révisions 1S, pages130/131, cours §1 et 2 pages 140/141t
II/ La transmission de caractères simples permet d’approcher l’origine de la diversité constatée.
1. Les organismes diploïdes n’expriment pas toujours leur génotype!;
a) La relation génotype/phénotype est extrêmement complexe chez les individus diploïdes.
(Pages 130, 131, cours 1S)
- La présence de chaque gène à 2 exemplaires (présence de paires de chromosomes homologues).
- L’existence des versions allèliques différentes des gènes.
- Le fait que 2 homologues peuvent porter 2 allèles différents (heterozygotie)
- Les rapports de dominance qui s’établissent entre les allèles. (exo2 page 145)
- Le fait qu’un caractère peut être gouverné par plusieurs gènes
- L’environnement peut moduler l’expression du génotype.
b) Des méthodes pour élucider le génotype des individus et comprendre les mécanismes qui se
déroulent lors de la transmission d’un caractère.
TP PARTIE A et B!: Exercice de préparation.
Nous travaillerons beaucoup sur les drosophiles, mouches du vinaigre, qui ont servi de modèle à la
compréhension des mécanismes génétiques!: http://www.didier-pol.net/2GENE21.html
Et!: http://lyrumill.edres74.ac-grenoble.fr/droso/
L’étude des phénotypes présents dans la descendance de croisements permet de raisonner sur!:
- Les rapports de dominance entre les allèles du ou des gènes étudiés. On étudie la descendance
(F1) d’un croisement d’individus de race pure (homozygotes) (Parents).
- La diversité engendrée par la fécondation. On réalise un croisement entre 2 individus de la F1
(F2). On peut évaluer statistiquement les résultats de ce croisement en réalisant un échiquier de
croisement.
- Le génotype d’un individu (et donc le pourcentage de gamètes produits par l’individu). On
étudie la descendance d’un croisement-test!: on croise l’individu avec un homozygote récessif,
les proportions des phénotypes observés dans la descendance correspondent aux proportions
des gamètes produits.
NB!: ce croisement-test permet d’évaluer les mécanismes intimes de la méiose et la localisation
des gènes étudiés
On étudie le croisement de 2 drosophiles différant par un caractère (monohybridisme)
Caractère étudié!:
forme des ailes.
Phénotypes observés!:
[ Ailes longues = sauvage] ou [Ailes vestigiales
(atrophiées)]
Gène!: 1 codant pour la forme des ailes.
Allèles!: 2!:
- 1 codant pour la mise en place d’ailes normales
(longues)
- 1 Codant pour la mise en place d’ailes vestigiales.
P1!: [Sauvage]
X
P2!: [Vestigiale]
F1
100% [Sauvage]
La F1 permet de déterminer les rapports de dominance.
Sachant que les parents sont de race pure!: homozygotes, les individus de F1 sont obligatoirement
hétérozygotes!: ils possèdent 1 allèle «!sauvage et 1 allèle «!vestigial!», or ils sont de phénotype
[sauvage] donc seul l’allèle «!sauvage s’exprime!: c’est l’allèle dominant.
On notera! :
Allèle «!Sauvage!»!: Vg+, et allèle «!vestigial!»!: vg.
Attention aux notations!: généralement, on note par une majuscule l’allèle dominant!; par une minuscule,
le récessif.
Dans le cas des drosophiles!: on note la mutation qui a donné naissance au caractère récessif, avec «!+!» pour
l’allèle dominant«!sauvage!» et rien pour l’allèle récessif «!muté!»
Donc, les génotypes!:
Vg+//Vg+ P1!: [Sauvage]
X
P2!: [Vestigiale] vg//vg
F1
100% [Sauvage] Vg+//vg
Au cours de la méiose!: l’origine des gamètes.
Parents!:
Vg+//Vg+
X
vg//vg
P1
P2
Méiose
Gamètes obtenus
Gamètes
100% de gamètes : Vg+/
100% de gamètes : vg/
Tableau de croisement de P1XP2
La F2!: permet de monter la diversité induite par la
fécondation!:
Gamètes produit
par P1
Gamètes produits
par P2
Vg+/
Gamètes de
F1
Gamètes de
F1
Vg+/
vg/
vg/
Vg+//vg
[Sauvage]
Vg+
Vg+//Vg+
[Sauvage]
Vg+//vg
[Sauvage]
On réalise ensuite
une F2!: F1XF1!: On
obtient
- 75% de phénotype
sauvage et
- 25% de phénotype
vestigial.
vg/
Vg+//vg
[Sauvage]
vg//vg
[vestigial]
On réalise un croisement –test pour connaître le génotype d’un individu.
On croise un individu de F1 [Sauvage] avec le parent 2 [vestigial] = récessif.
Le P2, homozygote, ne produit que des gamètes (vg/), lors du croisement avec un individu de F1, les
génotypes obtenus contiendront obligatoirement un allèle vg/ qui laissera s’exprimer l’autre allèle
présent dans le phénotype DONC!:
Le % des phénotypes obtenus par un croisement-test correspondra aux % des gamètes produits par
l’individu de F1
Démonstration!:
Nous devons émettre 2 hypothèses!:
F1!: (Vg+//Vg+) ou (Vg+//vg)
Hypothèse 1
Hypothèse 2
Gamètes
produits par F1
Gamètes
produits par P2
Vg+/
Vg+/
Gamètes produits
par F1
Gamètes produits
par P2
Vg+/
Vg/
Vg/
Vg+//vg
[Sauvage]
Vg+//vg
[Sauvage]
Vg/
Vg+//vg
[Sauvage]
Vg//vg
[vestigial]
Vg/
Vg+//vg
[Sauvage]
Vg+//vg
[Sauvage]
Vg/
Vg+//vg
[Sauvage]
Vg//vg
[vestigial]
100% de [sauvage] donc F1 produit 100%
de gamètes de type Vg+/!:
F1 est homozygote
50% de [sauvage] et 50% de [vestigial] donc F1
produit 50% de gamètes de type Vg+/!et 50% de
gamète de type vg/
F1 est hétérozygote
Vérifiez les résultats et Réalisez vos croisements!: http://lyrumill.edres74.ac-grenoble.fr/droso/
Des méthodes adaptées à la génétique humaine. (Programme TS Spé)
Dans le cas de l’étude de la transmission des caractères dans l’espèce humaine, on étudiera ces
caractères dans les arbres généalogiques des familles.
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