf>i
y*^'^
^è^ j ^/^
se'parant de ses
l'autre
k3^^
les
pages
220
ey èerhi
''dâd
—
ndbeMr
zi
bmehny
tu
dâd
kerdy lekerheld ez ^efâyem
ey ierhy ndbekdr
—
—
kerdy y&nh u Mkes yârem ez
zalîl
Mr
u
— dvurdei
es medînè
efsuçd u âh âh zidûnyày hîvefd
Sphère tournoyante, vaurien! je gémis de ton manque d'amour. Tu as
mon ami
jeté
en exil,
il
est seul et délaissé
Je suis par ton injustice humilié
Médine, ô
de
ô
ey
dili
foi
amené
vâjyûn sevy
—
ddrem umid her
reftend yârâni %Mc?eî!w ez beri xiicéïn
—
seri dJ-lem
besikest ez
yefd
yemperveri ;^«ee2«
Girouette
cipiter
ta tyrannie et ton injustice puissent-elles te pré-
infernale!
dans
un abîme!
tomber d'en haut,
t'écraser
et
tes méfaits
310.
Il
,
contre la
terre.
exclamatives les
aussi
ont
Ils
disparu,
la poitrine de
son cœur , navré d'angoisse , se brisa
faut
une culbute pour
J'ai l'espoir qu'enfin tu feras
amis de Husseyn, leur tête ne repose plus sur
Par
as
!
cerR ez gejd u sitem
—
Tu m'y
à Kerbéla.
J'en appelle à Dieu de ton injustice,
toi vil tourniquet.
monde de mauvaise
myicn sevy
et avili
par suite de ta tyrannie.
les
Husseyn.
!
compter au nombre des phrases
expressions
suivantes,
d'un usage fort
répandu en Perse:
Termes de
j»i3jNj
^--'îS'^
dâaret heyerdem
,
tendresse.
que
je
marche autour de
toi l),
.o
1) Expression biblique: Et circumdabo altare tuum, Domine. (Ps. xxv, 6.)
221
,» t
'••
hm,
ruxv
nuri cehnem
"y-
que je
ressembles à un
qui
toi
,
mon cœur,
dilem,
men bedâmeni
feu
tu, je
supplie
H
misli
*JL> ^ânem, mon âme,
ydi^
..-x'iAj
ma main
(litt.,
tidzct heke-
»S yi
tdgi serem, couronne de
p-"
[•?—*«
esprit,
Oiu
ff^^^S^
,
JJL*
^S>-^^
gdnem, âme de mon ânie,_^'
gdiii
l*JL>
mes yeux
lumière de
,
comtle de caresses,
te
sur
ma
..^a
le
tu
tête,
imI—>•
,,:>.avO desti
pan de
ta robe), etc.
Malédictions et jurements.
i3-0
^iJm
'jj'
t'emporte
davres
8v3-/0
mr
miirdè
nefecetrd heyired ey merdekè, que le
(litt.
qu'il
te
ys^
»J\j^.^As>de
coupe
risi jnlr
que
vermine,
sipu
nd
*ji3,-^
iùLi
.lXj peder
sûHte,
fils
'.vii*-*v^
homme
^^j^Xi
sJ.i'lj
kerdè sdnè eu
laveur des ca-
le
'^r*^
ij'
diable t'emporte,
de rien!
_j
(j^.
^ârubMnè barbe remplie
,
n'a. jamais touchée,
peigne
le
i01s>»^w
basse-cour,
respiration!),
la
tûrd hébered, que
crever!),
(puisses-tu
comme un
balai de la
d'un père qu'on a brûlé,
(j*,LLwJ ïiesnds, orang-outang, U3>Aj^ veledeznd (pour veledi zind), enprostitution,
de
fant
oô;
»JoiAÂi>
..S
i:ii.M^
et
.O der leûni peceret , in podice
filii
tui,
etc.
beaucoup d'autres allusions au déshonneur
mère
ou
^l\j3
.oLo
d'un
(jics^
mère,
et
X-Xi^aJ; zenqaxhè, époux d'une putain, ^J*^-3
Mici zenet hendidè, rima uxoris tuse subridens (souriant),
et
père,
etc.,
injures de
mûder u peder,
feûxsi
d'une
ce que les Persans appellent
que nous abrégeons
ici
père
par l'espect pour la
décence.
Termes
lXjJs^Î
0*"^^
^'^^
et expressions de bienvenue.
ainedid) vous êtes le bienvenu, iAjJi.j!
sefd âvitrdîd, vous avez apporté
muzeyyen
vous
avez
ou
JuOyO j
ordonné)
la jouissance, v^jj/ïi^
muserref
o\i
yè^làx mufeJiher fermtidîd, vous m'avez
ennobli ,
ou
,
embelli
,
ou
,
enorgueilli ,
jU
\Juo
^^yhA
(litt
iuL>-
222
L^ÀM
Rânè mâli serkar
sOy^w
i^i>>.vw'
est, la
Oiww<L»iw dspezMnei silmâst ou
auludem.
yuldm-hecei
raaiym,
mes enfants
ma
au seigneur (à vous), ou
est
si
(sont)
P«*v)
vous la convertissiez en votre cuisine,
Mnèem
siimd u
iûu>
^^tJoA metbehi Kûditdnest
mmd
kenîzi
u Tiûdem hendei
ceux de votre domestique,
ma femme
iii-
(litt.
maison), votre servante, et moi-même, votre esclave (nous sommes),
ioL> XJLi»
^z^f^tM^
fiirûâ, le
de
i.;,i*-»wj'j*vi^i>
maison serait heureuse,
notre
maison
sûmd, votre demeure, votre étape, ou
o'J<A menzili
d
est
ta présence
maison à
est ta
xjLx>
xi'
euphonique)
(litt.
Tiànè, maison,
H Mnè
montre de
— Au
toi, etc.
ou
^
^'-^Jr'3
filnidd
{\)Q\],r
Uânei tust , gratifie-nous du bonheur
et descends,
la libéralité)
lieu de
—^^
»S Jcerem iiiimd u
... :
zen,
femme,
il
est
car la maison
plus poli de dire
hwt, tente.
Poiir demandei' des nouvelles de quelqu'un,
il
serait fort
impoli de s'enquérir de celles de sa femme, dont on ne parle
jamais nominalement, autant que possible.
k^>.A«'
L*^
i«j».i»
bonnes? iAj.'lXJ
elles
demdyi
i)
^„w^J>lj
odorat,
dire,
nâliôhj
H
i^LwJÎ
^^^^^^
nos
mdyeni
Tmrd,
je
t^
\'ri
cLoO demdyi gdn,
olfactives, '^\»r^
facultés
sens
'S
cwcO
odeur
une
iMV>
nedârid,
'^^-^^
vous n'avez
\.*Jn
cLo
est insd allah, votre cerveau est-il bien por-
imv.^
ainsi:
vi>c^.. iiii.£U^
i3.lo
My
(kï)'^
cLcO demdy s'emploie plus souvent dans
1)
nez,
s'ûma
:
ijL.5>' e%v«/i «<?M(f//«ie.s/', vos circonstances sont-
Xj
aucune indisposition, n'est-ce pas
iXJi
Il faut dire
^'^'^
^^
O;
En
turc oriental,
demdy veut
il
aussi dire,
^é)o
yek
une odeur heurta
demdy es
riJit,
il
me ferma
nez,
<-*jO bÎ7iy,
nez de l'âme, c'est-à-
^iUtXj (^^
(litt.
demdyi buzûryi ddred,
àîLsiAj derrd bedemdyem zed,
sens de
le
le
le
la
bede-
mon
nez),
a saigné
il
a
My
nez
du nez,
gi-and,
t..c>
porte au nez, etc.
synonyme de ki-^j burnu.
223
tant?
Dieu
votre
comfort
jJLi
elxemdû
lïllali
votre
à
votre
fortune,
la
^^^MtSyi
parfait
est-il
grâce
par
veuille!
le
L*»ii
gloire à Dieu!
,
iAjJlXJ
L*XO
L«^
bienveillance,
Les
vi^Jiaxi
sumâ
^^Ufi
kieukest
ez sefeqqeti
y
sûma^
ez douleti siimd, grâce à
y
me
c'est-à-dire, je
me
y.
A»'^^
on répond:
cela,
ez mer^emetiki nedârîd ,
:i
mais vous m'oubliez, vous ne venez plus
311.
A
i^ii^.}^i^
XXaX*J>.^
que vous n'avez pas,
miséricorde
•^mfi-^
accordé)?
(litt.
litt..
porte bien,^
voir.
merci
expressions françaises,
Men
^
obligé y
rendent de la manière suivante:
se
*j
L>*A*o
*oLw
L*-w
sdyèï
kem
silnid
homme
ne diminue jamais! (l'ombre d'un jeune
que votre ombre
tieseved,
est plus
haute que celle
d'un vieillard).
métaphore née sous
eu
ma
le ciel des
tropiques où l'ombre est
Hâfiz dit quelque part
bienvenue.
si
der sdyei eltafi u iym.
—
cira
v,
:
ma
sdye ez
Puisque nous nous trouvons à l'ombre (sous l'égide) de
pourquoi nous
retire-t-il
la
^•y^/ yiriften
car,
prendre
,
a-t-il pris) cette
,
est.
ici,
selon la tradition iranienne, le
ravit le soleil
oLj;
beaucoup
U-i;
-^
oJl>
'^iimri
»JsJ
OjaXJ
'kûmdrd ez seri
md
notre
y a
il
siimd ziydd,
ombre
synonime
démon
ses bienfaits,
?
d'éclipser,
des ténèbres
éclipse.
votre
vie
(puisse-t-elle
os^Ss--^ mer^emet ddnd, vous avez de
vous conserve!
dessus
alors,
et,
iAj.'<3
,
ricorde,
de
(nous
yirijt
LU-vi
pjP
'(Ap-
Lo
Jiudd
jAw
;l
la
durer)
misé-
lûmdrd niyeh ddred , Dieu
',L*^ ^.L*i
!lX.5» liàdd sdyei
heryiz neyîred, que Dieu ne retire jamais votre ombre
tête
!
j^-^^L-yo
L«,aw
sLâj
Ji
.O der
zilli
peiidM
224
suma mîbdsim, nous
OHJb
Pour
dire
»l^
votre
(iiAjw!
f^cJfé^y
^_^.l
mehîni kielâm hdnend ûrâ
qordii ki
der
piydlè
Jietti
dtjetij
^^
protection!
'parfois
,
yâh beyâh ou
Jâ—5>
*jLaj
— yeh
rSuseny
est
yàh
—
on
,
«..^
»1^
dit
:
«Ls
yeh yâh,
Heyyâm:
dans ce quatrain du sceptique
comme
—
de
que votre horoscope hausse!
temps en temps
de
,
yâh yâhy, »bo
ç^Ù'
ura
sommes à l'ombre
tdle'âï silmd biilend,
'i-*-w
»o
riè
devdm Hdnend
ber
Jcender
heme gd meddm
Hdnend urd
Le Qoran. que Ton
appelle la Grande Parole, se récite de temps en
temps, et non pas d'une manière permanente; mais tout autour du bord
de
à
la
coupe,
il
a une surate enluminée (rdiisen), lecture, dont on aime
y
s'abbreuver partout et toujours, (c'est-à-dire:
les
versets d'une surate
sont les perles d'un vin mousseux qni environnent les bords d'un verre ou
d'une coupe; ces perles s'appellent, en persan, l'écriture d'un «>erre« ôoîVe).
Pour
on
dit
sont
à
me
dire: je
porte à merveille , je suis content,
:
0./.W'
Vy^
fort
bonnes,
moi,
(ii*»A«'
Souvent
,
sonne sing.
exalter
irS***^
jLw
le
(*"'^!>*''
^Xvdlem lecydr hûhest, mes
,.0 cUîO demdy
*.ftjkJ
cri
des
ddrem,
keyfem sdz
j'ai
est,
mon
mon
nez, ou,
comfort
mon
est
affaires
cerveau
en accord.
d'admiration n'est que la seconde per-
verbes persans ou arabes.
Ainsi, pour
l'adresse d'un héros qui tue lestement ses enne-
mis, le poëte s'écrie:
Li2Ï
225
feUh yoft e%centa (arabe)
meh yoft
-u
—
zeli
qezâ yoft yir u qeder
yoft deh
Le
ciel
dit:
La lune
tu as fait tien!
Le
sort dit:
gagner au jeu,
^^y^y^
tu as gaa;né!
dit:
donne!
tiens! et le destin dit:
^^Ax^
Les impératifs des verbes
zehîden,
ddden, flonner, que nous venons de traduire
yiriften, prendre, .-tt^'o
selon leur sens primitif, ne sont qu'autant d'exclamations signifiant:
ici
bravo! à la bonne heure!
merxehd, à
la
bonne heure
même
tiennent à la
pour en
des nôtres
différentes
L*-^»j.^
crée!),
(litt.
largement), et plusieurs autres appar-
(litt.
!
dferm
CT^-T^^
catégorie.
Enfin,
312.
—
etc.
,
aussi
avec des locutions
finir
nous donnons
les
principales,
litt.,
traîne la honte,
ici
à côté de leurs équivalents en français.
ip^ o^L^
Fi! le vilain! —
S-J^^
i,i>s.AkO;^5>-
est
ÎT^Î
—^=^
dret
nemy
'eijb
est,
d'opprobre,
(litt.
ez ^dni
àdd
i5^5*p*
donc!
enfin, la
iîzist,
lXjI
c'est le tort),
(litt.
la
(litt.
*j
H mîMhy
,
Mrdy, tu
'^^'^^
«V
c>-**"^
capitulation) de ta
men
^"'^
pudeur
^^^ O^l
honte ne te ^dent-elle pas?),
ruyet siydli, ta figure est noire, c'est-à-dire, tu es couvert
Fi! le tyran! peut,
fi
di/ed, n'as-tu pas honte!
sLyw oaJ».
Uegâlet hekes,
^^^
'^^i'''
*i>o»jjî âbrûyet kû, ta pudeur, où (est-elle ?)
_^
une bonne chose,
^aA.*«î
-^î
n^'
j'
as
mangé de
emdn
ez desti tu, sauve qui
KS^
main, ^^^|j^/0
que veux-tu de
la fiente, etc.
mon âme? jj
qL:>
q-»
(^Là:>-
:'
j'
Oo
ez lefày tu, (je pousse un) cri contre tes persécutions, etc.
J'avoue
ma
faute! -
»~>*i
est (cette) poussière (qui s'est
siyâh,
mon
visage
étourderie,
*0.^5>
(expression
qui
est
noir,
«^
n'est pas
J
^i)Li>
XS^
répandue) sur
^S
c>-)^
(j^ men. yioh
ci
hâk 1er serem,
ma tête?8Low
j^jj.
quelle
ruyem
yellet herdem, j'ai fait une
Mrdem,
j'ai
mangé de
plus impolie qu'en français:
il
a
la fiente,
fait
15
une
ca-
226
cade)
Jo^i.^^
,
t>^
ji^\yS^
îN'P (Hynr
rJ^P
diyer
bebeÏÏsîd
Râhcm kerd,
7iè
Je te le jure par Dieu. - ^ô^.
iexeqqi peyyember, par
éuMdem, par
je ne le ferai plus, etc.
Mdâ,
de par Dieu, _«.4À*j
^^
.«i^jSji
ou
enfants, |»j>-^ pederem
mort de mes
la
hè
pardonnez-moi,
fois-ci,
du Prophète,
droit
le
cette
,
a^.
/
hemeryi
^j*^ ^S^^
mâderem bemîred, que mon père, ou, ma mère meure! (en odeur de
sainteté'),
OjJjC
htfmezkebet
,
lah, pour
par ta religion,
iJJÎ
^'\-èv.
iJlJÎj
^-î
;'
^^^
c>-wO
3'
yeJièem verdâr, ôte (ta)
»_j Jjelitnniim berou, va-t-en dans l'enfer,
je n'ai aucune
»^ *j
la
Jb
.._yL5^>^
.1^
iJCjJl
«JCaJI albettè
'-^'*^
imVj^
ri«yeif
vi>^5\
j
yenbânam ou
us
CIJ.Lj
collet, /*-»>§.>
kdret tuidârem,
LJj^^ ^^''^
(litt.
^^^ r>^
j^t ey
comme ça, JtUM.:> x^Ç^h
sans doute, c^J^S
ijs,.iju^
t/il-
^^'"
'«
sois
perdu),
dhir-iil-emr
,
et
etc.
à la En
Iiemcenin beytc,
belij
c'est juste, et
pour cause
(litt.
kezâr aJhettè, sans doute, mille
fois
liezdrdn dferîn, cent mille bravos,
'^^*^
ton visage est blanc, c'est-à-dire, ta
sefid,
/^«^
ne frappe pas des paroles plumeuses
(litt.
- y>-^ dlHr ou
chose, enfin, _^Xj
mais oui, parle-moi
comptable) ,
!
dest
(•JtAJ
7m?» s6a, disparais, va-t-en!
A la bonne heure!
de
ou ^JULj
main de mon
—^j ^
^^ja
affaire avec toi,
mezen, trêve de paroles futiles
creuses),
chérie, vi>>._*_^c\-»J
vâllah ou iJlJu billah
^XLxJ, par Dieu, etc.
Laisse-moi tranquille. —
,^v>.tj
âme
par ton
,«,1:^ begd7ii ^ezizety
t'es
distingué, etc.
Une bagatelle un
!
rien, »isA^
ddmd,
seJil
c'est
est,
"^^^
rien
^"^* ^"^' ^^^^
peu de chose,
n'importe, Ot.i
ne vaut pas
!- i3^
(litt.,
^
sJcJ
c'est-à-dire,
^^^"' O.lcXJ
ÎjXlX-w
c'est
*^
\S^'ii
,.—«
recedemrâ
une bonne
?«<^Mû?,
^^*^
ce
affaire,
-cx^sùj
y
tiè
my
tie-
ij-^
erztd, cela
pour robtenir)i
men "senkem,
bedeh,
il
n'était
v:>.-JjLï qdbiliyet
cela n'a pas de capacité), ci^-wi
la peine (qu'on se donnerait
J'y retiens part. — *X3-à
associé),
'^^
c5^tV^
(litt.,
donne-moi
a à gagner.
ma
je suis (ton)
quote
part,
227
- ^^y^
Clierclier des prétextes.
comment
ittér., dire le
et
le
-
L'affaire est embrouillée.
Me
c^«-a«'
n'a offensé personne. - «^^Lo
Il
merdîrd
Mu
cun homme);
ez lîny neyàvurd,
c'est
un
•,
^««
n»-??-
homme
^^-i^ ^^-^
on n'y voit pas
l'historiette est épaisse),
(littér.,
'y=î-
l\ju
c
lyS»
'elayi
^_5^o jl
vâqe'-a
^
my
ilfted
Yolens, nolens. - ^^|j^*
pas? équivaut à l'arabe
bon
\^S
est,
oy^
^^^
V'^/'
paisible, tranquille.
xseïtj
pis ez lAiqiCû hâi/ed dîd,
Cela arrive fort souvent. -.Lamj ou
heçd ittifdq
yelh
gissèï
n'a fait .«saigner le nez d'au-
(littér.: il
ver un moyen de remédier au mal avant que
.3»-w
"W yoften,
clair.
Prévenons, assurons-nous d'arance. - -j yiwuj
iJOt3
««
pourquoi.
my
^^
faut trou-
n'arrive.
bien lAXst
ou bien leçydr
31^
mal
le
il
^
^'i-âj'
Lvo
seved.
^^ Mliy, veux-tu, ne veux-tu
^^^^"J
Lé»x) tu^en kierJien,
obéissant
ou non,
gré, malgré.
Parfois, l'interrogatif
»^
ci
se rend par nonobstant^
que in'importe! Ex.:
emind se%ery
mirem ez melimûry
ki
—
mey
je
devrai
Titiliem
u me^asuqè
ci
dûzeli ci iehïst
mais
(i\"resse
le
matin
de la veille) je
me
qae m'importent l'enfer ou
L'interjection
gare
!
ne
le
fais
(du jour)
ferai
le
oii
donner du vin
et
mourir du déboire
une bonne amie, car
paradis?
qLP hân
pas ! Ex.:
se
rend
par:
abstiens-toi!
228
u
Z"^
zeri
zerd —
bd dûst
Ah!
et
de
zdn (pour ez
beliur ki
garde-toi
individu),
dusmetwt
bien
du chagrin
i'or
mange avec
jaune.
ne
(de
de la douleur, afin d'amasser de l'argent blanc
Avant que ton
tiède souffle ne devienne froid, bois,
mangera certainement.
j.-J' yirem
,
au pluriel,
*jj^
apprenons).
yirem ki bekiâmi dil hemâny sed sdl
âhir
—
mettre) sur toi {ten, corjjs,
jîas
l'ami, car ton ennemi en boira et
(littér.-.
sefyd
Tiâlied iHird
d'attirer
et
(jerrC-e Ic'àny sirai
pis ki yerded nefeci yermi tu serd
dri)
Supposons que, admettons que:
yînm,
— id
nenehj ber teni Uâd yussè u derd
/<(?>*
—
sed sali diyer bemdndè yir
ci
J'admets que tu continues pendant cent ans à vivre au gré des désirs
de
Suppose,
ton cœur.
aussi,
toi
que tu vivras encore une autre cen-
taine d'années; mais, après cela, quoi?
^^^0
qU;^
é^A d^à>
yirem ki tu Tiûd mulki siileyman ddry
ddry
—
si
hâden u nd buden an ^dcïl
_jj'
—
cîst
sS *_^
yen^inei q^drûn u hûrâçan
—
cûn beyilzery u yiimlè
begd beyûsdry
J'admets qu'à toi seul tu possèdes
de
Qârûn
et la terre
du
soleil
sera le résultat (la moisson)
(le
le
royaume de Salomou; que
Horâçân) t'appartiennent
les trésors
aussi.
Quel
de ces être ou n'être pas? Quand tu auras
229
vécu (passé),
Au
faudra laisser tout cela à sa place
te
il
-
voleur!
^J»,^^! vàveyld diizd
O-.J
Au
secours !- L^Joa
J
ô ma mère,
ey
ne ne dm,
^_5'
mdder
maman! qIjUIm,^ (^1
ey
^Oyo ^JA men mïïrdem vâllah
itlSlj,
(jC^Jo bekiimekem ou
à mes
(OLjâj beferyâdem berecid, arrivez
Faites place! - cX^lXj
b=-
mon
ou, à
cris,
gd bedeMd, donnez
tXx^L ^^O
va de ce côté,
ôte-toi,
berôu,
se-
place,
^y Jj^
bâsU, éloignez-
f/û/
etc.
Arrête! —
^i>|-'*o^
w^À;^ L->
bout,
mekàn,
ment,
pas
bouge
ne
3'
L^U^i-^P Jwmingd
ez Jjd meljmnl
de
la
ou
place,
même
vdîst, ici
^a
ou bien
ne
bien,
tiens-toi de-
vii^i^:> xerelcet
fais
pas de mouve-
etc.
- ,L^
G-are la tête!
Hé bien!
zinhdr,
^J*jA« seretrd
gare! (Jilj
quand même? - vy^
et
dsrmn
ki
liâm
neydmede,
ciel
n'est
etc.
*^ "
qjLj
donc arrive?
le
la tête!
^^™' ^*^
''"'*'
Jieberddr bas,
J'^y^
niyeh dur, gare à
JLfl »î6'7er ^2 ««</, C[u''est-il
\=5-
«lX/iLo
\XJ
Jj>
sois avisé,
lA^i;
ey
etc.
kendr
vous,
.oU ,^!
o secours!
ô
umed,
ey dâd, ô justice! etc.
suis mort, par Dieu, je suis mort!
je
iXiywJ
cours,
ey meded,
b musulmans! ^ôyo
miiçiilmânuH,
murdem,
\j
»Jt
^^
trouvé)!
l'as
Oy2> dûzd
ou Juiî
o'o (^(
hélas, voleur! ou, le voleur est veuu,
tu
(oii
\J
^"'^
°^
qU~«»)
pas descendu (sur la
terre j
Écoutez donc !- q5' u*;^ yds kûn,
4efM,
tentif,
donne
(prête)
l'oreille,
[Jilt
H^J^
écoute,
sAj [Jny^ ywï
muteve^yih
bifs
sois at-
etc.
Adieu, portez-vous bien, bon voyage! - U;i Jà5'w>
Xdfizi sûmd. Dieu (soit)
Dieu
,
(soit votre)
votre
protecteur, «L*.^
compagnon de voyage, *jO-i.aw
iLXj>
'i-^-^^
Sc>y.i^
/«if/«
Hùdd
liemrdh.
beMdd
sûpur-
230
Mm,
avons
(vous)
nous
voyage sans péril,
Au
de
l'honneur
à
did,
oLs^^
-
revoir!
^
^,j,MJ
Dieu, ^j-ii^J
a
v_î.^j
hUeter,
seferi
Jo^
ou,
rencontre,
la
mulâkât ou lXjO
leserefi
0*.^L\i^ inm allah
i.*^
de nous revoir,
liedr^aii "sumà
^^^J^\
recîm, Dieu
(j^=_s>j^
7tiureMes misevim, permettez que nous nous en allions, lXj-O
souvenez-vous de
mârd yâd kûnid,
JUjLc^
Hevdtiri
ez
effacer de votre esprit élevé, faites
Je
,^^,,j.M~itp>-
oÂi
y^,.„,.^^jy:x^j
ëi
parvenir à l'âge de vieillesse
tXijG
Mbest,
!
(litt.,
destet dard nekûned, que ta
toujours habile et heureux.
dividus
fait voir
qui
excellent
lezzet mîberem,
litt.,
—
bon, bon, ah! que
deviens vieillard
main ne
,
J>.0
c'est
*j,
bon!
puisses-tu
c>«-^'^'->
te fasse mal, c'est-à-dire, sois
art
manuel, à un peintre qui vous
son tableau réussi, à un bon tireur de
Le moi
!)
,
n^
Cette dernière expression s'adresse aux in-
dans quelque
preuve de son habileté,
plaisir,
fir sevy
etc.
je porte le
litt.,
mangé du
litt., j'ai
un paradis! ^tJ^ j-o
c'est
btihistîst,
^^ j^^-^ y
Î^Lo
nous l'honneur de ne pas nous oublier,
lezzeÉ liurdem,
XJ>- heh heh
'^U
oLj
nefermdîd, daignez ne pas nous
d'aise!- ^y:^ OoVJ
me pâme
plaisir, -l>,«J>
nous,_^
mârd mexv
"-dly
bas
;Ij
iJ.3i
mî
encore à votre service, j^_yJ^.*-A
arriverons
nous
aidant,
confié
etc.
fusil
qui vous donne une
etc.
répété,
de
même
qu'en sanscrit, marque la
quantité ou l'affluence extraordinaire:
merdum ^dug gâuq u
fôu]j
jôa§ a yirûh yirûk nezdi
Des hommes par groupes, par bataillons, par
de lui,
les
uns après
Quelquefois,
d'éloignement
,
les
lî
my dmedend
foules venaient auprès
autres.
pour
donner
plus
on répète plusieurs
d'emphase
fois le
mot
cà
loin.
l'idée
Ex^
231
lAJ.'o
J
LP'->--r!
^-3
me'^dlûm.
seved
M
j^
J—^
^^
perdèhâ herdârend
0^--ii
_/
—
<^j
kiez
*Jjt/0
j
kmj
tu dur dur dur
ûftddend
On
apprendra, aussitôt
le
rideau levé, qu'ils (les mondains) sont tous
retombés loin, loin, loin de ton chemin (qui conduit) à
la
Foi (à Dieu).
CIITQUIÈME PARTIE
RESUME
OBSERVATIONS CONCERKANT l'ÉTYMOLOOIE ET LA SYNTAXE
—
PERSANES.
ACCENT.
La langue persane,
même
en
très-libre
son mécanisme grammatical.
de
seule
formule pour
inflexions
les
que nous avons appelé
commune
terminaison
et,
I. ,
enfin,
est
Il
n'y a qu'une
du paradigme,
verbe normal
le
c'est
une seule
;
une seule annexion pour subvenir aux divers
Maintenant
que ni
nom
à un autre
déclinaison
la
ne nous embarrassent plus
,
ni
,
c'est l'izafet.
la
conjugaison
nous pouvons nous occuper
exclusivement dés principales règles de syntaxe et
de construction
d'abord
des
allures,
ses
à tous les cas obliques, c'est le signe
besoins de rapport d'un
plus
dans
temps très-simple quant aux éléments consti-
tutifs
ce
PRONONCIATION.
les
noms
et
,
et
,
sous
noms, puis
des
ce
les
verbes
construction grammaticale.
point de vue
,
considérer
verbes, et ensuite l'emploi
à la fois dans le corps d'une
233
CHAPITRE PREMIER
DES IZAFETS ET DES CAS OBLIQUES
IZAFETS.
I.
818.
celui
Les Persans ont quatre espèces
du génitif (117)
pronom
relatif (275)
§
814.
modèle
L'izafet
1.
se
celui àHntitulations
celui
,
du
(324).
IZAPET DU GÉNITIF.
y.xT
duquel
de Vadjectif (139)
celui
et
,
d'izafet, savoir:
i^ox'-îv
par
,
forment tous
les
excellence,
sur
le
autres, est l'izafet
du génitif
Le
génitif s'emploie
pour caractériser
servent de complément à d'autres
tiens.
le
nom
Ce caractère
les
noms ou à
noms qui
des préposi
autoriserait à désigner ce
cas sous
de cas complémentaire.
Cette définition du feu baron de Sacy s'accorde par-
faitement
le
avec
que
l'idée
cas en question.
les
Leur génitif
compagné d'un complément
complément
Persans se sont
,
et
reste sous-entendu,
les substantifs JLo 7nâl (116)
ou
(234), propriété, possession, qui,
,
faite
sur
doit être toujours
ac-
alors
ils le
même
que
ce
font remplacer par
qK zân
pour ^î
;!
ez
an
dans cette circonstance,
perdent leur sens primitif et ne sont, pour ainsi dire, que
des lieutenants muets d'autres substantifs, car rj^\ 3^ mâli
zernm,
(^r+^rJ
q')
^"^'^^
lerhemen, veulent dire tout simple-
ment, de la terre, et, du brahmane.
234
sens mêifie de ces deux substantifs: propriété,
Le
315.
possession,
Ce sens indique
suppléant.
rapports
non moins logique
est
par
établis
complémentaire des
la nature
En
génitif.
le
détermination exprimée par
que leur rôle de
^)
bien que la
effet,
génitif puisse être fondée
le
sur une infinité de rapports différents les uns des autres
on
voit
que tous ces rapports se ressemblent toujours,
en ce que
d'une
façon
quent d'un
yûl der
hd'itd
quelconque
génitif.
_^
sLir
nommé
l'objet
(Ai
précédent appartient
le
nommé
à l'objet
par le consé-
Ainsi, en analysant ces deux exemples:
\Asi>
yiincè
lti%dfi
par
lias
(J^y>
liujtè
*~f^
L_iL>-
—
saxer yâh
b'âd
.0
J«5
hâdi sthd ber u
eyyûhd tlmuzemmel
La rose dormait doucement emmaillotée dans son lange de bouton; de
grand matin,
le
vent du midi (en soufflant) sur elle, l'appela: Sus donc,
la paresseuse!
Le
mot du texte ^-^a milzemmel,
dernier
téralement, emmailloté, enveloppé.
Ce qui parait
1)
au supplément du
génitif,
mais au mot qui
Du
reste,
graphe, une faute consacrée par l'usage.
{^
d'izafet
le
On
qu'une question d'ortho-
pourrait la réparer en annexant
au commencement des mots auxquels
que
Arabes forment leur aoriste par l'addition de
le
font à l'inverse, avec leur
Les Hébreux ont aussi un génitif semblable.
il
pronom
les
Persans
non pas
précède immédiatement et qui
ceci n'est
comme
les
tradition musul-
illogique, c'est de faire annexer le signe d'izafet
devrait rester au nominatif.
le
La
signifie lit-
la
appartient de droit,
relatif, et de
même
consonne préfixe L^.
235
mane
que l'ange Gabriel ayant trouvé
dit
Mohammed endormi
dans
les
dans
l'oreille
Tel
de
est
vV^
Oyi> jt
^
jr^
^'Z'
Jcl
mâyed
evvel
Xeçdri
ma
mdru
ji>\^^
j.^
dit:
interner
la
rempart.
Mred dur
raisons
ville
Nous
nous cloîtrer dans
et
que
c'est
le
1) L'auteur,
u>>.-^^
M/ièï
nâ scvdb my nû-
ma Mnei
sîu
est u
est
u ez ferzdneyy mehijûr
ne nous paraît pas prudent d'aller
il
Hérat.
de
(litt.
jeter
les
bon sens n'admet
que ....
^ «A;^5
^o r,^x^y=>5 ^=>îjùî
hommes
Premièrement, parce que nous
dans
dans
assis
à nous sont les arçons {hdne) de notre selle
de
:
c>*-^.3)«
Pour deux
dans
!
sert
hâdrâ dar itnyhây xeçdr enddhten u MUenrd
âheniii
sommes un peuple nomade
sert
criant
il
J—^^^-^3
refteni hsehri htrât
dû gehtt
ez
dûvviim dtiki (>nj,LXJÎ
ont
lui
l'emmailloté
,
î;'*^
^
tr^
ma merdumi sexrdtdsùnm
diiki
iifi
UV^'
der zevâyây cdrdivâr efkenden ez
Ils
,
CT^J ^i^H^ 3>^j'
'j'-b^
^txyCjî j^_^
yoftund^
nous
ô toi
de la révélation arabe et
initial
;j:li^' ,^
j[jsi=>
en
réveilla
à une surate du Qoran. Encore un exemple
titre
^y9
le
EytjUhâ el-muzemmel
:
mot
le
sur les sables du désert et enveloppé
de son manteau,
plis
prophète
le
les clos
'),
le désert),
nos maisons
et le fer de nos épées
étroits
nous
d'une cii-convallatiou
recoins de quatre parois, serait (une mesure)
pas^ et
que
la
prudence répudie. Secondement,,
etc.
Mirza Abd-iil-Kerim, joue sur
le
mot i(jU>, qui a un
double sens: maison, et, eu parlant d'une selle, arçon.
236
Dans
^2;^-/i.
jL.5^>o
indique
l'izafet
Dans
^^^
.L^as*, notre
Lo
hommes
,
dans
assis
le désert
rapport de l'agent à l'objet;
le
rempart, et
^L>,
Lo
notre mai-
son, le rapport de la chose possédée au possesseur;
Dans
^Li>, arçon de
j^;
drap
couverture
(litt.,
^^A^T i-o,
épée
en
de
bouton de fleur, et
en
de
rapport
le
fer,
^-^^J._£ oL>-,
la selle,
lit)
forme à
la
la
matière ;
dans
Enfin,
part,
le
^^J^
et
.Ua:^ j^^L^XÀJ',
X^
L^t^'^i)»
clos
les
étroits
du rem-
recoins de quatre parois,
^^^
rapport de la partie au tout.
Dans une sentence parfaitement régulière,
316.
l'izafet
ne se supprime jamais.
317.
gènes
ne se supprime que dans
Il
les
composés poly-
lorsque deux substantifs mis au génitif s'unissent
,
l'un à l'autre pour former
un
seul
mot
(186),
Exemples:
(jVA.A«^j_»j5 qehdpûsfîn, manteau doublé d'une fourrure, «_jUj_w<
^
bon
arithméticien,
sermdjjè
,
homme
qui est toujours sur ses gardes, éveillé, prudent, *,^.À«..-w ser-
fonds,
capital,
iL.w.>-
i
7-ïste,
ordre, méthode, s^ft-w
sdxifi
ndn,
ouverte,
homme
qui
xeçâh,
ser
i_^.^»LAû sâ%ib sûfrè ou
qui
hospitalier,
table
tient
donne à manger (du pain
,..u
{sûfrè,
ndti) chez lui,
i,j.a_5>Lo
litt.:
sJU>
nappe)
'..^v^^-LaO
sdxib Jidnè, maître de maison.
Tous
izafets qui ont disparu ici reparaissent
dans
une construction où chacun de ces mots composants
s'ac-
les
corderait isolément.
çjLy;<wj.J
snbiikterest
ez
(^LjJs
-A
Exemples:
^i>.Aw!
qabdy piistiny
manteau en fourrure,
(Aj'iîI
:'
,
(ji,!\jLo
JCJy.-w
O^L«
un manteau en drap
->w^
is--tf>- her sdl zeMrè
_>j
lX_».J
my kuned
li
seri
t_5L>j5 qebdi/
est plus léger
8_a3>3
mdJiût
qu'un
jLw
-P
mdyèes Kzy mij efzâyed.
237
tous les ans
il
économies (provisions), en ajoutant quelque chose au ca-
fait des
^
...UjL^s>
-S 3> Jieryiz seri
pital qu'il possède
,
nei/ Mnedim, jamais
nous ne pouvions venir à bout de notre compte, nos comptes
|*jiA>îLxJ
ne s'accordaient pas, ^,i>^.A^^Xà a.Xàw..am seri risfè sikest ,
écuelle,
maison
...Uvjl
un
était
ifsdn
Md
yiirbèï
jLJb vi:a-cL^
désigner
do
s'agit
matière,
la
Mnei
sâ%ïbi
^^
sâxihi nân
eif
maître de leur
le
,
rapport
le
du génitif
l'izafet
sii'eti
telâ
(pour /çji.ia), une montre en or, &a«1^
une soucoupe en argent, (wvLi!
hâcei 7iuqrè ,
de la
fonction d'un
fait
Ex.:
relatif (160).
«Jij
w<.>-Lo
chat.
Lorsqu'il
318.
forme à
^
derviche ne possède qu'une
le
^
bout du macaroni
i_/.>-L^ ijioç.O
ô toi qui as du pain et du sel (qui es libéral j! %S^i> i_^:>Ljo
,
*J.j
C>yi
le
i,i>.*wJjX^o
n'a point de nappe, léLfj
il
ncmelc
^
i_,Ai;>Lo
ne sdxïbi sufre,
kecJaUest
dervts sdxihi
Il
vJuh
s'est brisé,
{ristë)
xeçdbhnàn
\a:>- giqqei elmâs,
une aigrette en
diamants, L^
iiùqrè
fourchette et la cuiller argentées, ou en métal imitant
nilnid,
la
l'argent, i-J-a«
La même
319.
i--*.A-w5
mivehâ u
neMMvdn
u,
etc.
chose a lieu lorsqu'il s'agit d'établir
jjyj
i^»Xs.
Mki yrdn
estnerei
u endri sâvè u pestei
netens
cenyàl u qâsïiqi
JLiCÀ:^
une balle de plomb,
siirb,
^-i\
LXÂÀiu-yj
<,'«
O^Àilî»,
de production au producteur. Exemple:
le rapport
(AJjLoO
yïdulM
XjJli
«JJi
enyuri sirdz u
é\j>
I—>yJ3W
vi:Ajl.^J5
yuliitj tehrîz
ielidr
ett^îri
u
oymdq u
yildn u
L-^-awO
«j-^'Ij
sibi
v_jy;./i)
demâvend u
behi isfehân
liindûvdn'è'i
u
;!
v.;>.jlij
yïddb'iy
Jierb'àzei
nîMpûr beydyet
meryub u nehdyet metlub miMsend
En
fait
Tauris,
la
de
fruits
pomme
et
de
de
produits
Demâvend,
la
du
sol
poire
de
de
la
Perse, la pêche de
Netens,
la
grenade de
238
Sava,
pistache
la
de Nisapour ont
320. Par
pour former
un goût exquis
extension,
(fille)
It'is
,
Jacob
le
pastèque
et sont fort recherchés.
le
(fils)
génitif s'emploie
^yicà,
quelquefois
(162) et les sur-
Marie (mère) de Jésus, \i>^
de Leith ,
ij^^
cailles (vesem), Lâj »L-w
maçon, aimant à
et la
:
de Zohra. -iJC*-vw»
preneur de
coing d"Ispalian,
le
du rilan
la iigue
,
noms patronymiques
les
*Jw< meryemi
_.w««-E
Quatre Oïmaks,
des
raisin de Siraz
le
,
noms. Exemples
ye'^aquhi
pays
dii
melon de Naliicévan
bâtir, *J>-U.i>
t
S'x
kâiici
/wULe
^'^AJ
\—i%Sixj.^
^I^lj fàiimei zohrâ. Fatime
vesemyzr , Kaous l'oiseleur,
lit.:
^abbâs sâhi hennâ, Abhas sâh le
Behrâmi
Jiâgc,
Berhâm Teunuque.
§ 2. IZAFET d'adjectif.
321. L'izafet
jectif qualifie,
du
génitif
approprie,
manière de
la
et
l'izafet
Dans un exemple
san, ne diffère point.
nous avons exprès confondu
gladius ferreus, et de
l'ad-
ci-dessus (315),
les adjectifs
^2;^—cio'.^^
de
accorder, en per-
les
de
(jvvLP!
r^^
peuple nomade,
["-^r^'
avec d'autres substantifs mis au génitif, pour faire voir
combien
ces
deux rapports
se ressemblent quelquefois;
en remplaçant i^v^î, ferré, par ^^! âhen, fer, et
en employant substantivement l'adjectif ^xXioL^, homme
car
vivant
dans
le
désert, on substitue l'accord du génitif
a celui de l'adjectif, sans altérer aucunement l'ordre grammatical.
322.
L'izafet
ne
fait
accorder les adjectifs avec un
substantif que lorsque ces adjectifs servent d'épitbète et
font avec leur substantif logiquement
JOULj s»y
^'^^'*'"
iule7id,
yâh, un ravin escarpé,
U4J
un
seul sujet, Ex.:
une montagne haute, «iJi'j % .c> deret pertu^^-^iO desti pehnâ,
une plaine étendue.
239
Mais
323.
l'izafet
disparaît au
(AÀJb
,^i^Mi\
est,
il
rien
a
n'y
J».>i^
s^T^
temps,
un
^f^
ravin
K^
riyS
c^^'W^ *—*^
d'étonnant
<i^'seri
si
'^y^^
'"^^t
^'*
une montagne est hante,
ôuqdt derè parfydh mtseved, pour
escarpé,
est
adjec-
Exemples:
cesse d'être épithète.
tif
moment où un
siiA.*^'
^'>'*'^'
billend
oay
JC5
la
'
plupart du
im'-^^ ^-^H ui*-^>-^ '^^^^Sj-oX^
Mcyytti dtist peJiud sudeu est, le propre des plaines est de s'étendre, etc.
Ici les
leurs
substantifs
sont plus
et
adjectifs JOLL,
à
épithètes,
slio-j,
l'annexion
U^. ne soumettent pas
d'izafet, parce qu'ils
ne
mais jugements portés sur sj/, »^0
vijA-vOO.
yestè ziân tenyy yihàmj tenydil
—
yilrisnè nàlân
u drân senydil.
Cette détresse angoissait tout un monde. L'affamé gémissait (gémissant);
les rassasiés (les satisfaits)
se
taisaient (se taisant) avec
Il faut lire yilrisnè nâlâ/i et
drdu senydil
et
un cœur de roche.
non pas
yûris>ièï
nalàn
et sîrâni senydil.
La
324.
remarquée
suppression des izafets d'adjectif a déjà été
(187).
Elle a lieu dans les
noms composés.
§ 3. IZAFET PRONOMINAL.
n
nées
serait superflu de revenir ici
(271—278) concernant
l'izafet
aux règles déjà dondes pronoms relatifs.
§ 4. IZAFET DES INTITOLATIONS.
L'étiquette orientale, considérée au point de vue
téraire
,
mériterait d'être traitée à part.
eMque d'un personnage
et,
La
lit-
position liiérar-
par conséquent, les titres plus
240
ou moins honorifiques qui
coup sur
le style
lui appartiennent, influent
du discours ou de
qu'on
l'écrit
beau-
lui adresse.
Laissant de côté tout ce qui regarde le style proprement
dit,
y a, sous
il
rapport grammatical, des remarques
le
à faire sur les formules dont la connaissance est indis-
pensable dans la correspondance ordinaire et
même
dans
la conversation.
L'épithète
325.
au
nominatif,
c'est-à-dire,
s'adresse
Exemple
haii
prend
qui
et
du degré
place
se
de
l'izafet
du nom propre de
la
la
son
première et
complément,
personne à laquelle on
hiérarchique
de
cette
personne.
:
(»Li2.J
...'jjj
moxammed
honorifique
lidtii
jJ L/Aȣ
émir
(•LaJ
nisdmi
-yo!
'^eçdkiri
("1^^
<-X-!h^
Cj'JL>
t/euâbi
nizâmi yràn, S. E. Mohammed,
généralissime {amir nizâni) des troupes régulières {nizâin) de Perse.
,
Le
titre
substantif <—j^-^
d'excellence,
(litt.,
c'est
puissance) correspond à notre
une épithète qui donne
l'annexion de tous les izafets consécutifs
,
lieu
à
que nous avons
compris sous la dénomination spéciale ^Hzafet cVintitulations,
parce
qu'on
ne voit nulle part
Une
326.
stration,
ne
seule
suflSt
y rencontre des constructions qu'on
ailleurs.
épithète,
pas.
surtout en style d'admini-
Plus un dignitaire a de droits
à votre considération, et plus
il
faut la lui prouver en
prodiguant des épithètes. Exemples
:
Le Sâh de Perse , en écrivant à un puissant monarque de
commencerait sa
^j^^
l5^^'
la chrétienté,
lettre ainsi:
U*^y
«jy
>ii^!>^'
^^J^i
qU^T
J^jz^
s^jLii
241
•.^y^
{^Jj o^^i-^j
tiUL^»
8-^3
«-.jèj,
bâryâ/d sevdbit yuruhi
âsmdii
ti5JUx
(»iic'
.
Jai^l
ârdû efzdy éurenyi saltanet «
memdliki Muket u déulet yâry e^azem selâtîni
^ehânddrxj fermdnfermdy
medxiyy^i^ epiemi
milleti
Q^s
ciUlaLw
xuzûri e'alaxezreti pddïsâhi felek destyàhi hurMd siikuhi seh-
ie^wti
ryiâri
^^'AJL^3
i^LcjâJUjS
fievdqmi
déuleti
i7nperiei
imperafûri e'azemi
memâliki fûldn u yeyreh u yeyrek.
Au
joyeux de
festin
verain splendide
présence de la plus sublime majesté du Sou-
la
comme
le ciel,
majestueux
comme
l'astre
du jour, mo-
narque d%ine cour céleste, qui gouverne autant de nations
d'étoiles
de
auxquels
le
plus
obéissent
grand
empereur des
L'héritier
pereur
la
personne ajoute à
qui
des
d'entre
autocrates
puissant des
émaner
fait
contrées
glorieuses
des
y a
et
mettre à exécution ses ordres,
et
et favorisées
par la fortune;
de la religion du Messie, le plus
potentats
les
{Mqdn)
qu'il
du trône du pouvoir
puissances impériales, le très-élevé
états (tels et tels), etc., etc.
présomptif du Sâh commence ainsi sa lettre au
même em-
:
vi^Jj^
JCmO
Lùaï
O.lXï ^yJi
vii*-Ji-Vjt^
ainei zemîri
her
sdlii
dont
fixes,
souveraineté,
la
l'éclat
kesver
irnperdiuri
j"rS^
mumri
0-Aii:$\JLcl
jfr
)y^^
-yU r**^
U**-^-
jV^**-^
Kl
~j
XajÎ
"i.
I
.*!.
e'alaxszreti qeder qûdreti qezâ séuketi sdhen-
heHU kéheryiri sekriydri m^adelet yûsteri me'azirei
e^azemi
<S)\
'emmi ekremi fuldn
ndm
mûrieqqel
jpeziri
u muteressem
mibdsed
Que
(ce
que
j'écris)
se
reflète
et
se
grave sur
le
miroir de l'esprit
16
242
enluminé de
majestueux
plus sublime majesté, puissant
la
et irrésistible
empires, qui conquiert
donnant à ceux qui
magnanime,
Le Sâh,
riale
comme
les
lui
empires, souverain propageant
la justice, par-
etc.
megdet
nebâlet
les qualifications suivantes:
io>-*L5^
^.i:acLl«5
o^ ^"^
W.l^
Excellence,
issu
et
d'état, infaillible
^i^.^^
n negdet niçabi felidmet
ihtiçdbi
magnanimité
oA:^^
Vw)La.i
nizdm dmûzi umûri
veziri by neziri mûsîri sdîb tedbîri
les
don des
écrivant au ministre des affaires étrangères d'une cour impé-
(«jLjwJoI
M
la prédestination,
demandent grâce, empereur grand, mon oncle
de la chrétienté, lui donne
ge)iâbi
comme
l'astrale, le roi des rois qui fait
la
Ot\:5^
^ y^5 jyt^
y>^
u
mend^et
intîçâbi
^elâlet
mehdmi gemkdri
efzdy
revdlj
V^-'*-?'
fûldn
d'une origine illustre et glorieuse, apparenté avec la
instructeur
puissance,
et
coordonateur des
affaires
garant du bon aloi des transactions internationales entre
peuples de Tunivers, ministre sans pareil, conseiller avisé et intègre,
(suivent le
nom
et
le
rang dont
deux
il
Europe).
jouit en
d'intitulation à
y a
distinguer: ceux dont l'omission ne peut pas avoir lieu
327.
sans
Il
la
les
clarté
consonnes
avons
peut
la
indiqués
prononcer
manière
usage dans
izafets
ceux qui ne sont
et
,
au commencement
comme nous
,
continus
les intitulations
,
figurée.
l'avons fait,
omettre
les
concours de
le
d'un mot.
dans la transcription
la plus usitée
Les
,
pour éviter
placer par la conjonction 3 w
328.
d'izafets
du sens
qu'euphoniquement
plusieurs
les
à
nuire
ajoutés
espèces
,
Nous
On
ce qui est
ou bien
les
rem-
à volonté.
en
question
sont fort en
des chapitres et épisodes des
ouvrages en prose ou en vers. Exemple:
243
megmelîy
si^ri
%Mte»îé^^i
veqâye'^di
be^azî;/
milâ^mi/è
it
serxl
fezaili
ievery u me'anevzy fuzelây meitçlnn
Mention succincte des événements du règne de Moavia,
et description
des vertus ^Aysiques et morales de ses contemporains les plus distingués.
329.
cette espèce d'intitulations qu'on ren-
C'est dans
contre souvent les exemples de la double influence syn-
taxique de
un même
peut
,
Ce mot,
persan.
l'infinitif
temps
tout seul et dans
s'adjoindre l'izafet
préposi-
les
,
tions et les terminaisons propres à sa nature substantive
et
peut
il
avoir
aussi
régimes directs
ses
v_iu«^.
isi^OiJ
ifcJ
jL*^
rice auprès de Joseplî,
deni
u>yJ^^
^erzè
ti
rwybet
jl^sàn
o'^-' J
numâyed
,
*J
xXviuXi'
nuit
|/^A^
s-S-*^. *J
Ij"
Msrd
bè ytiç'ûf ta bè
Pendant
y_à,A«^
XJ
j^ax
^ezîzi
...iAajw.
j-Jj-C
QLflj_5 qO^jÏ
U^VJjs *^^ recideni
la nuit, le
^^
îi
refttni
•fait
à
Xeyla
megnûn
pied
,
gouverneur
et partiellement
^^J0.«|^3-
etc.
un
0;L>l
0-5r^5
misr bè j/uçufi
''dléihi
{'eztz)
t^^^
es-selâm
d'Egypte, vient chez Joseph, qui partiel-
cache ce qui
;î
i_.^—il
yiizestè bud.
vAxj
s'était
«oLo
passé entre lui et Zuléïhâ,
,;so
lu
rrt*^ ^v^^
bè X'^ÙS pi-yàdè be^ad ez igdzet fidsten ez leyly ,
pèlerinage,
ez
les servantes font étaler leurs
arrive;
M bînm dvûrden upenhàn ddsteni ânci der raiydni vey u zuleyRâ
lement avoue
sebred-
kuddm
;de savoir) laquelle d'entre elles deviendrait
^^^ QA^b
O^.y
l55
•ùy^
La
afin
de son choix, S-Jlc
l'objet
zuleyHâ
,'\^S JOto^» ...>\-y, w^-îi
ijyO
...Li
1»'*-^
kerdeni kenîzeyâu gemâli
charmes devant Joseph,
firistâd&ii
ZuléïHâ (femme de Putiphar) envoie sa nour-
ddyèrâ bè nezdîki yiiçuf,
(AjU
.-jv.^LxAwJ
LjSfyV
K*^.^<->
et indirects
Exemples:
propres à sa nature verbale.
après
en
avoir
demandé
la
Megnûn
permission à
244
DATIF.
II.
330.
L'emploi des deux formes du datif (119) de la
Voyons ce
déclinaison persane n'est pas identique.
commun
ont de différent et de
les
Datif avec la terminaison
a.
Le
331.
directs
du
posséder
,
datif
vi^jwf
(.
verbe
y^
**^;^
bûden^
r?^"*^
i^i-*^
mdrâ
un pareil soupçon,
3 ^^ mdl u yen^rd mdr u ren^
conjonctif.
Ex.
\ii^M»-o
nîst,
«JCwLi
Mi
je
ne
yddet
nous
,
n''
r^r^
332.
ces
locutions,
on peut
lui
datif au ne peut
le
substftuer
un pronom
:
*_bL3» Mfirem mst ou
m'en rappelle rien,
hd!ked, rappelle-toi-le
il
veut dormir
Le régime
met toujours au
b.
333.
')^
avions jamais.
je
,
vi>s,.u«jô
n'en
ai
*Oy
hih yâclem
k^-j^^
aucune souvenance,
<MuOy
souviens-t'en, vi;A-Jwf
ydditdn est , vous en rappelez vous quelque chose ? iAjLwc
Mbek mîâyed,
Ki,
yûmdny nebûdè
esi , chaque-
mjv.^j^
etc.
mais
t.,
régimes in-
celui-ci signifie
:
heryiz êenm
Dans aucune de
remplacer
les
lorsque
richesse a son souci, et chaque_ trésor a son serpent,
«OfcAJ
qu'el-
elles.
!..
pour
est obligatoire
qi->jJ
Exemples
avoir.
entre
On ne
(litt.:
le
sommeil vient à
indirect des
datif
etc.
se
L
Datif avec la préposition
w.
peut pas substituer le datif
Ex.:
ip^-ir^
^ji^l^^-
verbes impersonnels
toutes les fois que le régime indirect
port de localité.
lui),
OOb
î^
au datif
marque un rap-
245
ajAjuww.
»jL^. heMiiè âmed,
0*ji\
pd
bemeqsÉd recîdîm
Ofcxaftc.
berikâb yuzdst ,
Omar
frappe
J^^e»,
il
mit
main
Dans aucun de
synonyme
du
marque que
iu
Pour
^J^
^L
fant à l'école, ;i;A.>L
cent ducats en jouant avec lui,
Le régime
qO'o dâden
et
,
^
donner
beymn ou
(__5jjç:^
Mzy beû ou -OiO
335.
que
la plupart
du temps
un
endroit à
*.^ft^
(Aas
sed
ésrefy
il
beû
bâlit, il perdit
etc.
h.
est
l'avons
peut être mis à un des deux
,
i_jLCw.jJ
'.«•
:
ysânrâ yoftem,
je
leur ai dit,
Mzy ûrâ dddem,
^--tS?»-
je lui ai
du
question
datif iu,
remarquons
en dehors
faisant
les
déjà vue précéder les verbes (62 et
fonctions
de
la
conjonction
L
6<î,
(295);*
Elle
s'emploie
en, selon, au gré
yXi
dire
,
etc.
Puisqu'il
Nous
et
avec,
:
cas.
a.
€9)
Ex.
envoya un en-
la préposition *j a plusieurs significations
de ce
ne
iu
,
autre.
nous avons confié à Dieu, f^Sui
Exemples
•jUiolj
donné quelque chose,
(jiiJ«Lwi3 «fe^^ei
indirect des verbes ^JCài' /o/'^ew
datifs indifféremment.
U
ne saurait être rem-
«j
,
mektebMiiè firistâd,
bè
tifly
t-jli'j
^«/«/z 'owter
datif est ici en quelque sorte
le
beh'ùdd siipilrdîm,
iuL^S^UJ^X.»
334.
_c JiAj
(à) la garde de son épée, etc.
mouvement d'un
li-X:^.
l*jO-iyw
oLX»«,s
est sur
locatif.
le
maison, LiiA^tjo
la
ces exemples
parce que
S
venu à
pied à l'étrier, ...y
le
au cœur, vi>wwt .^^Cà^^ Loaxflj
ieqebzèï semsîr est, sa
placé par
est
il
nous arrivâmes à notre but,
,
_jj
sjLij
Silj
de.
dans
le
sens de par
,
poitr,
danSj
Exemples:
tdzè betdze
nôu benâu, en renouvelant,
frais en frais, de neuf en neuf),_»i^
*^
J^
'"''^
^^
(litt.,
de
^^> à un cheveu près,
246
O'ixj
o'J<-.^
-bL^.
'tXi>
lAXS'
dans
par
cheveu
(litt.:
le piège (proverbe),
que
hdd,
Ja.àij
Joai
u bemerrdt
lefz
oL
de
restant
le
beddm nemy
^^
mot par mot,
belefz,
à plusieurs reprises, maintes fois,
,
*ÎJo L^J
behdtiri hilclâ, pour l'amour de Dieu,
Igklek behevd
ç^
,
cheveu),
bekerrdt
cigogne en
iifted, la
îxj *Ljt
(vos) jours
^
l'air
(i)^bG
ne tombe pas
bdqîy eyyâm, b^izz u
kdm
en honneur et au gré de
se passe
votre bon plaisir, etc.
hè
«j
raison de, au prix de. Ex.:
a
aussi
signifie
Hâfîz dit:
LU 0-=s^
dûst
eyerci
seri
^i:^-*«5i3
—
mdrd
nemîhered.
belizy
»-=>-J^^
be'dlemy
muyi ez
7iefilriisîm
dûst
Bien que l'ami
cas
^_5l-o>o
de
refuse à nous acheter
se
même pour
un
vendrions pas
nous ne
nous),
rien,
(fait
peu de
seul cheveu de sa tête d'ami
pour tout un monde.
Les
c.
prépositions
hè
iu
dans, se suppriment devant
de temps
,
^wo
^L>
(bè)
suis
venu
(à)
,
au
J
,0
lieu et les
{der)
,-
i3]^«s>'
et
,
Exemples
gdy nierôu
Téhéran ^jjJo
,
noms de
nulle part, reste assis (dans) la maison, |»lX-<!
dem, je
à
,
surtout en style familier.
»j\.à>
(jVwjiJj
pour
,
les
der
,
noms
:
Mne
benisîn, ne va
(Jje)
teherân dme-
gv->
^jiJj-o jjj beréu (der)
menziles exvdl beyir, va (dans) sa maison pour demander des nouvelles,
\^
kX>.JsjyO
il
(,i>.«M*jJ
«-^
{(ler)
n'est pas (dans) la boutique,
«jLi-O». {der)
l»jL\-fcA«.
'esry
il
(J>*-i^/«
mîreved,
^i
t
g
-"
(dans)
^-^^
la
{cler)
journée,
le
les
leby rudhanëi
dort, (dans)
{der)
sexrd mîyerded
champs,
v>.xi
reddim, (à)
rivage d'un fleuve,
rûzhâ miMbed
il
nist {der)
rôde (dans)
{bè)
de la nuit, nous arrivâmes (sur)
xuyre
il
tombée
iAjL^S^ '^35)
sebJid {bè)
la nuit,
la
^ '^^
meAmdny
va (pour) faire
247
*J*J
(à)
{der) ci sê-et
lâyed (he) sikdr berevim
,
"-^iLi
ciA.cLAv
(en) quel temps
,
»^
ou bien,
quelle heure faut-il que nous allions à la chasse?
ACCUSATIF.
III.
conserver et où faut-il supprimer
OÙ faut-il
du régime
direct,
proposé
souvent
une solution
de
XfJ^
iC?> {der) ci veqt, ou bien
des visites, c^Js»
les
ment,
infaillible
aussi acquérir à
d'attention
poser
orientalistes,
sans pouvoir trouver
et
Ils
de
portent en
eux-mêmes
le senti-
de ce qui est conforme ou
Un
leur langue.
étranger peut
un certain degré ce sens exquis à force
d'usage.
Nous croyons même
possible de
générales pouvant servir d'intro-
règles
quelques
Les Persans n'ont pas besoin
critérium^
génie
au
contraire
terminaison
problème que se sont
Tel est
?
satisfaisante.
règles là-dessus.
la
le
L râ
duction à cette sorte d'étude.
Le signe K de l'accusatif se supprime toujours
un nom qui entre dans la formation des verbes
336.
après
composés (100), qui abondent en persan.
a.
Il se supprime pour la plupart du temps:
Après un nom précédé de numératifs cardinaux (208)
;
h.
Après
les
sens vague et indéterminé (121)
;
c.
Après
les
d.
Après
337.
338.
toutes
les
faut
Il
les
noms d'un
fois
noms pourvus de
noms de
lieu
conserver le
que
la
l'article
et les
signe
d'unité;
noms de temps,
1^
du régime direct
suppression donnerait lieu à
un
double sens, ou qu'elle se ferait au détriment de la précision voulue,
339.
On
conserve
L ordinairement:
248
Après
a.
régimes
les
démonstratif (249)
b.
Après
les
c.
Après
le
précédés d'un pronom
directs
;
noms
pronom conjonctif
suivis d'un
(225)
;
régime direct d'un impératif ou des ver-
bes causatifs.
Après
d.
les
numératifs cardinaux
du régime direct auquel
ils
,
la terminaison
se trouvent soumis par
îi
un
verbe, n'est obligatoire que lorsqu'ils s'emploient isolé-
ment,
c'est-à-dire
une exception à
en
qualité
de
substantifs.
la règle générale
surtout dans le langage de l'arithmétique,
donner
ici
^S
fz..^^
Î..L^:ç-
^,t
/*-««^
1^.^^
les
^-JÎ
*^^
dictionnaires.
s»^'^
^'j-ï
^^- j^^
tour
tt
rd yn fSur
yn niMn
numud u
nd
se gem'-'i iehâr
se zerhi iehdr
deldlet ber
Exemple
^jL-^J
:
O^jLrtvPj
l;^L^
j
u
Jdndiiçè beï/eheti ^em'-a u iefrig
nïsdnhâ qerdr dâdè
frîqi se
dont je vais
rxf ^^ ^}
>
der Hlmi
est
quelques échantillons d'autant plus volontiers
qu'on en trouve peu dans
.^h
Ceci
(203 et 208) et an'ive
zéro
u feqsîm u mûçâvdt
rd yn tour minuvicend pen§
te-
rd yn tour u iehdr teqsimi hest rdyn
mûçdvdt ddred
.
.
,
,
bdyed dûrd bd se ^em'a
iehdr rd ez dn tefnq kerd u bdqy râ bedu zerb nûmûdè xdeUi
249
^umlè rd
râ ierân
tûç'a
Dans
my
de
division
trois,
huit ,
ainsi
:
ainsi: 5
4
kuçûr
dnii
dû
heft silmn u
du Mmsi iekâr
est
siidsr^
"min
-H-
8
— 3j
2
au
et
3
s'écrit
ainsi
ainsi:
3X4:;
=
signe
,
désigne
il
en soustraire
et
4.
on
écrit
:
Le
en
soit
\\>J>
persan
vocatif
faisant
précéder
faisant
les
Jiiklâ
etj
cet élif et
dam
Il
Quant aux
:i
persan)
,
g'wa^rtf
cette
J.
VOCATIF.
forme de deux manières
se
substantifs
les
suivre d'un élif
6 Dieu
le
frac-
f de y, sept huitièmes et deux sixièmes, ainsi: J et
IV.
en
cinq
4;
-f-
quatre
l'équation
deux cinquièmes de (q^ min arabe, pour
neuvièmes, ainsi
:
Après avoir multiplié
restant par 2, divisez le résultat obtenu par 3 l)
tions,
3
quatre
qttatre,
trois plus
trois fois
quant
;
de la multiplication, de la
de la soustraction,
l'addition,
additionner
faut
u
niivieend
de l'équation;
et
moins
ve
de l'arithmétique, on est convenu de se servir de signes
la science
figuratifs
kiimd
teqé,m
hecè
=
!
LiJl\3»
interjection
se
d'une
i
soit
,
interjection
exclamatoire
Kiidâyâ.
En
:
,^'
poésie
quelquefois,
trouvent,
remplacés par L ra, désinence du cas oblique. Ces deux
dernières formations n'ont jamais lieu au pluiûel.
V,
340.
L'ablatif
(123)
position caractéristique.
1) Extrait du
i_j't.*M.>-
ABLATIF.
conserve toujours
;'
ez
,
sa pré*
Exemples:
v-jlxS'
kitdbi xeçâh, livre de mathématiques,
par Mirza Djéafer, ingénieur en chef
Lg**^
(J"'-^-^-*
muhetidis bâsy),
ouvrage lithographie par l'ordre du Sâh à Téhéran, en 1262 (1844 de
J.
C), in-8* de 341 pages. Cest
de ce nom.
la
première arithmétique persane, digne
250
^yj ^^^ ^io
^liTt
yer benâled
—
direUt
Si
Mh
yeky mûry
tu yeky
hy rizây
ki tuvâned hemûlki tu
pauvre
quelque
(Dieu)
teyi
zi
—
lemûy âyâhy
connais
tous
fourmi
les
ze'^âif
—
tu ez esrdri diles inûy
(pour yek heryî) nAufted zi
hery
kuned yûmrâhy
même du
plaint,
se
de
secrets
consentement,
j( jj-
^y«5
fond d'un puits, tu
son coeur, tous
ne
(litt.:
tombe pas de
à un cheveu
l'arbre une seule
près).
Sans
feuille
qui pourrait, en s'égarant, porter du trouble dans l'harmonie de
ton
ton royaume. (Le
dernier
il
hémistiche peut
se
traduire aussi:
Quel être
BOUS ton empire peut se dévoyer?)
lier ci ez
dSunân
Chaque obligation que tu
ajoute
le
Msty
bè minnet
auras
—
der ten efzudy ez gân kâsty
demandée aux gens bas
au malaise de ton corps et ôte de
la force
à ton
et ignobles,
âme
(litt.:
dans
corps tu augmentas, de l'âme tu ôtas).
i3^ ^-« 1^.
ez peridenhdy
rusvâ
my
vi>s.ww^L>-
^
reny u ez tepîdenhây dil
s.L^saj
—
'^asiqi
oui(c
bîëdrè her
gâ
hest
seved
Partout où
déshonoré;
se
par
trouve un amoureux infortuné,
les disparitions
il
se
compromet
{rïisvâ,
de la couleur (les pâleurs subites de ses
joues) ainsi que par les battements de (son) cœur.
251
Quelquefois
341.
au travers
par
,
à F endroit
aôLiO».
Oy
*j>Xàv
,
de l'ablatif doit se traduire par
:t
y^^
t« kdkul yiHftè
là henger buridend
trancha
avec
»JAS
Li
:
redd sudîm, nous passâmes
riidhânè
ee
;!
(à gué) la rivière, iAJ;Aj.J
Exemples
de.
-î
J^l^
I
ww-aw fert^Jre?
l'ayant saisi par le toupet, on lui
,
- 3
tête
la
un poignard,
^
iJvï^
^^ tûfetjU û,
'}
ou bien
JwtàiiJ bet'ûfeyli u, par ses bons soins, grâce à sa protection, sous
^
ses auspices {tûfeyl, litt. curatelle, protection
La
342.
préposition
donne
-S
d'un enfant, tijl^
lieu à quelques locutions
élégantes qu'il est utile de retenir. Exemples
jj
o>^j
emporta
il
ou bien
ez
dest
mains),
de
îj*v
cette
..-j'
ez
:f
yn
gân
siisten,
.yLvl^Ai
sera reKt b'ûrd ou ^i>s..wjj berbest,
maison (ce monde)
plia ses bagages (pour:
il
renoncer
-AAafiJ"
à
il
la
:
vêtements (son enveloppe),
ses
.JCam^
mourut),
vie
de son
(litt.:
imI->*
âme
j'
c^*-*"'^'
se laver les
ez feqsir yûzesten, passer par-dessus une
y
faute, la pardonner.
dies ez
Le
.ù
...lX—/c)
L_j
geyerem yirift.
feu a pris à
:*
ez
pd
mon cœur
der dineden,
ne pouvoir plus marcher, perdre l'usage de
îO;
Q-»
yn
:!
lietâ
ser
ez
men zedè
,
ses
(foie)j
être
jambes {pd),
(littér.:
au point de
fatigué
la
_vw \lxs> ..—j{
tête de cette faute
vient de moi, j'en suis le principal coupable).
(jiJJC> vi^cèUv
M/«y
/ij
*e^^
u s'ûKenhây
Veux-tu
M
sehti
être
siisii
^_gLgjL<y^
vi>w*sAv
gehdn her tu beyiizered
uXi ,g,.c
—
;'
,AXJ
beyûzer ez
"-ehdy
s'ûst
Ms
à
l'abri
des
faiblesses
et des duretés
du monde?
Re»-
252
toi-même
.nonce
à ta
faiblesse
dans
maintien de
le
la foi
jurée et à la
dureté dans tes propos. (Hâfiz.)
CHAPITRE
II
DES TEMPS DU VERBE.
Ceux
du paradigme persan qui ne
d'entre les temps
trouveront pas détaillés dans la nomenclature ci-des-
se
sous
auront été déjà suflBsamment expliqués plus haut,
,
ou bien n'ont rien de remarquable dans leur emploi.
§
1.
INFINITIF APOCOPE.
343. L'infinitif plein que les auteurs anciens employaient
pour la formation du futur (52) est aujourd'hui toujours
remplacé par
344.
impersonnels.
les
J-=>
Mi
l'infinitif
apocope.
apocope
L'infinitif
)j a i^ f^.5
'^^^.
:
ne
saurait
trouver
aucun
Me
Dans
la
qui
plein.
vise
à
Ce
sans
l'infinitif
n'est
g^
Hâr tietûvân ëîd
peine, ni cueillir aucune
(^Envdri Sûheïly.)
langue moderne, après
impersonnels (101),
finitif
yilly hy âzâri
trésor
rose sans essuyer la piqûre de l'épine.
345.
LT?^
ol>^ ei» L^
yengy by ren^ netuvân ydft u
On
met ordinairement après
se
Exemples
les
trois
verbes
apocope est préférable à
l'in-
que dans un style prétentieux
l'imitation des anciens
usage d'expressions comme
les
que
l'on
suivantes:
fait
et
encore
253
Jy^Lio
l,
H
rr^
.•yiâi
me
ne
il
l55
3"-^
'r*
parler
de
pas
sied
mer^ der
Râhy Ueriden , que veui-tu acheter ? .Lxi
der âri^â
lefermûd kerden
myâr,
il
M.
etc. (Extraits du Yûlistdn cités par
L^
silHen
veij
.O
!
yoften
^^y> *^-
QiAj-i»
de lui,
q^j-^ "^V*;^
faire des peintures
ordonna d'y
^
II, p. 85).
Viillers, Inst.
§ 2. PARTICIPE PRÉSENT
Tous
346.
endè
et
présents
participes
les
(57
â ne sont guère que des adjectifs verbaux,
\
s'emploient aussi en guise de substantifs
qui
comme
clinent
en
cipe
ticipes
îS(Aj
en
en siAi
60)
,
I
(î
tels,
et se
,
avec cette différence que
dé-
le parti-
peut se mettre au pluriel, et que les par-
ne s'emploient ordinairement qu'au singulier.
§ 3. PARTICIPE PASSÉ.
347.
v-jj
iu
Les
Turcs
Osmanlis
tè.
niques
On
8.3
de,
ou
connaît l'usage immodéré qu'en font les chro-
turques,
où
les
aux autres au moyen de
quefois des pages entières
tention du lecteur.
heureusement
charger de
suivi
La
ce
périodes
des
rencontre
l'on
longueur excessive, dont
à
ont un participe passé en
celui des Persans en
ub, qui correspond à
membres sont unis
les
uns
ces participes, occupant quel,
en fatigant
les
yeux
bureaucratie de Perse
mauvais exemple
participes
d'une
passés
le
,
,
et l'at-
ayant mal-
se plaît aussi
style des firmans et
autres pièces ofiScielles, ce dont on trouve peu d'exemples
dans les bons prosateurs de la Perse.
du participe
s'agit
passé
est
fort
varié
Cependant
et
permis
de l'emploi des temps composés dont
l'usage^
lorsqu'il
le participe
254
passé
à
comme on va
partie intégrante,
fait
voir tout
le
l'heure.
Le
348.
de
participe passé remplace le prétérit
Exemple:
l'indicatif.
..-«j
is.j
l-«r>
f*^3
hâdi
sebdrâ
ferrâsi
composé
lAi-il
Om.^-'
'^'-^-^
yofte
xLeLi
3i'
OjtXàj (^u
td fersi zûrnurrudy beyûsterdned u
(est)
dâyei ebri hehârrà fermudè (est) ta henàti aehâtrd der mehedi
jperverâned
{est)
u
hddè
{est)
direhtdnrd behel^ati nôurûzy qehdy sebzi vereg der ber kerdè
sdRrd beqûdûmi mducimi
etfdli
u
nây
'eçdrèï
1)
reèî'a kïddhi sûkufh ber ser tie-
beqûdreti kâmilei
û
sefidi fdiq siidè (est)
tuHmi Kûrmâ bè yûmni terbyeteh neRli bâciq yéstè
(^Dieu a)
Il
(allaiter)
jeunes
-
cep
les
Au
1)
persans
de
les
ordonné à
(a)
filles
poitrines
vigne.
arbres
mon
préférable,
Il
ne
ses tapis
nourrice du nuage printanier d'élever
des végétaux dans leur berceau de terre.
des
lieu de (^li,
croient
la
manteaux
de
manuscrit
dlj"
u
{est)
ordonné au maître tapissier du vent d'Est de déployer
d'émeraude.
revêtu
zerriîn bè
-à
Ji\i, leçon que les littérateurs
tâk, veut dire, branche, et
s'agit pas ici
Ayant
en feuillage verdoyant,
.
J^\i tâky
du vin, mais de («jLjifcO désâb, en
persan, 14XJ pekmez, en turc osmanli et rj^oO dibs , en arabe: suc du
raisin
épaissi
par la coction.
préfèrent au sucre;
fdiq, auquel Se'ady
il
le
est
Les Persans s'en servent beaucoup,
blanchâtre,
compare.
et
et le
en tout semblable^ au sehdi
255
comme
robes d'honneur (dont
de
d'autant
au jour) de l'équinoxe vernal,
jets
de fleurs sur
la tête
il
un souverain
des petits (jeunes pousses) des rameaux, et
pour fêter l'arrivée du mois de mai. Par un
coifi'és
parfaite, le. jus d'un roseau (est)
devenu du miel
d'une datte, grâce à sa sollicitude providentielle,
palmier élancé.
^b,
de
après
,
participe
le
c'est-à-dire,
6^^-)
,c-^'-?j
le
les (a)
de son omnipotence
plus pur, et le noyau
s'est
transformé en un
passé
,
omis
sont
qu'il s'emploie
en guise
subjonctif et de conditionnel
composé
prétérit
com-
Exemple:
posé.
^^
xS
bedîti
*LXx>Lxio
jij^
Uuby ki àfitW'est
sed) u 'asg
Malgré
quelqu'un
dmrdè
le sujet
^_jb3î
«/ i^y> q-^^-^
Jieryiz nesinîdem ki keey rira dûst yiriffè {bd-
(hdsecC)
cette beauté
(l'eût)
c:aa«'
choisi
que
le
soleil
possède, je n'ai jamais ouï dire que
pour ami, ou
Souvent, le participe passé
du
effet
il
{Tulistdn).
Parfois
349.
gratifie ses su-
mis des couronnes en boutons
(a)
s'en (fût) épris d'amour.
marque
l'état
{l'ilUsidn).
où se trouve
de la phrase. Exemple:
se 7iefer dervtsrd rts
kendè u gdme ez ten lîrun kendè u
Mb
zedè
der zenddn kerdend
Ils
barbes
ont
fait
jeter en prison deux ou trois derviches, tous ayant leurs
leurs corps dépouillés de vêtements et roués de coups
arrachées,
de bâton.
350.
Enfin
,
le
participe passé
seul le plus-que-parfait.
Exemple:
peut représenter à lui
256
dtdemes ddmeni yul u sûmbûl u reyx^^ ^ zemîrân behem dviirdè (bûd)
qesdi iehr ierdè (hud)
Je vis qu'il
ses,
pan de son vêtement avec des ro-
(avait) déjà rempli le
des jacinthes et des basilics, et (s'était) dirigé vers la
351. Partout
ment,
doit
accompli
se
rendre
ou
(telle
ayant
par
telle
action
ville.
passé,
participe
le
ailleurs
(xJilisfdii).
pris isolé-
ou après avoir
fait,
désignée
par
le
verbe
dont ce participe dérive). Exemple:
i
^
«'^•^ J^jij)
5
âdemy béd
H
(^Z
menâzili herr u
3
^/-
«^/
J5
^^
';Vr^ 5
6e%r peymiide u eqâlîmi ierq u
rû tey Jderdè u serd u yermyi râzyâr dMè u
telh
'^erh
u Mnnyi eyyam beçyâr
ieUdè bûd
un homme qui ayant franchi (mesuré avec
C'était
du Continent
et
ses pas) des étapes
de l'Océan, et traversé {tey) des contrées (climats) de
l'orient et de l'occident, et essuyé (vu) des froideurs et des chaleurs
sort,
avait
{btid)
du
goûté beaucoup d'amertumes et de douceurs d'ici-bas
(des jours).
La
place obligée du verbe persan
,
dans une sentence
,
étant à la fin de la période, tous les participes passés de la
O^
même
période ci-dessus se rapportent au dernier verbe
Ce cumul des
vice
que
,
chez
les meilleurs
de bon
aloi.
participes
nous
,
les
qui
rendent
virgules ,
auteurs persans et
il
se
le
hûd.
ser-
rencontre chez
est considéré
comme
257
352.
tous
y a deux aoristes, indicatif
Il
deux peuvent désigner
les
future,
soit
quent
AORISTE.
4.
§
soit
et
présente,
soit
L'usage en
conditionnelle.
l'application
et
et subjonctif,
l'action,
est
si
fré-
indispensable qu'aux exemples
si
poétiques déjà donnés (67) nous croyons nécessaire d'en
ajouter de nouveaux en prose.
L'aoriste
353.
Ex.
catif.
^L^
t
oL_l>
halùed u
'^dleini
^T^ c>^^
y
yo/iî
l.^Lsî
H
est
turc
eyer
^-<aC>
der 'irdqi 'areb u
dâreiûl ki r'ùçûm
en
[*^^^5
^X-Ci^.
j^
t_5;,0
de la charité jette un de ses rayons,
soleil
le
du jour sur
le
monde
_*J
i
spirituel
^^0
L'aoriste est employé
354.
JpqSj
^
mu%ihhet purtôu enddzed ^ehdni ^ân rd nârij
des erreurs humaines. (sLw
^»at'i'
j'
»S ^O
>»jUîÎ
revdnrd ez zulmeti hesery mij perdâzed
Dans chaque cœur où
répandent
o^IrS?
O^ÏlXJ' J.JV.J
dihj ki âfitâhi
lier
l'indi-
:
^'"^^ Li^
der
employé comme présent de
est
u
oriental:
ruliset
"^ddeti
v^L^v^jS
lietti
,n
et le
ils
vident des ténèbres
^
comme
futur.
Exemple:
OV?"
'-^-^'-^rV' ,y^^-tr^
heydàd cendîn hezâr
ez tûrlci qipcdqy siikna
U*')^.
qipcdqiydnrâ nîhi mîddnen.d cûn yurih ((ji.fcj,
attaque,
assaut),
qipcdq hosrou dfâqrd tesmîmi liâtir
fermâyîd berevew, u ysdnrâ mûgteme'-d
sdlite hederilbdri
17
258
sipehrmedâr
rdûl (turc oriental
bien
connaissent
comme
Kapc&kj
si
rendrai,
et,
afin
leste,
les
souverain
le
après
les
et
monde
du
les
et
Turks
mœurs
daignez
vous
que,
d'Arabie
milliers de
habitent plusieurs
nuhzeti humâijûn leskeri
'x^ni
sentinelle , guet)
:
Dans l'Irak
dit:
Il
ta der
âverem,
me
bien
u pïsrû bâsend
dans
la
Baydâd,
circonscription de
du Kapcak.
Ils
habitudes des gens du Kapcak.
Or
natifs des déserts
,
propose
d'attaquer
contrée
la
de
favoriser d'une permission, je m'j'
toute
la
durée de Fexpédition de V. M.,
servent de vedettes à votre armée victorieuse
L'aoriste est employé
355.
qe-
réunis, je les amènerai à votre cour cé-
avoir
pendant
se
meyMunrd
ils
en forment l'avant-garde.
et
comme
conditionnel. Ex.:
yoftè bud ki ez an ruzi ki ez dâr us-sultanet birûn reved td ruzy ki
bdz
II
dijed
d^r
lui
avait
her sehr u velayet ânci
dit qu'à partir
du jour
Mned
011
beteriqi
il
rûzndmiè
quitterait
du royaume, jusqu'au moment de son retour,
il
sebt nû-
Hérat, capitale
écrirait,
en forme de
journal, tout ce qu'il aurait vu dans chaque ville et dans chaque province.
(M. Quatremère, Notice sur
le
S
356.
avertit
seule
dit
La
que
.-jiAjuwJI
5.
PKÉSENT.
particule prépositive
ce
dififérence
et l'aoriste.
temps
qui
est
tLox).
^a
placée devant l'aoriste
employé au présent;
c'est
la
existe entre le présent proprement
259
Cependant
357.
^ ,p.
^A j^^^i
mîbdsîm
stimâ
èeyîi
pas?
ây
voir le pré.
de futur. Exemples:
(^^i^l-t^
'^*^
^^''^^^
o'^** ^^f
melimdni
kdku my Hûrîm, demain nous serons vos convives,
u
la salade de laitue {kâhu),
nous y mangerons de
mtj
arrive quelquefois de
il
sent faisant fonction
my dy
ne
ya
^^ _^XJ
j^î ^_f y ^^^
viendras-tu, ou ne viendras-tu
dis-donc,
,
et
etc.
Dans sa traduction des quatrains de Heyyâm (page
114), Nicolas a raison d'affirmer qu'en persan on empresque
ploie
toujours
pour
passé
le
présent et le
le
présent pour le futur:
Lo
Aj^ils.
vim
M
,
ma
reftîm, nous partîmes, pour, *J.»^
nous partons
my yûy
he
,
ysdn
Jci
»S Q^ioL c>Ài
sân
/ci
,
qLxoIj j^vX^_5 ^jj,
}iS
.
.
.,
^
fc^
j^
tu vas et tu leur dis que..., pour,
^1^
*)
c;a2.
tu Jidhy
reft
u
'"^^
mîre-
my
tu
j-i
revy
^|^3" yi
Vidhj
yoft bey-
etc.
§ 6. IMPARFAIT.
358.
L'imparfait des Persans, de
exprime l'action comme déjà passée
une
s'étant faite simultanément avec
3
(^j*
d^-^
«^^:?.
j^^ Jf ^^^
même
et
que
à la
e^-'
c^ y
der sexni yn fezd cend hezdr gdueoeri perendè misli qiimry
u zây
miveJid
u rizehd
là
uftddè
Md
midend u yMnrâ kecy mûzâxim ne my
Sur l'esplanade de
tourterelles,
pigeons
cette surface,
et pies,
miUdend u
ez
comme
fois
Exemple:
autre.
^^'
nôtre,
le
ti
hehûter
ddemy nemy
re-
siid
quelques milliers d'oiseaux,
ramassaient
les fruits
et les
tels
que
miettes qu'on
260
avait
et
tomber.
laissé
Ils
ne s'effaroucliaieiit point de
personne ne songeait à
La
359.
peut
particule
supprimée
être
on se
prétérit,
sert
la
vue des hommes,
incommoder.
les
caractéristique de l'imparfait
-*,
alors
et
,
pour
,
distinguer du
le
de la variante propre au condition-
nel et à l'imparfait, que nous connaissons déjà (51). Ex.:
[C^
.L>5
*1^
hurhâ
seih
Maintes
il
fois le seïH
prêchait
^ourd
beterki
(litt.
ffU-Av
<i)yO
LP.L
iS^fJi^
môu'^azehâij heliy yofty u der
biid
m'ordonnait de cesser d'écouter
sermons
des
fermûdy u
semâ'^a
men neydmedè
sem'^aï qebâli
(^J^X!,î
t^bljCyO»!
éloquents là-dessus
mais
;
il
cela n'avait pas d'entrée dans l'oreille de
(les
chansons), et
avait prêché à
mon
un
consentement).
(Se'ady.)
A
360.
place
la
de
on substitue quelquefois
^^a de l'imparfait,
la particule
la particule ^j.
Exemple:
veqthâ zemzemè helcerdendxj u heyti mu%eqqeqâne bvHândendy
De temps à
ou bien
ils
autre
ils
récitaient
Ce temps, dont
que
désigne
une action qui
et sans avoir
précédée
ration,
cits
les
ou
car
suivie.
il
7.
à voix basse (zemzemè),
PRÉTÉRIT.
les
Français
souvent
donné
prières
chantaient des poésies divinement mystiques. (Se'ady.)
§
361.
des
Persans se servent bien plus
ne
s'est
le
font de leur prétérit,
accomplie dans un temps
égard aux circonstances qui l'auraient
Il
est d'un
faudrait l'appeler temps de nar-
usage
fort
d'un événement passé. Exemple
général dans les ré:
261
AJ>->'j
L»)'
(jiiî
^iAj
QLiXj'
M»
^_5l^
Mil
fiolâku
v3ytxi
q'jj
i\iJ>j5'
râ
teUti
he
u der
moyul
dî>ini
qerdr yirift ki
0*^1-^ ^Ls'
ijj}Ss^
O^'
lP.j^"
^'^j
ber felitèï tabût tehdil sud u es
saltanet
revâni ûrd as
tefvizi kdri Jiânyyet
qLxc'j
Oj.Ai2.S>
Mksdry fexvH uûmûd erkân u
heymèri sehriijâry le dehmei
ret
io
^J^o!
((jiî, littéralement
:
xez-
e'-arjâm
potage),
rfâ<;feMrf
yhm
kenkds (mot mongol) kerdend rây
hedin
ki piieeri me/iter u ez
Mtemi gehmidâry heenymti âbâqâ
sSinni herdderân hehter hud numâyend.
Holaku Hân eut échangé
Lorsque
planche d'un cercueil (c'est-à-dire
le
colonnes)
les
mongole
et
de
ministres
les
la
après sa mort), et qu'il eut déménagé
:
de la tente de la souveraineté dans un caveau de cendres,
(litt.
contre
du sultanat
trône
principaux
les
Sa Majesté, selon
la
coutume
donnèrent à (en l'honnear de) son âme un festin (funéraire). Ils
,
se
réunirent en assemblée {kenkds) pour délibérer à qui revenait de droit la
dignité
le
hân.
de
La
du défunt,
Le
monde au
et surpassait en mérite
Exemples
c>ww|^J
ddmeu ddrem
partiendra;
q!
•}
ez â,iï
ses autres frères.
sûmdrd hehudd
à Dieu.
le
(>sjj|^i
employé dans
fils
ij^.*-^).
sens
le
aîné
du
:
,.1<J>
tiist.
&^>>rt;^
fut celle de faire passer
doigt d'Abaqa, qui était
prétérit est quelquefois
présent.
mandé
y prirent
résolution qu'ils
sceau de l'empire du
q^'l>
.0
X^
^Û
Si tu dis (devines) ce
^Cxi?.
s'àpiirdîm.
'.U^ 3
Nous
j?î eyer yofti ci der
que j'ai dans
(^i
voilà partis et
^
^
le
'"'^
pan, cela t'ap^
^*
reftîm,
u
nous vous avons recom-
262
La
362.
YÎriffen,
dans
pers.
le
sens de:
u>.5jj
,.-A,»*oJi
c>JjJ
de
3^
prendre,
...iAj .b
neige
la
et
avec un
construit
se
mit à,
se
il
du prétérit du verbe
sing.
yinsten. yirift ,
commença. Exemples:
il
il
se
—
etc.
oJsjV 'O^
mit à pleurer;
berf u ieyery hdriden yirift
de la grêle,
^^iS
plein,
infinitif
commença
il
,
La Fontaine
Le
a dit:
à
tomber
roi se prit
à rire; prit est la traduction littérale de yirift.
§ 8. PLUS-QUE-PARFAIT.
Ce temps,
863.
chez
les
comme
Persans
ailleurs,
marque une action antérieure à une autre déjà passée
elle-même.
bud meliki
:
^^^^ .X^iO
^^i
y\^\
Ex.
buzîtieydii
lendemain,
d'après
hâ
la
|j
ritzi
promesse
je
«JCs.
me
puis
rappelle qu'une nuit
le
M
*_^Ài 1/dd ddrem.
soir jusqu'au
,
moi
§
364.
l'on
Nous avons
forme
dmed (Ax.g^w
dit
qui
avait
»S
{'\3y^
et la
la
9.
i^
le
tirai,
^
f\"^
l'UTUK.
(52,
que
note)
futur,
le
se
^|j->
veux voir, v,iiA_^._i
reft on
fiàhij
.
V
j»^ j
did ou
OL
'-^
paraphraser en
^c»a>j
et le
:
^L^/O mîMkem
berevem, je par-
^j^3^ mîMhy
Mhcd yiirîlit
que
l'infini-
premier verbe au présent de l'indicatif
MJiem
"-^li
seb refte bûdim,
de l'aoriste du verbe ^^^|^:> et de
^U^
lAjp
hemè
caravane nous avions voyagé de-
second au présent du subjonctif. Ex.
sl>.S.
c5'^*^
nuit).
du verbe en conjugaison, peut
tif
mettant
i/dftè
>UJÎ). Le sur-
été faite, le roi des singes
sehj der kdrevdn
matin (toute
du qerâr
ki ve'adè her
leskeri Jiud lésehr
vint dans la ville avec son armée;
AJcJkj
seyyum
q\x.
Oi-J—N-J
behiny , tu
tX-^L.;*^
263
miMhed
leyûnzecl ,
j-aJIa-w.)
rniMMm
Cependant
365.
^ \-^|^—s> Mhim
*A_jl_X_>w
fuira,
il
*jlPλ.:s=V«
ces
par
désignée
^3,^
si
si
que
de
d'incertain
et
l'interlocuteur,
shall,
et
proprement
<Ji->-
«.LLciLJ
eyer yn
suUen
j;^4Jt^^'LS Jyj.b
•,
râst
lieu
btruti âijed
veux
*^*'
jette quel-
volonté
de
Anglais, I
entre
futur
le
Ex.:
^-^;
o^T^^
la
des
futur
a
différence
o^ ^ "^
<^^=>
etc.,
vague sur
futur aoriste.
et le
dit
l'action
je
(^\^^^
[«-U>-?
je le puis,
correspond au
La môme
etc.
tandis que
;
je le ferai,
KâJiem bebînem, je verrai
chose
je partirai sans
etc.,
etc.
,
mîUâhem berevem,
*^!^jS^
mais j'ignore
partir,
will,
verras certainement
tu
,
synonymes. La
fait
une espèce de futur énergique qui corres-
est
pond au futur des Anglais I
faute
donnent lieu
auxquelles
les locutions
deux formes ne sont pas tout à
première
sitdnd ou
hesitânim, nous prendrons, etc.
i<JsL
j^"^
cH'
cr^"
y^^-j
ne hemin heyânet hdsed
deUli Icâfinie" amety u xaqq nasindcy MJied hûd (jJ.a^a«
lX-^L
_»
ti
jV
les helke
-^*
Si ces paroles se vérifient {if it shall, etc.), elles serviront, non-seu-
lement
comme une preuve
témoigneront
{it will, etc.)
De même
.JCvs*-|j3-,
vouloir.
jonctif.
i3ii
qu'en
de trahison et rien d'autre, mais aussi elles
d'une perversité et d'une ingratitude atroces.
anglais
le
employé pour former
Lorsqu'il le garde,
Ex.
L<'
frapper, mais
J^M ^_>
il
verbe
le
to
will
,
verbe
le
futur, perd le sens de
veut,
après lui, le sub-
:
i-^r?
il
u>vwji»j^V«
miJiust bezened
ne frappa pas, iOjx^
LX^'fc^^lyO
\jS
^
emmd
nezed,
.Aslo' tAJuX-yï^
K
c>^vw' sûretés rd Jcesîdefid
il
voulait
yi-3j,yo
yn qeder
264
sehîhest
yûyà miliâhed %erf bezeued
ki
,
oa
lit
son poi'trait;
ressemblant qu'on aurait dit qu'il voulait parler, O^-aJCj
lX-w-j mîliâsf heyîred
ties'âd,
Règle
366.
PE
avec
les
vient
le
PO
,
qui
S
I
III
ï
I
ON
S.
Daus une sentence persane,
seconde,
la
le
régime indirect,
indirectes, la troisième et,
propositions
verbe
<^:^.*J>^:è^A
sujet doit occuper la première
le
régime direct
le
(3
oénérale.
régulièrement énoncée
place,
était si
voulut prendre, mais cela ne lui réussit pas.
il
CHAPITRE
DES
il
toujours
est
enfin,
dernier mot
le
de la
phrase. Exemples:
ye'aqub yucefrd bister
ez
KM
heniei forzeiidâiii
m>iddst,
diist
Jacob
aimait Joseph plus que tous ses autres enfants.
OjlX-^-
wiAjtA/O
iA_À— S't\_J
râ ez
laissent
81.
%MûMfi?i
point
-^
'.
,.,'__J*
QL^is^-i^-S
liii
^^\^h>
l'Europe traverser
donnent pas chemin)
les
(AjLi
bdifed îeskieri s^ir'i tevaifi fcrcHyi/âii-
S>'.
mutt'-elliqei le liâki îrdn râli
(ne
JCÏÀj
Jlvj
nedeheiid , Il faut qu'ils ne
diÔereutes populations de
les
frontières qui appartiennent au territoire ii-anien.
367. Lorsque le sujet est
un pronom,
il
n'est
exprimé que
par l'inflexion que l'on donne au verbe. Ainsi, en disant
(«^L^ioLj
pâdisâhem,
^_5.!o-a«
serdâry
^
"^r*:^^
feqîrand, le
verbe normal, devenu partie intégrante du sujet, ne
avec
lui
qu'un seul mot persan, qui, en
par deux et
,
en français
,
par trois
mots
latin,
:
rex
fait
se rend
sum
,
je
265
dux
roi,
suis
tu
es,
pauperes sunt,
chef,
es
sont
ils
pauvres, et ainsi de suite pour tous les verbes persans.
Les verbes persans, comme nous l'avons vu dans
368.
pronoms personnels
phatiques
sur le
oii
excepté dans quelques locutions emde fixer une attention particulière
Exemples:
sujet.
ic'lXs»
v^^A«<î
,
s'agit
il
A-fcikJLè^ Lo
fcî
ma meMuqîm û
nous ne sommes que des créatures,
^Jo
ry\
jV-^Jo
iÇ^-^T^
dans
Si
dans
la
port
au
la
toi; j'en ai
et puissant;
men
tu Keijânet kerchj
preuve, moi,
la
delîl dâetc.
forme accidentelle de l'attribut, ou
manière dont
sujet,
»j'
/*jdjxj ,^u),
hilcldist
un Dieu grand
lui est
c>-JLa^
rem, tu as commis une trahison,
369.
est
l'attribut
coordonné par rap-
y a un signe suflSsant de cette exis-
il
tence et de cette relation, on peut, en persan, de
qu'en
latin
supprimer
,
ryt
370.
La
"^^l
du
suppression
*]i
1)
zikrimn
la
même
jjl.Ci.J^S'J»
ileha,
!lX-^j
kemè kes
u ber kemè peydâ
(Dieu)
n'a
Caché à tout
le
ego servus.
assez fré-
illa
c>wA«Jo
^O^
M,
houris,
Les
!^$
jJj
O^'^
ok)3f^
f»~J»—^
{est)
xû,riyâ)i
une coupe à
Dieu autre que
*—*
—
ez
Ex.:
qedex
la
main,
lui.
j'
kemè dlem uekân
{est)
besoin
le
liber,
de la proposition.
niyâz a ber heme miisfiq
bij
n'exprimer que
verbe substantif,
(chantent) leur refrain: Il n'y a pas de
es
et
Persans, est désignée:
les
Soit par le sens
_^
bedest
verbe
^j tu âzdd men bendè, tu
o';!
quente chez
a.
le
même
Exemples:
sujet et l'attribut.
sJOLs
des
se conjuguent sans l'intervention
paradigmes,
leurs
de personne et
monde,
(il
(il
est)
est) trouvable
miséricordieux envers tous.
dans tout et pour tous.
266
moyennant
Soit
b.
verbe
le
substantif
parallélisme
le
suprimé
est
à
que
c'est-à-dire
,
même où
l'endroit
deux ou plusieurs membres d'une proposition riment
l'un
avec l'autre. Exemples:
JC^J
r'^
c>*~«^J
On
ter {est) heqeijmet beliter (est).
meçàkm
hezinè beyti mâli
putlic
non pas
/çL^
I
i^:>«..>\/0
jî;
nuit,
cette
i^i^uA
5
mwma£ l3*^ emseb
"eces,
!>3
ne
lier ci
beqdmei me/t-
ne juge pas du mérite par
ne te^amei elivdni hi/dim
{est)
pour l'engeance
la curée
j^
{est).
la taille;
Le
trésor
servant de dépôt à la richesse des pauvres, mais
maison
la
est
&:>-
ci^,oLjb
le
(frères) des diables (pour les intrigants).
j__çLc^
(j^aX/«
yôuyây meyes
seker
hy
sucre
est
^h
est
jX^Cv
iwA.Àvw«'
u so%het hy hây-hûy
sans bourdonnement des moucL.es et la
conversation sans remontrances (cris confus) des mouchards de la police;
iu
(^>\Av>.Ai
ki ez
une
.-«jj
W
»j
v^^<wiAj
iAj)
,•.)
suhen
Jci
ez dehân, u tîry
kiemân hîrim âmed ne dn bedest âyed u ne yn bè
partie
fois
(qui
sest ,
la
parole
de la bouche et une flèche décochée de l'arc
sort)
(ne rebroussent pas chemin); ni celle-là ne se laisse plus empoigner avec
la
main, ni
371.
ne vient sous
celle-ci
Dans
tous
verbes abstraits
tence
un
,
Exemples
*.i...^^v««a
pouce fde l'archer).
persans
mot exprime
autres
que
les
l'attribut et l'exis-
sujet avec sa relation
à cet at-
:
mîMrem,
j,0^k:è^ mîRendem,
seul
du
intellectuelle
tribut.
le
verbes
les
(je)
mange, *_Îs_âJLa-/« milenyem,
(je) boite,
(je) ris, etc.
DE l'oedre des membres d'une proposition.
372.
Nous
avons
dit
déjà
qu'en persan,
dans
une
267
proposition régulière
sujet doit occuper la première
le
,
place, l'attribut la deuxième, et le verbe la dernière. Ex.:
C>S
>.5>.
..L».J_c
\J?S>- X^ÇÇi
^i,lJ^J
_i
ta'-âla
1er
kerd. Le Dieu très-haut a montré sa miséricorde envers
yenhânrexm
les
étrangers.
373. Les pi'opositions incidentes se mettent ordinaire-
ment entre
^LiLo
J>b
g an
hîmi
régime
sujet et le
le
l\-a.Sï-
yevdliiri
r-^]y^
hiid beiâybdn
indirect.
rj-=>-
f-^
vie, donna quelques bijoux au jardinier, Jjcs
iC>{j^. K'^^Hi
{jo'^LA
vi^s-vilo
senri
servery
v_,*.AaÂ^3
..^tXiî
ùJ!^
^SCéJC^J
hdidu
(JU^
Mn
3'
'\
sur le trône de la souveraineté,
le
et
^ly^Mi siiMn
iA.s.^
j_5j3j*«
ez
(*)>->
j'-^J.V
)y^
T^f*' f'emûzdde 1er
'^'^
be'-ad ez qetli
mûtemekkin sud u mensehi vezâretrd
mufevvez ddst, Baïdu Hân, après
:
sultan, craignant pour sa
Le
dâd.
Exemples
meurtre du
fils
befiâ^è
§emdl
eddîit
de son oncle, s'établit
conféra le rang de son grand-vizir au
vénérable seigneur Gemâl-eddîn.
Les désinences L
peuvent
cidente.
fermûd
d'un datif, soit d'un accusatif,
soit
en être séparées par toute une proposition inEx.:
la
Perse fût donnée à cet empire.
374. Si les propositions incidentes contiennent
il
se met avant celui de
émir yn
deri^
ti
ordonna
ki ^jdyi mûte'-elliqeï hè îrdnrd bedn doulet bedekend. Il
qu'une localité appartenant à
la proposition
un verbe,
générale. Ex.:
qef'oèrd ki zddei teb^di h'ùmdyûnes bud der ndmeï
irsâli deriibâri Kosrevy
Ms mun-
numud
L'émir inséra dans sa lettre ce couplet de vers qui venaient de naître
de son auguste génie, et
les
envoya à
la
cour du souverain.
268
Le verbe devant
375.
rencontre quelquefois deux verbes à la
on y
position,
Dans ce
placés l'un à côté de l'autre.
fois,
de la pro-
se mettre à la fin
cas, le pre-
mier verbe appartient à une proposition incidente, et
qeVdi
es
he'-ad
le
Ex.:
dernier à la proposition générale.
bevelârjeti sistâni ki evvelîni
mefdoiz u teyi meçdlik
menzili istirâxet hûd recid
Après avoir traversé
dans
riva
province
la
déserts, et avoir franchi les distances,
les
de
première
Sistan,
où
étape
il
ar-
pouvait enfin
il
prendre du repos.
lA^L
BiAxio
J^i- JU^5>Î
*.;ciiîo>
Hlqelâ miiie'errezi kânj
Mredmendun
silrii'-u
der
»S
ki a<x,timâli Mater daste hased
rnukimmi/
ki
^bUc
u^?*^''
^J^
imkâni fitnè
ne hldè end u
der
û
m'dtecevver
iûde nenuiiiddend
hommes
Les
d')
raisonnables ne s'exposent pas à (subir les conséquences
affaire qui leur paraîtrait
une
treprennent aucune besogne où
ils
hommes
avise's
n'en-
soupçonneraient la possibilité de
l'exis-
dangereuse.
Les
tence d'un guet-apens.
aJCs.
^Ojj
8vAj^„i> 3I ji
J.às
der %dl nezdiki quffàli ki qûfl es u
même
je
suis
allé
auprès
du
»^
her'idè
serrurier
hudem reftem
chez
JL>
é^oy
JLàï
qui
,
j'avais
A
^<3
l'instant
acheté
la
serrure.
Ce concours
lieu
de
deux verbes sans intermédiaire n'a
que dans une proposition complexe.
269
376. Cependant les Persans usent de beaucoup de
berté dans l'arrangement des
et
membres d'une
li-
proposition,
ne se conforment souvent pas aux règles en question
(372—373):
Les membres incidents
377.
se placent avant le sujet
d'une proposition. Exemple:
beendek
veqtij
ferdodn der zilU
leslceri
re'di/eti zefer
âyet mugteme^a,
yerdâidd
Dans peu de temps,
il
réunit une armée nombreuse sous l'ombre de
son drapeau victorieux.
378.
émir
yezd
indirect précède le régime
Le régime
mûzefferrd serpenljei %uhli
dii-ect.
Ex.:
veten yeribânyiri dil yestè heterefi
rej't
L'émir Mozaffer, ne pouvant plus
la
(litt.
main de l'amour de
résister
la patrie
ayant
au désir de revoir sa patrie
le collet
saisi
de son cœur),
partit pour Yezd.
379.
Le verbe
commencer une
étant à l'impératif peut régulièrement
proposition.
çCC«3- 5 v^JiLiJb
.o'^ tç'
Exemple
»io
:
leyû ey berâder heVàtf u
Jiohj
,
parle, ô frère, avec douceur et bienveillance.
380.
Par une licence poétique
gulièrement avant son
JiiC
nim
jvj^j
lA^ qLco5,0
nâiiy
yer Tiured mardi
l'homme de
Dieu mange
la
sujet.
,
iJiAj i^^C^à>
ÏÏiuldij
moitié
le
verbe se met irré-
Exemples
C>yt,
:
o,y>
^
hezli dervisdn kilned
d'un
pain,
il
J,lj
(*xi
nimi dîyer
,
Si
en distribue aussitôt
270
siimmûii
lX^L-J iS
I\i
li^o
b'ûkmun beh là nehâsed zebânes ender xù^cm. Celui qui ne
sait
Tautre moitié aux pauvres; (*X:>-
vi-Xi'
^jii^iU
pas gouverner sa propre langue, puisse-t-il plutôt être sourd
381.
faut le
Le yerbe
incidents
muet,
etc.
il
bien loin à travers un grand
,
tous renfermés dans le cadre
commence par un
qui
période
et
étant obligé de clore la sentence,
clierclier quelquefois
nombre de termes
d'une
iiJ
nominatif, et
finit
par ce verbe. Ex.:
J.U 3
l^^xx
^î;^
./remarquez l'usage de
^Llàc
^\^o\f\J^ ^Lvxsî
l'accus.
^^o/
,^lj-Li>
1.).
Hdqdni yerdûn iqtiddr sâhzddeyâni ^ûzzàmi behrâm mirzâ u sâm mîr-
zdrâ be mûrdfiqeti qdzyi ^ehd^i
"ddet tevàmrâ be'istiqbdli
Le souverain,
fort
du vénérable hôte
Mirza,
les
accompagnés
veziri e'-azem
u sàiri ûmerdij dâuleti
comme
la
coupole céleste, envoya à la rencontre
grands princes du sang, Behram Mirza et
par
se-
an mehnàni muxterem me'amilr J'ermud
le
dignitaires de l'empire fortuné
grand
(litt.
vizir
Qazy Gehan
et
Sam
par d'autres
jumeau du bonheur).
uAjJaj
...Lcioj
oLjts'^ji
rdizdni mezmdri beldyet u fdriçdni meyddni fcçdxet e'-any muverriJnni
tevdnhi selef necebi cenyiz Tidnrd ez qerdry ki der
tilvi
ex^dli seldtini
tûrkestdn be^Suni melilc'ul-mûste'dn reqemzedi lidmei meslcin Tietdme liâhed
271
u
salit
Jidhed perddht he ydfes ihn
dompteurs
Les
vaqe^dd ymii
u
sddirât
bezikri
mustddb
écuyers de l'arène de
la
bctenqi iktiçdr
faconde, c'est-à-dire,
les
anciennes, font remonter la généalogie de Cenyiz
Noé,
que (notre) plume trempée dans
ce
ci-dessous
les
noter,
Dieu,
si
ce
que nous
roi
concernent ces souverains
et
utile
et
,
(>\J,^^'
livre.
le
de
l'éloquence
end
et
les
auteurs des chroniques
Hân
(noir)
à Japhet,
musc,
fils
de
en traçant
nous
sollicitons toujours, daigne bien
mention des événements
lorsqu'il s'agira de faire
aider,
làtâhi
du Turkestan, aura l'occasion de
souverains
des
fastes
yn
cler
^aleyhi esseïâm reçdnîdè
Thippodrome
de
clievaux
des
nû%
et des faits
qui
que nous décrirons en abrégé dans ce bon
vi>.Àj:)
DE LA CONCORDANCE DE NOMBRE.
Comme
le
genre des mots persans n'est jamais désigné
par aucunes terminaisons
des
de
irrégularités
(93), et puisqu'il a déjà été
question
concordance de personne,
la
il
ne
nous reste guère qu'à ajouter quelques observations sur
la
concordance de nombre.
382.
Le verbe
en nombre,
animé.
est assujetti
toutes
Exemple
les
fois
mervdnrâ
dâstend vdridi
Sîb,
vers
la
avec
ville.
M
frères
Après
sujet
est
un
être
ez bddiyè ru besehr neliddend
u esphây
der an xevâly bûd tecerruf nmiudè piyadei ki
liârigi sehr
ses
ce
:
Hh bd berdderdn u esxdbi Mû
muxammed
à concorder avec son sujet
que
sûdend
.
et ses adhérents,
qu'ils se furent
quitta le désert pour
marcher
emparés des chevaux appartenant à
272
Mohammed Mervan,
qui se trouvaient {se trouvait)
jusqu'aux
{arrivèrent)
arriva
leur infanterie
deux exceptions de
Les
383.
faubourgs
les
de
environs,
ladite ville.
en italique du dernier exemple se rappor-
Les mots
tent à
dans
pluriels
la
règle en question, savoir:
noms
des
des êtres animés, mais
qui n'appartiennent pas à l'espèce humaine,
s'accordent
quelquefois avec le singulier du verbe. Exemple:
semûm Mh gdtwveràn
becebehi
dans) ce désert
384.
noms
(1er
an sexrà ^dy ne
yiriftij
,
A
cause du
(vent pestilentiel), aucun animal ne pouvait habiter (prendre plan
sémoum
{^^^M^ jj^^
Le nom
^i^M^jo
«^
^^j^f^
toujours, et d'autres
:
*0.^ merdûrn miyûijeitd, on
<-.:>
keçân'iki
merdum,
105.)
p.
presque toujours, mettent leur verbe au
Exemples
LXJu»iC».'a
iAJiA.w
de Caleutta,
éd.
collectif ^c>.a
collectifs,
pluriel.
,
fiemè gem'-a siid&id,
«i-^J^
*,
murcerâ der zehni
(pour
ob."5i
Md
ils
dit, tout le
monde
se sont réunis
tous;
(j>dL>^Î)
parle;
\ja^ C7^^
benddzèï fil tecevvùr
kilnend èenîn
{esMs) Idïqi u zihendei serdâry nisù {tiîstend)
selis
Ceux
qui, dans leur esprit, se représentent qu'un uiouclierou a les di-
mensions d'un
élépliant,
celui-là
(ceux-là)
n'est (ne sont) ni digne, ni
qualifié d'exercer les pouvoirs d'un cbef d'armée.
Ici
ticale
,.1.^M.5',
avec
Pour
dit:
y/^.li
le
au pluriel, se trouve en relation grammasubstantif collectif
\ja^
,
au singulier.
dire: les indigènes de la province do Fars,
^yA merdûmi
fars.
on
273
Sauf quelques
385.
les
Ex.:
singulier.
v^^Aw'
,
substantifs inanimés mettent leur verbe au
des
pluriels
peu nombreuses
exceptions
/jA»J».j
5
Myi
direlithâjj
pur ez
/lemsai/è
yiliîs
u
dliièè
u zer-
dâlâ u hâdàm u Jîûnùs est , Les arbres du jardin du voisin sont chargés
(est plein)
o>-w'
cerises,
serrendîs
et
les
du bois dont on chauffe
es
yâijetl
sont
liism
devenus
386.
'ezl
l'enfer, (A-ii
(est
La
colère, les appétits char-
arrière-pensées
ne
sont
{est)
que
^Jiu^^Xi.s^ *.^5- i.:^Lc
(3«f>'
Par un excès de colère
devoiu?) louches (c'est-à-dire,
il
ses
\\
yeux
regardait de travers).
Dans une proposition où, à côté des noms des
il
y a des noms d'êtres animés,
xelalijet delîl est ber
H
est,
malveillantes
met ordinairement au
ijii
u
" niifûci emmdrè u %eced u yerez u kine u
cehnJidi/es e%?r^ sild ,
choses inanimées,
se
mirabelles, d'abricots, d'amandes et de nèfles
heijzûmi ye/iennem
jalousie
la
de
(»7*^ î^^""
(À-ç.>
fikrhâij
nels,
de
liik
le
verbe
singulier. Ex.:
dnH
qesr n ^ihdd u doulet n viixnet u 'emel
u hed home dddi hdr (370)
heyedd
ic
yelid
v,
kusïs u
lesb viuteUilliq nist (pour mstend)
Ce
sert
de
preuve
emploi
et
destitution,
conte
malheur,
à
ce
que: château et serviteurs, heur et
bien
et
mal, tous (étant un) don de
Dieu ne dépendent {dépend) aucunement ni de nos efforts et de nos soins,
ni
de notre
387.
bulûk,
adresse commerciale non plus.
Les
substantifs
districts,
persans
cjU^>*sJij
ol^j
beqsûmâl^
ou éy^
hiUûkât
biscuits,
oLa^j^-aa*
18
274
(prononcez sûrsât)
provisions de bouche, qui n'ont pas
,
de singulier, mettent leur verbe au singulier.
Les locutions
388.
indéfini on et
où
iAÀm\\a/s
febl
,
on bat
par
mïkesend
.L>- ffur
on
Hclqns mizenend,
mîzenend
du pronom
verbe se met au singulier, doivent
.le
être traduites en persan
lA-Oix^
précédées
françaises
fait
tambour
le
ou proclame à haute voix,
,
sonner
,
d'un verbe. Ex.:
pluriel
le
les cloches,
/
l\-a_J;-a-Xi
i«»«.'sl5
V ^.h
etc.
CHAPITRE IV
DE L'ACCENT
389. Tous les mots de la langue persane, soit étran-
gers, soit d'origine iranienne, sont assujettis aux
règles
mêmes
en ce qui concerne l'accent tonique.
,
ment de
l^J/^peU' (v^6))
bâiitem
garçon,
.AaLw
moucheron,
(i._),
j'ai
sâlârân
La place
tous
ces
mots ne
rhythmique des
la valeur
j»JL>u
391.
de
L'accent
390.
(
^U^^
perdu au jeu,
i.),
obligée
les
relève aucune-
syllabes.
vieryzdr
v-m^^
Exemples
:
(-L), pré, champs,
piicerè
{^^^),
petit
chefs, etc.)
de l'ictus de l'accent persan,
sauf un petit nombre d'exceptions, tombe sur la pénul-
tième ou sur la dernière syllabe du mot.
392.
tombe
393.
Dans
ce
que j'appellerai hs prlviilifs
,
l'accent
toujours sur la dernière.
Les
priinilit'.s
verbaux sont:
lc8
deux thèmes du
275
verbe,
3*^
c'est-à-dire,
thème
le
représenté par la
prétérit
personne sing. du prétérit
et
thème
le
aoriste repré-
senté par la 2^ pers. sing. de l'impératif. Exemples:
Joj
herddr
(_±),
(_1_),
(vl/—
))
je
ilevius
Les
394.
bles,
nominaux
pi'imitifs
y compris tous
singulier
et leur
hadsen
\ôs^^
mêmes
(_^1),
..UvA-.iXj'
L^..i^Xi;>wJi desikesJi(î
hn-ninc
(_i.^^),
toutefois,
destkes
iÙ^Sj>i.**.0
{kiet
(_^_J:),
1), les gants,
(
pour
;
indécli-
les
à leur é'at normal. Ex.:
chef d'un village,
kietMdâ]iiai
déclina-
leur nominatif au
participes,
les
éventail,
(_1),
kietJiûdii
village),
^tX-Ài sudem
sont: pour les
nominatif au pluriel
nables, ce sont ces mots
...tL>lj
ôta,
il
mesôu {^L), ne deviens pas.
»_Cv,<«
,
— — ),
(
herdast (_^),
i,;>«.*ili> _j
nous ôtions, cXjLXàai1v3^ herd&tend
»y*^*-A imsevem (_^i.), je deviens,
ôt('reut,
ils
soulève,
ôte,
*xXÀ«luX«yflJ hermidasiîm
•.»jS>
absolument,
les
gant,
pour \\JJi
chefs
henûz {^^1),
porte
(—L),
des
Jciend,
villages,
aJoI^
encoi-e;
exeeptionellemeut
son
accent sur l'antépénultième syllahe, etc.
§
1.
ACCENT DES VERBES.
395, Toutes les personnes des temps dérivés
du thème
aoriste ont l'accent sur la dernière syllabe de ce
thème
maintient toujours sur cette syllabe,
même
et l'ictus
se
après l'addition de préfixes ou de suffixes. Exemple:
_
(*5)
[
Ç^ L5^^'^
pas, je n'irai pas;
lAxJ^j^.
/^jlïj
._j
L^-w
^'
i_
\_
^'^ ti^yâti
Ti\^
revem, tant que tu ne parleras
siAJLwoy 3
(3'jJ 5
L — ^ y, ^ L —
^ L
Mnendè u nïivtcendè hem.rdh
— —
J.
vefjd//e^a belidnend. Nous nous
nernij
L\>Lw.jyo
8u\_À_jlj3»
midanni
Jù lAÀ:^
\j
*j.liAjyo cend nefer vz
kl
benuviçend u herâ\j siimd
__i._
ber
•^
—L —
L
L
ferons accompagner dans notre voyngt' par
276
quelques leoteurs
écrivains,
et
écrivent et qu'ils vous lisent
qu'ils
a(iu
nous advenir.
ce qui pourrait
396. Cette règle n'a qu'une seule exception: dans les
prohibitifs,
impératifs
pour donner plus d'énergie
à
prohibition, on fait tomber l'accent sur la première
labe.
Exemples
:
•JtAJLys ineijendâz (^
(^^_),
chantent pas,
ne jette pas, ne tire pas, lAJj-J nereoend
les
temps
du thème
dérivés
leur accent tonique sur la pénultième
sing.
du
qu'ils
),
ne
etc.
Tous
397.
),
ne s'en aillent pas, lAii^y^' nehâiiend (^
qu'ils
la
syl-
prétérit,
qui
ont
prétérit
excepté la 3« pers.
,
avec
est identique
le
thème
lui-
même. Exemple:
*.jjs.j^^* siyu.xety mîkerdend (_i._) n rûznâ'inëi my nuoistend (^
ve emniâ sureû veqâtje'arâ
neMndim (^ 1 _),
journal, mais nous n'avons pas lu
398.
est
Il
le
remarquable
récit de ce qui
que
)
voyageaient et ont tenu un
Ils
leur est arrivé.
l'infinitif-verbe
,
en
sa
qualité de dérivé du thème prétérit, prend l'accent sur
la
pénultième,
nominatif
Exemples
(68),
^_)
«f
mir; tandis que
asdmUen
prend l'accent
^^A_/L./«L.i;!
§ 3.
sur
^
0"^y^
HdMden (^ _i._), veulent
^^y»f>
Mrden (_l),
J.), le boire,
(
399.
que l'infinitif-nom
,
en sa qualité do
dernière syllabe.
la
:
^^l\-xj|^.J> ^
(^
et
et
M'«&?î (1_) u (ÎUmîden
dire: mauger, Loire et dor-
signitie:
^O^^^yZ>
le
Jidbîddii
manger,
{_ ^ l),
qlXx^L^)
le
dormir.
ACCENT DES NOMS DiiCLINABLES ET INDÉCLINABLES.
Les nominatifs des noms au sing.
et
au
pi.
con-
277
Elle
en reste
terminaisons des
cas obli-
servent l'accent sur leur dernière syllabe.
même que
alors
affectée
les
ques et les izafets s'y adjoignent pour subvenir aux besoins de la déclinaison.
{3^JJ>->M serheny
Exemples
:
(--), colonel, ...Us^yw serhenyân
^JJJ>.M serhenyrâ
lonels,
*JCài
«LuM
..jL^5>.A« serheny dïii
(---)
-) sipdk,
(
-),
(
co-
au colonel,
yoftem, je
dis
les colonels
de l'armée, etc.
400. Tous les participes et gérondifs ou adjectifs ver-
baux sont également accentués sur leur dernière
Exemples
labe.
aJIL^yMt mlUe (-^),
.
..I:^<w
digne
suzân
(
--
) ,
brûlé,
en brûlant
8AJ;^a« mzendè
qui brûle
,
,
^^^J^J^y^i sâhteyânrâ
brûlé,
d'être
syl-
:
6), brûlant,
(
^^^Jià>yM sûMemj
{-^--),
(
_ ^ 1 ),
à ceux qui ont
été brûlés, etc.
401.
Dans
la formation
des adjectifs de comparaison,
l'accent tonique passe sur la dernière des désinences for-
matives. Exemples
..-j,-.
latif,
^errÎM
:
(--), enor,
compai-atif, j^ÀJ.: zernnter
..-jjXJu.: zerrhilerin (
402.
Dans
nogènes,
la
soit
^—
).
sL),
(
super-
^^c.
formation des noms composés
soit
,
mo-
polygènes, l'accent doit toujours s'arrêter
sur la dernière syllabe,
403. L'accent ne
d'unité, mais
^_5
relatif.
il
tombe jamais sur
tombe toujours
L'observation
et
le
^
de l'article
invariablement sur le
de cette règle est de
la plus
grande importance pour ceux qui veulent se faire entendre
en parlant persan.
(_^^jC
^erûcy
Exemples
(v^l-), une
:
liancée,
et
(_5vwj-c
^erûcy
(w--),
les
278
la
fiançailles,
(^v^-),
noce,
^^Jom
sefery
^<^>
propre au voyageur,
tative,
(^^-), un
voyage,
et
{cJu»
sefery
individu qui doit partir prochainement; meuble ou chose por-
genyy
(
- - ), un
çXÂ,>
combat, et
yenyy (^-), homme de guerre, qui aime à combattre, belliqueux, Jjb:
{^L—),
zebâny
voix (164),
une langue,
et
^U
zebdny
(^_1).
oralement, de vive
etc.
404. L'accent tonique des
noms
indéclinables
tombe sur
leur dernière syllabe. Il faut en excepter seulement:
emmâ (--) ou i-^^J
Loî
savoir;
voici,
.^
(w-)
iely
^Jj
que c'est? iç^^J herdy
que? peut-être,
comme
i^_5>
.1
d'une
(--),
oui, ii5C_JL_jt ynek
pour, à, au, \_xJLj
comment?
hellcè
(v^-.^±),
(litt.
*.J';
.'
s'ils
si
{— w),
est-ce
ceux-là sont au singulier, et
sont au pluriel. Exemples
erzânem Rend (—
——
(^^^
A _) cela te
w—
),
il
leurs
suffit,
poils
autour de
— — ),
ta mamelle,
tu en as assez, (...u
me%dcumdn (w-v^
la lèvre
:
m'acheta bon marché,
âdemimdn (— 0/v^— ), notre homme, ...LxLjw
ta moustache, ...L-w-ikJLwLs?
férieure), etc.
(--),
qu'est-ce
s'adjoignent, l'accent de ceux-ci ré-
syllabe
erzenel (— -L—), son millet, x.^y^J.Mt.^^'p-stdnet (_
datif), ...LiO)
barbe
— ^),
(w-), mais,
doivent (219) faire partie intégrante des
V£>.>wi ...LXwaJ hecitdn est,
un
^i.^ vely
(idiotisme des Siraziens),
(<^
ils
de deux syllabes
ijiiJt
âry
ou
jd^c' e^any (v^v_/— ), c'est-à-dire,
pronoms conjonctifs ne prennent pas d'accent.
ils
mots auxquels
trograde
^^^
(--)
plutôt.
405. Les
Or,
ou
(— — ),
lelhey
lilcen
(v^w-) ou
lC«*J ye^any
cependant,
est, ici,
sebïlitân
),
leur
supérieure et de la lèvre in-
279
CPAPITRE V
DE LA PRONONCIATION
prononciation et l'accent figurés, que
La
406.
j'ai
don-
nés à la suite de chaque mot persan dans ce livre, sont
à
conformes
véritable prononciation des Persans de
la
jours, autant qu'il m'a été possible de les exprimer
nos
par les sons français.
Dans
en contact avec
mises
avec
des
lettres
de
ces
trois
ter
cune
fortement
partout
voyelle
mot
^^|^'^-i
my,
a
imj
,
d'un
sible
à ces
italien.
consonnes, s'articule
comme
a
il
le
prononcent leur 3 dans
Osmanlis
La
hiitiln.
je m'y rends.
t
une articulation
devient
prononcent leur u, en disant, un homme, et
Turcs
les
conditions,
ttj,
après cha-
£",
latin.
son de Ve
ailleurs,
unie
il,
les Parisiens
.comme
de l'alphabet
consonnes,
pren-
^,
è et
j^,
impossible à représen-
aspirée qui tieut le milieu entre e ouvert et
français;
La
et
brèves,
voyelles
les
consonnes
les
un son emphatique, dur
nent
a
bouche d'un Persan,
la
voyelle i, placée dans les
beaucoup
avec
d'analogie
dans
slave
1'^*/
le
mêmes
avec Vy dur des français dans: vas-y,
etc., et
Les consonnes persanes
*i)
et
lif
affectées
â long, sont mouillées par l'intervention très- sen-
de la voyelle
articulation:
i
bref, et se fondent dans
infidèle,
j'i",
J^^
,
buffle,
se
une seule
prononcent
à peu près hiâfir , yiâmûs; je dis à peu près, car
il
n'y
a pas de son français capable de les reproduire exacte-
ment. L'« avant
taille,
La
l
mouillé, dans les mots travailler, ba-
s'en rapproche
beaucoup
prononciation que
j'ai
plus.
proposée
diffèx-e
beaucoup,
280
je
le
de celle de la majorité de nos orientalistes,
sais,
de ceux surtout qui, n'ayant pas eu l'occasion de séjourner
la transcription des
en Perse, ont adopté
grammairiens
anglais et allemands, ou se sont basés sur les indications
données par
dictionnaires persans, sans avoir entendu
les
la prononciation de leurs
Par exemple,
VII,
t.
*;_L3 c>-a-^ ^^ft qelzimj
indique la manièi-e de prononcer ^^a et
33,
p.
auteurs.
le dictionnaire
^i", que M. VuUers
et autres,
den, ont transcrits tnê et hamê.
sur l'autorité de
A
prononcer l'auteur persan du dictionnaire susdit,
de
possible
savoir
comment
my
et
Il
nant
le
faisait;
il
est im-
mais très-cer-
rapprocherait plutôt
de
Persans modernes, qui disent tout de bon
^^
tainement sa prononciation
celle des
il
Lums-
moins d'avoir entendu
se
^^^ hemy.
y a une autre circonstance à remarquer concer(^.Is
le
de l'école des philologues indo-britanniques.
Jones, Gladwin et Lumsden, dont les ouvrages ont servi
de
à toutes
base
Europe,
et
dialecte
persan
l'Inde
langue
par
des
1) Excepté
de ce volume.
celle
ils
les
Ils
chefs-d'œuvre
parlaient et
ils
comde
la
écrivaient
Cette langue-là n'est pas celle des
C'est
un
et
lettres
publiées depuis en
qui n'est guère en usage que dans
Mongols
l'Iran.
les
')
persan aux Indes.
bien
mais
la péninsule indienne.
Persans de
le
traduisaient
littérature de l'Iran,
un
gratomaires
appris
avaient
prenaient
les
et
des
dialecte qui fut importé dans
adopté
plus tard
tribunaux,
et
comme
la
dont jusqu'à
de Mirza Ibrahim, dont la devise se trouve en tête
281
servent
présent se
musulmans
les
grammaire de Lumsden,
la
indigènes et
Un
de l'Hindoustan.
lettrée
blesse
les
la
no-
ouvrage antérieur à
dialogues du Moonshee
Gladwin, quoique rédigés par un musulman, sont
de
déjà entachés de locutions propres à cet idiome. Séparée
depuis tant de siècles de la souche indigène, la branche
iranienne
Un
Indes
des
dû subir des influences
a
grand nombre d'expressions en
à
coui-s
locales.
Calcutta,
Bombay, Delhi, sonneraient d'une manière étrange aux
natif de Siraz
d'un
oreilles
Par exemple,
tXii
d'Ispahan ou de Téhéran.
,
y«o
(jiivi>'j
|»ob
;n>Ajî
den,
Graimnar,
II,
t.
en persan de Perse
quoi
il
p.
j'ai
:
donné un conseil
'),
9.
Zeïd, après
tomba malade. Aucun habitant de Siraz ou
pahan ne comprendrait que l'expression i3^i>
*^i>|j>,j
veut réellement dire,
from
house
the
Q^Ls
;l
^LXiKyo!
Zyde knowledge,
myself,
lXjp
bien
*;C.wj.i
ou bien
il,
q^s
encore
man
a thousand roupees,
son
même
,
ailleurs
source impure. Ex.:
1)
He became
angry,
II,
si
or disengaged
360);
p.
lAxi'yCA^".^
ou bien
man teach
ijû-j JJ K'^.U
(ibid.
a
II,
t.
^^.3) ^f'
(ibid.
correct
,
t.
p. 357);
cr*
^5
I
owe such a
II, p. 468). Fr. John-
s'en est offensé, se
becles
âmed ou l\-w oOijS^L^O
kerd,
etc.
à cette
a parfois puisé
*jî SLN-ii '^Axj L (mO-* iu.^
ils
d'Is-
L\jL_.5>
;'
I wrote witli a pen, (ibid.); ou
bien
c:^^'
t.
,
made such
I
spread carpe^
to
A'é
emptied
I
(ibid.
K(J'--)
(ibid.)-,
Zyde caused Bekr
ou
(Lums-
aujourd'hui
signifierait
483),
I ad-
K*-\j;,
monished Zyde and therefore he became angry
rend par
U ma hemè
l\^)
kecRûlq sud ou bien OjJ
..g
(jinAj
'^
qehr
282
murden râ peïdâ
Mdè
(sic)
îm,
son Dictionary persian,
(Cf.
602, sub voce
Tout cela
L),
we were
born
ail
etc.
dans une grammaire persane
est intolérable
de la Perse du xix^ siècle.
me
Il
serait facile de multiplier
de pareils échantillons de prononciation
et
de rédaction
hindoue-persane de Lumsden, non, certes, pour
de
critiquer
qui
a
l'auteur,
fourni
to die.
and english, page
arable
tout
d'ailleurs
recommandable
fort
et
qui était possible dans le temps
ce
et les circonstances
le plaisir
où
trouvé
s'est
il
,
mais pour signa-
des erreurs qui n'ont pas été jusqu'à présent relevées.
ler
J'avais
fait
cette observation à quelques-uns
de nos
persianistes qui n'ont pas eu l'occasion d'habiter la Perse
;
ils
persistent à se retrancher derrière l'allégation que c'est
la
langue savante
Pour ce qui concerne
(?).
la
pronon-
ciation figurée, c'est pis encore. Il faut tâcher cependant
de la maintenir aussi vraie que possible, car
le
persan va
devenir la langue vivante des relations journalières entre
l'Europe et l'Asie centrale.
Nous
(j*o_5
ma
finirons
lA^u
j.Laj
comme
rj^*^\
finit
jJ
necixet hegây liûd kerdîm
neydyed beyusi
riiybeti Ices
Nous avons donné
des
—
—
le Gulistan:
ber reçulân
conseils
maintes journées consumées (en
'si:^^)
L/*^
en
peyâm bdsed u
leur
pratique).
lieu
Si
les
^
— yer
'-\?^:^-^
bes
(opportun),
ces conseils
pas d'accès à l'oreille du goût de quelqu'un, soit:
tenus qu'à accomplir leur message.
lA^^
rûzyâry der yn becer bûrdîm
fruits
de
ne trouvent
messagers ne sont
TEXTES
CONTES PERSANS
UN VIRTUOSE
COUR DU KHALIFE HARUN
A LA
ER-RESID
o w
,»
,X—w'iA—
^_j
1.
i
jL-^J
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A-LÀK^ qL^I* ^-Ljr
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*^>^ O^ O*^^ *JoL> O^yô
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LE CADAVRE D'UNE BAYADÈRE DÉCAPITÉE
295
^^J jAJ
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1*08/ lAjcy
jL
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<^^^-*^ f^j-^ O^J^
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j»^»^
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qLcO_-«
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"-^-^^
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...
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J
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(^Ljto.
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*JU>
v*^
«AJcXi;
^.^
(?
Lj
i^f
325
jj^y
^
nS iXà
v-*.^!
Lj v-j^
f^^
(*^^ "^^jy*"
J^
VOCABULAIRE
PERSAN-FRANCAIS
AVERTISSEMENT.
Les verbes composés avec une particule (adverbe, préposition) qui ne
trouveront pas aux verbes simples devront être cherchés sous
se
ticule.
Les verbes composés au moyen d'un substantif doivent
la
par-
se cher-
cher à ce substantif lui-même.
Les mots arabes terminés par un s ont été
un
tantôt par
et
pas
un mot à
qu'on devrait
Pour
l'arabe,
le
faciliter
»
la
première de ces deux
chercher
la
écrits tantôt
selon l'usage le plus fréquent.
et
,
c'est
donc à
la
seconde
vice versa.
traduction
nous avons traduit
lettres
par un CJ
Si l'on ne trouvait
et
aux
personnes
qui
ne
connaissent
donné au commencement du Vocabulaire
toutes les citations qui sont faites dans cette langue.
Quand
le
même mot
pas
est répété
nous
le
remplaçons par un
trait.
328
ABRÉVIATIONS.
A.
Arabe.
PA.
Persan-Arabe.
AP.
Arabe persan.
P.e.
Par exemple.
c.-à-d.
C'eBt-à-dire.
P. ext. Par extension.
F.
Formule,
PL
Pluriel.
ïd.
Idem.
Pre'p.
Pre'position.
Imp.
Impératif.
S.
Substantif,
Litt.
Littéralement.
T.
Turc.
N. P.
Nom
TP.
Turc-Persan.
P
Persan.
V.
Verbe.
propre.
LOCUTIONS ET FORMULES ARABES.
«Ug ^S
M^ezzcke-nâkU
Que Dieu
qiie
^j.J^^\ ^-x_.'t
jLJo!
ue
étale
ii)L_ft_j
rende puissant et qu'il prolonge ta
te
Dieu prolonge sa vie,
»L^U-< ^«uXa3J!
^3Ll^l,
beqâke emîrel-muminîn eidle-llâhû
vie.
é^i
iilS
heqâhû.
-=•
L'émir des croyants,
etc.
men^âtun.
es-sidqii
La
véracité
est
un
moyen
de se sauver.
wA.J'LIji
d-knfib. L'écrivain.
..tjt>-l%
Certes nous
siJf
«.xjl
Ljt^
f^k^wj!
InM-lWi.
Ljl
*)J
sommes à Dieu
Si
et
imiâ
lillâhi
ue innâ
nous retournerons à
Dieu
le
lui.
ileylii
rd^i'^Hna.
Coran, II. 131,
veut.
»w«JLaS»B innem(7,-l-Jicmr iw-l-mtyserii ûe-l-ensdhn
lie-l-czlâtnu ri^sun
min
329
'
Le vin,
emeli-skeytâni fe-^tenihufm.
les
jeux
les
hasard,
de
avec lesquelles on tire au sort sont des
flèches
Donc, détournez vous
les
lots,
et
impuretés de Satan.
Coran, V. 92.
en.
c
(
^\ju
^J>-
nom
le
met après
kûllàliû
est élevé,
Formule
Très-Haut.
le
Dont
geldl'ùhu.
nom
le
For-
arahe qui se
la
puissance
est grande.
F. A.
de Dieu.
thalàthin ue giHla
fjj
tête.
est grand.
<wbL> Jc>- ^dk
qui se
ma
par
de Dieu.
Qui
^elle.
et
serments.
les
Qui
fe^âla.
met après
Par mon œil
UJh*^'J iil-eyn 4er-râs.
y»'J'j
mule employée pour
miftdxeh'à-l-Remrii.
Le
mal
est
tout
entier placé en trois choses et le vin en est la clef.
jjLw sdîr-un-nâs. Tout
(w.LàJ'
KcLIs
&î!
ljt.fw sera" en
5
^ *t^^
*JJ'
1,^-^
ûe
le reste
des
hommes.
Entendre
tâ'-eten.
sella-lldhû
^eleyhi
ûe
c'est obéir.
Que
dlihi.
Dieu
le
bénisse ainsi que sa famille.
J^
j
KçJ\
jÊ
jc
"ezze
ûe
e&ze ismïïhû.
nom
suivent souvent le
[^^—i—A
'->^y-S
,^X*vlj^ii
^_53
Il est
gelle.
Dont
le
puissant et grand.
nom
est puissant.
Ces deux formules
de Dieu.
feuerede mends. Et
^^ w<-çWt
^îc!^
le salut est
A
arrivé
Ebu-t-Tîb, de
la
=
délivrance.
part de Zu-
r-Riyâsateyn.
\-L^Ij
illd
bi
"^i
ehlihi.
tf>i-^j'
La
ruse
SX^
*—A.S?.
méchante
ne
"^
Lo
ma
fjerd.
Ce qui
yexiqqu-l-mekru-s-seiiyiyû
convient que pour les méchants
(Proverbe arabe).
'»>•
^
s'est passé.
330
v»;Lj'^'
lXj
^
;5
'"^^ fy-l-eliâb.
^ U ma M
—LjC^
Le
ma
Ce qui
Ce qui
bûdde.
1/ux^^^u.
est
dans
les
cœurs,
est indispensable.
Ce qui
est nécessaire.
(£>
ûeqe'-e fihi.
Celui qui creuse une fosse pour son frère y tombera lui-même
(Proverbe arabe.)
idUb
<3*JtJ ne^uzû billâh.
Nous nous
réfugions en Dieu.
a,
xLSfc velMIii.
(^Lxc
jAxj
U
ye'^ny.
Par Dieu, Je vous
L yd Ebd
"-Ebbds.
C'est-à-dire.
ô
affirme.
Ebû 'Bbbâs
1
A
Dieu ne plaise.
VOCABULAIRE PERSAN.
p. ujî
^O^fc> —
P.
P.
P. (jio)
Eau. Larme.
àb.
Tremper.
i^^\ji^ âhâdy.
P. j^^.l
P.
jjjl
P.
îu-fcXjî dbyvie.
Incendier.
vJ>Là-j' ittifâq. Hasard.
A.
|»Li"')
ISLàJÎ ittifdqen. Par hasard.
Abreuvoir.
dbliûr.
Feu.
A.
Culture. Civilisa-
tion.
—
.O
,-jO:
ehd. Potage.
\i\
âtes.
itmdm. Achèvement.
...lX^Iaw. *Lrlj be-itmâm reçd-
ehru. Sourcil.
Mener a
widen.
A.
.u1 dsdr. Traces.
(Salon).
A.
-SI
^ ^^}
lin Ehj-Hâltid. N. P.
A,
\.jS^
esiiâ.
J-ol:> ^jf. Voy.
^L> ^ J***vwt.
uLil
.«3
—
Orné de miroirs
:i
jJL>
Miroir.
>^\hyi} Ebû IdM.
i\.
^^
i_c:V=^-
P.
cj^^^ Ehû'Aly
de
Q-a:t
^i
tiim
H^^ j«JLc
Hvrsemè
{^'
iîÏM
ya-
Ryen. N. P.
des 'Jbbdsidds.
ibtt
Fameux général
Ql-vy»"^
_j.j1
Ey
tâlehiyyân.
lyifes, sectateurs d'Jli ben
Tâltb, gendre de
cLaJ'I
etbâ\
A. 0;U>-1
A. 0->l
PI. de
milieu , pen-
Action d'agréer
Réponse favorable.
r\^S
—
•
Consentir.
ii/dzet.
Permission.
Salaire.
ix^yd^- Besoin.
Indi-
gence.
Ebû A. o'j^=-i
<-'%>'4/'-
Bords,
rives.
Mahomet.
Sectateurs,
ej|j'
Au
Exaucer.
il^ret.
A. ^LyC^-i
Les
i-Jy>
X^^rf.
j^arti-
A.
sans.
ou
Obéir.
PI. de
A.
il/dbet.
viiAjy:^»'
^^y^J4
er Rcsid et le deuxième
famille des Barmécides.
la
suivant.
Milieu.
der esnd.
et d'accepter.
Ye-xyn ibn Mled. N. P. Vizir de
Hârûn
PL du
Trace.
eser.
dant.
A.
^l\J>
bien, accomplir.
Ql.«*.:>i
tâbi\
bienfait.
Ixsdn.
Bienfaisance
,
332
i_\j:
A.
Exmed henZeyd.
J».^t
.yi
\^y^
A,
P.
jLî-.>' dJibâr, pi. de
^^3»
P.
Intimité.
iJitisâs.
P.
,S>\ âhir. Fin.
.â>^ u
e«
le
qu'à la
ei'z;^/
oL>-',.i=''
A.
i—jO' edeb. Politesse, éducation.
»wi<3'
bd
lj
edeb.
lî edeb.
(Js
...'-.^Aj.ol
Bien élevé.
existences.
ez.
De
De.
certes.
la part de.
Que
suite de.
(^avec
oM
Depuis.
âzdd. Libre.
afjS —
A -A
Affranchir.
Habit, robe.
izdr
ejdehâ.
Dragon, animal
au
...Lm.)
âsdii. Facile.
v_jLxjw^
esbdb.
Moyens,
Ustensiles, meubles. PI. de
Tebrîz.
sebeb.
A.
,',L>'>
\i>o3i
—
v_.«.*«)
Tourment.
ezi'iet.
...Oj
..
Tourmenter.
Imp.
J«;.«<w/io _i ,„>.«*,1j
be-esp
Monter à
cheval.
oLX>wv!
iistdd.
io'olXw'
i^y.
>-»*-*.>»*»
Cheval.
esp.
nisesten.
drâstmi. Préparer. Or-
..yC-w'.)
ner.
Permission.
izn.
causes.
Cas-
jiienne et dont la capitale est
A.
Par.
un com-
fabuleux.
Pro-
située
mer
'}
Oui,
dry
^_c.t
iS><y^
élevé.
âzerhuy^jdri.
vince de la Perse
fud-ouest
de la
P.
Dépenses.
Mal
_.. rux-
paratif)
P.
A.
v_ju>^
PI. de
jus-
fin.
thrâjjât.
erodx-
Par
ta âhir.
y
commencement
1J5'
Depuis
de.
Ames,
•-^*)^
Jieber.
Nouvelles.
A.
Accorder, assigner.
Juger digne
"X.^^-
A.
A. (joLa>J>i
—
A.iili3
Litt.
^3^
Digne.
erzdfiy.
ii>Kj'
a
Evéne-
Affaires.
e%vâl.
ments. PI. de
N.P.
ber
Maître.
ûstdddiiè.
Magistrale-
ment
P.
iJCw.'.! drâsiè.
Orné, paré,
dis,.,>->Laa«'
isfddcn.
Voir au mot
posé, préparé.
A.
v—jLiJ
erhâh.
(PI.
Possesseurs, de
•^-^ erbdbi
bonne
de
là,
O.
gensde.
,oU^jt.
rebh').
ziixd. Les gens de
ï
iriifd'df.
lîécoltes. PI.
de pl-àjj' irtifdK
A.
(•»>->.'
dain.
...L*..^^'
Seuil.
istixsda.
Louange
approbation.
vie.
A. olc-âj.
dsitdn.
\_jtj.l
«ria^Mw».
Province du Jour-
..,'j_à^ùv' ùstiUidii. Os.
JÀmA
ester.
vi>jL*Xwl
demander
Mulet.
isttdiiet.
secours.
Action
de
333
c^jL«^^' Demander
.'.Oj'
,..i3^ J ou iM^j^ B.Liiî Faire
se{
signe de, ordonner. Dire. Indiquer, montrer.
cours.
A.
i^'jotA**'
—
.•^S
A.
jLJiX**'
isti'-dàd,.
Préparation.
\
P.
Se préparer.
is/iqbâl.
Action d'aller
.A..
A.
isfimâ\ Audition.
Ferme,
ustiivâr.
j'y^**'
-
O^
P.
solide.
,
enfoncer
Action
de s'em-
Affermir
solidement.
A.
bL«X*.l
parer.
P.
islîlâ.
_
Manche
..^^Atal âsïtin.
c'est
là
que
les
d'habit;
is'-âf.
A.
Aixw'
A.
vi>J.joi içdbet. Justesse.
A.
A.
lithid".
Action de faire
bien.
Airs
tsodt.
FI. de
O^-o
(jvoî
usai
chansons.
,
salit.
(pi.
de
^^AO)
esl).
Principes.
iztirâh. Agitation.
v_jiyLi>toi
O'
y -
A. o>Ji^'
S'agiter.
ez'ilf.
de \,^xJo
buii garni'- es-SeJimy
Céchanteur ai'abe originaire
Nid.
dhijânè.
cU...^/oi
du
Nom.
o
Mettre en rapports
xiL^Î
A.
ism
—
j
siiyl.
P.
Action d'accorder
qq. ch.
J»i.w
Ami, connaissance.
âsinâ.
A. u^lyo'
beu Ibrâl ira el Môaslhj. N.P. Célèbre musicien.
A. o-i'V»'
uLÀlil
esydl. Occupations, afPI. de
avec, faire faire connaissance.
Orientaux met-
tent leur argent.
j.iÀi'
...^
Chameau.
ïcstiir.
faires.
au devant, de recevoir qqn.
A. cL^Xwi
JkSn^
Le
double.
Pi.
ze'-f.
Ismcfijl
lèbre
de
à
et
Mekke II fut en faveur
cour à! El-Mehrhi, A'El-Hddy
surtout de llârun er Resîd
A.
1^'--^' etrdf. Côtés. Directions.
la
Ke'gions. PI. de
la
mourut vers l'an ISlàeV Hé803 de J. C. une année
après son rival Ibrahim el Moic-
A.
i-^eJa' ef-imè.
o-^
teref.
Mets. Plats. PI. de
Il
gire,
sihj.
P.
_
..^Cty^) âsûden. Se reposer.
LamI
^Lw)
di
i,Lxl3 tenant.
A. JUI^Î
Imp.
dAay.
P.
8l>^-w) dsiidè.
P.
v»*~iuw) âsib.
Mauvais traitement
A.
s.Lvi' isdrè.
Indication. Signe.
A.
Reposé.
etfâl.
Enfants.
PL
de
i^JÙs
tifl.
^LiJi?'
izhdr. Action de montrer,
de découvrir.
A.
Skie'
...Jijj
i'-ddè.
—
Action de
Répéter.
répéter.
334
A.
O^^'
—
...OJ'
A.
P.
iHîrâf. Aveu.
pandre, de divulguer.
Avouer.
P.
kiUJic' iHimdd. Confiance.
A.
A.
—
^^\
^^
A.
A.
PI.
Provinces.
e'-mâl.
de
"emel.
iM^'
e'yàn.
:Lcî âydz.
Chefs,
notables.
y
Commencer.
PI.
P.
(ji'tjcS
dyus. Sein. Partie du sein
A.
sur laquelle la mère tient l'en-
P.^oJ3
Soleil.
ûftâden.
Tomber. Ar-
P.
.,^5jsî
P.
efzuden.
.O Ajouter.
ekher.
traitement,
Maintenant.
ekiiûn.
eyer. Si.
^^\
dyehy. Information, con-
naissance.
A. J!
A.
"^^S
dl.
Famille.
illd.
"^t
Si ce n'est, sinon.
ïllddn-ke. Si ce n'est que.
A. i^£ji Mette.
Idem.
Certainement. Ex-
pressément.
Augmenter.
Paire plus, ajouter. Imp. (^'js'.
—
yS^
Bon
de manger.
J^' ekl. Action
\<iî
P. .JUS'^^i^ efruMen. Allumer.
j
de
ikrdm.
P. iC^S^ eyerU. Quoique. Quand
river, se produire.
—
plus petite partie,
ekdbir. Les plus grands, les
a't^'
P.^S
Faire profiter de.
âjitâl.
La
moindre chose.
même.
ifddei. Profit.
P. ^JlJlS\
qetr.
eqeïl.
P. ,^^Y^^
fant embrassé.
—
PL
honneur.
de
lty>-é'
Riches.
Avouer.
notables. PI.
A.
eynyâ
...Ov^jS
.la
js'sî
la
Commencement.
A.
A. O^lJl
—
jUaï' eqtdr. Pays. Environs.
A. J^^
'eyu.
'J
O'
Jjs' iqrdr. Aveu.
de
A.
y^s.
PI. de
P.
A.
,-i,^S
Annoncer.
de s'atta-
quer à, d'aborder qq. chose.
iHàm. Annonce.
(."lilc'
,'\àS
A.
A. ^Si^ iqddm. Action
prendre garde à.
à,
Pauvreté, détresse.
i-sâr.
abandonner.
là,
Bonheur. Prospe'rité.
iJL^ïl iihdl.
attention, don-
faire
ner ses soins
A. jLv^'
^fl
Attention.
i^iinâ.
—
de.,'ré-
...JciXi' efkenden. Jeter. Etendre. Laisser
A. UuOii
...^N <
Action
efsdny.
Jj'wiXs!
A.
c>-5'
A. \j^\
"-l^^-
Instrument, ustensile.
lltigd.
Action d'avoir re-
cours, de se réfugier.
335
—
,..i3.5^
A.
iltizdm.
(«'f^'
gager
Se réfugier.
,.i(-X»*!
Action de
Voyez
s'en-
— >^
à.
A. (wUjJI iltimds. Demande.prière.
—
.•K\>S
A'
Demander,
-!».i~^'
Hx^X-
...i3j
—
A.
d'employer
dmeden. Venir au
de
PI.
passer
s'écouler,
(temps).
d'arguer,
un argument.
Se lever, monter, s'élever.
jJ
Survenir,
ciné.
—
j»'jjlj
i^>>_.>^>- le-ilzdmi %MJ>^e/. Par
d'une preuve convain-
l'emploi
icLi.
devant, s'avancer.
—
Action
ilzdm.
*'J^
Entrer.
dre, s'abattre.
Insistance.
Chants.
aussi
âmeden.
ferud dmeden. Descen-
t5
— lii-j^ jns
prier.
Insister.
A. \-i^^ elxân
fl'er
.!.>
.uXJl
Entrer.
Le verbe
...vA/s!
comme
s'emploie aussi
auxiliaire, p.
e.
295:
p.
cante.
A.
de
v,^
JsLaj'
eljâz.
PL
A,
Jià5
A.
»)lîi
"iù^ ,0
lXj!
v_iLLijî eltdf. Grâces, bienfaits.
Paroles.
A.
jXÎ «ffïA Affaire, chose.
P.
jjy*' imruz.
Aujourd'hui (com-
posé de
et
de
PI.
lefz.
Dieu. «iJtj Par Dieu
allâh.
.-jj
c>d]'j
>à'
elem. Douleur, souffrance.
A.
(m'%^' elvân. Sortes, espèces. PI.
II est très
,.-j!
et
de
(_.A«vi.)
A.
...Lx^i imkdn. Possibilité.
A.
,.y«l
P.
lX-iu*'
A.
jjy«'
.«A*vli3
—
Etre possible.
iSun.
emn. Sécurité.
emmâ. Mais, cependant.
A. OjL«'
A.
imseb. Cette nuit (com-
vrai que.
posé de
aé
de t^.).
!
H^
Uô»
la
lûtf.
A.
A.
oà
fosse sera-t-elle creusée?
P. u^w^vai
de
Ls?
ûmul. Espoir.
emâret. Marque, signe.
emîr.
Chef.
Gouverneur.
cUa.*' imtmâ'. Refus, désir de
.wyL^Yl' -y8' emîr ûl-muminîn
s'abstenir.
A,
3^^
commandeur des croyants,
emsdl.
PI.
P.
Semblables, pareils.
P.
...(Xflî
âmeden.
khalife.
de JJue otw/.
Venir.
...t
dn. Celui-là, celle-là.
tache
Imp.
qqf.
comme
homme.
aux
dans
mots
<^Ti\
S'at-
suivants,
dnmerd,
cet
336
y^i
ez âni,
y
gnifie.-
avec Vizâfet,
appartenant
à,
si-
A.
composé
Espèces, sortes. PI.
c'fcjl
f^/^f«?'.
de c
«ôV.
Y^
par.
P. y») dodz
Celui qui. Ceci que.
AiXj) ânlà.
A.
.L£iXji intizdr. Attente.
A.
tiLsAJ!
iutiqâl.
Q—J
—
[»l-^'
...o'o
A,
Transport.
Transfe'rer.
P. L^) dngâ
P.
mot.
—
et
enjjâm..
ôutdr. Cordes d'instrument
.lj^)
A. „»)
O. Là.
jj
Sommet,
éug.
veter.
apoge'e.
P. iM^5*) dvurden. Apporter. Ame-
engâmîden.
Rapporter dans un
ner.
Finir.
livre.
O.j) *-Cv.:> \^ v"' ^^* larmes
Aboutir.
"• *^'"^'
Appeler. Crier.
de musique. PI. de
Fin.
P. ..lA^L^l
—
Parole,
Voix.
Bruit.
<f«ci.
P. ^Ai»iAJt
Ce qui,
enddhteu. Jeter. Imp.
vinrent aux ye.ix.
lui
ce que.
A.
Commen-
Premier.
tivvel.
(Jji
cement.
;'^\j' viiddz.
P.
(»'tXii endâni.
P.
i*i[5)i-^-^'
— .O
P.
..~X;è7.j) doîliten.
Dans.
>i)Aiî
P.
sjiAJ' cndâfi.
Entants.
ôalâd.
de
PI.
Suspendre, at-
tacher. Se suspendre. Imp.
Peu.
wirfe/t.
dviz.
Douleur,
tristesse.
ij»t
^
P. *Jc^.^î
doihtè.
Accroché,
sus-
pendu.
P. ..^JCPjJo' tndûhy'm.
A.
S^^
(Ajj veled.
enderûn. Intérieur.
P.
P.
A.
Corps.
Triste.
P.
*JCa*^P) dhestè.
Doucement.
ikÀioiAi' endîsè. Souci.
...O;
j,L*JÎ
eu'-dm.
i^J>- \>Lw.^î.
âiiyâ/i.
Alors.
A.
i)S »LxJ) j Jusqu'à ce que.
bS
sLiot Alors que.
vii*-«»sKJ'
P.
«Jsjî dnyeh. "Voir «LxJl.
duire. Susciter.
—
Se
Susciter.
Gens.
J^I La
d/ieuy.
famille.
Accord d'un
in-
strument. Ton.
P.
pro-
(__çt
uy.
A. (^oL'
ô.
Particule du vocatif.
ei/ddi/.
Bienfaits.
PL
de (Aj
i/ed.
Imp. ;-Joi enyîz.
A.
-j
eJil.
jL-^cj
enyûst. Doigt.
enyiMen.
^\
P. LX*^Î
P.
P. ..JC^\Xj'
à
basse.
Toi.'i
P. BUot
(.'auser
Bienfait, grâce.
|,LjÏ
yéiim.
eyydrii.
Jours.
PI.
de
r^
337
P.
îstdden. Se tenir de-
...OUL»*«>-j'
un
dans
Tenir
bout.
endroit.
A. ^^^y
P.
Dieu,
bàry.
ie créateur.
P.
.-j'
isân.
pes. Derrière, •^«aamu
Eux. Elles.
Qui
Ceci, ce, cet, cette.
ifi.
vient en dernier, dernier.
— hdz
••Ax) — bâzdmeden.
^—JLJJ^O — bdz
..JCCio
P.
L.^\ajI
tiigd.
— bas
— bdzfedn
Ue nouveau ij*o
:Lj bâz.
S'arrêter.
P. QU'io'
Ici.
yéhten.
S'en
retourner.
P. A. .lAiLo'
«i^'ôûfer. Cette
quantité.
Revenir.
•
Voyez
.tXJS.
ddêten.
P.
I
Ojj' îzed. Dieu
P, xot
éîijnè.
Em-
pêcher.
(^Oj—S
Miroir.
—
Ouvrir.
— bdz dâden. Rendre.
bdz kerdun.
Découvrir.
,o'o
P.
mots
pouvant
et
sous la forme xj:
en
par
,
visite.
séparer
s'en
A
vers , avec
,
pour. Place'e devant le
,
uarfait, elle n'en modifie pas le
Voir ;Aj et
sens.
P.
.';lj
bdzdr. Bazar.
P. iM^iHlj bdzdryân. Négociant.
P.
bd.
Avec,
Ex.
des adjectifs.
JUy L
;
,
J-^y,
parfait.
mais
soi-même;
en
— i->j^
—
bâb.
aussi, avec
Chapitre.
Au
.O der bâb.
P.
.L bdr. Fardeau.
P.
\»
\i
bâ
iiXj
(.L hdrfi.
—
A.
P.
Branche
bdr.
bdqy.
Le
reste.
bdk. Peur, Crainte.
\.i>«.Aw-ô
sujet de.
P.A.
£j u
,
II n'y
a rien à
Une
3-^
lj
*« kemdl. Parfait.
P,
%
P.
^^i-X>wlj bdlîden. Pousser, croître,
P.
|»lj
P.
L>lw\^lj bâmddd.
—
Chargé.
yek bdr.
^tb
'é\j
craindre, cela ne fait rien.
Fois.
îr.
bdr.
—
^
de v_J, de
et de iP) tout entier, tout
entière, d'un bout à l'autre.
Ij
ou de métier).
(d'art
kerden. Jouer.
A. LP_«<L_j (composé
perfec-
soi-même. Voir encore >e.>'..
A, v_A-J
— bdzy
Placée devant un
à.
substantif, cette particule forme
tion
Jeu.
(__ç.Li bdzij.
j.
.•jOj
P. L—J
Rendre
diden.
Préposit, s'attachant aux
t_J he.
bâlâ.
:'
Sommet.
ez hdlâ. D''en haut.
repousser.
fois.
bdm. Toit, terrasse.
Fois.
JV.'-^ '^^^
autre
fois.
du jour. Adv.
Au
Matin, point
matin.
22
338
P. {^î\t
Célèbre famille de vizirs qui joua
rôle important sous les premiers khalifes abbassides Voyez:
Mled , Tex'je, Fezl, ï/a'-fer. PI.
Voix. Cri.
hdyiy.
— èd/iy
..,^.
un
zeden. Crier après
gronder, sonner.
P. «y Juli hâyed H.
Du
P.
verbe
Il faut
P.
..yl.,VW.Jlj
L.
Falloir, être
bâijs/en.
._X_-w*..jlj
nécessaire.
P. iL^o beB.
Pour.
berbût. Luth.
P.
bûrden. Porter.
Enfant.
O^-JAmener. Imp
— ^ji féru
cadeau.
j
Mener.
ber.
Faire des-
biirden.
cendre. Renverser. Avaler.
for/.Prép. qui se
met
à la place
A. (iiO
un mot commen-
de v_j devant
çant par une voyelle.
P. l\j
t^y
bermefcy.
berdi/.
A. JoJ J
P. ,.,Js-yi>^ behUden. Donner en
P. iAj
^X/«.J
de
que
jj bereJcet.
,'f^S
P. xiPj
Bénédiction.
— bereket kerden.
berehne.
Bénir.
Nu.
Mauvais, méchant. Mal.
bed.
..O^
- bed-endû.
Qui pense
berehnè kerden. Mettre
à nu, dépouiller.
à faire le mal.
P.
—
c;.».^^
bed-behf.
Litt.
dont
-iiL>
—
Malheureux.
le sort est
bed-Kàlqy.
caractère. ...Oj3
—
mauvais.
P.
Ji ber.
Sur.
P.
jj ber.
Fruit.
P.
j'jJ berdber.
Auprès
P.
P.
—
de.
A.
P. .oLj
»i3':
face.
berdder. Frère.
—
berdder zâdè.Yûs de frère,
cousin.
A. \.X^'_J
Terme
notable.
.,
A.,v.-_^ besten.
Fermer. Imp.
i^>iiwjôe62;e^. Ampleur, étendue.
çM*^_ besy.
Beaucoup,
bisyâr.
très.
Beaucoup,
très.
Considérable.
A.
»,.CO.j beserè.
A. 0,L>aJ
d'amitié.
berdmikè. Barmécides.
çi'.jJ buzuryy. Grandeur.
P.^L,*wj
der herâber. Vis à vis de.
L>
buriden. Couper.
iAàj bend.
P.
En
J
bed-Jiulqy
qui de'sire le mal.
Litt.
...lAj
P. ^;jJ buzury. Grand,
Méchant.
hed-lidh.
P.
Mauvais
kerden. Faire le méchant.
»1y> —
;AJL*5-J berûmend. Fertile. Productif.
Visage,
besâret.
face.
Entente, ha-
bileté.
A.
«jAûJ besrè. Bassorah
(ville).
339
A. tAJU
A.P.
—
:l
Ai)rè3.
he'-d.
idem.
P.
^iOastJ è<^'sy-
P. o' J^ij baydâd. Capitale des kha-
,..î
hild.
Sans.
A. ^J
belâ.
Malheur.
(mLxJ
—
(•\^S
Au
helkh.
contraire.
P.
Bien plus.
,i\-0
-.Î.Lj bt}
A
Eveillé.
b'iddr.
Elevé.
âcdzi hûlcitd.
Racine.
btli.
C"'
— bîddr
— bîdâr kerden.
...iAà«
—
kerden. Expli-
ba'idii.
démontrer.
P. )^<AxJ
h'ùlend.
les
vo-
Explication.
beifâii.
que:-,
P. JCJb
j^ Sans que.
yelle.
A.
bLj
A.P. &_X_1.J
S'attache parfais
P. (^ pour v_j, se met devant
verbes commençant par une
lifes abbassides.
A.
Sans.
bji.
iS
Quelques, quel-
ques uns.
^
au mot suivant.
Distance, éloignement.
A. lX*j iii'^d.
s'âden. S'éveiller.
hante
.•.Ojj
Eveiller.
voix.
A.
P. sJvÀJ
05j7^
Construction.
Lâj bind.
bîrun. Dehors.
..jlJ
\
betuiè. Serviteur.
—
En
dehors de, au
delà
:>
de, plus de.
p.
-i Js.>o bendtiy]}. Service.
—
...vA^)
A.
A. vi>.c^J
biivâh. Impulsions,
mo-
—
...O.jl
tifs.
P.
ii>^cL M'is, cause, raison.
...Oj.-J ÔMd'e».
ôoS.
—
LXiib
Etre.
ce serait agre'able
P.
H-tMK^ bûsè.
..o'o
P.
.
donner un
P.
!
— bûsedddun. Embrasser.
,cX._A».x«»J
bè.
Faire
id.
P.
j^OiXxi
bîster.
partie.
Adv. Pour
Plus.
Davantage.
Plus.
La majeure
la plus
grande
partie, en grande partie.
A.
Voyez i—j.
bîsè.
ci*-*-^
Porêt.
be'u/et.
Prestation du ser-
ment. Investiture d'un souverain.
Prix, cherté.
P.
LaJ
P.
«jLiJ behdnè. Prétexte.
A.
ii>'_:p..gJ beh^et.
éi-V?<?.
sortir.
Vingt.
i;i>.AJ hîs
P. iUi~o
baiser.
—
jmOjS^
\ii/^j*>.*.i btst.
P.
buédeu. Embrasser,
.,J^aJ4.j ô«yir/e«. Sentir, flairer.
P. iu
rer.
Que P.
Baiser.
Retirer,
binin âviirden
sortir, produire, exhiber. Reti-
Imp. (J«Lj
»c>- èi bdsed.
hirûn âmeden. Sortir.
..^0>^^ —
Perte, ruine.
J«jJ bevdr.
Contentement.
P. »L\aj
P.
A.JO
bjj-kâr.
Mm.
P. lçÂaJ
Sans emploi.
Crainte,
bmij.
Nez.
340
p.
Mhuh. Privé de sen-
(jwfc.ignt-J
P. (V^'*-^
timent, évanoui.
Imp.
P.
perddhten. Achever.
perddz.
;'^>jJ
Rideau,
perde.
»<->;-J
portière.
Mode^(en musique).
P. sLiloLj
pddisdh.
—
Qj^x-i
.•.0,5!
Mo-
Roi.
y
Produire
au jour, manifester.
narque.
P. »jLj
Morceau.
fârè.
Certains,
P.
quelques.
,..0
b.Lj «.Li
Couper en pe-
wLj
.•jL-«—
P, (CjJ
pdsbân.
Gardien
Péri
pari/.
P. ...Uio„j
morceaux.
tits
P.
J
Demander,
pilrsîden.
.>.vA>.AM.j
s'informer.
sordonné,
de
fée.
,
pe.nsdn.
Troublé, dé-
dispersé,
pris
au ha-
sard.
nuit, pâtre.
P. S^^ pdk. Propre, pur,
..
P.
P.
P,
.OjS'
— pdk
8 jj Lj pdkizè.
P,
iy».J pes. Arrière, derrière. Donc,
chaste.
ensuite.
Icerden.
Nettoyer.
—
£J Lj pdki/. Pureté, propreté.
Pied.
pdt/.
Qi^LiLwo' (^Lj
P.
jJ
ier
pdy
pes
:|j.
piiser.
Fils.
P.
.•.lA.jiA.-iL/Mi-j pesendiden.
P. slXj AJL«*o Agréable. Recherché,
dmeden. Tomber.
P.
à la mode.
peder. Père.
lXjiAj pedîd. Evident. Apparent
,-.lX—*•
—
•
manifester,
Employé
P.
pezireften.
Accepter.
comme
auxiliaire
qqf.
au sens de subir.
P. yj
per.
Plume (d'oiseau, de flèche).
P.
im'"^ perrdn.
P-
.L-j pûrldr. Chargé. Litt. plein
de
Volant.
fardeau. ,..iA_a_j'>3__S
Qui vient
pesîn.
le der-
Voir -.U
se
montrer.
P. ..-Xs-jiAj
P. .^AM«^
nier.
Se
Ap-
Trouver bon.
prouver. Agréer
P. ^iAj
Garçon, jeune
homme.
istâ-
den. Rester debout.
y^*^,
Après, après que.
ez.
der pes. Derrière. Voyez
.L>
aussi
,
^Lj
—
•J
Propre, net.
...iAxJ*i3
P. J.J
piil.
o
Dos.
—
Tourner
le dos.
Pont.
P.
sL^aj peti^dh.
P.
..JkAv'iAi-J penddsfen. Croire.
P.
...LgJLj
—
Charger (une bête de somme).
«.:^^w^wo jnist.
,
P.
.
Cinquante.
pùnhdn. Caché.
.iAaw — pmi/idn siiden.Se cacher.
ci^'*«%J pitsf. Peau.
341
O
pusîdè. Gâté, corrom-
P. a-X-»A«^
pu, pourri.
P.
O Pronom
personne.
—
aÉBxe de la deuxième
Revêtir.
,iikj pûsîden.
o^J») rûyet, ton
vi-
Revêtir, cacher.
.s>
sage.
P. ^..lA-o^
P,
fuijîden. Courir.
P.
JL.2_j jt)t;AM.
P.
,-.J^JLj_j
P.
LL^
Pour que
ta.
Ij
qu'à
Côté, à côté de.
ce
que,
,
afin
que, jus-
au point que, en
sorte
P.
^
que, que. S'emjiloie aussi
sens de: voyons ce que,
ex., p. 289, 1. 1, et de: pour
p.
voir, p 307.
pehlavân. Guerrier.
pvfinâ.
pei/.
liive,
Pied, i*
dans
bord.
^j 'pey-hem.
Rapidement.
P. soLxJ phjddè.
—
...lX-vJ
P. »iAa^\jo
le
aj AXJllj Jusqu'au moment où.
A.
J>-lJ tâ^ir.
P.
..-Xi»lj
Négociant.
Piéton.
Mettre pied à terre.
pîêîdè.
Entortillé, en-
Se hâter, aller
tâJiten.
en toute hâte.
A. jX>Lj
Retard.
te'-eUr.
veloppé.
P. Ljo peydâ.
Visible.
Manifeste.
toire
— Se manifester,
...Jc^t
P.
duire.
.•jlX-vv
—
des
Apparaître.
Ouvrage
vizirs.
Maxcmmed
se pro-
bun
Nouveau,
»;lj tdzè.
frais.
iâze kerden Renouveler.
...O^J
fàzyâvè. Bastonnade.
P. ..-P'-o pîrdhtn. Chemise.
P.
*^Lj;1j
P. ijiwo
A.
v^.»^Lj te^essuf. Regret.
—
pis.
Avant, devant. Chez.
.à Devant, près de.
P.
..-JL.VVJ. >>_j
peyvesten.
A. J^-J
te^emmill.
dans
c'est
—
A.
Dieu,
peijvestè.
Continuelle-
j^ ^j pey-hem.
Vite, rapide-
ment.
P.
Regarder.
Arriver
le
voisinage de
à dire, mourir.
P. XJCww^xJ
Action de con-
de regarder.
...0.5^
\y^.
Re-
flèche.
Joindre,
sidérer,
s.JL>'
te'-essûf hiirden.
gretter.
Rejoindre.
..JCwv^jwJ
—
,..0.^>-
P. ••LXaj peykdn. Pointe de
de
"^Ebdiis.
i*.'^!^
tebessiim.
O^/
A. ..yKM*^
-
ment. L'un après l'autre.
s.
v.
tex-nn- Approbation.
A. »SL^ tûxfè
A.
Sourire,
Sourire,
('adeau.
kJ° a p .f^ t^Xin- Vérification.
Preuve.
342
—
...L>jJ
A.
JkJih-^
Vérifier.
Prouver.
AetioQ
texemmiil.
...i3 J'
supporter.
A.
—
.•.i3jj
L^jJ" i^;i) ^^1/
''*'* ^'5'^-
Faire la mine, bouder,
faire_^un visage aigre.
den
de
Iitt.
-li^tereqqy. Avancement, pro-
Supporter.
grès.
P.
(.:;a^' tehf
A.
iuIi:S^' tehtiyè.
mer,
Trône. Lit. Canapé.
.
A.
de blâ-
—
Désaprouver,
liJjIi
—
Action
(tej
j" ferennûm. Chant.
P.
le
compa-
Action
de re-
pour former
adjectifs
Chanter.
A.
*.xJLwJ> teslim. Action de livrer.
A.
^jS.m!>3
immiscer.
J* ter. Particule qui s'ajoute aux
—
...ijfc.4.3
de s'im-
miscer
s
aban-
à,
trou-
A.
tthlit.
Renoncer
donner.
ver mauvais.
A. Jû^tJ^
Abandon.
terk.
,.,0^
de taxer d'erreur.
iitt.
.'^S
Action
O^
Livrer, donner.
tesnt.
Action de faire
honte.
ratif.
A. !t>^_j
terâgû"-.
A.
^Jii,;;yiij' tesvîs
Rétrograder, re-
A.
)t>-«^iio
terânè. Modulation, chant-
A.
culer.
.yO.JiAj
—
A.
isj'
J
terhiyet.
vi>>-iLjJ>
— jS
Education.
kem-terhiyet.
Mal
élevé,
L-'y.J—J
ferlïh.
Ordre,
classe-
y
A.
v^JLcLiaj tezâ'ûf. Redoublement.
haiter
,..i3jj
la
P. ..Lm^
Trem-
— Se
i»^y>i2j
A.
terstden.
Aigre.
Craindre.
tezrib.
Jt^Jai
—
humble, sup-
Action de jeter
le
désordre.
Action
de
de-
justice.
..-Xvv'l>
A' Xxjm
Jeter
tezellum
mander
fiirs.
faire
désordre.
...<3^
la bienvenue.
fersdn. Craignant.
P. ...iAa^ J'
P. (j*y
A.
le
blant.
Humilité, hu-
plier.
bienvenue.
— Souhaiter
teserrû'-.
0..i'
terxih. Action de sou-
Imagination,
tesdvvur.
miliation.
— Procurer. Se procurer
,'^S
''
A. cIaûj
ment. ^^^JJ3Jj dans un certain
u-A-ij^- jJ
^->
Augmentation.
ordre, successivement.
A.
Peine, fatigue.
Action d'accom-
supposition.
de peu d'éducation.
Iitt.
A.
tes'ji'-.
pagner, de reconduire.
culer
P.
Faire honte.
O^j
—
Demander
te'^biyè.
justice.
Action de ranger.
343
—
qO—i'
Kanger,
placer
en
A.
ordre.
A.
—
.•tO;
i»_»s..>'ou
A.
l'v^S
^}.A.;^\jtio.
Ea
(«^JlXju'
Punition, châ-
te'-zib.
timent.
Qi-^^
—
—
J.Ajij
A. *L«J temdm.
rA^où* te^yîr. Blâme. Insulte.
A.
-i»Làj tefâh'àr. Orgueil.
iLiSjil tefârtq. Portions.
/
û,j.LâAJ
En
détail.
A.
parfait, absolu. im-^jJ
—
Finir,
compléter.
—
Différence.
iefâc'àt.
i^i>«^Uj" temâmet.
A.
i^^^M^^ femessùk. Action de
tacher.
Va-
—
..,Ov«J
Totalité.
S'attacher
s'at-
Frayer
à.
Enquête.
teftïs.
—
i-.i-X-ii
fini.
A.
riante.
...Oj5
le jour.
Complet
Etre
/
A. iii^AA^j
Fin, complément.
:. *UJ- Tout
Prétexte.
te'ellill.
A. OjLàJ'
Lieu de
Punir.
A.
A.
ttmdsdyâh.
«Li L^L*.J
promenade. Théâtre.
Totalité.
A.
Enseigner.
toute hâte.
P.
A.
Enseignement.
ielqîn.
f-rV^J'J
Promptitude.
tu'-yil.
Pousser.
Etonnement.
tc^cgy'àb.
A. JwÇ^JÙ'
Poussée.
iekiè.
AiJ^XJ'
Explorer.
Jsn£t°y tefezzill.
.
v»^JUj
Belles
temeltûq.
paro-
comijliments.
les,
Faveur.
ij^" temiz. Propre, nettoyé.
A. ÀàJ'
Réflexion.
tefakkàr.
O ^y —
A. *jAfiJ
,-.0^
P.
teqdim.
Offre
nence. Préférence.
*_jl\—ii_A.J
(^:a.»J' ttmtztj. Propreté.
ten.
Faire de
préférence,
jJjiiJ
leqrîr.
A.
,••3.3
A.
ext.,
i_JLj
—
per-
tenbth. Avertissement,
Rapport,
exposi-
P. *J
tu.
Pronom de
deuxième
la
personne du singulier. Tu.
Raconter, exposer.
P.
lj
tuvâittsten.
v.
Toi.
Pou-
voir.
teqva. Piété.
A. woAXj'
...OJ^
P.
appel à l'attention.
tion.
A. i^*i^
Corps.
sonne, individu.
Faire avant tout.
A.
Nettoyer.
Préémi.,Ji
..v.XJi.*«.
—
Réfléchir.
—
tekzib.
Démenti.
Donner un démenti.
v^àJiXj tekellûf. Cérémonies.
.i?^Ajfcj
tôiMh
X^yi
feve^yù".
Reproche.
plorer. ,..i.>^j Ij
%it^
teveqqii^
Action de de
—
Retard,
Déplorer.
344
P. »L> gâh.
jtikJ ci Sans retard.
A.
—
...v3y5'
A.
P.
Attendre.
de se
Action
ieveqqy.
—
Se garder de.
tehy.
^.g.j
jxJ'
asseoir.
P. AJCsL> gâyye
P. 'lX> ^udâ.
Vide. Privé de.
ûr. Flèche.
tiy. Épée.
Ferme, solidement
établi.
o'j>
^'àret. Audace.
A. |»j>
P,
A,
i^ltUjî sills.
A.
iM^ili
A.
8-éi semerè. Fruit.
A.
*i-j'»i «é^y*^^.
Place, lieu.
Séparé.
,..0_5
r
i.l:^LS sdhit.
place.
—
—
...lA-Ai
A.
j>
sé])arer.
Séparer.
(jerâxet.
(jirm.
giiz.
Se
Blessure.
Crime.
Excepté,
si
ce
n'est,
Tiers.
sauf.
Deux
sillsân.
tiers.
A. c
P.
Récompense d'une
»—'L^i
.s«<?i-
S>- ^eze". Douleur, chagrin.
..-JC*wJ>- ^esten.
Vêtements,
pi.
Sauter.
Echap-
Imp. ao» ^eh.
per.
—
oeuvre pie.
A.
Exécuter, ac-
..-Xî_i
1^-^y^ tôuqi\ Sceau royal.
P. i*j
A.
—
L->
Voir
Place.
^cL^
— Faire
— Prendre
,..o'^
de.
.•.J^^4J
P.
S'arrêter.
...O.jt
complir.
^y-^
garder
A.
Halte, séjour.
\,^fii^ teveqqwj.
Rang, dignité.
P. (^l-> My.
_i
Sauter.
de
A. y»*^
i'**'"-
l'ont.
j5^
JCo.
ge'ferihu lax^'atl-Bernitiky L'un
des plus illustres des liarméci.
5:
11
fut vizir de Hârûn et
succéda à son frère Fezl, après
disgrâce de celui-ci. Mais,
la
disj^râcié à son tour, il fut tué
sur Tordre de Hârûn en Tannée
80'i de notre ère
des.
P.
L>
^^. Place.
Voyez
^L>.
P. i«^L> gdmè. Vêtement.
v_jL3«- i^iwL>- Lit, couche.
p.
,')L>
^àti.
A. i»^L>"
Ame.
^âtbih.
Vie.
Côte',
A. L«Jl>direction.
Région.
—
'.t
I)e ia part de, au
mis.
PL
ï/iilesâ
A. vi>JbL>-
nom de.
splendeur.
Compagnons,
a-
de ,»ujX>- ^clis.
gelâlet.
Puissance,
345
A.
v,^
ri
t
A.
-^
^emâ''et. Réunion,
assemblée, troupe.
société,
>t-«>> qem".
—
^^S
Réunion, troupe.
qvXw
Réunir.
jOU>-
—
a.L:^
iddir.
ikàrè.
se réunir.
A.
iJL*i»- gumtè. Totalité.
A.
r.*»'>- geimt. Totalité.
—
\ii^^.f*t^.
Ijàmleyy. Totalité.
A.
—
Tous
les
moyen
5y>- cird. Pourquoi?
«Voy. Flambeau, lampe.
C.T^
hommes.
i^jAj
A. 8:iJL>
n'y a pas
Il
de se dispenser de l'ordre que
^"31 donné.
y Du nombre.
t>0-A
Moyen. Remède.
S^ r^yf "^ crî'j'r^
\ii,iSjnS>- gem^iyyet. Assemblée.
A.P. ^xJUj>-
Voile. Linceul.
geudzè. Cercueil, bière.
j^
*->i^
cerkm. Sale, malpropre.
cesm. Œil. Individu.
Re-
muer, déplacer.
A.
.•.y!j>- genûii.
Cheval qu'on
la bride,
monté sur un
comme,
autre.
jl^
—
.
V>-
quelle façon?
ainsi
x^
<1
:
-^
que.
&wa?. Quelques. Combien?
Combien
-S*
que.
Répondre.
,
A.
kXÀ:^
—
^evâb. Réponse.
v-j'fc:>-
De
..tlÀ:^ iûndn. Ainsi,
tout en étant
.
A.
personne.
*JjX:;>- c'iyûne.
Folie.
A. w«.aÀ>- ^mnb.
mène par
En
A.Mw>->o
..-J(Aàs>
cendiii.
Autant, tant,
gevâr. Voisinage.
tellement, plusieurs.
A.
(»^|^
w^il:>
—y
jevditib.
Côtés. PI. de
,^^
M. Pour iM^^
Lorsque.
^dnib.
,
De
ii-^*^
iiîb.
Bâton.
plusieurs côtés.
^«.
•jfc-J^
Homme
P.
u>.-4..iU-:>-
P.
qI-^
A.
vi^-^JS» ïfihet. Cause, côté.
gâvdnmerd.
généreux.
ï/ehdn.
Lorsque,
comme,
puisque.
li^^s»-
MnH.
Puisque, lorsque.
Monde.
»J>-
ëi.
Quel? Quelle? Car. Quoi?
Comment?
'i:.-î'f^] à cause, pour.
—
OsJJdt \:>-
serait agréable!
X^^
ée/idr.
Quatre.
Que
ce
346
P. (^Lj
}^^
Quadru-
cchâr-pdy.
pède.
A.
P. *>l-g^
P.
P.
A.
Imp.
Cueillir.
cîden.
..A^^^Sfr
Rien
Quelque chose.
i-kS»- ciz.
(avec
Quatrième.
îelidrilm.
cîn.
it!L/oL:>-
.^
i*r^
A.
\j*->p>- %i^is. Prison.
A. ^-
A.
A.P.
Événement.
xâdisè.
,^joL>-
—
à tel point que.
Guerre.
Parler.
Xerf-sd/iôit.
->*Litt
sant.
Obéis-
écoute cj qu'on
qui
lui dit.
Malheur.
A.
Limite. Point.
Xere^' Embarras, gêne.
^y^'
vi:/.>Ls=- xdjjet. Besoin. Chose
A. i^'jL_>-
Argument,
xu^rè. Cabinet.
*-Jj>- X>^^^
Z^
qu'on désire.
x'HJQ'^^-
i^ ^cJLs^
c
A.
^^ "^
Preuve.
Froncer
les sourcils.
d'être.
%^»îi7è. Enceinte.
A. ôo- %^cW.
Pli.
j J^
Qi3..)
A.
A. 8_^\>-
Quelque chose.
P. i-r^^
Manière
^i>sJLs» x^l^i-
État, situation.
^cj_a«:>-
négation).
la
"%.>- x^li^- Maintenant.
p^c/isi/.
Re'sultat, moisson.
A.
ou \-îj-S=- Xif/''^
vi>>.-Sj-^=-
Ott
Xirfè. Art, métier.
Résulter, parvenir à
ilXÀv
O'
A. ^Si~:>-
x*'^'^^"'^-
Mouvements,
obtenir finalement.
actions, procédés. Pi. de
A. .iAj>-
...«Ajo'oJT
— Faire
venir,
man-
A. »—:>
xàl. Situation. État. Af-
.O
dont
>^
t
g
il
—
et
tôt, sur le
—
%'*'«'«
Appartement des
temmes, harem.
faire, ce
—
j^
X^iTcket.
der.
A. i3L>-
y^^O
xdzir. Présent, adj.
'
j:>
^
ment où
—
il
^ttrOTti*.
Respect, con-
sidération.
tout cas
,
Xïizn- Chagrin.
or
champ.
En
\::/^»S>-
Aussi-
en tout
état de cause.
A-j1j(^—<
A.
s'agit.
A.
^-
-^
%m«.
Mélancolique,
triste.
Ij
jusqu'au mo-
faudra.
A. .-_«*->
Bonne
%uw8. Bonté. J.«S
action.
—
347
A.
A.
O
;^«s«<^.Arrivée Obtention.
.a'<t>- x^~^<^f-
Environs. Voisi-
nage
N.P. Vizir de Ma^cmûn.
Sekl,
A. J«,Aa>-
^i.U^" %é4'a/y.
Présence. Altes-
A. La>-
Honte.
X^^y^-
Lk.^Uj iy-%«y0. Impudent ,
ef-
fronté.
se, Majesté, titre des khalifes.
A.
..S-f^^- x^H^^"'-
Oppose'
degré.
A.
jLàs»-
X'^ff^''-
A.
v.jL>-
%(^/7y.
à
„^t
«f«^.
'•^
y
il'i
x^y^^t. stupéfaction
Fossoyeur.
Ruses.
%iye^.
Droit.
de
PI.
Dieu.
en faveur de
,v.>
Stupéfait, at-
Fond. Dernier
(jiax>ca>- %«2.î.
pour, a
l'earard de.
A.
Xàquq. Droits.
A. ^i^JijJU^
x>^W>^t Vérité,
PI.
de
c
hâtimet. Fin, conclu-
A.
re'alité.
c;/uLX:>;;ji^-^<^/ Histoire, conte.
Issue.
sion.
^L>
hàdem. Esclave, serviteur,
eunuque.
Raconter.
.OJ'
O'
>
,1
A.
*S>S>-
^ii/î-wi.
Ordre, décision.
A. ^j'^^l j»^>
y
Xekem. el-Wdclfi
I>ioni
*-ilX:>-
A. OU.>- %e^.
Gosier, gorge.
Anneau pour
ijtJL:>-
X'^l'lè.
—
X'^"t'nâl.
Portefaix
,
por-
vi>o%4.s>- x^'^^y^t- Protection.
A. J^>» x^ml
—
...O.J
A.
j
,
cX;y*.^>-
Action de porter.
Porter.
sens.
Mk.
ij)L>
Vide.
...lA-o'oJs
—
— Se
..Jcii
OlA—
ii
%tftY?5/.
deik,A^Ls>
Poussière, terre.
j^Lï» M('/.
Faire évacuer.
vider, devenir vide.
ipjyÀ.i- Jiâmûs. Silencieux.
xàmnyd. N.P.
A. ^ii}^:»PI.
même
Uatir. Esprit.
porte.
la
teur.
A.
Se lever. Imp.
frap.XjL.^-
jLéJs-
liàtten.
%eKOT. Sage.
A.
per à
se prostituer, se
d'un célèbre poète.
.ywwL3-
A.
—
en parlant d'une femme.
livrer,,
A.
Caresse amoureuse.
Kdr.
..JS-^^^
Domestiques.
;c«î«^.
— Se
taire.
(jiL-J
Tais-toi.
OljôL>
Mnedân. Famille.
—
348
P. *jL> Miiuni. Dame. Demoiselle.
P. xil>
A. v.À--:L>
Craintif, crai-
^ijf-
P.
—
,..«3jJ
'^ Ktber. Nouvelle,
-
_VwX>
avis,
A.
—
Terre ferme.
Jiaskt/.
hism. Colère.
Aspérité,
i^>>.-Jfc_'ii'-> Rilsuiief.
rugosité.
connaissance.
,.,^-î'
Bois.
sécheresse.
P. JtJi>^
Craindre.
hdseb.
u-*.-vi>.5>
Litt.
gnant.
A.
•ws> Mspîden. Dormir.
O*"
A.
Miis. Maison, palais.
A.
Informer.
v^>^/akAa> hûsumet. Dispute.
—
..Oj^
P. I»A3» Mdd. Dieu.
A. Ja—i»
A. *^JL> Mddâm.
Se
liett.
disputer.
Ligne
d'écriture.
Serviteurs. PI.
Ecriture.
hâdim.
de
P.
..-_A_fti>
P.
aJCài»
P. JcJ5lAi> hàdâveud. Maître.
Voir.
A.
lAi».
...v3_^
la
,
exécuter
un
sincère.
P.
i^j'
5»
Herdb.
A.
En
ruines,
iiw3bL->
A. vi>otJL3-
—
Le
Vêtement
//i7v^.
de
Ruiner, détruire.
^'''^-
Caractère.
Voyez
Mrrf. Petit.
qOJ'
t>^ ^ 0.i> Broyer en
petits
A.
JJ^
/'''^«^
Brèche.
morceaux.
A. *fc_b_3»
Hiirtum.
Trompe
le'phant.
A. xà-Jlid'é-
AV/?/'è.
A. -.>
-vO:
fitirîd.
O',^j^
Achat.
Ikndeii. Acheter.
chef
Khalife,
suprême des Musulmans.
Hemr. Vin.
Mrrem. Gai, joyeux.
P. Jo.
khalifat, di-
gala.
A. s-SJ^^
P. Oji»
h'.ldfè.
gnité de khalift.
de'-
truit.
,.,«3.^
Mûlâse. Bref, en con-
clusion.
Ane.
h<;r.
^V7^. Délivrance. Piété
A. \>o^5L>
ordre. Rendre ses devoirs.
P. -S»
Endormi.
Mfz. Aisance.
A. (j^^i»
Servir, se mettre à
dis|)0.<(ition
//«yVi?.
A. (jaà3»
vi>-«-X->- hidmet. Service.
—
Dormir. Imp.
Mi.
IjOfc'jci» HûdâveTulâ. b Dieu!
P. (3'vA=>.
Mflen.
ft
-«3»
Jitmir
û ztmr
,
Dé-
hanche. Litt. Vin et chants.
P. 8i>JL>
hendè. Rire.
349
Un
OOj ny\Xj>
P. .-.lXj^à^
rire trop fort.
OP^\
P.
,
Mbtden. Dormir.
P. iC>^Li>
P. A.
a
Maître.
lidljè.
Plaire, être agréable.
bonne humeur.
\^y^Ki Endormir.
...Ojj
Bon.
^0*.
—
..ttX>«î
P. JL5^uwjJ> hos-xdl. Content de
P. v^jLi- hdb. Sommeil.
P.
P, (jij3»
Htndiclen. Rire, v.
aJLi»
/
}ios-Mlq
cj«^^
qui
bon caractère.
P. jA.w^3»
Hos-dil. Content.
._X.jww'v-> ^àsten. Demander,
P.
Imp. 8'^3- Mh.
désirer, exiger.
A. (jbL_3»
PI. de
voris.
peler.
—
^Ji,y^
jUy
L avec une ama-
gen-
bilité parfaite.
*jÔL>- Mssè.
Nommer.
ap-
Lire. Chanter.
Lire d'un bout à l'autre.
_j
Amabilité,
tillesse.
hevâss. Familiers, fa-
P. ,.,JoL:> Miiden. Mander,
//o«y.
A. *wJv>
hâuf. Crainte.
P. Q«r> M/i. Sang.
P. i)ia^>
^2Î.
Soi-même. Proche.
Parent.
v_j»3- Mh. Bon. Beau.
P. ,.-_>LwOv> Msfen. Soi-même.
^^3»
0»3»
Bonté'.
////%.
— u en soi-même;
fléchie.
P.
mais
^^
la
^%.> Md-pesend. Con-
v\jLa*o
tent de
.fci>
—
%?/r.
O Eu
P.
Jv^ fc_5>-
P.
,..L>jfc>
Bon
N.P.
heijzûrd/i.
khalifes
nom de
El-Hâdy
Salive.
Hiid-Mh. Egoïste.
Convenance.
rapport avec, digne de.
Situation
convenable.
Mrden. Manger. Boire.
^Li> i-Xx^.Y>
N.P.
iM'-^'»^
—
A. Jo
Eprouver, goûter.
P, lA^yil.^i» MrUd.
P.
dûden.
Donner.
Imp.
8l> de.
état.
ÎHirsîd.
et
Bien, bonheur.
mère des
Hârûn.
'Ç.yfS> Mv.
soi.
^>
P. B^.3-
Jieijr.
P. ...K^>
aussi, avec soi.
p.
propre corps.
Litt. son
Indique l'action ré-
JiM-
Soleil.
Mademoiselle
-Ij
Redonner. Rendre.
dâr. Maison, demeure.
»-ïbL:S^! Jl> ou
K}ykJ> ^^
Palais des khalifes.
i^mt
.î;^
ddr el-mulk. Capitale.
550
P.
dasten.
._X-iil>^
jO
Imp.
Avoir.
P.
ci^.A«-0 dest:
-y.
A. ^^dét-ij.
la
Héraut, 7Ss>t:^'v^
héraut,
P.
la
naître,
telle
>J
iL-L-
,
Nom
que
d'in-
^.X.ÀJCCvwL> deU-tmiyy.
Indi-
gence. Litt. avoir la
les
^.ylA«3
vA-vib
P. jA^k>
Fille.
diiliter.
.i3
der.
Dans, en,
P. .O
der.
Porte.
sur.
Litt.
dirâz-yui. Ane.
Ennemi.
P.
|,IJLw<3 diisiiâm.
Injures.
A.
IcO
—
—
^Lc'.O dird^è. Habit.
Rang,
iAJ|^!cJ Souhaiter mal-
...OjJ
heur.
dignité.
A, 0fc£0
P. i^'sy^
derzy. Tailleur.
P. ftl—i
.i3
der-ydh.
dervazè.
Cour d'un
A.
..wAfti
Grande porte
P. Jo
P.
gieux
musulman
qui a fait
Action d'ensevelir.
^/i/.
jJ^'ifl-^
Enterrer.
deqiqè.
Minute,
instant.
Cœur.
dil-dcîz. Séduisant, attra-
yant. Litt. qui accroche le cœur.
Mentir.
Pauvre.
>/-
A. WÏaÏ^
Invitation.
Inviter, engager.
defii.
mO>
ville.
—
!•*-<->
O'
d'argent.
P. c j .0 deruy. Mensonge.
ijii.J«.0 dervû.
de^evet.
—
.•.v>_3
prince. Palais d'un grand.
P. *.0 direm. Monnaie
P.
vœux pour,
prier Dieu pour.
iw>-.c> dere^e.
A<->
prière.
Faire des
dirâzy. Longueur.
A.
de la
Dire des injures.
Vœu,
dii'-d.
qui a de longues oreilles.
A.
P. 83^3
étroite.
permis?
..-4.^i_> diismen.
,.yCàj
P. KS'yy^
Est-il
P.
.•tu>)i3
P. (ji^ «nO
main
.fc>LwO des'ûr. Permission.
Orientaux donnent au fleuve du
Tigre.
P.
Cordes
strument.
façon.
diglè.
Se procurer,
destâr. Turban.
.•.L>L«M^ destdn.
Juger de
reconnaître.
ou
O
y
robe.
.«.a/ao!^ ddnisfen. Savoir, con-
telle
A.
Pan de
main
la
obtenir.
mort.
P. i-r^'^ ddmen.
Plonger
^
[^^-A^ vi>-A«cX-J
Dieu, l'ange de
de
—
,0
Q>.>jj
Voir ^yUjJ.^
dans.
Le
Main. Pied de de-
vant d'un animal.
dâr.
P.
Reli-
vœu
^^>-JCJO dil-tenyy.
Litt.
P.
oL.i-
Tristesse.
Étroitresse de cœur.
^
au cœur
dil-sdd.
gai.
Content. Litt.
351
lyiSS^
Ravissant. Litt.
dil-kes.
qui attire
le
cœur.
P.
P.
...3vy*0 demiden.
dem
-X-jJ
u-^r^J^
Souffler.
j^.y>. Je
Dent.
dendân.
Dé-
—
—
P. jLàjO
fois,
Monnaie
dîiiâr.
P. iM^Jp
Eloigner.
...Ofc—J
JoO
une autre
chacun
autre) coup.
se
rend
dore'na-
vant.
Monde.
.fcO dur. Loin.
qJ>.5'
(litt.
Adverbialtnneut
par:
de
reçus
un nouveau
fense.
LkiiJ dûnyd.
Voy.
sang.
(31*30 dûmidl. Queue, derrière.
...L\_J<3
—
U3.
)
^
Autre.
d'eyer.
»-JC-Jl>
j^ dûm. Queue.
L«0 dimd. PI. de
Hier.
j^rî*-^ dîruz.
d'or.
Bureau, adminis-
dioâii.
tration.
Etre loin,
"se
tenir
loin de.
A
,
dôur. Tour. Autour.
.»(3
—
...Oj5^
Tournoyer.
(.i^s-wfcO
dûat.
..J«Liilo
—
dus. Epaule.
P. (jijO
dus.
Hier
»jjJ>i3 zeMrè. Provision.
.-xAAwb.JI
f^ù
zi-r-riyâseteyn.
L'homme
aux deux pouvoirs,
surnom de Ftzl ibn Sekl, vizir
du khalife Meemûn.
soir.
Bonheur.
dôidut.
.
A.
Aimer.
P. uir»0
A. o^î>-^
A.
Ami.
Pou-
J
voir.
P.
,
P.
,
P.
,
8,3
,
A.
qui
sur.
Cela retomba sur
Village.
P. y.
...IPO dehân. Bouche.
(^^^...i^O
...iAjO
deKset.
</2i!/e«.
Eprouver. Imp.
—
revient,
Qui retombe
deh. Dix.
dih.
Stu2)eur,
em-
barras, effroi.
P.
Qui
rdgi'.
s'en retourne.
..iAj»0 devîden. Courir.
P. sO
P.
A. ^^'^
(.^O duvviim.. Second.
:1j
Rendre
Voir. Regarder.
._o
visite.
Ô2w.
P. v;>jwi.
A. .çJ^K
P.
..J.
lui.
r^^. Secret.
r<&^. Droit. Juste. Vrai.
râz>j.
Content,
satisfait.
rdn. Cuisse, hanche.
P. imOu'.
rdnden. Pousser.
352
P.
al.
râh. Route.
ob
Admettre.
O'
A.
A.
Du
rebbâny.
tfJi-J)
—
*_j Ordre
...1
Doucement.
...O-j
—
User de douceur.
A. »AiSj
riiq^è
Lettre, billet.
A.
rikdb. Étrier.
maître,
divin.
divin,
Douceur.
v.-AJ> rifq.
Ois^
Avis.
rdif.
^_5^
Entrer.
.(-Xjl.
^^y^\
A.
paV''^)
role de Dieu.
,.,Ju»0
A.
^NJj TibXy
P.
iM<->^.
v_j!^.
.O Courir à côté
fiain, profit.
de l'étrier.
—
Ravir, enlever.
rebudeti.
A. c*^*^5
Idem.
%0.
J
A.
rûliset
vi>sj»ac>.
A. v;>jLw.
risâltit.
P. .••A^Ux.
Permission.
.
Faire se
sât! f
de
produire.
Cau-
.JJ^jM^
P.
'*jw«,
A.
<Sy*'\ ^eml-
P.
,..kA-*-w. resîden.
resten.
riisvd.
Ltie
A.
Lris.
rizd.
P.
Déshonoré.
Arriver.
Agrément.
Sujet.
A.
Se
reftdr.
P.
ù»».
P.
jj.
Homme P.
P. i-y^)
L'âme.
Aller, marcher.
r'wdyef.
—
va.
Tradition.
Raconter.
Rivière, fleuve.
r^fi^.
Conduite, tenue,
P.
P.
marcher,
couler. Se produire. Voyez. ...U
P.
r«2:.
Jour.
.LS^jj. rûzyâr. Epoque, temps,
vie.
Aller,
Qui
Permis-
manières.
reften.
—
viiAj'j.
.••OjJ
du peuple.
P, ,LJo.
revdn.
l'j'jr
..yCiXS^
Envoyé, émissaire.
,i>Ç>.Cj reiyyef.
...iAjÇ^VJ. ren^îden. Se fâcher,
s''irriter.
délivre'.
produire.
A.
renj. Peine qu'on se donne.
du mal.
P,
jj^AJw.
P.
inclinations rituel-
^Ù,^J^\^, reng-hts. Qui se donne
Faire ar-
river, faire atteindre, faire par-
venir.
les
des musulmans.
P. ksÔ)
Message.
resâiiîden.
L«j
les
Inclination.
rik'et.
—
Fortune.
^_535»
rdzy. Pain quotidien.
-jLJUv». rômendji Lumière.
:^.
^^J^
du jour,
rumiyyi râz. Le Grec
c'est
à
dire,
le
jour
353
blanc
comme un
P» c55; '%•
Grec. Opposé
jt.
Par,
^2jAJj
—
,•.0.5! et i'\<-^^
ner vers, faire
—
iMiJ>^
Se
Se
face.
produire,
se
—
a.
P.
IP,
rc'Â.
re/iâ.
...lVwI
...L>jj
—
—
se
A.
P.
rd//.
s',
Blessé.
Laisser, lâcher.
Délivrer.
P. Qv3t
P. ,.J>^..
rîhten.
de
.-^ôS
—
Blesser.
archet.
Frapper.
zeden.
instrument
—
goûté une
a
Toucher
de
(une flèche).^
— yO
—
U^**}
P. ^^y^\
riz.
Incendier, mettre
(jiij').
le feu.
ville.
Verser. Déposer.
Répandre. Imp. p.
sO.fc-J»
qui
Litt.
musique,
jouer. Couper (la tête). Lancer
rehj. Prisonnier.
N.P.
,
P. Kk^>\ zeRmè. Son,
l'on passe, passage.
rey.
Coup mauvais trai-
blessure.
blessure.
Echapper.
P. «lXN^» rehyuzer. Lieu par où
P. (^.
Dire, parler. Litt
(•-->3 selim.
d'un
P. i^i
—
i^;/^; ze%viet. Peine, ennui.
tement,
Lâché, délivré.
P. ...l\juLP. rehdniden.
Sortir de la bou-
délier la langue.
Se tourner vers,
Route. Pour
pousser sur la langue.
ji.
QOLwy
ma-
diriger vers.
P.
jj. Prononcer, par-
che, être prononce'. Litt. passer sur la langue.
tour-
nifester, avoir lieu.
qOL^
—
—
ler. Litt.
en vertu de.
Langue.
.mIjj ztibuii.
QiAiL
—
Visage.
P.
T^*
^^^^^ ^ terre.
Frotter,
nettoyer
en
frottant.
A. imW;
J
P.
:
ze.
A.
De. S'emploie dans
Temps.
zemdii.
yo: zemr. Chaut.
— 5 j-*-^ Débauche.
le style
Litt.
Vin
et chants.
poétique au lieu de
P._^h
:)
ez.
zâim. Genou.
P. ^;jy3 zemm. Terre.
Femme.
P.
,.t; zen.
P.
.•j'lXj; ziiulân.
c^*.wwwJj k_jO) iCkj'jj hezânui
ecLh heuisest. Il s'assit sur le
genou de la politesse. C'e.stà-dire , il s'assit avec politesse.
Les Persans s'assoient à terre
les jambes repliées sous eux,
en sorte que les genoux touchent terre.
P. CNJ; zeny.
Prison.
Rouille.
P. (fij^j zenyy.
Éthiopien.
phoriquement i_^*w
Méta-
iç^\
^'•^'
thiopien de la nuit , la nuit noire
23
354
Éthiopien, opposé à
comme un
jyj
^j.
le
Grec du jour,
jjLw
,
comme un
jour blanc
i_^ouw
vi^t zùd.
reste.
Grec.
Vite. Bientôt.
A, tXPj zuM.
le
Cause. Moyen.
sebel.
A
^,^K*~n*.i.
P.
Tout
5(?j/r.
le
moyen
^.M
Continence.
cause de, pour.
Cruche,
sehû.
vase.
Armée.
P,
j^t zehr. Poison.
sLxAw sipâh.
P.
8jP: zehre. Audace, hardiesse.
^L«.vw sipdhy. Soldat.
P.
»oU
...J^
—
néral.
S'accroître.
.
—y
P.
cevoir.
,..bl.w sitàn.
i)ii.jbLw siiâyïs. Louange, com-
Perspicace,
intelli-
pliments.
gent.
A.
Imp.
Id.
zirek.
>i)_i;
re-
O'
Sous, dessous.
B'i^-
Prendre,
sitdden.
,l>LCa«
P,
_i;
Chef, gé-
."^^La-sA-ow sipehsâldr.
zyâdè. Plus, davantage.
Au
de.
f^tM sitem. Injustice, violence.
ci^r?3
zinet.
Ornement.
Décor
—
si-X-Ji>
d''un édifice.
Qui
a
victime
été
d'une injustice. Litt. qui a vu
l'injustice.
A. \^\j^
A. wbUw
dit,
p.
Antériorité, priorité.
i^^ajl^w
e.
_5^_5
On A. ^i*
y ^Ly
(.j^Av' >sO_^ ^j6-suo.As-tu connu
cette
personne
dit encore
(c'est
A.
A. L^^w seM.
qu'il
faut
lire
P.
violent.
C>«.:é^*« seM. Port, dur,
P.
,.-,:^A«
.JCfti'
Faire,
fabri-
Composer. Accorder un
instrument de musique sur tel
ou tel mode.
quer.
A. Jai>lM<
sâUit. Irrité, en colère.
P.
-.Lw sâz.
Harmonie, accord. Son.
A.
vi>.cIa« stet. Heure.
P.
(3La«
Année.
Parole. Aifaire.
Parler, et subst., Pa-
role, conversation.
A.
,Juw sûdilm. Sodome.
r^
P.
Moment.
Tête.
ser.
mencement.
j»»,.
des
^^-Xài
Com-
Intention.
locutions
i^j-^^a^ju
«que je recommence à
290)
chanter",
tention
Extrémité.
Surface.
dans
S'emploie
comme
(p.
m.
sulie^i.
—
p.
312): sans promesse antérieure.
().=>l*w sâ'X^il. Rive, bord.
P. .y:i»Lw sàMen.
Libéralité.
On
autrefois?
«lX-c^ *\.ft.jL*« (3
ainsi
se%db. Nuage.
se%er. Aurore.
litt.,
de
— ^hy
que
j'aille
h,
l'in-
chanter de nouveau.
ser.
Décapité.
355
—j
—
P.
A.
Secret.
sirr.
j^l—.*«
t_-w sera et
Corps de
serdy. Pa-
,wiXJj.*« serzenis.
Blâme,
.ifcM'
répri-
mande.
A.
P.
(C.lîjjw serlcdrl. Altesse.
P.
•LwJfcXJjAw serniyunsdr.
(
en
tête
mettre qq. un la tête en
t>»jA« sûrûd. Chant, air.
—
..-.Xà5
a
cheval.
Demande.
—
...L>J'
Demander.
,.-as>^
suJiteu.
LJfcAw SMf/.
Gain,
Brûler.
Imp.
bas.
profit.
Chanter.
,..iîfcA«
A
Monter à
suvdre. Id.
—
^^ô—S
bas.
—
JlfcAv 5w<f/.
Qui
Terres de l'État.
sûvdr. Cavalier.
o^-^
i,;>i^jAv surjet. Vitesse, rapidité.
la
Issue
champ.
sevdd. Terre,
^Lji3 q'^^I^
sur h. Rouge.
^ f*M
P.
—
Chambre.
logis.
P.
Mal. vi>>^'L>
s«l
^j-«.«
désastreuse.
A. t>L*w
lais.
Lieu ro-
...La,*mJCàa« senyistdn.
cailleux.
ez ser. D'autour de,
:5
A. t^
P.
ber ser. Auprès de.
sûzdn. Brûlant.
.k ,w silntr. Gaieté, joie.
\\jSjMi souyend. Serment.
P. lNà^j^w serheny.
Officier.
...i^ic>
A.
,
(éX-à-A« sefk.
,
\,Jùà.M seqf.
sey. Chien.
A. l»^*«
seldm. Salutation, salut.
A,
ou
(jii.-j^Ji
côté de
Tablier d'un pont.
P. (_Xjw
...v3j5'
Jurer. Adjurer.
suy.
i^Y^
faire couler.
A.
—
Effusion, action de
...i^'c^
—
,
Côté.
iu«
se.
Trois.
(cw
«y.
Trente.
5y<?/^.
Noir.
KkfMi smè.
Sein.
î$Luw
(^fc.AwO
Du
vers.
Saluer.
-"^-Aw Sellâm El-ehres.
i»kAAM seyi/ilm.
Troisième.
N.P.
A
vi>>.wobl.Aw stldmet.
salut,
bon
bon
état.
état, sain
Délivrance,
ki>./OjL.*A».-J
en
et sauf.
cl.fw simd\ Chant.
O >/..>3
P. (ji
«.
Pronom
affixe
sième personne.
Chanter.
P.
-^Lvi sdh. Branche.
^lX_JL./.w et ji,tX_x_Aia sendely.
Chaise.
P. oui
s«(r/.
Joyeux.
de la troi-
356
P.
Joyeux
...'<jI^ sdddn.
,-,Lo*^L«<' sâdmdn.
P. O^
A. c .Là
P. *L-w Mm.
Commencement.
«<r/«'.
Id
Grande
sari'-.
Honte.
*t;rȔ.
,..Oj5'
—
ii\.j_vl
«m^.
rue.
Commencer.
Associé.
Soir.
P. Ju'ww Myed.
P.
..-.iL«*«—jI^
Imp.
Laver.
..-JC-wA.^ sûsten.
Peut-être.
sdyisten. Etre con
iJiJ>» ses. Six.
venatle.
P.
aJC^woLvl sdyistè. Convenable.
P.
i_^ seb. Nuit.
a.^ se^erè. Arbre.
A.
A.
^ji^ -cv
se/w.
.•!•.
.L*^
jtM
A. O^i-X—à
vAJtXà
OjLii
pi
A. X^JtM
de
A.
Devenir.
Aller.
Me'chanceté. Mal.
Js-iO
A.
Boisson. Sorbet.
._. ~a.
Condition.
l
x/^.
vi>y_w
Chasse,
i-ji-^j-i
—
Se plaindre.
Remerciement, action
UJcesien. Briser.
\X.M.»Xiv sikestè. Brisé.
P.
ft^-J»
,3o
—
P.
-
.>
Imp.
Mkeii.
P.
Qui a
le
cœur
brisé.
Ukem. Ventre.
silmâ. Vous.
Orient.
sirket. Association.
Plainte.
liledijet.
—
luhr.
...Xà
P« L».w
*6''5''
Douter.
de grâces.
de police.
Commissaire de
police,
vjjjà
A. jCà
Expli-
Exposer, expliquer.
suret. Agents
Jsj-w
—
ii>uLX.vw
...OJ'
Exposition.
ser^!.
l'interces-
Doute.
—
P. ..JC*>Xw
—
Demander
Chasser.
cation.
...o'o
—
P. .LXw siMr.
ll-w serdb. Vin.
_,-ii 5er%.
sefî\ Intercesseur.
(A.VV seii-.
...Ojj
auxiliaire.
vi^o-wi serbet.
Intercéder.
sion de.
La grande chaleur.
serr.
—
...Jj.j!
sedid.
...Jui Mden.
Verbe
Forts,
sidâd.
siddet. Violence.
—
Lojj
seKsy. Quelqu'un.
Occupation. Affaire.
sefd'ei. Intercession.
c>.cLà.à
Personne, indi
distinctive.
Poésie, vers.
siifl.
,'x<^S
ç*a^\Xù
J^w
si'r.
\iM/
vidu.
Marque
5i'«r.
'"
t
sûmûrden.
Considérer comme.
Compter.
357
P. ..JkS>\JJm
Connaître,
sindkte».
savoir. Reconnaître.
Imp.
^U^w
Unds.
P.
A.
...i^Àaw seniidnu
...lA-jtÀ^
et
seniden. Entendre. Entendre dire.
OOL^
foi
-a-iCr
A. K^—>o
A.
Etat d'être né-
sâmi.
A.
i^^>jua
Emploi,
dépense.
Employer.
se'-eh.
Violent, fort.
— é^^
Litt. qui
sîrMre.
la
Bonbons,
sînmj.
Faire
diable
le
Secte,
ment
la
secte
des
sîvè.
w>.-5>lAO sdxib. Maître, posses-
saut.
A.
Adv.
jj^^o
siibx-
O.yo
—
A.
suret.
..-jl
jL;>
.0.
—
.
Façon, manière.
Dans
i^LjLo seyydd. Chasseur.
seyxè. Cri.
A. lXjuo
seyd. Chasse.
A. ^Atja
du guet, com-
Matin,
ce cas.
L'état de l'affaire.
A. »^^*^
tin
seyqel. Polisseur de
est
291,
le
méma-
comparé à un armurier
qui efTace la rouille de la nuit.
missaire de police.
A. iP't^
Morceau de
Voix.
chant.
taux, armurier. P.
— Chef
.bjAw
et
art.
A. OkAO
dont
Manière. Art.
et \,iy,xi.to senâ^et
Métier,
sâub. Côté, direction.
'Ali est le chef.
P. »^.w
Rap-
présent.
A. v-jyo
principalesy'-ites,
Don,
sile.
sen'-et.
à
quatre, faire beaucoup de bruit.
*Jt>yw hfè.
bonne vie.
ports, relations.
su-
\iyJ^a.(JN seytenet. Diablerie.
surface.
Honnêtes gens.
A. ,i>^Luo
Id.
—
_,^Uo5e;Z«(jc. Droiture,
O
A. ^duo
mamelle.
creries.
,..Oj-5
sefxe- Face,
— ^\
Enfant à
lait.
P, |^^_x»w
A.
serf.
—
A. K$\àjo
Ville.
lë/^r.
suce le
A.
Commencement d'une
Profession de
sehâdet.
P. »)'>^ —x-vi
A.
.iA;o sedr.
qOj^
faste, sinistre.
A,
sexrd. Plaine. Désert.
musulmane.
A.P. ç^yw
P.
L^
lettre.
Imp. »jLw senSu.
A.
Causer avec.
a^y
A.
aurore.
au matin.
,
sebr.
...L>j^
—
A. o»..* ^P
société'.
Patience.
A.
Attendre.
silxbet.
Compagnie,
Conversation.
V—»vi5
zerb.
A. y,_A_>_^
Coup meurtrissure.
zeribè.
Contribution,
apport quotidien de l'esclave.
358
A,
A.
j^4-to zemîr. Esprit.
(jJ5*-^k>
Inconstance,
z'eyj.
infi-
|
A. pL/Jo
Propriétés à
ztâ".
la
cam-
délité.
Prostitution.
,.ii3j5^
—
Se prostituer.
pagne, domaines. PI. de iotjyto
zei/'^è.
A. yèuj
A.
A.
^Lb
tdhir
N.P.
(J^Awis- ^^^^
^^
N.P.
Hûseyn.
el-
général
A. j^Lb
A,
teberij.
Originaire du
A. ^Ic
<-jyb tereb
A. 0>>(c
Joie.
—
Réjouissant.
A.
A. LJJ^
teref. Côté.
Bout, extré-
A, JàI?
C5~^^
^
^^
A.
Chemin. Moyen.
terîq.
tifl.
v^^JJa
Action de mander,
de chercher.
..•Oji'
A. Pj-J^
p. e.
A.
A.
tûlu'-.
Lever, apparition,
des astres.
0^
^o?«A
("(^m/.
i.**.*!^
Haut,
^dln-
A.
&)Ji
A.
(^»._:^V.£
élevé.
^ebbdsijdn.
Les 'Abbas-
Jy.c 'Abd'VUah. N.P.
^^.iw'o
A.
-^
A.
)<À-c
'e^(;ô.
—
Etonnement.
s'étonner.
'e^z. Insuffisance.
''uzr.
Pénurie.
Excuse. im^\5'
—
s'excuser.
A. (j^yC
^erz.
A. KhO^
'erze.
Largeur.
Manière, façon.
Longueur.
ter,
z'«6.
homme
sides.
Mander. Chercher.
«-«Ja teme\ Désir.
A. .^^
A.
—
^Xlc
A. ...L^Uc
Enfant.
^efei.
Fin, résultat.
Intelligent. Est qqf.
^dqil.
intelligent.
^^^^
et d'autre.
A. oij_b
Avoir coutume.
'dtjibet.
pris substantivement pour:
—
O^i
—
vi>«^!c
a.
Coutume, habitude.
^âdct.
A. J^c
mité. Région.
Impuissant
^dgiz.
,'\ùS
Litt.
qui excite la joie.
—
Injustice, tyrannie.
*JLb zûîm.
Teberistân, province de la Perse.
;.xJs-Jt
A.
zdhir. Evident, manifeste.
tdyl. Utilité.
P.A. /ç-aI^
A.
Tâhir ïbn
Célèbre
Méemûn.
de khalife
A. Jo'J^
««/««. Mauvais, méchant,
tyran.
Parfum.
d'offrir,
conter.
Action de présend'exposer, de ra-
359
—
Présen-
A. \jè.*^
^emîq.
ter, offrir, exposer, raconter.
A. qI^À£
'ûnvàn. Titre, en-tête.
ou ..JCiilo
...O-j
,P, (i)ww5_c "-erusek. Poupée. Litt.
P.
la petite fiancée.
A. uiaJjC
Large. Important.
"eriz.
,
A. Oyic
Hydl.
A.
''eys.
Vie.
"ezîmet. Id.
vit«-«'_iC
A.
/
vi^v-^Iiic
Amour.
û.X«Xc '2%.
A.
,»_*
A.
oLâi
—
(femmes,
^ezm. Dessein, projet.
A.
A.
Famille
enfants et domesticité).
A. {if~{^
A. *ic
Femme.
^éuret.
bi^
A. oLa£
Grandeur.
'ezdzet.
,
O
Profond.
'hc
^ez'im.
A.
Grandeur.
'ezemet.
(jAjLc ydris. Celui qui plante,
qui a planté.
Grand. Grave.
A. i^Lc
A.
i3*Pi
ydfil.
Inoccupé,
oisif.
Abstinence.
'efdf.
Gens de mœurs
i_.-s.jLc
ydlib. Vainqueur.
austères,
Q^A^) ou
r^^y^^Ht
— S'emparer
(«juic ^ûqqdb. Aigle, particuliède, triompher de.
rement
A.
v.»«JiE
—
A. v^ÀXc
A
^elè.
iuçXc
la
suite de
Science.
ydyet. Extrémité. Excès.
k.;;/juu.
^eleyhi.
Taieb. N.P.
Sur
^Ely ïbn
du quatrième
comme
de.
'iXi: yezd. Kepas.
A.
IjjC
yilrebd.
Etrangers.
PI.
de
\_.aj_È yerib.
lui.
^! J^c
fort
Extrêmement.
A.
prép. Sur.
A; i^'ub^^l
reconnu
après.
,
Fourrage, herbe.
'^elef.
"-ilm.
^^
A. ci^jLc
Suite.
Le plus
,v>.
A. *A£
A.
aigle noir.
'eqeb.
Mû
(jiSrÈ yerez. But, intention.
A.
(V^
khalife,
par
chef
A.
yerq. Action de se noyer.
...L>J'
—
Noyer.
les
A.
lyifes.
i«*.Jji yerîb. Etranger.
A. Jy*ȣ
A.
CJ.L*.c ^hnâret. Edifice.
A.
jLï-c 'ummdl. Agents politiques,
à laper
A.
yesul.
les
Tout ce qui sert
mains.
nj^aà yussè.
Chagrin, angoisse.
préfets. PI. de Jsx(c "ânùl.
A. —p
'iimr.
A. XJt-o.
A.
Vie.
^ii^
^^yi
.^
'
Ûmer
Eby Behtè. N.P. Célèbre
^Ji.^
'ilmq.
Profondeur.
ibn
poète.
O^^
PI.
yelldt. Grains, céréales.
de *JLc ydlè.
A. JbbL-é yilâz.
JjiaJLc yeliz.
Forts, épais. PI. de
360
A.
j»jl£ yûlâm. Serviteur, esclave.
A. Jalc
P. ...lAxiaXc
A.
A.
yeltîden. Se rouler.
,..L*.Lc yilmân.
Corps
A.
P. liiLUi yémndk.
A.
P. J-S
Rachat,
fidâ.
Vers,
fird.
}"^.i
yind. Chant.
ma
c>A-4.jy-E yenîmef. Butin,
bonne
—
\^y^s
—
y*jL yeyr. Antre.
:!
—
de.
\J^H
—
arrière, à droite
Aller
vers,
s'appro-
cher.
Plonger. Litt. boire
un plongeon.
vie!
côté
et à gauche.
youiè. Plongeon.
QO.y>
du
CJ^f.3 U*^:^5
En avant, en
A. ^jo^
rançon.
Derrière.
Affligé.
fortune.
A.
injurier.
Puissé-je te sacrifier
yemm. Chagrin.
A, LlÈ
—
*^L_c
de
yulâm.
Is.
trouble,
\^Jhi^ fex^- Sottises, injures.
Pages formant une A. î(A-s
de
Discorde,
fitiiè.
QO't3
Esclaves. Pages.
troupe distincte. PI.
A.
.iuJ3
sédition,
yelet. Erreur.
En
—
.••aSjJ
Accepter.
P. ;ji^:^jij ferdpû. En présence,
de-
devant.
hors
de,
ment
que.
A, O-aC
en
outre
de,
autre-
(^y^y
P. jLs
yeyret. Jalousie.
—
—
Qi^jj —
Q.*Sj
A
A.
(ji;.s>b
fâ%is. Affreux
,
abomi-
nable.
A. 'p^
.
Vide, vacant. Qui
A.
ql\_,w
—
Allonger, tendre vers.
Esclave qui e'tend
les tapis.
P.
qiAàv
Terminer.
ferrdsîn. PI. de (jit'JS,
ferdmus. Oubli.
{J*iyi^.i
a terminé.
;'
soi.
S'approcher.
(jAr'Js ferrds.
A. i^Âvl'j
fâriy.
Prendre avec
ferdz. Vers.
—
Sortir
de l'esprit,
être oublié.
sj^jjs fdydè. Utilité.
<3^-X»i
—
fî^rS^
Cela
n'a-
A.
—^
P.
^^jÀ
feredj. Délivrance.
ferzend. Fils.
vança à rien.
A. \JcJ^
fdyz. Abondant. Qui ex-
celle, qui surpasse.
P. j^oLaS
A. ^;Cs
fitdden. Tomber.
fetx. N.P.
P. qOIXw-S
firistdden.
Envoyer.
P.
f^S'J^JM^ ferseiiy. Parasange.
A.
(jijS ferl. Tapis. Lit.
P. ^/Imi^
firistè.
Ange.
361
A.
P, cjUj fermdn. Ordre.
.
—
JC^S^-J
—
JjLj.
Ordre divin, paroles
de Dieu , p.
P,
...i.>«p.*jj
poli
Coran.
le
pour
O'
P,
>/
En
»i3 fûrû.
A. Jyia»
A.
/««w^. Bavard. Indiscret.
c^'.^S^ia* fezi%et. Honte.
—
q*^j-J
bas.
^vX.*_jiu>_^
dire:
Faire quelque chose, se rendre
Employé qqf.
part.
quelque
comme auxiliaire à la place de
Fezl ben Sehl.
J>.*J25
Ordonner.
fermuden.
Terme
Dire.
dans
e.
Jw^ ^J
N.P. Vizir de 3Ie''emun.
un ordre.
exécuter
—
Couvrir de
honte.
A.
J*3is /'^. Action, acte.
A.
,ft»
feqr. Pauvreté.
A. ,Xs
Pensée.
fikr.
Renverser.
...lA^vl
n.
V.
..-Aî-i
—
^^Y^^
ou
—
Saisir,
Descendre,
Descendre,
tirer
à
trans.
v.
Occuper,
soi.
P. ^^^Ls fUdn. Tel,
P.
/erw/itoî. Vendre.
P. i^jj ferûd. Dessous, en
..Ojfct
P.
— Descendre,
— Descendre,
Imp.
L>lj
A, c
A.
j
v.
Mkd
ainsi
de
A.
Rebî'.
Relui.
/«/.
Eléphant.
*jls (7^ym. Debout, solide.
j^uX-^i-
—
Se lever. Surgir.
main.
A.
Article,
N.P.
(jiSAS
A.
Action de prendre.
Ç'e*^'-
Oj^/-
chapitre,
le
Fils de
Barmécide.
que son frère
Hârim
A. K^ij
de
Recevoir.
qebul.
(i*,-*-*
Acceptation.
Con-
sentement.
J^A:as fezl.
ïbn
PI.
n.
v. trans
section.
A.
Utilités.
fdydè.
«LXijli
Peur. Crainte.
JsAûS fesl.
anéantisse-
bas.
farydd. Cri.
j5 feze^-
fevâyd.
Subalterne.
u>^*«'->5t' ferûdest.
Litt. qui est sous la
P.
Perte,
/eya^.
A. lXjI^
P. |}^
...lXxÎ
tel.
ment.
s'emparer de.
P. c>^3>5.S ferûUt. Vente.
P. .-Xi»^^
Un
Ciel.
lékJii /t^foA.
A. o'kJ
telle.
^^yi
er
Ijefer
Il fut,
,
Vizir de
.
A.
O j'
—
Accepter.
qettâl. Assassin, meurtrier.
i^0i
vizir
A. J.AÏ
ReMd.
J»*i25 N.P.
N.P.
Yexye
Fezl ben
Hârûn
er
qetl.
..J)Y
A. J^aXS
—
Meurtre.
Tuer, mettre à mort.
qetU. Tue', assassiné.
362
A.
.t-\_j>
Quantité.
([edr.
Un
qedrî.
(^.t\—
peu.
A.
A.
\^S .lAiiJÎ dnqedr ki Autant que.
A.
.t jï
*fcï
|,LJ5
Action
ç-yaOT.
per de.
...O^
qerdr. Stipulation. Condition.
Gens.
5'o«<7?ï.
—
de
s'appliquer
s'occu-
à,
s'oc-
cuper de.
A.
iM^j-ï qvr^dn. Coran.
A. u>-?r*
A.
qurbet. Familiarié
,
accès
\ii/.^^ qeymet. Prix.
A.P.
(^C.*xï qeymety. Précieux.
auprès de quelqu'un.
A. iXaûÏ
qesd. Dessein. But.
,..Oj^
—
—
Sans dessein.
,i;
Se diriger.
A.
-»û5 qesr. Palais.
A.
*J2î5 qissè. Histoire, conte.
A. L12Ï
qezd. Jugement. Action d'ac-
complir, de s'acquitter de.
_*«<
(^LoaS
A.
v.^'1^ Mi'ïè. Secrétaire.
P.
.li^
A.
lXcI^ kâyez. Papier. Lettre.
A.
il^
P.
.«ilÀ^
kâr. Affaire, travail.
"" L5-.JL>
O^/
Faire
droit
kârkûnàn. Travailleurs.
—
Faire
Menu
Voy.
^i.
A.
jLi
qe'r.
A.
Ki^^Xi qillet. Peu.
morceau.
Fond.
A. \j^
kâiiill.
Parfait.
A.
v_jLaj
A.
\,jCJ^ kttf. Epaule.
A.
kitdh. Livre.
CJJlS' kesret. Abondance, grand
nombre.
Pauvreté'.
P. L_^V.5^ kuyd.
A.
aJLï çefeîw.
...O.fcS
A.
—
Plume
,0.
à e'crire.
Concher par
quand ?
quvvâd.
Chefs.
—
écrit.
-bUj qimdt. Langes.
A. ùSy-i
effet, agiretti-
cacement.
-it^Iaï qitmyr.
—
kâryer. Efficace.
...wwv'
^\a\
à qq. un.
JLo
.1^
Condamnation à mort.
P. JT.K
A.
Infidèle.
kâfir.
PI.
de
J>
P.
jSS
A.
""S
et
Où? comment?
— 7^
j>^
Partout où.
kûddm. Quel?
Mesure valant 1880
kùrr.
Menn.
A. Ofc-Ï
A. (Wj
î^wi^.
i7(5^«/.
Chant.
P.
Nourriture.
Parole,
récit.
Air.
-_i'
kiirr.
Rivière
de l'Azer-
bey^ân.
A. c^-^'î^
kerdhet. Re'pugnance.
S63
A. .^j/^^S
—
herdhyet. Répugnance,
dégoût
^^^"y^- Louage.
A. *j'r
A. kJ^S
P.
kerret.
—
placer.
P. imUj
Fois.
iMi^j-^ Jcerden.
»S
A.
^S
A.
Mettre,
Faire.
Porter
ci\_;wO.
la
P. QiAÀJ
de
kenm.
f»>J>-^
Généreux.
Pris
reux.
—
— K^.
t^i^S'.
Personne.
Tout
le
monde.
...oLav.5' kusdden.
Dé-
Ouvrir.
couvrir.
kuêten. Tuer.
P. ^/^.j
kïïUè.
kenizek. Id.
P. f-gjjj
kûtehy. Petitesse. Briè-
veté.
kûèè. Rue.
P. ^OjS' kûdek.
P.
8;^J
P.
iiî\,wjj
kûsk. Pavillon. Kiosque.
S'efforcer.
kûfte. Frappé, brisé.
»Ci£yi
—
—JaL—i»
Tué,
Petit enfant.
kuzè. Cruche.
P. ...lX^àC^ kusîden.
P.
P. ^yiwS
Imp.
Creuser.
ktinden.
kenîz. Fille esclave.
P. ii^*S
Quelqu'un. Personne.
kes.
d'un fleuve.
ken.
P. "è-jt^
kurh. Mauvaise volonté.
substantivement, l'homme géné-
P.
suite
Giron, côté.
P. ljJS
ktirem. Générosité.
Bord
keiidr.
..^
P. ^Jh^S
Par
ez kemâl.
kemâ7i. Arc.
P. XiS
main.
A.
y
l'excès de.
,
frappé,
L'esprit
assassiné.
triste.
Cadavre.
P.
lOJ^
Bateau,
kestif.
P. ..^\j^S keUden.
s'attirer,
—
et,
P.
ii.Sji'
A.
iwA.5_^j
kûfè.
Nom
de
ville.
barque.
Qqf.
Tirer.
*jLr>
de là, éprouver.
<»jL Porter de l'eau.
—
P.
X^
kôukeb. Etoile.
— Mademoiselle KSukeb.
ki.
Que, qui, lequel,
la-
jr?
quelle.
Tirer.
A.
A.
viiAjla5' kifâiiet. Capacité.
..
y àJ
kefen.
Linceul.
que.
Drap
mortuaire.
A.
«.«Ji kclimè. Parole,
P. aJ
P. A.
mot, phrase.
kem. Peu.
kij*-u J"
jS
oUy
Pour que. Car. Se met après
verbe
i-y^Sj
pour annoncer
le
discours direct. Parfois
le
verbe ,.yCài
est
omis,
dans cette phrase iM^y^o
kem-terhiet.
élevé.
A.
le
Où, dont, auquel. Parce
Mal
iOsi>Lw
kemâl. Perfection.
disant
»S Jys
^}
:
« Qui
a
p.
e.
*oL>
nS \\Â
«Un domestique
i<i:/-wi
même
composé
sortit
en
cet air ?"
364
P.
^
P.
Quand?
key.
yiriften. Prendre.
.•j>ijJ
mencer,
P. i^M*^ Use. Bourse.
— —i
mettre
se
Enlever, soulever, rele-
Emmener.
ver, porter, prendre.
—
P.
yak. Eudroit
«LiT
Chaque
tout.
P.
^^
du
P.
— ^-
Prendre
.O
Par-
—
—
un,
qq.
k _j. Descendre
qq. ch.
ou
qq. un.
Adorateur
feu.
—
yûzârdeti. Accomplir,
Prélever.
(jix-iuj
avec
...i3.IlX5
sur
faire impression.
fois que.
Guèbre.
yébr.
Com-
à.
j
t
Prendre
soi.
Accepter.
s'acquitter de.
— -X^
remer-
S'acquitter de
P.
ciements.
P. ..-Xw'iÂj
—
P.
:|j
.lXj
Abandonner,
—
...OJ'
faire
partir.
'Li
Passer (son temps). Transitif de
yazesten.
P.
..^XÀiiÂi
yuzestan. Passer.
P.
ji
P.
i3jJ 'i3_5
yer. Si, pour
S\
yirddyird.
...(,\xJ'L>-i
ner.
Rendre,
P. l'K^S
P.
yerddnîden.
-Ij
tourner, s'en
P.
».Â*«ji
yuriisiiè.
s'en
Affamé.
Dire.
Réciter.
(^v^ 7%-
tb Répéter.
Boue.
yil.
P.j.]L^
yeliî.
P.
aller.
yûfteu.
Gorge,
gosier.
P. »Jo y elle. Troupe,
faire devenir.
revenir,
s'en retourner.
Tour-
yerden. Cou.
S'en
,
Revenir. Etre en désarroi.
P. Jo
...lXjoJT yerdîden. Tourner.
—
Revenir
.-XâJ^
—
Autour,
Aller, s'en al-
yesten.
Chanter. Imp.
eyer.
tout autour.
P.
j
P.
Pleurer.
Passer. Devenir.
—
Enfoncer.
..-îCvii^i
yunz.
—
.-X^
ler.
yuzbrâniden. Faire
...lAjLJl.iÂi
passer,
P.
Traverser.
S'enfuir.
yiryè. Pleurs.
P. io.J
laisser.
Chaleur.
yûnliten.
..^J'L.^.j-i
Imp. iJji
yuzdsten. Laisser.
yiïzer. Passage.
(•\^S
P.
P. \a'^ yermd.
re-
iJi' yilè- Plainte.
.
P.
troupeau.
^
<
%\^
—
Se plaindre.
yevdhy.
Preuve.
Témoi-
gnage.
P. .i^ yur.
Fosse, tombeau.
365
P. ^y^
\Y
P. {Ji/tS yus.
—
..tOfo
P.
P.
yur-lcen. Fossoyeur.
P. »Ji^^
P.
Écouter.
A.
Viande.
yiist.
c^'-ivj.i
mdl. Fortune, richesse, ar-
(jUo
A. CVj
P.
Matière. Fonds.
mdr. Serpent.
.Lfl
gent.
Coin.
yiiêè.
«oLo mâder. Mère.
A. «olc mdddè.
Oreille.
U md
j
Id hûdd.
L'indis-
yûnè. Façon, manière.
XJfcj
pensable l'inévitable.
P.
...lXjJLo mdlîden. Frotter.
A. iM^-*^
Me^emdit. N.P. Célèbre
khalife 'Abbâside.
A. oij^
Digne, convenable.
l^^l/q-
A. (K-UJ
libâs.
Vêtement.
A.
D-j^^
lii^i/è.
Abîme.
A.
JSi>- lexd- Fosse.
A. »]à>-
lexzè.
P. imi-^^ mdnden.
—
Litt.:
Clin
P.
»:.J
lerzè.
P. jX/iJ
A.
•_p
^
Bonté.
...Oj5^
—
...A/«î
*-».IaJ
— Empêcher,
Tremblement.
aLo md/i.
Armée.
liltf.
^Lo
Grâce,
faveur.
Lune.
mdhir. Habile.
^Lo mdhy.
svXjLo mdydè. Table dressée.
letmè. Soufflet.
\.Jl«jLJ ItiUf.
mdi/è. Capital.
le^enet.
mehddij.
PL
de !iAjw« melde"-.
Malédiction.
«Jlxx mebley.
:"I^iV/0
,..Oyi
md. Nous.
!.>Lo
Ce qui
ma
d'argent.
niiitexerriz.
Qui
se tient
—
Se
garder
de,
être
sur la réserve,
^erd. Locution arabe.
s'est passé.
Somme
mehny. Bâti, construit.
sur ses gardes.
affixe de la pre-
mière personne du singulier.
Lo
Commence
Beau, gracieux.
^J^J./0
P. * em. Pronom
Fonds.
Coup.
raents.
A. oJjiJ
Poisson.
Faire une faveur.
(^oLa-^
A.
venir em-
pêcher.
iu'v»
A.
de.
Mélodie.
lesker.
^
Manquer
fcj
KJLo mdui\ Qui empêche.
'
i«5-:>^ lexn.
Etre
«vAJU mândè. Fatigué.
Moment.
d'œil.
A.
Rester.
hors d'état de, être en détresse.
Evénement.
A.
jl^ûfl mûtejcjsyyir. Etonné, stupéfait.
366
A.
—
...lXaw
A. oIaûa/O
A.
Qui
(vijX^ mûierennim.
A. (jl^
Chanter.
semblable
Pouvoir,
me^dl.
A. i-^M-X^
mûteserrif. Agent.
à.
faculté.
mû^tenib. Qui se tient
à récart.
miUtesil. Joint.
|3>jw2Ay«
—
...lX-o'oJT
A. JàxA.*
mûtfe'iz.
Qui
se
laisse
Ecouter
exhor-
les
tations.
A. iV^X/O
vise'.
>/-
A. ^JCAa
,..i3^
JJfcftXvO
...lX^
megus.
du
A.
-<^
Affection,
mexebhet.
mû%Ms. Emprisonné.
(j*«la.^
—
Emprisonner.
accepte.
A.
Consentir.
A.
;
Qui
Accepter.
adorateur
,
—LXrs? muxta§. Qui a besoin.
(Jv*^-* mûtemevvil.
A.
KjJ^'àa miitenehbiJt. Attentif à.
—
'^- "
^'\à^
Re'fléchir.
mûttqebbil.
Mage
feu.
amour.
A.
,..iA-w
A. [jNtJ^
A.
—
Blessé.
Blesser.
meglis. Salon, salle.
Se disperser.
mufefekkir. Pensif.
—
l'e'cart.
A. (jwwL^
muteferriq. Séparé, di-
—
.••lXam
Se tenir à
A, ^*)-^ me^rÉx-
mO
O'
—
..jlX^
—
,..i3â.j
Joindre.
exhorter.
A.
Comme,
jLi.<yJ
chante.
Enrichi.
,x;^
— Etre
se garde de.
sur ses gardes.
A. ^^i^ mu%terem. Honoré.
A. i<c>Z^
Prêter attention.
Qui
miixteriz.
,..L>4j
muxerriz. Qui excite
à,
qui pousse à, excitant.
A.
JàiSJiA miitenezzir.
Qui
A.
Qui
attend.
Déçu, malheu-
A. [»55^ mexrum.
espère.
rJ'U'^''
mûtevdtir.
Qui
reux. Privé de.
se succède
A.
sans interruption, successif.
.-X/ii.5
—
Se suivre à la
file.
A.
\àjs? mixejfè. Litière.
v_iLJL-j^
muxeqqeq.
Vérifie',
prouvé.
A.
e^UX'* mutevàlij. Consécutif.
Cr"
A. ^jitS'yKA mutevexxis.
Effarou-
..-fi^JC/O
miifeijeqqin. Certain, as-
suré.
A.
(3L_i-.4
misai.
Décret, acte
A. (J^^
dans
ché, dépaysé.
A.
..-A/io
— Etre prouvé,
ve'rifié.
Se succéder.
s^
Ilessemhlauce.
oflBciel.
mexell-
Lieu.
locutions
des
S'emploie
comme
tXiJÎAi oUilcî
J^.2^.
t'accordera
de
litt.
toi
On
pas
On
\Ji
ne
confiance,
ne reconnaîtra pas en
le lieu
de la confiance.
367
{^^ tX5^ Mûxemmed
A.
Emin.
A. \:^\\.ji
N.P. d'un khalife 'Abbâside.
A. fjn^\\j^ ^^ ôCi^ Muxemmed A.
ibn
N.P. Auteur de
"-ebdus.
Abjection,
mezellet.
abaissement.
vi>*Jt>'j^ murd^e'-et. Retour.
l'his-
A.
vi^ALw'yS murâselet. Correspon-
toire des Vizirs.
A, c*-^ mixcn-
Epreuves,
dance. Message.
souf-
—
...Oj5'
PI. de vi:/J,^ mi%net.
frances.
Envoyer un message,
correspondre.
ini%net. Epreuve, mal-
A. i^j/J^
heur,
A. }^jA
u^L^
A.
mertehè. Rang, dignité.
adversité'.
PI. de
mehdlib. Serres, griffes.
i_^^
A. o*Ju^
m'Méb.
mûlltelif. Divers, n'al-
A. «ÀJ.^
murtefi-. Elevé.
P.
u>-«
P.
C>-A miird.
merd.
Homme.
Petit morceau. Voyee
lant pas ensemble.
A,
(}•—:^
mûJiill.
Qui
gâte,
qui
P.
abîme. Qui empêche.
A.
(,-JLs^ miJileb. Serre,
A. c Jl:^
rneUM'-.
A. —î-^
Litt.
l'esprit.
A.
Gravé
— 'iX*
Mourir.
Imp.
wy« mir.
P.
de
mort, ca-
i-^y* merzy. Agréable.
P. c
Action
Homme
davre.
A.
fermente'.
murde.
«O,.*
dans
medddx- Panégyriste.
A. oL'lX»^ muddvdt.
mûrden.
^•\^y>
griffe.
De'posé (Roi).
ynuHemmer.
P. j^.A merdum. Les hommes.
A.
mûry. Oiseau.
-x
*j-* mûreffeh. Qui
est
dans
le
soigner, traitement.
bien être
A.
Oi-A/O mûddat. Laps de temps.
^l\_/«
mùddety.
Pendant
un
^
P.
,
aisé.
~A mery. Mort.
A, \.^ Ji
merkeb. Monture. Cheval.
temps.
P.
Quelque
miuldefha.
L^J'lX.*
j,/0 Merv. N.P.
tale
temps.
A.
A.
-,tX-«
A. O^-^
medx. Eloge,
^Jifc^cX-/0
medhus.
*JLiiA/0 medînè.
(la ville
de
—
Stupéfait,
Capi-
la
murûvvet.
bonne
Rang d'homme
^«jL*-w1
société.
Les moyens de tenir
son rang.
Ville.
par excellence).
,bUiJ' Vi^JUlAX!
ville.
flatterie.
consterne'.
A.
de
du Khorâsân.
Médine
A. v_jL^UwO
A.
\
1'^^^
/ °
mûstmjâb. Exaucé.
mûsteqim. Afiermi,
placé solidement.
368
A. lX-^^-aw.—vo
Mosquée.
tnes^id.
A. 0"^/«
A.
^JUa*
li^juùiA mutuW-e.
jCwvvC mesken. Demeure, séjour.
..
..yx^Asva meskin. Indigent.
(.Xi-w.^ musned. Trône.
,
pas-
conduisent
troupeaux à l'abreuvoir. PI.
les
de c -Civo mesre\
A.
vi^iS' j^~wX'' mûsâreket. Associa-
tion.
qq.
Rapports,
un.
—
..,olo
A.
Regarder.
Chan-
teur.
Traité injuste-
ment,
i^sj.ljw
Gens connus,
me'-ârif.
notables. PI. de
Oj»**.
tjiiLjt^ me^âs.
Moyens
d'exis-
tence.
JiXs^
Ami
mu'-âsir.
,
convive
,
courtisan.
Associer.
—
nifeste.
P,
relations avec
JjLjw
«tX^Lwi»* muMkedè. Action de
...obis'
—
...ij>j'
^«JUi^ mezlum.
Routes
Chemins qui
sages.
d'ob-
v_)J2<< mutrih. Musicien.
A.P.,..UJLw./«OTîaM^ff2(f;ï.Musulman.
.Uivc meMn"-.
Action
server et d'examiner.
A.
A. e
Juger bon.
»tîaeW«. Tapis de prière.
meserret. Joie.
.K~M>.^ mesrur. Joyeux.
A.
A.
—
i\c>
Oratoire.
apparaître , être
,'\<^S
i^i^Mi^A mitsi.
—
ma-
Sens, significa-
de yÇ>XA me'-ny.
(^^/jfcL*^ mii^dvenet. Aide.
,..0^<^
Voir.
Coup de
me'-dny.
tions. PI.
—
j_xJC.x^
Aider.
Honorable,
viù'teber.
poing.
respectable.
A.
(^jAXi»« mûstery.
La
planète
Jupiter.
*jLi>
A. c
-vivfl
—
0s.4jJla niiiHemed. Personne eu
qui ou a confiance.
Madame
Mûsterij.
l\*/« mu'-edd. Préparé.
Chemin condui-
niesm'.
,..0j5
—
Préparer.
sant à Tahreuvoir.
A.
A.
li^OJt/fl me'-rifef.
(joi./i^ me^yûl. Occupé.
\ii^S.M!^A
meseqqet. Ennui. Mal-
k^>.xAjjw me^syet. Péché.
heur.
A.
J.L«i« mesdlixde
A.
i,i>>»:^\JL«2.«
Connaissance.
Oj^Jt^o me^ruf. Connu.
Avantages.
PL
mesIeXi^t.
,ii/,^'Xj.iXA Affaire.
Avantage. Ce
qu'il est convenable de faire.
J-
l-^*^''
j,«Jiji^
mu'-ettel.
Oisif,
meHmn.. Connu,
,..i-\—vi
—
qq. un.
Arriver
su.
au
su
de
369
A. >W^^
A.
me'milr. Habité.
A. f^3L^
A.
Idée.
A.
vj^<-.w. _ik-jt_^
meHset,
Moyens
A. Jk>Ao
A.
servi-
Se mettre au service
suivre
le
comme
Se montrer assidu
auprès de qq. un.
serviteur.
Confier.
A.
vii*i^jL.* melâmet.
—
^^\^y
Courtisan ad-
Blâme,
re-
proche.
j»\AA« muqeddem. Supérieur.
milqerreb.
—
de qq. un,
meqbul. Agréé. Favori.
A. V*/^
comme
quelqu'un
ry^^
Chanteur.
[jictÂA mûfevvez. Confié.
—
com-
teur. Assiduité.
A. ^giJLA mûyenny.
Qi3jj
Attaché,
de.
\^iAJ«ykA miiîdzemet. Action de
suivre
d'existence.
A.
mûMzim.
j^^
mis au service
me^any. Sens. Sentence.
A.
Blâmer.
(jM.«JCLo mûltemis.
Qui
prie, qui
demande.
mis
dans
(litt.
A.
du prince
l'intimité
rapproché). PI.
A,
mùqerrer.
jjfi««
A,
A.
Héré-
(éXLc millk.
Propriété,
posses-
sion.
Chambre
meqsurè.
ré-
A.
servée.
(iîLJU
muliék. Rois. PI. de (é)JU
melik.
A. (^.lx«
des
Impie.
tique.
S'affermir.
».tA2fl/0
Demander.
iAi^\JLe miil%id.
Affermi. Etabli.
Gi(A*w — Etre bien
établi.
—
^^yOiîi^
...|j';:JW.
ynûkâry.
chameaux
A. olilXo
Qui
loue, p.
e.
A.
rnûkàfât.
"JL
metnerr. Lieu de passage.
—
^À^.
Chamelier.
Rétribution,
A.
ol^
Id.
memerrât. Lieux de pas-
récompense.
A.
A.P. iJLc*
A. «Jx*
^^O j
A.
sage.
w«iA\/Q mekteb. Ecole.
',_*>.
—
P.
Ecole.
— qI
mûkerrer. Répété.
A. ^yD
Découvert,
ijCo mekkl.
Mecque,
saintes des
P.
-X/i
des
de
ma
composition.
menn. Mesure de
blé.
Prières, in-
vocations.
N.P. de
l'une
Moi.
A, oLs^Lài* mûnâ^ât.
divulgué, expliqué.
A.
de ti memerr.
âni men. Celui de moi,
c.-à-d.
— Répéter.
,w.A/i mek'kûf.
PI.
..yo men.
ville.
deux
Musulmans.
meyer. Peut-être que.
La
A.
i«»\.*wUi/0
munâsïb.
rapport avec.
convenable.
villes
A.
vijAji^ minnet.
bienfait.
Qui
a
du
Qui convient à,
Faveur,
Louange.
3i
grâce,
370
ou
...t^LfJ
..->ww'l> o*"*-*'
Con-
A.
Qui
muesdr.
jiifc/9
fait
impres-
sentir, faire la grâce de. Faire
i_„«j>yO mû^ib. Cause.
une grâce. Obliger.
A.
Répandu,
milnfesir.
—w-A-î.-'O
divulgué,
A.
qui
A.
d'un khalife 'Abbâside.
Qui
.-£iX>L^ mwitezir.
s''
attend
attend,
gS.KMyA musyqy. Musique.
à.
KjHOyA mâuzi'. Lieu, endroit.
(JaXJL* muntezïm. Arrangé. Mis
en ordre. Dont
\^^SubyA muvezzef. Imposé.
affaires sont
les
rétablies.
A.
«JSk^
Situation
môitqi'-.
auprès
JuXJL* mendil. Etoffe.
de qq. un.
A.
(3jAX menzil. Maison, demeure,
\,JiiiyA
—
station,
A.
«»r^iÀx menzûr.
Qui
est
vu d'un
bon œil, considéré.
A.
A.
jkJLx men".
Défense. Opposition.
...OJ'
—
oLftJO*
mïmqdd. Obéissant.
—
A. Xa^a
.J locut. prép., à, dans.
i^A^yO mâukib. Troupe.
Escorte.
Ennui,
souci,
,^;^yO mûnet.
peine.
Ecarter, empêcher.
^ô^jiô^
O5U-0
Obéir.
Amabilité. Bonté.
mmiker. Iniquité.
A.
iC>j_^-À./0 menkûxe.
vi>^JL^ mûhlet. Répit,
Femme,
Z_g.xi
épouse.
(»j^>*^
Mis en
miiiihezim.
fuite.
,iL4..f^
Affaire
délai.
impor-
.-Xs,
,
A. c^î^|>^
mûvâfeqet. Conformité.
—
Faire la
même
chose,
agir à l'unisson.
A. 0<J}yA mevdyd.
Tables dressées.
,i>^'^.
Aller en visite.
^t^^^x mehmûm,. Soucieux.
_/0
my. Particule persane qui,
ajoutée
à
l'aoriste
donne à ce temps
du présent,
térit,
de 8u\-~iLo mdy>
meJimdny. Hospitalité.
fuite.
'J^'i\yA muvdfiq. Conforme.
...tiJ'
mûhimm.
tante.
Etre mis en
PL
mehrebdn. Aimable.
^3lJ^/o mehrebdny. Bienveillance.
-JCLx)
f
d'un kha-
fini.
A.
A.
mehdret. Habileté.
'Abbâside.
,..lj_gx
A.
cheveu.
^lX,.^ Mekdy. N.P.
life
Etre
Un
t^tJO Tiûy.
miiiqâr. Bec.
OA^
môuqif. Lieu, endroit.
lui
l'imparfait.
et
des
verbes,
la signification
ajoutée au préla valeur de
donne
371
P.
miyân.
,..L«5çwfl
Prép.
Milieu.
A. (^Y^
milieu, parmi, entre.
t*)*^ mii/dn-tûhy Creux,
^^
P.
Au
.ï3
A.
^ii*»fl'i_X.J
A.
.lÂ-J
,p^ù^
Amollir. Broyer.
—
Id.
mivè. Fruit.
'S.
P.
m. Placé devant
est la
marque de
Auprès. Près.
nezd.
—p
— D'auprès
Avoir envie.
y^-
Mou.
Inclination,
pen-
de.
tiX.JOiJ
nezdîk. Auprès. Près.
iAaaw.
— Le moment approcha.
,..LXjJ>j.J n!szdil<dn.
Ceux qui
verbes
les
sont près.
la négation.
..-.JjaXjPjJ nezdîMerin.
P.
13
uâ. Négation formant des
Le plus
comproche.
posés,
p.
e.
non
H'JL^y.JM u
P. (^Jpji
brillé.
A.
—
,..v>_j
de.
nerm.
P. Ojj
chant
Vœu.
vœu
le
mïïyesser. Facile, possible.
mei/l.
\^-*r^
...
à
neddmei. Repentir.
nezr.
Faire
A. j^tv*
P,
S'entretenir
voix basse, cliuchotter.
vide.
P. 5^/5
à voix
.
sans consistance. Litt. au milieu
A.
Entretien
—
basse. /m<->t^
Entre.
—
ne^va.
«j»-o'j
Front.
ndsj/è.
A.
&î'j
P.
*lj
A.
après
Ad'
le voisinage.
1° Descente. ^-s^S
—
qu'on offre à qq. un en voyage.
nâïè. Plainte.
nàm.
(Jj jj nilzul.
dans
Descendre (chez qq. un) 2° Repas
P. «Urij ndyâh. Tout à coup.
P.
nezdihy. Voisinage.
verbialement ,
Nom. Ce mot
^sMt,i
Ecriture.
nesll.
placé
un substantif équivant au
A. JsLio
nesdt. Joie. Aise.
(^^^ i^f"^^ P. ...OcjUiô nisdnden. Faire asnommée madame Mustenj.
seoir. Placer, implanter. V. transitif de ...Xm'.CCo.
P. KA^ ndmè. Lettre, billet.
latin nomine.
Jj
nân. Pain.
P.
,..lj
P.
^^L.j nebdty. Doux. Litt.
A.
(ji3AJ nehez. Pouls.
A.
{_5t~A-J tiebevy.
P. ...lA-oLcio niMnîden.
Du
:
P.
..-AAw.A«Ài
—
prophète,
prophétique.
A. oL^"
sucré-
neydt. Délivrance.
_i
A. ^_jlA^
Id.
nïkesten. S'asseoir.
Monter à
iiisf.
cheval.
Moitié.
—
X du jour, nisf-un-nehdr
LiJLJI
midi.
.
Milieu
372
A.
Part,
_-L ^y^' nesîb.
portion,
P. slio niydh. Garde. Regard.
A.
—
^Jcii^J
lot, tâche, emploi.
^'' nezer. Regard. Coup
d'œil.
Examen.
P.
tlf nemâz. Prière. Dévotion.
nezm. Poésie.
A. jjtù
—
..-juwXaj
A.
de midi.
être.
A. X4JU neymè.
Son. Chant,
—
Sjt^
air.
du
A. ÂJ
ne fer. Personne, individu.
...<3Îi^
— Inspirer de
P.
l'aversion
A-
P.
y*sij nefs. Ame.
—
i3fc3»
A.
Employé comme auxiliaire
place de qO^J'. Imp. Lf
^^sj..hO
—
Soi-même.
—
Aube du
-
la
nemd.
A.
nefes. Souffle. Pointe.
ijwÂi
nûmuden. Paraître. Mon-
iMi3».f
à
En personne
wwÀJLj.
nemnemè. Sornettes. Chan-
!i»4J^
les enfants.
lui.
.•«Jjàj Tiefnn. Malédiction.
.
î
j comme
de &>-JU nâyle.
jour.
^C>S
nourriture.
pour
Dépense
*JiàJ nefeqè.
.mi3^.
^«..AjLi nevdyh. Vicissitudes. PI.
A. c^jy
A.
— nemdz-i-hufien. Prière
son qu'on chante pour endormir
se
trer.
A.
Prière
qu'on récite avant de dormir.
pour quelqu'un. Engager à
détourner de
iiemâz-i-diyer.
soir.
.Ssià>
nefret. Aversion.
A. C^ÀJ
Tvemdz-i-pûîïi. Prière
Bien-
Fortune.
ii:A-i^ ni'-met.
Garder.
P. ..JCw JsJ nvyensten. Regarder.
—
nôulet. Fois.
Tour de
rôle.
la
P.
..yCvifci
P.
cX-ySfcJ
numid. Sans espoir.
P.
i')'.>l-^J
nehdden. Placer, de là,
nivisten. Ecrire.
Dépenser
pour son entretien.
A.
qui
fuit.
.JjJÙ^
A.
Qui
.«ÀJ nefér.
se
détourne,
appliquer, employer. Imp. aj neh.
—
Action de
JJiJ neql.
déplacer,
Afti
.
t^^
negir.
•^
j
Menu
morceau.
«^S^ Par
le
iuJC-J nûktè.
d'esprit.
A. .L^
A,
menu,
Bon mot,
trait
Remettre, placer.
nehdr. Jour.
nihâl. Plante, jeune arbre.
viiA—;Lg-J
nehdyet.
Extrémité.
Comble.
A.
en détail,
A.
tb
A, JLaJ
de transporter.
A.
—
Fuir, se détourner de.
P.
I—»-ftJ nehh. Action de ravir.
jAj nîz. Aussi, à son tour, encore, en outre, de plus.
373
P.
lé^
Bien (adverbe). Bon.
nîk.
—
JcJfc
\j En
bien
ou en
A. &L05
mal.
P.^XaJ
P.
A. -S^î
niku. Bon. Adv. Bien.
nikûyi. Bonté , faveur
^j^XjO
|«jô nim. Moitié.
P. x«jj
A,
vi^^ïj ^^Qt-
j^OSj
Une
A.
t'è.
,
A. xL*«|^
A. J'j
Conj. Et.
ifJ^^-fJXJi^
«Jtï'j
A.
slNjIj vdlidè.
vdqi'-è.
A.
^i.L
A.
«-Vr'î vu^ûd
i;<^/^.
(subst.)
Abondant, nombreux
y^/??*-
A.
PL du mot
vilâijât.
\ii/Si)»^ vilâyet.
P.
aJjJj velvelè. Cri, hurlement.
Pays. Contrée.
Gouverneur.
—
Existence.
vïCgûh. 1° PI.
L
A. ^\S>
du mot
sui-
P.
^
hâyl.
vegh.
Moyen,
— .O En vue
Terrible, effrayant.
Chaque.
her.
—
Partout
Quiconque.
}^ —
«UT — herydh.
Chaque
—
Chacun.
—
Combien
Ls^
sorte.
herkuijâ.
oil.
herki.
de; dans le cas où.
arrive que.
S'il
vi>woLi»^ veMmet.
K^^/^\c
A. O.kj
de
A.
fois
résultat.
Partout.
Iwrcend.
JsjLs>-
que,
quelque quantité que.
-i\^ vezir. Ministre, vizir.
^jf^ym^
que.
herynk.
ii)^j
Vizirat, dignité
vizir.
vesâyl.
médiaires.
A.
Mauvaiseté.
— Le mauvais
vezdret.
A. JoL«^
vely'ehd.
Héritier présomptif.
Mère.
vant. 2° Notables , grands person-
A.
sui-
A.
nages.
A. ^^3
Lorsque,
A. LXgx ^^ ou O^^x^^
Evénement.
Malgré. Nonobstant.
A. 8j.>5
oL^j
veqtîki.
oii.
vant.
Moyen
î;(2'.sîÏ^.
Temps, moment.
fois.
au moment
P. j M
Promesse.
ve'edè.
vejdt. Mort.
niniè. Id.
A. P.
vo-
vûz4. Ablutions.
A. «lX*»
A. olàj
Dernière
vesiijyet.
Recommandation.
lonté.
bienfait.
P.
vesU. Liaison, amitié.
A. ci*^^5
PI.
vesvâs.
Moyens.
de
xLywj
Inter-
gestion de Satan.
herii.
_:C>!Uj
— Tout
ce
qu'il
y a
de plus parfait.
vedïè.
Tentation, sug-
Tout ce que.
^^
A.
^
* "y <^
i^u.
^t.
hersemè.
N.P.
Voir
374
P. ;iyP hery iz.
A.
Jamais.
05
que
ainsi
Orientaux dé-
P. JJ> Muer. Mérite.
P.
\^
usind. C'est
//««r/
les
signent l'Hindoustan.
surnommé Er-ReUd.
khalife
iXàP
lXj^>w 5
S' Hârîln. N.P. du fameux
Talent.
Mille.
I/c^ar.
Homme de
P. 0<X^JS> Imnermend.
P. obCwXP
héstâd. Quatre-vingts.
mérite.
P. lAAûXXii^
hestsed.
P. li)^^ Mdk. Mort.
—
QiAil
Huit
cents.
—
P. \*^
Faire
Mérite.
Talent, bravoure.
Pe'rir.
...lX.-J!<3j-j
P. içiAx^JL^ hunermendy.
Perte.
henûz. Encore.
P. (cJoUP
pe'rir.
hevâdâry.
Amour,
af-
fection.
P.
S*
hem. Aussi. Même.
—
JLs> .O
P.
P. (jilv^ Ml. Jugement.
Ensemble.
[i
—
—
Aussitôt.
imL-S'
hemàn.
même,
ce
Même,
sens
cette
de
P.
Ainsi que, de
même
Compagnie
hemrehy.
^i^A^^
aucun.
hemeyxj. Totalité'.
/ie:nè.
yj.
(jaO
y*S^\jS'
P. U*"
la journée.
le
Toujours.
fiemisè.
— Au
L^
P. \jyâ. Ou
...v>lu>
A.
^XkS>
Mouvement vers.
— Emporter
— Se
..-iUviO
îiind.
vers.
diriger vers.
Inde.
Jl
L
f
\^
P. ûb ydd. Souvenir.
même moment.
/^e??<i^<fr.
bien.
Soit que .... soit que.
—
.••(Ax!
P. .L^UP
hic-kes. Personne.
monde.
P. .'«-^ hemin. Ce même.
i^a>-
Interr. Est
que?
Tout.
— Toute
— Tout
P. ^MKf^
des supé-
Pris adverbiale-
aucunement.
,
P. }i$
l'égard
IM. Rien. Devant un sub-
ment:
ce
P. ^_yC?
à
de
— Accompagner.
.•.OjS"
ses
mêlée
Crainte
heylet.
respect
stantif:
route.
Ayant perdu
évanoui. Stupide.
,
rieurs.
que.
P.
^^
Intelligent.
bâ-ltûs.
A. oi.Ax^
façon.
—
L
(jin_2.xj hi-hés.
celui-là
même.
P. ...LjL^\^ hemcundn. De
io
Intelli-
gence.
Revenir
à
la
mé-
moire.
...o'o
..
— Rappeler qqch. à qqun.
JksJs
^, iito
—
—
Apprendre par cœur.
Se
375
P.
.•J'IïLj
—
— L Ensemble.
yâften. Trouver. Obtenir.
-J
Imp. v_jy ydb.
P.
L''un sur Tautre.
\*)S^. yekrug.
Voir
et
iik_i
hâqdn. N.P.
A. LXJLi>
—
N.P. Voir
A.
Yexye ben
^c
»Lw.»J yesâr.
hdied.
P. A.
«Jx^U^
ment. Voir
j.jt.
Côté gauche, main
P. (^j
ye/î^y.
et
tikj
\^y
Un mo-
yehle%zè.
Mâ^.
Un. Quelqu'un.
gauche. Abondance, bien.
A.
A.
/CJtJ ye'eny.' C'est-à-dire.
A. c*:^.
.••*< ynniin. Droite, main droite.
yeqin. Certain.
..ylji>U..i;
— Tenir pour
Un.
P.
tiLi yek.
P.
té^J
P.
.L*.^J yekbdr.
é^
Un
seul.
.y«^^ y^'t-
Une
jLXx-J D'une
certain.
Un
ma main
droite étant devenue
vide
bien,
c'est
à dire,
ayant dépensé tout ce que je
Il y a là un jeu
de mots sur ,La«.J qui signi-
à un.
possédais.
fois.
fie
seule
de
fois
,
en
encore
main
gauche, en
sorte qu'on peut traduire:
un coup.
P. jCjiAXj yekdîysr. L'un
main
l'autre.
ma
droite ayant été privée
du secours de
ma main
gauche.
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
6
,
377
Page 102, ligne
103
8,
au
lieu de uftâd, lisez uftdd.
378
Page 313,
//
336,
16, au lieu de
ligne
col.
2, ligne
337
„
3
341
„
1
6,
(C^aJ
lisez
au lieu de XtJt
lisez
_jj.XaJ.
«liVÎ.
TABLE DES MATIÈRES.
PREMIÈRE PARTIE.
CHAPITRE
Des
I.
lettres et de leur prononciation.
1.
Alphabet
1
§
§
2.
Prononciation des consonnes
^
§
3.
Prononciation des voyelles
j
4.
CHAPITRE
î
^
3 (^
Des signes d'épellation
''"
Exercices de
14
II.
lecture
DEUXIÈME PARTIE.
CHAPITRE
CHAPITRE
§
1.
l'î'
Des verbes
I.
II.
Des verbes non défectueux.
1^
Verbe normal
§ 2.
Particules préfixes des verbes
31
§ 3.
Inflexion finale des verbes
33
§ 4.
Paradigme
du verbe non défectueux qlXJ.j
kundeuy
34
arracher
§
B.
Remarques
§
6.
De
CHAPITRE
§
§
§
1.
III
sur la formation des dérivés verbaux
.
29
.
46
l'infinitif
Des verbes défectueux.
Des thèmes
....
47
des verbes défectueux
50
aoristes des verbes défectueux
thèmes
aoristes
2.
Classification des
3.
Tableau synoptique des verbes défectueux persans
.
.
BB
380
Paradigmes des verbes défectueux
§ 4.
§
5.
Voix passive du verbe
§
6.
Remarques sur
CHAPITRE
63
•JÙCii' kiisten, tuer
....
la voix passive
78
80
Des différentes espèces de verbes persans.
IV.
J
1.
Des verbes dérivés
§
2.
Verbes composés
85
§
3.
Verbes impersonnels et verbes causatifs
87
83
TROISIÈME PARTIE.
CHAPITRE
Des noms substantifs
I.
Des cas
93
95
,
Des nombres
102
\S>
hâ
108
pluriels en ..^
an
103
§
I.
Des pluriels en
§
2.
Des
$
3.
§ 4.
§
5.
Des pluriels en
De
107
déclinaison
II.
III.
CHAPITRE
IV.
CHAPITRE
V.
la
CHAPITRE
Des noms
De
109
adjectifs
111
l'article
116
Degrés de comparaison
Dés noms composés
^y
et de leur dérivation
Noms composés
Section Première.
1.
105
«f/^
106
CHAPITRE
§
oi
Des pluriels arabes
.
.
.120
monogènes.
121
relatif
126
É voyelle
§
2.
8
^
i.
»C^
é
éè,
128
k
stân,
4.
...Lx>w
§
5.
(^b ddn
§
6.
'^^ ^^>
i
7.
(A-Lo mend, é\j ndk
§
8.
»jt dnfi,
.i.
\m
zdr,
§
sdr
,
^
â7i
,
129
.
131
131
l-*wi
dçâ, ^b fdm, (jij ves,
._j t/n,
,
é\ d&
iJj ynè
qU
i)id>i
.
.
132
132
381
Pages
9.
§
$10.
11.
$
Section
^^Ij
hdn,
.1^ yâr
(jii is et
II.
Q^j vdn
133
^
133
yer, S âr
(j*>J
Noms
w
134
composés polygènes.
§
1.
Deux
substantifs
135
§
2.
Adjectif et substantif
137
138
§
3.
Deux
§
4.
Substantif et thème aoriste
1
§
5.
Substantif et gérondif
141
Substantif et participe passé
142
§ 6.
fractions de verbe
$
7.
Adjectif et
§
8.
Composé de
CHAPITRE
thème
Des numératifs.
VI.
Numératifs cardinaux
§
2.
Numératifs ordinaux
5
3.
Des numératifs
§
1.
143
particules indéclinables
1.
CHAPITRE
143
aoriste
$
§ 4.
distributife et multiplicatifs
144
149
....
VII.
151
152
Des figures numériques
Des pronoms.
,.155
Des pronoms personnels
Remarques sur Temploi des pronoms personnels
§ 2.
40
Pronoms
possessifs
.
.
.159
164
§
3.
Des pronoms
$
4.
Pronoms démonstratifs
174
§
5.
Des pronoms interrogatife
179
§
6.
Pronoms
190
refléchis
indéfinis
167
QUATRIÈME PARTIE.
CHAPITRE
I.
Des particules.
§
1.
Adverbes
193
§
2.
Prépositions
201
§
3.
Conjonctions
204
382
Pages
Particules interrogatives
§ 4,
§
5.
Particules négatives
§
6.
Interjections
CHAPITRE
209
...
213
215
218
Locutions exclamatives
II.
CINQUIÈME PARTIE.
RÉSUMÉ.
Observations
concernant l'étymologie
II.
III.
la
syntaxe persanes.
Izafets.
§
1.
§
2.
—
232
Prononciation
Accent.
CHAPITRE PREMIER.
I.
et
Des
izafets et des cas obliques.
du
Izafet
génitif
Izafet d'adjectif
§
3.
Izafet
pronominal
§
4.
Izafet
des intitulations
233
238
239
.239
Datif
24.4
Accusatif
247
IV. Vocatif
249
V. Ablatif
249
CHAPITRE
Des temps du verbe.
II.
apocope
252
§
1.
Infinitif
§
2.
Participe présent
253
§
3.
Participe passé
253
§
4.
Aoriste
257
§
5.
Présent
258
§
6.
Imparfait
259
§
7.
Prétérit
260
§
8.
Plus-que-parfait
362
Futur
262
§
9.
CHAPITRE
III.
De
l'ordre des
De
la
Des propositions
membres d'une proposition
concordance de nombre
CHAPITRE
IV.
De
l'accent
264
266
271
274
383
Pages
375
$
1.
Accent des verbes
§
4.
Accent des noms déclinables et indéclinables
CHAPITRE
V.
De
la
.-
.
.
376
.
379
prononciation
TEXTES PERSANS.
Un
virtuose à la cour du
KhaKfe Harun er-BeM(l
......
385
L'aigle sauveur
393
Le cadavre d'une bayadère décapitée
294
398
Intelligence des éléphants
Les Arabes de Bagdad an IXe
Mort du
Khalife
Pourquoi Sodome
Mouça el-Hâdi
301
de notre ère
et
inauguration
de
son
frère
786)
313
a été détruite
318
Eârun er-ReUd
L'idéal
siècle
(A. D.
330
du bonheur d'un porteur d'eau
L'éducation d'une jeune
fille
331
persane
VOCABULjkIRE PERSAN-FRANÇAIS.
ADDITIONS & CORRECTIONS
.
327
376
1881. N"3
.rf'MKWSf
KO
/<- ,s"('.T^/„ ..,
;iQ
L'ENSEIUNE
D'UN BOUCHER SENTIMENTAL EN PERSE,
Nous reproduisons
ici les
formes et les dimensions exactes
d'une inscription en caractères arabes, dits
coupée à jour dans une tablette de
(.(terkiby>
dé-
'),
Elle fut présentée,
fer.
en 1878, pour l'Exposition Internationale de Paris, par la
maison Goupil
au célèbre archéologue
,
alors président de
,
commission d'admission M. de Longpérier.
la
,
Il s'agit
d'un
appareil composé d'une chaîne supportant la dite tablette
sur les extrémités pointues de laquelle on accrochait, a-t-
on
dit, des têtes
deux
fait fixer
nées
l'oeil
,
de cuppliciés.
Aussi, M. Goupil y avait-il
têtes de carton peint, dont les faces basa-
hagard
plus d'un visiteur.
et la
physionomie farouche intriguaient
L'appareil acheté à Constantinople ou
à Smyrne, y avait été, prétendait on, apporté d'une contrée
1) Cette
sorte
d'écriture est employée dans les diplômes officiels.
'highra; ou signature du souverain
est
maintes inscriptions des mosquées, mausolées,
lange,
composition,
forme»;
car
l'arrangement du texte choisi par
et
les
yeux.
lettres
comme bon
il
Le
en caractères "terlcïb» ainsi que
n'y a
Terkib veut dire "mé"
etc.
pas
les écrivains;
de règles précises pour
ils
en groupeni,
les
mots
leur semble, pourvu que le mélange plaise aux
ornait le portail de l'habitation d'un
Na-
çaqëi-Bâsi, ou chef de bourreaux, de quelque despote
asi-
musulmane
,
où
il
atique. J'ai réussi à savoir à quoi
il
fallait s'en tenir.
Voici la lettre que M. de Longpérier m'a
fait
l'honneur
de m'adresser à ce sujet:
Paris, le 29 mars 1878.
—
Cher Monsieur
Je vous remercie de l'empressement
me
avec lequel vous avez bien voulu
donner un renseigne-
sur le support de fer destiné à notre Exposition du
ment
Trocadero.
On me
cription arabe.
Dès
l'avait présenté
comme
offrant
une
ins-
que j'eus reconnu du persan, je pensai
que personne ne pouvait mieux que vous deviner le sens
de ces caractères enchevêtrés. La forme brève du catalogue
de l'exposition ne nous permettra pas de donner de grands
détails. Nous ne pourrons insérer que le texte tout juste
avec la traduction, sans fac-similé. Mais vous aurez peutêtre l'occasion d'en parler plus au long ailleurs.
Sur
le fer
Mais
original, la distinction des caractères est difficile.
après en avoir fait une empreinte,
pour
les séparer des
que tout
est
arabesques destinées à les relier
découpé à jour.
mais pour traduire,
lire;
j'ai teinté les lettres
De
puis,
cette façon là on pouvait
c'était autre
chose; et
il
fallait
votre parfaite connaissance de la littérature persane, pour
retrouver dans ces mots en (.aterkibit la portion d'un quatrain.
Il
faillait
votre Gcience
lez
bien
,
aussi toute votre obligeance, qui égale
ce qui n'est pas peu dire.
me donner
le
Si
texte du distique,
rendu un véritable service.
—
donc vous vouvous m'aurez
Veuillez, cher monsieur,
mes sentiments
croire à
Voici maintenant
ma
les plus
dévoués.
—
Long'périer.
transcriptioa de l'empreinte don-
née par M. de Longpérier
et,
grâce à
lui,
dégagée de tou-
tes les fioritures et arabesques qui l'enchevêtraient, et de-
venue parfaitement
peu exercé à
soit
un
C'est
mour)
En
,
intelligible
la solution
distique
pour quiconque
s'est tant
de cette sorte de cassetêtes.
emprunté à un agazely (ou ode
fort populaire
en Perse , attribué au
d'a-
poète Hafiz.
caractères ordinaires, le distique s'écrirait ainsi:
bènâziky èesmet merdilmi vâr qessâb
zédé û her dilha
qessâb vâr
û kierdé qénnâré
merdûmi ëesmet
û dilha ber û
bè nâziky
mûjegân qénnâré kierdé
zédé.
Ce qui veut
dire
:
Le petit homme (que l'on
yeux quand on
voit reflété
s'y regarde) est
dans la prunelle de tes
comme un boucher ;
servi de la finesse acérée de tes cils, qu'il
tringle,
mîljegân.
pour y accrocher
les
il s'est
a transformés en
cœurs (des soupirants).
Le poète joue sur le mot merdilm «homme», dont le diminutif merdûmek «homunculus» signifie aussi «la prunelle
des yeux»; qénnâré veut dire
termes de boucherie, se
munie de crocs
la vente.
fication
—
(i.crochetsi>
nomme
ce qui à Paris, en
(utringlesy
ou verge en
fer
afin d'y suspendre les viandes préparées pour
Tout cela dépoétise
le
merveilleux de la signi-
du distique en question. Le boucher, ou ce qui
encore moins poétique,
le tripier,
ne voit dans
les cils
est
de
4
sa maîtresse d'autre ressemblance que celle qu'ils ont avec
les crocs
de sa boutique
où sont
,
morceaux de
fichés les
viande, et les abats d'animaux et de volaille.
Dans l'exemplaire des œuvres complètes de Hafiz, qui
se trouve à la Bibliothèque Nationale de Paris, je n'ai pas
pu rencontrer ce «gazel». Cependant des
littérateurs per-
sans du pays le savent par cœur et l'attribuent tous à Hafiz.
Je
an
me
rappelle que le premier distique du «gazel» dit:
Kâli mûskini ki niyârem bè rû zédé minneti Kudâïrâ
M nîkuter
her nîku zédé.
Ce grain de beauté couleur de musc que
sur la joue,
est,
f en jure
de
ma
belle s'est
mis
par Dieu, un charme superposé
à un charme plus grand encore.
Les complaintes dans
européens aussi, depuis
les poésies erotiques
le
moyen-âge jusqu'à
des poètes
la moitié de
notre siècle, parlent de vievimes, de cœure immolés, d'œillades assassines
ser l'image
,
poète persan n'a
etc. ... le
un peu plus
loin
!
suum
fait
que pous-
cuique,
Paris, 23 avril 1881.
A. Chodzko.
I
PLEASE
CARDS OR
DO NOT REMOVE
SLIPS
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