Séminaire Ehresmann. Topologie et géométrie différentielle P H . T ONDEUR Sur certaines connexions naturelles d’un groupe de Lie. Applications Séminaire Ehresmann. Topologie et géométrie différentielle, tome 6 (1964), exp. no 5, p. 1-9 <http://www.numdam.org/item?id=SE_1964__6__A5_0> © Séminaire Ehresmann. Topologie et géométrie différentielle (Secrétariat mathématique, Paris), 1964, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Ehresmann. Topologie et géométrie différentielle » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Vol. VI TOPOLOGIE ET GEOMETRIE DIFFERENTIELLE Séminaire dirigé par C. EHRESMANN FEVRIER 1963 SUR CERTAINES CONNEXIONS NATURELLES D’UN GROUPE DE LIE. APPLICATIONS. par Ph. TONDEUR Introduction. E. Cartan a étudié en aires que l’on peut introduire propose de me sur basant 1. Connexions linéaires sur sur une [1] certaines connexions liné- la variété d’un groupe de Lie. Dans travail [ 6 ] le mémoire son d’abord les définitions rappeler question, en applications. détail dans et de cet exposé je me quelques propriétés des connexions en Nomizu, et de donner ensuite quelques variété différentiable. pris au sens C et sera le plus souvent sous-entendu. Soit V une variété différentiable (séparée, à base dénombrable), C le C ( V ) - module des champs de l’anneau des fonctions différentiables Dans vecteurs qui suit, différentiable tout ce de V V et caractérisant V par une sera connexion linéaire l’application encore sur V. On utilise la définition de Koszul, notée V BJ : ( X, Y ) satisfaisant certaines connexion linéaire sur propriétés (voir p. ex. ~~..~-~ [4], V peut être obtenue à Vx Y p. 26 partir ou de V [6] , en p. 35 ) . Toute ajoutant une autre application bilinéaire Q: = DX Y + (1.1) et toute Nous application bilinéaire Q définit par nous intéres sons au cas Q = - Q(X, Y), la formule (1.1) une connexion linéaire S , S étant la torsion de D définie par Q~. 2 y- Vy x - [x, Y) (I.2) y] . La connexion V définie par (1. 3) Y DX Y - S( DX = X, Y) dite la connexion associée à D . Pour la torsion S de V sera S =- (I.4) on obtient immédiatement S. 0 On considérera la connexion V définie par encore 0 7xY ou de manière équivalente Y- s S ( X , Y~ par QX (1.5’) qui 7x = manifestement est si pour un champ de tenseurs t V, V Cette dernière symétrique. sur égalité montre V la dérivée covariante est la suivante : propriété nulle par rapport à deux o 2014 des connexions Y), 7, et alors elle aussi nulle par rapport à la troisième est -nexion. con- _ 0 2014 connexions LEMME Ceci découle de { 1.1) qui ~7,~7, montre 7 ont que 7 mêmes géodésiques. ont mêmes géodésiques lorsque ~7 et 0 est antisymétrique. 2. Métrique pseudo.riemannienne Soit g de type un tenseur satisfaisant à la relation à dérivée covariante nulle. (0,2) alors (1.1), sur on V. Si V et Q7 _ sont deux connexions sur établit la relation suivante pour X, Y, Z ED V 1(V) r2. ~ Supposons Vg = définie par (1.5). Vy g 0 , c’est-à-dire Appliquant ~2.1) on = 0 ~X ~ D et considérons la connexion V obtient . D X g( Y, Z) r2.2) = s{ Y), 2;) Z))~ . + g symétrique et non-dégénéré. En vertu de la Supposons plus particulièrement o 0. Mais la deuxième condition caractérise 0 ~==~ remarque suivant ( 1.5’) 2014 = la connexion symétrique canoniquement associée LEMME V g = 2.1. Soit g un tenseur à g. En résumant de type (0,2), symétrique, 0. Les conditions suivantes sont non on a dégénéré le et équivalentes : .’ 0 (ii) V est la connexion symétrique canoniquement associée à g , (iii) g ( S ( X , Y), Z) + g ( Y , S ( X , Z)) 0 pour X, Y, Z 6D ~ V). = satisfaisant à 3 3. Tenseur de type (1 , 1) à dérivée covariante nulle. Soit 7 un tenseur de type ( 1 , 1 ) sur V et supposons p J manière analogue à la formule (2.2) du dernier paragraphe la relation = 0. On établit de (3. 1 ) plus particulièrement Soit J J2 = - identité de D 1( V ). Son structure une de torsion T tenseur presque est défini complexe, c’est-à-dire par ([ 3 ] , (15.9)) (3.2) l’application R - bilinéaire [ , ] : sur les champs de vecteurs. LEMME 3.1. Soit J tions suivantes sont une D 1( V ) X D 1( V )~ D 1( V ) désignant presque complexe satisfaisant à structure ~J le crochet défini = 0. Les condi- équivalentes : o f~ ~7 = o (iii) JS ( X, Y ) Si l’une de = S ( X, J Y ) pour X, Y conditions ces est satisfaite, J E D 1( V ). est une .. structure complexe. L’équivalence des conditions indiquées suit de (3.1) et des remarques antérieures. (ii) implique d’après [ 3 ], p. 70 que la torsion T de J est nulle, donc que J est complexe. DEMONSTRATION. . 4. Certaines connexions linéaires sur un groupe de Lie groupe de Lie. l’algèbre des champs de vecteurs invariants à gauche. Les éléments de G engendrent le C ( G )- module D 1( G ) et une connexion Y pour X, Y E G. Si Y 6 G VX,Y ê G, linéaire "7 est définie par les valeurs de V dû alors est invariant par les translations à gauche. Ce résultat est à Nomizu [6 ] , x aussi une bilinéaire G application qu’inversement p. 37 qui démontre G - G détermine une connexion invariante à gauche. Soit G un G et Considérons la connexion définie par (4.1) Cette Y connexion, = X, Y E ~ 0 ainsi que celles que nous , allons introduire tout de suite, ont été étu- [ 1 ] (voir aussi Nomizu [ 6 ] , p. 49). Les champs de vecteurs invariants d’après (4.1) invariants par transport parallèle. Le transport parallèle n’est diées par Cartan à gauche donc Il en sont autre chose que l’effet des translations à suit que la connexion 7 torsion S de (4.2) i7 , il vient est à courbure gauche 1 les vecteurs tangents de G. (et même à holonomie) nulle. Quant d’après (1.2) S(X, Y) = - [X, Y] sur X, à la 4 On voit que S est respectent le transport biin variant gauche, c’est-à-dire ~S invariant à parallèle (c’est l’associativité = 0. Les translations à droite de la loi de groupe), donc V est G. sur Pour la connexion V associée à ~ d’après (1.3) on a donc (4.3) et sa torsion S est donnée par 5’fX, Y; = [X, y ] Il est facile à voir que le transport tions à droite de G se traduit par ~ S = et que donc la courbure 0. 7 La connexion parallèle est par rapport de ~ est à ~7 coïncide avec les transla- nulle. L’invariance à droite de S biin variante. symétrique V du paragraphe 1 est donnée ici par ‘ X , Y E G et est biinvariante. Pour sa courbure R on a par définition ] 2; - ~ ~ y ] et d’après l’identité de J acobi on obtient ] ([ 1 ], p. 64 et [6 ], p. 49) D’après le lemme 1.1, les connexions V , V , V ont mêmes géodésiques. Les géodésiques de i7 passant par l’élément neutre e E G coïncident avec les sous-groupes à un paramètre de G, puisque le transport parallèle est défini par les translations à gauche de G. Toute géodésique de ~ étant la translatée à gauche d’un sous-groupe à oun paramètre, on voit que G est complet pour la connexion 7 , donc aussi pour V et ~. 2014 5. Métrique pseudo.riemanienne biinvariante Considérons lieu à de une sur G. forme bilinéaire symétrique non-dégénérée ge sur métrique pseudo-riemannienne invariante à gauche g sur G. Du une (4.2) résulte immédiatement PROPOSITION 5.1. est G qui donne lemme 2.1 et la Les conditions suivantes sont équivalentes : biinvariant, o (ii ) V est la connexion symétrique canoniquement associée à g. pour X , Y , Z EG. _ o D’après (ii) le tenseur de courbure R de ~ s’identifie au tenseur de courbure de g. Soit 03A3 un 2 - plan de T f6’ ) ne contenant pas de vecteurs Si X x, Yx engendrent 03A3, la courbure sectionnelle de g dans la direcisotropes de tion 03A3 au point x est définie par Soit g biinvariant sur G. 5 c fx; 1 &#x3E; = - f3. ~ YxÎ~ 2 yx où . champs de vecteurs invariants à gauche auxquels appartiennent Y~ . D’après (4.4) on peut exprimer R à l’aide du crochet. En tenant compte de la propriété (iii) de la proposition 5.1, on obtient alors Soient X, Y les . = ~ ~( [ X, Y ]~,[ X, Y]~) / 1) ~.2~ PROPOSITION 5.2. La courbure sectionnelle d’une riante g dans la direction du ( Xx et Yx~1 ~ X, Y ~ G métrique pseudo-riemannienne biinva- (7) engendré par X x, Yx G ) (et ~ ne est donnée par (5.2) isotropes de gz) Dans la suite nous supposons plus particulièrement que g est une métrique riemanbiinvàriante (c’est-à-dire définie positive). Alors dans (5.1) yx ~2 &#x3E; 0 sont linéairement indépendants) et on obtient Y vecteurs contenant nienne A , . f~.3) où l’on a égalité si et X, Y ~ seulement = 0. Ceci implique (Samelson [7 ] ) groupe de Lie admettant une métrique riemannienne biinvariante. Toutes les valeurs de la courbure sectionnelle sont non-négatives. La courbure PROPOSITION 5.3. Soit G un sectionnelle dans la direction du engendre un au point e est null e si et seulement si 03A3 groupe abélien. REMARQUE. Soit G connexe admettant une métrique riemannienne biinvariante. (5.3) implique la compacité de G (pour dim G &#x3E; 1) dans le cas où G ne possède aucune sousalgèbre commutative de dimension deux, ce qui signifie que [X,Y]4=0 si Xe et Y sont linéairement indépendants. Alors et une telle variété riemannienne (complète) est compacte. (Mais on a naturellement un résultat plus fort pour tout groupe semi-sim ple). L’existence d’une métrique riemannienne biinvariante g sur G (connexe) permet encore la conclusion suivante. Comme la connexion symétrique canoniquement associée à g coïncide d’après la proposition 5.1 avec V, G est une variété riemannienne complète par rapport à g. Tout point de G est donc atteint par au moins une géodésique de g passant par e (voir H. Hopf et W. Rinow, Comment. Math. Helv. 3 ( 1931), p. 209- 225) . Mais ces géodésiques se confondent avec les sous-groupes à un paramètre de G (voir fin du paragraphe 4). D’où la o PROPOSITION nienne groupe. 5.4. Soit’ G un groupe de Lie connexe biinvariante. Alors les sous-groupes a un admettant une métrique rieman- paramètre recouvrent la variété du 6 6. Remarque Pour xion les 2 . formes biinvariantes sur une symétrique) 2 - forme ce ce invariant à (0, 2), type de ~ 0e {V G, d03C9 s’exprime à l’aide sur étant une conne- par Y, Z) ’Soit G. sur ~X ce ( Y , Z) + = gauche. La formule y +z w( Z. X ) étant valable pour (2.2) w( X. Y) . arbitraire de un tenseur obtient on o 0 0 OX w( Y, Z) + ~Y w( z , X) ~Z = ce ( X , Y) Y), Z) + d’où . o Y, Z) 2,~Z w( = X, Y) Y), Z ) . + o Si biinvariant, alors 7 0e ce est (et 0 c~([X,Y~,Z)=4 (6. 1 ) C’est = que l’on utilise l’expression groupe [ X, Y ~ , non implique qui implique commutatif il n’ y telle est une ce a que G est bien que si c~( pour montrer ce est Z) = on a qu’un semi-simple engendré par les groupe est nul). (6.1) implique aussi que non-dégénérées 0 yZ E donc . nulles (car alors G non pas de 2 - formes forme, c’ est-à-dire fermée). En utilisant (4.2) pour X,Y,Z E classiquement n’admet pas de 2 - formes biinvariantes crochets ce est sur un biinvariantes. Car si G entraîne X = w 0 , alors (6.1) commutative. 7. Groupes de Lie Dans complexes. paragraphe, le ce groupe de Lie G sera nécessairement de dimension opérateur de carré =-identité sur G définissant une complexe invariante à gauche J sur G, satisfaisant donc à ~ J 0. ~ Considérons un structure paire. presque = PROPOSITION 7.1. (i) J Les conditions suivantes sont est biinvariant, J 0, . équivalentes : o = pour X, Y EG, (iv) J est complexe D EMONSTR ATIO N . (4.2) et et G un groupe de Lie complexe par rapport à J. le lemme 3.1 montrent que (i) 4*b (ii) C~ (iii) et que chacune implique que J est complexe. Mais] étant invariant par les translations du groupe, les opérations de G respectent la structure complexe J et G est un groupe de Lie complexe. Inversement la structure complexe d’un groupe de Lie complexe est naturellement biinvariante, ce qui démontre la proposition. de ces conditions REMARQUE. La condition j (iii) peut être interprétée directement par les translations à droite de G. Car la dérivée de Lie de s’écrit comme l’ invariance de J par rapport à X E G 7 La nullité de L ( X ) J exprime que J est invariant par le groupe engendré par X (invariant à gauche) qui n’est autre que la translation à droite par expt X . Une autre démonstration de l’équivalence des propriétés (i), (iii) et (iv) de la proposition (7.1) est indiquée par Helgason [4], p. 323. Suivant [4], p. 153 nous posons la Un opérateur j dé f init une structure complexe sur une algèbre de L ie réelle E si ( a ) J 2 = -:identité , ( 6 ) J ( X, pour X, Y E E. La condition ( b) est encore équivalente à ( b’ ) J [ X Y ] ( JX, y] pour X Y E E. On peut écrire ( b ) à l’aide de Ad X : Y -~ ~ X , Y ~ comme suit DEFINITION. = f 7. 1 ) J oAd X =Ad XoJ J o Ad X = Ad ( J X) . et(b’) ( 1. I’) PROPOSITION structure 7.2. L’algèbre de Lie n’est pas simple. complexe J complexifiée E d’une algèbre de Lie E avec La coïncide représentation complexifiée représentation adjointe de E. L’ opérateur complexifié /E -+ E possède les deux valeurs propres i, - i et A d est donc réductible d’après le lemme de Schur. La proposition résulte alors du fait qu’un sous-espace A d-invariant de E est un idéal de E. DEMONSTRATION. la avec PROPOSITION 7.3. La plexe J satisfait forme de Killing B d’une algèbre de Lie E avec structure com- à l’identité (7. 2) X, Y E E . DEMONSTRATION. Soit Tr 1’ abbr éviation de B(X,Y) En utilisant B (J X IJ Y ) (7.1’) = (7.1) et on a Tr(Ad( JX) = trace. Alors B est déf inie par Tr(Ad X oAd Y) donc )) o = Tr( JoAd X 0 ] Y) = o Ad X o Ad Y) C.Q.F.D. PROPOSITION 7.4. bre dérivée structures et Z Soit E complexes. E. On a alors le algèbre de Lie centre. La restriction de son Ceci résulte sur une de la structure complexe J, E’ algèalgèbres des son J définit particulier de dimension ~aire, propriété (b) dans la définition d’une structure complexe E’ et Z sont donc encore avec en à E’ et Z sur ces 8 groupe de Lie complexe. La complexe de G induit des structures complexes sur les sous-groupes G’ et Z engendrés par l’algèbre dérivée G’ et le centre Z de G, et G’ et Z sont des groupes complexes par rapport à ces structures complexes. COROLLAIRE, Soit G un structure ’ PROPOSITION Soit G 7.5. groupe complexe connexe admettant un nienne biinvariante. Alors G est Nous allons une rieman- métrique commutatif. décomposition directe G = G’ eZ l’algèbre dérivée G’ ne contient que l’élément zéro, ce qui impliquera bien l’énoncé. La forme de Killing B’ de G’ est définie négative (Pontrjagin, L.S. TopologischeGruppen II. Leipzig 1958, p. 233). D’autre part d’après les propositions 7.3 et 7.4 la restriction B’ ( X, X ) VX E G’ . Donc X 0 J’ = 7/6’ satisfait à l’identité B’ ( J’X, J’X) V X E!i’ { 0 ;, C.Q.F.D. DEMONSTRATION. montrer que dans la = ’ = - = , 8. Remarque finale. o Nous utilisée P = indiquons encore est autre une la variété d’un groupe de Lie G sur interprétation connexe. de la connexion 7 Considérons le groupe produit G X G . Par la définition (xl, x2 ) 0 P brièvement opère transitivement la diagonale morphe de L’ ( x 1, x 2 ) en tant ([5], groupe ad G où ad : G -~ au E G sur ( xl’ x 2 ) E P , x E G x = défini involutif S : P ~ P sme G X G donne lieu à que variété d’ isotropie H au point e E G Le groupe d’isotropie linéaire H est donc isoG L ( G ) désigne la représentation adjointe de G. p. 181 ) . Le groupe ([ 5 ] , p. x 2j = (x2’ 181). La sur G à la 0 o connexion V introduite par la pour d’espace homogène symétrique connexion canonique de cet espace s’identifie une structure symétrie Se : au paragraphe 4. Pour cela il suffit de voir G - G définie par passage au quotient de S :P que 7 est.invariante -~ P ([ 6 ], theorem ’ 15.3). Les riants tenseurs biinvariants l’opération (8.1) sous sont exactement et sont donc en les tenseurs en exprimant cette ce avec tenseurs (iii) des propositions 5.1 biinvariants sur G sont et qui démontre les conditions les dernière condition 7.1. Et il suit on de [6 ] , à dérivée covariante nulle dans la o connexion ~ , P/H inva- l’invariance par ad G par l’invariance par rapport à Ad G obtient immédiatement les conditions theorem 15.4 que les sur correspondance biunivoque resp. G invariant par ad G. En linéarisant tenseurs sur c’est-à-dire de P G sur (ii) des propositions 5.1 et 7.1. 9 Références. [1] E. CARTAN. La géométrie des groupes de 6 [2] [3] [4] [5] [6] [7] (1927), C. transformations. J. Math. Pures et Appl. 1 - 119. CHEVALLEY. Theory of Lie groups. Vol. I. Princeton Univ. Press 1946. A. FRÖLICHER. S. HELGASON. Differential geometry and symmetric spaces. Academic Press 1962. Z ur Differentialgeometrie der komplexen Strukturen. Math. Ann. 129 (1955), 50-95. A. LICHNEROWICZ. Géométrie des groupes de transformations. Dunod Paris 1958. K. NOMIZU. 76 (1954), 33 - 65. H. SAMELSON. On Invariant affine connexions curvature on homogeneous spaces. Amer. J. Math. and characteristic of homogeneous spaces. Michigan Math. J. 5 (1958), 13 - 18. [8] Ph. TONDEUR. Zur Frage der Ueberdeckbarkeit einer Lieschen Gruppe durch einparametrigen Untergruppen. Math. [9] Ann. 147 (1962), 373 - 377. Ph. TONDEUR. Fastkomplexe Strukturen auf einer Lieschen Gruppe. Comment. Math. Helv. 38 (1963), 14-25 . ihre