Serin cini
Serinus serinus
« Tel un petit soleil, notre canari sauvage rayonne de tous ses feux avec son plumage
gorgé de lumière et son intarissable grésillement, dont il inonde nos jardins et
vignobles. »
Maumary (Les oiseaux de Suisse, 2003)
Description du chant
Le chant est un babil confus (une « litanie grinçante » dit Géroudet) qui, par moments, évoque un
trille, avec parfois une introduction de notes détachées.
La tonalité est très aiguë, la cadence très rapide et la puissance moyenne.
On retiendra cette forme de trille très aigu et la rapidité du débit (www.xeno-
canto.org/312589 Benjamin Drillat).
L’oiseau enchaîne des séquences composées de longues strophes (10’’ environ) entrecoupées de
brèves pauses.
Un truc : ce chant fait penser à un trousseau de clés qu’on agite.
Le Serin cini chante généralement depuis des perchoirs assez élevés et bien en vue, mais un
comportement territorial très marqué l’amène régulièrement à survoler son territoire en
chantant.
Cycle du chant
Cycle annuel : le Cini est un migrateur partiel et son chant s’égrène de mi-mars à fin
juillet.
En Isère, les premiers chanteurs sont notés , en moyenne, le 14 mars +/- 11 jours (note
record : 21 février 1999)
Cycle journalier : ce serin aime le soleil et il ne chante qu’avec la caresse de ses rayons.
Les cris du Serin cini
Le cri de contact, souvent émis en vol, est un cliquetis clair et rapide, argentin
« tillit … tillillit …
tireli »
(www.xeno-canto.org/312580 Benjamin Drillat) et (www.xeno-canto.org/147109
Julien Rochefort)
L’alarme est un
« tvu-hi »
qui s’étire en montant, un peu grêle (www.xeno-canto.org/256942 et
www.xeno-canto.org/256726 Piotr Szczypinski).
En fin d’été, on peut entendre babiller en chœur de petites troupes de serins (www.xeno-
canto.org/260125 Ana Leitao).