En 1914, Pujaut, commune rurale du Gard, comptait  1094 habitants. Comme ailleurs la 
mobilisation générale débuta le 1er août 1914.  
En 1918 ou 1919, TRENTE-TROIS JEUNES HOMMES DE PUJAUT SERONT DÉCLARÉS 
« MORTS POUR LA FRANCE » AU COURS DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE. 
 
      Grâce à : - Monsieur David, Maire de Pujaut, 
                     - à la FNACA qui nous a transmis ses études, 
                     - aux  archives du ministère de la Défense accessibles sur internet à partir des  
fiches élaborées au lendemain de la Première Guerre mondiale par l'administration des 
anciens combattants (et aujourd'hui conservées par la direction de la mémoire, du 
patrimoine et des archives du ministère de la Défense), 
 nous avons pu retrouver la trace de la plupart des 33 noms du monument aux morts de Pujaut reconnus 
officiellement « Morts pour la France ». Ce monument nous a aussi fourni la photo de certains d’entre 
eux. 
La mention " Mort pour la France " est accordée, suivant certaines conditions, en vertu des articles L 488 
à L 492 bis du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre ( 
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/). 
 Nous remarquons que beaucoup sont tombés lors de 4 batailles particulièrement meurtrières de la 
Grande Guerre. 
Deux sont allés mourir sur d’autres fronts que le front Ouest : un en Serbie et l’autre à Constantinople, de 
grands et derniers voyages pour des jeunes de Pujaut qui n’avaient guère alors d’occasion de sortir de leur 
région. 
 Pour comprendre comment, sinon pourquoi, ces trente-trois Pujaulains sont « morts pour 
la France », il faut retracer la chronologie de la Première Guerre Mondiale, nous les 
présenterons tous dans un tableau où nous avons croisé les informations transmises par la  
FNACA avec celles que nous avons pu trouver dans leur fiche militaire accessible sur le  
site de la Défense Nationale (dans l’ordre chronologique des batailles où ils sont morts). 
Pour une quinzaine d’entre eux, nous avons édité cette fiche militaire accompagnée de leur portrait 
figurant sur le Monument aux Morts de Pujaut en parallèle d’un rappel du déroulement de la guerre. 
( Notre tâche a été parfois compliquée par des variations de dates ou orthographiques de leur nom entre 
ces deux sources ou par le secret défense et médical  maintenu encore bien mystérieusement pour l’un 
d’entre eux).