Lafarge : Innover pour construire le monde de demain Dossier de presse Novembre 2009 SOMMAIRE INTRODUCTION P. 2 LA R&D LAFARGE : UNE ORGANISATION AU SERVICE DE L’INNOVATION P. 3 Une structure de recherche dédiée : le Centre de Recherche L’innovation déployée au plus près des clients Travailler en partenariat DES ENJEUX POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN Réduire l’empreinte environnementale Faciliter la mise en œuvre Proposer des services qui facilitent la vie des clients Permettre une meilleure efficacité énergétique S’adapter aux besoins spécifiques Améliorer l’esthétique et le confort ANNEXES P. 6 P. 11 Focus sur les matériaux produits par Lafarge Qu’est-ce que le ciment ? Que sont le béton et les granulats ? Qu’est-ce que le plâtre ? Lafarge en bref Crédits photographiques : DR Médiathèque Lafarge - Charles Callaghan - Jean-Philippe Mesquen - Philippe Ruault Ignus Gerber Ces visuels sont disponibles sur demande auprès du service de presse, ainsi que des fiches produit détaillées. LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 1 INTRODUCTION La croissance économique et démographique mondiale exige de construire durablement logements, bureaux, hôpitaux, routes, ponts, tunnels, aéroports, barrages, ports, réseaux de distribution d’eau… autant d’applications qui nécessitent l’emploi de matériaux de construction tels que le béton, les granulats, le ciment et le plâtre. Ainsi, le béton est le matériau le plus utilisé au monde après l’eau, 3 3 avec près de 7 milliards de m de béton consommés chaque année dans le monde, soit plus d’1m par personne. Eaux, calcaire, sable, cailloux, gypse… Derrière l’apparente simplicité des matériaux de construction se cachent de multiples propriétés et possibilités. Hier, ciment, béton et plâtre n’étaient que des produits de commodité, qui devaient avant tout remplir une fonction structurelle de résistance. Ils étaient alors simplement issus d’un mélange réalisé de façon empirique. Aujourd’hui, grâce à la recherche et à l’innovation, ces matériaux ont fait des progrès considérables non seulement sur le plan technique mais aussi esthétique et au niveau du confort. Ciment, béton et plâtre évoluent vers toujours plus de « sur-mesure », pour s’adapter aux besoins et enjeux actuels, tels que la réduction de leur empreinte environnementale, la facilité de leur mise en œuvre, l’amélioration de l’esthétique et leur contribution toujours plus grande à l’efficacité énergétique des bâtiments. Lafarge s’efforce d’apporter une réponse aux nouveaux enjeux de la construction durable et du réchauffement climatique en améliorant les performances de ces matériaux, à travers ses structures de pointe dédiées à la recherche scientifique, et en s’alliant à d’autres institutions ou organisations pour concevoir les matériaux qui serviront à construire le monde de demain. LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 2 LA R&D LAFARGE : UNE ORGANISATION AU SERVICE DE L’INNOVATION A travers le monde, plus de 500 personnes au sein de Lafarge se consacrent à la Recherche & Développement et travaillent dans un seul but : inventer pour mieux construire demain, en apportant de nouvelles solutions qui créent de la valeur pour toute la profession de la construction et diminuent l’empreinte environnementale. La R&D de Lafarge est organisée entre, d’une part, une recherche centralisée, et d’autre part, un développement décentralisé, ceci afin de mutualiser les compétences tout en répondant au mieux aux spécificités locales. LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 3 UNE STRUCTURE DE RECHERCHE DEDIEE : LE CENTRE DE RECHERCHE Afin de mieux servir ses clients et développer des solutions toujours mieux adaptées à leurs besoins, Lafarge considère qu’il est nécessaire de développer une compréhension transverse et générale des matériaux de construction en amont. C’est tout l’enjeu du Centre de Recherche de Lafarge (LCR). A L’Isle d’Abeau, près de Lyon (France), Lafarge dispose d’un Pôle Technologique, qui regroupe 500 personnes de vingt nationalités différentes. Ce pôle compte notamment le Centre de Recherche, des départements de veille technologique et de protection de la propriété intellectuelle et plusieurs entités clés de l’activité Ciment. Avec son Centre de Recherche, Lafarge dispose aujourd’hui du premier laboratoire de recherche au monde sur les matériaux de construction, abritant 6000m2 de laboratoires équipés d’instruments d’essais et d’analyses extrêmement sophistiqués. Il regroupe aujourd’hui plus de 200 chercheurs, d’une dizaine de nationalités différentes, qui participent à trois sortes de projets : des travaux d'analyse des mécanismes physiques ou chimiques des matériaux, pour comprendre leur comportement, leur fluidité à la mise en œuvre ou leur déformation sous les variations climatiques par exemple. des études exploratoires et expérimentales, pour observer l'influence de chaque paramètre de formulation sur chacune des propriétés d'usage des matériaux, avec l’objectif de réduire les coûts pour les usines et le client et d’accroître la régularité des produits proposés. des études technologiques pour valider concrètement, sur chantier, des solutions trouvées en laboratoire, et ainsi mettre sur le marché des produits à valeur ajoutée pour les clients. Cela se traduit par une organisation par domaine d’activité – Ciment, Granulats & Bétons, Plâtre – et par domaine de compétence, optimisant ainsi l’allocation des ressources et les synergies entre les équipes. Celles-ci mènent aussi bien des travaux de compréhension des mécanismes physiques ou chimiques qui interviennent dans les matériaux que des projets de développement produits et des études exploratoires à long terme dans quatre pôles de compétences multiproduits : Composants actifs (minéralogie ; physico-chimie des ciments, plâtres et adjuvants, technologie des poudres) Matériaux structurés (rhéologie des bétons, mortiers et plâtres ; micro-mécanique des matériaux durcis) Formulation et mise en œuvre (génération des règles de formulation ; interface matériauxprocédés) Analyses et Mesures (techniques de caractérisation : DX, FX, MEB, granulométrie laser, etc.) L’INNOVATION DEPLOYEE AU PLUS PRES DES CLIENTS Afin d’ajuster l’innovation mise au point au Centre de Recherche, Lafarge a mis en place un réseau de centres techniques et de laboratoires d’application. Ceux-ci accompagnent les usines, les pays et chacune des activités sur le développement de produits adaptés aux besoins locaux et à l’amélioration des performances industrielles. A l’inverse, les centres techniques peuvent eux-mêmes remonter les besoins des clients locaux. A disposition des usines, réparties dans le monde entier, des réseaux d'experts de proximité peuvent aussi intervenir rapidement et améliorer les procédés en usine, par exemple pour adapter les formulations aux matières premières locales. Ainsi, dans l’activité Ciment, Lafarge dispose de quatre centres techniques situés à Vienne (Autriche), à L’Isle d’Abeau (France), à Montréal (Canada) et à Kuala Lumpur (Malaisie), qui agissent au plus près du réseau des usines du Groupe. LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 4 Pour le Plâtre, le Centre de Développement Technique est basé en France, à Avignon, où se trouve également le siège de l’activité. Ce centre a la particularité d'étudier les produits et systèmes en application dans un environnement réel, ce qui permet d’optimiser les propriétés des plaques de plâtre en matière d’esthétique, de résistance mécanique et d’isolation acoustique. Des tests de résistance au feu, à la compression ou encore à l’humidité peuvent ainsi être menés dans des conditions réelles. Les chercheurs du CDT travaillent également à la diminution de la part de ressources naturelles non renouvelables dans le plâtre, dans une logique de performance environnementale. Pour le Béton, Lafarge a inauguré en octobre 2007 un nouveau bâtiment technologique dédié à l’innovation béton dans son Centre de Recherche. Ce bâtiment de 2500m² représente un élément clé pour accélérer le développement de nouveaux produits, car il permet de tester, dans une centrale à béton expérimentale, les résultats des recherches conduites en laboratoire, à l’échelle industrielle. Il héberge également des zones consacrées à des essais ou au traitement des matériaux. Ainsi, cette nouvelle structure de recherche permet de mener des essais de formulation ou des plans d’expérience grandeur nature tout en maîtrisant totalement les facteurs externes comme la température ou l’hygrométrie, et donc d’accélérer considérablement le transfert des résultats des recherches vers la mise sur le marché de produits et solutions innovants pour le secteur de la construction. TRAVAILLER EN PARTENARIAT Lafarge cherche à dépasser les frontières de ses propres sites industriels et à nouer des partenariats avec d’autres, afin de promouvoir et de travailler, ensemble, sur des matériaux plus durables. Le Groupe cherche également, à travers ces partenariats, à s’ouvrir à l’ensemble de la chaîne de création de valeur de la construction, de ses fournisseurs aux clients finaux, pour mieux appréhender l’impact de ses produits sur l’ensemble de leur durée de vie. En 2002, Lafarge a signé un accord-cadre avec le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), le plus important centre de recherche fondamentale en Europe. Il vise à faciliter et encourager la mise en place de projets de recherche communs. Ainsi, pour Ductal®, le béton à ultra-hautes performances de Lafarge, une dizaine de laboratoires du CNRS a travaillé avec Lafarge sur le thème des Bétons de Poudres Réactives. Créé en 2004, le réseau européen de recherche Nanocem fédère douze industriels européens du ciment – dont Lafarge – et 21 institutions académiques afin d’aller plus loin dans la connaissance des matériaux de construction. L’association de la R&D des entreprises à la recherche scientifique européenne permet de disposer d’outils et de compétences indispensables à l’identification, l’analyse et la compréhension des mécanismes fondamentaux de comportement du ciment et du béton. Les équipes de recherche de Lafarge travaillent en collaboration avec les plus prestigieuses universités et écoles d’ingénieurs au monde. On peut citer parmi celles-ci l’Ecole Polytechnique, l’Ecole des Ponts, le MIT (Massachusetts Institute of Technology), Berkeley et l’Université de Princeton aux Etats-Unis, les universités Laval ou Sherbrooke au Canada, l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne. En 2006, Lafarge a fondé une Chaire d’enseignement et de recherche sur la « Science des matériaux pour une construction durable », alliant les compétences scientifiques de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole des Ponts à l’expertise de son Centre de recherche. Avec le WBCSD (World Business Council for Sustainable Development) qui réunit 180 entreprises, Lafarge a impulsé la création et anime le programme d’action quinquennal « Vers une industrie du ciment durable ». Les 19 cimentiers impliqués, dans une initiative sectorielle exemplaire, recherchent des solutions pour protéger le climat, réduire la consommation des combustibles et des matières premières. Toujours au sein du WBCSD, en 2006, Lafarge s’est uni à United Technologies Corp. pour faire naître le projet EEB – Energy Efficiency in Buildings (Efficacité énergétique des bâtiments), visant à déterminer les changements nécessaires à la conception de bâtiments autosuffisants sur le plan énergétique. Avec les architectes, Lafarge a également engagé de nombreuses collaborations. Un important travail est entrepris avec ces professionnels pour faire progresser les modes de construction (esthétique, hauteur, nouvelle conception, efficacité énergétique) et tracer la voie de la construction durable. LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 5 DES ENJEUX POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN D’ici 2025, la population globale devrait augmenter de 33% pour atteindre 9 milliards d’habitants. Deux milliards d’individus supplémentaires auront besoin de logements, de lieux de travail et d’infrastructures pour assurer leur mobilité. Il va donc falloir bâtir, mais différemment, car le secteur du bâtiment est responsable à lui seul d’environ 37% de la consommation d’énergie et de 40% des émissions de CO2 dans le monde. La construction durable est une première réponse. Né dans les années 90, ce principe s’appuie directement sur les grands principes du développement durable. Il s’agit pour le secteur de la construction de limiter les impacts des bâtiments, tout en leur garantissant une qualité supérieure, en matière d’esthétique, de durabilité, de résistance. La construction durable prend en compte tout le cycle de vie des ouvrages et vise à réduire les impacts à chacune des étapes, du choix des produits initiaux jusqu’à la phase de démolition. Elle passe par une exploitation durable des ressources naturelles, la réduction des nuisances liées aux chantiers, une meilleure isolation thermique et acoustique des bâtiments, la construction de bâtiments à énergie positive, le vieillissement contrôlé des ouvrages et le recyclage des matériaux et structures. Lafarge a placé l’innovation au cœur de sa stratégie et entend relever le défi de la construction durable, en intégrant les dimensions environnementales, économiques et sociales dans sa R&D. Le Groupe a identifié six enjeux, pour lesquels il tente d’apporter une réponse. LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 6 REDUIRE L’EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE Lafarge fournit des matériaux de construction dont la production a un impact sur l’environnement : issus de ressources naturelles, ils nécessitent pour la plupart une phase de cuisson qui génère par nature des émissions de CO2. C’est particulièrement le cas pour l’activité Ciment, car la production de ciment est naturellement consommatrice de matières premières non renouvelables : le calcaire et l’argile sont à la base du matériau, tandis que des combustibles, a priori d’origine fossile (charbon, coke de pétrole, etc.) sont indispensables pour les cuire. De plus, elle génère par nature du CO2, lors de la cuisson de la matière à très haute température dans le four : d’une part, la matière réagit chimiquement et libère du CO2, et d’autre part, la combustion des combustibles fossiles nécessaires pour chauffer le four émet également du CO2. UNE REPONSE DE LAFARGE… l’écologie industrielle pour un ciment bas carbone Afin de limiter la consommation de matières premières non renouvelables et les émissions de CO2, Lafarge applique à sa production depuis les années 1970 le principe de l’écologie industrielle, qui consiste à repenser le processus de fabrication en valorisant, dans le processus industriel, des matières devenus déchets pour d’autres industries. Dans la fabrication du ciment, le combustible fossile peut être remplacé par de la biomasse ou des déchets, et le clinker peut être en partie substitué par du laitier (issu de l’industrie sidérurgique) ou par des cendres volantes (sous-produit des centrales thermiques au charbon). Lafarge s’est engagé depuis plusieurs années à réduire son impact en agissant sur trois leviers : - - l’amélioration de la performance des fours le remplacement d’une partie du clinker par des résidus industriels tels que cendres volantes ou laitiers un programme de substitution des combustibles par des combustibles alternatifs (déchets d’origine industrielle, ménagère ou végétale) ® Grâce à ces actions, Lafarge est en passe de tenir ses engagements volontaires de réduction de ses émissions de CO2, fixés à -20% par tonne de ciment entre 1990 et 2010 ; à fin 2008, le Groupe avait déjà atteint -18,4%, soit plus de 150kg de CO2 économisés pour chaque tonne de ciment. D’AUTRES REPONSES… Duraclime , un asphalte réalisé à des températures inférieures à celles d’un asphalte classique – un béton drainant, capable d’absorber rapidement l’eau de pluie en cas de fortes précipitations Dans l’activité Béton, les chercheurs de Lafarge travaillent à optimiser l’empilement granulaire, ce qui permet de remplacer une partie de l’eau utilisée dans la composition du béton et d’obtenir un béton plus compact, plus durable et moins consommateur d’eau. A la source du béton, Lafarge poursuit l’objectif de valoriser la quasi-totalité des matériaux extraits des carrières afin de préserver les ressources naturelles. Le Groupe travaille également sur la production de granulats issus du recyclage des bétons de déconstruction et la récupération de bétons non consommés en centrale. La plaque de plâtre, quant à elle, présente déjà l’avantage d’être intégralement recyclable, mais Lafarge travaille sur deux axes d’amélioration : - - l’ajout d’additifs permettant d’accroître la fluidité du plâtre et ainsi de réduire l’utilisation d’eau, ce qui permet d’économiser la matière et d’utiliser moins d’énergie lors du séchage. Les chercheurs de Lafarge travaillent actuellement à un véritable saut technologique : l'absence d'utilisation d'eau dans la fabrication des plaques de plâtre. l’utilisation de papier et de gypse recyclés pour la fabrication de nouvelles plaques de plâtre. LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 7 FACILITER LA MISE EN ŒUVRE D’abord créées en laboratoire, les différentes gammes de produits développées par Lafarge prennent toute leur mesure sur les chantiers. Lafarge s’efforce d’innover pour servir toujours mieux les intérêts de ses clients, et cherche donc à mettre au point des produits qui répondent à leurs attentes, en travaillant particulièrement à baisser le coût financier, environnemental et social d’un chantier. Plus concrètement, cela se traduit par les axes de travail autour de : - la facilité de mise en œuvre, pour réduire la pénibilité - les économies d’énergie - la limitation des nuisances autour du chantier - la réduction du temps - l’amélioration du rapport qualité-prix. Au-delà des produits, pour faciliter la mise en œuvre, Lafarge offre également à ses clients un ensemble de services associés tels que : - l'accompagnement par des équipes technico-commerciales - des réseaux d'applicateurs pour certains produits à haute technologie - des solutions clés en main pour la construction d'écoles, d'hôpitaux, d'hôtels, etc. UNE REPONSE ® Agilia DE LAFARGE… Lancé en 2000, Agilia® est un béton auto-plaçant et autonivelant et a permis une véritable révolution sur les chantiers. En effet, sa grand fluidité lui permet de remplir tous les coins et les espaces sans la phase de vibrage, obligatoire avec les bétons traditionnels, et réduit ainsi fortement la pénibilité de la mise en œuvre. Cette performance technique est rendue possible par l’adjonction de superplastifiants spéciaux mis au point par les équipes de R&D de Lafarge. ® D’AUTRES REPONSES… Extensia , un béton permettant de réaliser des ® surfaces jusqu’à 400m² sans joints – la chape liquide , un mortier ® autolissant et autonivelant, – Synia , une plaque de plâtre offrant une vraie ® planéité malgré les joints – Sensium , un ciment technologique sans ® poussière – Chronolia , un béton dont la rapidité de montée en résistance lui permet d’être décoffré au bout de quatre heures PROPOSER DES SERVICES QUI FACILITENT LA VIE DES CLIENTS Dans le domaine des services, la valeur ajoutée de Lafarge s'organise autour de deux axes : améliorer ses relations avec ses clients et optimiser la chaîne logistique. Cependant, les besoins en matière de services varient en fonction des 79 pays dans lesquels le Groupe est présent. Fidèle à sa stratégie multilocale, qui lui permet de s’adapter au mieux aux spécificités des demandes et des marchés, il encourage les initiatives locales visant à développer des services innovants à valeur ajoutée pour les clients. Concrètement, pour concevoir au mieux ses services, Lafarge écoute les attentes de ses clients et met en place des solutions qui s'adaptent aux spécificités de leurs demandes et des marchés. Sur le terrain, cela se traduit par des applications innovantes des NTIC, par le biais du Web, de SMS, etc., autant de moyens de communication qui permettent par exemple un suivi en temps réel et assurent ainsi une optimisation de la chaîne logistique. LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 8 PERMETTRE UNE MEILLEURE EFFICACITE ENERGETIQUE Si le secteur du bâtiment représente environ 37% de la consommation d’énergie dans le monde, 85% de cette énergie est consommée pendant la phase d’utilisation des bâtiments, pour le chauffage, la ventilation, le refroidissement, l’éclairage et l’eau chaude. En effet, l’analyse du cycle de vie d’un bâtiment révèle que la production des matériaux de construction est responsable de 12% de la consommation totale d’énergie pour une construction d’une durée de vie de 50 ans. Pour lutter contre le changement climatique, il est donc essentiel d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Répartition de la consommation d’énergie tout au long du cycle de vie d’un bâtiment (50 ans) Dans cette logique, Lafarge travaille à développer des solutions permettant de rendre les bâtiments plus économes en énergie. L’analyse du cycle de vie (ACV), qui vise à quantifier l’impact environnemental d’un bâtiment, confirme que les bétons développés par Lafarge disposent d’un très bon bilan environnemental. Au-delà de la dimension environnementale, Lafarge a démontré que « construire durable » n’est pas synonyme de coûts excessifs. Au contraire, par exemple, la longévité du béton accroît son bilan environnemental positif, et les systèmes constructifs à base de béton permettent d’obtenir un bon niveau de confort et une efficacité énergétique accrue à bas coûts. Toutefois, dans la question de l’amélioration de l’efficacité énergétique, il est nécessaire de travailler avec tous les membres de la chaîne de valeur de la construction. Ainsi, Lafarge, aux côtés de United Technologies Corp., a lancé en 2006, au sein du WBCSD, le projet EEB (Energy Efficiency in Buildings) afin de mener une réflexion commune sur la conception et la construction de bâtiments à zéro énergie nette et au meilleur coût. Utilisation : 2 200 Kwh/m par an ® UNE REPONSE DE LAFARGE… Thermedia 0.6B Lancé en 2009 en partenariat avec Bouygues Construction, ® Thermedia 0.6B voit sa conductivité thermique divisée par trois par rapport à un béton classique, tout en conservant des propriétés structurelles identiques. Il favorise ainsi la réduction des déperditions thermiques par l’enveloppe des bâtiments et participe activement à l’amélioration des modes constructifs intégrant l’isolation thermique par l’intérieur. D’AUTRES REPONSES… un rupteur thermique à base Ductal, qui assure une parfaite isolation et une liaison ® mécanique entre la dalle de béton et la façade – Prégymax 29.5 , composé d’une plaque de plâtre et d’un panneau en PSE graphite élastifié, qui disposent de la plus faible conductivité thermique de tous les doublages thermo-acoustiques disponibles sur le marché LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 9 S’ADAPTER AUX BESOINS SPECIFIQUES Le secteur de la construction n’est pas uniforme ; le climat, les habitudes culturelles et le niveau de disponibilité des ressources varient d’un pays, voire d’une région à l’autre, et poussent les fournisseurs de matériaux de construction à proposer des solutions adaptées. C’est d’autant plus vrai pour Lafarge, présent dans 79 pays, qui a du développer une approche locale de son développement international, en apportant des réponses à cette diversité de besoins. A titre d’exemple, en matière d’enduits, certains pays privilégieront l’usage de poudres, tandis que d’autres préféreront la pâte prémélangée. Dans toutes les activités du Groupe, l’approvisionnement en ressources naturelles représente en un défi, car Lafarge s’est imposé de fournir des matériaux d’un niveau de qualité constant entre les pays, tout en utilisant les ressources disponibles localement. Il est donc nécessaire d’en ajuster la composition tout en garantissant une qualité optimale. Lafarge peut également fournir des matériaux disposant de caractéristiques adaptées à leur utilisation finale : amélioration de leur imperméabilité, leur résistance, leur ouvrabilité… UNE REPONSE DE LAFARGE… Wab ® ® Wab est une solution plâtre dont l’ensemble du système constructif (plaque, enduit, bande, ossatures, vis…) présente une très haute résistance à l’eau et à l’humidité. Elle peut ainsi être utilisée aussi bien pour la réalisation de cloisons en locaux humides d’en conception de plafonds extérieurs abrités. Elle est ainsi parfaitement adaptée à des climats tropicaux ou très humides, sous lesquels elle conserve son niveau de performance et ses qualités esthétiques quelle que soit l’hygrométrie ambiante. Elle peut, en outre, être stockée à l’air libre durant six mois sans s’abîmer. ® D’AUTRES REPONSES… Durabat , un ciment permettant de réaliser des fondations dans les terrains difficiles en contact avec des eaux chargées ou corrosives en milieu aquacole, ostréicole ou ® viticole – Platec , une gamme de produits plâtre préfabriqués sur mesure, selon les spécificités indiquées par le client AMELIORER L’ESTHETIQUE ET LE CONFORT UNE REPONSE DE LAFARGE… Ductal ® ® est un béton fibré à ultra-hautes Ductal performances qui dispose d’une résistance exceptionnelle en traction comme en compression. Il a également la particularité d’être ductile, c'est-à-dire qu’il peut subir des déformations importantes sans rompre. Fruit d’une dizaine d’années de recherches, il peut être utilisé pour des applications structurelles fortement sollicitées ou des applications architecturales et de textures. La Villa Navarra (France), une réalisation ® par Ductal l’architecte Rudy Ricciotti Les notions d’esthétique, de confort et de résistance à l’usure du temps sont des critères essentiels dans le secteur du BTP. Ils contribuent à accroître la valeur d’usage des édifices et leur insertion dans les paysages, et sont en cela indissociables de la notion de construction durable. Depuis plusieurs années, Lafarge s’est associé à des architectes de renom pour mieux comprendre leurs besoins et développer des matériaux qui leur permettent de réaliser des bâtiments toujours plus audacieux. Qu’il s’agisse de grands projets architecturaux ou de maisons individuelles, esthétique, confort et résistance au temps font partie des critères qui guident la R&D au sein du Groupe. De ce point de vue, habitations, bureaux et lieux publics doivent satisfaire à des exigences de plus en plus élevées. Lafarge y répond en développant de nombreux produits d’isolation thermique, thermo-acoustique ou contre l’humidité. LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 10 ANNEXES LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 11 FOCUS SUR LES MATERIAUX PRODUITS PAR LAFARGE Qu’est-ce que le ciment ? Le ciment, qui se présente sous la forme d’une poudre, est un liant hydraulique qui sert de base à la constitution des bétons et mortiers. Son utilisation est très ancienne : les premières compositions à base de chaux datent de 2600 av. JC, par les Egyptiens. Sa formulation moderne date néanmoins du XIXe siècle. La fabrication du ciment consiste en l’extraction puis la cuisson de calcaire et d’argile, produisant ainsi du clinker, qui sera ensuite broyé finement avec du gypse. Les matières premières, principalement le calcaire et l’argile, sont extraites de la carrière par abattage (1) puis transférées dans un dumper (2). Après concassage, elles sont transportées à l’usine par un tapis roulant (3) où elles sont stockées et homogénéisées. Un broyage très fin permet d’obtenir une farine crue (4), préchauffée puis passée au four (5) : une flamme de 2000°C porte la matière à 1500°C, avant qu’elle ne soit refroidie par soufflage d’air. Après cuisson, on obtient le clinker. Le clinker est broyé très finement avec du gypse (6) pour obtenir du « ciment pur ». Des ajouts peuvent être insérés afin d’obtenir des ciments composés. Les ciments stockés dans des silos sont expédiés en sac ou en vrac vers leurs lieux de consommation. LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 12 Que sont le béton et les granulats ? Qu’est-ce qu’un granulat ? Un granulat est un fragment de roche d’origine minérale de très petite taille ; il peut s'agir de sable, de gravillons ou de graviers, d’origine naturelle (maritime, fluviale ou terrestre) ou artificielle (recyclage de matériaux de démolition). Les granulats sont essentiels à la production du béton ainsi qu’à la production de matériaux de base pour la construction de routes, de remblais et de bâtiments. Qu’est-ce que le béton ? Le béton est un matériau minéral, composé d’un mélange de granulats, de sable et d’eau, aggloméré par un liant (en général, un ciment), éventuellement complété par des adjuvants et des additifs. Ce liant « colle » les granulats entre eux, formant ainsi un matériau de construction aussi résistant que la pierre. Ses e qualités de résistance et de durabilité en font le 2 matériau le plus utilisé dans le monde après l’eau. Dans sa forme la plus courante, le béton est associé à l’acier pour obtenir un matériau qui cumule des qualités de résistance à la fois en compression et en traction, le béton armé. Le béton peut être fabriqué directement sur chantier, ou bien fabriqué sur mesure dans des centrales automatisées capables de produire jusqu’à 500 fomulations différentes. On parle alors de « béton prêt à l’emploi ». Le béton est produit en flux tendu, car il répond aux mêmes contraintes que celles d’un produit frais : il doit être mis en œuvre dans les deux heures suivant sa fabrication, avant de commencer son durcissement, ou sa « prise ». Une fois coulé dans un coffrage, le béton a un temps de LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 13 Qu’est-ce que le plâtre ? Le plâtre est un matériau produit à partir de gypse qui peut être d’origine naturelle (roche sédimentaire extraite de carrières souterraines ou à ciel ouvert qui sera ensuite concassée et broyée) ou de synthèse (recyclage de déchets industriels). La pâte ainsi obtenue sera ensuite cuite à 150°C. Le plâtre se présente majoritairement sous la forme de plaques, mais Lafarge produit également d’autres produits à base de plâtre tels que les pâtes ou les carreaux de plâtre. Reconnu pour ses propriétés ignifuges, ses qualités d’isolation phonique et thermique, et sa capacité à réguler l’hygrométrie, le plâtre est avant tout utilisé pour l’architecture intérieure, pour la réalisation de cloisons et de plafonds de constructions résidentielles. La consommation de plâtre présente la particularité d’être étroitement liée à deux facteurs : - les méthodes de construction de chaque pays ; ainsi, la demande en plaques de plâtre est plus forte aux Etats-Unis (50% de la demande mondiale), au Japon et en Australie, qu’en Europe occidentale par exemple. - le niveau de maturité du marché résidentiel d’un pays. Les marchés qui voient leur PIB par habitant s’accroître sont de plus en plus demandeurs de solutions plâtre. A titre d’exemple, Lafarge a investi en 2005 dans la première usine de plâtre jamais construite au Viêtnam, pays dans lequel les solutions plâtre atteignent un taux de pénétration de plus de 20%. LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 14 LAFARGE EN BREF LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 15 LAFARGE l INNOVER POUR CONSTRUIRE LE MONDE DE DEMAIN 16 CONTACTS PRESSE Claire Mathieu / Caroline Winkler [email protected] + 33 1 44 34 18 18