I- Exemple de problème ouvert avec probabilités:
Dans un supermarché, on réalise une étude sur la vente de bouteilles de jus de fruits sur une période d’un mois.
• 40 % des bouteilles vendues sont des bouteilles de jus d’orange ;
• 25 % des bouteilles de jus d’orange vendues possèdent l’appellation « pur jus ».
Parmi les bouteilles qui ne sont pas de jus d’orange, la proportion des bouteilles de« pur jus » est notée x, où x
est un réel de l’intervalle [0 ; 1].
Par ailleurs, 20 % des bouteilles de jus de fruits vendues possèdent l’appellation « pur jus ».
Une bouteille passée en caisse et prélevée au hasard est une bouteille de « pur jus ». Calculer la probabilité que
ce ne soit pas une bouteille de jus d’orange.
II- Exemple de problème ouvert avec une fonction.
On considère pour tout réel
Existe-t-il toujours un minimum pour cette fonction fa ? Quelle est alors sa valeur ?
III-Exemple de problème ouvert avec une suite :
On dépose sur un compte la somme de 500€ puis chaque année on prévoit de rajouter 200€, mais la banque
facture des frais de tenue de compte égaux à 5 % de la somme sur le compte.
On ne fait pas d'autres retraits (que ceux de la banque) et pas d'autres apports (que les 200 €par an).
Si la personne vit assez longtemps peut-elle espérer disposer un jour de plus de 5000€ sur le compte ?
Corrections :
I- La première chose à faire, c'est de représenter la situation par un arbre pondéré, en commençant par l'étape
Orange ou Pas Orange puisque la seule probabilité conditionnelle qu'on nous donne est le 25 % de pur jus
parmi les jus d'orange.
Il faut aussi se méfier des 20 % de « pur jus » qui dans cet arbre ne figure pas sur une branche mais comme
somme des deux bouts de branche avec « pur jus ».
Il faut aussi se demander ce qu'on cherche, on nous demande
où J est l'événement « la bouteille est
pur jus » et O l'événement « la bouteille est du jus d'orange ».
Or
; on connaît P(J)=0,2 et on sait d'après la formule des probabilités totales, ou avec
l'arbre pondéré que
P(J)=P(O)×PO(J)+P(O)×PO(J)=0,4×0,25+(1−0,4)PO(J)=0,2
ce qui permet de compléter l'arbre et d'en déduire
qu'on
pouvait aussi déduire directement de
et donc finalement on trouve que
PJ(O)= P(J∩O)
P(J)=0,1
0,2 =0,5
soit une chance sur deux.
II- Pour trouver un minimum, le plus sûr est d'avoir le tableau de variation, on se lance donc dans le calcul de la
dérivée et l'étude de son signe.
Comme a>0 et
pour tout x le dénominateur n'est jamais nul, il n'y a donc pas de valeur interdite et
.
Elle est dérivable comme quotient de polynômes et
f 'a=1×(x2+a)−x×2x
(x2+a)2=a−2x2
(x2+a)2
dont le dénominateur
est strictement positif et le numérateur
car a>0 ;(ce qu'on obtient aussi
en résolvant l'équation
puis en choisissant les signes selon la règle pour les polynômes de degré 2
(signe du coefficient de x² sauf entre les racines))
On peut alors dresser le tableau de signe de
puis celui des variations de
.
On observe alors qu'il y a un minimum local en
, qui est un minimum global si la limite en