
Correction DM : 
Introduction + pb 
 
Activité 1 : une réaction qui prépare la réponse adaptative  
 
Livre p 296-297 
Sur les lieux de l’inflammation, les microorganismes pathogènes sont ingérés par plusieurs types de phagocytes (macrophages, granulocytes et 
cellules dendritiques). 
Ce sont ces cellules, en particulier les cellules dendritiques, qui vont déclencher une réaction immunitaire adaptative. L’objectif de cette double 
page est d’en montrer les mécanismes essentiels. 
 
Le document 1 identifie le lieu et les modalités du recrutement des cellules de l’immunité adaptative concernée. Trois aspects essentiels sont 
présentés ici : les cellules, recrutées sont des lymphocytes T dits « naïfs » temporairement résidents dans les ganglions lymphatiques. Cette 
situation implique une migration des cellules dendritiques vers ces ganglions. Le recrutement des lymphocytes « compétents » passe par une 
présentation de l’antigène phagocyté d’où l’idée de cellule présentatrice d’antigène (CPA). 
 
Le document 2 développe le principe de la présentation de l’antigène. On revient sur le déroulement de la phagocytose en montrant comment le 
déterminant antigénique est associé à des molécules du CMH et extériorisé. On incite à travailler sur un modèle moléculaire du CMH présentant 
dans sa « corbeille » un petit peptide du virus de l’influenza. 
On prépare ainsi la découverte du mécanisme de la (double) reconnaissance qui sera abordé dans le chapitre 2 (Activités 2 page 313) avec la 
présentation du récepteur TCR et son ajustement sur le CMH. 
 
Répondre aux questions 
 
Doc. 1 : Le rôle majeur des cellules dendritiques est introduit par un cliché en MEB montrant des spores de moisissure en cours de phagocytose. 
Un autre cliché en MEB à faible grossissement d’une coupe de ganglion lymphatique montre l’importance de la population de lymphocytes qu’il 
héberge. Dans cette rencontre entre cellules dendritiques et lymphocytes, le contact entre la CPA et le LT résulte en grande partie du hasard, les 
cellules se côtoyant et se rencontrant à la manière d’individus dans une foule. Le détail permet de découvrir des cellules dendritiques et des 
lymphocytes T accolés ce qui induit l’idée de la nécessité d’un contact et de la transmission possible d’une information. 
 
Doc. 1 et 2 : Le cliché en MEB précise, s’il cela est encore nécessaire, le contact entre cellules dendritiques et lymphocytes T. On montre par le 
schéma que les molécules du CMH fabriqués par la cellule dans son cytoplasme sont associées à des produits de digestion du pa thogène à l’issue 
de la phagocytose et extériorisées à la surface de la membrane. Le travail sur le modèle moléculaire permet de découvrir l’organisation de l’édifice 
du CMH : il s’agit d’un CMH de classe II humain associé à un peptide du virus de l’influenza. 
Il est constitué de deux chaînes protéiques contribuant chacune au domaine de fixation dans la membrane de la cellule et à la constitution de la 
corbeille par des feuillets antiparallèles et deux hélices. 
 
Synthèse : réponse au problème à résoudre 
Une réponse immunitaire adaptative efficace implique le recrutement de lymphocytes T compétents. Ce recrutement s’opère dans les ganglions 
lymphatiques par les cellules dendritiques qui présentent à leur surface, sur les molécules du CMH, des déterminants antigéniques du pathogène 
rencontré et phagocyté. 
 
 
Activité 2 : contrôler l’inflammation : 
 
Livre p 298-299 
 
L’inflammation peut affecter tous les organes. Elle est un mécanisme contrôlé (cytokines anti-inflammatoires). Différents médicaments antalgiques 
et anti-inflammatoires aident l’organisme à limiter les symptômes de l’inflammation. 
L’élève est quotidiennement au contact par usage individuel ou par les médias d’un certain nombre de sigles (AIS, AINS) et de substances 
médicamenteuses anti-inflammatoire (aspirine, paracétamol, ibuprofène, etc.). 
L’objectif, dans une préoccupation d’éducation à la santé, est de fournir des éléments relatifs à la nature, aux modes d’action et aux précautions 
liées à une utilisation raisonnée de ces produits. 
 
Le document 1 évoque l’aspirine, dans son origine, sa nature chimique (un lien avec l’enseignement de chimie peut être envisagé), sa production 
industrielle et sa présence dans de nombreux médicaments. On peut s’appuyer sur une fiche documentaire (voir ressources numériques). 
 
Le document 2 s’ancre sur le document 4 de la page 293 montrant le rôle des prostaglandines dans le symptôme douloureux de l’inflammation. Il 
s’agit de montrer comment l’aspirine peut limiter la production de prostaglandines. L’exploration des modèles moléculaires cyclo-oxygénase – 
acide arachidonique et cyclo-oxygénase – aspirine est une activité d’investigation possible. 
 
Le document 3 aborde le mode d’action des corticoïdes. Cette étude est complétée par les résultats d’un test clinique pour apprécier l’efficacité 
d’un médicament. Les effets secondaires des anti-inflammatoires sont présentés. 
 
Répondre aux questions et à la problématique en justifiant 
 
Doc. 1 : Les extraits d’écorce de saule sont depuis très longtemps utilisés de façon empirique comme anti-inflammatoires. Le principe actif, l’acide 
salicylique, n’a été identifié que beaucoup plus tard. On insistera sur les quantités produites industriellement et sa présence dans de nombreux 
médicaments.