MDO TSTG Thème 6 : La direction de l’organisation Page 1 sur 1
DOSSIER DOCUMENTAIRE
Thème 6.3 : Les limites du pouvoir managérial
Document 1
Le ciment, un placement béton
La moitié des salariés de Lafarge possèdent des actions de l’entreprise.
En juin dernier, le cimentier faisait une ristourne de 50 %, une aubaine
Heureux comme chez Lafarge ? Le géant du
ciment chouchoute ses 80 000 salariés, répartis
partout dans le monde. Tous les trois ans, le PDG
Bertrand Collomb lance en effet un plan d’achat
de titres à bon prix. En juin dernier, la ristourne
était de 50 % sur les dix premières actions, qui
valaient environ 75 euros sur le marché. Depuis,
la valeur Lafarge à la Bourse de Paris a grimpé
de près de 20 %. De quoi arrondir les fins de
mois.
L’entreprise y met les formes : un intranet
spécifique, des explications en vingt deux
langues et un compte par salarié. Chaque
investisseur touche les dividendes, ce qui n’est
pas le cas dans toutes les multinationales. Les
plans d’actionnariat salariés traditionnels
prévoient au contraire que les dividendes servent
à acheter des actions supplémentaires.
Les salariés semblent adhérer au système. La
moitié d’entre eux détiennent au moins une
action Lafarge. « L’objectif est que le plus grand
nombre possèdent des titres, pas q’ils disposent
d’un pourcentage élevé du capital », précise un
porte-parole du groupe. De fait, l’actionnariat
salarié représente seulement 1,8 % des parts de
l’entreprise. Olivier RITT
Le Journal du Dimanche, 19 mars 2006
.
Document 2
L’UFC-Que Choisir assigne Unilever et la Maaf
Coup double pour l’UFC-Que Choisir. Vendredi, l’association de défense des consommateurs
a assigné en justice Unilever et la mutuelle Maaf assurances. Motif : « Publicité simpliste et
dangereuse ». La gamme de produits Proactiv du géant de l’agroalimentaire, qui en vante les
propriétés anti-cholestérol, se retrouve dans le collimateur.
Document 3
La CGT fait annuler un plan social
Le tribunal de grande instance du Havre (TGIH, Seine-Maritime) a annulé hier le plan social
présenté en octobre dernier par Sidel SAS (groupe Tetra Laval, Suède), spécialiste des
machines dédiées au conditionnement de produits alimentaires liquides, et à propos duquel le
syndicat CGT avait assigné la direction de l’entreprise devant le TGIH.
Ce plan, qui prévoyait la suppression de 570 emplois sur les 3800 que totalise le groupe dans
le monde, préconisait la suppression de 183 postes sur les deux sites voisins du Havre et
d’Octeville (Seine-Maritime) spécialisés avec 1075 salariés dans la fabrication de machines
de soufflage pour la production de bouteilles en plastique. Le TGIH a annulé la procédure aux
motifs principaux de défaut d’informations, notamment concernant le rachat par Tetral Laval
de trois sociétés appartenant au Groupe Sig (Suisse), concurrent direct du suédois, et de
manque de propositions de mesures de reclassement ou sociales, comte tenu des moyens de
l’entreprise. La Direction de Sidel SAS a déclaré « prendre acte de la décision du TGIH » ;
Elle a également confirmé que « dans une contexte économique difficile, elle va devoir étudier
et mettre en place rapidement de nouvelles solutions permettant d’ajuster les charges et les
effectifs au niveau d’activité de Sidel SAS ».
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