fiches revisions brevet - pour le bonheur des yeux et du coeur

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FICHES REVISIONS BREVET
Fiche brevet n° 1
Le narrateur et les points de vue
1…Le……………………………, qu'il ne faut pas confondre avec l'auteur, est celui qui raconte l'histoire.
La présence du narrateur peut être explicite ou implicite.
2 .Le…………………………………………….. est le choix que fait le narrateur pour raconter ou décrire. Il
existe plusieurs points de vue.
o Le point de vue…………………………….est celui du narrateur qui sait tout (du latin omnis, «tout»; scio,
«savoir») au sujet des différents personnages : leur passé, leur avenir, ce qu'ils ressentent au fond d'eux. Le
narrateur livre au lecteur ses commentaires de façon subjective.
> Le colonel et Miss Nevil trouvèrent singulier qu'il eût en Corse des familles où l'on fût ainsi caporal de père
en fils. P. Mérimée, Colomba.
o On parle de point de vue …………………………… quand le récit et les descriptions sont vus par le regard
d'un personnage de l'histoire. Le lecteur est amené à adopter le point de vue de ce personnage (ses sentiments,
ses émotions...), il ne connaît que ce que le personnage connaît lui-même. On emploie un point de vue interne :
- dans des récits à la 3e personne;
> La duchesse reconnut avec un bonheur inexprimable que cet homme de caractère ne mentait pas à sa
parole. H. de Balzac, La Duchesse de Langeais, 1843.
- dans des récits à la 1re personne, notamment des récits autobiographiques.
> Je reconnais la fenêtre sur la photo, le voilage démodé, le store. Oui, c'est bien la fenêtre de notre chambre. A.
Duperey, Le Voile noir, © Seuil, 1982.
o On parle de point de vue………………………..lorsque les événements, les lieux, les personnages sont vus de
«l'extérieur». Le lecteur ne connaît les personnages qu'à travers leurs actions, leurs paroles, les expressions de
leur visage. Ce type de narration objective peut créer plusieurs effets : mise à distance, effet de réalisme,
création d'un certain suspense.
> La jeune femme s'est arrêtée d'écrire; elle regarde attentivement la photo
Fiche brevet n°2
Les expansions du nom
Exemple : Benjamin était un vieil âne qui vivait à la ferme.
Le groupe nominal est organisé autour d’un nom noyau : ……………………..
Le groupe minimal se compose d’un déterminant et d’un nom:
………………………………………………………………… ……………………
Le groupe étendu comprend en plus une ou plusieurs expansions du nom :
……………………………………………………………………………
Il existe 4 types d’expansions du nom : l’épithète, le complément du nom, l’apposition et la proposition
subordonnée relative.
L’épithète est :
• Un adjectif qualificatif. Ex :………………………………….
• Un participe passé. Ex :…………………………………..
• Un adjectif verbal. Ex : Un discours passionnant.
Elle se place à côté du nom qu’elle précise. Si elle est séparée du nom qualifié par une virgule, on l’appelle une
épithète détachée. Ex : Un cochon, affolé, poussait des cris.
Le complément du nom est :
• Un groupe nominal prépositionnel : Ex : …………………………. …………….
• Un pronom : Ex :………………………………………..
• Un verbe à l’infinitif. Ex :……………………………………
• Un adverbe. Ex :………………………………………..
L’apposition est détachée du nom par une virgule, ou un tiret. Elle précise ce qu’est la personne, l’objet, l’idée
désigné par le nom qu’elle accompagne, en donnant son identité, ou une caractéristique fondamentale. Ex :
Sage l’ancien, un vieux cochon, discourait .
Elle peut être :
• Un groupe nominal. Ex :…………………………………………….
• Un verbe à l’infinitif. Ex :…………………………………………….
• Une proposition subordonnée complétive. Ex : Cet espoir, qu’il gagnerait un jour, lui donnait du courage.
La proposition subordonnée relative est liée au nom par un pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où, lequel,
laquelle… . On appelle l’antécédent le nom qu’elle précise.
Ex : C’était le plus vieil animal qui habitait la ferme.
« ……………………..» est l’antécédent de la proposition subordonnée relative « qui habitait la ferme».
Fiche brevet n°3
L’interrogation
L'interrogation ………………………… appelle une réponse par oui ou par non (non ou si lorsque la question
est négative). Selon le niveau de langue, elle peut être marquée par:
- l'inversion du pronom sujet (soutenu);
Avez-vous vu Zidane ? (le sujet est un pronom : il est inversé)
Les joueurs sont-ils là ? (le sujet est un GN : il est repris par un pronom inversé)
- la locution «est-ce que» (courant); Est-ce que tu as vu Zidane ?
- uniquement une intonation montante (familier). Tu as vu Zidane ?
(Q Remarque. Une phrase interro-négative suggère une réponse positive. Est-ce qu'ils ne devraient pas jouer
en défense ? (réponse attendue : « Si. »)
L'interrogation …………………………. porte sur une information précise que la réponse doit fournir. Elle est
introduite par un mot interrogatif:
- un déterminant interrogatif (quel ? quelle ?...) ; Quel joueur a été exclu ?
- un pronom interrogatif (qui ? que ? quoi 7 qu'est-ce que ? qui est-ce qui ?...) ; Qui a dit
«Que lui a-t-il dit? Qu'est-ce qu'il fait ?
- un adverbe interrogatif (où ? pourquoi?...). Où vont-ils ? Pourquoi ce geste ?
Dans un dialogue, l'interrogation partielle se réduit parfois au mot interrogatif.
- Paul la connaît bien. I- Qui ?
La forme interrogative est parfois utilisée pour des énoncés dont le but n'est pas d'obtenir une réponse. C'est
ainsi qu'elle peut correspondre en réalité:
- à une injonction atténuée;
Est-ce que vous pouvez m'aider à porter ce sac ? (= « Aidez-moi à porter ce sac. » On ne peut pas répondre
simplement: «Oui.»)
- à une phrase déclarative à valeur d'argument (interrogation rhétorique).
Je sais que vous allez m'aider... N'avez-vous pas dit que vous étiez mon ami? (= «Vous avez dit que vous étiez
mon ami donc vous allez m'aider.»)
Fiche brevet n°4
Les paroles rapportées
1/ Les paroles rapportées directement
Ce procédé permet de rapporter fidèlement les paroles prononcées.
o Construction.
- Les paroles rapportées directement ressemblent beaucoup à celles qui ont été effectivement dites. Ce sont des
énoncés ancrés dans la situation d'énonciation, le temps de base est le présent d'énonciation :
> « C'était un bon chien. Il me manque. J'en reprendrai un. »
- Les paroles rapportées directement forment des phrases à part. À l'écrit, ces phrases sont annoncées par deux
points et souvent encadrées par des guillemets.
- Pour rappeler qui parle, et comment, on utilise des propositions incises :
> « II avait mauvais caractère, m'a dit Salamano. Mais c'était un bon chien. »
On peut aussi placer un verbe de parole avant ou après les paroles rapportées, ou à l'intérieur d'elles:
> Salamano m'a dit : « II avait mauvais caractère, mais c'était un bon chien. »
> « II avait mauvais caractère, mais c'était un bon chien », m'a dit Salamano.
> « II avait mauvais caractère, m'a dit Salamano, mais c'était un bon chien. »
o Avantages. Quand on rapporte les paroles directement, on met en avant le personnage qui parle, pas le
narrateur. On montre comment le personnage parle (hésitations, registre de langue...). Le dialogue peut ainsi
être suivi « en direct », dans la durée. Ce procédé permet d'être exact et de donner l'impression d'un véritable
dialogue, il participe à l'effet de réel.
2/ Les paroles rapportées indirectement
o Construction.
Les paroles rapportées indirectement sont intégrées au texte au moyen de propositions subordonnées:
- les propositions subordonnées conjonctives introduites par que correspondent à des phrases déclaratives :
> II m'a dit : « Je l'ai eu après la mort de ma femme. »
> II m'a dit qu'il l'avait eu après la mort de sa femme.
- les propositions subordonnées interrogatives indirectes correspondent à des phrases interrogatives :
> // avait demandé : « N'est-il pas possible de le savoir ? »
> II avait demandé s'il n'était pas possible de le savoir.
- Le verbe de parole se trouve dans la proposition principale, et c'est le temps de ce verbe qui indique s'il s'agit
d'un énoncé ancré dans la situation d'énonciation ou non :
> J'annonce à Salamano que je lui apporterai un autre chien demain, ici même. présent d'énonciation : l'énoncé
est ancré dans la situation d'énonciation
> J'annonçai à Salamano que je lui apporterais un autre chien le lendemain, au même endroit. passé simple ;
l'énoncé est coupé de la situation d'énonciation
o Avantages. Ce procédé permet de résumer, de simplifier les paroles, de ne garder que leur sens. On peut ainsi
rapporter des paroles sans arrêter le récit, sans coupure.
3/ Les paroles rapportées librement :
o Construction.
Dans un texte, on peut simplement indiquer les paroles en les modifiant mais en évitant ma subordination:
> Pour dire quelque chose, Il inventa une histoire extraordinaire.
• Avantages. Ce procédé est rapide, économe en mots, il permet de résume ;
Fiche de brevet n°5
Le rythme du récit :
1.les connecteurs temporels
L'organisation chronologique d'un récit est soulignée par des indicateurs de temps : adverbes, groupes
nominaux ou verbaux à l'infinitif, introduits ou non par des prépositions, propositions subordonnées
circonstancielles de temps.
Les indicateurs temporels servent à :
- dater une action ; > Le 17 novembre 1789, lors de l'armistice...
- exprimer la succession des actions; > D'abord, puis, ensuite, enfin, parla suite...
- situer les actions les unes par rapport aux autres en exprimant l'antériorité (> la veille, auparavant...), la
simultanéité (> au même moment...), la postériorité (> le lendemain...) ;
- souligner la durée ou la brièveté d'une action.
O Longtemps, pendant dix ans... en un clin d'œil, en un instant...
2. Le retour en arrière (analepse) :
- Ce procédé (nommé flash back au cinéma), fréquent dans un récit complexe, permet de revenir sur le passé
d'un personnage, sur l'origine d'un événement.
- Le retour en arrière doit partir d'un moment clairement daté dans le récit, il est précisé par des indicateurs de
temps. > Dix jours auparavant (plus tôt), le mois précédent...
- Dans un récit au passé, les verbes racontant un retour en arrière sont conjugués au plus-que-parfait. > Au
bal où se rendit Vanina, on parla d'un carbonaro. Il avait attaqué les soldats et il s'était enfui...
3. Les variations de rythme
• II faut distinguer le rythme du récit et celui de l'histoire racontée : ils sont rarement identiques. Un récit peut
s'attarder sur un événement ou l'évoquer rapidement ou même le passer sous silence.
• Dans un récit au passé simple, on distingue :
- la pause, souvent descriptive ou explicative; dans ces passages, les verbes sont en général conjugués à
l'imparfait; > II arriva à Rome. Cette ville respirait le raffinement,..
- la scène, qui peut comporter un dialogue; le rythme du récit est alors plus ou moins le même que celui de
l'événement raconté ;
- le sommaire, qui permet de résumer les faits en une phrase ou un paragraphe court :
> Dès lors, sa vie devint aventureuse.
- l'ellipse, qui passe sous silence un événement moins important :
> Le coeur déchiré, il quitta Rome. Deux ans après, il entreprit un voyage.
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