PHYsiquE tA PROPT]LSIOI§ SPATIALE ASPECTS I}E Pour les applications numériques on utilisera 3 chiffres signifi.catifs. Les vecteurs sont surmontés d'un chapeau s'ils sont unitaires û, ou d'une flèche dans le cas général û. A l'exception de i, tel que i2 -1, les grandeuïs complexes sont soulignées : z € C. - Données valables dans tout le problèrne o Masse de l'électron, me :9, o Charge élémentaire, e : L, o Constante de Newton de Ia gravitation universelle, G o Permitivité diélectrique du vide, o Constante d"'Avogadro, Iy'a e Rayon de ia Terre, 11 . 10-31 kg 60 . 10-1e C : €0 6,02 ' : ; ; B, 1023 - 6,,67. 10-11 m3 . kg-1 . sz' 85 . 10-12 F.m-1 mol-1 ' ; o Rt: Masse de 1a Terre, Mt: o Intensité du champ de pesanteur à la surface de la Terre, g o Constante k: J.K-t ; de Planck, h:6,,62'LA-sn J' .; d"es gaz parfaits, .R - 8,31 J ' 6-t'mol-l Constante de Boltzmann, c Constante o 6,37' 103 km; 5,97. 1024 kg; 1,38 . 10-23 : 9,81 m . .-' ; ,, ; Ce problème s'intéresse à la propulsion d'engins spatiaux et plus particulièrement au moteur ionique, dans lequel ie carburant n'est pas brûlé mais ionisé. Les ions alors libérés passent par deux grilles fortement chargées électriquement et subissent ainsi une accélération. La force d'accélération des ions cause une force de réaction de sens opposé : c'est la force de propulsion du moteur à ions. Les différentes parties du problème sont très largement indépendantes. §" l.A" Généralités - Aspect cinétique - Lois de vitesse A I'instant f 0 , une fusée de masse totaie ms décolle verticalement dans le référentiel terrestre (voir figure 1). On déf,nit le débit de masse D* > A des gaz brûlés, par D* * , m(t) désignant la masse de Ia fusée à un note ü - -uû,2 aYec u ) 0,,la vitesse d'éjection que).conque. On instant, > 0 des gaz par rapport à la fusée. On note ü - u(t)û,rla vitesse de la fusée dans le référentiel terrestre supposé galiléen. On suppose que D* et u restent constants et que le champ de pesanteur g reste uniforme lors du lancement. ii l- En prenant pour système la fusée à f instant t, exprimer sa quantité de mouvement Ff aw instants t et t + dü . Déterminer de même la quantité de mouvement ÿn à I'instant t + dt du gaz éjecté pendant dü . dérivée temporelle d'un vecteur ,rt(t) est définie J Z On rappelle que laTJ(t + dt) - t'(t) . En utilisant le principe fondapar 1a reiation ry : ,'* dÉ dt aJ*ô mental de la dynamique pour l'ensemble {fusée * gaz}, établir l'équation - différentielle Frcunp 1 - Fusée if -- **o.t - D*, - mg (1) Identifier, dans le second membre de l'équatio" (1), i'intensité F de 1a force de poussée. A quelle condition la fusée décolle-t-elle ? B if 4 On nomme impulsion spécifique .[" d"'un ergol (gurpropulseur) le temps pendant lequei - m de cet ergol peut fournir une poussée équivalente au poids ressenti par m à la une masse surface de Ia terre. Exprimer ü /, en fonction de u et g. vitesse t,(ü) de la fusée ü, en fonction de ü, Déterminer I'expression de ia m(t), g, u et de la masse de la fusée à f instant ü - 0 notée ms. t 6 On suppose le vaisseau extrait de l'attraction terrestre (mission interplanétaire), sa masse-totale est alors rni et sa vitesse û : utûr. On allume à nouveau un moteur pendant une durée Af conduisant à une variation de masse Lm: TrLi-my. Adapter l'expression précédente 5 à f instant pour obtenir la relation de Tsiolkovski donnant l'accroissement de vitesse correspondant, noté LV : ay - ui, crt fonction de u, rni et rny. L'exemple qui suit a pour objet de montrer i'intérêt des fusées à plusieurs étages. Soit une fusée de masse totale rTLl :134 tonnes constituée de deux étages. La masse totale du premier étage : est m1, - 110 tonnes dont 100 tonnes d'ergols, et celle du second est TTL1, 24,A tonnes dont 2A,0 tonnes d'ergols. ü 7 En considérant que 1a vitesse d'éjection des gaz u - 4,00 km ' s-1 est la même lors de 1a poussée de chaque étage, caiculer les accroissements de vitesse apportés successivement par chacun des étages de la fusée. Comparer avec Ie cas d'une fusée ne possédant qu'un seul étage et la même répartition de masses, c'est-à-dire 14,0 tonnes de structure et 120 tonnes d'ergois. Les calculs seront efrectués dans l'hypothèàe d'une absence de pesanteur. '.,,. [Jne autre manière de minimiser les dépenses en carburant est d'augmenter la vitesse d'éjection, limitée à quelques kiiomètres par seconde dans le cas d'une propulsion chimique cornme nous le verrons dans la suite de ce problème. ü 8 Pour une charge utile de mass e ffiu - 500 kg, calculer les masses n't.ret m", de carburant - initiale du vaisseau est Tyts_ ?rLu**.) àprévoir pour obtenir une variation de vitesse (la masse LV - 5,00km . s-1, dans le cas d'une propulsion chimique (u - 4,00km . u-') et d'une propuision ionique (u - 20,0 km . .-'). I.B. Aspect éreergétique - FË.endement propulsif du moteur fusée I I Le vaisseall se déplace à une vitesse de norme 'u dans le référentiel d'étude galiléen. Exprimer i'énergie cinétique dans ce référentiel de la masse dm du gaz éjectée pendant dü, en déduire la puissance cinétique Pi"t contenue dans le jet de gaz issu du moteur. Exprimer de même la puissance reçue par le vaisseau de Ia part de ia force de poussée. On exprimera ces deux termes en fonction de D*,u et u. J On définit le rendement propulsif comme le rapport de la puissance cinétique gagnée En admettant une conversion parfaite de l'énergie stockée dans le vaisseau en énergie cinétique du jet et du vaisseau, montrer que le rendement propulsif peut se mettre sous la forme 10 par le -vaisseau sur la puissance totale dépensée. q(r) où 1'on précisera 1'expression de I 11 2r - 1+rz r en fonction des données du problème. Tlacer la courb e q(r), pour quel1e valeur de r ie rendement propulsif est-il maximal ? - valeurs de r le rendement est il nu1? Montrer que 1'on pouvait prévoir ces résultats Pour quelles sans calcul. trn fait, bien que des moteurs à vitesse d'éjection variable soient étudiés et quelquefois exploités, 1e rendement éner§étique de la propulsion est souvent considéré comme secondaire : l'énergie fournie par une pile nucléaire ou des panneaux solaires est presque illimitée, ce qui n'est pas 1e cas des réserves de gaz propulsif. FIN DE LA PARTIE I