Analyse du marché
Source 1 : http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/39931/le-modele-d-affaires-de-
facebook-et-des-reseaux-sociaux-sur-internet.shtml
Facebook s'adresse aux annonceurs intéressés par le potentiel publicitaire d'une audience large,
différenciée et rassemblée en un même lieu. Cet intérêt en fait précisément le côté payant du
marché, c'est-à-dire le côté qui valorise le plus sa participation à la plateforme. En effet, les
annonceurs ont une propension à payer leur place sur la plateforme qui dépasse celle des
utilisateurs. Par analogie, on peut mettre en balance ce que dépense le ménage moyen afin de
capter ses chaînes de télévision favorites et les milliers d'euros que coûte une seule seconde de
publicité sur ces mêmes chaînes. Il est par ailleurs intéressant de noter que cette propension
augmente avec le nombre d'utilisateurs de la plateforme. Donc, plus Facebook rassemble des
utilisateurs, plus cela rend les annonceurs intéressés de placer leurs publicités sur le site. Dans
ce cas-ci, nous sommes en présence d'effets de réseau indirects positifs. Indirects, car l'utilité
d'un groupe est influencée par la taille de l'autre groupe et non plus au sein du même groupe ;
positifs, toujours parce que l'utilité est croissante.
Quel intérêt un annonceur a-t-il à être sur Facebook, aussi large le réseau soit-il, si sa publicité
se retrouve noyée parmi des milliers d'autres annonces ou si sa publicité n'a qu'une faible
probabilité de s'afficher sur les profils pertinents ?
La littérature existante a déjà prouvé qu'exclure certains membres du réseau pouvait se révéler
être une stratégie plus bénéfique que de maximiser la participation de tous (Eisenmann et al.,
2006) Une autre possibilité qui s'offre à Facebook est de profiter directement de la nature des
renseignements en sa possession sur les utilisateurs. En effet, il est peu probable que toutes les
entreprises souhaitent se faire connaître de l'ensemble des utilisateurs. Une société active dans
la gestion de patrimoine privé n'aura ainsi pas d'incitant à figurer sur les pages des plus jeunes
utilisateurs de la plateforme. Inversement, une entreprise active dans les jeux vidéo aura
justement tendance à vouloir cibler ce public-là.
Il existe ainsi plusieurs centaines de groupes d'utilisateurs de Facebook à travers le monde qui
affichent par exemple leur attachement au Nutella.
il existe tout de même certains risques à ne pas négliger. A côté des défis juridiques qui ont déjà
été débattus par ailleurs (respect de la vie privée, utilisation de données à caractère personnel,
etc.), il demeure également une limite économique quant à l'exploitation d'un tel réseau social.
Par exemple, si un utilisateur indique qu'il a l'intention d'assister au prochain concert de son
groupe rock favori, l'organisateur de ce même concert peut sponsoriser cette annonce en
faisant référence à son site Internet. Par un effet de contagion, tous les contacts de cet
utilisateur voient l'annonce en question. C'est le principe du marketing viral dont l'efficacité sur
Internet a déjà été prouvée et dépasse celle de l'annonce classique.
En conclusion, si l'exploitation commerciale d'un réseau social sur Internet, tel Facebook, repose
bien sur le modèle publicitaire, des innovations à l'intérieur-même de ce modèle sont non
seulement possibles mais nécessaires. En effet, nous avons illustré le fait que dans le cas présent
les effets de réseau résultant du rapprochement de deux groupes d'acteurs sur une même
plateforme pouvaient être négatifs. Malgré les efforts de Facebook pour adoucir ces effets
indirects négatifs du côté des utilisateurs, ils demeurent présents. Tant que ces effets auront
une importance moindre que les effets directs positifs, les utilisateurs continueront à être actifs,
c'est-à-dire à nourrir régulièrement la plateforme de leurs expériences. Rappelons au passage
que sur les 100 millions d'utilisateurs de Facebook, tous ne sont pas des membres actifs. Or, des
utilisateurs qui ne sont plus actifs sur une plateforme ne génèrent plus de valeur pour le côté
des annonceurs. L'essentiel du risque est là finalement, sans utilisateurs actifs, le modèle
publicitaire s'écroule.
Source2 : http://www.matthieu-tranvan.fr/reseaux-sociaux/comment-les-reseaux-sociaux-
generent-capturent-ils-la-valeur-ajoutee.html
Une définition de « réseau social »
Le terme de réseaux sociaux désigne généralement l’ensemble des sites internet permettant de
se constituer un réseau d’amis ou de connaissances professionnelles et fournissant à leur
membres des outils et interfaces d’interactions, de présentation et de communication. Les
réseaux sociaux les plus connus sont Facebook, Twitter, Linkedin, Viadeo. Youtube peut
également être considéré partiellement comme un réseau social dans la mesure ou le service a
développé des outils d’interactions entre ses membres. Le succès d’audience des principaux
réseaux sociaux en a fait des supports marketing et publicitaires.
La « mission » des sites communautaires auxquels appartiennent les
réseaux sociaux
Si l’on revient aux fondamentaux, on peut dire que les réseaux sociaux sont inspirés du
modèle purement « communautaire », et qu’ils tentent de fédérer des nouveaux
membres autour de communautés d’intérêts.
Ce sont la base d’abonnés et leurs échanges qui ont de la valeur. Ce qui fait la valeur
de ces utilisateurs, c’est qu’ils investissent du temps, de l’énergie et des émotions. La
viabilité du modèle de communauté repose sur la fidélité & la loyauté de l’utilisateur.
C’est pourquoi, un bon réseau social est un réseau social « addictif ».
Un bon réseau social rend aussi sa communauté « accessible »: sur le web, le mobile,
mais également en offline comme par exemple grâce à l’utilisation de QR codes. En
plus de cette distribution multicanale, le bon réseau social jouit d’une notoriété reconnue,
et est capable de fédérer de nombreux utilisateurs.
D’un point de vue pratique, les réseaux sociaux exploitent le réseau direct et indirect des
utilisateurs en imaginant des mécanismes & des infrastructures de confiance qui
favorisent la « socialisation » des utilisateurs. Ils agrègent la gestion de l’information, la
technologie, le réseautage,la marque et la confiance afin de créer une infrastructure
sans faille supportant ces échanges « créateurs de valeur » entre les usagers.
Les sources de revenus possibles pour ces sites
De manière « traditionnelle », les réseaux sociaux se financent via la publicité, les
jeux (comme Zynga) ou encore les abonnements. Mais ce ne sont pas les uniques
sources de revenus possibles. On compte parmi les sources de revenus & de financement
des réseaux sociaux:
la publicité (a l’affichage ou à la performance)
l’affiliation
les abonnements (frais de souscription ou de partenariat),
des versions payantes du service (modèle freemium)
les adhésions volontaires / dons,
des « monnaies virtuelles » / des crédits à utiliser sur le site
la vente de produits dérivés ou complémentaires
des frais d’intermédiation divers (e-bay ou Groupon)
Pour imposer un réseau social, il faut « écraser la concurrence »
C’est un présupposé de base lorsque l’on lance un réseau social. Car qu’est-ce qui va
créer de la valeur derrière les algorithmes & les infrastructures techniques? La valeur
quantitative et qualitative de la base de membres! Pour beaucoup, c’est « LA » valeur
qui peut être monétisée à terme. Sans compter que cela érige des remparts
pharaoniques sur la concurrence.
Qui oserait aujourd’hui concurrencé Facebook avec ses 800 millions de membres? Quel
horizon temporel faudrait-il à un entrepreneur pour « rattraper » cette masse immense
d’utilisateurs? Pour preuve, cette slide qui montre clairement que les réseaux sociaux
ayant déjà atteint une certaine taille critique capteront la majeure partie des parts
de marché.
Il faut également être réaliste: même si il existe pléthore de réseaux sociaux, nous
n’aurons jamais les ressources pour les utiliser tous, de manière régulière. Cela
demanderait trop de temps, trop d’efforts. C’est pourquoi, nous adoptons des « stratégies
sociales » sur le web, même si nous ne nous en rendant pas vraiment compte. C’est
pourquoi beaucoup préfèrent la course aux utilisateurs avant la course
aux dollars.
Source3 : http://www.matthieu-tranvan.fr/reseaux-sociaux/monetisation-reseaux-sociaux-
publicite.html
Comme quoi, un réseau social doit-être addictif, certes, mais en aucun cas il ne doit se
montrer omnipotent, et « abusé » de ses utilisateurs, car sans ce facteur « confiance » -
qui fait parti du modèle- le réseau social ne peut pas réellement remplir sa mission.
Lancer un réseau social mondial demande forcément une forte intensité capitalistique,
surtout dans la phase de croissance (on peut lancer un « Minimum Vital Product » pour
moins de 50K€, mais à l’heure d’agréger des centaines de milliers de membres et de
monter en puissance technique & marketing, des fonds supplémentaires sont souvent
nécessaires).
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