D´eveloppement en fraction continue 31
•lf(x) la longueur du dfc de x,
•lfp(x) la longueur (impaire) du dfc pair de x,
•lfi(x) la longueur (paire) du dfc impair de x;
pour un entier positif mon note
•θ(m) la longueur maximum des d´eveloppements en fraction continue
“pairs” pour les rationnels de d´enominateur m, c’est-`a-dire encore le maxi-
mum des lfp(i/m) pour i= 0, . . . , m −1. Enfin par convention θ(−m) =
θ(m). Notez que θ(±1) = 1.
Les fonctions ψ(x) et ψ∗(x) dans [Men1] sont respectivement ´egales `a
lf(x)−1 et lfp(x)−1. A un d´eveloppement en fraction continue ordinaire
/a0, a1, . . . , an/est associ´ee une fonction homographique z7→ /a0, a1, . . . ,
an, z/, qui est la compos´ee des fonctions z7→ /ai, z/=ai+1/z. Ceci permet
d’attribuer une signification claire `a l’´ecriture /a0, a1, . . . , an, z/pour n’im-
porte quelles valeurs r´eelles des ai, avec zet /a0, a1, . . . , an, z/dans R∪{∞},
et donc aussi `a /a0, a1, . . . , an/=/a0, a1, . . . , an,∞/.
Terminologie. Si un rationnel xest ´egal `a un d´eveloppement /a0, a1, . . . ,
an/avec des entiers aiqui ne respectent pas la condition d’ˆetre strictement
positifs pour tous les i > 1, on dira que /a0, a1, . . . , an/est un faux dfc
de x. Un rationnel xa donc deux vrais dfc (son dfc pair et son dfc impair)
et . . . beaucoup de faux dfc.
Notez qu’on a pour tout k < n,
/a0, a1, . . . , ak, ak+1, . . . , an/=/a0, a1, . . . , ak,(/ak+1, . . . , an/)/,
ce qui permet d’attribuer raisonnablement la valeur ∞au dfc vide //.
Lorsqu’on repr´esente les fonctions homographiques par des matrices
(d´efinies `a un scalaire multiplicatif pr`es), la fonction z7→ /ai, z/corre-
spond `a la matrice ai1
1 0 et la fonction z7→ /a0, a1, . . . , an, z/correspond
au produit des matrices
a01
1 0 a11
1 0 . . . an1
1 0 .
Notez qu’un produit vide de matrices est raisonnablement ´egal `a la matrice
identit´e, qui correspond `a la fonction homographique x7→ xlaquelle prend
bien la valeur ∞en ∞.
Terminologie. Si on consid`ere un d´eveloppement en fraction continue
/a0, a1, . . . , an/(vrai ou faux) form´e d’entiers, et si on a
u u0
v v0=a01
1 0 . . . ai1
1 0 ,
on dit que l’´el´ement u/v de Q∪ {∞} est le (i+ 1)-`eme convergent du dfc
(alors u0/v0est le i-`eme convergent du dfc).